Iran Resist - Iran, Occident, l’heure du choix

Iran, Occident, l’heure du choix

01.03.2023

L’Iran est en guerre contre les mollahs et en lutte pour le rétablissement de la royauté laïque, progressiste et patriote des Pahlavi mais cela ne semble pas convenir à l’Occident qui a été l’un des artisans de l’islamisation de l’Iran en 1979 et un des grands profiteurs économiques de son affaiblissement mais aussi en contrepartie victime de son terrorisme. Un homme, le prince Reza Pahlavi, a décidé de renverser la table. Son passage en France a montré la difficulté de la mission qu’il s’est assignée.

Le prince Reza Pahlavi n’a cessé de réclamer de l’aide pour les Iraniens au cours des 43 dernières années. Il a écrit plusieurs livres et des lettres ouvertes aux dirigeants et décideurs politiques et économiques européens et américains. Les médias occidentaux ont souvent utilisé son combat pour simuler un soutien au peuple iranien afin de contrer le chantage terroriste permanent exercé par les mollahs. En agissant ainsi en maître-chanteurs inversés, les Occidentaux reconnaissaient enfin le prince comme la seule vraie menace contre les mollahs.

Cette menace est devenue officielle il y a 4 ans quand lors des révoltes provoquées par la misère galopante du fait de la corruption des mollahs, les manifestants ont crié par dizaines ou centaines de milliers leur amour de la dynastie des Pahlavi et ont aussi qualifié la révolution islamique d’erreur impardonnable de la part de leurs ainés. Dès lors, les Occidentaux ont cessé d’accorder des tribunes au prince Reza Pahlavi !

Tabula rasa. Mais aujourd’hui ils ne peuvent plus l’ignorer car depuis 170 jours, presque 6 mois, les Iraniens sont en guerre ouverte contre les mollahs, les jeunes manifestent et attaquent les centres de pouvoir, les appelés ouvrent le feu sur leurs commandants, des dizaines de jeunes miliciens ont rompu avec le régime et ont déserté, une partie des officiers de renseignements aident les révolutionnaires en diffusant l’adresse des miliciens qui ont ouvert le feu sur les manifestants. Ces délations révolutionnaires ont ainsi permis selon nos informations l’élimination de plus de 15000 miliciens dont des officiers supérieurs et le principal juge du régime (Salavati, abattu dans une zone sécuritaire du régime).Tout fait état d’un effondrement interne du régime.

Leadership unitaire. De plus, partout jeunes et moins jeunes se disent les soldats du prince Reza Pahlavi ! Les prisonniers politiques des mollahs ont par dizaines fait savoir qu’il était le seul à les défendre depuis des années et était de fait le porte-parole de cette révolution. Dans une pétition online, plus 450,000 Iraniens, ont pulvérisé le taux de participation de change.org, pour le désigner comme leur porte-parole plénipotentiaire, autrement dit leur leader. Un staticien en exil issu d’une famille historiquement opposée à la sienne a démontré l’importance de ce score compte tenu des limitations d’accès à Internet en Iran et des résultats passés sur d’autres sujets concernant uniquement les Iraniens.

On a alors assisté à une hausse du niveau de la panique au sein du régime avec une hausse des ventes d’actions par les affairistes du régime à la bourse de Téhéran pour acheter des dollars dans les limites des lois car trop de transactions sont punies de la peine de mort depuis plusieurs années. Le régime s’est mis alors à monter le taux du dollar notamment via le marché noir qu’il contrôle pour limiter ces achats et la fonte de ses maigres réserves de devises. Le dollar est passé de 280,000 rials à presque 400,000 rials !

Les Occidentaux qui en 1979 ont aidé Khomeini pour affaiblir l’Iran en profiter et l’ont maintenu en qualifiant les mollahs terroristes de réformateurs n’ont pas alors changé leur attitude à l’égard de Reza Pahlavi que les Iraniens venaient de désigner comme leur représentant.

Les Occidentaux notamment les démocrates américains, enfin ouvertement pro-islamisme depuis peu, ont même tenté de le contrer en choisissant comme porte-parole des Iraniens, de faux opposants partisans d’un régime islamique voire des lobbyistes des mollahs. Les Iraniens ont torpillé ces usurpateurs sur les réseaux sociaux. Les démocrates ont maintenu leur opposition par une pétition initiée par Hillary Clinton (amie secrète des mollahs) mettant en avant leur soutien à une république en Iran avec l’ambition d’imposer leurs candidats aux Iraniens, former un gouvernement en exil pour contourner le référendum proposé depuis des années par le prince qui est le seul processus permettant aux Iraniens d’affirmer leur souveraineté et assurer leurs intérêts. Mais cette pétition américaine avec la participation massive des employés de l’administration Biden peine à dépasser 75,000 signatures.

Ma vie pour l’Iran. Le peuple n’est pas dupe et n’a pas signé car ces faux opposants qui ont le soutien de l’administration démocrate ne cessent d’afficher leur respect pour la révolution islamique et défendent la balkanisation de l’Iran au nom du respect à des séparatistes que les habitants des régions concernés ni ne connaissent ni ne soutiennent. Parmi ces derniers, les Kurdes et les Baloutches, qui n’ont d’ailleurs jamais été considérés comme des citoyens de seconde classe sous les Pahlavi, ont rejeté la balkanisation de l’Iran et soutenu massivement le prince Reza Pahlavi qui porte le drapeau iranien avec le lion et le soleil, armoiries vieilles de plus de 3000 ans, symbole de l’unité iranienne, en criant sans cesse lors de leurs manifestations le slogan « ma vie pour l’Iran ».

Échec aux diviseurs. Le prince, ainsi conforté, a alors néanmoins tendu la main à tous les persiffleurs soutenus par les démocrates et leurs alliés européens, leur proposant de former une coalition pour unir leur voix au lieu du gouvernement anti-démocratique qu’ils souhaitaient former. Les Américains ont tenté de saboter l’initiative, en organisant sous l’égide d’un lobbyiste d’entente entre les démocrates et les mollahs une conférence de presse avec le prince et leurs pions à la veille de l’anniversaire de la révolution islamique.

Certains invités comme l’islamiste en jupon Shirin Ebadi (proche des frères musulmans) ou Mohtadi, le séparatiste kurde inconnu en Iran, qui avaient accepté de participer, ne sont pas venus et ont tenté avec l’aide de la fausse féministe Golshifteh d’imposer leur projet séparatiste au nom du respect de la démocratie par des messages enregistrés.

Par ailleurs, trois champions des démocrates Masih Alinejad (qui a le soutien de Soros), l’actrice scientologue Nazanin Boniadi (encore récemment membre du lobby pro-régime aux États-Unis) et Hamed Esmaelion (agent du lobby anti-sanctions contre les Pasdaran au Canada) ont tenté d’imposer le séparatisme cher aux Démocrates mais n’ont pas trouvé les mots pour convaincre les journalistes présents et imposer leur projet indéfendable.

Une journaliste de leur camp a volé à leur secours en accusant le prince de ne pas avoir invité le séparatiste Mohtadi ou d’autres du même genre. Il a répondu que cette coalition était un bus libre d’accès où tout le monde pouvait et devait venir pour aller dans le même sens.

Les pions de l’entente avec les mollahs ont alors invité des personnes très controversées comme la chanteuse collabo Gougoush, à rejoindre la coalition décisionnaire de l’avenir de l’Iran, sans rien changer à leurs habitudes commerciales.

La réunion s’est terminée sans déclaration commune. Dès la fin de la réunion, le séparatiste fantôme du Kurdistan a d’emblée rejeté toute coalition à venir avec les patriotes et ses camarades n’ont guère tenté de l’en persuader ou encore de condamner son refus d’unité de l’opposition.

Verdict du peuple. Le lendemain, les Iraniens devaient manifester contre le régime à l’occasion sinistre de l’anniversaire de la révolution islamique. À Washington, Alinejad et Esamelion, refusant le drapeau de l’unité nationale, ont rassemblé moins de 900 personnes pour la plupart des Américains en manque de causes à défendre.

Mais (selon la police américaine) 250,000 Iraniens se sont rassemblés à Los Angeles autour du prince Reza Pahlavi avec en plus, un gigantesque drapeau de plusieurs kilomètres de longueur.

Dans plusieurs villes d’Europe (ci-dessous à Dusseldorf en Allemagne), des dizaines de milliers d’Iraniens en exil ont défilé avec le drapeau iranien et ont ainsi confirmé l’autorité morale du prince Reza Pahlavi.

Mais on n’a rien vu de tel à Paris car la préfecture avait refusé l’autorisation de manifester aux patriotes mais avait autorisé des gens issus du régime, qui refusent le drapeau national et ne cessent d’attaquer le prince. Ces gens conscients de leur minorité avaient offert un voyage à Paris à des Iraniens d’Allemagne et Autriche pour une manifestation sans aucun drapeau ni message patriotique. Cette méthode d’offrir un week-end à Paris a souvent été utilisée par les Moudjhadines du peuple pour trouver les figurants à leur grand rassemblement annuel parisien. Les organisateurs comptaient également sur la présence d’Iraniens gauchistes très nombreux en France. Mais leur projet a échoué. La participation a été assez faible (visible sur la 1ere vidéo ci-dessous), elle aurait été quasi nulle sans les patriotes résidant à Paris (2nde vidéo) à qui la préfecture avait refusé d’avoir leur propre manifestation.

Plus fort encore que tout cela, les jeunes révolutionnaires iraniens ont révélé vidéos à l’appui que la participation à la commémoration de la révolution islamique a été un bide total en Iran (ci-dessous à Téhéran et à Ispahan). Vraiment à peine deux pelés trois tondus.

La panique qui règne en maître au sein du régime depuis le début de cette révolution patriotique, a explosé. Le régime a tenté de calmer ses proches en leur versant plus de rials via la bourse tout en augmentant encore le taux du dollar (à 510,000 rials) pour limiter ses pertes en devises, seule force restante pour sa survie.

Esprit munichois. Les Occidentaux ont réalisé que la fin du régime pourrait être proche. Ils ont exclu les officiels du régime des rendez-vous de la conférence sécuritaire de Munich et mis à l’honneur le prince Reza Pahlavi tout en affirmant leur disposition à sauver l’accord nucléaire JCPOA. Il ne s’agissait toujours pas d’un soutien au peuple et son rêve d’un État démocratique fort et patriote sous l’égide d’une dynastie qui a littéralement inventé le modèle, mais d’une instrumentalisation de la révolution patriotique pour faire pression sur les mollahs.

Les Iraniens ont été bien davantage déçus en constatant que les faux opposants qu’ils venaient de désavouer faisaient partie du panel des invités pour diviser le leader qu’ils avaient approuvé. Un sénateur américain (Bob Menendez) partisan de Moudjahidines du peuple et une eurodéputé fan de la fausse opposante bigote Sotoudeh faisaient aussi partie des intervenants !

Les Iraniens exilés ont tenté de rappeler leur choix en manifestant avec le drapeau national près du lieu de la conférence, mais la ville de Munich ne l’a pas autorisé au prétexte de soucis de sécurité.

Mais l’instrumentalisation euro-américaine du prince et du peuple n’a rien donné car les mollahs n’accepteront jamais d’être remplacés par leurs propres faux opposants et risquer de se retrouver démunis et exposés à des poursuites pour leurs crimes de terrorisme qui sont impréscriptibles.

L’instrumentalisation a aussi été un échec car les activistes régionales présentes pour interroger le panel ont demandé ce que l’Occident pouvait faire pour aider les Iraniens. Le prince a évoqué des sanctions contre les Pasdaran pour encourager les défections et pour financer une caisse d’aides aux ouvriers grévistes ainsi qu’un accès illimité et haut niveau à Internet pour aider les Iraniens à montrer l’ampleur de leur lutte. Ces propos ont installé le malaise chez les organisateurs. Ils se regardaient l’air paniqué !

Leurs pions ont pris la parole pour refuser toute aide étrangère aux Iraniens au prétexte de l’échec du modèle irakien, provoquant l’étonnement des personnes présentes.

Une intervenante de la gauche iranienne anti-patriote a mis en doute l’engagement de Reza Pahlavi en faveur des femmes et a aussi indigné l’audience ! Après la réunion, ce Pahlavi bashing a mis en colère les Iraniens et a renforcé leur soutien au prince Reza Pahlavi.

Réajustements européens. Les Européens ont dû juger que leurs faux opposants étaient trop contre productifs. Ils les ont oubliés et ont offert plus d’ouverture au vrai représentant du peuple iranien. Le prince a pu ainsi rencontrer des députés allemands avant de s’envoler pour Paris et rencontrer des députés et sénateurs français.

Puis il a exposé ses attentes au Press Club de la chambre de commerce euro-américaine, s’adressant aux acteurs de Medef qui ont parfois un cœur juste en dessous du portefeuille.

Lors de son séjour à Paris, il a été invité dans quelques médias où des journalistes ont repris à leur compte des accusations de répression par son père, accusations qui pourtant ont été prouvés comme fausses par Emadeddin Baghi, un dissident du régime, exilé et décoré en France pour ses écrits (cette révélation). Les Iraniens ont été révoltés que la France se moque de leur unité contre les mollahs en oubliant sa sacro-sainte liberté d’expression.

Le prince qui a l’habitude de ce genre d’attitude a fait de son mieux pour exposer ses idées et les attentes du peuple iranien (conformément à sa mission et aux attentes des Iraniens). Il a eu une meilleure écoute, plus humaine sur RTL.

Puis il s’est envolé pour Londres où la couronne britannique alliée historique des mollahs du monde entier a suivi le modèle de sa fille ainée, la France.

Mais le voyage en Angleterre, « ennemie de l’Europe » du Brexit, a incité les Européens à être plus à l’écoute du prince. Ils lui ont ouvert les portes du Parlement européen, l’invitant à y prendre la parole le mercredi 1er mars.

Les Iraniens d’Europe ont alors annoncé un grand rassemblement au même moment devant le Parlement européen.

Coup de Jarnac. Conforté par ces succès dont l’invitation à l’EuroParlement, tous dus à sa pugnacité pacifique et courtoise, le prince a multiplié les interviews et a pu exposer toutes ses attentes et les changements à venir lors d’un entretien sur Fox News face à une journaliste enfin respectueuse de son rôle et sa personne et donc de ce fait même du peuple iranien.

Son invitation dans l’enceinte du Parlement Européen a encore explosé la panique au sein du régime. La demande en dollar a augmenté. Le régime a relevé son taux de 20% ! Presque 100% de hausse depuis le début de la révolution patriotique iranienne synonyme d’une baisse record du pouvoir d’achat (déjà négatif) en seulement 6 mois et en conséquence de plus de révoltes. Les commerçants qui ont financé le Khomeinisme, ont fait grève. Les mollahs ont incendié leurs commerces pour les forcer à cesser leur grève. Ils ont ainsi seulement admis pleinement qu’ils considéraient leur régime en fin de vie !

London calling. Les Anglais ont alors changé d’approche vis-à-vis du prince et ont montré l’envie de le rencontrer. Il en a profité pour aller soutenir Vahid Beheshti, un ex-journaliste du régime, réputé agent de Renseignement des Pasdaran, qui fait une grève de la faim devant le ministère des Affaires étrangères britanniques pour obtenir le classement des Pasdaran comme organisation terroriste. Une sorte de défection inavouée qui a le soutien des Iraniens. Shirin Ebadi s’est empressée de s’associer à l’initiative de Reza Pahlavi.

Vahid Beheshti a salué le prince comme « Monsieur Pahlavi » s’affichant comme non royaliste et plutôt proche de la ligne d’Ebadi avec qui il s’est montré très amical. Shirin Ebadi a en revanche oublié cette lèse majesté politique habituelle chez elle en usant le mot prince pour parler de lui avant de demander à Beheshti d’arrêter sa grève de la faim !

Vahid Beheshti a répondu sur un ton plaisantin : « Vous ne serez pas débarrassé de moi aussi facilement. » L’empressement appuyé d’Ebadi à vouloir mettre fin à cette grève de la faim a provoqué un changement d’attitude de Beheshti vis à vis du prince. Quand ce dernier lui a donné l’accolade avant de le quitter, il s’est montré très chaleureux en retour devant les caméras des médias iraniens présents.
© IRAN-RESIST.ORG

Cercle vertueux. Tout le monde a vu qu’il y avait un effet de dominos, une réaction en chaîne bénéfique au prince, il récolte les bienfaits de sa sincérité et de sa légitimité. Plus on le dénigre et plus on dénigre l’histoire du peuple iranien et plus se renforce son union avec le peuple, une unanimité seule visible en temps de guerre contre un envahisseur impitoyable.

Ainsi le régime est sous une triple menace grandissante. Il est assailli de coups par le peuple, lâché de plus en plus par les Européens, gangréné par les défections d’officiers ou affairistes.

Option Pahlavi. Dans ces conditions, l’Occident peut-il changer d’attitude et écouter les Iraniens ? Pour les Iraniens, il doit se mettre au diapason en reconnaissant leur résistance. Cesser son Pahlavi bashing et remettre en cause la légitimité des mollahs en les qualifiant comme des envahisseurs ou des usurpateurs. Il doit en conséquence cesser d’évoquer la République islamique opposée à tout ce qui a attrait à l’identité iranienne comme le « régime iranien ». Il doit accepter de défaire son golem. Laisser les Iraniens se libérer et fonder un État fort et stable qui sera son allié pour générer des rapports est-ouest et nord-sud sains et bénéfiques à tous.

L’Occident peut évidemment continuer à jouer avec les Iraniens, les mépriser en évitant une réponse clairement hostiles aux mollahs ou encore continuer à attaquer la légitimité des Pahlavi, mais il la renforcera sans aider les mollahs qui, eux ont besoin d’une aide franche pour arrêter la décomposition de leur régime.

L’Occident peut aussi essayer de sauver le régime, mais il ne le peut pas car tout simplement il n’en a plus les moyens économiques. Les Iraniens se plaisent à rappeler que le Chah d’Iran, qui se considérait comme un allié de l’Occident, un membre de la famille occidentale, avait évoqué avec inquiétude l’avènement de ces jours désenchantés, en avertissant dès 1977 que l’Occident courait à sa défaite par la faute de son ultra-libéralisme qui était déjà aussi inflationniste et dévastatrice à ses débuts pour les pays émergents tels que l’Iran.

© IRAN-RESIST.ORG
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L’Occident en faillite ne peut que demeurer flou, mais cette attitude indécise risque aussi d’amplifier la panique au sein du régime et précipiter sa chute. Il doit faire le meilleur choix dans son propre intérêt pour ne pas sombrer avec son golem. Miser sur le cercle vertueux des Iraniens et leur représentant légitime.

A bon entendeur !

C’est tout.

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