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Khamenei ne croit pas à l’existence d’un terrorisme islamique
03.09.2005 (commentaires)

Khamenei a dit aujourd’hui au cours d’une rencontre avec les « pilliers » du régime des Mollahs, qu’il avait des doutes quant à l’existence des personnes musulmanes qui puissent les yeux fermés contre le monde entier poser des bombes dans les bus et métros sans liberté de pensée.



« De tels personnes n'existent pas dans ma religion et ils ne peut s'agir que du fait d'agents des USA, du Royaume Uni ou d'Israël. »

Il a aussi ajouté très sérieusement que l’islam n’est que paix, tolérance, science, liberté de pensée, amour, intelligence et savoir... et que c’était des mots d’ordre que la République Islamique avait pour objet de suivre.


L'incendie criminel du Cinéma REX

19 août 1978, quelques mois avant la Révolution Islamique, les adeptes de Khomeiny voulaient radicaliser leur lutte. Ils organisèrent l’incendie du Cinéma Rex dans la ville pétrolière d’Abadan : 400 personnes sont mortes carbonisées dans les flammes.

Les portes de la salle avaient été bloquées de l’extérieur. Un jeune mollah étrange, qui fumait la pipe et portait des lunettes noires, était le responsable de la coordination de cet attentat imaginé de A à Z par Montazeri, le dauphin de Khomeiny. Une fois leur forfait accompli, les mollahs se sont emparés des prêches pour accuser le Shah. Le lien entre le Shah et les ouvriers du pétrole se rompit et la ville d’Abadan, et les ouvriers fidèles à la monarchie basculèrent dans l’opposition.

L’équipe était formée d’1 mollah et trois techniciens. Les techniciens avaient disposé des bidons de produits chimiques dans la salle. Ils devaient mettre le feu pendant une projection, renverser les bidons et s’en fuir. Le mollah qui faisait le guet au dehors a alors bloqué les portes dès le début des opérations condamnant les trois autres. Deux ont péri avec les spectateurs et un autre, Hossein Boroujerdi [1], gravement brûlé échappa à la mort et révéla les dessous de l’affaire dans « Behind The Islamic Revolution’s Curtains - Confessions of Hossein Boroujerdi » (ISBN 3-93524966-7). Et divulga l’identité du Mollah incriminé.

Le mollah fumeur, c’était Khamenei, dit le palestinien, formé à l’école des meurtriers de l’OLP.


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Pour en savoir + sur les Dessous de la Révolution de Khomeiny
- La vérité sur le Vendredi Noir ou la Tuerie de la Place Jaleh

Officiellement Khamenei est le n°1 du régime des mollahs, mais en réalité il est le pion de Rafsandjani : À la mort de Khomeiny, les hauts responsables du régime se sont réunis pour décider de sa succession. Peu avant sa mort, Montazéri avait été écarté par Khomeiny, mais il restait le plus qualifié d’entre tous. Certains penchaient pour une solution différente et voulaient créer un Conseil (de trois ayatollahs) qui assumerait le rôle du Guide de la Révolution. Rafsandjani a falsifié avec l’aide d’Ahmad, le fils de Khomeiny, un testament dans lequel Khomeiny avait nommé comme son successeur Khamenei.

La participation d’Ahmad a été décisive car ce dernier était le secrétaire particulier de Khomeiny. Khomeiny dictait ses ordres et Ahmad transcrivait : ainsi la totalité des documents attribués à Khomeiny vers la fin de sa vie avaient été rédigés de la main même de son fils Ahmad. Hojjat-ol-Eslam Rafsandjani (il n’est pas ayatollah) et Ahmad ont rédigé « le nouveau testament » au moment même où on s’acheminait vers la Création du «Conseil à trois».

Le texte stipulait que le fondateur de la République Islamique avait choisi Khamenei. Ce qui fit clore les débats et plaça un homme mou du giron de Rafsandjani à la fonction suprême de la république des mollahs.

[1aucun lien de parenté avec le célèbre ayatollah qui mourut en 1962