Iran Resist - Iran : Résistance soutenue par Trump, l’ONU et Amensty

Iran : Résistance soutenue par Trump, l’ONU et Amensty
12.09.2020

Il y a quelques jours, l’opposition aux mollahs est entrée dans une phase offensive grâce à l’adhésion des Kurdes, d’ordinaires indépendantistes, mais sans aucune revendication de ce genre. Cette adhésion a coupé l’accès des mollahs au Kurdistan irakien par lequel ils contournent les sanctions américaines. Dans la foulée, les employés des mairies des ports pétroliers ont aussi cessé de travailler pour imposer un blocus dans cette zone. Les employés du fret ont aussi cessé le travail empêchant les mollahs d’exporter ou d’importer quoi que ce soit pour l’approvisionnement des marchés iraniens. Les pilotes de leurs armées de l’air ont aussi rejoint la lutte en s’opposant à l’exécution de l’opposant, le champion de lutte Afkari. Voici les événements survenus depuis.

Mardi 8 septembre 2020 | Très vite sous l’effet des événements de la veille, les collaborateurs du régime ont commencé à vendre des actions à la bourse de Téhéran. Tous les indices se sont effondrés ce qui signifiait que les patrons du régime étaient aussi en train de vendre. Selon des sources semi-officielles, 1000 milliards de tomans (40 milliards de dollars) ont ainsi quitté, en ce jour, la bourse pour aller vers le marché des devises !

Au même moment, les retraités du ministère du Pétrole ont rejoint la contestation en manifestant pour réclamer une forte augmentation de leur pension qui est bien en dessous du seuil de la pauvreté. Ils ont appelé les employés à en faire autant et du fait de l’incapacité du régime à payer, cela revient à appeler à paralyser le ministère du Pétrole empêchant les vente ou swap de pétrole à l’étranger et aussi empêchant sa distribution aux organes officiels du régime.

Les instituteurs se sont aussi rassemblés devant le Parlement pour demander une forte augmentation et mettre davantage en difficultés les mollahs. Les instituteurs de Mashad se sont rassemblés pour dénoncer des embauches non locales et ont au passage révélé que le régime avait peur des liens entre les gens d’une même région et donc de la possibilité d’une forte mobilisation intergénérationnelle.

Au cours de l’après-midi, les mollahs incapables de trouver des volontaires pour résister à une telle situation ont annoncé l’annulation du projet de privatisation des raffineries de sucre de Haft Tappeh, en grève depuis plus de 80 jours, pour mettre fin à celle-ci et insinuer des arrangements possibles avec tous les autres grévistes pour les démobiliser. Mais ces derniers n’ont pas cessé la grève !

Les mollahs ont alors annoncé un possible retour à une République islamique parlementaire pour faire croire que le peuple pourrait être mieux représenté. Mais du fait que la candidature n’est pas libre et rien n’a été dit à ce sujet, personne n’a cru même un seul instant que le régime parlementaire serait synonyme d’un changement. C’est pourquoi l’annonce n’a pas calmé la ruée vers le dollar. La ruée vers le dollar s’est même accentuée et a donné lieu à des bagarres devant les bureaux de change : ci-dessous, devant celui situé dans un centre commercial du quartier très huppé de Mir-Dâmâd !

Les mollahs ont alors augmenté le taux du dollar le faisant passer de 23 500 tomans à 25 500 tomans pour contenir la ruée, mais ils n’y sont pas parvenus !

Les mollahs ont alors réanimé le (faux) comité de transition vers la démocratie (Iran Transition Committee/ITC), qui avait formé en 2018 par de faux opposants et de vieux agents islamistes des démocrates américains ou des pseudo "Attali" comme Shahriar Ahy (un ex-conseiller de Reza Pahlavi) pour empêcher le retentissement international des slogans en faveur de Reza Pahlavi et empêcher le retour au pouvoir de monarchie progressiste des Pahlavi comme le souhaitent les Iraniens.

Le directeur de ce comité, le mollah Hassan Shariat-Madari (fils de l’ayatollah Kazem Shariat-madari proches des démocrates américains) qui se dit docteur en droit privé, ingénieur nucléaire et journaliste, a apporté son soutien au condamné à mort Afkari pour s’approprier la vague de soutien international que l’on doit à l’intervention du prince Reza Pahlavi afin d’exclure ce dernier. Mais, il a aussitôt été désigné comme un ennemi du peuple en raison des textes où il affirme qu’il faudrait rester fidèle à la révolution islamique et établir une République islamique démocratique et surtout empêcher le prince Reza Pahlavi jouer un quelconque rôle à l’avenir en Iran même comme président de la République.

Par ailleurs, les démocrates américains qui sont en pleine déconfiture suite à la révélation de la montée de Trump dans les sondages depuis deux mois n’ont pas soutenu le groupe ou l’option très impopulaire et non viable proposée par les mollahs.

L’intéressé et ses collègues n’ont pas réagi. Aucun média étranger n’a répercuté leur intervention et leur échec apparent.

Les mollahs ont tenté de raviver cette option grâce au retour en jeu de leur fausse opposante féministe Mariam Shariat-Madari (qui était soi-disant détenue en Turquie). On ignore s’il y a un lien familial avec Hassan Shariat-Madari, mais elle est liée à l’ITC, car elle fait partie du spectacle des filles dévoilées qui avait été un temps organisé par la fausse opposante Massih Alinejad membre de l’ITC et a été défendu par la fausse féministe Sotoudeh, qui une référence pour l’ITC. Mais la fille a manqué sa sortie, car interviewée par la BBC, elle est restée focalisée (comme tous les menteurs) sur le récit de sa libération pour la faire valider et a oublié de parler de la situation en Iran.

Les démocrates américains n’ont pas médiatisé l’affaire tant Massih Alinejad est décriée par les opposants de plus en plus nombreux comme étant une personne à éviter. Il n’y a que la France et le Parisien (porte-voix du Quai d’Orsay) pour la mettre en vedette.

Les mollahs ont opté pour le terrorisme. Ils ont poussé les Houthis à reprendre les attaques au Yémen avec les nouveaux missiles qui leur avaient été fournis pour ralentir ou arrêter les exportations pétrolières via le golfe Persique, pour forcer les Européens et les Asiatiques à s’opposer activement à Trump.

Mais personne n’a plié devant cette nouvelle menace. De plus, les États arabes ont accusé les mollahs à chercher à déstabiliser la région.

Les mollahs ont alors alourdi les charges d’accusation contre l’otage irano-anglaise Nazanin Zaghari pour forcer les Anglais à les aider à contrer Trump ou à leur verser 400 millions d’euros qui avaient été versés par le Shah à l’Angleterre pour une commande de 1500 chars, fonds qui avaient été saisis par ce pays après l’annulation du contrat par le gouvernement islamiste proaméricain de Bazargan après la révolution islamique.

Nous avons alors conclu que la promotion de Mariam Shariat-Madari par la BBC était un cadeau anglais pour encourager les mollahs à renoncer à leur chantage. Le pétrole qui était tiré vers le bas à la bourse de Londres pouvait être un coup contre Trump et un cadeau pour convaincre les mollahs de la bonne foi anglaise ! Mais les mollahs n’ont pas changé leur avis sur Zaghari. Les Anglais ont alors affirmé leur opposition au principe de gâchette de Trump pour le rétablissement de toutes les sanctions contre les mollahs.Mais les mollahs n’ont pas arrêté les nouvelles charges contre Zaghari et n’ont rien dit sur sa libération.

Les officiers opposants au régime ont profité des annonces ou des silences anglaises pour affirmer que les Anglais étaient à nouveau les grands protecteurs des mollahs et leur comité de Transition (ITC).

Sur #BritishMoney_MullahsHoney, il s’en est suivi un tsunami d’insultes à la reine d’Angleterre qui a été accusée de soutenir les mollahs et aider tous leurs terroristes au Moyen-Orient !

Les Anglais ont mis fin à cette attaque en laissant tomber le deal avec les mollahs et en affirmant leur disposition à les sanctionner en accédant à la demande de Trump de maintenir l’embargo sur les armes des mollahs dans le cadre de l’accord nucléaire de 2015 !

Les Anglais se sont aussi mpliqués dans la défense d’Afkari en évoquant l’exclusion des mollahs des tournois de lutte par la World Players Association si le prisonnier était exécuté.

Mercredi 9 septembre 2020 | Les ouvriers de Haft Tappeh ont reconduit leur grève et affiché leur hostilité en annonçant de nouvelles revendications pécuniaires et lourdes impossibles à satisfaire pour les mollahs !

Une partie des employés du ministère de pétroles ont arrêté le travail en demandant une forte augmentation de leur salaire paralysant de facto partiellement les ventes ou échanges de pétrole contre des vivres ! !

Les retraités de l’éducation ont prêté main-forte aux enseignants en instituteurs en grève en réclamant encore une forte augmentation de leur pension.

Les enseignants de l’université d’Ahwaz ont aussi rejoint la grève contre le régime des mollahs !

La majorité des pompes à essence du sud du pays ont fermé au prétexte qu’elle ne pouvait pas fonctionner en raison de l’arrêt de l’activité des usines de productions d’équipements d’exploitation de leur station.

Les grands magasins ont annoncé une pénurie de beurre !

Les mollahs ont commencé à tirer à canons sur le Kurdistan dans l’espoir de forcer les Kurdes à renoncer leur grève et permettre le passage des trafics nécessaires à leur survie. Les Kurdes n’ont pas plié et ont même descendu des drones de reconnaisance des mollahs !

Les émirats qui sont parmi les derniers à assurer des voyages vers l’Iran ou de Téhéran vers Istanbul ont multiplié par 32 le billet vers cette destination où les mollahs sont les bienvenus après y avoir investi plusieurs dizaines de milliards de dollars.

Les gens du régime ont davantage paniqué ! Les mollahs ont d’abord augmenté le taux de leur dollar en dépassant le seuil de 26,000 tomans, mais ils ont suspendu la vente de devises au Bazar !Les paniqués se sont attroupés devant les portes de grandes banques (ex. ci-dessous Pasargad).

Le comité quadripartite arabe composé des Émirats, d’Arabie Saoudite, de Bahrain et d’Égypte a accusé les mollahs d’ingérence. L’ONU a fait de même, indiquant sa disposition à sanctionner les mollahs !

La journée s’est terminée sur un choc avec l’annonce de la nomination de Trump pour le prix Nobel de Paix en raison de ses efforts réussis pour la paix au Moyen-Orient et aussi pour n’avoir pas commencé une nouvelle guerre américaine - au nom de la paix - contrairement à ses prédécesseurs au cours de 40 dernières années !

Jeudi 10 septembre 2020 | Tous les ouvriers et employés en grève ont reconduit leur mouvement. Ceux de Haft Tappeh ont affiché leur hostilité à toute réconciliation en demandant la réembauche des ouvriers précédemment licenciés et aussi des indemnités pour tous les mois de salaires en retard.

Les ouvriers des usines de textile Jolfa-karan situées dans la zone libre d’Aras ont aussi rejoint la grève contre le régime !

Les opposants issus des services de renseignements ont aussi expliqué la détresse des grévistes en révélant que le salaire d’un mois en Iran était équivalent à celui de 9 heures dans les Émirats arabes unis ou de 7 h en Allemagne !

Les opposants issus des services de renseignements ont aussi révélé que de nombreuses régions manquaient de carburants en raison de la grève des unités pétrochimiques iraniennes.

Les Américains ont alors insisté sur les risques encourus par les opposants dans un rapport sur les diverses techniques de torture appliquées par les mollahs, dont l’embrochage. L’ONU a annoncé une réunion sur la situation des droits de l’homme en Iran ainsi que sur les ingérences régionales terroristes des mollahs. Les Anglais ont bloqué le recours du régime à sa fausse opposition en révélant dans un rapport d’Amnesty que Moussavi avait aidé les répressions durant son mandat de Premier ministre.

Les mollahs ont rappelé au secours les vieux ratés d’ITC liés aux démocrates. Ces derniers n’ont pas validé l’option. Par ailleurs, les Iraniens ont inventé un hashtag pour affirmer qu’ils n’oublieront pas et ne pardonneront jamais les participants à la révolution islamique !Ils ont comparé ce groupe à un cancer généralisé accroché à l’Iran depuis 40 ans que l’on devrait éradiquer par tous les moyens ! Les opposants ont aussi publié une image avec tous les faux opposants actifs à exclure du pays et de son avenir.

Encore une fois, les faux opposants d’ITC ont battu en retraite.

Les opposants iraniens ont dit qu’ils sentaient comme un calme avant une tempête en Iran et confiants qu’elle détruirait le régime et anéantirait ses partisans !

En conclusion, après l’adhésion inconditionnelle des Kurdes à Reza Pahlavi qui a déclenché de nouvelles importantes adhésions à la lutte contre les mollahs, ces derniers ont misé sur la plateforme ITC formée par leurs faux opposants et des agents islamistes de démocrates dans l’espoir d’un soutien de leur part. Mais les démocrates en baisse dans les sondages n’ont pas répondu à cette offre incluant des agents qui les ont toujours déçus en raison de leur impopularité.

Les collaborateurs du régime ont paniqué. Ils ont vendu pour 40 milliards de dollars d’actions boursières pour acheter des dollars et s’enfuir du pays. Les mollahs les ont privés de dollars pour empêcher leur rupture. Ils ont ainsi seulement réussi à punir leurs proches.

Conscients de leur affaiblissement en raison de cette guerre contre les leurs, les mollahs devaient les rassurer sur leur capacité à attaquer des ennemis communs, c’est pourquoi ils ont alors ravivé leurs agents terroristes pour mettre en danger les intérêts pétroliers des grandes puissances.

Mais les grandes puissances n’ont pas eu peur et ont décidé d’entrer dans l’opposition au régime en exprimant enfin quelques soutiens aux opposants au régime !

L’opposition est donc entrée dans une phase importante grâce à l’adhésion des Kurdes au Prince Reza Pahlavi en raison de ses qualités politiques. L’opposition se renforce grâce à la confiance qu’il inspire aux Iraniens. Au contraire, les mollahs courent à leur perte, car ils ne cessent de montrer leur manque de scrupule et de fiabilité et aussi leur nuisance sans limite.

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