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Iran : La semaine en images n°104
14.02.2010

Voilà deux ans que nous regardons l’actualité iranienne par l’œil des photographes des agences iraniennes. Ces photos officielles sont pour une grande part des images de grandes qualités faites par des Iraniens nés après la révolution et critiques à son égard parce qu’issus des classes moyennes prospères avant la révolution et aujourd’hui à 85% sous le seuil de pauvreté. Ces photographes font un travail nécessaire sans jamais avoir l’honneur de figurer à un quelconque palmarès. A côté de ces images du réel, il y a aussi des photos trafiquées pour redorer l’image du régime. En cette semaine de la commémoration du 31ème anniversaire d’une révolution qui a détruit un pays richissime, la production photographique est à l’image de notre constat.



Dimanche 7 février : Atomic eyes : le sujet qui a généré toute les infos de la semaine, ce qui nécessite une intro avant la première image | La semaine a commencé dimanche dernier avec l’annonce par Ahmadinejad du lancement de l’enrichissement à 20% pour fabriquer du combustible pour son réacteur de recherche. Il faut savoir que les réacteurs civils ont généralement besoin d’un combustible à base d’uranium faiblement enrichi (à 3,5%). Ce taux peut aller jusqu’à 19,75% pour les réacteurs destinés à produire des isotopes destinés à la détection des cancers. Au-delà de ce taux, l’activité n’a plus d’usage civil. Dimanche dernier, Téhéran a donc dépassé un seuil interdit.

Mais ce n’est pas tout : en avril dernier, Washington avait proposé de leur fournir ce combustible destiné à leur réacteur médical en échange de leur stock d’uranium faiblement enrichi qui est à l’origine du contentieux car potentiellement transformable en une bombe. En acceptant d’éliminer volontairement ce stock, les mollahs auraient mis fin à la crise et aux sanctions américaines. Le geste volontaire des mollahs auraient redoré leur image ouvrant la voie à une entente avec les Etats-Unis. La proposition était la pièce maîtresse de la politique de main tendue d’Obama pour parvenir à une entente dont Washington a besoin pour contrôler l’Asie Centrale et le monde musulman qui est séduit par les slogans des mollahs.

Bien que les sanctions épuisent l’économie iranienne et que les mollahs ne cessent de réclamer leur fin, ils n’ont pas accepté car une réconciliation avec les Américains les obligerait à autoriser le retour en Iran d’ex-complices de la révolution islamique, islamistes proches depuis toujours des Etats-Unis, intrus qui pourraient facilement de gagner prochaines élections iraniennes, les privant du pouvoir et surtout des immenses privilèges financiers qui l’accompagnent. Mais le problème ne se résolvait pas avec un refus car Washington continuait à les harceler de sanctions pour les affaiblir et les contraindre à accepter sa réconciliation empoisonnée. La solution était de neutraliser les sanctions.

Téhéran a alors opté pour une solution extrême : provoquer une escalade guerrière menaçant l’approvisionnement pétrolier des alliés de Washington pour pousser ces derniers à exiger la fin des sanctions contre Téhéran. Il a par la suite inventé le Mouvement Vert, contestant la victoire d’Ahmadinejad et demandant la victoire de Moussavi, fervent partisan d’un retour aux principes fondateurs de la révolution islamique. Il espérait un soutien officiel d’Obama qui aurait légitimé ce Mouvement et donc son refus de réconciliation.

Les Américains ont toujours esquivé les provocations en parallèle, sans reconnaître le Mouvement Vert, ils ont promu l’idée d’une fraude électorale pour forcer Téhéran à refaire les élections afin d’y fourrer leurs pions islamistes. Il a aussi décrété un report des sanctions lourdes afin de ne pas nuire au peuple iranien.

Pire encore les Européens ont aussi esquivé pour ne pas se retrouver entre deux feux avec le risque d’être contraints d’adopter des sanctions contre leurs intérêts en Iran. Les Américains et les Européens ont ainsi maintenu l’Iran dans un état de statu quo où les sanctions l’épuisaient.

De plus en plus affaibli par les sanctions, incapable de payer les salaires des fonctionnaires, dimanche dernier, Téhéran a dépassé les bornes pour exploser ce statu quo pénalisant. En annonçant le dépassement d’un seuil interdit, il voulait la confrontation immédiate. Pour donner un impact visuel à cette annonce, il a associé la nouvelle à une photo d’Ahmadinejad muni de lunettes bizarres d’une allure atomique !
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Tout le monde a vu la photo et croisé le beau regard de Mahmoud. Tout le monde a enregistré l’annonce de l’enrichissement à 20%, mais dès le lendemain, Téhéran a été l’objet d’une nouvelle esquive. Les dirigeants et les médias occidentaux se sont focalisés sur l’authenticité de la prétention et non sa signification politique, c’est-à-dire le refus de tout dialogue.

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Lundi 8 février : Atomic Moussavi | Très énervé, Téhéran a fait intervenir Moussavi, le chef du Mouvement Vert, partisan d’un retour à la méthode de Khomeiny. Ce dernier a parlé de la nécessité de refuser tout compromis nucléaire et même le devoir révolutionnaire de rejeter toutes négociations ! Alors que les Occidentaux font d’habitude la course pour relayer ses propos démocratiques qui sont bons pour l’image de ce régime utile, ils ont cette fois boycotté Moussavi.

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Mardi 9 février : Atomic tomates | Téhéran a alors été obligé de repasser à l’offensive. Il a convié les inspecteurs de l’AIEA dans la salle où devait avoir lieu l’activité de l’enrichissement pour faire constater le délit ! Les Français, Hollandais et Italiens ont alors parlé de sanctions, principalement pour calmer leur propre opinion publique qui ne comprend plus rien à leur mollesse.

Espérant enfin déclencher une escalade, Téhéran a organisé des manifestations hostiles devant leur ambassade avec des miliciens déguisés en manifestants rompus à l’art de jeter des œufs ou des tomates pourris qui touchent les murs, mais pas les passants ou les collègues en uniformes qui jouent leur propre rôle.
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Mardi 9 février : 1000 km | Pas de réaction. Le même jour, à l’occasion de la Journée de l’Armée de l’Air, le ministre de la Défense Vahidi a annoncé « la construction de deux chaînes de production de drones ultra-sophistiqués avec un rayon d’action de 1000 Km », c’est-à-dire des quasi-missiles potentiellement dangereux pour Israël. Les annonces ont fait une ligne dans la presse occidentale. Celle-ci est restée fidèle à sa ligne éditoriale d’analyser uniquement l’authenticité des annonces nucléaires des mollahs et non leur refus de tout dialogue.

Dans l’optique de priver Téhéran d’une escalade et de le maintenir dans le statu quo pénalisant, on a évité de s’attarder sur les drones iraniens. Cela en valait pourtant la peine car il n’y a pas eu d’images pour accompagner cette annonce délibérément anxiogène de la production des drones à longue portée.

Les drones iraniens sont d’ailleurs un casse-tête pour fans d’armements iraniens : sur tous les forums, ils se plaignent de la diversité des modèles et surtout de la diversité des noms. Chaque drone a plusieurs noms et la difficulté vient du fait que le même nom désigne d’autres équipements : des missiles ou encore des avions ! Cela n’est pas dû à un surmenage des mollahs, mais à leur volonté de l’opacité sur l’état de leurs équipements militaires souvent vétustes. En y passant un peu de temps, nous avons identifié 4 modèles d’une portée inférieure à 300 km : Ababil, Saegheh, Mohajer et Farâz (2 modèles inspirés du drone israélien appelé Heron).
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Mardi 9 février : Vol statique | L’annonce censurée des drones était partiellement liée à la nécessité d’une escalade avec l’Ouest. Elle est venue se glisser dans le dispositif car le régime célébrait la Journée de l’armée de l’Air et depuis deux ans, par manque de devises nécessaires pour acheter de l’essence qu’il ne produit pas en quantité suffisante, Téhéran ne fait plus décoller ses chasseurs pour de futiles shows aériens. Il lui fallait un remplaçant de choc : il a parlé de ces drones en parallèle avec une Journée de l’Armée de l’Air marquée par une photo souvenir avec le Guide Suprême, des discours sans fins pour des soldats alignés sur le tarmac à côté de leurs avions immobiles, un saut en parachute et le sacrifice d’un mouton !
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Mardi 9 février : Un faux, un faux | Si Téhéran a agité ses drones super puissants, c’est bien parce que cette journée a une place particulière dans l’histoire de la révolution islamique. Selon la légende révolutionnaire entretenue par les mollahs, le 9 février 1979 ou 19 Bahman 1357, deux jours avant la victoire de Khomeiny, les jeunes engagés du personnel technique de l’armée de l’air impériale d’Iran ont apporté leur soutien au peuple en distribuant des armes qui ont permis la victoire de Khomeiny contre l’armée impériale. Ces jeunes étaient très bien payés et bénéficiaient de bourses d’études en Occident pour recevoir des formations qui leur donnaient la possibilité d’avoir une belle carrière civile. L’annonce de leur ralliement et surtout leur photo en train de saluer militairement Khomeiny a démoralisé les troupes et a dû encourager les autres à se désolidariser de leurs supérieurs.
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Quelques mois après la victoire de la révolution, les membres de ce corps sont allés demander des privilèges pour leur contribution. On leur a alors conseillé d’aller vérifier les photos de la journée pour retrouver des preuves de leur participation avant de leur préciser qu’ils ne retrouveront rien car l’affaire avait été montée de toutes pièces avec des uniformes volés et distribués aux partisans de Khomeiny. Il n’y avait donc pas eu de distribution d’armes, d’ailleurs ce personnel n’avait pas accès aux arsenaux. C’est une histoire bien connue en Iran, ce qui ridiculise la reproduction annuelle de la photo du salut des militaires face au Guide du moment (vu plus haut).

Mais l’affaire dévoilée dans les médias est vite devenue un tabou car elle remettait en cause l’honnêteté de Khomeiny. On ne peut donc qu’être surpris de les voir distribuées cette semaine sur un site d’info gérée par les Pasdaran ! Les soi-disant déserteurs de l’armée du Chah sont loin d’être des jeunots ! Ils ont en plus des cheveux bien longs pour des militaires.
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La diffusion de photos qui dérangent n’est pas une première. Depuis plusieurs mois, les photographes iraniens -obligatoirement membres de la milice Bassidj-, mais néanmoins des jeunes issus de la masse qui vit sous le seuil de pauvreté mènent une résistance de fond contre le régime en contredisant ses slogans avec des images sur la situation sociale, la pauvreté... La résistance a gagné la milice chargée de la sécurité urbaine au point que le régime a désarmé les cadets de la milice. Le rejet se radicalise car à l’occasion de la célébration de la révolution, nous voyons remonter à la surface des images tabous qui dérange l’histoire officielle et presque sacrée du régime.

On ne peut que saluer cette résistance inattendue et surprenante qui deviendra sans doute plus forte à mesure que Téhéran multipliera les provocations car Washington enchaîne les pirouettes pour éviter l’escalade.

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Mercredi 10 Février : Téhéran refuse tout compromis | Justement pour coincer les mollahs et les forcer à accepter son apaisement empoisonné, Washington a proposé de leur livrer les isotopes dont ils ont besoin. Ils ont refusé , mais il ne s’est rien passé car les médias occidentaux ont redoublé d’efforts pour analyser uniquement l’authenticité de l’annonce et non sa signification politique, c’est-à-dire le refus de tout dialogue.

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Jeudi 11 Février : la surprise de Google Eye | Dépité, le régime a déporté ses efforts sur la journée hautement médiatique de la commémoration de la révolution islamique avec d’une part un discours atomique encore plus fort (un enrichissement à 80%) et des annonces de maltraitance des partisans du Mouvement Vert, pour forcer Obama à leur apporter son soutien qui le piégerait.

Cela peut paraître incroyable, mais sachant que le régime est économiquement très affaibli et peut chuter en emportant avec lui le modèle islamique nécessaire à ses projets régionaux, Washington avait encouragé ses pions dans l’opposition iranienne à demander au peuple iranien de descendre massivement dans les rues en Iran et en exil. On pouvait ainsi confirmer l’attachement des Iraniens à l’islam et aussi forcer le Mouvement Vert à exiger en conformité avec ses propres slogans la tenue des élections nécessaires aux Américains pour placer leurs pions islamistes à la tête de notre pauvre Iran.

Ce double scénario a rencontré un seul problème : le boycott des Iraniens qui ne veulent plus des mollahs, de l’islamisme, encore moins des islamistes faussement démocrates. La mobilisation n’a jamais été aussi faible, surtout en faveur du régime au point que ce dernier a affecté ses 3000 figurants de base du Mouvement Vert à participer à la manifestation officielle.
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Ce choix a réduit les soi-disant manifestations en faveur des Verts en des attroupements de 15 à 100 personnes. Nous avons publié les images de ces soi-disant révoltes et aussi les images aériennes de la manifestation officielle diffusées par le régime lui-même signées par l’agence Mehr. Elles étaient les seules disponibles : les autres agences ont publié des images 24 heures après avec des foules immenses, mais sur le premier lot de l’agence Mehr, on voyait au plus 5000 personnes sur les immenses gazons de la place Azadi.
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C’est alors que nous avons été contactés pour visionner des images inédites du rassemblement officiel réalisées en temps réel par Google Eye. La photo était annotée par la branche américaine qui défend le Mouvement Vert pour obtenir la tenue d’élections ouvertes à tous. Il y était dit que Téhéran mentait, il n’y avait pas 5 millions de personnes dans les rues mais moins ! La preuve était 1000 autocars pour déplacer des bassidjis. Ce qui faisait une foule de 50,000 manifestants tarifés sur la place. La disposition des petites tâches humaines était cependant les mêmes que sur notre photo de l’agence Mehr. Il n’y avait pas non plus 1000 autocars, mais une centaine : on était toujours sur une configuration à 5000 manifestants. Cette photo satellite annotée était accompagnée par des photos d’autocars réalisées par des dissidents Iraniens Verts depuis leurs logements. Or, la zone est déserte et surveillée par le régime : les photos avaient été réalisées par un photographe sur régime monté sur une grue. Téhéran a travaillé avec Washington pour donner une couleur mitigée à la grande manifestation de masse pro-Ahmadinejad, dans une optique commune d’améliorer la prestation ratée du Mouvement Vert. Cliquez pour agrandir et regardez cette très grande photo satellite annotée par notre soin et la photo des autocars, car il y a encore plus intéressant au-delà.
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Alors qu’il y a des journalistes qui font de la résistance, il y en a aussi une poigné qui aide le régime à maquiller les photos pour donner l’impression que le peuple participe aux manifestations. Ce groupe avait du pain sur la planche car on peut gonfler le nombre en collant des personnages, mais l’on ne peut pas partir de rien. Cela donne des incidents intéressants comme des gens de tailles différentes ou des gens qui marchent dans des sens opposés. Dans le cas de la manif de ce 11 février, si l’on se réfère à la photo Google Eye, l’avenue Azadi menant à la place était déserte (une personne tous les 4 mètres).

Quand 24 heures après les faits, l’agence officielle Irna a publié ses photos : cette avenue était bondée. Idem pour les autres agences retardataires. La photo Google Eye transmise par les gentils américains qui devait nous convaincre de la version officielle commune des mollahs et des Yankees nous a mis sur une autre piste : un endroit qui devait être bondé, mais ne l’était pas. Après avoir scruté tel un Blade Runner les photos de cette avenue, nous avons eu une illumination ! Les maquilleurs du régime étaient partis des photos de l’année dernière quand le régime avait placé la tribune près de l’arrivée de l’Avenue Azadi en dressant à ce croisement un missile lanceur de satellite. Très joli travail, mais ce sacré missile est manquant sur les autres vues de la place.
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On se retrouve donc l’avenue Azadi avec un nombre assez faible de marcheurs, des photos bourrées d’incohérences et une place Azadi ornée de 5000 manifestants payés à la journée.
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Qu’importe la réalité, les médias iraniens faussement dissidents liés au régime, des faux intellos liés au régime (comme Satrapi) et les médias Américains et leur cinquième colonne en Europe (ci-dessous BHL associé à Satrapi et Arefi) qui continuent de parler des manifestations massives en faveur des Verts, mais aussi une foule importante en faveur du nucléaire islamique (les deux pôles utiles à Washington pour éviter les sanctions susceptibles d’achever un régime épuisé et mourant dont il a besoin).
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La justice sociale | C’est bien triste pour les Iraniens car ils vivent dans une détresse totale abandonnés par tous ceux qui sont censés les aider. Le seuil de pauvreté vient de passer à 900 dollars par mois soit 4 à 5 fois le salaire moyen.

Si l’on veut comprendre leur boycott, il faut regarder avec attention cet extraordinaire reportage sur la distribution des dividendes annuels de l’action de la justice sociale, une nouvelle allocation qui malgré son nom pompeux se résume à 40 malheureux dollars par an : 3,5 dollars par mois ! Il y a foule car le régime a changé les critères d’attribution à la dernière minute pour priver le plus grand nombre car il ne peut plus payer.
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Bravo papy, c’est bien (les autres repasseront demain). En Iran, tout est bon à prendre quand on le peut. Malgré cela, les Iraniens boycottent les manifestations où l’on peut espérer 5 dollars de récompense. Il y a même une honte quand on y va. Courage on est sur la bonne voie.