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Iran : Les bidonvilles fleurissent ! Selon un ministre du régime, 41 % des Iraniens vivent dans des bidonvilles. Elles sont construites par des responsables du régime criminel des mollahs qui préfère garder les revenus du pays pour eux-mêmes et des proches au lieu de le consacrer au peuple. Le site Hrana et son jounal Peace-Mark, tous deux chargés de la promotion de faux opposants du régime [1], ont fait appel à la journaliste économique connue et politiquement correcte Mariam Shokrani pour évoquer le sujet. Mais elle a omis voire déformé certains détails ce qui in fine minimise le rôle du régime et aussi les risques de soulèvement contre lui. Son article n’est d’ailleurs illustré par aucune photo sinon une femme dans une boucherie alors que une majorité écrasante d’Iraniens ne consomme plus de viande rouge depuis les années 90 ! [2] Ces omissions sont donc faites délibérément : pour atténuer la gravité de la vie dans les bidonvilles iranienne afin de rassurer ses proches à l’heure où il y a des centaines de manifestations anti-régime chaque jour en Iran [3], que le régime ne pas peut trouver un deal ou encore des alliés stratégiques pour se maintenir. Voici des extraits avec nos commentaires et nos photos d’un texte de désinformation qui révèle surtout l’état d’esprit des dirigeants du régime et de leurs craintes. Iran : Evine, son Hacking Les médias du régime des mollahs, d’opposition et d’Occident évoquent en ce moment le hacking des caméras de surveillance de la principale prison iranienne, Evine, et la divulgation des images sur les dures conditions de vie des prisonniers, de droits communs ou politiques, sous le régime des mollahs. De nombreux détails laissent supposer qu’il s’agit d’une opération du régime lui-même ! Iran : Ils ont la chair de poule ! Les Iraniens ont boycotté [4] massivement les élections présidentielles du régime. Les mollahs n’ont pu diffuser des images d’archives, car ils n’en ont pas avec des gens masqués. Après plusieurs heures, ils ont trouvé des solutions visuelles qui ont été remarquées comme des fake news. Iran : La semaine en images n°323 En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde. Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington. Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economiqu contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions. En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran. Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions. Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique. Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs. Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté. Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé. Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues). En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX. Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il a abandonné les marchandages. Les pics britanniques ont cessé. Rafsandjani a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué. Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une politique d’Escalade et de bras de fer et aussi pouvoir piloter un transfert de pouvoirs vers Washington via une (éventuelle) révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire ou un deal entre les deux parties. Les Chefs Pasdaran et les nantis issus du régime, tous très mal vus par le peuple, n’ont pas aimé ce retour aux solutions ratées du passé qui ne pouvaient les sauver ! Ils ont boycotté les élections ! L’annonce de la « victoire de Rohani » a provoqué leur panique et une ruée vers le dollar qui a fait montée le prix du billet vert de 33% en quelques heures. D’un autre côté, les Pasdaran rebelles ont aussi commencé des actions de sabotages contre le régime. La contestation interne ainsi renforcée a été mis Rohani en demeure de trouver un deal avec Washington en demandant moins d’immunité. Il a pris en main les négociations pour exclure de nombreux ayants droits des négociations. Ce qui a exacerbé les hostilités à son égard. De fait à chaque fois que sous la pression de la rue ou des sanctions, il fait un pas vers Washington, ses adversaires se déchaînent contre cette initiative. Les chefs Pasdaran annoncent des tirs de missiles, les ultra-insolvables critiquent son manque d’intégrisme et les Nantis révèlent parfois des chiffres tabous pour entraîner sa chute. Ils sont ainsi devenus la plus grande menace pour la survie du régime... En octobre dernier Washington eu peur que le système islamique cher à ses projets ne s’effondre par la faute de cette guerre entrer ses dirigeants. Il a proposé le GEL des SANCTIONS Nous avions alors parlé d’un retour du Multi-Latéralisme disparu depuis la chute de l’ex-URSS. Rohani avait reculé face à ces deux fronts d’hostilité en signant l’Accord de Genève. La panique avait gagné en amplitude : ses propres patrons du clergé en commencé à vendre des actions pour préparer leur fuite. Menacé de perdre son job et ne plus bénéficier d’un accès aux négociations pour ses propres intérêts, Rohani avait alors tenté en vain d’isoler Washington en intéressant avec quelques pauvres contrats de pétrole bon marché les autres grandes puissances qui sont en lutte pour la domination des ressources énergétiques de la planète. L’échec prévisible de cette politique a déprimé les nantis du régime. Ils ont pris leur distance avec le régime qui semblait condamné en boycottant à 100% le 35e anniversaire de la révolution islamique ! Pour encourager les mollahs à déposer les armes, Washington avait alors tenté d’agiter région pétrolière et frontalière de Khouzestan. Mais en raison de l’hostilité du peuple à la balkanisation du pays, l’initiative d’agitation américaine n’a pu mobiliser en tout que 150 jeunes dans quelques villes, malgré cela, le régime a été vite dépassé par manque de troupes. Il est entré dans un nouveau cycle de panique boursière et de crise politique ! Washington a sauvé le régime en arrêtant son agitation. Il a alors multiplié les offres indirectes de capitulation. Les Britanniques sont alors intervenus via Ashton pour le compte des autres grandes puissances pour insister sur l’approche multi-latéraliste de négociations communes. Après la confirmation du double front d’hostilité contre le régime, la panique des insolvables s’est amplifiée... Divergences au sein des 5+1| Les pressions ne marchaient pas. Les 5+1 empêchaient Washington d’agir librement. Washington a alors changé d’approche en offrant aux mollahs l’opportunité de participer au règlement de la situation en Syrie Washington sacrifiait son implication (infructueuse ne Syrie) pour engager le régime à ses cotés ! Dans le contexte du conflit sur la Crimée, dont l’enjeu est le retour d’une Russie forte sur la scène, internationale, ce pays a aussi changé son jeu en proposant une alliance à Téhéran. Avec ces deux offres d’alliances de deux grandes puissances internationales en conflit, le régime s’est retrouvé dans un contexte favorable voire très favorable : il pouvait négocier un sursis confortable avec Washington et s’assurer d’une survie potentielle durable mais mouvementée aux côtés de la Russie. Les adversaires de Rohani n’ont pas supporté la possibilité qu’il gagne car ils perdaient toute possibilité de gouverner un jour. Rohani et les patrons du clergé n’ont pu accepter l’offre russe par peur de perdre définitivement les dollars déposés dans les banques occidentales et ont de facto perdu aussi la capacité de marchander avec Washington en miroitant un rapprochement avec Moscou. La Russie s’est aussi fâchée et s’est posée en adversaires de tout dialogue en aparté entre Téhéran et Washington. La fenêtre d’opportunité d’un contexte favorable s’est refermée. Les gens du régime ont perdu tout espoir de s’en tirer. La crise interne s’est amplifiée, les gens du régime ont pris leur distance en boycottant le jour de création de la république Islamique ainsi qu’un deuil fondateur dans le Chiisme. Washington a proposé la reprise du dialogue officiel via les 5+1. L’Europe menée la Britannique Ashton a créé la surprise en ouvrant un nouveau dossier de contentieux avec le régime sur ses violations permanentes des droits de l’homme et son implication dans le terrorisme. La Chine et la Russie n’ont pas condamné ! Le contexte international multi-latéral bénéfique de mollahs avait cédé la place à un contexte multilatéral hostile. Le régime est entré dans une nouveau cycle de paniques politiques et financières ininterrompues ! © WWW.IRAN-RESIST.ORG
Le boycott de la journée de l’armée en fin de semaine a confirmée la déliquescence du régime. Avant une nouvelle crise, le clergé a appelé Rohani et tous les autres responsables à rester ferme sur toutes les lignes, mais mais l’appel n’a pas été entendu. Washington parrain de la révolution islamique, a accordé un sursis au régime avec un bon rapport de l’AIEA faisant état d’une bonne coopération et a montré son ouverture pour un transfert des pouvoirs vers ses pions par le dégel de 450 millions de dollars dans le cadre de l’Accord de Genève. © WWW.IRAN-RESIST.ORG
L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (28.04.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist. 02.05.2014 Iran : La semaine en images n°208 La semaine dernière, le régime devait célébrer en grandes pompes le retour de Khomeiny en Iran, le premier événement de la décade des festivités de la révolution islamique. Les Pasdaran qui boycottent les manifestations officielles depuis plus d’un an avait déjà boycotté cette fête l’année dernière. La semaine dernière, ils ont réédité cet exploit. Le régime a acquis la certitude que les autres événements de la décade en particulier la grande manifestation finale du 11 février seront difficiles à réaliser. En fait, le régime a raté de nombreux rendez-vous prévus au programme officiel très chargé de cette semaine. Il a été boycotté de manière permanente à chacune des manifestations prévues ! Cela a provoqué une crise interne à tous les niveaux y compris au sein du Conseil de Discernement, organe qui agit comme un conseil d’administration et constitue le véritable gouvernement du régime. En règle générale, dans ce genre de cas, le régime provoque des crises ou des polémiques pour détourner l’attention du peuple et en parallèle, il utilise des images d’archives pour prétendre que tout va bien pour ne pas provoquer la panique parmi ses derniers fidèles. Les détails et la forme des images diffusées révèlent le degré de la gravité de la situation. Dans ce numéro 208 de la semaine en images, nous parlerons de ces détails, mais aussi d’une chose plus essentielle : ce qui était prévu au programme et n’a pas pu avoir lieu faute de participants et la crise interne au sommet de l’Etat. Voici des images d’une nouvelle semaine de recul pour le régime des mollahs. Iran : Battlefield UK ! Quand on parle de nouvelles sanctions, les mollahs cherchent l’escalade afin que le risque d’une guerre nuisible au transit pétrolier fasse reculer Washington. Ce dernier ignore les provocations des mollahs pour rester dans sa logique de guerre d’usure économique afin d’affaiblir les mollahs et les forcer à céder le pouvoir à ses pions islamiques. Cette semaine, la provocation a été l’invasion de l’ambassade de la Grande-Bretagne ! Londres a promis des « conséquences graves » (termes utilisés par les Américains pour évoquer des frappes punitives). Mais les Britanniques sont les alliés historiques des mollahs. Ils sont également parmi les plus importants partenaires du régime via leur ex-protectorat des Emirats (UEA) [5] et surtout via la compagnie pétrolière Vitol basée en Suisse qui en juin dernier a repris ses livraisons d’essence vers l’Iran. Les Britanniques ont intérêt à provoquer une escalade pour faire cesser les sanctions contre leurs protégés. Washington a subodoré un piège monté par les mollahs et les Britanniques pour l’entraîner dans l’escalade afin de le faire reculer. Il est resté d’un flegme britannique ! Plusieurs détails du récit diffusé par la BBC laissent d’ailleurs supposer qu’il s’agissait d’un coup monté. Révélations . Iran : Les échecs du Mouvement Vert et leurs conséquences Le dimanche 12 juin, le Mouvement Vert, opposition officielle et dernier joker du régime devait célébrer son deuxième anniversaire. Il n’y avait personne dans les rues, pas même les derniers collaborateurs du régime. Le régime n’a même pas pu diffuser de vidéos bidonnées pour promouvoir cette opposition bidon et inefficace. Les Etats occidentaux comme la France ou la Grande-Bretagne, qui ont d’importants contrats avec les mollahs et sont de fait hostiles à un changement de régime, tentent d’aider les mollahs avec des dépêches falsifiées évoquant des manifestations et même des arrestations ! Iran : Ahmadinejad, incendiaire involontaire ! Lundi, Washington devait annoncer de nouvelles sanctions contre les fournisseurs de carburant aux mollahs. Pour neutraliser, l’effet démoralisant de l’annonce, les mollahs ont annoncé ce lundi l’inauguration par Ahmadinejad d’une nouvelle raffinerie capable de pourvoir aux besoins du pays en carburant alors que le régime n’avait aucun programme de ce genre en construction. La raffinerie en question a explosé pendant l’inauguration annoncée quand Ahmadinejad a appuyé sur un bouton pour démarrer son activité ! La honte ! Certains ont immédiatement évoqué l’hypothèse d’un attentat américain, mais Téhéran qui accuse régulièrement Washington pour le provoquer afin de l’amener à reculer a pris le parti d’insister sur une explosion accidentelle due à la vétusté des équipements avoisinants ou la précipitation dans l’inauguration d’un équipement non achevé. Face à cette insistance incongrue comportant un impossible aveu de l’incapacité du régime, il nous est paru utile d’envisager toutes les hypothèses et leur pertinence dans le contexte actuel pour comprendre les raisons de cette insistance du régime, mais aussi savoir s’il s’agissait plutôt d’un accident ou plutôt d’un attentat et dans ce cas, qui a plutôt été à l’origine de cette opération. Iran : 2nd compte-rendu des pendaisons en 2011 La section « un certain regard » du Festival de Cannes (financé par l’Etat français) vient de primer l’iranien Rassoulof pour sa lutte en faveur de la liberté alors que ce cinéaste soutient Moussavi, l’opposant officiel, partisan d’une république islamique pure et dure et que par ailleurs, ce cinéaste vient de réaliser un film où les femmes ne sont pas des victimes comme Sakineh, mais des citoyennes actives et maîtresses de leur destin conformément à l’image officielle donnée de la condition féminine par le régime ! L’année dernière, le même festival avait primé un film qui prétendait que le seul souci des jeunes était de jouer de la musique alors que des millions de jeunes avaient quelques mois plus tôt envahi les rues de toutes les villes du pays pour crier « mort à la république islamique ». L’année d’avant, Cannes avait primé Satrapi qui faisait la tournée des médias pour défendre le port du voile, pour dégueuler sur la laïcité ou encore pour affirmer que personne en Iran ne voulait un changement de régime ! Décidément, chaque année, ce maudit festival nie la révolte du peuple iranien. On peut angéliquement parler de coïncidences, de l’indépendance des jurys, mais la présomption d’innocence très à la mode en France ne tient pas la route car la France, organisateur du Festival, ne dénonce pas ces mauvais choix et participe à la promotion des ennemis du changement de régime car cela serait synonyme de la fin de ses contrats. Mais la France ne se contente pas de nier la révolte iranienne par la diffusion d’un cinéma négationniste, elle minimise aussi le nombre de pendaisons et leur nature. Voici le second opus de notre récapitulatif des pendaisons en Iran pour ne pas oublier une dure réalité dont ne parle aucun cinéaste iranien, ni aucun Etat occidental partenaire des mollahs. Iran : La semaine en images n°165 Au cours des dernières semaines, les Iraniens ont contesté le régime islamique en célébrant publiquement et joyeusement les rituels non islamiques et interdits de Norouz ou en se rendant en pèlerinage sur les sites historiques de la naissance de la monarchie en Iran. Les forces de l’ordre ne sont pas intervenues pour empêcher cette contestation silencieuse confirmant ainsi leur absence de soutien au régime et ses dirigeants. Ce double désaveu du peuple et des forces de l’ordre a rendu possible un soulèvement. Cela a paniqué les derniers serviteurs du régime. Les plus riches d’entre eux se sont mis à vendre leurs actions pour acheter de l’or et les plus pauvres ont pris leur distance avec le régime en difficulté. Les dirigeants devaient se montrer forts pour les rassurer. Mais ils n’ont pas réussi à réunir des foules pour montrer qu’ils avaient des appuis populaires : la base a paniqué davantage. La semaine dernière, on a assisté à une nouvelle ruée vers de l’or qui a gagné plus de 30% en 15 jours. Avec le risque de désertion de ses derniers serviteurs, la semaine dernière a été placée sous le signe de la peur pour les mollahs. Ils ont tout tenté pour calmer le jeu en se montrant gentils ou intimidants avec la base paniquée comme des parents dépassés par un enfant intenable. Voici les images d’une semaine pénible et épuisante pour les mollahs. Iran : La vérité sur le Comodo Hacker Un Iranien de 21 ans a revendiqué le piratage de certificats de sécurité SSL de sites comme Gmail, Yahoo ! Mail, Hotmail ou Skype. Les Occidentaux parle d’un acte pour venger Stuxnet alors que ce virus n’a pas pu infecter le programme nucléaire iranien car ce programme n’utilise aucun ordinateur Siemens depuis 33 ans. Le motif de ce piratage est dans sa date, le 15 mars, date à laquelle les Iraniens manifestaient leur rejet du régime en célébrant la fête du Feu. Téhéran voulait bloquer l’envoi vers l’étranger de témoignages par mail ou de vidéos par fichiers joints via Skype. En, revendiquant l’attaque, le régime laisse supposer qu’il peut recommencer. C’est une manière d’intimider les opposants. En savoir plus… Iran : La semaine en images n°161 Contextes et enjeux de la semaine | L’événement central de la semaine a été la célébration le mardi soir de la Fête du Feu, coutume ancestrale iranienne interdite par le clergé et le régime. Elle coïncidait cette année avec l’anniversaire de la naissance de Reza Shah, le fondateur de l’Iran laïque. Il y a près d’un mois, après avoir constaté l’absence des forces armées du régime à ses côtés lors de la célébration de l’anniversaire de la révolution, nous avions appelé nos compatriotes à manifester à cette date doublement symbolique pour expliciter leur rejet du régime islamique. Nous pensions alors que ce mardi 15 mars pourrait être le début d’une vague de contestation capable de renverser le régime. Consciente de la popularité des objectifs, l’opposition officielle a alors inventé les mardis de la contestation pour s’attribuer les « manifestations » du 15 mars. En fait, elle cherchait à prendre la direction de la contestation avant cette date. Mais le peuple a boycotté cette initiative les mardis 1er et 8 mars. L’opposition officielle n’a pas réussi son coup, mais de plus soulignons qu’en vertu de son initiative des mardis de la contestation, dès le 8 mars, elle s’est retrouvée obligée de cautionner la soirée du 15 mars. Prise au piège, l’opposition officielle a oublié ses mardis de la contestation, elle a appelé le peuple à participer à la Journée des Morts instaurée par le régime avant de s’éclipser pour ne pas expliquer son choix. Ses milliers de sites et blogs ont également cessé leur agitation virtuelle pour éviter tout débat. Les dirigeants du régime qui avaient ainsi perdu leur joker ont également cessé de paraître en public pour ne pas provoquer la rue. L’ensemble du personnel du régime (dirigeants et soi-disant opposants) ont refait surface le samedi 12 mars avec un plan simple : laisser les gens chanter et danser, mais neutraliser les effets de leur action en diffusant des vidéos où les gens célèbrent cette fête avec des cris d’Allah Akbar et des slogans favorables à la fausse opposition officielle et islamiste. Comme d’habitude, les images sont floues, on ne voit personne, mais on entend les slogans chers au régime. Il y a aussi des vidéos floues où le sous-titre et la bande son évoquent des affrontements avec les miliciens pour montrer qu’il existe des troupes fidèles afin de pouvoir intimider le peuple et le dissuader d’autres actions de ce genre. Le régime et sa fausse opposition continuent d’ailleurs dans cette voie car la participation a été géante. Les Américains, qui ont besoin d’un régime islamique en Iran pour agiter l’Asie Centrale et ne peuvent cautionner la demande d’un régime laïque, ont aidé le régime en diffusant un pot-pourri de vidéos concoctées par la bande de Moussavi sur leurs télévisions dont VOA-Farsi. Ils ont également réduit au maximum la visibilité des vidéos envoyées par les anonymes iraniens vers leurs correspondants qui ont un compte Youtube afin de marginaliser la danse contestataire. Pour ne laisser aucune chance aux Iraniens, les Américains et leurs collègues européens ont également banni de leur média toute référence à la célébration de la fête du feu dans les autres pays ou régions persanophones. Par la suite, pour entériner et officialiser la vision déformée par les Américains, d’autres employés de la fausse opposition ont rediffusé les vidéos islamistes favorisées par Youtube tout en citant les vidéos de danse comme des choses marginales et sans importance. Mais grâce à l’assiduité de quelques collaborateurs zélés, nous avons retrouvé plus d’une dizaine de vraies vidéos de la soirée avec des images claires, le vrai visage de l’Iran : des gens qui dansent sans peur car le régime a perdu le soutien des forces armées. Les autres photos de la semaine confirment ce fait et donnent toute une force inouïe à la contestation du mardi 15 mars 2011. Les voici. Elles vous permettent de jauger nos troupes et les leurs, notre vérité et leur propagande. Iran : ça va valser ! Nous avions appelé les Iraniens à expliciter leur rejet du régime et de l’identité islamique en dansant et chantant lors de la fête zoroastrienne du Feu dans les quartiers et les rues de leurs villes et cela a été fait. Mais personne n’en a parlé car le régime a bloqué l’expédition de vidéos et les agents pro-Moussavi ont pris en charge la diffusion des vidéos trafiquées où l’on entend des slogans pro-Moussavi et même « Allah Akbar ». Le rejet de l’islam a été aussi escamoté par les news par les Occidentaux qui parlent plus volontiers du rôle des mollahs à Bahreïn et la disponibilité des Iraniens pour aller dans ce pays défendre leurs frères chiites. Iran : La semaine en images n°158 La semaine dernière, le régime, qui est de plus en plus isolé et incapable de mobiliser ses partisans, a tout misé sur la promotion de son opposition officielle (le Mouvement Vert) afin de placer des amis au sein de la contestation qui se prépare pour amortir sa chute. Mais les deux dirigeants de cette opposition, Moussavi et Karroubi, font partie du Conseil de Discernement, l’organe plénipotentiaire qui décide tout dans le pays. C’est pourquoi leur appel à manifester le 14 février a encore été boycotté par le peuple. Tout au long de la journée du 14 février, le régime et ces derniers serviteurs actifs qui sont environ 3000 personnes à Téhéran ont tenté de raviver la flamme en diffusant des rumeurs d’agitation faisant valoir la faiblesse du régime pour convaincre les Iraniens qu’il y avait de la révolution dans l’air afin qu’ils sortent et se retrouvent de facto sous la bannière de la fausse opposition, le Mouvement Vert. Les Iraniens ont contacté des proches résidant sur les sites présentés comme en instance de révolution : il n’y avait ni manifestant, ni milicien. Non seulement, ils ne se sont pas déplacés, mais aussi ils ont compris que le régime était réduit à inventer des balivernes car il était isolé. Le régime s’est alors retrouvé obligé d’annoncer la tenue de manifestations en sa propre faveur pour intimider le peuple afin qu’il ne profite pas de la situation tout en continuant la diffusion de rumeurs évoquant sa propre faiblesse et les dissensions internes pour convaincre le peuple que c’était le moment d’agir pour qu’il se déplace et se retrouve de facto sous la bannière des faux opposants comme Karroubi et Moussavi. Cette méthode a surtout convaincu les partisans du régime que ce dernier était dans l’impasse. A l’occasion de la seconde manifestation pour intimider le peuple, leur nombre est tombé 200 dans les villes de province et à moins de 2000 personnes à Téhéran. Le régime a alors oublié les annonces axées sur les malheurs des membres ou sympathisants de sa fausse opposition. Avant le début d’une nouvelle semaine (qui allait du 19 au 26 février), la fausse opposition a enfin mis de côté Moussavi, Karroubi et leurs sympathisants martyrisés, pour appeler le peuple à manifester le dimanche 20 février en mémoire des victimes du soulèvement de l’été 2009. Le régime et sa fausse opposition s’attendaient à une marée humaine. Mais encore une fois, le peuple a boycotté l’appel. On a alors assisté à une certaine effervescence « des partisans du régime » ou « des partisans de l’opposition » comme au cours de la semaine précédente, mais elle est vite tombée, preuve d’un essoufflement des derniers partisans du régime qui animent les deux manifestations. Voici les images d’une semaine de désillusion. Iran : la semaine en images n°156 Cette semaine, on était dans la seconde partie du programme de la célébration de l’anniversaire de la révolution islamique. Traditionnellement, le régime doit organiser des manifestations culturelles, la journée de l’armée de l’air avec des défilés et des rassemblements politico-militaires et enfin, le 11 février, anniversaire de la révolution islamique, il doit organiser des grands rassemblements publics sur les plus grandes places de chaque ville. Ces évènements n’ont pas eu lieu car le régime a perdu ses partisans depuis qu’il refuse tout compromis quelles que soient les sanctions pesant sur l’économie iranienne. Face à la pénurie de participants à ses « manifestations », le régime a eu recours à des diversions médiatiques, il a également puisé dans les images d’archives pour dissimuler sa vulnérabilité. Grâce aux images de la semaine, nous verrons l’étendue de cet isolement et les solutions préconisées par le régime. Voici les images d’un régime en sursis. Iran : Les mollahs trahis par le rose ! Depuis plus d’un an, le régime ne parvient pas à mobiliser les Iraniens. Il fêtait hier le 32ème anniversaire de la révolution islamique. Nous avions annoncé un échec en terme de mobilisation. Il a annoncé une forte mobilisation nationale dont plusieurs centaines de milliers de personnes à Téhéran. Les Etats européens ont confirmé ces déclarations ; nous avons la preuve du contraire en images. Iran : 1er Compte-rendu des pendaisons en 2011 (+28) Paris bat la mesure avec Téhéran. Les mollahs annoncent l’arrestation ou la condamnation de gens comme Sotoudeh qui ne sont en rien des opposants, mais des islamistes purs et durs afin de laisser supposer que tout le monde est islamiste en Iran et Paris rend hommage à ces faux opposants et agents de propagande du régime ! Ainsi on nie l’existence même d’une vraie opposition et l’on évite la chute d’un régime qui vend le baril à 15 dollars. Pendant ce temps, le régime des mollahs tue quotidiennement plus de 18 personnes. Il annonce certaines d’entre elles dans ses divers médias principalement pour intimider le peuple quand ce dernier se montre rétif à ses injonctions. Par le passé, au moment de leurs annonces ou reprises par l’AFP, nous les répercutions, rongés par le regret de ne rien pouvoir faire pour mettre fin à cette situation. Au-delà de ce malaise, en acceptant le rythme banal imposé par le régime, un mort chasse l’autre : on oublie l’accumulation qui pétrifie de peur les Iraniens. Pour vous permettre de mieux comprendre la situation, voici une nouvelle présentation : un compte-rendu groupé des annonces de pendaisons en rappelant le contexte politique du moment. Le décompte démarre à partir du 27 octobre 2010 au lendemain de notre dernier article sur les pendaisons en 2010. Le total officiel depuis le 1er janvier 2010 était alors de 249 exécutions. Iran : Neda n’est pas morte pour Sotoudeh ! Il y a plus d’un an du 15 au 25 juin 2009, des centaines de milliers de personnes défilaient dans les rues iraniennes avec des slogans hostiles au régime alors que pendant des années, des lobbyistes du régime avaient répété un peu partout que « le peuple ne voulait plus de révolution ». De ce côté-ci, sur Youtube, des millions de personnes ont découvert un peuple désireux de changements, mais les médias officiels ont fait obstruction car un changement de régime signifie l’annulation des contrats pétroliers au rabais que signent les mollahs pour qu’on les laisse faire. Dans ce climat étrange, le visage ensanglanté de Neda a brisé le silence. Elle est si loin à présent : les Occidentaux ont remplacé la pure Neda par Sakineh la meurtrière qui ne représente aucun combat politique. Et comme s’il ne suffisait pas d’avoir ainsi dépouillé la révolte de son symbole, tous les jours on diffuse des nouvelles de faux opposants, partisans de Moussavi, un des fondateurs les plus zélés du régime islamiste, pour nier l’envie d’un changement de régime. Iran : Les chiens de garde veillent ! Face aux sanctions qui le privent de ses revenus en devises pour le menacer de pénuries et d’éventuels soulèvements, le régime des mollahs avaient planifié de supprimer les prix subventionnés afin d’étrangler le pouvoir d’achat et ainsi habituer de force les Iraniens à vivre en état de pénuries. Après moult hésitations, ce samedi, le régime a lancé ce programme qualifié de Grande Chirurgie de l’économie iranienne. On signale de nombreuses protestations dans de nombreux secteurs chez les malades soignés de force par les mollahs, mais les faits ne sont pas signalés dans les médias Européens. Dans le même temps, le FMI (organe contrôlé par les Etats-Unis) parle d’une réforme nécessaire et bénéfique au peuple qui va accroître la popularité du régime ! Encore une fois, l’Europe et les Etats-Unis tournent, chacun à leur manière, le dos au peuple iranien comme lors de son soulèvement en juin 2009. Ils ne veulent pas d’un changement de régime, mais d’un arrangement avec le régime des mollahs. Tout sauf un changement de régime ! Dans cette optique on pleure à chaudes larmes Jafar Panahi, cinéaste emprisonné car il voulait une république islamiste modérée ! Iran : Les non-dits de Genève 3 Le représentant des mollahs était pendant trois jours à Genève pour parler aux représentants des Six. Il n’a accepté aucun compromis sur aucun sujet ! A aucun moment, aucune des grandes puissances présentes n’a évoqué de nouvelles sanctions car ils ont tous besoin des mollahs : les Américains pour dominer la région et les autres pour les contrats pétroliers très bon marché vendus par les mollahs. Les Six se sont même empressés de parler de « progrès » pour repousser de nouvelles sanctions susceptibles de renverser le régime qu’ils apprécient. Téhéran a alors crié victoire. Tout Occidental peut en conclure une reculade de son camp. Mais des déclarations faites à Téhéran après cette rencontre laissent supposer que les Six ont été très fermes. | Révélations 09.12.2010 Iran : Un boycott unanime de la Journée islamiste de l’Etudiant (vidéos) Avant-hier, nous avons signalé que face à la difficulté pour organiser dignement la Journée de l’Etudiant qui est une date pour affirmer l’engagement islamiste des universités, le régime et sa soi-disant opposition, le Mouvement Vert, avaient commencé dès dimanche à évoquer une forte pollution de l’air comme un obstacle majeur aux rassemblements. Hier, tous les médias du régime ont dès le matin commencé un important battage médiatique sur une nouvelle forme plus pernicieuse de pollution, ce qui était le signe d’une très faible mobilisation. Les vraies données météorologiques ainsi que les images que nous vous proposons le confirment : Personne n’a daigné célébrer la journée islamiste du 7 décembre ! Iran : Un attentat pour tuer un dissident afin d’intimider les autres Deux attentats à la bombe ont visé deux savants atomiques iraniens tuant l’un d’entre eux. Ils n’ont pas été revendiqués, mais le régime les a décrits comme des pressions visant à le forcer à reculer sur ses positions avant sa rencontre du 5 décembre avec les Six. Le régime a également évoqué la participation d’Israël. Les circonstances et les caractéristiques des attentats, ainsi que l’identité des deux victimes, font état d’un coup perpétré par le régime lui-même contre des personnes sensibles susceptibles de quitter le pays afin de demander l’asile politique. Iran : La semaine en images n°145 Cette semaine, le régime devait célébrer l’anniversaire de Ghadir Khom, événement au cours duquel Mahomet a nommé son gendre Ali comme son successeur, événement que l’on peut qualifier de fondateur du Chiisme. Le régime devait également organiser l’anniversaire de la création de la milice Bassidj inventée par Khomeiny en 1979 deux jours après la fête religieuse de Ghadir Khom. Or, cette année, le peuple iranien a massivement boycotté le Ramadan et les jeunes miliciens du Bassidj ont pris leur distance avec le régime depuis deux ans et boycottent ses manifestations. Le régime était donc devant un double défi. Les deux évènements étaient des fiascos prévisibles. Le régime a passé la semaine à mentir ou à faire diversion pour dissimuler les deux boycotts qui font état d’un rejet de l’islam et aussi de son manque de troupes pour se défendre contre un nouveau soulèvement. Iran-Nazisme : France 24 devrait être poursuivie pour diffamation Les nationalistes iraniens sont des nazis depuis 2500 ans affirme un journaliste iranien sur le site de France 24 ! Iran : Les échos incroyables de l’achat de Deawoo Electronics Ce lundi, l’AFP a annoncé l’achat de l’entreprise coréenne Deawoo Electronics par l’Iranienne Entekhab. L’AFP a mis en avant la capacité des mollahs à défier les sanctions américaines. Le magazine « Les Echos » a repris la dépêche de l’AFP. Le Financial Times a présenté Deawoo Electronics comme un produit attractif. Or, Daewoo Electronics est une entreprise criblée de dettes et déficitaire qui ne trouvait pas de repreneurs depuis 11 ans. Téhéran a acheté une épave pour donner l’illusion de puissance économique, trois grands médias occidentaux ont participé à la propagande et aucun média ou responsable américain n’a remis en cause cette propagande. L’affaire ne se résume pas à un achat. Iran : 56 nouvelles pendaisons pour intimider le peuple Le régime des mollahs est tout d’un coup devenu très bavard sur le nombre des pendaisons car il se sent menacé : il s’agit de se montrer tel qu’il est pour intimider le peuple à un moment où son incapacité à casser la grève du Bazar est devenue la preuve que ses miliciens, les Bassidjis, lui ont tourné le dos. Les médias très contrôlés du régime viennent de faire état de près de 50 pendaisons au cours des trois dernières semaines ainsi que plusieurs amputations. Iran : Les mauvaises informations (sur Stuxnet, Sakineh, Derakhshan et Total) Depuis des mois, le régime a perdu le contrôle sur ses jeunes miliciens. Ces derniers avaient notamment refusé de participer à la répression du soulèvement populaire de l’été 2009. A présent, le Bazar, allié historique du clergé et du régime, est en grève et n’abandonne pas malgré les intimidations et les menaces. Le régime des mollahs est en difficulté. Les Américains qui ont besoin d’une entente avec ce régime islamiste pour embrigader les musulmans dans le sens de leurs intérêts et les Européens pour qui la chute du régime est synonyme de l’annulation de leurs contrats ne parlent pas de ces difficultés afin que l’opposition ne puisse bénéficier du soutien de l’opinion occidentale. Pour leur grand malheur, notre site évoque la réalité et les attentes du peuple iranien, c’est pourquoi les Etats et les médias occidentaux (parfois en combinaison avec les mollahs) mettent en avant d’autres nouvelles pour accaparer les attentions et les détourner des réalités. Nous avons décidé de faire une liste de ces « mauvaises » informations dont il faut se méfier. C’est là une occasion pour rappeler les noms des lobbyistes non déclarés du régime des mollahs qui sont parfois financés par Washington ! Iran : Défendons Derakhshan, un fan de lapidation ! L’espace médiatique français et international est en ce moment mobilisé pour annuler la condamnation à mort de Hossein Drakhshan, qualifié de journaliste et père de la blogosphère iranienne. Or, depuis des années, les opposants iraniens dénoncent ce fan inconditionnel du système islamique comme étant une taupe du régime et le responsable du fichage de milliers de bloggeurs. Cette annonce de condamnation est une mise en scène pour accaparer l’attention de l’opinion internationale sur la défense d’un homme très pro-régime alors que le régime de plus en plus affaibli pend des dizaines de jeunes. Halte à la manipulation. Iran : Autosuffisance en essence, une intox lourde Pendant des années, les Américains ont intimidé les mollahs en se disant prêts à les sanctionner pour l’importation d’essence car ces derniers ont des capacités limitées de raffinage. Téhéran avait toujours déclaré qu’il allait atteindre l’autosuffisance, mais on ne voyait rien venir. Alors qu’il est très affaibli et contesté à l’intérieur notamment par les commerçants du Bazar, le régime a annoncé hier qu’il avait « atteint l’autosuffisance en matière de production d’essence, de gazole et de fuel grâce à un projet innovant » [6]. Info ou intox ? Iran : 500 pendaisons depuis deux mois L’Iran est en train d’exploser, les Iraniens demandent l’aide de l’Occident, mais ce soutien ne vient pas car les Etats occidentaux ne parlent que de Sakineh. La forêt brûle, ils veulent sauver un arbre. C’est une manière d’occuper l’attention de leurs citoyens pour qu’ils n’aillent pas voir plus loin. Cela est lié au prix très bas du baril chez les mollahs et le besoin de Washington d’avoir des alliés islamistes pour agiter les musulmans chinois afin de déstabiliser la Chine. Pour montrer la fausseté de la campagne écran de fumée, nous avons hier révélé que le régime des mollahs avait annoncé plusieurs autres exécutions polémiques qui n’étaient point exploitées en Occident car l’objet de cette campagne n’est pas d’intéresser les citoyens occidentaux à la gravité de la situation en Iran, mais de les dévoyer vers des cas particuliers. Grosse panique, on parle tardivement du cas d’un gay en instance de pendaison dans l’espoir de lancer une autre campagne écran de fumée. Aujourd’hui nous allons plus loin pour dénoncer la tartufferie des animateurs de ces campagnes en vous révélant des chiffres effrayants sur le nombre des pendaisons quotidiennes en Iran, pendaisons que l’AFP vous cache pour tuer l’urgence d’un soutien au peuple iranien. Iran- attentat : à qui profite le crime ? Hier à 10 heures du matin (12h30 en Iran), une nouvelle s’est propagée dans tous les médias : Ahmadinejad avait été victime d’un attentat. L’information avait été confirmée par un site d’info iranien dirigé par un des patrons du régime, Ali Larijani. Par la suite, l’Agence officielle IRNA a rejeté la thèse d’un attentat pour affirmer qu’il s’agissait d’un pétard, mais aux dernières nouvelles, une source proche de la présidence aurait admis qu’il s’agissait d’un attentat. Les médias sont perdus. Ils hésitent entre les thèses de provocation ou vrai attentat contre le n°1 iranien (sic) ? Iran : THE CHINESE MIRAGE Whereas more and more countries announced adopting unilateral sanctions against the mollahs, these latter have announced the visit of a delegation of the Iranians in charge for oil in China, in order to sign important contracts that would neutralize the effects of the sanctions announced. Iran : Le mirage chinois Alors que de plus en plus de pays annoncent l’adoption de sanctions unilatérales contre les mollahs, ces derniers ont annoncé la visite d’une délégation de responsables pétroliers iraniens en Chine pour signer d’importants contrats qui neutraliseraient les effets des sanctions annoncées. Lapidation : L’horreur comme outil politique Il y a une semaine, l’information iranienne la plus lue sur Google News a été la nouvelle de l’amputation d’un voleur récidiviste. Cette nouvelle horrible a été oubliée par l’annonce de la pendaison imminente d’un meurtrier mineur au moment des faits, puis celle de lapidation imminente d’une femme accusée du délit d’adultère en 2006. C’est une autre réalité de l’Iran, une réalité d’autant plus choquante que les soi-disant modérés du régime ne les ont nullement condamnées. Shirin Ebadi que nous dénonçons comme une fausse dissidente a également brillé par son silence. Ces infos qui donnent la chair de poule et une bien mauvaise image du régime et de ses faux opposants ne vous sont pas parvenues grâce à l’investigation de quelques journalistes intrépides, elles ont été délibérément diffusées par les mollahs eux-mêmes. Il s’agit de diversions médiatiques, un écran de fumée pour faire oublier une suite inédite du soulèvement populaire de juin 2009. Iran : 5 pendaisons pragmatiques Il y a régulièrement des personnes arrêtées en Iran. Mais il y a parmi eux des gens du régime que les mollahs veulent faire passer pour des opposants. Ils font généralement un petit séjour sur-médiatisé en prison avant d’être libérés pour aller aux Etats-Unis ou en Europe promouvoir le dialogue avec les mollahs. La fabrication de ces opposants est fondée sur la médiatisation de leur détention et elle est confiée à des défenseurs iraniens des droits de l’homme comme le très suspect HRA. Pour être efficace, ce système a aussi besoin de vrais prisonniers qui peuvent vraiment être pendus. Puisque le régime est dans le registre pragmatique, il choisit ces derniers parmi les groupes qui lui posent des problèmes : en les tuant il peut au passage intimider durablement les forces qui lui semblent capables de se mobiliser contre sa sécurité. Hier le régime a pendu 5 de ceux-là : un monarchiste nommé Mehdi Eslamian et 4 kurdes : Farzad Kamangar, Ali Heydarian, Farhad Vakili, Shirin Alamhouli. Iran : Précisions sur la santé de l’industrie automobile des Mollahs Le régime des mollahs a annoncé l’inauguration en Iran de la plus grande usine de production automobile du Moyen-orient d’une capacité de 150.000 voitures par an. Régulièrement, les mollahs annoncent avec fracas des nouvelles enthousiasmantes au sujet de son industrie automobile. Si, depuis plus vingt ans, toutes ces déclarations s’étaient réellement accomplies, l’Iran aurait été le premier constructeur d’automobiles dans le monde, bien devant les Japonais. Hélas, en 30 ans, la production nationale a baissé et comme disait un responsable du principal constructeur iranien, Iran Khodro, « avant la révolution les Sud-Coréens venaient chez nous pour apprendre comment nous faisions pour nous développer si rapidement [dans l’automobile], et aujourd’hui nous sommes amenés à aller en Corée pour apprendre comment ils font ! » par Babak Khandani Iran : Qui a peur du missile balistique iranien ? L’agence britannique Reuters a rapporté que Washington avait annoncé que d’après ses estimations, « l’Iran pourrait fabriquer un missile balistique intercontinental en 2015 ». Au cours des 4 jours précédents cette annonce, Téhéran avait déployé des moyens médiatiques peu habituels pour affirmer qu’il avait une très grande puissance de feu défensive pour montrer qu’il n’accepterait aucun compromis même sous la menace d’une frappe. Washington qui court après un compromis n’avait pas réagi aux rumeurs. Pourquoi a-t-il pris le contre-pied de son silence avec l’annonce d’une capacité offensive iranienne ? Serions-nous face à un tournant ? Des explications existent. Elles sont surprenantes. Iran-S300 : Le régime peine à se montrer fort Dans notre article du lundi 19 avril, en nous basant sur des images diffusées la veille à télévision iranienne ou sur les sites des agences de presse iraniennes, nous avons qualifié d’intox la nouvelle diffusée par le site d’Alain Soral à propos de la présence d’une copie iranienne du S-300 pendant le défilé militaire de l’anniversaire de la création de l’armée de la république islamique d’Iran. Nous devons revoir notre jugement car dans la nuit du dimanche 18 avril au lundi 19 avril, des images pirates du défilé ont commencé à circuler sur le net : on y voit la copie iranienne du S-300. C’est ce que l’on peut qualifier d’intox de seconde génération : au lieu de revendiquer une puissance de feu que les experts américains peuvent contester, le régime a fait le choix de laisser dire à des inconnus qu’il avait une telle puissance feu. Le régime cherche et peine à se montrer fort pour se maintenir face aux pressions extérieures. Iran : Les habits neufs de l’Empereur Jafar ! © IRAN-RESIST.ORG – 4 Mars 2010 | L’Iran a annoncé l’arrestation de Jafar Panahi et sa famille à l’issue d’une descente de la milice chez lui pour son soutien à l’opposant Moussavi. On imagine une rafle comme l’Europe en a connu à ses heures les plus sombres sous le nazisme puis sous le communisme, c’est pourquoi la société (française) des réalisateurs de Films (SRF) a apporté son soutien à Panahi. C’est tout à l’honneur de cet organisme, mais il se fourvoie car Moussavi est loin d’être un opposant. Iran : Intox à propos des S-300 Le régime des mollahs célébrait hier sa journée de l’armée où l’on assiste au défilé militaire des troupes et des équipements. Dans un article consacré à cet événement, le site Égalité et Réconciliation d’Alain Soral, proche du Hezbollah, affirme que le régime a cette année exposé une réplique iranienne du très performant système de missiles anti-missiles S-300. Pure intox ! Iran : Opération cosmétique de la Chambre de commerce de Téhéran ! « Selon une étude internationale parue dans un journal anglophone iranien » et reprise par la presse occidentale, les Iraniennes seraient parmi les plus grandes consommatrices de cosmétiques au monde. C’est une information surprenante puisque le marché en question est du marché noir contrôlé par les Pasdaran qui n’avouent pas leur forfait en même temps que les consommatrices se cachent par peur des poursuites lourdes (le maquillage est en effet interdit par l’islam). La presse occidentale a en fait diffusé une publicité pour le régime. Iran : Une nouvelle DCA haute en couleur Depuis 5 ans, Téhéran enchaîne les provocations tantôt militaires, tantôt nucléaires. Il espère que la combinaison des deux ferait peser une menace pour l’exportation du pétrole via le Détroit d’Hormuz poussant les Etats-Unis à cesser de l’importuner. Dans le cadre de cette politique d’amplification de la crise, il y a deux jours Téhéran a annoncé des progrès nucléaires qui n’ont pas été à la hauteur pour impressionner les Américains. Pour remédier à cette baisse de régime, il vient d’annoncer la production de missiles anti-aériens à moyenne portée. Iran : Les taux officiel et réel de l’inflation en 2009 La Banque Centrale Iranienne a annoncé que le pays avait désormais un taux d’inflation de 10,8%. Il s’agit de convaincre les Iraniens, mais aussi les partenaires étrangers, que tout va bien, alors que tout va mal. Iran : La semaine en images n°110 Il ne s’est presque rien passé en Iran cette semaine car tout le monde est en vacances. C’est la tradition de prendre la route après avoir assisté au changement de l’année autour de la nappe de Haft Sin (7 S) selon la tradition zoroastrienne qui déplait tant aux mollahs. Le malaise est bien visible dans les médias du régime : on parle par exemple peu ou mal des traditions zoroastriennes et l’on reporte ses efforts –nous le verrons en images- sur l’aspect vacancier de la période. Depuis deux ans, Obama dont le pays rêve d’une entente stratégique avec les mollahs, s’invite à la table des Iraniens en leur souhaitant la bonne année avec la phrase « Ayd i Shooma Moobaroak » où comme vous pouvez le constater le mot Norouz est absent. C’est normal, la formule est la version arabo-islamique des vœux que chacun utilisait sans arrière-pensée avant la révolution. Aujourd’hui, grâce à la république islamique qui a dévalorisé l’Islam, les Iraniens préfèrent prononcer leurs voeux avec des formules non arabisées comme « Norouz etan Pirouz » (que votre nouvelle année soit victorieuse). Il existe donc plusieurs Norouz : le vrai que les Iraniens vénèrent, celui dénigré par les médias du régime et désormais le Nowrouz politique. Lancé par Obama, tout récemment reconnu par l’ONU pour aider les desseins d’Obama, il s’est imposé aux mollahs qui ont dû le fêter en grande pompe à Téhéran. Nous profitons de l’accalmie des news pour vous proposer un album photos des trois Norouz. IRAN : THE FIRE DAY DIDN’T TURN GREEN ! The Fire Day is the yearly appointment of the regime’s adversaries. It took place yesterday night. The Iranian bureau of the AFP reported that the mobilization was very low further to a request Mussavi made. This is wrong. According to every eyewitness account, participation was much important not only in Tehran but also in the regions. Moreover there was no reference at all to the Green Movement. | Decoding in images 17.03.2010 Iran : La fête du feu n’a pas viré au Vert ! La Fête du feu est un rendez-vous annuel des adversaires du régime. Elle avait lieu hier soir. Le bureau iranien de l’AFP a fait état d’une mobilisation faible suite à une demande de Moussavi. Ce qui est inexact. Selon tous les témoignages, la participation a été importante non seulement à Téhéran, mais aussi dans les régions et sans aucune référence au Mouvement Vert. | décodages en images 17.03.2010 IRAN – INTERNET : FALSE PROHIBITION OF A SITE LINKED TO THE REGIME Tehran announced this week that it broke up an American network of websites which support counter-revolution. Beware, it’s just propaganda ! Iran – Internet : Fausse interdiction pour un site lié au régime Téhéran a annoncé cette semaine avoir démantelé un réseau américain de sites de soutien à la contre-révolution. Attention intox. 16.03.2010 Iran : Les condamnés à mort du Mouvement Vert Le Mouvement Vert pro-Moussavi défend la révolution islamique et idolâtre son fondateur Khomeiny qui a envoyé 1 million d’ados se faire massacrer sur le front de la guerre Iran-Irak. De plus, il ne condamne aucune des politiques du régime. De fait, il est vu comme une opposition factice inventée par le régime et personne ne descend en sa faveur dans les rues. Il n’existe dans l’actu que grâce à des annonces de mauvais traitements infligés à ses supposés partisans qui ne partagent pas la même histoire que le peuple iranien. Le dernier avatar de cette réactualisation est la « condamnation à mort de Mohammad-Amin Valian, étudiant iranien de 20 ans, arrêté lors de la manifestation du 27 décembre 2009 en faveur de Moussavi ». Iran : La semaine en images n°106 La semaine écoulée a été marquée par l’annonce de l’arrestation de Riggi, le chef du groupe armé le Jundallah, événement spectaculaire, mais très pauvre en images. Cette arrestation a focalisé les médias iraniens ou étrangers. Or, les Pakistanais ont affirmé qu’ils avaient extradé le chef du Jundallah, il y a une semaine. Aucun des médias du régime n’a relevé cette info car en fait, ils étaient tous en train de faire beaucoup de bruit pour faire oublier un autre événement infiniment plus important, et attendu depuis des mois : la dernière réunion annuelle de l’Assemblée des Experts, organe chargé de contrôler le Guide, voire le destituer. L’importance de la réunion tenait au fait que cet organe est dirigé par Rafsandjani, le patron politique du régime, constitutionnellement le supérieur du Guide et accessoirement le « protecteur du Mouvement Vert ». On devait donc assister à la destitution du « Guide, l’ennemi des Verts ». Cela avait été sans cesse annoncé depuis des mois. Mais quand l’heure de « ce qui devait logiquement arriver » a sonné, le régime a organisé des évènements de diversion pour se faire oublier. Ses médias ont joué le jeu, ses soi-disant opposants et leurs médias aussi. Car tout a toujours été bidon : une mise en scène pour donner une couleur démocratique au régime. Il en a résulté une semaine bizarrement silencieuse, en demi-teintes, agrémentée d’évènements marginaux mais non sans intérêts. 0 | 50 | 100 | 150 [Retour à l'index des mots-clés] |