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L’IRAN bouge, mais la France soutient les mollahs !
01.01.2018

Le peuple est dans la rue en Iran, « sans leadership », peut-on lire dans la presse française de ce matin. Ce n’est pas la vérité. Voici un petit exposé sur la genèse de ce mouvement, ce qui se passe en Iran et pourquoi la France nie la vérité sur ce mouvement qui a des objectifs clairs et un leadership incontestable.



Nouvelle donne mondiale depuis l’arrivée de Trump

L’élection de Donald Trump a mis fin à 60 ans de la politique pro-islamique des États-Unis qui a commencé avec Mossadegh (ami des frères Musulmans) et devait en 1979 aboutir à une révolution islamique en Iran pour se répandre dans les régions limitrophes de ce pays afin d’exploser l’URSS et la Chine communiste. Mais cette politique n’avait pas pu parvenir à ses fins même avec la création de Daesh.

Les mollahs ont alors redoublé d’efforts terroristes en récupérant Daesh pour faire perdurer la crise en Syrie (contre Assad et la Russie), mais aussi en renforçant leurs liens avec le réseau Haqqani renforçant leurs liens avec le réseau Haqqani qui agit en Afghanistan et au Pakistan, en redoublant le soutien aux Houthis et enfin agitant le Kurdistan irakien.

Pour obtenir des soutiens diplomatiques, les mollahs ont alors baissé davantage le prix de leurs barils  et ont bradé les richesses du pays (les puits de pétrole, les terres agricoles du nord qui produisent plus que la Hollande, les usines héritées de l’époque du Shah). Ils ont enfin obtenu un certain succès en Europe notamment en France en achetant des centaines d’avions et d’autres équipements dont l’Iran n’a guère besoin !

En échange, ces pays qui profitaient des malheurs des mollahs terroristes n’ont cessé de diaboliser Trump et de faire les yeux doux à Rohani en qualifiant de modéré cet ex-patron des projets terroristes et nucléaires militaires du régime. Mais Trump a tenu bon et a su réunir tous ceux comme les Arabes qui souffraient de la violence des mollahs et de la déstabilisation qu’ils engendrent dans la région.

Le tir nucléaire réussi de l’État nord-coréen, principal fournisseur et conseiller des mollahs, et l’absence de condamnation par ces derniers et même l’affichage de leur missile à ce moment, a calmé un peu les européens. Trump en a profité pour publier une nouvelle politique étrangère pour l’Iran en annonçant des sanctions pour ces dirigeants terroristes et leurs alliés comme le Hezbollah, et en même temps un soutien sans faille au peuple iranien, première victime de ce régime infernal !

Les Arabes ont salué cette politique à venir !Les Russes et les Chinois ont consenti par leur silence et leur refus de payer les mollahs en dollar ! Les Européens ne pouvaient pas ne pas adhérer et ont dû freiner leurs achats aux mollahs ! Les pays victimes de leur terrorisme ont rouvert les dossiers des dirigeants du régime ! Les mollahs et les chefs Pasdaran exposés à la condamnation à mort pour terrorisme se sont retrouvés plus isolés que jamais et leurs ressources d’argent se sont vite taries.

Isolement & pénuries, les deux sources de la crise actuelle

Les mollahs, condamnés à mort et ruinés par la faute de leurs pots-de-vin géants et le manque de dollars, n’ont pu continuer à importer tous les produits alimentaires qu’ils avaient cessé de produire pour en acheter à l’étranger et bénéficier des soutiens diplomatiques de leurs fournisseurs. Rohani et ses patrons cléricaux ont dissimulé la pénurie qui pouvait provoquer des émeutes fatales au régime en annonçant une politique de prix libre pour revigorer l’économie totalement en panne par leur faute.

En complément, Rohani et ses patrons cléricaux ont aussi récupéré les épargnes de leurs agents de base (principalement des miliciens très fidèles) grâce à des organismes de crédit très rémunérateurs validés par la Banque Centrale iranienne (BCI), avant d’annoncer la faillite de ces organismes pour priver ces miliciens et diminuer leur pouvoir d’achat afin de garder secret leur incapacité à approvisionner leur marché. Le régime a aussi coupé les pensions des retraités pour la même raison.

Ces épargnants miliciens (policiers et autres) ont commencé à manifester depuis un certain temps ! Le régime est devenu instable.

Rupture de la base et Fuite en avant des chefs acculés de toute part

Les députés du régime ont constaté dans le même temps que les dirigeants sortaient leur argent du pays notamment vers la Thaïlande et des banques situées à Pataya et qu’ils pouvaient fuir et les laisser sur place pour payer à leur place. Ils ont alors joint leurs voix à leurs camarades trahis par les dirigeants. Les cadres miliciens qui seraient en danger en cas de fuite des mollahs, ont aussi mis leurs médias comme Javan Qods, Jahan Farda (monde du demain) et leur site d’info « FARS », le plus lu en Iran au service du dénigrement du régime en révélant ses faillites et en rappelant les glorieuses victoires économiques du pays sous le Shah !

Dernièrement après les accusations d’ingérence des mollahs au Liban, les chefs Pasdaran ont tenté de rompre et rejoindre Trump sous un format pakistanais, mais Trump n’a pas accepté cette main tendue. Ils sont revenus vers les mollahs....

Trump a alors déstabilisé cette union forcée en attaquant la présence du régime au Liban et en Syrie grâce à un pacte avec Poutine puis en évoquant son plan de paix israélo-palestinien.

Les mollahs et les chefs Pasdaran ont alors augmenté leur approvisionnement en missiles aux terroristes Houthis pour dominer l’entrée du golfe Persique et prendre en otage l’approvisionnement pétrolier mondial.

Ce dernier choix fou des dirigeants menacés par les grandes puissances et abandonnés par leur base a permis à Trump d’annoncer sa Nouvelle Stratégie sécuritaire (NSS) où il les désignait comme les principales menaces pour les États-Unis. Aucun pays au monde n’a volé au secours des mollahs. La Russie, qu’ils ne cessent de présenter comme une alliée sûre, a même rejoint le camp des pays inquiets par leurs choix lors d’une réunion au Conseil de Sécurité ! Le régime a censuré ces défaites. Les cadres miliciens les ont révélées.

Les mollahs ont alors inondé la bourse de fonds (1155 millions $ en tout) et ont baissé le dollar pour satisfaire leurs divers collaborateurs nantis afin de les dissuader de rompre. En parallèle, ils ont aussi cherché à provoquer une crise en Nakhichivan pour influencer la Turquie, l’Azerbaïdjan ou la Russie et obtenir leur soutien au sein de l’OCI (l’organisation de coopération islamique) pour contrer les alliés arabes de Trump avant de contrer le conseil de sécurité de l’ONU.

Mais les mollahs n’y sont pas arrivés. Tous les pays leur sont restés hostiles donc de facto en faveur de Trump. Les mollahs et les chefs Pasdaran ont pris peur et sont devenus aimables et serviables par peur d’être attaqués alors qu’ils n’ont plus le soutien de leurs miliciens de base. Leurs promesses de droits civiques ou d’argent n’ont pas apaisé ces compagnons de base qu’ils négligent et les riches qui craignent leur fuite.

Combinaison des mécontentements : le début des manifestions

La contestation au sein du régime a augmenté de manière exponentielle avec des rapports cinglants sur les détournements de fonds par les mollahs sous la direction de leur dernier pion, Rohani.

Les Parlementaires et les cadres miliciens dont l’ancien négociateur nucléaire Jalili ou encore Ahmadinejad qui n’a plus la cote (pour bénéficier du plan de fuite des mollahs) ont soulevé les points noirs du dernier budget de Rohani qui prévoit une hausse de 60 % du prix de l’essence pour diminuer l’accès aux carburants et dissimuler son incapacité à continuer à en importer près de 10 millions litres par jour pour ses besoins.

Ces critiques se sont renforcées la semaine dernière après une hausse générale de 38 % pour tous les produits alimentaires, dont l’œuf et le poulet. Les cadres miliciens ont dans le même temps dévoilé que les dirigeants avaient exempté d’impôt les plus riches et eux-mêmes en refusant de taxer leurs transactions financières et leurs très vastes domaines fonciers ! Ils ont aussi mis l’accent sur le train de vie des dirigeants notamment l’importation de voitures de très grandes luxes avant leur chute prévisible).

Retour sur 4 jours décisifs : du 27 au 30 décembre 2017

Mercredi dernier, 27 décembre 2017 (6 Dey 1396), le clergé, très inquiet par cette évolution, a eu peur qu’il ne bénéficie d’aucune mobilisation 4 jours plus tard pour la journée officielle de refus d’une révolution de couleur made in régime !

Le Guide, porte-parole du clergé, a réuni les plus hauts responsables, chargés de la promotion et organisation de la journée de 9 Dey, pour lancer un avertissement aux agents en colère en les accusant de mensonges et de fausses déclarations sur l’état économique du pays ! Le Guide a dit qu’ils ne pouvaient pas devenir des opposants en une nuit après avoir été les responsables du pays depuis 40 ans et qu’ils allaient devoir payer pour les malheurs du peuple !

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Le jeudi 28 décembre 2017 (7 Dey 1396), les petites gens du régime, qui ne voulaient pas devenir les boucs émissaires, du régime sont descendus en masse dans la rue le lendemain matin à Mashad, à Neyshapour et à Shahroud pour crier contre Rohani (Mort à Rohani) et même Mort à la république islamique qui les trahissait après les avoir utilisés.

Les gens du peuple à Mashad qui n’avaient jamais entendu ce slogan dans la bouche de partisans de la fausse opposition le Mouvement Vert de Moussavi et Karroubi ont rejoint le mouvement.

Quelques miliciens ont essayé d’imposer le slogan d’Allah Akbar, mais le peuple a crié Rouhat shad Reza Shah (Benni soit l’âme de Reza Shah), le fondateur de la fondation de la dynastie Pahlavi qui avait soumis le clergé en laïcisant les institutions du pays avant de le moderniser en quelques années sans aucun revenue pétrolière !

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D’autres villes ont rejoint le mouvement devenu populaire notamment la ville kurde de Kermanshâh, car il a récemment beaucoup souffert d’un important séisme sans recevoir de secours. Des centaines de gens s’étaient suicidés, car ils n’avaient tout perdu et reçu aucune aide. Ils ont crié le même slogans.

Rouhat shad Reza Shah s’est propagé dans toutes les villes ! Les cadres miliciens n’ont pas désavoué ce slogan qui s’est propagé dans toutes les villes ! Le Mouvement a cessé d’être sans leader seulement quelques heures après sa naissance !

Le soir même les jeunes criaient contre le régime dans d’autres villes : on ne veut pas d’une République islamique !

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Les dirigeants sont restés cachés, car les chefs de la milice n’annonçaient rien contre ces cris hostiles. L’armée restait passive ! Les mollahs ont alors annoncé l’incendie d’une salle de prière près de Téhéran pour fédérer les intégristes pour riposter et avoir des gens dans la rue le samedi 9 Dey. Les images ont montré qu’il s’agissait d’une fausse nouvelle, car la structure métallique de la salle n’avait pas fondu et sa façade était intacte !

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Mais le lendemain, le vendredi 29 décembre 2017, 8 Dey 1396, il n’y a pas eu de mouvement intégriste contre le peuple royaliste au point que le régime a mis en scène une mini manifestation avant d’oublier cette affaire.

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Les Parlementaires ont continué à dénigrer le régime alors que les dirigeants de tout bord étaient restés cachés ! Les manifestations ont continué avec les mêmes slogans.

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Plusieurs personnalités américaines dont Paul Ryan, le président de la chambre des représentants a apporté leur soutien aux Iraniens. Puis ce fut le tour de Donald Trump de le faire et demander à tous les dirigeants du monde d’en faire autant ! Il a aussi averti les mollahs que le monde les observait et qu’ils ne pouvaient pas réprimer ce mouvement.

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La France a censuré l’appel de Trump et n’a rien publié sur les manifestations en Iran. Elle a préféré le business avec les mollahs sans avoir à l’idée qu’ils allaient tomber et les contrats étaient bons pour la poubelle.

Dans la soirée, le peuple a eu un nouveau slogan à Qom, la ville du clergé :
Ey shah Iran, bargard beh Iran (Roi d’Iran revient en Iran) et
Iran keh shah nadareh, hessab Ketab nadareh (Iran sans roi n’a aucune gestion) !

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La direction de la milice n’a pas bougé et un expert de la milice a parlé du « respect des gens en Iran pour le Prince Reza Pahlavi » , car il n’a jamais parlé de ses ambitions, mais a toujours agi pour aider le peuple à exprimer ses ambitions ! Énorme non !

Trump a demandé le soutien de tous les pays au peuple iranien qui venait d’affirmer son choix. La France a manqué à l’appel en questionnant des experts liés au régime et en donnant la parole à des journalistes d’origine iranienne qui roule pour les mollahs dans les médias français pour minimiser le mouvement et le priver du soutien des Français et le voir mourir !

Le samedi 30 décembre 2017, 9 Dey 1396, on a vu une très faible mobilisation en faveur du régime. Il n’y avait aussi aucun visage souriant lors de cette journée qui était censée être une fête pour le régime et ses fans !

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En revanche, des manifestants qui ont mis le feu à des autos pour être vu et crier :
Fondamentalistes et Modérés, l’aventure est finie !

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Les médias français ont parlé de grandes manifestations pro-régime partout en Iran ou d’un mouvement pro-Moussavi et Karroubi !

Malgré cela, le mouvement continue et l’aventure sera finie pour les mollahs, mais aussi pour leurs complices !

Nous espérons la diffusion de ce texte sur tous les réseaux sociaux pour forcer le président Macron à prendre la partie du peuple pour que l’aventure finisse avec le moins de victimes possible parmi nos vaillants compatriotes qui sont aujourd’hui dans la rue pour leur liberté et aussi pour débarrasser le monde de terroristes qui menacent l’économie du reste du monde par leurs missiles à l’entrée du golfe persique.

Mr. Macron, soutenez les Iraniens parce qu’il le faut, par humanisme ou du moins, par intérêt commercial pour votre peuple.