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Iran : Les mollahs bien dans la merde !

08.06.2022

Les mollahs sont dans une impasse, ils sont sanctionnés, incapables d’approvisionner le pays, contraints de limiter sans cesse le pouvoir d’achat pour reculer les pénuries, ils ne peuvent cependant pas envisager un deal avec Biden, car tout apaisement permettra à ce dernier d’introduire ses propres islamistes en Iran. Les mollahs sont condamnés à rejeter tout apaisement. Harcelés par les sanctions, les pénuries et les contestations, ils ont trouvé une solution  : éliminer ses propres agents de terrorisme pour apaiser Biden sans passer par un deal officiel. Cette semaine, les mollahs, confrontés à une nouvelle vague de contestation, ont renoué avec cette méthode et entrainé une nouvelle crise au sein de leur régime. Le point sur la situation.



Il y a deux semaines, en pleine contestation pour la multiplication du prix du pain par 7, le régime avait éliminé un des responsables de son activité terroriste en Syrie, Yémen et Inde (relire notre article). Les Israéliens s’étaient attribué la responsabilité pour dégager leurs amis de toujours démocrates du semi-deal qui ne leur convient pas.

Les mollahs en quête du semi-apaisement n’avaient pas riposté contre Israël et avaient en quelque sorte reconnu leur propre responsabilité. Cela avait inquiété les officiers en situation d’être éliminé. Les opposants les avaient appelés à rejoindre la lutte contre le régime. Ils avaient entendu l’appel et avaient montré leur adhésion en éliminant 3 miliciens chargés de la lutte contre les opposants au régime.

Les mollahs avaient zappé ces pertes collatérales et repris leur effort d’élimination des motifs de sanctions puisque des drones se sont abattus sur le site de Partchine, qualifié de site nucléaire militaire secret par Washington. Le régime a évoqué un accident pour éliminer l’intervention des Israéliens et focaliser les attentions sur la thématique de la baisse de la capacité nucléaire militaire du régime.

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Washington a refusé ce semi-deal [1] car il a aussi signalé qu’il s’agissait d’une attaque avec des drones suicides et qu’en raison de la courte portée des drones impliqués, l’opération provenait d’un site en Iran. Une source interne a d’ailleurs signalé cela à New York Times. Il ne pouvait s’agir que d’un milicien des renseignements qui agit contre le régime. Cette attaque a entrainé la mort d’un savant nucléaire du régime. Peut-être, il était même la cible de l’attaque.

La blague de la face cachée de la lune | Les mollahs dépités se sont braqués en annonçant qu’ils ont une base souterraine de drones ultrasophistiqués capables d’attaquer à tout moment Israël [2]. Mais personne ne les a pris au sérieux car ils n’ont pas de satellite militaire et de fait, la portée de leurs drones (qui visuellement imitent les modèles américains) ne peut dépasser 180 km ! De notre côté, les images nous ont paru bizarres : les personnes debout à proximité des engins ne sont pas éclairées comme ces derniers et n’ont pas le même type d’ombres. Nous avons conclu qu’il pourrait d’agir d’une base en images de synthèse.

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Patatrak | Alors que le régime était entré en guerre avec une partie de ses miliciens et aussi des adversaires qu’il espère manipuler, il eut un malheur inattendu : à la ville pétrolière d’Abadan (qu’il a souvent mlmenée), les tours de Metropole, un centre commercial de 10 étages, s’est effondré.

Raison de cet effondrement : les mollahs et les Pasdaran chargés des affaires économiques du régime avaient radiné sur le béton armé et le ciment en faisant des fondations pour 5 étages. Les poutres au RDC avaient même plié avant la fin du chantier (comme on le voit ci-dessous). Mais les responsables avaient donné le feu vert pour l’exploitation de l’immeuble. L’effondrement a fait 80 morts selon une première estimation avant que le régime arrête la réévaluation de l’accident. Les victimes étaient les chefs d’entreprises issus du régime, leurs employés locaux ainsi que parents et des enfants faisant du shopping ou du lèche-vitrine.

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Les mollahs se sont retrouvés en conflit avec une autre partie de leurs proches. Comme d’habitude, il y eut très très peu de secours, car ils n’ont jamais investi dans ce secteur non rentable en raison de son mépris pour la vie des Iraniens, généralement les seules victimes des catastrophes naturelles ou des incendies.

Les familles de victimes se sont rassemblées devant l’immeuble dévasté en demandant la tête des responsables municipales et régionales. Les pauvres gens locaux non pistonnés qui sont à 99 % au chômage et ont déjà souffert d’absence de secours ont rejoint cette manifestation et aussi pour aider à dégager les éventuels survivants. Les slogans anti-régime ont fusé.


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Les mollahs ont envoyé beaucoup de journalistes, offrant une grosse couverture à cet accident, pour se montrer concernés et calmer ce nouveau foyer de contestation. Ils voulaient sans doute faire oublier les assassinats de leurs miliciens par eux-mêmes ou des miliciens en rébellion. Le maire de la ville est aussi venu sur le site pour faire part de sa tristesse et pour se disculper. Il a été sévèrement tabassé par les manifestants. Ses gardes ne lui ont pas porté secours.

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Les mollahs ont alors envoyé quelques Humwees de miliciens antiémeutes pour disperser les manifestants. Les miliciens locaux déployés sur place n’ont pas riposté. Ceci a été vu comme une rébellion au sein de la milice. Leur commandant a rejoint cette rébellion, car il ne pouvait pas faire autrement !

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Les mollahs ont envoyé des blindés avec des miliciens d’autres villes et ont donné l’ordre de tirer sur les manifestants de plus en plus nombreux et en colère.


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Il faut savoir que la région souvent contestataire de Khouzestan où se trouve Abadan était considérée par le Shah d’Iran (SMI Mohammad Reza Pahlavi) comme le berceau de la civilisation iranienne et promise à de grandes réalisations dans le domaines agricole et industriel. Mais tous les projets ont été abandonnés ou détruits par les mollahs, tout d’abord par la guerre Iran-Irak (qui a commencé à leur initiative) ou encore par la faute de leur mépris des habitants Arabes sunnites réfugiés en Iran sous la dynastie des Pahlavi et de fait très attachés à l’Iran et à ces souverains.


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Ces Arabes vivant souvent en tribu ont alors pris la parole sur leur compte Twitter en menaçant le régime et ses sbires, en promettant de prendre les armes si le régime ne renonçait pas à ses projets de répression. Le lendemain, ils sont arrivés à Abadan [3] de partout de la région de Khouzestan avec les drapeaux de leurs tribus sur lesquels on pouvait voir aussi le drapeau en vigueur avant la révolution islamique. Ils ont ainsi affirmé leur soutien armé à la lutte contre le régime, mais aussi leur attachement à l’unité iranienne et le rejet de tout lien avec les groupuscules indépendantistes financés par les Anglais et les démocrates américains.

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Les forces du régime ont battu en retraite. Les manifestants ont pu aussi prendre le contrôle de la mairie et d’autres bâtiments publics. On a alors entendu de beaux slogans : Mort à Khamenei ! Khamenei soit décent, lâche le pouvoir ! Notre ennemi est ici, ils mentent qu’il est en Amérique ! Nous avons fait erreur de faire la révolution (islamique). Unité, unité ! Que ton âme soit béni Reza Shah (en hommage au premier roi de la dynastie Pahlavi qui a modernisé le pays et a combattu le clergé et l’islam en laïcisant le Code pénal iranien et en accordant le droit à l’indépendance aux femmes iraniennes).

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Le soulèvement ainsi soutenu a gagné d’autres villes. Les amis du régime ont paniqué. Ils se sont mis à vendre des actions pour ramasser du cash et fuir. La bourse de Téhéran a kraché et la tendance a persisté.

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Les Lôrs (gens de Lôrestan), très combattifs et très présents dans l’armée impériale, ont aussi lancé un même genre d’ultimatum aux mollahs.


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Les Iraniens encouragés par ses élans de solidarité sont descendus dans les rues dans presque toutes les villes y compris à Téhéran. Certains ont coupé les routes vers Khouzestan pour isoler les troupes fidèles au régime. De nombreux officiers de la milice ont publié des messages faisant état de leur soutien au peuple et leur refus de respecter les ordres de réprimer ses manifestations.


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Surprise
| Le régime a tenté de faire diversion et simuler la normalité en ouvrant le grand stade de Téhéran aux femmes pour le final de la coupe nationale de football. Les gens présents ont massivement scandé le slogan pro-Pahlavi : Reza Shah Rouhat Shad (beni soit ton âme Reza Shah)...


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Hymne
| Dans une zone visiblement rurale, un instituteur, parmi les dizaines de milliers qui sont en grève [4] et manifestent chaque jour le régime, a affiché son soutien à un changement de régime en diffusant les images de ses jeunes élèves en train de chanter l’hymne national d’avant la révolution (qui a été interdit par les mollahs).


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On était alors à quelques jours de l’anniversaire de la première révolte de Khomeiny contre les réformes sociales du Shah, dont le droit de vote aux femmes et la fin de l’obligation d’être chiites pour être élus. C’est une date fondatrice du régime. Des miliciens rebelles actifs depuis 2018 notamment en cyberattaque anti régime ont hacké les caméras du mausolée de Khomeiny et ont montré que le régime n’avait rien en préparation et qu’il envisageait un sérieux boycott de ses propres complices et serviteurs, qui sont tenus d’assister à ce genre de commémoration.

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Le prince Reza Pahlavi a alors annoncé qu’il organiserait une conférence de presse le vendredi 3 juin dans la soirée à la veille de cet anniversaire visiblement boycotté par ceux mêmes du régime.

BOOM | Le vendredi matin, le centre des investissements de la région de Khouzestan a explosé. Il s’agit de l’organe chargé de capter les investisseurs issus du régime pour éviter la fuite des capitaux. Il avait été sans doute impliqué dans la construction des immeubles Metropole d’Abadan. Le régime a parlé d’une fuite de gaz, mais cela ne semblait pas crédible en raison de la destruction absolue d’un immeuble de 50m par 25m. Il s’agissait vraisemblablement d’un plastiquage et son accès étant réservé au proche du régime, l’attentat ne pouvait être que l’œuvre de miliciens meurtris dans l’effondrement du centre commercial Metropole.

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Les mollahs paniqués par la tournure de la situation ont éliminé un autre de leur officier terroriste, Ali Esmaïlzadeh, le n°2 de leur terrorisme sur le terrain [5] en affirmant qu’il était tombé du haut de son immeuble résidentiel à Karaj (banlieue où résident la majorité de leurs officiers miliciens). Washington a encore refusé cette offrande. Les mollahs très énervés ont renié leur geste d’ouverture, car Iran-International, leur chaine d’info pseudo-dissidente, a prétendu qu’Esmaïlzadeh avait été tué par le régime en raison de son espionnage en faveur d’Israël. L’argument ne tient pas, car le défunt aurait mieux servi les mollahs : vivant, en tant qu’espion arrêté, ils pouvaient insister sur leur capacité de contre-espionnage et de répression.


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PAF | Dans ce contexte de crise pour le régime, le Prince Reza Pahlavi [6] a commencé sa conférence de presse par une brève allocution exprimant sa solidarité avec toutes les victimes du régime, ceux tués dans les manifestations de deux dernières années ou dans l’effondrement de Metropole ou le tir meurtrier d’un missile par le régime sur le Boeing d’Air Ukraine de ceux qui voulaient le fuir.

Le Prince Reza Pahlavi a aussi rappelé qu’il n’avait pas d’ambition politique personnelle et avait toujours combattu le régime pour qu’un espoir subsiste malgré l’absence de soutien international et a précisé que le récent soulèvement marqué par l’unité des patriotes d’origines différentes le lui avait prouvé.

Enfin le Prince Reza Pahlavi a rappelé que l’Occident ne soutiendra jamais cette lutte, mais que le peuple pourrait vaincre s’il renforçait son unité. Il a donc appelé à plus d’unités notamment entre les grévistes et a aussi demandé aux forces de l’ordre sympathisantes d’un changement de montrer leur adhésion en faisant des révélations notamment l’identité et les coordonnées de ceux qui servent le régime sans aucun scrupule !

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L’annonce a eu une bonne diffusion internationale notamment dans les pays anglosaxons (mais peu en France), mais ce qui comptait était l’Iran et elle y a été très bien accueillie par la population.

Les Lôrs dont l’apport armé est non négligeable ont déclaré leur unité avec le prince. Il y a également eu des manifestations de joie le soir ainsi que des slogans pro royauté sur les murs. Enfin, des gens ayant un accès nocturne au mausolée de Khomeiny c’est-à-dire les miliciens chargés de sa sécurité ont montré leur rejet du régime en déféquant autour du tombeau de Khomeiny. D’autres miliciens rebelles ont aussi encore hacké les caméras et ont montré les hauts dignitaires en train de laver les sols avant le début de la cérémonie.


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Comme prévu la commémoration a été un fiasco, pire que les années précédentes [7] [8], malgré des placements distancés du peu de gens présents au motif ridicule de Covid. Encore une fois, les hackers issus du régime l’ont ridiculisé en montrant le nombre réduit des participants.

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Mais ce ne fut pas tout : le Guide Khamenei a presque reconnu la situation grave du régime en affirmant que tout cela pourrait conduire à la fin du régime et le retour du Roi !

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Les opposants ont jubilé et ont diffusé massivement cet aveu de faiblesse du régime. Certains faux opposants (dont Mojtaba Vahedi) ont aussi lâché le régime en saluant tardivement le prince Reza Pahlavi d’avoir tiré une flèche au cœur du régime et ont appelé leurs compères à laisser mourir le régime !

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CRAC | Les opposants au régime ont alors renforcé leurs actions en annonçant de nouvelles manifestations. Le dimanche 5 juin, les grèves renforcées dans les raffineries notamment à Abadan [9] ont provoqué une forte pénurie de carburants (ci-dessous le fil d’attente des transports en commun à Karaj).

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Erreur | Le régime a annoncé une hausse de 10 % des pensions des retraités. Mais l’inflation étant de 100 %, il a seulement enragé les retraités. Ils sont descendus massivement hier dans toutes les villes du pays. Les miliciens appelés à les contenir sont restés passifs et les ont même parfois accompagnés ! Les manifestants certains de la solidarité des miliciens du régime ont encore gagné du terrain en criant des slogans clairement hostiles au régime et ses dirigeants.

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Un peu plus tard, la base de la milice du sud de Téhéran a flambé. Le feu s’est déclaré à l’intérieur de la base. Les miliciens ont eux-mêmes mis le feu à leur base et aux espoirs de sécurité des mollahs pour montrer leur rupture avec le régime !

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En conclusion, cette semaine, les mollahs ont continué à dégraisser leur mammouth du terrorisme d’État et ont provoqué des ruptures parmi leurs plus importants serviteurs, mais ont encore été bien emmerdés, car ils n’ont guère réussi à plaire à leurs irascilbes interlocuteurs américains !

Les mollahs ont aussi été emmerdés, car ils ont perdu des alliés affairistes du fait de leur rapacité commerciale et avoir fait de bêtes économies de ciment dans leur construction censée endiguer la fuite de leurs proches avec leurs capitaux.

Ils ont aussi perdu des miliciens, car certains d’entre eux ont refusé de couvrir leurs crimes en les défendant et d’autres ont pris la fuite face à l’unité nationale que le prince a toujours encouragée. Les mollahs ont même reconnu les chances de succès de leur principal adversaire, le Prince Reza Pahlavi.

Cette semaine, les mollahs ont perdu beaucoup de terrain et le peuple en a gagné beaucoup au point qu’il s’est permis de souiller la demeure du fondateur du régime. Il n’y eut aucune riposte de la base soi-disant intégriste. Elle a aussi dit merde aux mollahs.

Tout le monde dit merde aux mollahs et à leurs complices. L’unité a un effet boule de neige. Avalanche prévue cet été !

Les mollahs sont dans un beau merdier, sous de multiples menaces plus fortes que jamais et face à des adversaires de plus en plus unis, confiants et téméraires... et ce n’est que le début.

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[9Les raffineries d’Abadan | Avant la révolution, l’Iran possédait la plus grande raffinerie du monde à Abadan : en 1977, elle avait une capacité de 635,000 barils par jour destinés à l’exportation. Le pays possédait également 6 autres raffineries pour sa consommation domestique à Esfahan (200,000 bpj), Tabriz (80,000 bpj), Kermanshah (15,000 bpj), Chiraz (40,000 bpj), Téhéran (125,000 bpj & 100,000 bpj). Leur capacité combinée était de 560,000 barils par jour pour un pays de 34 millions d’habitants, ce qui donne une idée du nombre important des projets d’industrialisation. Aujourd’hui la capacité totale de raffinage est de 800,000 bpj soit 66% de son niveau en 1977. Le régime manque de carburants et doit en importer. Mais il n’a pas de dollar pour le faire. Le déploiement de miliciens pour sa sécurité est aussi très énergivore. L’unité des Iraniens et l’augmentation du nombre de leurs manifestations entraîneront rapidement une panne sèche qui paralysera le régime et sa capacité répressive déjà déclinante.