Iran : 4 défaites internationales majeures + 1 faux succès onusien 16.08.2020 Les mollahs sont dans une situation grave en raison des sanctions américaines, de l’hostilité active des Iraniens, de la rébellion de la majorité de leurs miliciens sécuritaires, la panique des affairistes de leur régime, l’échec de leurs initiatives terroristes et les révoltes régionales contre le Hezbollah. Au cours des deux derniers jours, les mollahs ont subi de nouvelles défaites, dont deux de taille : la paix entre Israël et les Émirats sous la direction de Trump et l’annonce par l’AIEA que leur régime avait assez de matières nucléaires pour la fabrication de 2 bombes. Mais les mollahs ont aussi échappé à une 3e défaite de tailles, car la France et la Grande-Bretagne ont refusé de voter en faveur de la résolution s’opposant à l’abandon de leur embargo sur les armes. Tous leurs médias parlent d’une grande défaite pour Trump qui l’empêchera d’être réélu et en conséquence d’une grande victoire pour leur régime. En fait, il ne s’agit pas d’une grande victoire pour le régime ou d’une grande défaite pour Trump, car ils continueront à sanctionner les mollahs et les pays qui se sont opposés à lui sont conscients de la dangerosité des mollahs et ne lui fourniront pas les armes qu’il désire et ne le laisseront pas armer ses alliés terroristes. Jeudi, les mollahs ont tenté de briser la grève générale contre leur régime en incendiant la maison d’un des dirigeants du syndicat informel du sucre et en mitraillant la maison d’un autre meneur. Mais ils ne sont pas parvenus à briser leur grève et pas pu paniquer les responsables des autres grèves anti-régime.
La grève s’est aussi renforcée grâce à l’adhésion des ouvriers et des techniciens des chemins de fer de Karaj, de Téhéran, de Khorassan et de Neychapour ainsi que les ouvriers de l’aciérie de Khorram-shahr et les infirmières de Mashad. Le syndicat des employés pétroliers de Roumanie a aussi apporté leur soutien à leurs collègues iraniens.
Par ailleurs, les nantis du régime ont encore refusé le plan appelé d’ouverture économique qui consiste pour eux à se séparer de leurs dollars pour acheter des barils livrables dans deux ans. Ils ont insisté sur leur refus en précisant que le régime avait fixl e prix de son baril à 43 $ alors qu’il n’arrive pas à en vendre même en-dessous de 35 dollars l’unité en ce moment. Les officiers rebelles de renseignements qui ont accès à toutes sortes de lieux ou informations ont aussi mis sous pression les patrons du régime en attaquant un juge du régime par une équipe de deux agents à moto. Ils ont aussi incendié le bureau des impôts dans la région de Golestan et aussi un bateau sur le point d’approvisionner le marché intérieur iranien. © IRAN-RESIST.ORG
Les officiers rebelles de renseignements ont aussi encouragé la contestation en sortant encore quelques documents d’archives des projets du Shah d’Iran pour le bien-être des Iraniens comme l’obligation aux patrons de construire des logements et des salles de sports pour leurs ouvriers près de leurs lieux de travail. © IRAN-RESIST.ORG
Les officiers rebelles de renseignements ont aussi diffusé des documents faisant état de liens persistants entre les mollahs et le documentariste soi-disant dissident Dehbashi pour inviter les Iraniens à se méfier de ses reportages. Ils ont aussi révélé que le journaliste soi-disant dissident qui est basé à Londres était un mollah !
Ils ont aussi diffusé un document faisant état de la corruption d’une des soi-disant victimes de la fausse opposition, le Mouvement Vert, afin que le régime ne puisse le relancer. Ils ont aussi révélé l’identité d’un membre du lobby du régime aux États-Unis et dans l’entourage de Biden.
Les opposants ont aussi collé des centaines de stickers appelant leurs compatriotes à manifester en faveur du prince Reza Pahlavi.
Sur le plan international, Israël et les Émirats sont parvenus à signer la paix.
L’Oman que les mollahs considèrent comme un allié l’a désagréablement surpris en se félicitant de l’accord conclu avec Israël.
Les mollahs désabusés ont zappé l’Oman et ont qualifié cette paix de coup de poignard dans le dos des Palestiniens alors que ces derniers ne sont pas manifestés contre l’accord.
En revanche, le prince Reza Pahlavi, considéré comme par une majorité écrasante d’Iraniens comme le seul alternatif pour l’avenir du pays, a salué l’accord et d’autres Iraniens ont suivi son exemple et ont confirmé son statut de chef de l’opposition. D’autres opposants se sont aussi moqués de la passivité et l’impuissance des mollahs !
Par ailleurs, les États-Unis ont saisi 4 cargos pétroliers du régime avec des millions de barils d’essence qui allaient vers le Venezuela. Le régime dépité a affirmé que les cargos ne lui appartenaient pas. Les Iraniens se sont encore moqués de cette excuse et ont reconnu qu’elle confirmait le déclin du régime.
Jeudi soir, à quelques heures des débats sur la proposition américaine de la prolongation de l’embargo sur les armes des mollahs, leur MAE (Zarif) est arrivé au Liban pour signifier que le régime avait un certain poids et la possibilité de continuer à peser dans ce pays et le déstabiliser pour ces propres fins. Vendredi, Zarif a rencontré Aoun, son ex-PM démissionnaires Diab ainsi que les ministres démissionnaires du Hezbollah amis aucun autre politicien même ceux des groupes ou partis chiites.
Mais il n’y a eu aucune déclaration forte à l’issue de ces rencontres ! Ce qui signifiait que les mollahs n’étaient pas les bienvenus au Liban et n’avaient aucun avenir ou influence et même leurs ex-alliés gouvernementaux du régime, chassés du pouvoir par le peuple, n’avaient pas envie de les suivre. Les opposants iraniens ont aussi fait remarquer que Zarif n’avait pas rencontré Nasrallah et en ont conclu que Nasrallah n’était pas à Beyrouth, mais à Téhéran et Zarif était venu comme un messager, mais cela n’avait pas suffi pour mobiliser leurs ex-alliés communs. Nasrallah très énervé a alors fait un discours enflammé depuis son lieu de séjour sans parvenir à motiver ses alliés. Zarif est rentré au pays discrètement. La direction de AIEA (qui est au service du Conseil de Sécurité de l’ONU) a alors bousculé les mollahs en affirmant qu’ils avaient assez de matières nucléaires pour la fabrication de 2 bombes nucléaires.
Les mollahs, convaincus que l’annonce allait entraîner l’adoption de la résolution américaine au Conseil de Sécurité de l’ONU, n’ont pas polémiqué à ce sujet. Mais contre toute attente, vendredi, la France et l’Angleterre n’ont pas soutenu la résolution américaine. Par ailleurs, un seul des membres non permanents du Conseil a voté en faveur des États-Unis. Les Russes et les Chinois n’ont même pas eu besoin de faire un veto. Ils ont seulement voté contre la résolution.
L’administration Trump a dit qu’elle présenterait une nouvelle résolution ou qu’elle actionnerait les mesures gâchette pour rétablir l’ensemble des sanctions en vigueur contre les mollahs avant l’accord de Vienne. Seule la Grande-Bretagne a dit qu’elle s’y opposerait par tous les moyens. Bien que cela soit difficile, elle a bien confirmé qu’elle était l’ennemie de Trump et de la nouvelle diplomatie américaine.
Les mollahs ont jubilé sans faire référence à Londres. Mais cet échec de Trump n’apportera aucun réel bénéfice aux mollahs, car l’embargo demandé par Trump n’a aucune incidence sur les autres sanctions économiques ou financières en vigueur actuellement contre les mollahs, car ils n’ont aucune arme susceptible de les enrichir et personne (et particulièrement Poutine) ne veut leur vendre des armes sophistiquées de peur qu’ils les revendent ou les transmettent à leurs pions terroristes. In fine, l’échec de Trump n’est pas annonciateur d’un air nouveau pour les mollahs. De plus, la partie n’est pas finie et peut évoluer en raison des rapports à venir de l’AIEA. Par ailleurs, Trump ne risque pas de souffrir de cet échec, car il a marqué un point hors du commun avec la paix entre les Émirats et Israël. Il peut aussi affirmer que les Anglais et les Français ont agi par jalousie. Il a d’ailleurs été très positif en annonçant que le Moyen-Orient allait être la scène d’évolution spectaculaire au cours des prochaines semaines. Les opposants iraniens ont dit qu’ils était le moment d’agir et manifester contre le régime. Les mollahs ont annoncé un pic de covid-19 pour empêcher ces manifestations... Les Iraniens se sont moqués de l’annonce car personne n’y croit en Iran, mais parfois on y porte le masque en manif pour éviter d’être reconnu.
Les mollahs ont alors annoncé la pendaison d’un opposant pour intimider les gens, mais les opposants ont démenti l’annonce et ont demandé que les rumeurs ne soient pas reprises et ne puissent pas aider le régime !
En conclusion, cette semaine, les mollahs ont été sévèrement rossés par l’éveil politique et la vigilance informationnelle des Iraniens, par la mobilisation hostiles les ouvriers iraniens, par les frappes de leurs miliciens rebelles et par la panique dévastatrice de leurs nantis paniqués. Sur le plan international, ils ont aussi été rossés par le choix de la paix arabo-israélienne contre leurs objectifs terroristes et contre le Hezbollah, ils n’ont pu récupérer leurs pions libanais et ils ont sans doute été trahis par Maduro qui seul était au courant de l’itinéraire des cargos qui lui étaient destinés. Enfin, l’AIEA a signalé qu’ils avaient trahi leur engagement dans l’accord sur le nucléaire ouvrant la voie à l’application des mesures gâchettes à leur encontre. Ils ont en revanche bénéficié d’un répit grâce aux Français et aux Anglais qui n’en reviennent pas de la vitalité et la créativité de la diplomatie de Trump ! Mais il ne sert à rien de bloquer Trump, les diplomates de ces pays devront s’adapter aux changements survenus pour ne pas perdre davantage du terrain au Moyen-Orient qui va vers un air d’activités intenses et fort lucratives pour ses habitants et ceux qui voudraient les aider sa reconstruction. © IRAN-RESIST.ORG
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| Mots Clefs | Nucléaire : TNP+AIEA | | Mots Clefs | Résistance : Attentats contre les mollahs | © IRAN-RESIST.ORG
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