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Iran, Occident, l’heure du choix L’Iran est en guerre contre les mollahs et en lutte pour le rétablissement de la royauté laïque, progressiste et patriote des Pahlavi mais cela ne semble pas convenir à l’Occident qui a été l’un des artisans de l’islamisation de l’Iran en 1979 et un des grands profiteurs économiques de son affaiblissement mais aussi en contrepartie victime de son terrorisme. Un homme, le prince Reza Pahlavi, a décidé de renverser la table. Son passage en France a montré la difficulté de la mission qu’il s’est assignée. Iran : Poutine l’agitateur ! Poutine [1] s’est rendu en Iran et les rumeurs se sont multipliées. Les « experts français » ont annoncé une alliance stratégique concernant la guerre en Ukraine. Les Américains ont dit qu’il y allait pour acheter des missiles. Ce qui est bien ridicule : Poutine s’était même moqué des capacités militaires ou balistiques des mollahs précédemment lors d’un interview. Il a lui-même démenti tout lien avec l’Ukraine en affirmant que sa visite concernait la Syrie. Pas tout à fait, en vérité. Il y est allé surtout pour perturber les conversations secrètes entre les mollahs et Biden. Explications. Ukraine, Poutine, Biden, un bras de fer aux enjeux pétroliers majeurs Depuis quelques jours, il y a un bras de fer inattendu entre Poutine et Biden à propos de l’Ukraine et plus précisément de la Crimée. Le président français issu du réseau démocrate américain en Europe est monté au créneau pour inviter les Russes à quitter les lieux. Les médias font du story telling (la table très longue...) sans jamais évoquer les véritables enjeux. Ils existent. Ils sont pétroliers et majeurs. Voici une courte analyse historiques des faits et des enjeux autour de la Crimée. Iran : Les mollahs en grand danger malgré le consensus européen anti-sanctions onusiennes ! La présidence actuelle du Conseil de sécurité de l’ONU a rejeté la demande américaine de rétablissement des sanctions internationales contre Téhéran. On parle encore d’un désaveu pour Trump, mais ce n’est pas pour autant une victoire pour les opposants à Trump, car les mollahs n’appliquent pas leurs engagements et ces pays sont désormais tenus à les forcer sous peine d’être eux-mêmes obligés de les sanctionner. Ce n’est en conséquence aussi pas une victoire pour les mollahs. Par ailleurs, leur situation économique et politique se dégrade de jour en jour, ils pourraient mordre la poussière avant même que la procédure onusienne actuelle aboutisse ou pas. Iran : sous le chantage terrible de ses amis EU3 ! Les mollahs sont dans une situation extrêmement grave en raison de la rébellion de leurs officiers de renseignements et leurs sabotages, mais aussi en raison d’une grève illimitée dans de nombreux secteurs d’activités notamment le pétrole et les transports ferroviaires et urbains, aussi en raison de l’échec de leur terrorisme et enfin, en raison des sanctions programmées par l’administration Trump en réponse à leur terrorisme et leur nucléaire opaque. Dans ce contexte très tendu, les mollahs ont affirmé qu’ils accepteraient la visite de leur site nucléaire pour clarifier leur position. Ce lundi (24 août 2020), le nouveau directeur argentin de l’AIEA doit rencontrer les responsables du régime pour en savoir plus. Le point sur toutes les sources de tensions en Iran.
Iran : La semaine en images n°415 Nouveau Résumé Historique (écrit le 11.02.2016) -1973-1980 : une révolution américaine de couleur islamique—
Les Britanniques présents en Iran via le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington. Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions. En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran. -Les années 80 & 90 : Rafsandjani vs USA— Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, -Khatami- et mis en place une STRATÉGIE DE FAUSSE MODÉRATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions. Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain -Rohani-, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la -Russie- alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique. -Les années 2000 : Echec des pions de Rafsandjani— En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs. Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milice anti-émeute par pauvreté. -2007 : Sanctions des 5 membres du Conseil de Sécurité— -2009 : Echec de Rafsandjani & sa fausse Révolution de Couleur — En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX. Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de -Déviation-du-Régime-en-direction-du-peuple- afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué. -2013 : la Coalition des vaincus— Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable. Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre, la Russie mais aussi la France et enfin la Chine ont contré ce plan d’arrangement implicite des Etats-Unis avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève. -On a ainsi assisté à la naissance d’une coalition informelle de-4-grandes-puissances rivales des Etats-Unis et membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 ».- Rohani et ses patrons ne pouvaient pas refusé. Ils ont accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause leurs engagements, pour provoquer une crise et retourner dans un bras de fer avec Washington. Mais ils n’y sont pas parvenus. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiées. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington. Washington a eu peur que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dédiaboliser les mollahs terroristes en affirmant qu’ils luttaient contre Daesh ! Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble, ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Le joker tactique énergétique était HS. Le régime n’avait plus aucun joker. La panique interne s’est intensifiée : la bourse a chuté de plus de 80% et le 36e anniversaire de la révolution islamique a été boycotté à 100% ! Rohani et ses patrons devaient plier face à Washington ! -2015 : Signature de l’Accord de Vienne — Les intérêts pétroliers des 5-1 étaient en danger. Ces derniers ont su être solidaires. Ils ont relancé le processus de dialogue et ont pu dominer le jeu et neutraliser durablement tout deal avec Washington en imposant aux mollahs, vaincus par leurs échecs, -l’Accord de Vienne- avec de nombreux engagements et un processus d’inspections lourdes sur plusieurs années. Les mollahs ont encore accepté pour adoucir les sanctions, signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser ce front eurasien hostile de 5-1 pour décrédibiliser ce processus onusien et retrouver Washington... Washington pris au piège ! a tenté d’échapper à la suprématie des 5-1 en émettant des oppositions par son Congrès ! Les 5-1 ont validé leur suprématie par l’adoption de la résolution 2231 au Conseil de Sécurité ! La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors que 33% des entreprises encore actives à la bourse (dont toutes les plus importantes) avaient été exclues de vente pour limiter la casse. Ce krach a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs ! Les tensions internes se sont amplifiées par l’émergence d’un front de jeunes parlementaires(menés par le député milicien Zakani) s’opposant à la gestion exclusive des mollahs. Washington a proposé implicitement un blanchiment aux mollahs ainsi contestés en leur offrant l’inspection complaisante du site militaire de Parchin par eux-mêmes sous la direction de son pion onusien Amano ! Tous les responsables du régime, y compris les Parlementaires révoltés, ont joué de manière à finir dans l’équation d’un deal avec Washington ! La panique a explosé encore chez les nantis ripoux qui n’auront aucune place avec le retour des pions et les investisseurs américains. Mais l’opération « Amano-Parchin deal » a échoué car Washington ne pouvait accorder des garanties à tous les gens du régime. Les mollahs désespérés ont fait appel aux chefs Pasdaran pour organiser l’escalade grâce à une bousculade mortelle lors du pèlerinage de Mena à la Mecque au moment où se tenait aussi la 70e l’AG annuelle de l’ONU à NY ! Mais l’opération des Martyrs de Mena a échoué grâce à l’esquive des Saoudiens, de leurs alliés et le reste du monde ! Les mollahs encore plus désespérés n’ont pas hésité de bloquer les négociations sur la Syrie (au détriment de leur allié Assad), afin de se poser en arbitre du jeu et obliger Washington à prendre en compte leurs conditions de reddition. Mais leur plan a encore échoué... Ils ont aussi perdu le soutien de Poutine. Washington a puni cette fuite en avant des mollahs par un rapport de son pion Amano les accusant formellement d’activités nucléaires militaires entre 2003 & 2009, mais en laissant un flou sur la période courante pour laisser place à un deal. Les 5-1 ont rappelé leur suprématie légale et onusienne dans le conflit avec les mollahs en entérinant l’Accord contraignant sur le nucléaire sur la base du rapport ambivalent d’Amano. -2016 : Application tumultueuse de l’Accord de Vienne — Sur un fond de récession, de contestation, mais aussi de boycotts populaires et internes de leurs événements, ils ont commencé à appliquer avec réticence les engagements pris à Vienne tout en cherchant à diviser les 5-1 avec des offres commerciales ou à engendrer une escalade régionale avec Washington par des provocations ! Les deux interlocuteurs (5-1 & États-Unis) n’ont pas cédé. Les mollahs & associés s’étaient ainsi retrouvés dans un processus de capitulation lente en raison de l’application de leurs engagements et leur échec à diviser les 5-1 et provoquer une crise bénéfique à leurs intérêts. La panique des nantis du régime s’est intensifiée. Les chefs Pasdaran ont mis en avant leur puissance balistique pour engendrer l’escalade qui échappait aux mollahs et leurs pions Rohani et Zarif. Ali Larijani a créé la coalition des fondamentalistes pour s’emparer du processus de négociations accaparé par le clergé. Les mollahs ont neutralisé cette coalition en rappelant la capacité d’invalider les candidatures indésirables dans leurs élections afin de préserver leur champion, Rohani, et continuer leur impossible marchandage par son intermédiaire. Leur impopularité et aussi leur fragilité a été confirmée par l’absence de mobilisation populaire et de frappes punitives de sa part étatique en réaction à l’exécution d’un mollah chiite par l’Arabie Saoudite. La fuite des capitaux s’est intensifiée encore. Le clergé n’y pouvait, tout comme ses rivaux politiques. Le système semblait condamné à passer sous l’autorité des 5-1 et à subir sans fin les pressions des Américaines sans pouvoir parvenir à un deal avec eux. Les chefs Pasdaran ont tenté de dominer le jeu par la relance de la menace contre les pétroliers occidentaux. Ils ont capturé deux patrouilleurs américains, mais ils n’ont pas osé continuer en raison de la présence menaçante des porte-avions USS Truman et Charles de Gaulle. Les chefs Pasdaran n’ont pas osé médiatiser leur échec. Washington a proposé des négociations aux chefs Pasdaran. En échange de la libération de ses soldats, il a justifié leur arrestation et a donné raison aux Pasdaran en louant "leur sens de responsabilité qui avait permis de préserver la paix régionale obtenue grâce au modéré Rohani !" Washington a alors soutenu l’accomplissement de l’Accord de Vienne, car il n’était plus un obstacle à son deal et pouvait même blanchir les mollahs et faciliter leur recyclage ! Le clergé n’a pas aimé la place accordée par Washington à son pion Rohani et aux Pasdaran qui lui faisait endosser le rôle du méchant de l’intérieur. Il s’est retrouvé rejeté du processus de chantage pour obtenir des garanties de non-poursuite à la chute du régime qui parlait incontournable. Les Chinois, inquiétés par cette alliance américaine avec Rohani et les Pasdaran recyclés pour aller vers une République islamique américanisée, ont annoncé la visite de leur président en Iran dès l’application de l’Accord-cadre pour une alliance avec les mollahs (le grand perdant de l’alliance) ! Washington les a doublés grâce à son pion européen Mogherini pour une rencontre à Vienne avec Zarif afin de régler les détails du deal en cours et aller vers un recyclage des mollahs par la libération de plusieurs prisonniers (espions) irano-américains. © IRAN-RESIST.ORG Washington échaudé par cette attitude a ralenti le processus de normalisation en maintenant ses premières sanctions adoptées pour terrorisme. Le régime est resté sanctionné sur l’exportation pétrolière, l’achat d’avions et surtout l’accès au dollar ! Les mollahs et leur équipe ont nié l’échec de leurs manœuvres, mais les chefs Pasdaran l’ont révélé et ont ainsi provoqué une plus grande panique. Washington a sauvé le régime en invitant ses responsables désespérés à Davos ! Ils y sont allés avec l’intention de diviser le camp américain pour forcer Washington à leur accorder des garanties fermes pour leur avenir. Cet effort pour trouver un arrangement avec Washington leur a valu des sanctions américaines, mais aussi l’inimitié des Russes et des Anglais. La panique et les conflits internes se sont encore amplifiés. Les mollahs & associés, contestés par le peuple, malmenés par leurs rivaux ou leurs hommes d’affaires, attaquées par tous les pays étrangers, ont reporté leur espoir sur la Chine (la force tranquille des 5-1) et les voyages que Rohani avait programmés en Europe notamment en France (le maillon faible des 5-1) ! © IRAN-RESIST.ORG Cette analyse a été proposée en émission radiophonique et diffusée en Iran le dimanche 31 janvier 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari basée en Suède. 11.02.2016 Iran : La semaine en images n°244 intro de base pour comprendre la situation, Origines de la crise. Il y a 33 ans, en 1979, les mollahs, alliés historiques de Britanniques et exclus du jeu par la dynastie progressiste des Pahlavi, ont pu revenir dans l’arène politique quand les Américains ont décidé de renverser le Shah (coupable d’avoir créer l’OPEP) avec l’intention d’installer à sa place leurs islamistes (dont l’OMPI) pour déstabiliser la région et la remodeler selon leurs intérêts pétroliers. Le projet appelé Arc de Crise allait mettre fin à 100 ans de domination du marché pétrolier par les Britanniques. Les mollahs pro-britanniques ont participé au projet pour évincer les pions de Washington. Ils ont aussi verrouillé le système en diabolisant les Etats-Unis. L’Etat américain a alors commencé à sanctionner les mollahs pour provoquer des pénuries et un risque de soulèvement pour les amener à cesser leur diabolisation et d’accepter un apaisement, puis la normalisation des relations pour qu’il puisse revenir en Iran avec ses pions et reprendre le pouvoir via une révolution de couleur. Ce plan n'a pas bien fonctionné car Washington avait toujours peur que le régime islamique chute car il n'a jamais aidé les opposants laïques, le peuple ou des milliers de miliciens effarés par le régime qui ont cessé de le soutenir en boycottant très rapidement ses manifestations officielles ou en nouant des contacts avec le fils aîné du Shah d'Iran, le prince Reza Pahlavi, souvenir d'un régime modéré qui avait oeuvré pour la grandeur du pays et le confort de ses habitants. Le plan d'affaiblissement et d'intimidation des mollahs a également échoué car Washington a souvent laissé de nombreux partenaires contourner les sanctions pour adoucir leur effet quand il estimait qu'elles pouvaient dépasser leur objectif et entraîner la chute du régime islamique qu'il veut récupérer. Mais en agissant ainsi, Washington a rallongé l'agonie du régime et a amplifié l'opposition et la dissidence. Rafsandjani, le patron de facto du régime, a été de nombreuses fois mise en difficulté : pour se maintenir, il a dû partager le pouvoir avec des rivaux comme Larijani avant de le priver de tout accès aux négociations avec Washington pour être certains de bénéficier de garanties de sécurité afin d'assurer assurer sa survie et sa fortune au-delà du régime. Cela a poussé Larijani vouloir éliminer Rafsandjani et ses vrais alliés en révélant les secrets de leur enrichissement par toute sorte de corruption. Ce coup d'Etat a été avorté, mais il a révélé Larijani comme un fou furieux prêt à tout. § 1.Plan d'affaiblissement et d'intimidation du régime des mollahs & les évolutions de la guerre entre Rafsandjani et Larijani. En 1979, selon Washington, les choses devaient aller très vite car les mollahs avaient terriblement désorganisé et affaibli l’économie iranienne en tuant les élites, en s’appropriant les grandes industries et la compagnie iranienne de pétrole. Il y avait aussi une guerre interne au sein de la caste dirigeante : Ali Akbar Hashemi-Rafsandjani-Bahremani alias Rafsandjani (le demi-frère et fondé de pouvoir de Khomeiny), avait pris le ministère de l’intérieur et les services secrets pour éliminer les adversaires politique ou économiques (comme les grands ayatollahs dirigeants le clergé, son propre beau-frère Montazéri, le patron de la loge maçonnique du clergé ou entre l'ayatollah Mottahari, le beau-père de Larijani). Le Régime était économiquement affaibli et politiquement très divisé. Mais beaucoup de mollahs de bas niveau et de nervis bénéficiaient des éliminations de Rafsandjani. Ils ont accepté son appétit et sont devenus ses alliés. Ces adversaires ont dû aussi l'accepter comme leur «parrain». Devenu le patron de facto du régime, conformément aux attentes des Britanniques et dans ses propres intérêts, il s'est mis à utiliser le terrorisme islamique pour refouler toute tentative d’apaisement. il a utilisé la menace de fermeture du détroit pétrolier d’Ormuz et d’une guerre régionale pour intimider Washington et il a créé d’un front européen anti-sanction par l’importation massive de produits européens à prix d’or grâce aux réserves de dollars accumulées par le Shah. Les Britanniques ont relancé leur économie et l’Iran a perdu ses richesses. Le choix du terrorisme, mais aussi la guerre contre l’Irak, a vite fait montrer le prix des protections diplomatiques achetés à coup de contrats auprès des Européens. En peu de temps, ces choix irresponsables ont ruiné le pays et détruit la production iranienne, désorganisant l’économie intérieure, provoquant un chômage et une pauvreté irrépressibles y compris au Bazar (qui a toujours commercialisé la production iranienne). En cherchant à préserver leurs pouvoirs, les mollahs, les affairistes et les nervis liés à Rafsandjani ont, en fait, généré un grand front interne de mécontents parmi leurs propres subalternes (ceux d’en bas ou ceux qui devaient à cette époque monter au front). En fait, Rafsandjani et ses complices n’ont cessé de ruiner le pays et augmenter le malaise interne. Rafsandjani s’est aussi retrouvé en difficulté. En 1989, Khomeiny était mourant : Rafsandjani pouvait sauter car d’un point de vu clérical, il n’avait aucun poids. Peu avant la mort de Khomeiny, a créé un organe nommé Conseil de Discernement. Puis après la mort de Khomeiny, grâce à ses relations familiales, il a trafiqué son testament pour nommer comme prochain guide un de ses pions nommé Khamenei. Dès son accession au pouvoir suprême, ce dernier a modifié la constitution pour transférer les pouvoirs exécutif et législatif au Conseil de Discernement, c’est-à-dire à Rafsandjani. En offrant des sièges à ses gros bonnets de l’époque, ce dernier a obtenu leur accord pour ce coup d'Etat interne. A ce moment, les trésors cumulés par le Shah étaient épuisés, Rafsandjani et ses nouveaux complices pouvaient perdre le pouvoir illégalement obtenu. Rafsandjani a composé avec ses adversaires politiques notamment Ali Larijani qui disposait d’un clan a ainsi obtenu la direction des médias du régime et du Hezbollah. Rafsandjani a aussi baissé le taux officiel du dollar pour acheter le soutien des mollahs-affairistes pour s’approprier le marché intérieur, ce qui encore plus défavorisé les Bazaris traditionnels (aujourd’hui dans la rue). Rafsandjani a aussi joué la carte de l’apaisement diplomatique avec son ami Khatami (un de ses ex-agents des services secrets des Pasdaran). Enfin, il a relancé la politique de monnayage des protections en vendant des contrats d’exploitations pétrolières à très bas prix à un nombre grandissant de pays notamment via ses propres sociétés pétrolières dirigées notamment par son fils Mehdi ! Cette fuite en avant a totalement ruiné le pays sans neutraliser les sanctions. La fausse modération de Khatami a également énervé les Américains. Ils ont parlé de la menace nucléaire pour augmenter ses sanctions. Rafsandjani était à nouveau en difficulté : il a partagé certains monopoles avec des rivaux économiques. Larijani a obtenu la direction des négociations nucléaires avec Washington, mais aussi le droit de nommer ses lieutenants à des vice-présidences clefs dans le pétrole, le commerce extérieur ou le ministère de l'intérieur. En revanche, Rafsandjani a demandé et obtenu de Khamenei le contrôle du pouvoir judiciaire pour se protéger contre les nouveaux venus. Enfin pour parvenir à gagner la partie contre les Américains, il a mis en place Ahmadinejad (un autre de ses ex-agents de renseignement), pour radicaliser ses menaces. Mais cela aussi n’a pas sauvé le Régime. Washington a renforcé ses sanctions et s'est mis à évoquer des frappes punitives. 1ères Ruptures des subalternes.Dès l’apparition de la grande disparité entre le peuple et les dirigeants, un grand mécontentement interne était rapidement apparu chez les miliciens de base : ces gens ont vite lâché le régime en cessant de participer aux manifestations officielles. Très rapidement, le régime a instauré le licenciement pour les fonctionnaires ou l’expulsion pour les étudiants pour enrayer ce boycott interne, mais avec la montée du chômage et la nécessité de chacun d’avoir plusieurs jobs pour survivre, la menace licenciement a perdu de sa force. Le régime a dû attirer les gens dans ses manifs avec la promesse de distribution d’aides alimentaires sur place. A cette époque, les Pasdaran vétérans de la guerre Iran-Irak ont commencé à contacter Reza Pahlavi, le symbole d’un Régime qui avait propulsé l’Iran vers de grandes réussites. Le Régime a remplacé ces dissidents par des jeunes issus des familles pauvres. Il a ainsi gagné quelques années de délais, mais les nouveaux venus ont été rapidement confrontés à la réalité que l’avenir était compromis avec des terroristes affairistes au pouvoir. Mais la milice des Pasdaran a une structure cloisonnée comme des services secrets et le Régime avait ses clans, aucune action n’était possible. En 2007 quand, Washington et ses alliés ont commencé à évoquer très régulièrement l’option militaire, les mécontents devaient agir. Dans ce pays très sécuritaire et, par peur de représailles les dissidents ont fait le choix tactique de boycotter le Régime pour l’isoler et se repérer. Au même moment, les Bazaris et les mollahs de base ruinés par les mauvais choix du Régime l’ont également lâché. Le Régime a riposté en cessant de payer les Pasdaran, en assassinant des meneurs d’hommes ou en incendiant le Bazar à plusieurs reprises sans parvenir à casser ce boycott. Avec ces ruptures de facto dès 2008,, le Régime a été rapidement réduit à ses 200 dirigeants, près de 15,000 responsables régionaux, 700 hommes d’affaires et 6000 nervis. Le Régime était fragilisé, il pouvait chuter dans le sang et ses dirigeants et membres pouvaient tout perdre : leur fortune, mais aussi la vie. Rafsandjani et ses amis devaient envisager de négocier avec les Américains pour quitter paisiblement le pouvoir en échanges de garanties de sécurité pour eux-mêmes. Rafsandjani a alors démis Larijani de ses fonctions de négociateurs nucléaires pour avoir le monopole des marchandages avec les Américains afin d’être sûr d’obtenir les meilleures garanties pour sauver sa propre tête et sa propre fortune. Pour bénéficier des mêmes avantages exclusifs, Larijani a décidé de renverser Rafsandjani et ses alliés en révélant les détails de leur corruption. Rafsandjani et les grands noms du clergé éclaboussés par cette affaires ont neutralisé Larijani en éliminant son plus important lieutenant (Ali Kordan). Rafsandjani a ainsi réduit le réseau déjà très limité de Larijani, mais ce dernier restait intouchable et dangereux grâce à ses dossiers sur tout le monde. Larijani pouvait aussi bénéficier du soutien politique de ses adversaires. Il pouvait créer une coalition pour le virer. Rafsandjani devait agir vite avant qu’il ne s’en serve pour trouver des alliés contre lui. Rafsandjani a alors tenté de sauver le régime et sa peau avec une fausse révolution de couleur, le Mouvement Vert (en référence à l’islam). Ce projet réalisé avec l’aide de la BBC a échoué car le peuple a profité de l’occasion pour contester le régime et les Pasdaran ou Bassidjis de base ont massivement laissé faire la contestation, montrant de facto leur adhésion à la contre-révolution. Le régime a été dévalorisé, réduit à ses dirigeants et des collaborateurs trop impliqués dans la répression ou les larcins qui n’ont pas d’avenir après sa chute. Le régime s’est maintenu grâce à l’absence de soutien de Washington aux opposants et grâce à la rediffusion par la principale chaîne américaine en persan de ses rumeurs intimidantes de répression sanglante. Rafsandjani qui avait tout de même failli renverser le régime était personnellement menacé par ses pairs : pour rester en place, il devait composer avec eux : il a cédé le pouvoir judiciaire (le pouvoir des arrestations) au clan Larijani (offrant ainsi à ses adversaires le droit d’arrêter ses projets pour éviter d’autres dérapages). Esseulé et limité dans son action, Rafsandjani a attribué des rôles d’opposants voire de dissidents à sa fille Faezeh, puis à son fils Mehdi, avant de les sortir du pays pour agir à sa place et sans limite pour relancer le jeu. Il a ainsi pris de nouveaux risques (déstabilisant pour le régime), mais sans parvenir à ses fins. Finalement au bout d’un an d’échecs, il a dû s’éclipser.Il a dû rapatrier sa fille Faezeh et l’offrir en gage au pouvoir judiciaire pour sauver sa propre tête. Ali Larijani a pu obtenir la direction du régime grâce à ses dossiers judiciaires sur ses pairs, mais il n’a pas été officialisé par eux de peur qu’il ne devienne trop fort. Il n’a donc pas pu éliminer les pions de Rafsandjani. C’est pourquoi depuis cette promotion officieuse, sa grande préoccupation a été d’utiliser ses dossiers et le pouvoir judiciaire pour intimider Rafsandjani ou éliminer ses pions négociateurs. Les derniers compagnons du Régime ont constaté que leur nouveau chef et ses lieutenants, comme les précédents, ne songeaient pas à défendre leur droit. En mars 2011, les Pasdaran ont laissé le peuple célébrer l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne et laïque. Les cadres et hommes d’affaires ou encore les nervis du régime ont estimé qu’ils étaient fichus et que leurs dirigeants pouvaient à tout moment demander des garanties de sécurité pour eux-mêmes afin de partir avant une contre-révolution sanglante. Beaucoup des nervis et de cadres du régime ont pris leur distance et ont rejoint le camp du boycott et les hommes d’affaires du Régime ont commencé à brader leurs avoirs pour acheter de l’or et des dollars et quitter le pays. La demande du dollar a fait augmenter le prix de la devise américaine sur le marché libre. Le taux du dollar est devenu l’indicateur de la chute de la confiance des derniers compagnons du Régime en leur avenir. Ces retraits de devises et la rupture des cadres (notamment les députés) ont affaibli davantage le Régime. Larijani a alors accentué ses efforts pour écarter au plus vite Rafsandjani afin de contrôler les marchandages avec Washington. Il a ainsi admis la vulnérabilité du Régime, ce qui a créé une nouvelle source d’agitation interne. En juillet 2012, Washington a imposé aux Européens de cesser leurs relations protectrices et a parlé d’embargo total pour agiter Larijani, la panique interne afin d’épuiser le moral général du Régime.. Le Régime était économiquement condamné. Les Chinois ont prudemment annoncé la diminution de leurs investissements, puis la suspension de leurs achats pétroliers privant le Régime de 50% de ses revenus. La peur de la banqueroute économique et de pénuries a alors provoqué une nouvelle grande ruée vers le dollar. Le régime n’a pas injecté de dollar sur le marché. Les derniers compagnons du régime (les hommes d’affaires et ses collaborateurs insolvables) ont conclu à la faillite de la Banque centrale Iranienne (BCI). Il y a une peur panique de pénurie alimentaire car le pays ne produit plus rien depuis des années. Ils ont paniqué : ils se sont rués vers les magasins d’alimentation. Le pays tout entier a basculé dans la pénurie. Les plus démunis ont laissé éclater leurs rancoeurs et ont basculé dans la révolte avec une grande manifestation contre le Régime à Neyshabur, puis des appels à la grève générale au Bazar et plusieurs attaques contre la police des moeurs, dernière milice encore fidèle au Régime… Les Pasdaran ne sont pas intervenus, confirmant ainsi leur adhésion à la contre-révolution. Le Régime a fait appel à ses 6000 nervis de base pour rassurer ses derniers compagnons. Mais il n’a pu mobiliser que 250 individus qui au fil du temps n’osent même plus sortir dans la rue et soutiennent le régime en se réunissant uniquement sur des sites sécurisés. De nouveaux boycotts internes de grands événements officiels qui devaient avoir lieu à ce moment ont confirmé l’isolement du régime et ont donné lieu à des nouvelles paniques internes : ses associés ont repris leurs achats de dollars pour quitter le pays au plus vite. Rafsandjani a alors donné des signes de vouloir négocier avec Washington. Il pouvait le faire au moment où Ahmadinejad allait se trouver à NY (pour l’Assemblée Générale de l’ONU). Pour empêcher le clan Rafsandjani, Larijani n’a pas arrêté ses éléments car cela risque d’entraîner des remous fatals au régime. Il a tenté de les intimider en réactualisant les procès les visant. Les commandants des Pasdaran, qui sont tous en place grâce à Rafsandjani, mais qui pourraient être sacrifiés par lui, l’ont lâché en se joignant au concert des accusations via leur agence de presse, Fars. Dans la foulée, les Pasdaran de base ont boycotté les défilés de la « Défense sacrée de la révolution islamique » par la Pasdaran, ils ont rappelé leur rupture. La panique interne a refait surface : en trois jours, le dollar est remonté de 90% en dépassant 3400 Tomans. Le régime était plus fragilisé que jamais. Rafsandjani ne pouvait que songer à négocier sa fuite. Ses adversaires ont renforcé leurs accusations contre lui et ses pions négociateurs. Pour les rassurer sur sa fidélité et laisser ses pions partir à N-Y, Rafsandjani a accepté de rapatrier ses enfants Mehdi et Faezeh, laissant les Larijani les arrêter : il les a mis en gage de sa fidélité. Mais contre toute attente, dès son arrivée à NY, son pion Ahmdinejad s’est montré très charmant avec les Américains en leur proposant lors d’une interview télévisée l’opportunité d’une normalisation des relations bilatérales ! Rafsandjani avait sacrifié ses enfants. Il devait estimer que le régime était fichu. La panique a de nouveau gagné les derniers compagnons du Régime : on a assisté à une folle ruée vers le dollar qui selon notre estimation a propulsé la devise américaine au-delà de 4000 Tomans. Les Larijani ont renforcé les accusations contre les enfants de Rafsandjani. Les Britanniques, alliés trahis, ont demandé des sanctions supplémentaires pour intimider le Régime. Rafsandjani a reculé en faisant désavouer indirectement l’ouverture proposée par Ahmadinejad. Mais la crise a persisté car elle n’est pas seulement due à l’envie de fuite des dirigeants, mais à ce qui provoque cette envie, c’est-à-dire, la vulnérabilité du régime.. Dans la foulée (il y a deux semaines), le Régime devait organiser de nombreux manoeuvres et défilés pour la « Semaine des Forces de l’Ordre ». Craignant un nouveau boycott, il redoutait une panique encore plus forte voire la fuite de ses associés avec ses masses de devises achetées. Il a cru judicieux de bloquer tous les comptes en devises. Cette mesure a encouragé ses compagnons à acheter davantage de devises, mais aussi de revenir à l’achat de pièces d’or. Le dollar et l’or ont atteint des sommets. Le régime a proféré des menaces à l’encontre des acheteurs qualifiés d’agitateurs financiers, mais en l’absence de troupes fidèles à ses côtés, il n’a pas pu intimider les compagnons affolés. Incapable de faire pression sur les siens le régime s’est attaqué aux revendeurs Bazaris en incendiant une importante section du Bazar ! Les Bazaris, malmenés et ruinés par le régime, ont baissé les grilles pour commencer une grève paralysante. Sur les images de manifestations des Bazaris, on ne voyait aucun policier ou milicien fidèle au régime. Chacun a vu que le régime était dépassé et seul. Ses compagnons ont aussi rompu les amarres et ont attaqué les banques pour libérer les devises bloqués sur leur compte. Il y a deux semaines, le régime s’est ainsi retrouvé avec deux actions explosives susceptibles de précipiter sa chute. Il avait d’abord diffusé de fausses vidéos insinuant l’arrivée des troupes et avaient annoncé des arrestations pour casser la grève et calmer ses compagnons agités. Mais la semaine dernière, sans des troupes pour exécuter ses menaces, la grève avait persisté. Ses compagnons ont encore constaté son impuissance. Leur envie de fuir a persisté : ils ont continué à chercher à se procurer de devises. En raison de la fermeture des agents de change, ils se sont orientés vers les revendeurs à la sauvette et Le dollar (baissé arbitrairement par le régime) a augmenté sur le marché noir ! Le régime a alors tenté d’insinuer l’existence de fidèles partisans intégristes en annonçant des rassemblements pro-Mahomet sur des sites reculés, notamment dans la région de Khorâssân du Nord en l’honneur d’une tournée officielle du Guide Suprême. Les images de ses rassemblements ont été très décevantes : le régime comptait tout au plus environ 300 soldats Pasdaran fidèles dans l’Est du pays ! L’opération de la visite triomphale a seulement mis en valeur la pénurie de partisans fidèles au régime. Le régime n’avait pas pu rassurer les siens : cette semaine, la panique devait demeurer. Mais, cette semaine, la crise pouvait s’amplifier car le dernier délai amical de réflexion accordé par l’Europe sur le nucléaire prenait fin dimanche et le lundi 15 octobre, les Etat européens devaient annoncer de nouvelles sanctions contre le régime et son économie exsangue. Le régime était sur ses gardes. L’échec de la visite du Guide devait normalement faire annuler l’opération, mais le risque de l’embrasement l’a amené à maintenir ce programme de propagande et même à amplifier son message en annonçant de plus grands rassemblements pour écouter des discours de plus ne plus belliqueux. Des images contradictoires de ces rassemblements ont remis en cause leur authenticité. Le régime n’a donc pas pu couler une chape de terreur sur le pays. Mardi, au lendemain de l’annonce des sanctions, la panique s’est amplifiée, le dollar a augmenté de 30% malgré la grève des agents de change. Le régime, encore une fois dépassé, a annoncé la tenue de trois jours de manœuvres époustouflantes de 15,000 combattants de sa nouvelle milice anti-émeute à partir de mercredi au cœur même de Téhéran. Mais mercredi, personne n’a rien vu ! Les premières images avec moins d’une centaine de participants sont arrivées jeudi ! Le régime a tenté de dissimuler le manque de participants à ses ennemis et à ses propres associés avec de grands discours sur les capacités de sa nouvelle milice active de Téhéran à Jérusalem ! Voici les images d’une semaine de mensonges et de panique. 23.10.2012 IRAN : A FORMAL CALL TO EUROPE TO SAVE LIVES © IRAN-RESIST.ORG – April 13, 2011 | The entire Iranian community is in chock since an Iranian refugee took his life by setting himself on fire right after his asylum request was denied and that it was announced that he would be extradited to Iran. In the name of every exiled ones, we call the European Parliament to suspend extraditions of Iranians who ask for asylum to the Islamic Republic of Iran. Iran : Un petit rapporteur pour de minis droits de l’homme A l’heure où les Occidentaux se montrent très sévères avec la Libye, ils ont uniquement exprimé leur « préoccupation » sur l’intensification de la répression en Iran et se sont contentés de nommer un Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’Homme dans ce pays. Un pshitt complaisant avec le régime surtout quand on regarde de près les détails de la décision. Iran : Controverse à propos de la Plume d’or 2010 Le Bazar qui a porté les islamistes au pouvoir avec une grève qui a paralysé l’économie iranienne est à nouveau en grève. La milice n’est pas intervenue pour casser cette grève susceptible de renverser le régime. Les mollahs sont réduits à formuler des menaces ou à lancer des opérations punitives ponctuelles. Il n’y a pas un mot sur ces faits dans la presse occidentale. Pendant ce temps, les Occidentaux parlent d’affaires spectaculaires et fictives afin que leur population ne soit informée de la vraie situation en Iran et que la contestation s’essouffle faute de soutien. On a d’abord eu la lapidation de Sakineh, puis la condamnation à mort d’un bloggeur ou encore le Ver information Stuxnet. A présent, le buzz de la semaine sera l’octroi du prix occidental de la presse libre à un iranien : Ahmad Zeydabadi, un islamiste notoir. Un de ceux que le peuple rêve de pendre quand il renversera le régime des mollahs. Iran : Les marchandages et la répression font bon ménage Les Occidentaux espèrent une entente avec les mollahs. Ils négocient, ils marchandent pendant que le régime tue. Il tue même en toute tranquillité car négociations obligent, on a mis la sourdine sur les exécutions. Ces jours-ci, le régime a tué 7 fois. Iran : Les mollahs se moquent de Nabucco Washington, qui a besoin des mollahs pour agiter l’Asie Centrale, a toujours soutenu l’intégration de l’Iran au projet européen Nabucco qui doit acheminer du gaz naturel vers l’Europe en contournant la Russie. Mais les mollahs ne peuvent pas accepter une entente avec les Etats-Unis car cela les obligerait à autoriser le retour en Iran d’islamistes iraniens liés aux Etats-Unis qui pourraient prendre le pouvoir de l’intérieur lors des élections organisées par le régime lui-même. Face à leur refus sans appel, hier, le consortium Européen construisant le gazoduc a fait savoir publiquement qu’il suspendait la participation hypothétique de l’Iran au projet. Iran-EU : La guerre silencieuse Washington qui a besoin d’une entente stratégique avec les mollahs islamistes pour agiter les régions musulmanes de la Chine et la Russie combine une guerre d’usure économique et des offres d’entente. Il s’agit de passer les pouvoirs politiques et économiques aux pions islamistes de Washington et cantonner les mollahs dans le rôle de distributeurs de fatwas. Les mollahs refusent car ce rôle de subalternes sans accès aux contrats pétroliers ne leur convient pas. Leur refus catégorique met Washington mal-à-l’aise car il se retrouve dans l’obligation morale d’adopter des mesures plus fortes qu’il aime éviter pour ne pas renverser ces mollahs utiles à ses desseins régionaux. Pour éviter ces sanctions, mais néanmoins agir pour rassurer ses citoyens, il lui arrivait d’annoncer comme nouvelles sanctions des mesures déjà existantes ou encore de censurer les réponses négatives des mollahs et, encore plus fort : dernièrement, il a entrepris de nouvelles formes de sanctions, mais il évite de les médiatiser afin de se montrer démuni de moyens pour agir. Cela donne une image d’impuissance à Washington alors qu’il n’en est vraiment rien. On peut dire qu’il est sur le point de faire craquer les mollahs. Mais au fur et à mesure qu’il s’approche du but, Washington vit avec l’angoisse d’un faux-pas qui reverserait ses futurs alliés utiles. Iran : La carapace imaginaire En réponse à l’adoption de nouvelles sanctions européennes, Téhéran a tenté de donner le change en fixant ses conditions pour vendre son pétrole aux Européens ou en annonçant des contacts prometteurs avec des non Européens pour la signature de nouveaux contrats mirobolants. Ces annonces ne sont pas le produit de l’imagination des mollahs, mais le résultat des problèmes économiques très réels qui perturbent actuellement le régime. Cette semaine, le choix de Téhéran s’est porté sur l’élimination d’euro et un énorme contrat gazier avec la Turquie. Iran : Toutes les futures sanctions européennes Selon l’AFP, hier lors de leur réunion à Bruxelles, les ambassadeurs des 27 pays de l’UE auraient bien progressé vers un accord sur le contenu de sanctions renforcées qu’ils comptent imposer à l’Iran. Le quotidien russe Kommersant proche de Poutine a vendu la mèche sur le contenu de cet accord. Iran – sanctions : Le double jeu de l’Allemagne Le ministère allemand des Finances a annoncé l’ouverture d’une enquête sur la Banque d’affaire Iran—européenne suite à un article du Wall Street Journal. Cette annonce est très bizarre car cette banque est de facto sous embargo parce que ses deux principaux actionnaires, les banques Mellat et Tejarat, ont d’abord été sanctionnées par les Américains en octobre 2007, puis par la résolution 1803 de l’ONU en mars 2008. L’annonce de l’enquête faisant état d’un important chiffre d’affaires est la preuve que les sanctions n’ont pas été appliquées par leurs commanditaires américains. Dans ces conditions, l’annonce d’une enquête ministérielle allemande n’est pas le signal d’une prochaine application de la sanction, mais un avertissement aux mollahs pour les inciter à accepter la proposition américaine. On a rarement été aussi loin dans la désinformation, mais ce n’est là que le sommet visible de l’iceberg. Iran Air : Une euro-sanction qui ravit les mollahs Dans le cadre des pressions européennes sur les mollahs, en juin dernier, l’Europe avait interdit son espace aérien à la plupart des Airbus et Boeing de la compagnie iranienne Iran Air. Hier, elle a doublé la mise en incluant ces Airbus A-320, les Boeing B‑727 et B-747. Iran : La longue marche de l’Europe vers la Chine Très récemment, après de longues années à refuser toutes sanctions contre les mollahs, la Chine a donné son accord à des sanctions modérées en parallèle avec le dialogue avec Téhéran. Au même moment, la Britannique Catherine Ashton, le remplaçant britannique de Solana aux Affaires étrangères européennes, éloignait la possibilité de sanctions européennes en se disant en faveur d’une décision commune à l’unanimité, impossible à réaliser, au point qu’elle est entrée en conflit avec le président Sarkozy qui prône des sanctions sans ce processus invalidant. Il y a deux jours, Ashton, en route pour Tokyo pour participer au sommet UE-Japon, s’est arrêtée à Pékin où se trouve le président Sarkozy pour parler des sanctions avec le président chinois Hu Jintao. Selon une source britannique, les deux parties se sont mises d’accord sur la nécessité de sanctions modérées en parallèle avec le dialogue. Autrement dit, Catherine Ashton a aligné les positions européennes sur celles de la Chine. C’est une évolution très importante. IRAN-ARTE : A BACKGROUND AND THREE PRESENTS Usually, to mark the anniversary of the Islamic revolution, we are served by a plethoric number of articles in the written press describing the event as an extraordinary opportunity for Iran. This year, we were spoilt with 14 hours of disinformation in the form of apparently impartial reports on all topics dear to Islamic regime, aired on the Franco-German channel Arte. Such simplistic themes as : The bipolarisation of Iranian politics since the revolution in conservative and reformist camps…University is more accessible to the masses…Women have become omnipresent in the social sphere…Young Iranians are enjoying themselves : All lies, repeatedly reported in order to mask the harsh laws of the Sharia and the unpopularity of the regime and the revolution itself... IRAN-USA : MORE THREATS THAN SANCTIONS Two days ago in Washington, Turkey announced it was opposed to new UNO sanctions against Tehran. Yesterday Europe informed it would remain careful in the field of UNO sanctions although it mentioned last summer it was ready to adopt at last unilateral sanctions, i.e. out of UNO support, such as it was required by Washington. The absence of any forcible reaction from the United States to this series of withdrawals confirms its implicit approval. Iran : Plus de menaces que de sanctions Il y a deux jours à Washington, la Turquie se disait opposée à de nouvelles sanctions onusiennes contre Téhéran. Hier, l’Europe a fait part de sa prudence en ce même domaine de sanctions onusiennes alors que cet été, elle avait évoqué sa disposition à adopter enfin des sanctions unilatérales, c’est-à-dire hors l’ONU, comme le lui demandait Washington. L’absence d’une réaction forte des Etats-Unis à ces désistements en chaîne confirme son approbation implicite. Iran and the West : BBC’s false allegations © IRAN-RESIST.ORG – Feb 2, 2009 | According to the French media, the documentary “Iran and the West ” that will be aired tonight on the French channel France 3 is a moment of truth and veracity. We watched it in its original version [2] on YouTube, and we think the contrary : All the facts are reversed, and the chronology shuffled to permit this manipulation in which the Islamic Revolution, Khomeini and even Ahmadinejad are given a new virginity ! Iran - Genève 2 : Le régime qualifie Solana de menteur ! Il y a peu de nouvelles sur ce qui s’est réellement passé jeudi dernier à Genève entre les négociateurs du régime des mollahs et les Six. Ces derniers qui ont d’importants intérêts commerciaux présents ou futurs en Iran se montrent prudents et surtout réservés, voire pessimistes. Cette attitude est justifiée car à peine arrivée à Téhéran, un membre de la délégation iranienne a remis en cause l’ensemble des accords auxquels les Six prétendent être parvenu avec l’Iran. Iran : EUROSTAT Report puts iranian economy in the red In order to push Iran to halt their nuclear activities, the United States imposed financial and commercial sanction on Iran in September 2006. The sanctions have heavily penalised the Iranian economy. In the absence of a riposte, they also proved that Iran has very little nuisance capacities. To resist to the sanctions, Tehran has created a network of lobbies acting mostly in Europe in order to maintain some economic havens for their trades. The Iranian lobbying has been a failure, for the statistics regarding Iranian exchanges with Europe in 2008 and 2009 are alarmingly low. Iran : Les comptes sont dans le rouge d’après Eurostat Pour forcer Téhéran à cesser ses activités nucléaires, les Américains ont mis en place en septembre 2006 des sanctions interdisant à leurs partenaires financiers ou commerciaux d’investir en Iran. Ces sanctions ont lourdement pénalisé l’économie iranienne. En l’absence d’une riposte, elles ont aussi prouvé l’absence de capacité de nuisance de Téhéran. C’est pourquoi Téhéran a mis en place un réseau de lobbying pour créer des îlots de résistance aux sanctions dans les milieux d’affaires européens. Les chiffres des échanges commerciaux irano-européens en 2008 et 2009 font état de baisses alarmantes qui montrent l’échec de ce lobbying. Iran : Téhéran se moque des « sanctions européennes » Réunis à Stockholm pour des discussions informelles, les ministres des Affaires étrangères des 27 se sont exprimés sur l’Iran. A quelques nuances près, ils ont évoqué une possible adoption de sanctions européennes si l’Iran refuse de dialoguer... Iran : Sarkozy a joué du tam-tam Selon la presse française, dans son discours d’ouverture de la Conférence des ambassadeurs français à l’Elysée, le président Sarkozy aurait haussé le ton face à l’Iran. Nous avons entendu un autre ton, ni plus, ni plus bas, mais un joli son de bois. Iran : Français et Américains face à Ahmadinejad Après sa prestation de serment devant le Parlement Islamique, Ahmadinejad est devenu officiellement le prochain président de la république islamique d’Iran. Les réactions à l’investiture d’Ahmadinejad se sont unanimement focalisées sur une absence de félicitations (par les occidentaux) et non sur la légitimité du nouveau président. Iran : Moussavi sera la garantie décennale du régime ! Les médias occidentaux, mais aussi ceux de Téhéran, ne parlent que de Moussavi, celui qui conteste la légitimité d’Ahmadinejad et promet de remettre en cause tous les accords signés par ce dernier au cours des 4 prochaines années, surtout un compromis sur le nucléaire. Croyant avoir trouvé la parade ultime pour refuser tout compromis, Téhéran prépare un plan pour étendre cette disposition au-delà des 4 années du second mandat d’Ahmadinejad. IRAN : Holocauste et pétrole ! Le boycott de la conférence Durban 2 par des ténors européens comme l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas et par la suite le départ en guise de protestation de 23 délégations européennes pendant le discours d’Ahmadinejad à Genève a laissé entendre que l’Europe allait se montrer très ferme avec le régime des mollahs. Cette fermeté affichée a été de très courte durée. Gaz : L’Iran veut tenter Shell et Repsol Handicapé par les sanctions américaines qui interdisent aux compagnies pétrolières occidentales d’investir en Iran, le régime des mollahs est passé à l’offensive par deux annonces : une importante découverte pétrolière et la possibilité de se tourner vers la Chine. Citibank et Goldman Sachs proposent de s’installer en Iran Les Etats-Unis se montrent de plus en plus coopératifs pour permettre l’ouverture de dialogue avec Téhéran : cela répond à une nécessité géopolitique. Pour s’entendre avec les mollahs, ils ne se contentent pas d’apaiser le jeu, ils distribuent aussi des cadeaux. Après la proposition d’investir dans l’industrie automobile de la famille Rafsandjani, on a appris aujourd’hui un projet de coopération bancaire entre la république islamique et 4 grandes banques américaines. ABM : Obama utilise l’Iran pour contrer la Russie Le président Obama a déclaré dimanche que les Etats-Unis continueraient à soutenir leur projet de défense antimissile européenne (qui menace indirectement la Russie), tant que l’Iran constituerait une menace nucléaire potentielle. |Décodages | Iran : La Russie s’adapte à un dialogue irano-américain Lors d’un débat avec Javier Solana à Bruxelles, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov a déclaré qu’il n’y avait aucune preuve d’une volonté iranienne de fabrication d’arme nucléaire. Il s’est ainsi dressé clairement contre les positions américaines qui justifient le maintien des sanctions contre l’Iran. La levée des sanctions est une condition sine qua non posée par Téhéran pour accepter de dialoguer avec Washington. La Russie semble avoir choisi sa tactique pour influer sur ce dialogue qui semble inévitable et dont elle est exclue. IRAN : RUSSIA FITS A IRANIAN-AMERICAN DIALOGUE © IRAN-RESIST.ORG – March 22 2009 | During a debate with Javier Solana in Brussels, the head of Russian diplomacy, Sergei Lavrov declared that there was no proof of any Iranian will to manufacture a nuclear weapon. Thus he clearly rose against the American positions that justify the maintenance the sanctions against Iran. The lift of the sanctions is the sine qua non own term imposed by Teheran to dialogue with Washington. Russia seems to have chosen its tactic to have an influence on this dialogue that appears unavoidable and of which it is excluded. Iran : La Syrie joue les Brutus ! Dans une interview accordée au quotidien italien La Repubblica, le président syrien Bachar al Assad a confié sa volonté de « servir d’intermédiaire entre l’Iran et les Occidentaux ». A un moment où la Syrie s’éloigne des mollahs, l’offre détonne, mais Assad n’œuvre pas pour Téhéran, mais pour renforcer le rôle international de la Syrie, la mal-aimée. Iran : Diversion anti-Nabucco à l’OCE Les représentants des pays d’Asie Centrale et du Caucase, réunis à Téhéran pour le 10e sommet de l’Organisation de coopération économique (OCE), espéraient convaincre le régime des mollahs à se montrer plus coopératifs avec l’Europe et les Etats-Unis notamment à propos du gazoduc Nabucco. Leur espoir est ruiné car dès les premières minutes, Ahmadinejad a appelé les participants à rechercher de nouvelles formes de coopération économique entre eux pour en finir avec le capitalisme mondial qui toucherait selon lui à sa fin. | Décodages d’un discours de circonstance. Iran : Les Six se transforment en 3+2+1 Hier, le quotidien britannique Financial Times évoquait la mise en place rapide de nouvelles sanctions très efficaces contre Téhéran par les trois membres européens des Six. À peine quelques heures après cette publication, Paris démentait la véracité de cette information, ce que Londres n’avait pas fait. Le démenti de Kouchner et surtout l’absence de démenti de son homologue britannique ont rappelé avec force l’existence de divisions internes au sein des Six, y compris parmi ceux qui sont censés avoir des intérêts similaires. IRAN-AEIA : Back to the norm, the mullahs are breathing © IRAN-RESIST.ORG – Feb 24 2009 | The latest AEIA report was conceived in order to deprive the United States from their stranglehold on the intimidations and sanctions management so they cannot use those pressures against Teheran to impose a separate understanding with the mullahs. Such understanding would turn upside down the numerous international balances and would harm the vital interests of the other members of the Security Council. Thus the report went beyond Washington’s accusations to become the main source of pressure against Teheran and force the mullahs to accept a multilateral agreement, i.e. with the Security Council (the Six). Since its publication we assist in a latent war between Washington and the AEIA that ended by saving the mullahs. Iran-AIEA : Retour à la normale, les mollahs respirent Le dernier rapport de l’AIEA a été conçu pour priver les Etats-Unis de leur mainmise sur la gestion des intimidations et des sanctions afin que les Américains ne puissent pas utiliser ces pressions sur Téhéran pour imposer une entente séparée aux mollahs, entente qui bouleverserait de nombreux équilibres internationaux et nuirait aux intérêts vitaux des autres membres du Conseil de Sécurité. Le rapport est donc allé plus loin que les accusations de Washington pour devenir la principale source de pression sur Téhéran pour forcer les mollahs à accepter une entente multilatérale, c’est-à-dire avec le Conseil de Sécurité (les Six). Depuis sa publication nous assistons à une guerre larvée entre Washington et l’AIEA qui a fini par sauver les mollahs. Iran : Privatiser pour neutraliser les sanctions américaines Le régime des mollahs vient d’annoncer à grands coups de publicité médiatique qu’il allait privatiser la Bank Mellat, seconde banque du pays, un banque qui est pourtant en grande difficulté car sanctionnée par Washington depuis 2007. Cette décision est justement une initiative pour neutraliser ces sanctions qui handicapent lourdement l’Iran. « L’Iran et l’Occident » : Les contrevérités de la BBC Selon les médias français, le documentaire « L’Iran et l’Occident » (Iran and the West) qui sera diffusé ce soir sur France 3 est un grand moment de vérité et d’objectivité. Nous l’avons visionné dans sa version originale [3] sur YouTube, c’est exactement le contraire : Tous les faits sont inversés et l’ordre chronologique est bouleversé pour permettre cette manipulation dans laquelle on blanchit la révolution islamique, Khomeiny et même Ahmadinejad ! Iran : La semaine en images n°51 La semaine dernière, le régime a préparé fiévreusement la célébration du retour en Iran de Khomeiny et puis rien : point d’imposants cortèges officiels, point de miliciens en grand nombre, aucune foule en liesse et surtout aucune façade fleurie même dans le bazar, ce fief historique du clergé qui a fourni les sous et les manifestants pour la révolution islamique. Même, le bazar est fâché avec le régime ! L’Iran entier a boudé Khomeiny et son régime. Cette semaine, l’on a même atteint le pic du désintéressement : il n’y a eu aucun événement ou manif en rapport avec les dix jours qui ont précédé la victoire de Khomeiny. Iran : Les Six jouent l’apaisement, les mollahs jubilent Les Six puissances qui agissent ensemble pour résoudre la crise nucléaire iranienne se réunissaient pour la première fois après l’investiture d’Obama. On aurait pu s’attendre à des déclarations très offensives après le lancement d’un satellite qui laisse supposer une puissance balistique accrue, mais il n’en a rien été. Iran : Merkel veut limiter la casse Selon le média allemand Handelsblatt, pour faire pression sur Téhéran, Merkel a demandé une réduction des garanties à l’exportation pour les entreprises allemandes qui font des affaires avec l’Iran. | Décodages | Iran : Les mollahs énervent la France ! La décision de radier les Moudjahiddines de la liste européenne des organisations terroristes n’a pas plu aux mollahs. Ils ont organisé une manifestation spontanée devant les locaux de l’ambassade France à Téhéran ! Iran : Les Moudjahiddines, libres mais en sursis dès lundi Le jeudi 22 janvier, les représentants des 27 pays membres de l’Union Européenne ont trouvé un accord pour le retrait des Moudjahiddines du Peuple de la liste européenne des d’organisations terroristes. Pour devenir effective, la décision doit être approuvée lundi par les 27 ministres des affaires étrangères de l’UE. Obama : L’Iran peut compter sur l’Allemagne ! Comme nous l’avons expliqué dans notre dernière analyse, depuis l’élection d’Obama à la date du 4 novembre 2008, le régime des mollahs a multiplié les démarches pour encourager une relance des négociations multilatérales afin de neutraliser la demande américaine de négociations bilatérales formulée par Obama. Téhéran ciblait la France pour en faire sa complice, la bonne nouvelle pour les mollahs est venue de l’Allemagne, le 1er partenaire économique de l’Iran ! Iran - Gaz : Les mollahs tentent de soudoyer l’Europe En visite au Parlement Européen pour parler du règlement de la crise nucléaire, le vice ministre iranien des affaires étrangères Mehdi Safari a plutôt parlé de la disponibilité de son pays pour devenir le principal partenaire gazier de l’Europe. Iran-Europe : La décision de relaxer les Moudjahiddines de l’OMPI On évoque de plus en plus un possible retrait des Moudjahiddines du peuple de la liste européenne des mouvements terroristes. De nombreux Iraniens redoutent cette décision censée agacer les mollahs, craignant que cette manœuvre ne se transforme en un soutien aux Moudjahiddines pour accéder au pouvoir en Iran. C’est une analyse dictée par une peur légitime, mais pour plusieurs raisons, cette analyse est erronée. 0 | 50 | 100 | 150 [Retour à l'index des mots-clés] |