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Iran : Zam, victime des circonstances !
14.12.2020

Les autorités européennes et les médias français font état de la pendaison de Rouhollah Zam par les mollahs, décrivant Zam comme une figure centrale de l’opposition dans le soulèvement de 2017. Il n’en est évidemment rien, car il était un agent d’infiltration du régime dans l’opposition. Il avait par ailleurs échoué dans sa mission. Mais sa mort n’est pas due à son échec. Voici son parcours méconnu en Occident et pourquoi il a été tué par le régime immédiatement après le rejet des recours de Trump [1] contre Biden [2].



Les mollahs et les démocrates c’est une longue histoire violente. Les démocrates voulaient une République islamique en Iran, mais leurs agents iraniens n’avaient pas la capacité de mobiliser la moindre foule. Ils ont fait appel aux mollahs et pro-anglais en particulier à Rouhollah Khomeiny. Mais ces derniers ont viré les agents islamiques des démocrates. Ces derniers les sanctionnent depuis ce moment non pour les renverser, mais les affaiblir afin de les forcer à rendre le pouvoir leurs agents islamistes.

En réponse, les mollahs ont d’abord utilisé le terrorisme, mais ils se sont vus d’avantages sanctionnés par les démocrates et leurs associés les Bush.

Puis 1989, Rafsandjani (demi-frère de Khomeiny) devenu maître absolu du régime a continué le terrorisme, et a été sanctionné personnellement. Il a mis en avant son responsable du terrorisme (Khatami) comme un président réformateur. Il a aussi offert une certaine liberté aux islamo-gauchistes pro-américains, mais en les plaçant sous la surveillance de ses agents de renseignements recyclés en dissidents, pour simuler grâce à tous une possible évolution saine de leur régime, une possible coopération avec les démocrates pour se débarrasser de leurs sanctions et leur chantage.

Les démocrates américains, parrains de la révolution islamique, ont alors bien accueilli ces quasi faux opposants, leur ouvrant les portes de leurs médias, dans l’espoir de tisser de nouveaux réseaux en Iran et piéger le régime dans sa propre fausse ouverture.

En 1998, après plusieurs années de simulacres, l’Allemagne a rejoint ce contre rusé des démocrates en invitant les participants à ce projet à une conférence pour accélérer le processus. Rafsandjani a arrêté le jeu en faisant assassiner bon nombre des participants proches des démocrates par un de ses proches avant de le tuer aussi.

Un an après, en 1999 , toujours avec l’aide de Khatami, il a mis en orbite de faux étudiants dissidents critiques vis-à-vis de Khatami pour raviver la fausse opposition et ainsi occuper les Américains. Il a par la suite mis en scène la fuite de ces faux étudiants vers les États-Unis pour infiltrer l’opposition patriote (royaliste) en exil pour diluer ses revendications et la discréditer ! Mais ces faux étudiants du régime n’ont pas su charmer les exilés et prendre le contrôle de l’opposition malgré les efforts de Bush et son équipe, alliés secrets des démocrates et leurs médias.

Rafsandjani a alors renforcé la fausse opposition du régime avec de fausses féministes ultras musulmanes recrutées parmi les plus juristes les plus intégristes du régime.

Par allieurs, Rafsandjani a fait appel au Département Artistique de l’organisation de propagande islamique, dirigé par le mollah Mohammad-Ali Zam -père de Rouhollah Zam- (ci-dessous ave son fils), pour doter sa fausse opposition des cinéastes très islamistes comme Mohsen Makhmalbaf pour améliorer l’image du pays par des films gommant la misère du peuple iranien. Papa Zam a par la suite aussi fondé l’université Soore pour former des musiciens et des graphistes pour infiltrer tous les domaines artistiques occidentaux. Plus tard, Rafsandjani a aussi doté le régime de faux activistes LGBT ultras-mulsmans nullement concernés par les droits de gays en Iran, et de faux chrétiens nullement au courant de la persécution des musulmans convertis au christianime en Iran !

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Mais ces faux dissidents n’ont également pas réussi à sauver le régime. Rafsandjani, critiqué par les autres mollahs, a retiré le faux modéré Khatami de la scène politique et a offert la présidence à son propre directeur de campagne présidentiel, Ahmadinejad, pour jouer le rôle d’un super-intégriste.

Rouhollah Zam, prénommé ainsi en l’honneur de Khomeiny, s’est alors (selon lui-même) rapproché à l’âge de 26 ans de Rafsandjani avec un projet universitaire de tactiques de guerre psychologique contre les ennemis du régime. Rafsandjani l’a embauché pour diriger son groupe de réflexion et imaginer des récits destinés à étoffer le scénario du méchant Ahmadinejad !

Rouhollah Zam s’est ainsi retrouvé au centre des plans pour raviver la fausse opposition qui manquait de combats. Mais ce scénario axé sur le méchant Ahmadinejad n’a pas permis de faire reculer les démocrates ou de faire peur aux Européens, maillons faibles du réseau démocrate.

En 2008, le régime pénalisé par les sanctions de plus en plus fortes par la faute de ce scénario a manqué de ressources en dollars. Il a diminué ses importations alimentaires, et, de fait, a dû aussi diminuer les avantages alimentaires accordés aux familles de ses jeunes miliciens anti-émeutes. Il a alors perdu leur soutien. Ils ont cessé de participer aux manifestations officielles et ont critiqué la richesse des mollahs comme le faisaient les Iraniens non affiliés au régime. Les mollahs ont eu peur et les ont alors désarmés.

En 2009, l’arrivée du démocrate Obama (présenté comme musulman), mais proche de Brzezinski a intrigué les mollahs. Avec l’aide des protecteurs anglais du régime et la BBC, Rafsandjani a mis en place un scénario de fraude électorale du méchant Ahmadinejad pour recycler son adversaire ultra-intégriste, Moussavi et son compère Karroubi, comme des leaders démocrates et forcer Obama à soutenir leur mouvement vert (couleur de l’espoir et d’islam), cet hope démocratique version mollahs, et offrir de facto une nouvelle légitimité au régime et devoir cesser ses sanctions ! Rouhollah Zam a participé à l’opération comme journaliste au sein de journal Saham de Karroubi, qui faisait office d’organe officiel du mouvement vert.

Mais Obama n’a pas marché et le peuple a profité de la possibilité de manifester pour le faire contre le régime ! Moussavi a désavoué les manifestations contre le régime et Rafsandjani a sans cesse modifié les slogans du mouvement vert, allant jusqu’à des insultes à son autre pion, le Guide Khamenei, pour sauver son projet de fausse révolution couleur avec un nouveau guide, lui-même ou Khatami.

Les faux opposants cinématographiques du régime, sous les ordres de papa Zam, ont participé à la promotion de ce projet. Parmi eux, Mohsen Makhmalbaf (le cinéaste au passé de terroriste islamique),s’est particulièrement distingué, mais le peuple a boycotté ces gens et leurs manifestations. L’équipe de Rafsandjani a même menacé de mort certains faux opposants pour convaincre le peuple que le mouvement vert pouvait les sortir du régime, mais les Iraniens n’ont pas cru à leurs annonces.

In fine en 2012, son aura Rafsandjani a perdu son pari et sa mainmise sur le régime. Rouhollah Zam soi-disant malmené comme tous les chefs du mouvement vert est parti en Malaisie, le paradis fiscal des mollahs, puis en Turquie (paradis de business des mollahs), avant d’arriver en France (terre démocrate), s’installant à Paris, quai de Gesvres dans le marais avec sa seconde femme et ses 2 enfants ! Il a alors disparu des médias ! Il a diffusé une image d’un exil heureux. Un pseudo coming out pour s’amuser (qui ne lui a attiré aucun problème car les mollahs s’accordent les droits qu’ils refusent aux autres).

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Au même moment, Obama réélu continua à courtiser les faux démocrates du mouvement vert dans l’espoir d’une révolution de couleur avec les agents islamistes américains ou des opportunistes comme Jahanshahi. Les mollahs ont sans cesse refusé et ont en échange été pour la première fois sérieusement sanctionnée à propos de leur programme nucléaire.

Les autres grandes puissances ont craint que le régime cède et qu’ils perdent alors leurs contrats en Iran. Ils ont ceinturé Obama et les mollahs par un accord sur le nucléaire s’offrant un rôle définitif en Iran. Les mollahs devaient alors démanteler leurs usines nucléaires, mais aussi cesser d’attaquer les alliés islamistes de Washington en Syrie et enfin ouvrir leur régime aux pions pro-américains, mais ils n’ont pas renoncé à leur terrorisme et leur auto-isolement tactique et de fait, toutes les sanctions n’ont pas sauté et les investissements espérés n’ont pas eu lieu.

En 2016, en manque de devises, ils ont dépouillé leurs miliciens de base (qui administrent la police et la fonction publique) et ont perdu leur soutien.

Rafsandjani a tenté un comeback, mais il n’a eu aucun soutien populaire et il a aussi été refoulé par les mollahs exclus par sa faute du pouvoir pendant 20 ans. Il n’a pas renoncé à ses ambitions. Au même moment, Rouhollah Zam est réapparu comme journaliste d’un blog dissident (implicitement anti-Khamenei, mais pas anti-régime donc dans le cadre du mouvement vert).

Trump était alors pressenti comme le prochain président américain et il laissait entendre qu’il voulait en finir avec les mollahs. Ces derniers sont parvenus à un deal avec Obama, obtenant des milliers de visas pour s’installer aux États-Unis en échange d’une ouverture de leur régime aux démocrates. Rafsandjani, exclu des jeux, a tout fait pour faire capoter le deal en dénonçant par bribes les fuites de capitaux du régime vers les États-Unis. Il a été tué deux semaines avant l’investiture de Trump, le 8 janvier 2017.

Rouhollah Zam, privé de son protecteur, a alors accordé un entretien à PARS TV (ex-royaliste désormais associé au dernier faux étudiant actif à Washington) pour parler de la mort de Rafsandjani. Il a surtout parlé de sa dissidence avant de lier par un récit très alambiqué la dynastie Pahlavi aux gens du régime et des assassins de Rafsandjani et présenter ce dernier comme le choix de Trump, de quoi discréditer ce dernier et le prince Reza Pahlavi dans l’intérêt du régime !

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Mais son récit n’a pas eu les effets escomptés. Après l’investiture de Trump et le début de vraies sanctions contre le régime, Rouhollah Zam a disparu des médias !

Vers la fin de l’année 2017, au moment des premières neiges, les mollahs qui manquaient de devises n’ont pas pu importer d’essence pour les besoins du pays. Ils ont augmenté leur prix d’essence pour limiter sa consommation et repousser l’échéance de la panne sèche et des révoltes pour ce motif. Leur décision a entraîné un soulèvement sans précédent et les manifestants criaient leur soutien au Prince Reza Pahlavi !

Rouhollah Zam est alors réapparu en rédacteur en chef d’une télévision dissidente par internet en exil (depuis Paris) avec la collaboration d’un faux journaliste dissident du mouvement vert qui avait interviewé le prince Reza Pahlavi 10 ans plus tôt et un ex-journaliste de la Voice of America, viré après de nombreuses plaintes de téléspectateurs en raison d’un ton trop pro-régime et anti-Pahlavi. Leur chaîne a lancé de nombreuses invitations très polies au Prince Reza Pahlavi pour le malmener. Il n’a pas répondu à leur appel. Ils s’en sont plaints sans réussir à lui donner mauvaise conscience.

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Après cet échec, Rouhollah Zam est alors tout d’un coup devenu une source fiable du soulèvement en Iran pour deux autres personnages médiatiques malfamés : Ali-Reza Nourizadeh, poète tortionnaire anglophile proche de Khomeiny, installé depuis longtemps à Londres, et le faux opposant Mohammad Hosseini, un présentateur de programme de divertissement du régime, qui s’est baptisé Re-Start, qui se dit le principal leader d’opposition en Iran et ne manque pas une occasion pour insulter le prince Reza Pahlavi ! Les trois ont sans cesse multiplié les pseudo-révélations les plus invraisemblables pour attirer des spectateurs.

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Rouhollah Zam est aussi devenu l’informateur des démocrates et a balancé des gens sans importance sous l’œil attendri et complice de Mehdi Falahati, le présentateur vedette maoïste de Voice of America.

Il a aussi été interviewé par Iran International TV pro-anglaise installée aux Pays-Bas en évoquant ses combats dans la ligne du mouvement vert et la forte capacité de répression du régime alors que le régime était en difficulté justement par la chute de sa capacité de répression ! On a alors appris qu’il faisait de nombreux voyages en Europe et en Malaisie, ce qui ne pouvait être justifiable que pour être payé pour ses nombreuses dépenses.

Dès lors, Rouhollah Zam n’était plus en ex-pion de Rafsandjani, mais un parfait serviteur du régime, agent de sa guerre psychologique contre ses vrais opposants ! Les opposants ont compris cela en 2018 en raison de son hostilité affichée au Prince Reza Pahlavi. Rouhollah Zam a perdu ses audiences.

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En 2018, les mollahs ont mis fin à sa mission en annonçant son arrestation en Irak et son retour forcé en Iran ! Rohollah Zam a dit qu’il était attrapé en Irak alors qu’il était allé pour rencontrer l’ayatollah Sistani qui lui avait promis 600 millions de dollars d’aide !

Mais Sistani a dit qu’il ne le connaissait pas ! Les Français ont aussi dit qu’il n’avait pas quitté la France avec un vol connu ! Il avait donc quitté la France dans un vol privé à 18000 dollars ou encore il était rentré en Iran par un vol diplomatique du régime. En fait, par la suite, son père affirmera que son fils est retourné liberement en Iran par le régime pour lui rendre visite !

Après ce retour en accord avec les mollahs, Rouhollah Zam s’est retrouvé dans un tribunal du régime dans un procès filmé où il a sans cesse affirmé qu’il avait servi le régime en infiltrant l’opposition tout entière et que celle-ci ne valait rien et par ailleurs le prince Reza Pahlavi n’avait rien à faire des Iraniens.

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Après ces bons derniers services rendus au régime, les mollahs l’ont condamné à mort, mais selon son père, il a été rassuré que sa peine ne sera jamais exécutée et qu’il serait libéré en échange d’un agent officiel du régime détenu à l’étranger.

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Mais ce samedi à l’aube (ci-dessus), les mollahs ont brisé leur promesse. L’exécution de Rouhollah Zam a eu lieu juste après que la Cour suprême américaine ait rejeté la demande des partisans Tramp d’invalider les résultats dans 4 États soupçonnés de fraudes électorales. Il a presque été tué comme son ex-mentor avant l’investiture d’un nouveau président américain, mais pas pour les mêmes motifs.

Cepedant, Rafsandjani avait freiné le seul deal possible offert in extremis par Obama avant l’arrivée de Trump. Cette fois, on avait la confirmation du retour des démocrates. Mais pourquoi tuer un faux dissident au service du régime qui avait par ailleurs toujours agi contre Trump ?

En fait, après le verdict de la Cour suprême américaine, les mollahs ont conclu qu’ils étaient débarrassés de Trump et qu’ils allaient se retrouver à nouveau en prise avec les démocrates, leurs pressions et leur chantage, et ce alors que leur régime va très mal. Les mollahs dirigeants ont craint d’être trahis par certains de leurs collaborateurs intéressés par un deal avec les démocrates avant que le régime tombe et entraînent leur lynchage.

Les mollahs ont tué Rouhollah Zam pour intimider tous leurs collaborateurs susceptibles de flancher. Rouhollah Zam lui-même ne pouvait participer à la trahison, mais il était là et il ne servait plus à rien en raison de l’échec de ses tactiques qui ne dupaient plus personne. Il a même peut-être été choisi en raison de son père fidèle au régime pour convaincre tous les candidats à la trahison que nul écart ne saurait toléré de la part des dirigeants et leurs gardes rapprochées.

Rappelons qu’en 1998, Rafsandjani avait assassiné tous les faux opposants pour bloquer le processus de trahison initié par lui-même. À ce moment, le régime disposait d’une base plus solide qu’actuellement. Ses successeurs ont éliminé l’un de leur faux dissident, par ailleurs un de ses derniers lieutenants, qui par ailleurs avait échoué, et que l’on ne pouvait pas réutiliser, pour intimider tous les autres et les préserver à leur service. Il a aussi implicitement admis qu’il n’avait plus aucun faux opposants fiables.

Mais, les mollahs qui ont succédé à Rafsandjani ont manqué d’expérience, car la partie n’est pas finie aux États-Unis. Trump pourrait gagner grâce aux routiers américains qui ont annoncé un blocus d’au moins deux mois pour renverser leurs gouverneurs fraudeurs. Trump pourrait rester 4 ans de plus et durcir ses sanctions. Les mollahs ne pourront pas compter sur leurs faux dissidents si leur échec entraîne leur exécution !

Cette année, ces gens ont tué d’autres bons serviteurs sous l’emprise de la peur. Il a sacrifié le général Hajizadeh devenu encombrant, car accusé d’avoir abattu sur leur ordre un Boeing ukrainien, puis il a tué le général Fakhrizadeh, faux directeur d’un programme balistique nucléaire fantasmé, pour raviver les rumeurs à ce propos et forcer Biden à renoncer à la reprise de la diplomatie de chantage du parti démocrate.

Avec un tel bilan, les mollahs ne peuvent inspirer confiance à aucun de leurs bons collaborateurs et surtout aux faux dissidents qui sont bien placés pour retourner leur veste.

Cette situation résulte certes de la pression de Trump, mais aussi de la contestation de plus en plus forte des Iraniens, ouvriers, routiers, Bazaris. Les Iraniens bien qu’encore loin d’une action unitaire font déjà assez peur aux mollahs et les poussent à serrer les vis au sein de leur régime. Si l’investiture de Biden est remise en cause, voire retardée, le niveau de la panique va augmenter. D’autres faux dissidents changeront de camp pour ne pas finir dans des missions impossibles très dangereuses avant d’être récompensés par une exécution impitoyable comme Rouhollah Zam.

Le régime a fait une grosse erreur tactique en faisant en trahissant et exécutant son bon serviteur, Rouhollah Zam.
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| Mots Clefs | Fléaux : Pendaisons |

| Mots Clefs | Resistance : FAUSSE(s) OPPOSITION(s) |

| Mots Clefs | Réformateurs & faux dissidents : Le Mouvement Vert |

| Mots Clefs | Resistance : Lobby Cinématographique des mollahs |

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