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Iran : Pandémie certifiée F24 pour cloitrer des opposants très en forme !
08.09.2020

Il y aurait une nouvelle vague de covid-19 en Iran en raison de la rentrée des classes ! France 24 l’a dit aussi ! Mais en fait, c’est une énorme fake news du régime (validée sans vérification par France 24 qui est assez pro-mollahs), car la rentrée des classes en Iran a lieu depuis des millénaires, selon une tradition Hachéménides, le premier jour de l’automne, le 1er Mehr c’est-à-dire le 21 septembre selon le calendrier occidental. La raison de cette vague de covid19 au moment d’une rentrée fictive est un accord inattendu entre les opposants décisifs, un accord qui a d’ores et déjà donné un nouveau souffle à la lutte contre le régime.



La lutte contre le régime par grèves générales se porte très bien en Iran [1]. Aucune des grèves entamées depuis 80 jours n’a été abandonnée et il y a chaque jour de nouveaux adhérents à ce mouvement anti-mollahs. Depuis samedi, les employés des mairies des villes portuaires et pétrolières de Mahshahr et Sarbandar sont en grève et manifestent aussi contre le régime pour bloquer les accès aux terminaux pétroliers du régime. Les usines de fabrications de compresseurs situées à Tabriz ont aussi cessé la production. Une autre centrale de production d’électricité de Khouzestan a aussi rejoint la grève anti-régime.

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Mais l’adhésion la plus significative et importante a été celle de tous les artisans, commerçants et opposants politiques de la région iranienne du Kurdistan. Cette grève générale a permis de bloquer non seulement une importante région pétrolière et agricole, mais ont aussi et surtout bloqué l’accès des mollahs à l’Irak et des réseaux qu’ils y ont développés pour contourner les sanctions ! Les Kurdes ont mis le pied sur une veine jugulaire des mollahs !

L’intérêt de l’adhésion des Kurdes à cette grève anti-régime va même au-delà de ce blocus qui met en péril le régime : cette adhésion est importante car elle a eu lieu sans aucune revendication indépendantiste.

Sachant que ce mouvement a été lancé sur une proposition du Prince Reza Pahlavi [br /] pour en venir à bout du régime sans que la population soit en danger, l’adhésion inconditionnelle des Kurdes signifie que les chefs des grandes familles qui dirigent la région et ont des revendications indépendantistes et l’imposent à la population ont été séduit par le projet du prince pour l’Iran à savoir un État fort et prospère avec de la décentralisation régionale (qui était un des projets de la révolution blanche du Shah) et leur adhésion ne peut créer la panique quant au risque de la balkanisation de l’Iran. Leur adhésion a peut-être été aussi motivée par l’instabilité et l’échec du modèle fédéral comme en Irak malgré l’opportunisme de ses dirigeants bien nés ou encore par la prise de conscience des Kurdes populaires comme d’autres Iraniens que leur avenir et leur sécurité étaient assurés comme des citoyens à part entière par le Shah et ses projets nationaux avant la révolution et ils le restent avec son fils dans le futur.

Cette idée d’unité nationale est aussi promue par le rappel que Kaveh, le grand héros (du livre des rois), le sauveur du pays des mains d’un diabolique tyran arabisant, était un Kurde et que par ailleurs, l’un des plus grands rois iraniens très hostiles d’ailleurs aux mollahs, Nader Shah était aussi un Kurde ! Par respect pour cette histoire commune, on dit à présent : « Vous avez oublier le (sens du) Kurdistan. Là où il y a un Kurde est l’Iran ! »

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Cette adhésion sans condition des Kurdes à la lutte anti-mollahs qui s’inscrit dans cet esprit est un gain inestimable pour la lutte contre les mollahs, un succès immense pour les Iraniens et aussi pour le Prince en tant que chef d’orchestre de cette union, de l’opposition et du futur État iranien.

Cette adhésion laisse aussi présager l’adhésion d’autres régions frontalières que l’on suppose indépendantistes, ce qui aura pour effet la paralysie totale du régime.

Ripostes | C’est pourquoi il n’y a eu aucun commentaire à propos de l’adhésion sans condition des Kurdes à la lutte ou même de menace à ce sujet. Les mollahs ont préféré zapper le sujet pour masquer son impact et miser sur des polémiques fortes avec la participation de leurs faux opposants pour faire diversion ou encore faire des annonces d’actions répressives pour intimider les gens et démobiliser la lutte.

Intimidation sanitaire | Tout d’abord, leurs faux opposants se sont déclarés contre la rentrée scolaire en raison d’une vague forte de Covid-19. Puis, les mollahs ont annoncé la rentrée 15 jours en avance (pour alimenter la polémique lancée par leurs faux opposants). Puis ils ont reconnu des cas d’enfants morts par Covid, ce qui n’existe qu’en Iran des mollahs. Concrètement, on n’en a vu aucune image des victimes ou leurs noms ou encore de rassemblements des familles endeuillées ou légitimement en colère contre le régime !

Mais les faux opposants du régime ont repris la suite pour focaliser les attentions sur le risque pour les enfants et détourner l’attention sur la défaite subie par le régime avec l’adhésion sans condition des Kurdes à la lutte et à Reza Pahlavi.

Intimidation policière | En parallèle, des rumeurs diffusées via les médias officiels ont annoncé le transfert du prisonnier Navid Afkari, qui bénéficie d’un soutien mondial grâce au Prince Reza Pahlavi, vers une section particulière de la prison de Chiraz réservée aux condamnés à mort en instance de pendaison ! Grands maîtres de chantage, les officiels se sont gardés d’annoncer une date pour la pendaison pour forcer les gens à cesser les actions hostiles au régime.

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Ripostes populaires | Mais selon la révélation des officiers rebelles des renseignements, le standard de la prison a été saturé par des dizaines de milliers d’appels de menaces de vengeances si le prisonnier était exécuté !

Dans le même temps, les retraités de la sécurité sociale iranienne ont manifesté ensemble pour protester contre leur pension extrêmement faible (1/10 du seuil de la pauvreté) qui n’était même plus payée depuis 6 mois ! Ci-dessous les images de rassemblements [2] à Ahwaz, Arak, Bojnourd, Mashad, Rasht, Tabriz et Téhéran !

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Par ailleurs, les employés des communications rurales se sont rassemblés (dimanche) à Téhéran devant le Parlement pour protester contre des salaires non payés et ont signalé que le régime avait encore fait le choix de réduire le pouvoir d’achat pour réduire la consommation et repousser la date fatidique d’épuisement de ses réserves qui sera la date d’un soulèvement et de sa chute.


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Gestion de panique | La panique a gagné les collaborateurs financiers du régime. Ils se sont mis à vendre leurs actions des entreprises dirigées par les mollahs et leurs familles. Les mollahs ont empêché une nouvelle chute de l’indice, en injectant des fonds sur les grandes actions pour apaiser la panique des gros actionnaires, mais ils ont oublié les autres, de fait, la bourse a fini avec une légère hausse alors que certains collaborateurs étaient sacrifiés.

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Médiation démocrate | Le régime a aussi annoncé la visite du nouveau MAE suisse. La Suisse a été désignée comme intermédiaire diplomatique par les démocrates et les républicains américains en faveur d’un deal avec les mollahs. Ces derniers ont compris que les adversaires américains de Trump leur envoyaient un message et qu’ils devaient accepter le dialogue pour désactiver l’offensive de Trump et au passage, renforcer Biden qui parle de diplomatie avec les mollahs.

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Cadeau européen| Au même moment, l’Allemagne qui joue tantôt en faveur de Trump et tantôt en faveur de Biden a critiqué les mollahs pour la condamnation à mort de Navid Afkari, mais elle a aussi donné son prix annuel des droits de l’homme à Nasrine Sotoudeh, une fausse opposante notoire, très musulmane, grande fan de Khomeiny et sa révolution et hostile à tout changement de régime en Iran !

Echec diplo | Il n’y eut aucune conférence de presse commune avec l’envoyé des démocrates. Par ailleurs, les mollahs ont tout d’un coup parlé de leur capacité balistique et ont accusé les inspecteurs de l’AIEA d’être les auteurs de l’explosion à Natanz ainsi que dans 21 autres sites officiels de leur régime !

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C’était bien loin de l’esprit pacifique recherché par l’intermédiaire suisse de partisans de Biden ! Nous avons compris que les mollahs avaient des exigences qui n’étaient pas acceptées par leurs interlocuteurs notamment de mettre fin aux inspections de l’AIEA et de faire désavouer son dernier rapport faisant état de graves violations de l’accord nucléaire de 2015 et permettant la réactivation de toutes les sanctions dans moins d’un mois.

Les mollahs ont repris leur manœuvre de diversion et d’intimidation en diffusant des rumeurs faisant état de coups et blessures infligées au prisonnier Afkari à Chiraz !

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Intimidations réchauffées | Sans effet sur la lutte contre le régime, on a vu une image soi-disant volée d’un enfant titubant et tombant pendant l’appel matinal et des parents se plaignant de l’ouverture des écoles alors qu’ils pouvaient ne pas y envoyer leurs gosses. Qui avait filmé l’enfant qui tombait ou encore les parents en colère qui n’étaient pas les parents de l’enfant ? Où étaient ces derniers ? Où était l’enfant et comment allait-il ? On avait des images pour interpeller, mais qui n’avaient aucun lien, le tout pour masquer l’absence d’un fait précis et réel.




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Les opposants ont seulement utilisé ses fakes news pour insister sur la nécessité de virer le plus rapidement les mollahs !

Les faux opposants [3] ont aussi ouvert une nouvelle voie de diversion en faisant l’éloge du prix attribué à Sotoudeh avant d’annoncer qu’elle avait mis fin à sa grève de la faim après 60 jours et elle était allée manger avec les autres prisonniers au réfectoire de la prison !

Or, dans le monde réel, on ne peut survivre à une grève de la faim de 60 jours ni aller manger tout de suite après ! Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’on lit de telle ineptie de la part des faux opposants dont la seule actualité est leur fausse répression et leurs faux malheurs !

Les vrais opposants se sont aussi moqués de ces derniers en rappelant que tous les slogans rejetaient les mascarades autour de leurs poulains comme Sotoudeh ou Nourizad (promu ici par une soi-disant agonie illustrée par une drôle de photographie prise de lui par un appareil flottant apparemment au-dessus de son lit un peu trop propre de l’hôpital de la vétuste prison d’Evine).

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Attention aux loups ! | Les faux opposants ont changé de poulains sur Twitter et ont mis en avant l’anniversaire des 55 ans des Moudj islamo-gauchistes entourés de leurs soutiens américains pour faire croire aux Iraniens que leur option patriotique souhaitée n’avait aucune chance afin qu’ils abandonnent la lutte !

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Mais ce double 5 n’a pas porté chance aux moudj et la tentative n’a pas mis fin à la lutte contre le régime.

Cependant, les Moudj ont aussi joué le jeu en cherchant à encourager les actions violentes contre les mollahs ou des installations pétrolière iraniennes afin d’imposer leurs règles au détriment de la grève générale pacifique pour parvenir à placer leurs membres à la direction de la lutte et prendre le pouvoir...

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Mais cette ambition ne peut se réaliser, car les Iraniens pourraient valider la violence seulement si elle est destinée à éradiquer l’Islam de l’Iran et non pour valider une nouvelle forme d’islamisme.

La France, qui, hélas, semble ne rien comprendre à la situation au Moyen-Orient et en Iran, a rediffusé toutes ces fakes news inventées par les mollahs, leurs faux opposants ou les Moudj, mais elle a censuré les accusations des mollahs contre l’AIEA pour cacher leur déraisonnable fuite en avant et ne pas reconnaître sa propre erreur de les avoir si souvent courtisés.

Récap & conclusions | Mais in fine, il faudrait pour chacun d’oublier les fakes news des mollahs et de leurs faux opposants et les efforts diplomatiques pour les sauver. Cette semaine, l’actualité a été ailleurs. Une page a été tournée  : l’opposition au régime est sortie d’une phase défensive et a pu imposer un blocus économique terrible aux mollahs grâce à l’adhésion sans condition des grands chefs tribaux kurdes au Prince Reza Pahlavi.

Les Kurdes ont aussi demandé le soutien des Bazaris de Téhéran pour couper le clergé de ses alliés historiques, mettre à l’arrêt le capital et grâce au désœuvrement des 60,000 employés du Bazar et leurs familles, permettre de former de grands cortèges anti-régime propices à faire basculer le pays dans un soulèvement général.

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Il y a déjà deux nouvelles adhésions importantes à la lutte, car celle du personnel du fret aérien et sans doute celle des pilotes de l’armée de l’air des Pasdaran, car on a vu des affichettes de soutien à Afkari sur leurs avions.

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Ces adhésions sont synonymes d’un double blocus empêchant les mollahs de sortir du pays ou d’importer des produits susceptibles de prolonger leur résilience. L’opposition pacifique des Iraniens se renforce, bloque les mollahs et leurs complices, ouvrant la voie vers le grand soulèvement lequel selon l’avis général sera plus important que jamais.

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