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Rafsandjani, le véritable maître de l’Iran, a enfin parlé
12.01.2006

L’Iran ne renoncera pas à son droit aux technologies nucléaires civiles malgré les critiques de la communauté internationale, a déclaré mercredi à Téhéran Rafsandjani, l’homme dont le pouvoir dépasse celui du guide suprême..

« Malgré la vague de protestations et de critiques soulevée par les puissances mondiales et leurs alliés à l’occasion de la reprise par l’Iran de ses recherches nucléaires, le peuple iranien défendra par tous les moyens raisonnables son droit légitime de posséder les technologies civiles et n’y renoncera jamais », a-t-il dit.

« L’Occident veut qu’un pays indépendant qui a réalisé des progrès et en a terminé avec l’ignorance soit puni », a souligné ce mollah qui n’est même pas ayatollah.

« Les attaques contre l’Iran ne visent pas seulement son programme nucléaire. La politique de l’Occident a ses racines dans l’époque du colonialisme qui s’efforce de maintenir d’autres pays dans un état d’arriération », a ajouté ce bandit qui est sous mandat d’arrêt international depuis 1997.


Depuis le 6 octobre 2005, Rafsandjani, chef du Conseil de discernement, a renforcé ses pouvoirs avec la décision du Guide suprême de lui déléguer un rôle de contrôle du Gouvernament, du Parlement et de la Justice.

Si Khamenei est devenu le Guide Suprême, c’est bien grâce à Rafsandjani. À la mort de Khomeiny, les hauts responsables du régime se sont réunis pour décider de sa succession. Peu avant sa mort, Montazéri avait été écarté par Khomeiny, mais il restait le plus qualifié d’entre tous.

Certains penchaient pour une solution différente et voulaient créer un Conseil (de trois ayatollahs) qui assumerait le rôle du Guide de la Révolution. Rafsandjani a falsifié avec l’aide d’Ahmad, le fils de Khomeiny, un (faux) testament dans lequel Khomeiny avait nommé comme son successeur Khamenei. La participation d’Ahmad a été décisive car ce dernier était le secrétaire particulier de Khomeiny.

Khomeiny dictait ses ordres et Ahmad transcrivait : ainsi la totalité des documents attribués à Khomeiny vers la fin de sa vie avaient été rédigés de la main même de son fils Ahmad. Hojjat-ol-Eslam Rafsandjani (il n’est pas ayatollah) et Ahmad ont rédigé « le nouveau testament » au moment même où on s’acheminait vers la Création du « Conseil à trois ». Le texte stipulait que le fondateur de la République Islamique avait choisi Khamenei. Ce qui fit clore les débats et plaça un homme mou du giron de Rafsandjani à la fonction suprême de la république des mollahs.

Le 6 octobre 2005, Rafsandjani reprenait ses billes. Aujourd’hui, le chef a parlé.

Un certain nombre de Pasdaran sont hostiles à ce programme nucléaire qui menace le régime et leur vie. Selon certaines rumeurs, l’avion Falcon qui s’est écrasé avec à son bord des hauts gradés des Pasdaran transportait certains de ces officiers hostiles au régime dont le Commandant des Forces Terrestres des Pasdaran. La déclaration de Rafsandjani ne s’adresse pas à nous, mais aux ambitieux du régime qui connaissent son rang et sa puissance.

« L'Iran ne renoncera pas à son droit aux technologies nucléaires civiles malgré les critiques de la communauté internationale.  »

Le chef a parlé, quiconque n’obéit pas sera éliminé car Rafsandjani veut se réserver le droit et le privilège de faire la paix avec les Etats-Unis. Et personne n’a le droit de lui voler la vedette.

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