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Iran : Alinejad, cheffe des influenceuses en déclin.

26.12.2022

Les jeunes Iraniens se sont soulevés contre les mollahs, car ils n’ont aucun avenir avec eux et réclament le retour de la monarchie de la dynastie Pahlavi en raison de la loyauté de ses représentants à l’Iran et ses intérêts. Mais les Occidentaux, qui se sont ligués contre cette dynastie et contre le patriotisme des Iraniens et ont porté au pouvoir Khomeiny, tentent de sauver le régime en insistant sur le dialogue avec ses dirigeants et surtout en donnant la parole à de fausses opposantes qui évoquent une révolution féministe uniquement contre le port obligatoire du voile zappant toutes les horreurs de la condition féminine en Iran imposée par le régime islamique en conformité avec la charia et la tradition islamique (majorité sexuelle et pénale à 8 ans et 3 mois, autorisation nécessaire d’un homme de la famille pour exercer un métier ou voyager, légalité des violences conjugales, invalidité des plaintes pour viol, par ailleurs, viol en prison recommandé par fatwa, lapidation sur demande du mari en cas d’adultère même si elle était sous contrainte de menaces). Parmi ces amies du régime et des Occidentaux, il y a une certaine Masih Alinejad qui a rencontré Macron et lui a serré la main comme si elle était la future présidente du régime. Voici sa biographie pour comprendre son rôle et son attitude face à Macron.



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Elle se fait appeler Masih (Messie ou Jesus) Alinejad (de la lignée d’Ali, la grande figure du chiisme). Tout un programme ! Cette prophétesse de pacotille s’appelle en fait Massoumeh Alinejad Qomi-Kolayi. Les Iraniens qui à 97 % subissent les mollahs et les détestent l’appellent péjorativement Massoumeh Qomi (habitant de Qom/siège du clergé) pour souligner son islamisme. Mais elle n’est pas de Qom !

Identité & origine | Elle vient d’un petit village rural nommé Qomi Kola (Qomi village). L’existence du nom de son lieu de naissance ne veut pas dire que ses parents possédaient les terres dans ce lieu dit de 70 habitants au moment de sa naissance.

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Alinejad à Qomi-kala avec ses parents après sa célébrité devant la maison visiblement qu’elle leur a vraisemblablement construite.
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En fait, avant l’avènement de la dynastie Pahlavi, les Iraniens n’avaient pas de papier d’identité. Le premier Roi Pahlavi, Reza Shah, vénéré par les Iraniens en général et les jeunes en particulier, a créé entre autres l’état civil dans le cadre de la modernisation et laïcisation du pouvoir judiciaire. Dès lors, les Iraniens dont la naissance, la vie et la mort n’intéressaient aucun des dirigeants politiques et religieux d’Iran sont devenus des personnes et devaient aussi se choisir un nom de famille.

Les gens de grandes familles, qui étaient les seuls à avoir accès aux écoles (à 99 % religieux) et avaient une certaine instruction, ont fait main basse sur de jolis noms (mots nobles). Pour les autres, l’État a établi comme règle de transformer un prénom (Hassan) en nom (Hassani qui signifie de Hassan) et d’y ajouter le nom de la ville derrière ce nom pour distinguer la multitude des Hassan devenus des Hassani.

Ainsi le nom Alinejad Qomi Kolayi est celui de la famille d’un homme nommé Ali d’un micro lieu-dit appelé Qomi-kola. Normalement le prénom Ali devait se transformer en Alavi. Probablement, la personne a choisi Alinejad (race d’Ali), car Alavi (qui a une connotation religieuse plus forte) était déjà pris probablement par un mollah. Comme dans beaucoup d’autres cas similaires, cet Ali, par ailleurs illettré comme la quasi-totalité des paysans iraniens à l’époque (1925), a été coaché par les gens d’état civil qui lui ont proposé Ali+nejad (mot persan pour lignée), il est devenu Alinejad Qomi kolayi (pour qu’il ne soit pas confondu un autre Alinejad d’une autre région).

La personne à laquelle nous nous intéressons porte le prénom de Massoumeh (sainte) en référence à Fatemeh (Fatima), la fille de Mahomet. Ce prénom, qui lui a été donné à sa naissance en 1976, n’était plus alors à la mode depuis 50 ans mêmes chez les ruraux, seulement chez les croyants très zélés. Elle reconnaît d’ailleurs être née dans une famille très rigoriste sous l’autorité d’un père très rétrograde. De fait, elle a dû être inscrite très tôt dans la milice pour surveiller les mauvais croyants de l’Iran devenu une dictature islamique.

Le diminutif de Massoumeh est Massi. Elle l’a transformé en Masih (Messie et mot iranien pour Jesus), normalement ce n’est pas autorisé, mais elle en a eu le droit, car on peut la qualifier d’un produit de marketing du régime pour simuler une certaine liberté en générale et féminine à un moment en 2001 quand le régime avait une bien mauvaise image sur la scène internationale.

Contexte politique avant ALINEJAD | Pour comprendre cette date, il faut revenir un peu en arrière, c’est-à-dire en 1995. Rafsandjani, le Président du régime (exécutif sans réel pouvoir), mais aussi et surtout son vrai patron occulte venait d’être placé sous mandat d’arrêt international pour terrorisme en général et l’attentat contre le centre juif (Amia) de Buenos Aires en particulier.

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Le régime est classé comme terroroiste et Rafsandjani ne peut plus se présenter à la présidence. Il est critiqué par ses pairs. Il doit sauver la situation. Il invente un courant soi-disant réformateur avec d’anciens collaborateurs sécuritaires ou terroristes pour faire oublier les accusations de terrorisme collées désormais au régime. Il transforme en président soi-disant modéré, le mollah Khatami, ancien responsable de la purge des universités, de l’assassinat des opposants en exil et de la culture (censure) dans son dernier cabinet.

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1er mandat de Khatami et ses 1ers (mauvais) agents d’influence avant ALINEJAD | Khatami est souriant et dit avoir conçu un programme d’ouverture et de dialogue avec le monde qui porte le nom de Dialogue des Civilisations. En fait, il a volé le programme conçu par l’impératrice Farah Pahlavi qui devait faire connaître la civilisation persane aux Occidentaux. Khatami ne veut pas cela, mais duper l’Occident avec une simili tolérance de l’Islam et des islamistes vis-à-vis des Occidentaux.

Les Occidentaux sont ravis de reprendre des investissements en Iran et ferment alors les yeux sur le renforcement du terrorisme sous Khatami notamment le réarmement massif du Hezbollah, le développement de l’islamisme au Maghreb qui sera renforcé par Ahmadinejad, idem en Amérique du Sud, ou tout simplement l’application plus rigoureuse de la lapidation et des amputations en Iran.

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1997, les reformes promises sont inexistantes et l’ouverture est portée par un faux débat interne avec la participation des écrivains gauchistes et islamogauchistes(qui avaient participé la révolution islamique pour le compte de l’Amérique) ainsi que plusieurs mollahs et miliciens sécuritaires comme Akbar Gandji, tortionnaire des femmes devenu journaliste d’investigation (mais pas trop critique) sur Rafsandjani !

Rafsandjani met aussi en scène une pseudo agitation estudiantine dans les universités purgées.

Les Américains en profitent pour établir des contacts avec ces faux opposants en les invitants à Berlin par leurs amis les Verts Allemands. Les Iraniens exilés rejettent ces faux opposants issus du régime. Mais ces derniers sont quand même choyés par les Américains et certains parmi ceux non issus du régime commencent à flirter avec le Grand Satan.

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Décembre 1998, Rafsandjani panique et ordonne l’assassinat des faux opposants trop ambitieux qui ont dépassé leur mission.Ceux du régime sont épargnés. Gandji que nous retrouverons plus tard associés à Alinejad reste même libre et il est autorisé à écrire sur les évenements en cours sans cependant alerter le monde sur ce qui se trame en Iran.

Puis le régime arrête Saïd Emami ou Eslami, le n°2 des Renseignements qui a mené les opérations de l’élimination. Il est lui-même éliminé en prison en le forçant à avaler du produit pour épilation dans la salle des douches. Puis le régime arrête sa veuve et l’accuse de liens avec Israël et aussi de relations sexuelles multipartenaires avec en prime l’utiisation obscène d’un Coran pendant ces dites relations. Son interrogatoire très musclé et agressif est filmé et le film est diffusé à cause d’une soi-disant fuite et ce afin de souligner la méchanceté du régime et sa capacité à erradiquer toute menace à son encontre et effacer les preuves susceptibles de lui nuire.

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Plus tard, le régime zappe ces excès jugés nécessaires à sa survie en se focalisant sur Gandji. Il est arrêté pour ses soi-disant écrits et transformé grâce à un procès ultra médiatisé en dissident absolu, puis condamné à 6 ans, mais libéré rapidement et envoyé en Occident pour recevoir un grand prix international ! Le régime aidé par les Occidentaux utilise ainsi son purin pour façonner un autre Golem ! C’est une histoire sans fin (processus que nous retrouvons avec Alinejad) !

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Pendant ce processus, Khatami continue de sourire au monde. Sa réputation de modéré prend un coup. Mais les Occidentaux font sa promotion en attribuant les assassinats à des durs anti-réformes pour sauver ce régime qui assure depuis toujours leurs intérêts notamment en leur vendant des concessions pétrolières à très très bas prix au lieu de vendre des barils à des prix imposés par l’OPEP.

2nd mandat de Khatami & l’apparition d’ALINEJAD | En 2001, Rafsandjani maintient la candidature de Khatami pour un second mandat. Il est donc réélu une 2de fois. Cette fois, il oublie le dialogue forcément difficile en raison de la rigidité génétique de l’islam et simule la modération en s’entourant de femmes journalistes. Alinejad est l’une d’entre elles.

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Massoumeh Alinejad, n°1 sur la photo, apparaît d’un seul coup en 2001 à l’âge de 25 ans (il n’y a rien sur elle avant cette date, pas même un seul diplôme). Elle vient sans doute d’un réseau de Bassidjis, milice que tout le monde doit intégrer pour travailler ou accéder aux études en échange de services au régime (espionnage, renseignements, délation, interrogation et torture des prisonniers).

Mais Massoumeh Alinejad n’est pas la plus visible et remarquable de la dizaine de midinettes semi-voilées de Khatami. Deux d’entre elles sont alors mieux placées qu’elle : Nafiseh Koohnavard et Marjan Sheikh-al Eslami Al Âgha.

Sa première rivale (N°6 sur la photo), Nafiseh Koohnavard se place très vite à la BBC Farsi, organe de propagande du régime qui est alors sous la protection de la Grande-Bretagne (pays qui inventa le clergé chiite iranien au début du 17e siècle (1611) avec l’aide du derviche musulman indien Maghsoud-Ali et ses descendants [1]).

La 2nde rivale (n°2 sur la photo), Marjan Sheikh-al Eslami a participé à un très important détournement de fonds pétroliers et elle a quitté le pays avec sa fortune au Canada (terre anglaise, refuge financier et résidentiel secret des patrons et autres collabos du régime).

In fine, grâce à l’élimination de facto de ses deux rivales, Massoumeh Alinejad, catapultée en journaliste parlementaire et partisane de réformes (inexistantes), a pu devenir la principale journaliste du régime chargée de donner de la crédibilité à la supposée modération de Khatami jusqu’à la fin de son second mandat. À cette époque elle porte le voile, mais a le droit de faire la fofolle délurée devant Khatami. Elle virevolte autour de lui, danse pour lui avec son autorisation. Ils sont si complices !

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Mais in fine en 2005, le scénario des réformes et de la modération est mort : achevé par ses spins doctors qui l’animaient juste par des débats insipides et des sourires Colgate.

Rafsandjani sort son pion défaillant Khatami qui avait anéanti l’illusion de la réformabilité du régime et le remplace par Ahmadinejad qui avait été son propre directeur de campagne lors de sa dernière présidentielle (avant Khatami).

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Khatami revient à ses activités culturelles en prenant la tête de la Fondation à la gloire de Khomeiny. Ahmadinejad doit jouer à l’anti-réformateur et simuler l’opposition au Dialogue des Civilisations et à l’ouverture avec l’Occident pour que le monde entier réclame à nouveau Khatami, requalifié en bon islamiste, et que le régime puisse justifier « sa réélection ». Ahmadinejad gagne les éléctions face à Rafsandjani (qui participe au Show pour emppêcher des tiers se représenter et perturber ses plans).

Alinejad joue alors un rôle important en attaquant sans cesse Ahmadinejad et ses députés sans pour cela aller en prison ou se voir retirer son passeport.

Les évolutions surprenantes d’ALINEJAD | En 2009, le régime est très sanctionné en raison de l’attitude agressive d’Ahmadinejad et personne ne réclame vraiment Khatami. Sous l’égide de Rafsandjani, le régime tente d’organiser une (fausse) révolution de couleur (Mouvement Vert) autour de Moussavi (qui s’affiche aussi très Khomeiniste, très antisioniste et très pronucléaire) pour donner un verni démocratique à tout ce que fait le régime et ainsi contrer les sanctions à son encontre pour ces choix.

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Dès le démarrage des rumeurs d’une possible triche éléctorale par des anti-réforme en faveur d’Ahmadinejad, Alinejad part discrètement à Londres (chez les Anglais, partenaires de ce projet), puis de là, elle part à Washington avec l’objectif d’interviewer Obama et l’engager à s’imliquer pour Saberi et de défendre la fausse révolution de couleur à venir.

On peut affirmer qu’elle est alors entrée dans le premier cercle de pouvoir et qu’elle n’est plus un agent de promotion du régime (une influenceuse pour employer des mots actuels), mais une diplomate du régime et de fait un membre des Pasdaran, car le ministère des Affaires étrangères de la République islamique est un sous-ensemble des Pasdaranou Gardiens de la révolution islamique.Les Américains se méfient et elle n’obtient pas l’interview.

L’une des journalistes midinettes de Khatami, Roxana Saberi, qui a une double nationalité irano-américaine est « arrêtée » et participe à une simulation de prise d’otage du régime pour que Rafsandjani puisse faire pression sur Obama. Les Américains n’interviennent pas directement.

Alinejad repart à Londres. Le régime lance sa fausse révolution de couleur avec l’aide de la BBC. Alinejad devient alors invisible (elle ne prend pas part à la fausse révolution de couleur et ses mises en scène).

Mais cette fausse révolution de couleur offre une possibilité de changement au peuple. Le projet dérape. Moussavi dénonce cette dérive, mais ne peut la stopper.

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Obama est interpellé par les manifestants. Il coupe la télévision publique américaine en langue iranienne VOA farsi pour ne pas aider la révolution anti-mollahs.

Le régime lance une seconde version de Mouvement Vert avec des golems restés en retrait comme Gandji et des expats affairistes ouverts à un deal avec Washington (comme Jahanchahi).

Alinejad repart à Washingtonet elle est engagée par cette TV avec un salaire de 25,000 dollars par mois pour aider ce projet.

Elle troque alors son voile noire en port très rigoureux pour des casquettes arty. Elle défend Moussavi, mais se bat pour l’annulation des sanctions au prétexte qu’elles pénalisent le peuple et affaiblissent les modérés comme Moussavi.

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Alinejad & Gandji à NY : agents du régime toujours les bienvenus en Amérique !

Double mensonge, car le peuple est exclu de l’économie et ne voulait pas des modérés, mais renverser le régime et surtout ses faux opposants, principaux agents de sa survie. Mais aucun projet de fausse révolution ne réussit à mobiliser les Iraniens. Le régime en veut à Rafsandjani. En 2011, il perd son hégémonie au sein du régime. Les autres mollahs qu’il avait exclus de son cercle (ceux de l’assemblée des « Experts ») prennent le contrôle et mettent fin à la révolution de couleur avec la soi-disant assignation à résidence pour Moussavi et son compère Karroubi. Alinejad, en bon missionnaire au service du régime oublie ces deux-là !

Alinejad sur tous les fronts | En 2013, le régime choisit Rohani, le chef de ses projets stratégiques, comme futur président. Rohani choisit la couleur violet pour sa campagne pour faire jeune. Alinejad laisse tomber la casquette et habillée en violet, les cheveux aux quatre vents, danse dans sa voiture sur de la disco iranienne, une chanson qui dit que le « printemps (liberté) arrive » pour insinuer que Rohani sera un super modéré.

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En parallèle, elle prend la direction de la publicité internationale de cette liberté promise en lançant le projet online des Ma liberté furtive (My Stealthy Freedom), invitant les femmes à lever leur voile chez elles ou sur des sites isolés ! Beaucoup d’Iraniennes suivent cette directive sans que jamais Alinejad en profite pour évoquer leur opposition au régime des mollahs !

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Elle redevient alors la principale influenceuse pour le régime malgré la chute de son mentor Rafsandjani. En parallèle, elle se rapproche des femmes actives au sein du lobby irano-américain du régime NIAC. Elle va alors de Washington à Londres pour lutter contre les sanctions. Elle adhère aussi à la coalition des dissidents du régime qui sous couvert d’une transition douce par un gouvernement provisoire permettrait au régime d’avoir une option de sortie en cas de problème.

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Déclin d’Alinejad | En 2017, Trump, candidat et président indépendant des deux partis américains, jadis seul opposant au soutien américain à la revolution islamique de 1979, se positionne contre la stratégie islamiste des États-Unis. Il annule un deal entre Obama et les mollahs au pouvoir sur un transfert des pouvoirs pacifiques en échange des visas et des cartes de résident pour les 300 plus hauts dirigeants du régime et leurs familles. Il annonce aussi une refonte de la VOA Farsi et un soutien absolu au peuple iranien.

Tous les faux opposants condamnent les sanctions de Trump notamment la mesure de annulation des visas. Alinejad en fait partie.

Le régime en danger oublie les jeux de voile d’Alinejad. Dans un contexte international de Metoo, le régime focalise les efforts sur la victimisation de Sotoudeh, l’une de ses anciennes avocates chargées de la lutte contre les sanctions sous Khatami. Elle se dit très musulmane, mais contre le port forcé du voile, mais ne parle pas des autres horreurs de l’islam contre les femmes notamment le viol qui n’est nullement puni par les lois en vigueur en Iran. Le régime veut forcer Trump à soutenir cette femme au lieu de soutenir le peuple iranien.

Alinejad comme d’autres est menacée par la refonte de VOA. Elle se fait discrète. Le régime la victimise par un faux récit de menace d’enlèvement.

Le récit est validé par le MAE de Trump, Pompeo, ex-patron CIA (qui demeure un organe démocrate) [2]. Devenue ainsi une opposante, elle demeure dans son rôle de fausse opposante en parlant uniquement de sa vie menacée au lieu d’évoquer la situation alors explosive en Iran.

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Alinejad néoféministe | Récemment, le régime s’est vu en danger de nouvelles sanctions et d’un remarquable climat insurrectionnel [3], en raison de la tenue des centaines de petites manifestations hostiles à son encontre chaque jour et d’importantes grèves dans tous les secteurs clefs comme le pétrole. En pompier pyromane, le régime a alors sacrifié une jeune femme pour mauvais port du voile pour raviver le projet Sotoudeh avec le slogan social et non politisé de Femme Vie Liberté.

Le peuple s’est révolté à l’appel du prince Reza Pahlavi qu’il considère comme son seul représentant valable [4]. Encore une fois, le régime a été dépassé. Il a fait appel à Alinejad pour détourner l’opinion américaine , isoler les jeunes revolutionnaires iraniens, recentrer l’pinion sur le projet initial, aussi chaperonner de nouvelles fausses féministes et enfin focaliser les attentions sur Sotoudeh [5].

Mais Alinejad n’a pu éclipser la réalité. Elle a tenté de relancer sa fiction avec l’aide de Macron dans une journée chaperonnée par le clan Soros.

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Lors de cette rencontre avec Macron, Alinejad a oublié Sotoudeh se posant en chef de la révolution féministe. Elle a alors dit que le peuple ne voulait aucune aide étrangère. On a compris que le régime avait misé sur elle et espérait qu’elle puisse jouer un rôle plus important [6].

Mais Alinejad a été vivement critiquée pour ses propos et son attitude.Le régime l’a alors oubliée et mis en avant comme possible leader de la révolution en cours le faux opposant Esmaelioun, Irano-Canadien (britannique) qui refuse le drapeau historique d’Iran et l’intégrité territoriale iranienne et flirte grossièrement avec les néoféministes et les LGBTQ+, chers aux démocrates. Alinejad est alors allée au Canada pour rester dans le jeu ! Les deux pions des mollahs ont été vivement critiqués sur les réseaux sociaux.

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Le régime incapable de contrôler la révolution iranienne s’est mis en tête de discréditer son leader non déclaré, le prince Reza Pahlavi. Alinejad a alors commencé à insister sur une coalition de tous les opposants pour forcer le prince Reza Pahlavi à pactiser avec la coalition des faux opposants (dont elle fait partie) afin qu’il perde sa popularité.

Mais tout le monde a instantanément compris sa ruse et elle a perdu encore plus de crédibilité. Le prince Reza Pahlavi a aussi neutralisé ce piège en déclarant que la seule vraie opposition était la jeunesse dans les rues iraniennes et les opposants exilés ne pouvaient lui imposer leur volonté.

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Après cet double désaveu, le régime a estimé Alinejad comme étant en sérieux déclin et incapable de le servir correctement. Il a préféré promouvoir encore l’idée de la coalition via une certaine Mardom Foundation (Fondation du Peuple) soi-disant créée en France par 3 autres de ses pions dont le plus connu est l’actrice Golshifteh, fille d’un gauchiste copain d’Ahmadinejad installée en France. Elle est ouvertement ostile à l’identité iranienne, à son drapeau et l’intégrité du pays. Elle nous semble chargée de mobiliser les acteurs et le milieu cinématographique français au service des projets politiques et les faux opposants du régime pour neutraliser tout soutien direct au peuple iranien [7]. Cette dernière tentative, soutenue immédiatement par Alinejad et une ribambelle de faux opposants ou d’agents des démocrates (comme Mariam Rajavi), a aussi été instantanément rejeté comme étant un piège pour tous les Iraniens. De plus, elle n’a apporté auccun soutien à Sotoudeh, le dernier joker du régime.

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Ce nouvel échec a établi l’inefficacité des agents d’influence comme Masih Alinejad et qu’ils finissent désormais immanqablement par nuire malgré eux au régime car leurs tentatives de coalition signalent seulement aux Iraniens les moments de panique au sein du régime et qu’elles suscitent par ailleurs de vives et très nombreuses affirmations des objectifs patriotiques du peuple.

Mais l’Occident ne prend pas note des exigences du peuple. Ignorant également l’histoire iranienne, il continue la promotion de ses faux opposants influenceurs car il les a toujours promus pour préserver ce régime faible et antipatriotique qui assure ses intérêts pétroliers.

En parallèle, l’Occident a ses propres influenceurs qui suivent ces faux opposants. Ainsi en France, au nom de la paix, Pierre Haski regrette la fin du dialogue avec les mollahs. Philippe Vals qui jadis qualifiait de Barbe à Papa les agents d’influence des mollahs pleure à présent pour les bons « chiites cultivés » victimes des sunnites agressifs. On n’est pas loin de Soral qui s’était jeté la tête en première dans les soaps des mollahs mais en défendant le mauvais troll qu’était Ahmadinejad ! Dans le même genre, les Sardinettes attaquent les valeureux jeunes hommes qui défient les mollahs pour ne pas égratigner les mollahs aussi bien chiites que sunnites. La gauche française dans toute sa diversité semble être devenue de la barbe à papa politique pour nourrir le chiisme et les mollahs !

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Heureusement, Twitter a dézingué l’influence des médias mainstream et de ces experts, fausses bonnes consciences de la gauche bobo radicoco. Désormais, ils n’influencent bien mal que leurs patrons des CAC40 et quelques vieux profs qui écoutent encore France Inter.

Ce sont ces experts en rien(mais qui parlent de tout) qui donnent encore la parole à Alinejad ou font sa promotion. C’est la confédération des cancres. On la voit partout, mais elle est dans une situation plus dramatique qu’eux, sur une pente fortement descendante voire mortelle.

Massoumeh initialement transformée en Messie (Jesus féministe) influenceuse internationale, puis promue diplomate-espionne (Matahari), rétrogradée à nouveau en influenceuse (façon Kardashian), puis brièvement cheffe d’une révolution imaginaire (comme notre pauvre Sardinette), finissant en Poupou toujours avec zéro succès, par ailleurs, de plus en plus critiquée sur les réseaux sociaux..., elle n’est plus utile au régime.

Son équipe parisienne a aussi explosé cette semaine. Ladan Boroumand, issue de la branche américaine des islamogauchistes, qui a beaucoup oeuvré du côté américain pour Khatami, a pris la parole sur la BBC Farsi et a contredit publiquement Alinejad en laissant entrevoir qu’elle avait menti en affirmant que Macron avait reconnu la revolution iranienne car ce dernier avait surtout explicitement affirmé qu’il n’en avait aucun devoir, conviction ou envie d’aider les Iraniens à changer de régime.

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Boroumand n’a pas accompli un exploit, elle a tardivement enfoncé une porte que nous avions ouverte en décodant immédiatement, mot par mot, les propos déjà assez clairement pro-mollahs de Macron. Mais sa déclaration apporta la preuve de l’artificialité du montage néofeministe des mollahs et des Occidentaux. Sa déclaration montra aussi la fragilité politique de la sororité moraliste que l’on veut nous imposer en modèle !

Après cette déclation, Alinejad est désormais plus définitivement une influenceuse toxique pour ses chefs. Sa parole devenant contreproductive, sa vie ne vaut plus très chère.

In fine, le régime pourrait l’éliminer pour montrer sa détermination à se défendre et aussi pour en faire une martyre (comme son ami Zam) pour aider de nouvelles fausses opposantes en quête de crédibilité politique.

Les amis américains d’Alinejad ne courront pas alors à son secours et exploiteront aussi son cadavre comme martyr pour leurs propres fausses et faux opposants. Seuls, les jeunes Iraniens qu’elle a toujours trahis la regretteront, car ils espèrent l’attraper pour lui faire subir le même sort qu’ils envisagent pour les mollahs, voleurs , tortionneurs, terroristes et violeurs, qu’elle a toujours servis et défendus sans l’ombre d’un scrupule.

Conclusions | Quel avenir peut-on présager pour cet agent d’influence ? Aucun. Il en va de même pour tous les autres. Pourquoi ils ne quittent pas le navire ?

Ce sont des flambeurs sans scrupule qui ont permis à d’affreux criminels de se maintenir face aux menaces, mais sans réussir à les erradiquer. Notre révolution patriotique (anti islam et surtout anti chiisme) qui se maintient depuis 100 jours en est la preuve. Ces agents du régime ne voient pas cette réalité car ils sont habitués à considérer leur demi-succès comme des victoires puisque le régime maintient leur mission. Ils continuent leur fuite en avant poussés par leur ambition, étourdis par leurs propres enfumages ou par le bûcher des vanités occidental. Ils seront broyés par la vague puissante et réelle qui monte des tréfonds de la société iranienne qu’ils n’arrivent pas à voir ou comprendre. Tous ceux qui misent sur eux vont au devant de très grandes désillusions.
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[1voir les livres de l’historien iranien Mehdi Shemshiri sur l’apparition du premier mollah, sur les principales familles de mollahs et celle de Khomeini.

[6Cette exigence d’absence de soutien aux jeunes révolutionnaires iraniens est aussi affichée pendant les manifestations en leur faveur organisées à Paris par l’association communiste féministe iranienne Homa qui a le soutien de néofeministes françaises promues par Soros.

[7Les belles filles chargées par le régime d’inflitrer les milieux hostiles sont officiellement appelées Parastou, Hirondelle à l’exemple des agents Rossignols des Soviétiques.