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Iran : Khamenei & ses amis dans un piège sino-russe ! La Chine et la Russie ont intégré les mollahs dans l’Organisation de Coopération de Shanghai après de nombreux refus. Les Occidentaux ont été effrayés par la nouvelle, car tout membre de l’OCS bénéficie de la protection militaire et économique sino-russe. Mais cette crainte est erronée car il s’agit d’un piège tactique. Explications. Iran : Salut Covidé entre menteurs chevronnés Le chef de l’AIEA est allé en Iran et "a arraché" un accord aux mollahs pour la remise en marche des caméras de surveillance de leurs activités nucléaires, alors que les mollahs n’ont pas accepté de cesser des digressions secrètes ou assumées des termes de l’accord de 2015 depuis cette date ! Et tout le monde semble content. Iran-Arabie Saoudite : Pas de paix cette semaine ! Mahammad Ben Salman espère parvenir à entretenir de bonnes relations avec les mollahs qui conchient sa dynastie et alimentent les Houthis pour le renverser ! Des émissaires de deux États se sont rencontrés récemment en Irak. Les Occidentaux qui ont investi sur les mollahs espèrent une réconciliation pour justifier leur présence en Iran au prétexte que le régime serait sur la bonne voie. Rien n’est moins sûr. Il y eut ni un grand pas ni même un petit pas de deux côtés... BIDEN-IRAN | ACTE 9 Au lendemain de la remise en activité du centre d’enrichissement de Natanz, victime d’un sabotage des miliciens rebelles en juillet dernier, une nouvelle explosion vient de mettre hors d’usage de centaines de nouvelles centrifugeuses. Les services secrets israéliens ont annoncé avoir explosé le bâtiment qui fournissait de l’électricité aux nouvelles centrifugeuses mises en services la veille. Les mollahs ont indiqué une explosion dans le système électrique du site et ont accusé les Israéliens en affirmant qu’ils voulaient saboter les négociations en cours avec Biden. Une drôle d’affirmation puisque ces négociations avaient échoué. Décodages. Iran : Œufs pourris et explosions ! Les mollahs vont mal, car ils sont face à forte contestation populaire, d’une grève massive dans plusieurs secteurs clefs, et craignent un nouveau soulèvement. De plus, ils ont perdu le soutien des miliciens de base et ceux de leurs renseignements et de fait ne peuvent pas combattre cette contestation ou terroriser leurs ennemis. La récente adhésion des Kurdes à la lutte grâce à Reza Pahlavi a augmenté la pression sur les mollahs et a engendré la panique parmi leurs associés. L’accord de paix de Trump a signalé la fin des conflits qui permettaient leurs ingérences déstabilisatrices. Les mollahs ont envoyé des armes aux Houthis pour menacer le transit pétrolier vers l’Occident et ont exécuté Navid Afkari, un champion de lutte (donc malgré lui en tant que sportif au service des mollahs), parce qu’il les avait combattus en 2018 (à 25 ans) en manifestant contre eux (arrêté et condamné à mort, il avait obtenu le soutien de tous les opposants notamment le prince Reza Pahlavi). Les exécutions du régime sont en fait, par le choix du condamné, chargées de messages d’intimidation. De fait, celle-ci devait en premier lieu empêcher d’autres proches à suivre son exemple, mais aussi de faire pression sur les opposants et enfin, rappeler que le régime pourrait sans scrupule tuer tous les prisonniers faits au cours des derniers soulèvements. Washington et l’ONU ont condamné l’exécution de Navid. L’Europe a dû suivre. Les Iraniens ont annoncé le début d’un grand mouvement anti-régime le mardi 15 septembre. Trump a annoncé la signature de son plan de paix israélo-arabe pour le même jour. Le mardi 15 est devenu synonyme d’un cauchemar pour les mollahs ! Depuis c’est le chaos ! Iran : Les mollahs en grand danger malgré le consensus européen anti-sanctions onusiennes ! La présidence actuelle du Conseil de sécurité de l’ONU a rejeté la demande américaine de rétablissement des sanctions internationales contre Téhéran. On parle encore d’un désaveu pour Trump, mais ce n’est pas pour autant une victoire pour les opposants à Trump, car les mollahs n’appliquent pas leurs engagements et ces pays sont désormais tenus à les forcer sous peine d’être eux-mêmes obligés de les sanctionner. Ce n’est en conséquence aussi pas une victoire pour les mollahs. Par ailleurs, leur situation économique et politique se dégrade de jour en jour, ils pourraient mordre la poussière avant même que la procédure onusienne actuelle aboutisse ou pas. Iran : 4 défaites internationales majeures + 1 faux succès onusien Les mollahs sont dans une situation grave en raison des sanctions américaines, de l’hostilité active des Iraniens, de la rébellion de la majorité de leurs miliciens sécuritaires, la panique des affairistes de leur régime, l’échec de leurs initiatives terroristes et les révoltes régionales contre le Hezbollah. Au cours des deux derniers jours, les mollahs ont subi de nouvelles défaites, dont deux de taille : la paix entre Israël et les Émirats sous la direction de Trump et l’annonce par l’AIEA que leur régime avait assez de matières nucléaires pour la fabrication de 2 bombes. Mais les mollahs ont aussi échappé à une 3e défaite de tailles, car la France et la Grande-Bretagne ont refusé de voter en faveur de la résolution s’opposant à l’abandon de leur embargo sur les armes. Tous leurs médias parlent d’une grande défaite pour Trump qui l’empêchera d’être réélu et en conséquence d’une grande victoire pour leur régime. En fait, il ne s’agit pas d’une grande victoire pour le régime ou d’une grande défaite pour Trump, car ils continueront à sanctionner les mollahs et les pays qui se sont opposés à lui sont conscients de la dangerosité des mollahs et ne lui fourniront pas les armes qu’il désire et ne le laisseront pas armer ses alliés terroristes. Iran : 3 larges défaites régionales en 3 jours Il y a quelques jours, alors que le régime était ébranlé par de nouveaux sabotages et attaques de leurs officiers rebelles, son ministre des AE s’est rendu en Irak dans l’espoir de trouver un couloir de fuite via ce pays. Le Premier ministre irakien Al Kazemi, ancien directeur des renseignements irakiens très anti-mollahs, n’avait alors pas placé le drapeau du régime derrière son représentant comme s’il ne reconnaissait plus la légitimité des mollahs. Zarif l’avait cependant invité à Téhéran pour masquer son échec. Mais sa quasi-rupture avec les mollahs a été confirmée lors de cette visite et a donné lieu à d’autres évolutions très fâcheuses pour les mollahs. Iran : No more bankable ! Les mollahs refusent actuellement l’accès des inspecteurs de l’AIEA à deux sites nucléaires qu’ils devaient démanteler. Ils insinuent avoir repris des activités nucléaires interdites, brandissant la menace implicite de leur droit au nucléaire militaire, pour intimider leurs adversaires et les forcer à renoncer à l’adoption des nouvelles sanctions onusiennes souhaitées par Trump. Ce mardi a été une journée clef pour ce bras de fer, une journée noire pour les mollahs. Point sur la situation. Iran news : des drones anti-crise ! Après vous avoir exposé en détail, pendant ces 15 ans d’existence du site, la réalité du régime des mollahs en décortiquant leurs mensonges et leur propagande, nous vous offrirons à présent très régulièrement des news sur ce qu’ils affirment et ce qu’ils voudraient insinuer ou cacher ! Aujourd’hui, l’affirmation d’avoir inventé des drones capables de frapper Israël, des frappes surtout à usage interne ! Iran-Russie : Une intéressante montagne russe Récemment, la Russie a proposé un processus de concessions mutuelles entre le régime des mollahs et les Américains pour mettre fin à la crise nucléaire et ainsi préserver ce régime anti-américain. Or, pour ce régime, toute concession est risquée et contraire à ses intérêts, il a donc refusé au risque de s’attirer de nouvelles sanctions. Moscou a insisté. Pour bloquer le processus qui ne lui convient pas, Téhéran vient de porter plainte contre la Russie pour son refus de livraison du système anti-missile S-300. Iran : Dans l’accélérateur des particules ! Le régime des mollahs a annoncé la mise en œuvre de nouvelles centrifugeuses très performantes sur un nouveau site nucléaire. Il n’a donné aucune information sur les performances ou le nombre de ces centrifugeuses. Il y a de quoi s’alerter, mais puisque ce nouveau site nucléaire est encore en construction, il s’agit d’une nouvelle provocation. En fait, les mollahs cherchent à provoquer l’escalade pour que la crainte d’une guerre oblige Washington à cesser ses sanctions qui sont destinées à les forcer à s’adoucir et d’autoriser les pions de Washington à revenir en Iran afin de prendre légalement le pouvoir via une révolution de couleur. Nous avons consacré de nombreux articles sur la nécessité absolue pour les mollahs de refuser le dialogue ou de s’agiter à chaque fois que les sanctions deviennent pesantes, il ne nous semble pas nécessaire de répéter les mêmes explications, on peut néanmoins évoquer les circonstances économiques de cette nouvelle provocation et le choix spécifique de progrès nucléaire flou et ambigu. Iran : La menace fantôme des missiles invisibles Le commandant en chef des forces armées du régime des mollahs a annoncé la mise en œuvre d’un nouveau missile sol-mer capable de couler des pétroliers et fermer le détroit d’Ormuz de sorte d’interrompre l’approvisionnement pétrolier des Etats-Unis. C’est la menace suprême pour contraindre Washington à cesser ses sanctions. Téhéran utilise cette menace à chaque fois que sa situation interne se dégrade sous l’effet des sanctions. Cela a été le cas cette semaine. Iran : Les raisons des tirs de missiles et des slogans agressifs du régime Cette semaine, la république islamique d’Iran a montré des silos profonds, avant d’annoncer 14 tirs réussis de missiles de 2000 km de portée. Le régime s’est dit prêt à détruire Israël et les bases américaines chez ses voisins arabes. Mais les tirs ont été faits dans le désert central iranien (ci-dessous) qui est distant de moins de 800 km des frontières du pays. De fait, s’ils avaient la portée annoncée, ils seraient tombés chez les voisins. Or personne n’a signalé une attaque de missiles iraniens. Les missiles ne pouvaient donc pas avoir la portée annoncée. L’annonce était un bluff de puissance. Ce qui compte ce ne sont pas les détails des missiles, mais les intentions du régime. Iran : Un hippopotame dans l’espace La république islamique a annoncé l’envoi dans l’espace d’un singe en 2012. Téhéran parle en fait de l’amélioration de ses capacités balistiques. Il s’agit non pas d’un sujet spatial, mais d’une insinuation militaire pour provoquer une escalade avec Washington afin que la perspective d’une guerre pousse ce dernier à capituler face à Téhéran. Iran : Les mollahs adorent l’affaire DSK ! L’affaire DSK passionne les médias. En Iran, les mollahs sont ravis, non par passion pour DSK, mais parce qu’on ne parle plus d’eux alors qu’en raison du refus des Pasdaran à réprimer les manifestations, ils ont du mal à gérer un contexte intérieur très difficile. Les mollahs prient pour que cela dure afin de continuer à dissimuler leur malaise et préparer une grande crise internationale pour pousser Washington à négocier une entente avant qu’ils ne chutent. Iran : La semaine en images n°153 Cette semaine, sous la pression des sanctions américaines, les mollahs devaient envoyer leur représentant à Istanbul pour la reprise du dialogue afin de trouver un compromis sur le nucléaire. Mais tout compromis passe par un apaisement bilatéral qui ne convient pas aux mollahs car ils seraient obligés d’autoriser les pions des Etats-Unis à intégrer la vie politique iranienne : ils seraient alors exposés à une révolution de couleur les conduisant de leur palais vers les prisons ! C’est pourquoi les mollahs étaient encore une fois en quête de provocations pour saboter le dialogue et aussi en quête de moyens pour neutraliser les sanctions qui leur imposent ce dialogue suicidaire. Cependant, cette quête a toujours valu plus de sanctions au régime des mollahs. Pour continuer cette même politique de provocations sous les sanctions sans s’effondrer économiquement, il a gelé les salaires et augmenté les prix pour baisser la consommation donc le volume d’importation des produits vitaux. Le régime a ainsi gagné du temps, mais en réduisant le pouvoir d’achat du peuple, il a annulé l’avantage salarial de leurs miliciens et perdu le soutien de ces derniers. Il repose à présent sur une base très réduite et doit faire attention à ne pas dire des choses susceptibles d’augmenter les sanctions sinon il risquerait de perdre le soutien de ses derniers fidèles. Il ne saurait organiser un quelconque rassemblement le 11 février prochain pour l’anniversaire de la révolution islamique : chacun verrait sa vulnérabilité… C’est pourquoi il a été amené à laisser de côté les provocations lourdes (tirs de missiles, slogans anti-israéliens ou menaces de guerre pétrolière) destinées à provoquer une confrontation avec le calcul que Washington finirait par capituler devant le risque d’une nouvelle guerre qui a en plus le désavantage de pouvoir nuire à l’approvisionnement pétrolier mondial. A présent, pour obtenir les mêmes effets, les mollahs se montrent plus discrets en tenant des propos en apparence modérés qui contiennent en fait des termes très précis insinuant des progrès alarmants en matière de fabrication d’une bombe nucléaire ! Ces progrès sont en fait fictifs car le régime est incapable de démarrer sans l’aide des Russes la centrale civile de Bouchehr, mais Washington n’en parle pas car il a besoin de la « menace nucléaire iranienne » pour sanctionner les mollahs afin de les forcer à accepter l’apaisement permettant le retour de ses pions en Iran. En revanche, Washington ne veut pas que cette menace utile pour sanctionner les mollahs puisse faire paniquer l’opinion américaine, c’est pourquoi il a laissé dire que le virus Stuxnet avait durablement amoindri la capacité nucléaire des mollahs ! Pour neutraliser cette annonce qui annule durablement la « stratégie de l’amplification de la crise », Téhéran a lancé une invitation à tous les pays surtout ceux du groupe des Six qui négocient aux côtés des Etats-Unis de se rendre en Iran pour visiter ses installations nucléaires afin de voir eux-mêmes ses progrès ! La semaine a commencé avec cette visite destinée à provoquer les Américains. Pour éviter que cette visite ne provoque un effet négatif sur les derniers fidèles du régime, ce dernier s’est montré discret à son propos et a mis l’accent sur le plan intérieur sur des programmes destinés à satisfaire l’opinion : des promesses de dialogue avec les Six, des promesses de lutte anti-corruption et anti-pollution et la diffusion de beaucoup de foot comme bouche-trou. Voici le résultat en images avec une chute inattendue mais cinglante. (vous pouvez cliquer puis zoomer sur les images pour les agrandir une ou deux fois) Iran-Nucléaire : Changement de priorités, risques de conflits Washington sanctionne toujours davantage les mollahs afin de les contraindre à « négocier pour résoudre leurs problèmes ». Il entend utiliser la réconciliation pour revenir au pays avec ses pions islamistes qui espèrent prendre le pouvoir via une révolution de couleur. Sous l’effet de ces sanctions, Téhéran accepte le dialogue, mais il doit fuir tout terrain d’entente, d’où ses diverses provocations avant, pendant et après chaque rencontre. De préférence, il doit provoquer un conflit ouvert afin de pousser les Américains à reculer de peur d’en arriver à une guerre. Dans ce contexte, à quelques jours d’une nouvelle rencontre à Istanbul, Téhéran vient de lancer deux grands projets de conflit : l’accusation que Washington est à l’origine des attentats menés par des espions israéliens contre les savants atomistes iraniens puis une tentative de déstabilisation du Liban qui risque d’agiter Israël et déstabiliser la région. Attention ! Il y a matière à s’inquiéter. | Décodages | Iran - Salehi : Une nouvelle stratégie au sommet En se basant sur la presse iranienne (contrôlée par le régime), les médias étrangers affirment que Mottaki, le ministre des affaires étrangères de la république islamique a été limogé car il avait accepté de faire un geste de modération dans la politique nucléaire du régime. Les médias occidentaux devraient mieux étudier la constitution iranienne : le programme nucléaire n’est pas géré par le ministère des affaires étrangères, mais par le Conseil national de Sécurité. Téhéran manipule les Occidentaux. Il cache son jeu. | Décodages | Iran : Le Yellowcake sent mauvais ! Ce dimanche 5 décembre, à la veille de sa rencontre de deux jours avec le groupe des Six, le régime des mollahs a annoncé qu’il était parvenu à produire son premier lot de concentré d’uranium, le Yellowcake, produit intermédiaire dans le cycle de l’enrichissement alors qu’il avait déjà annoncé le même progrès en 2006. Malgré cela, les Américains ont qualifié l’information de « préoccupante ». | Décodages 06.12.2010 IRAN : THE MULLAHS REMAIN CALM IN THE EYE OF THE STORM ! © IRAN-RESIST.ORG – November 10, 2010 | In 1979, the Americans supported the arrival on power of an Islamic Republic in Iran, but in other places as well, in order to induce chain reaction and thus conquer Central Asia which was then a Soviet region. Their ulterior motive was in fine to deprive China from its gas resources and destroy this future economic adversary. In order to keep at sight their pawns that were on power in Iran, the Americans needed the mullahs. Six months after their common victory, the mullahs evicted Washington’s pawns in order to take the power. From then on, Washington has used various means of pressure so to force them to open their political space to its Islamists. It has insisted on dialogue but the mullahs have refused by any mean as long as they aren’t afraid of Washington because the latter avoids very heavy sanctions for fear of overthrowing this regime. In reply to this attitude which is doubly impertinent, on the last Monday, Washington started to organize “anti-Shiite attacks with Sunnite signature” in order to make them angry at Sunnite and deprive them from the support of the Arab street : in order to isolate them and force them to cooperate. Tehran which expected this to happen didn’t take any hostile stand against Sunnite. At that time, we mentioned the necessity for Washington to provoke it further. On Monday, one week after this first wave of attacks, other anti-Shiite attacks of Sunnite origin targeted more explicated Iranians in Iraq. Iran : La semaine en images n°144 La principale information iranienne chaude de la semaine dernière a été les manœuvres militaires pendant lesquelles les mollahs ont fait état de progrès inouïs en matière de défense aérienne. Téhéran a notamment annoncé qu’il avait en sa possession un système de missile du même niveau que le S-300. Il insinuait ainsi qu’il pourrait frapper en toute impunité Israël via le Hezbollah pour punir Washington. Les images officielles des manœuvres ne font état d’aucun progrès. Il s’agissait d’une nouvelle provocation pour engager Washington dans une escalade afin de le contraindre à abandonner la partie par peur d’une guerre dans laquelle il aurait beaucoup à perdre. L’objet des annonces était donc de se débarrasser des sanctions qui ont ruiné le régime provoquant la rupture des Bazaris et des bassidjis, la milice conçue pour contenir le peuple. C’est pourquoi dimanche, le jour de l’annonce des manœuvres, Ali Larijani, qui espère devenir le patron du régime en prenant la place de Rafsandjani au sein du Conseil de Discernement, avait la banane. Sa joie découlait du fait que deux jours plus tard, en plein milieu des manoeuvres, Ahmadinejad, le représentant du régime, devait aller à Bakou, terre pro-américaine, pour participer à une conférence internationale sur le statut juridique de la mer Caspienne d’où il pouvait répondre vertement aux Américains pour amplifier la crise naissante. Les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Les médias occidentaux ont évoqué les progrès militaires inexistants des mollahs, mais les Américains ont profité de l’occasion pour écarter les frappes militaires et affirmer leur attachement aux sanctions pour parvenir à des négociations. A Bakou, Mahmoud a perdu son sourire. La facture s’est alourdie en fin de semaine quand la capacité balistique imaginaire du régime a été envisagée comme le prétexte pour l’OTAN de déployer en Europe son nouveau bouclier anti-missile ! Cela vise évidemment la Russie, mais au passage, Téhéran ne pourrait plus agiter sa capacité à provoquer une guerre pour pousser Washington à capituler. Voici les images d’une semaine tactique qui s’est terminée par un flop déprimant pour le régime. Iran : La semaine en images n°143 La semaine a commencé par des tentatives de médiation de la part de deux grands alliés régionaux des Etats-Unis. Mais Téhéran a encore refusé l’apaisement proposé par Washington car il sait que cela est une étape vers la réconciliation diplomatique avec les Américains et en conséquence un moyen pour ces derniers de revenir en Iran avec leurs pions pour prendre le pouvoir de l’intérieur avec une révolution de couleur. La fermeture affichée par Téhéran a été suivie par plusieurs claques : comme le refus de l’Unesco de cautionner la conférence internationale sur la philosophie, un événement qui avait été accordé aux mollahs pour les entraîner dans le dialogue. On peut dire que Washington, qui craint de renverser les mollahs s’il les sanctionnait davantage, a cherché à les humilier pour les contraindre à s’asseoir à la table des négociations avant de perdre davantage la face et son aura de leader régional. Téhéran a refusé, on lui a refusé un siège au conseil onusien des femmes, mais on l’a accordé à son rival régional, l’Arabie Saoudite. Il y a eu aussi des frappes terroristes contre le régime qui se veut le maître du chaos. Le dernier coup est la réapparition du cargo d’armes capturé il y a 15 jours par le Nigeria. Bref, du lundi au vendredi, on a sans cesse dévalorisé les mollahs dans tous les domaines… En réponse, tout au long de cette semaine d’épreuves, les mollahs ont pris sur eux pour ne pas paraître affectés. Images d’une semaine défensive. IRAN : WHY THE REGIME HAS JUST ACCEPTED DIALOGUE ABOUT NUCLEAR ISSUE © IRAN-RESIST.ORG – Nov. 1, 2010 | Two weeks ago, the Six offered Tehran to dialogue but the latter refused. Than, 9 days ago, on the 24 October, it told about its own efforts to succeed in dialoguing without being required anything about the matter. But on the 26 October, it called everything into question. Then on the 29, it adopted a different position : it accepted to open dialogue after the 10 November (after the mid-term elections in the United States) and it specified that it would be question of a dialogue on its own conditions that would include among others the world’s nuclear disarmament ! Then Washington called it to order and required some constructive dialogue. Tehran continued to reject any dialogue about nuclear issue and after few hours, it announced that it was ready to resume negotiations about its nuclear program even before the proposed date, i.e. before the American election. IRAN : WASHINGTON’S FAILED WARNING © IRAN-RESIST.ORG – October 27, 2010 | On Saturday 23 of October, the New York Times reported that the mullahs have regularly given bags filled with cash to Omar Daoudzai, Karzai’s chief cabinet, in order to purchase his loyalty and promote Iranian interests in Afghanistan. The day after, the Afghan president gathered the press in order to specify that the Americans were aware of this and that this was not a secret at all which could not have been ignored by the New York Times which constitutes a kind of American Pravda. As revenge, the average American who used to ignore this knows from now on that the mullahs who help Taliban dispose as well of high-ranked friends who can give them information which would be susceptible to be beneficial to Afghan Islamist fighters. Who could take advantage of such news ? Anybody who would like to pressurize the mullahs. The involvement of the New York Times implies of course that Washington is behind such leaf. The reason lays in the failure of Washington’s latest effort to force the mullahs to reconcile with it and become its regional allies. Iran : Les mollahs restent zen dans l’oeil du cyclone ! En 1979, les Américains ont aidé l’arrivée au pouvoir d’une république islamique en Iran, mais aussi ailleurs, pour provoquer une réaction en chaîne afin de conquérir l’Asie Centrale alors soviétique avec l’arrière pensée de priver in fine la Chine de ses ressources gazières et détruire ce futur adversaire économique. Afin de mener leurs pions au pouvoir en Iran, les Américains ont eu besoin des mollahs. Six mois après leur victoire commune, les mollahs ont expulsé les pions de Washington pour prendre le pouvoir. Depuis, Washington utilise divers moyens de pression pour les forcer à ouvrir leur espace politique à ses islamistes. Il insiste sur le dialogue, les mollahs refusent par tous les moyens et aussi parce qu’ils ne craignent pas Washington car ce dernier évite les sanctions très fortes de peur de renverser ce régime. En réponse à cette attitude doublement impertinente, lundi dernier, Washington a commencé à organiser des « attentats anti-chiites avec une signature sunnite » pour les fâcher avec les sunnites afin de les priver du soutien de la rue arabe : les isoler pour les pousser à composer. Téhéran qui a vu venir le coup n’a pris aucune position hostile contre les sunnites. Nous avions alors évoqué la nécessité pour Washington de le provoquer davantage. Ce lundi, une semaine après cette première vague, d’autres attentats anti-chiites avec une signature sunnite ont visé plus explicitement les Iraniens en Irak. Iran : L’ouragan Sakineh a secoué les mollahs ! L’été dernier, au moment où le Bazar, allié essentiel du régime le lâchait en faisant grève, ce dernier a parlé de son intention de lapider une certaine Sakineh pour détourner l’attention des citoyens occidentaux de la situation sociale en Iran afin qu’ils ne soutiennent pas les grévistes favorables à un changement de régime. Les Etats-Unis qui ont besoin d’un allié islamiste pour contrôler les musulmans ont vite compris l’intérêt de cette diversion médiatique et bien que Sakineh n’ait jamais avoué, ils ont commencé à dénoncer des aveux obtenus sous torture pour participer indirectement, mais très activement à cette diversion médiatique utile via Bernard-Henri Lévy. Ainsi régulièrement, à chaque fois que le régime a rencontré des problèmes intérieurs, il a mis en scène un rebondissement dans l’affaire Sakineh et aussitôt il avait droit à une apparition de BHL entouré d’une clique hétéroclite composée de ses amis et d’agents iraniens. Ce mardi, les mollahs ont eu droit à une nouvelle apparition de BHL à l’occasion d’une rumeur de pendaison imminente de Sakineh alors qu’ils n’avaient diligenté aucun rebondissement dans le feuilleton Sakineh. BHL a en fait pris la parole suite à la diffusion d’une rumeur par un membre iranien, mais pro américain, de la clique de promotion de cette affaire. Nous avons en fait assisté à une OPA américaine sur Sakineh pour gagner un nouveau moyen de pression sur Téhéran. Cela arrive à un moment où Téhéran refuse le dialogue. Iran : Pourquoi le régime vient-il d’accepter le dialogue sur le nucléaire ? Il y a deux semaines, les Six proposaient le dialogue à Téhéran, mais ce dernier l’avait refusé. Puis, il y a 9 jours, le 24 octobre, il avait évoqué ses propres efforts pour parvenir à un dialogue alors que personne ne lui avait rien demandé. Mais le 26 octobre, il avait tout remis en cause. Puis le 29, il a adopté une autre position : il a accepté de dialoguer après le 10 novembre (après les élections à mi-terme aux Etats-Unis) en précisant qu’il s’agissait d’un dialogue, mais à ses propres conditions qui incluent entre autres un désarmement nucléaire mondial ! Washington l’avait alors rappelé à l’ordre en exigeant un dialogue constructif, Téhéran avait rejeté tout dialogue sur le nucléaire, puis après quelques heures, il s’est dit disposé à la reprise des négociations sur son programme nucléaire même avant la date proposée, c’est-à-dire avant l’élection américaine. | Décodages | Iran-Ashton : Publicité pragmatique pour un dialogue hypothétique Hier, Catherine Ashton, intermédiaire des Six avec les mollahs, a annoncé que Saïd Jalili, le négociateur iranien sur le programme nucléaire, lui avait donné son accord par écrit pour la reprise des négociations après le 10 novembre. Ashton a parlé d’un très important pas en avant alors qu’il n’y a pas de quoi pavoiser car les mollahs ont accepté des négociations sur la base des conditions formulées le 6 juillet dernier comme la reconnaissance du droit de l’Iran à l’enrichissement. Ashton fait beaucoup de bruit sur rien, mais pas sans raison. Iran : Téhéran a accepté le dialogue comme il l’avait déjà fait ! Les médias occidentaux ont fait état d’une reprise prochaine des négociations avec Téhéran suite à une demande européenne qui aurait été acceptée par les mollahs. L’enthousiasme n’est pas de mise car ces médias ont oublié de rendre compte de l’intégralité de la réponse iranienne qui ne laisse présager aucun progrès. Iran : Une fusillade qui finit bien ! Il y a 4 jours, le régime des mollahs a annoncé que deux terroristes kurdes liés à la contre-révolution avaient ouvert le feu sur un poste de police d’une grande ville iranienne du Kurdistan en faisant de nombreuses victimes militaires et civiles. Mais le régime n’a publié aucune image du lieu, des victimes ou des témoins et son récit était incohérent. Il y a 15 jours, le régime avait fait état d’un attentat à la bombe contre ses troupes, mais il avait évoqué surtout des victimes civiles sans pour autant montrer des photos probantes des lieux. La diminution de preuves visuelles, mais aussi des incohérences ont fait naître comme dans le premier cas un doute quant à l’authenticité des faits. Iran : La semaine en images n°136 Depuis trois mois, le régime a collectionné les gadins car il n’a pas réussi une seule fois à mobiliser un de ses alliés populaires à savoir la milice, le bazar ou le clergé lors de ses diverses manifestations officielles. Ce boycott est le résultat des sanctions car les mollahs refusent d’envisager un apaisement avec Washington car cela les obligerait à partager le pouvoir avec des pions de Washington à travers un processus de révolution de velours. Le peuple voit qu’il est en train d’être sacrifié sur l’autel des intérêts personnels des dirigeants. La semaine dernière, la tension est montée encore d’un cran car le régime devait commémorer le mercredi 22 septembre, le trentième anniversaire de la guerre Iran-Irak, une guerre qui a ruiné le pays et fait plus d’1 million de morts car les mollahs avaient refusé tout compromis. Par ailleurs, le lendemain de cette date pénible, le régime devait selon la tradition célébrer la rentrée des classes alors que la hausse vertigineuse des prix de fournitures scolaires a forcé près de 30% des parents à renoncer à inscrire leurs enfants. Il y avait un cumul de ressentiments négatifs vis-à-vis du régime. Se sentant très menacé, ce dernier a annoncé sa disposition à négocier avec les Six, mais dans le même temps, il a tenu des propos très insultants vis-à-vis des Américains afin que ces négociations ne soient en aucune façon une étape vers un apaisement avec Washington. Les Américains qui ont toujours sanctionné les mollahs pour les amener à accepter cet apaisement ont été interloqués et n’ont pas sauté de joie sur l’offre de négociations qui ne leur sert à rien. Content de cette trouvaille, le régime ne cesse de répéter son envie de dialogue tout en titillant Washington sur les sujets qui fâchent. C’est une évolution intéressante, c’est pourquoi nous vous proposons un rappel de ces stratégies défectueuses avant d’exposer les images de la semaine pour finir sur une conclusion décoiffante suggérée par ces mêmes images. Iran : Un attentat, 3 hypothèses Washington a besoin des mollahs, mais ces derniers ne peuvent l’accepter car en cas d’entente, ils devraient céder les pouvoirs clefs aux pions des Etats-Unis. Pour les soumettre, parallèlement à ses pressions économiques, Washington utilise des frappes terroristes contre les Pasdaran, milice chargée de la sécurité des mollahs. Hier, une bombe a explosé lors d’un défilé des Pasdaran à Mahabad dans le nord-ouest de l’Iran faisant 12 morts et 75 blessés selon les dernières estimations officielles. Téhéran a aussitôt accusé l’OMPI, groupe armé protégé par les Etats-Unis et le PKK financé par ces derniers alors que l’attentat n’a été revendiqué par aucun groupe. Les Kurdes affirment que le coup a été organisé par le régime pour lancer un vaste coup de filet dans la région. Les caractéristiques de l’attentat confirmeraient cette hypothèse. Iran : La libération de Sarah Shourd Le régime des mollahs détient depuis 14 mois 3 Américains qui prétendent avoir pénétré en Iran par erreur lors d’une randonnée. Il a souvent parlé de leur procès pour espionnage, un délit passible de la peine de mort, sans organiser ce procès. Leurs familles et l’Etat américain vivent dans une totale incertitude. C’est un moyen de pression sur les Etats-Unis, un moyen pour provoquer une escalade afin de faire reculer ces derniers par peur d’une nouvelle guerre régionale. Washington fuit cette escalade. Téhéran a tenté de relancer l’affaire avec une libération promise puis annulée à la dernière minute de Sarah Shourd, une des trois « randonneurs », qui est dans un état de pré-cancer. Iran : Le provocateur en petite forme Il y a un mois, les Américains ont renforcé leurs sanctions contre Téhéran. D’ordinaire quand Washington augmente sa pression, Téhéran privilégie la provocation pour l’engager dans une escalade guerrière afin de le pousser à abandonner par peur d’une guerre perturbant l’approvisionnement pétrolier mondial. Mais contre toute attente, Téhéran a alors cessé ses provocations pour adopter un ton modéré. A cette occasion, il avait aussi cessé ses menaces contre Israël ou encore les pétroliers transitant par le détroit d’Ormuz pour évoquer une nouvelle doctrine militaire axée sur des armes défensives et une diplomatie axée sur le dialogue. Cette cure de modération avait en fait été décidée pour rassurer les jeunes miliciens du Bassidj et les Bazaris qui ont été durement affectés par les sanctions afin qu’ils ne laissent pas tomber le régime. Vendredi dernier, ces gens ont encore boudé une grande manifestation officielle. Téhéran a arrêté cette modération sans contenu et repris le cours de ses provocations via le champion du genre, Ahmadinejad, avec une remise en cause de la version officielle des attentats du 11 septembre et une nouvelle menace de destruction d’Israël. Iran : Drôle de surchauffe à Bouchehr Washington sanctionne les mollahs pour les forcer à dialoguer afin d’aboutir à une entente. L’objet de cette entente est d’introduire des pions américains au sein du régime des mollahs et transformer ce dernier en un allié anti-russe et anti-chinois en Asie Centrale, une région clef pour ces deux pays. Depuis toujours, les deux pays surveillent les Etats-Unis pour les empêcher de renforcer leurs sanctions, mais ils surveillent aussi les mollahs car en continuant à enrichir de l’uranium, ils privent Washington de l’entente qu’il souhaite et pourraient finir par l’exaspérer et obtenir un compromis sur la base d’une entente sans le partage du pouvoir. Par le passé, pour décourager ces efforts iraniens contraire à ses intérêts, Moscou retardait la livraison de Bouchehr car cette centrale nucléaire sert d’alibi à l’enrichissement exaspérant des mollahs. Dernièrement, sous l’effet des sanctions énergétiques, Téhéran a perdu la capacité de produire de l’électricité, il était en danger. Moscou a décidé de lui livrer enfin la centrale électrique de Bouchehr. Le site a été inauguré le 21 août et Moscou a commencé le chargement du combustible nucléaire dans le cœur du réacteur pour démarrer le réacteur le 5 septembre. II vient d’arrêter le chargement au prétexte d’une « augmentation de la température locale » alors que la température est constante. | Décodages | Iran : Téhéran reparle d’un compromis russe datant de 2006 Sanctionné de toutes parts, Téhéran est économiquement de plus en plus affaibli. Cela crée des tensions au sein du régime : le Bazar qui a été un artisan de la victoire des mollahs au sein de la coalition islamiste révolutionnaire de 1979 menace de les quitter. Téhéran a dû baisser d’un ton pour éviter de plus amples pressions économiques : il vient de proposer la création d’un consortium irano-russe de production de combustible nucléaire pour donner des gages d’une utilisation pacifique de son stock d’uranium faiblement enrichi. Iran : Les mollahs se moquent de Nabucco Washington, qui a besoin des mollahs pour agiter l’Asie Centrale, a toujours soutenu l’intégration de l’Iran au projet européen Nabucco qui doit acheminer du gaz naturel vers l’Europe en contournant la Russie. Mais les mollahs ne peuvent pas accepter une entente avec les Etats-Unis car cela les obligerait à autoriser le retour en Iran d’islamistes iraniens liés aux Etats-Unis qui pourraient prendre le pouvoir de l’intérieur lors des élections organisées par le régime lui-même. Face à leur refus sans appel, hier, le consortium Européen construisant le gazoduc a fait savoir publiquement qu’il suspendait la participation hypothétique de l’Iran au projet. Iran : La nouvelle doctrine militaire des mollahs Il y a deux semaines, Téhéran avait annoncé qu’il ne parlerait jamais aux Américains. Il avait aussi présenté à la presse des armes capables de couler des pétroliers dans le détroit d’Ormuz. Il avait également promis de nouvelles armes plus destructrices pour le 22 août. Il était clairement à la recherche d’une escalade guerrière dissuasive pour contraindre les Américains à cesser leur guerre d’usure économique. Mais depuis peu, le régime craint que ses provocations ne poussent le Bazar ou ses milices à le lâcher. Dans un contexte de grève latente et d’inquiétude, il a nuancé ses positions. Il a également tenté d’atténuer le caractère inquiétant des armes qu’il devait présenter en cachant un important progrès effectué sur ses missiles pendant la présentation qui a suivi son dernier tir d’essai. Le régime a confirmé cette approche avec les commentaires qui ont accompagné l’essai d’un drone, le Karrar (ci-dessous). Iran : Un zeste de repli Hier, le Guide suprême Ali Khamenei a parlé de la possibilité d’un dialogue si Washington levait ses sanctions [1]. Il a cependant précisé que ce dialogue ne pourrait pas porter sur l’enrichissement nucléaire ! [2] Il a également menacé les Occidentaux de frappes (terroristes) en cas d’attaque américaine, mais sans citer des cibles sensibles [3]. Ce message très complexe a perturbé les Occidentaux qui veulent une entente et non la guerre : ils ont censuré les menaces et diffusé le reste sans aucun commentaire pour éviter tout conflit. Ils supposaient sans doute qu’en répétant leurs demandes permanentes comme la levée des sanctions, le régime était dans une intransigeance immobile. Or, il n’en est rien car dans une autre déclaration également censurée, il y a une semaine, Téhéran rejetait tout dialogue avec les Etats-Unis. De fait, malgré les apparences et les menaces, Téhéran n’est pas dans l’immobilisme, mais dans une phase de repli. | Décodages | IRAN : THE REGIME IS NOW SEEKING AN EXPLOSIVE FACE-TO-FACE MEETING © IRAN-RESIST.ORG – August 3, 2010 | Ahmadinejad claimed Bush to be gutless and dared Obama to accept a face-to-face debate. The representive of the mollahs at the United Nations as warned that Tehran « will set Tel-Aviv on fire if Israel attacks the Islamic republic over its controversial nuclear programme » whereas neither Israel nor the United States had mentioned any attacks, and that the United States even accepted last week a dialogue under the conditions set by Tehran. Here’s the problem : to remain in its leader figure in the Arab street, which gives the privilege to control Hezbollah, Tehran must avoid any appeasements with Washington. « Clash » must be provoked to ruin dialogues. However its declarations sometimes seem all the more contradictory even though they are very provocative. In fact there is nothing contradictory : its declarations are very technical and in charge of very accurate insinuations linked to its face-to-face history with America. Iran : Téhéran se prépare à une longue nuit américaine Les Six envisageaient de reprendre le dialogue avec les mollahs en vue d’un début de compromis sur la base d’un projet américain d’échange des réserves iraniennes d’uranium enrichi contre du carburant atomique franco-russe. Or, le régime des mollahs perdrait le soutien de la rue arabe s’il acceptait de s’aligner sur une proposition des Etats-Unis, ami et protecteur d’Israël. Pour faire échouer ce dialogue à risque, il a annoncé la décision de construire un nouveau site d’enrichissement d’uranium. | Décodages d’une provocation très intéressante | Iran-EU : La guerre silencieuse Washington qui a besoin d’une entente stratégique avec les mollahs islamistes pour agiter les régions musulmanes de la Chine et la Russie combine une guerre d’usure économique et des offres d’entente. Il s’agit de passer les pouvoirs politiques et économiques aux pions islamistes de Washington et cantonner les mollahs dans le rôle de distributeurs de fatwas. Les mollahs refusent car ce rôle de subalternes sans accès aux contrats pétroliers ne leur convient pas. Leur refus catégorique met Washington mal-à-l’aise car il se retrouve dans l’obligation morale d’adopter des mesures plus fortes qu’il aime éviter pour ne pas renverser ces mollahs utiles à ses desseins régionaux. Pour éviter ces sanctions, mais néanmoins agir pour rassurer ses citoyens, il lui arrivait d’annoncer comme nouvelles sanctions des mesures déjà existantes ou encore de censurer les réponses négatives des mollahs et, encore plus fort : dernièrement, il a entrepris de nouvelles formes de sanctions, mais il évite de les médiatiser afin de se montrer démuni de moyens pour agir. Cela donne une image d’impuissance à Washington alors qu’il n’en est vraiment rien. On peut dire qu’il est sur le point de faire craquer les mollahs. Mais au fur et à mesure qu’il s’approche du but, Washington vit avec l’angoisse d’un faux-pas qui reverserait ses futurs alliés utiles. Iran : Une guerre sous-marine éclair Washington a besoin d’une entente avec les mollahs, mais ces derniers ne peuvent pas accepter car ils perdraient le soutien de la rue arabe à leurs milices. En réponse, Washington sanctionne les mollahs pour les affaiblir et les forcer à accepter. Les mollahs qui ne s’estiment pas assez puissants d’un point de vue économique pour résister font tout pour provoquer une escalade afin que la perspective d’une guerre menaçant l’approvisionnement pétrolier dissuade les Américains. Ces derniers esquivent les provocations de Téhéran pour éviter toute escalade et continuer leur guerre d’usure économique. Pour neutraliser cette esquive, Téhéran exhibe régulièrement des armes capables de couler des pétroliers. Il y a exactement 5 mois, il avait fait état de la fabrication d’un très puissant missile sol mer, cette fois, il a annoncé la mise en service de « 4 sous-marins furtifs ». Iran : Le régime est en quête d’un face-à-face explosif Ahmadinejad a traité Bush de poule mouillé et a mis Obama au défi d’un débat face-à-face. Le représentant des mollahs aux Nations Unies a pour sa part averti que Téhéran « mettrait Tel-Aviv à feu en cas d’attaque israélienne contre la République islamique pour son programme nucléaire » alors qu’Israël ou les Etats-Unis n’avaient parlé d’aucune attaque et que les Etats-Unis avaient même accepté la semaine dernière un dialogue aux conditions posées par Téhéran. C’est là le problème : pour rester dans son rôle du leader de la rue arabe, rôle qui lui assure le privilège de commander le Hezbollah, Téhéran doit éviter tout apaisement avec Washington. Il doit aller au clash pour saboter le dialogue. Ses déclarations semblent cependant parfois contradictoires même si elles sont très provocatrices. En fait, il n’y a rien de contradictoires : ses déclarations sont très techniques et chargées d’insinuations très précises liées à l’histoire de leur face-à-face avec les Américains. 03.08.2010 Iran : Prêt pour un nouveau dialogue de sourd ! Mercredi, les États-Unis avaient fait savoir qu’ils étaient entièrement disposés à participer avec les autres membres du groupe des Six à des pourparlers sur un échange d’uranium contre du carburant et sur le programme nucléaire iranien. Téhéran a dit oui à un dialogue pour avoir le carburant, mais il n’associe pas l’échange aux négociations pour le règlement de la crise. Iran : Signes d’un changement du côté américain ? Ce lundi, l’Europe a adopté de nouvelles sanctions contre les mollahs pour les inciter à négocier sur son programme avec les Six. Le même jour, Téhéran a fait savoir qu’il était ouvert au dialogue, mais uniquement avec le Groupe de Vienne sur un échange de combustible, une solution qui ne résout pas la crise. Il s’agissait bien évidemment d’une provocation. Le lendemain, Téhéran a redoublé de provocation en évoquant le dialogue avec les Six, mais à des conditions irréalisables. Téhéran veut le clash, la question est de savoir s’il va l’avoir ou pas ? Iran : Une nouvelle hypothèse sur Shahram Amiri Shahram Amiri, un savant atomiste iranien, disparu en juin dernier en Arabie saoudite, enlevé selon Téhéran par les Américains, transfuge selon ces derniers, a quitté hier les Etats-Unis pour retourner en Iran. Il y a un an au moment de sa disparition, nous étions partagés entre 3 hypothèses : l’enlèvement, la défection ou une mise en scène organisée par Téhéran pour accuser Washington. Un an après, le retour du disparu invalide certaines hypothèses, mais donne lieu à de nouvelles hypothèses très intéressantes. Iran : Un festival de ruses ! Le ministre russe des affaires étrangères a proposé à l’Iran une rencontre avec le groupe de Vienne (Etats-Unis+France+Russie) pour avancer le projet de l’échange du combustible après l’annonce faite par le ministre iranien des affaires étrangères que la décision de retarder la reprise du dialogue ne concernait pas l’échange du combustible. La réponse de Téhéran risque d’être négative car il n’a pas dit ce que la Russie a cru avoir entendu. Iran : La punition qui revient comme un boomerang ! Les médias occidentaux affirment qu’Ahmadinejad a annoncé que pour punir l’Occident, la république islamique d’Iran ne se remettrait pas à la table des négociations avec les Six avant la fin du mois d’août. Cela sous-entend qu’elle reprendra le dialogue fin août. Ce n’est pas ce qui a été dit hier lors d’une très longue intervention télévisée d’Ahmadinejad à propos de la dernière résolution onusienne des Six. 0 | 50 | 100 | 150 | 200 | 250 | 300 | 350 | 400 [Retour à l'index des mots-clés] |