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Iran : La semaine en images n°490
Echec TOTAL !

21.07.2017

Très récemment, les mollahs-agitateurs se sont retrouvés enfin en danger en raison de leur soutien à Daesh et aussi le fait que Trump avait réussi à contrer l’establishment américain trilatéraliste pro-islamiste (engendré par Brzezinski depuis une cinquantaine d’années) pour leur opposer un front mondial via une OTAN arabo-israélienne qui a été rapidement soutenue par l’Europe et la Russie, pour aboutir à un nouveau Moyen-Orient stable et apaisé.

Les mollahs qui avaient feint la modération via un second mandat néo-khatamiste pour Rohani afin d’éviter ce front mondial hostile avaient vite renoué avec le terrorisme en visant ce front par une bombe visant le quartier diplomatique de Kabul via leur pion afghan Haqqani. Leurs très nombreux adversaires visés par cet attentat avaient esquivé afin qu’ils ne puissent se poser en position de force. Trump en avait profité pour insister sur leur menace et avait aussi finalisé son projet des sanctions S722 pour aboutir à un embargo air-mer-banque des mollahs. Poutine lui avait montré son soutien en partageant du sud de la Syrie au détriment des mollahs & de leurs associés. Ces derniers avaient alors cherché des soutiens en Europe grâce à un pétrole pas cher, mais ils n’avaient pas réussi.

Les mollahs et associés s’étaient inventés un tir réussi de 6 missiles pour intimider leurs adversaires régionaux ou les 6 mondiaux. Aucun Etat n’avait admis leur succès afin qu’ils ne puissent se poser en position de force. Mais tous les avaient maintenus sur sa liste noire du GAFI et avaient annoncé une révision de la résolution 2231 pour sanctionner leur tir de missile déstabilisant la région ! Trump avait aussi pu appliquer son plan anti-visa empêchant les patrons du régime désespérés de prendre la fuite grâce aux 2800 de visas qui leur avaient été accordés par l’establishment du réseau Brzezinski.

Ces sombres perspectives avaient désespéré les collaborateurs du régime et avaient provoqué un désaveu massif du régime par le boycott quasi absolu de la journée anti-israélienne de Qods ! Les mollahs & associés, mis au pied du mur, avaient renoué avec le terrorisme, mais ils n’avaient pu réaliser leur projet d’attentat contre la plus grande mosquée de Riyad.

La semaine dernière, les mollahs & associés, qui avaient ainsi échoué sur tous les plans, s’étaient encore tournés vers l’Europe pour obtenir des dollars et des soutiens diplomatiques afin de contrer Trump et ses projets, mais ils n’avaient pas réussi. Les Européens s’étaient montrés attachés à l’idée d’un Moyen-Orient apaisé sans les mollahs. L’ONU avait souligné de nombreuses violations de clauses balistiques de la résolution 2231....



... La Russie avait alors soutenu la nécessité d’une résolution plus ferme. Le Conseil de sécurité avait cependant évité tout conflit pour éviter une crise qui pouvait leur être bénéfique, mais on peut supposer que ses principaux membres avaient alors décidé de se consulter à ce sujet dans un cadre plus discret, car Trump avait alors annoncé une rencontre avec Poutine en marge du G20 dans 8 jours. Poutine avait accepté en annonçant une rencontre à Astana pour finaliser l’exclusion des mollahs du sud de la Syrie et le partage de cette zone avec Washington afin d’être en position de saines négociations face à Trump lors de leur rencontre sur son projet et obtenir en échange le maintien d’Assad et la mainmise russe sur la Crimée.

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Vendredi | 30 Juin 2017 | 09 TIR 1396 | Dernier jour de la semaine dernière | , les mollahs s’étaient ainsi retrouvés en position d’offrande dans un grand deal mondial ! Leur pion Rohani avait adressé des messages de félicitations pour la libération de Mossoul à tous les dirigeants d’Irak pour rouvrir l’option d’un deal de départ vers ce pays. Les Irakiens ne lui avaient pas répondu. Ils s’étaient tournés vers les miliciens et leurs missiles pour les utiliser pour nouvelles intimidations, mais les chefs Pasdaran avaient parlé de leur pacifisme, refusant de facto d’aller vers une intimidation qui ne leur donnait aucune force et les exposait à de nouvelles sanctions. Les mollahs s’étaient ainsi retrouvés isolés chez eux comme sur la scène internationale.

Au cours de la semaine à venir, les mollahs devaient trouver des solutions et des alliés pour rassurer leurs collaborateurs et pour contrer l’alliance Est-ouest de Trump associé à Poutine.

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Samedi | 1er Juillet 2017 | 10 TIR 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, n’évoquait pas l’avis très négatif des membres du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les essais balistiques du régime, ou encore le rapprochement net de la Russie avec les États-Unis à ce sujet ainsi que les rencontres en aparté entre leurs présidents pour décider son sort. Il prétendait que tout allait bien et qu’ils avaient le soutien des membres du Conseil de Sécurité e l’ONU alors que ces derniers avaient évité un conflit pour préparer leur riposte lors du G20.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, insistait sur le soutien (de facto) des membres du Conseil de Sécurité de l’ONU à l’accord de Vienne. Le clergé entendait duper les autres pays absents de cette réunion pour obtenir leur soutien et les utiliser contre la guerre qui préparait contre le régime. On devait s’attendre à des démarches diplomatiques et commerciales poussives de la part des mollahs et leurs pions gouvernementaux (Rohani, le m-ae Zarif et le ministre de pétrole Zanganeh).

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, annonçait un grand succès de Zarif en France (alors qu’il n’y avait rien gagné et de plus, dans la Matinale du Monde, Le Drian avait même parlé de la nécessité pour le régime de revoir sa conduite s’il espérait de bonnes relations économiques avec la France). En parlant positivement de la France qui n’était ainsi pas une solution, les lieutenants orphelins de Rafsandjani aidaient le régime dans sa propagande, tout en lui rappelant son échec. Ils avaient aussi mis en avant la rencontre d’Astana (où le régime devait être sacrifié à l’autel du rapprochement entre Poutine & Trump).

Enfin en très grand, les lieutenants orphelins de Rafsandjani avaient insisté sur la précision des missiles des Pasdaran, demandant au clergé d’utiliser ses missiles pour un nouveau chantage à la déstabilisation régionale pour intimider. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani étaient donc inquiets et ils encourageaient l’action au lieu des palabres, restant dans une critique constructive des mollahs pour les aider à changer la donne en leur faveur et leur permettre de négocier une sortie sécurisée, espérant y avoir droit en échange de cette bonne évolution grâce à leur bon conseil.

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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, dérogeait comme d’habitude à la règle d’union intéressée avec les mollahs ou avec les Chefs Pasdaran en titrant Bagdad contre Al-Bagdadi (chef de Daesh) pour contredisant leur propagande sur le rôle essentiel du régime dans la défaite annoncée de Daesh.

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On avait donc un régime bien désuni dans les objectifs de ses composants même s’ils ne le disaient pas tout haut. Une panique à la bourse était plus que probable. Le gouvernement a commencé la journée en fixant à 63 (Top 50+13) le nombre des entreprises privées de vente normale (sans perte de prix). Il a aussi annoncé une conférence gouvernementale en combinaison avec le Parlement sur le trafic de devises, menaçant de facto tous les nantis paniqués qui vendent leurs actions pour acheter de dollars ! Le gouvernement a aussi insinué l’unité politique, oligarchique, judiciaire et policière du régime avec la participation du président Rohani et le chef du Parlement Ali Larijani à la grande conférence annuelle du frère de ce dernier Sadegh Larijani qui est en charge du pouvoir judiciaire.

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Après la mise en avant de ce front uni contre les partisans de la fuite, le gouvernement a injecté une forte somme dans les poches de tous les grands acteurs paniqués de la bourse pour rehausser l’indice boursier qui est l’indice de confiance au régime. Il n’a pas rechuté restant à l’horizontale ! Finalement, il semblait que les nantis paniqués appréciaient l’unité de leurs dirigeants et y voyaient un signe positif, mais c’était une fausse bonne impression, car le dollar a fait un bond de 19 tomans sous l’effet d’une demande amplifiée ! L’annonce de criminalisation de l’achat de dollar avait boosté les achats.

En conclusion, l’espoir affiché dans l’unité du régime comme preuve de sa volonté de résistance à ses ennemis n’avait pas dissipé la panique. Les gens du régime appréciaient l’unité de leurs dirigeants, mais il leur fallait des actes et pas seulement une posture. Une des raisons de la persistance de la panique était l’absence remarquable des chefs Pasdaran de l’unité entre les deux grands clans politiques du régime.

Le chef des Pasdaran Jaafari a alors affirmé que sa milice avait toujours servi l’Iran c-à-d « pas le régime ») et ses membres étaient prêts à servir le pays et de fait les critiques ne pouvaient le blesser. Il ne citait pas de l’obédience au régime, restant convaincu par sa condamnation et se montrant prêt à jouer un rôle indépendant.

Aussitôt les médias des mollahs ont loué ces propos pour enlever leur venin et gagner le soutien des chefs Pasdaran qui semblaient attirer par la rupture après l’annonce effrayante du rapprochement entre Poutine et Trump. Tout le monde a répété les propos en insinuant un soutien à 100% au régime ! Le gouvernement et les mollahs ont continué à parler de la nécessité de la lutte contre le trafic de devises pour empêcher une forte crise à la bourse après ce premier signe de rupture du côté du patron des Pasdaran.

Les mollahs étaient loin de leurs objectifs de pacifier l’intérieur et y trouver des alliés, car en plus aucun pays n’avait volé à leurs secours malgré son annonce falsifiée du soutien des grandes puissances ! Une chaude journée les attendait.

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Dimanche | 02 Juillet 2017 | 11 TIR 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, avait mis l’accent sur le début la veille de la lutte contre le trafic de devises pour empêcher une forte crise à la bourse !

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, rappelait sa joie pour libération de Mossoul, se montrant prêt à raviner la possibilité d’un deal pour un départ sécurisé vers l’Irak !

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, avait révélé le renouvellement des sanctions européennes contre les chefs Pasdaran. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani rappelaient ainsi à l’ordre les chefs Pasdaran tout en bousculant le clergé pour le forcer à agir au lieu de palabrer.

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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, avait repris les propos du chef des Pasdaran en signalant une situation très critique dans le sud du pays, pour leur dire qu’ils pouvaient déjà se rebeller et joindre le peuple s’ils le voulaient vraiment. Les cadres miliciens prêts à trahir le régime avaient mis à épreuve leurs chefs pour voir s’ils disaient vrai ou cherchaient encore à se faire désirer pour obtenir un droit définitif au bénéfice des manœuvres diplomatiques du clergé.

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On avait donc un régime plus désuni que la veille. La seule chance d’éviter une crise était l’unité de Rohani et des frères Larijani lors de la conférence du pouvoir judiciaire pour annoncer des mesures fortes ou des soutiens étrangers. Il n’y en avait aucun et le chef des Pasdaran et ses proches n’avaient rien dit en faveur du régime. C’est pourquoi les chefs des trois pouvoirs du régime sont arrivés main dans la main et avec de larges sourires pour rassurer les gens.

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Le gouvernement a aussi diminué le nombre des entreprises bridées (à Top 50+3) pour souligner sa confiance en ses chances et a ouvert la séance boursière par une petite injection de fonds pour tout le monde. Mais il n’y a eu aucune annonce forte. Rohani a évoqué la nécessité d’une justice démocratique pour se donner une bonne image tout en parlant d’un esprit révolutionnaire anti-américaine pour préserver le soutien des partisans d’une riposte forte et le soutien des pays mécontents de Trump.

L’indice de confiance du régime s’est effondré à petites doses, car les paniqués avaient conscience que c’était là un discours tactique intéressant, mais pas une solution forte à leurs grands problèmes !

Dans l’après-midi, il n’y a eu aucun résultat à cet apaisement feint ! Deux journées étaient perdues sans trouver une solution pour résister au choc du deal Trump-Poutine contre le régime ! Les chefs Pasdaran sont restés silencieux, refusant de tirer de missiles pour sauver un régime qui n’avait aucun allié !

Les Parlementaires ont cessé de suivre Rohani et l’ont même convoqué pour répondre de son bilan négatif notamment les achats à perte aux Français. Ils ont aussi doublé le budget du développement balistique des Pasdaran passant la promesse de 550 milliards de Tomans Rohani à 1000 milliards de tomans pour acheter leur soutien, mais les chefs Pasdaran n’ont pas remercié le cadeau, car ils n’y voyaient pas une solution pour leur avenir v !

Ali Larijani devait alors s’exprimer à la conférence du pouvoir judiciaire. Avant toute chose, il a fait bloquer l’action du Parlement. Puis il s’est mis à critiquer lui-même Rohani en fustigeant ses choix pour son futur gouvernement exigeant des gens plus actifs et plus efficaces.

Le Parlement a contré Ali Larijani et Rohani en mettant cause leur fidélité au régime en soulignant qu’ils refusaient de régler les cas des étudiants boursiers qui avaient le soutien du Guide.

Le clan Larijani étant ainsi mis en danger, Ali Larijani a fait un pas vers la solution irakienne en invitant le jeune mollah chiite irakien Hakim en Iran !

Rohani a cessé de communiquer et a réuni ses ministres, mais on ne les a guère entendus. On en a conclu qu’ils étaient dans une réunion d’urgence pour trouver des solutions urgentes pour atteindre ses objectifs et éviter de nouveaux problèmes, car la semaine filait à toute vitesse sans aucun progrès de sa part.

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Lundi | 03 Juillet 2017 | 12 TIR 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, n’évoquait évidemment pas ses problèmes, mais l’unité feinte avec les Larijani pour rassurer les gens du régime. Le gouvernement devait se sentir en danger et pas en mesure de changer la donne.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait mis en avant l’esprit révolutionnaire anti-américain évoqué la veille par Rohani. Le clergé semblait privilégier la posture offensive pour rassurer les gens du régime.

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, avait mis en avant la même citation faussement offensive, mais le supplément économique de ce journal annonçait que le gouvernement allait signer en ce jour le contrat du développement de la phase 11 du gisement gazier de Pars-Sud (South Pars) avec les patrons de TOTAL et de China National Petroleum Corporation (CNPC).

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Voilà ce qui avait été trouvé par Rohani et son équipe à l’issue de leur réunion de crise. C’était un beau succès après l’échec du voyage de Zarif à Paris et la position intransigeante exprimée par Le Drian. Cependant, l’absence d’annonce par Rohani et son gouvernement, mais par un groupe rival laissait supposer que le projet avait des détails inacceptables comme des concessions de la part de Rohani sur la conduite régionale du régime. Cela expliquait aussi la posture faussement offensive du clergé et son gouvernement. Ils essayaient donc ainsi de dissimuler une vraie reculade de leur position offensive pour obtenir le soutien de Paris et de Pékin afin de neutraliser l’alliance explosive et hostile de Trump & Poutine.

Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, ne citait pas ce contrat qui pouvait sauver Rohani ou retarder sa chute. Les cadres miliciens n’étaient pas contents de ce succès de Rohani. Ils avaient mis en avant les critiques d’Ali Larijani sur le prochain gouvernement de Rohani pour encourager la guerre entre les deux hommes et les querelles susceptibles de contrarier les plans de Rohani et l’avenir du régime.

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En cette journée, le régime devait aussi rendre hommage à 187 civils iraniens tués par un tir de missile d’un navire de guerre américain lors de la guerre Irak, car l’avion était utilisé à l’insu de ses passagers comme une couverture pour une attaque de bombardier du régime. En raison de la responsabilité du régime, on a toujours vu peu de gens des familles des victimes à la commémoration officielle c’est pourquoi le gouvernement a toujours évité de se focaliser sur cette commémoration. Cette commémoration a été la pire réalisée par le régime.

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Cette fois, on a vu seulement une mère pleurant ses enfants et 5 femmes et 3 enfants qui profitaient d’une sortie en mer. Mais Zarif a fait une déclaration forte sur le terrorisme américain pour préserver l’esprit révolutionnaire et donner une image forte du régime pour compenser les concessions secrètes faites aux Français.

Par ailleurs, dès samedi le Gouvernement avait aussi programmé pour ce jour une grande conférence internationale sur la pollution régionale sans doute pour utiliser la présence des représentants de tous les pays pour fustiger les Américains et provoquer une crise pour avancer ses objectifs.

Rohani n’y a évidemment pas parlé de la pollution, mais de la fin de l’époque des murs (de sanctions), utilisant l’audience pour insinuer que le contrat qu’il allait signer en début de l’après-midi avec les Français et les Chinois, marquait la fin de la capacité des Américains à imposer leurs sanctions à tout le monde et une fracture fatale dans le projet de coalition mondiale de Trump contre le régime.

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Rohani avait de quoi avancer. Le clergé a mis fin à son intimidation contre les nantis paniqués en recevant le chef du pouvoir judiciaire, en oubliant la lutte contre le trafic de devises, et en insistant qu’il était à son poste pour défendre les droits des gens du régime !

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Mais l’annonce d’un deal avec les Français et les Chinois ainsi que cette défense des droits des gens (qui sonnait comme la promesse d’une autorisation d’impunité comme d’habitude) n’ont pas dissipé la crise à la bourse. Les nantis de base ont certes été ravis de la fin de la menace sur leurs achats de devises, mais le secteur pétrolier du régime et son secteur minier ont chuté sévèrement provoquant une baisse de 106 points pour l’indice pour seulement 200 milliards de tomans de pertes.

On a alors réalisé que les termes du contrat étaient sans doute très désavantageux pour l’Iran et donc pour les nantis du régime et que Rohani avait accepté une grosse remise pour attirer les Français dans son jeu !

Rohani avait sacrifié les dollars pour obtenir un soutien diplomatique voire un demi-soutien, car on n’entendait guère les Français et les Chinois ! En y ajoutant la discrétion de Rohani, il avait sacrifié des revenus indispensables au régime pour résister aux sanctions dans l’espoir d’un soutien passif ou juste pour troubler les Russes ou encore les Allemands qui lui avaient refusé leurs aides pour les encourager à renoncer à leur choix et leur alliance avec Trump !

En début de l’après-midi, Ali Larijani a reçu l’Irakien Hakim pour sonder sa disponibilité pour aider l’option d’un repli des patrons du régime en Irak. Les deux hommes se sont séparés sans évoquer la moindre coopération future et on a compris que l’Irak n’allait pas aider les gens du régime. Leur seule option était de fait le contrat pétrolier au rabais que Rohani avait offert aux Français et aux Chinois pour simuler des soutiens en faveur du régime ! Il n’y a eu aucune critique sur la nature du contrat. Tout le monde espérait que Rohani réussisse son pari !

En milieu de l’après-midi, les directeurs de Total et CNPC étaient en Iran pour signer le contrat du développement de la phase (section) 11 du gisement Pars-Sud, phase qui se trouve en frontière de la partie qatarie du gisement déjà exploitée par Total. Patrick Pouyanné qui a accédé à la direction générale de Total après la mort de Christophe de Margerie était présent en personne ! Le géant de près de 150 kg était très souriant ! Le régime a annoncé un investissement de près de 5 milliards de dollars de sa part soit 25% du volume actuel des investissements de Total.

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Aussitôt Pouyanné a été reçu par Rohani qui voulait lui soutirer des propos marquant la volonté de résister à Trump. Rohani lui a aussi parlé de la nécessité pour le régime de récolter 200 milliards de dollars d’investissement pour restaurer les raffineries du pays (créées par le Shah et négligées par le régime). Mais le nouveau président de Total n’a rien dit contre Trump et n’a promis aucun autre investissement ou une plus grande coopération avec le régime. Il a même précisé que le présent investissement restait dépendant du bon vouloir de l’administration Trump !

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Au même moment, Christian Masset, le secrétaire général du Quai d’Orsay, était reçu par Zarif et ce dernier a paru bien soucieux en discutant avec lui. À l’issue de la rencontre, il n’y eut aucune déclaration officielle française en faveur du régime. Ce qui signifiait que la France n’avait pas adhéré à la défense du régime et n’avait pas apprécié la tentative de manipulation de sa diplomatie par un contrat avec Total qui n’est plus française (mais majoritairement américaine) avec une direction française qui permet à la France de rester impliquée dans le marché pétrolier mondial.

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Dans le même temps, on n’a pas de réunion avec un haut diplomate chinois, ce qui signifiait que la Chine, fidèle à sa ligne silencieuse, avait refusé l’option de soutien diplomatique alors qu’elle était pleinement bénéficiaire dans ce contrat !

On n’a également constaté aucun défilé de diplomates d’autres pays chez Zarif. Ce qui signifiait que la tentative d’utiliser la France et la Chine pour casser l’embargo américain et arabe contre le régime était un échec !

Dans la foulée, le NY Times a publié un article très instructif en révélant que le gargantuesque président de Total s’était engagé à investir 1 milliard de dollars (soit 6% du volume actuel des investissements de cette compagnie) pour créer des installations lui permettant de produire dès 2021 près de 2 milliards de mètres cubes de gaz par jour exclusivement destinés au marché iranien dont pour être vendu aux mollahs pendant 20 ans !

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Rohani et ses patrons avaient donc accepté d’acheter 20 ans de gaz iranien à Total et à CNPC ! L’article précisait que les autres produits pétroliers de ce gisement étaient pris en charge par les deux grands investisseurs sans aucune charge pour le régime ! C’est-à-dire que Rohani et ses patrons avaient aussi accepté de laisser filer une grande source de dollars pour 20 ans. Étant donné que l’Etat français qui n’y gagnait rien ne pouvait leur accorder un soutien et les Chinois avaient même refusé de s’afficher avec les mollahs.

De fait, les mollahs et leur champion Rohani avaient sacrifié l’une des plus importantes sources de revenus du pays avec le seul espoir que Total les protège pour préserver ses gains, mais cela était improbable en raison des contrats à préserver aux États-Unis. Cela expliquait la chute des actions des secteurs pétroliers et miniers du régime.

Par ailleurs, l’exécution du contrat pouvait aussi se voir bloquée par un veto de Trump même si le régime n’y gagne aucun revenu pétrolier. Mais dans ce cas, le régime resterait redevable à Total et ne pourrait exploiter directement le gisement pour son besoin sur une durée de 20 ans à moins de payer des indemnités proportionnelles aux pertes des revenus envisagés par Total. Dans le même temps, Total pourrait vendre à qui il voudrait ! On avait donc un contrat pour le seul bénéfice de Total !

In fine, Rohani et ses patrons avaient signé un contrat qui ruinait le pays et leur propre régime en l’exposant en plus à de lourdes pertes sans qu’ils y gagnent le moindre avantage diplomatique pour eux-mêmes ! Ils avaient juste révélé leur désespoir et leur incompétence démontrant aux investisseurs étrangers qu’ils étaient prêts à accepter toutes leurs exigences pour sauver leurs propres peaux !

Le mollah Hakim est resté en Iran, car il pouvait espérer une offre de capitulation de leur part ou quelques gros sous pour qu’il intercède en leur faveur ! Mais personne n’a saisi cette option qui n’avait aucune garantie. Les Parlementaires qui s’étaient tus malgré la gravité des termes du contrat dans l’espoir d’un soutien français, chinois ou autres ont repris leurs querelles avec Rohani et son gouvernement en se disant pas convaincus par les réponses de ses ministres sur l’absence de leur responsabilité dans la disparition des avoirs de nombreux nantis du régime par la faute d’une mauvaise gestion de l’organisme de crédit Kaspian lié à la Banque centrale iranienne. Cela signifiait qu’ils accusaient Rohani et ses patrons d’avoir dépouillé délibérément le bon peuple du régime pour financer leur fuite en ces temps de fin du régime !

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Mardi | 04 Juillet 2017 | 13 TIR 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, n’évoquait pas sa gestion très défectueuse, mais évidemment un succès hors norme et aussi une victoire à sa conférence sur la pollution dont souffre le sud du pays en affirmant qu’elle était attribuée à 80% aux pays voisins !

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, évoquait le contrat, qui bénéficiait seulement à Total et aux Chinois, comme un modèle renouvelant ainsi son offre de braderie du pétrole iranien à d’autres investisseurs étrangers dans l’espoir que ces acquéreurs le soutiennent pour sauver leurs gains alors que tous pouvaient vraisemblablement le lâcher et se retourner contre lui pour se servir dans la caisse des indemnités avant qu’un changement de régime fasse effondrer leur contrat et ferment les comptes du régime !

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, avait par intérêt suivi le clergé dans ses objectifs en citant le ministre de pétrole Zanganeh qui louait les mérites de ce contrat, très risqué, en le qualifiant de preuve de l’effondrement des obstacles contre les investissements en Iran alors que Total avait investi presque rien et allait ramasser des montagnes de dollars en réalisant le projet ou en indemnités s’il était bloqué !

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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, dérogeait comme d’habitude à la règle. Sans révéler les désavantages du contrat il évoquait le manque de fiabilité de la direction française de Total en expliquant qu’elle avait déjà ce gisement sous le coude depuis 1997 et qu’elle ne l’avait pas exploité au prétexte des sanctions américaines tout en exploitant de manière très intensive le gisement voisin qatari de la phase 11 de Pars Sud vidant ce dernier. Le journal affirmait que Total pouvait à présent refaire la même chose pour privilégier le Qatar qui est plus riche et peut lui retourner une partie de ses gains pour renflouer diverses entreprises déficitaires françaises comme la PSG.

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Le journal précisait par ailleurs que les Français avaient même récemment profité de la faiblesse du régime en s’engageant à produire des Peugeot modèle 2008 en Iran pour un prix de vente de 100 millions de tomans, équivalent à leur prix moyen dans la région, avant d’annoncer qu’ils relavaient le prix de 50% ! On pouvait supposer que c’était le prix payé par Zarif pour être reçu par Macron !

On a alors compris que les cadres miliciens prêts à trahir le régime n’avaient pas assez de poids pour attaquer frontalement le régime puisqu’ils révélaient des détails sur la non-fiabilité des Français pour déstabiliser les mollahs et leurs pions.

Hors Iran, les médias du reste du monde annonçaient la première rencontre entre Trump et Poutine pour vendredi. L’Allemagne avait montré son désintérêt pour les montages pétroliers proposés par les mollahs en les accusant officiellement de faire de l’espionnage sur son territoire pour acquérir la technologie pour des ADM ! Par ailleurs, le Canada (légalement britannique et diplomatiquement américain) avait concrétisé le classement du régime sur sa liste du terrorisme en le condamnant à verser 1,7 milliards de dollars aux victimes canadiennes de son terrorisme !

Il restait peu de temps aux mollahs. Rohani et ses patrons ne pouvaient espérer se consolider en interne ou face à la coalition Trump-Poutine en raison de la révélation sur la nature de leur contrat par le NY Times et en raison de leur soumission aux Français qui étaient leurs seuls partenaires économiques européens !

Rohani et ses patrons ont tenté de s’affirmer en bloquant les discussions à la 5e Conférence d’Astana sur la Syrie en refusant les propositions des dispositions russes en faveur de Washington en Syrie, permettant aux troupes islamistes, vestiges de la politique étrangère passée de Washington, de refuser aussi les dispositions (sans doute pour devenir des observateurs de paix tout en étant parmi les parties en guerre) ! Les Russes se voyant en danger ont alors entamé une réunion avec les représentants des mollahs pour les calmer.

Rohani s’est mis à espérer des cadeaux financiers notamment un accès au marché eurasien animé par l’Arménie qui parvient à garder l’équilibre en étant proche de Moscou sans entrer en conflit avec Washington. Une délégation iranienne était déjà en en Arménie, signe que Rohani n’avait pas jugé possible de tenir tête à Poutine, mais seulement à lui arracher un soutien pécuniaire indirect et passager pour se renflouer !

Aussitôt Rohani et ses ministres ont multiplié les déclarations sur leurs succès économiques en annonçant notamment la création 703,000 emplois en 6 mois et ont fait état d’une rébellion face aux Français par une plainte contre l’autorisation accordée aux moudjahidines du peuple d’organiser leur grand rassemblement annuel (avec des figurants étrangers) et des gens du réseau Brzezinski.

Dans le même temps, clergé a rassuré par une possible aide indirecte des Russes a confirmé le chef des Pasdaran Jaafari à son poste dans l’espoir que la perspective d’un soutien indirect des Russes le fasse revenir à ses côtés et qu’il puisse affirmer son retour en l’exhibant aux côtés du Guide !

Jaafari n’a même pas remercié la décision des mollahs, se montrant toujours détaché de ces derniers qui avaient bradé l’un des derniers gisements du pays pour rien et peinaient à obtenir une aide passagère à Poutine ! Son jugement s’est confirmé en raison de l’absence de tout contrat pour l’adhésion du régime au marché eurasien. Par ailleurs, les Russes ont contré la résistance des mollahs avec une contre-proposition d’être présents sur les 4 zones en binômes avec d’autres pays pour se poser en arbitre de la stabilité régionale souhaitée par Trump et éviter les marchandages sans fin avec les mollahs.

Rohani s’est vu privé de la crise qu’il voulait engendrer. L’indice boursier boosté par une injection de fonds en début de séance s’est effondré signalant le désespoir des nantis du régime face à ses échecs.

Ali Larijani a soutenu la fronde des députés qu’il méprise en temps normal en soutenant leurs rapports sur le scandale de la livraison gratuite de gaz par le gouvernement Rohani aux Turcs à la suite d’un contrat mal conçu. Il a aussi soutenu leur action contre le faux diplôme acheté par Rohani pour son frère afin de lui accorder une bonne rente et des fonctions de conseiller dans le but de gérer (enterrer) certains dossiers à problèmes ! Puis, il est convenu d’une réunion sans public avec Rohani et son équipe pour voir ce qu’ils avaient à offrir !

Ce chantage, qui signifiait que beaucoup de dirigeants jugeaient leur fin proche, a davantage inquiété les nantis paniqués. La bourse a clôturé dans un climat de désespoir avec une chute vertigineuse de son indice. Le régime a perdu 432 milliards de tomans dans l’achat des actions mises en vente. Le dollar aurait dû aussi augmenter de 20 tomans, mais il a monté de 4 tomans ce qui signifiait que le régime avait inondé le marché pour rassurer les gens en les payant en espérant qu’ils se monteraient plus raisonnable le lendemain mercredi en les rémunérant !

Dans l’après-midi, après la réunion d’urgence de Rohani avec Ali Larijani et les 30 députés qui demeurent encore au Parlement, ces derniers ont annoncé que le régime allait rembourser 90% des pertes de moins de 100 millions d’euros par Kaspian. En complément, Rohani s’est approché de Hakim en affirmant l’attachement du régime à l’unité de l’Irak et Ali Larijani a encore loué l’ayatollah Sistani. Enfin, le dernier frère Larijani, chargé des questions du respect des droits de l’homme au sein du pouvoir judiciaire du régime (dirigé son clan), a convoqué les journalistes pour affirmer que le régime n’avait aucun prisonnier politique.

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En combinant ses prises de position, Rohani en danger avait conclu un accord avec les Larijani et les députés pour calmer les petits nantis et empêcher la généralisation de la fronde interne tout en cherchant à échapper aux accusations de violation des droits de l’homme et aux sanctions américaines, pour se ménager un exil en Irak grâce à Hakim avant la rencontre entre Trump et Poutine !

Cette coalition n’a pas plu aux patrons cléricaux de Rohani, car cela ne pouvait pas leur profiter. Tardivement, après une longue consultation interne, l’ayatollah Jannati qui préside le Conseil constitutionnel et le Sénat du régime, a résumé leur pensée en émettant des réserves sur le président réélu avant de louer les tirs de missiles des chefs Pasdaran leur faisant savoir qu’il souhaitait leur concours pour une politique offensive au lieu de la nouvelle soumission de la classe politique du régime qui avait sans cesse échoué depuis le début de la semaine ! Le chef des Pasdaran ne lui a pas répondu ! Tout le monde a retenu son souffle, car rien n’allait pour personne au sein du régime. On allait avoir une fin de semaine plutôt chaude pour Rohani, mais aussi pour ses patrons.

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Mercredi | 05 Juillet 2017 | 14 TIR 1396 | À J-2 de la rencontre entre Trump et Poutine, IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, n’évoquait pas le bide de Rohani à Astana et en Arménie. Le journal du gouvernement évoquait l’effondrement du mur des sanctions pour rassurer les gens du régime malgré ses gadins et aussi regagner le soutien de ses patrons !

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait oublié ses échecs et affirmait qu’il n’avait jamais cherché le conflit avec les Saoudiens, mais avait toujours souhaité les aider ! Le clergé, dépité par la trahison de Rohani allié aux Larijani et le détachement des chefs Pasdaran, avait renoncé à sa position contre les Saoudiens et cherchait leur pardon pour échapper à la coalition avec Trump avant que celle-ci devienne invincible par la faute de l’adhésion officielle de Poutine à ses objectifs.

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, avait jugé l’alliance de Rohani et Larijani digne d’intérêt, car il citait Larijani alors que Rohani avait lui-même renoncé à cette option irakienne en l’absence d’une réponse positive de ce côté !

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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, citait le chef des Pasdaran qui avait insisté sur son pacifisme parce qu’il était menaçant, l’appelant à utiliser ces armes pour imposer la paix en Iran ! Voilà qui était un titre bien révolutionnaire et encourageant pour tous les ennemis du régime !

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Hors Iran, les Anglais avaient remis en cause encore davantage le contrat avec Total et CNPC en affirmant dans un rapport du très sérieux think tank Chatham House que la direction française de Total n’avait investi directement, mais avait demandé un financement aux petites banques européennes non présentes aux États-Unis pour préserver l’exploitation du site en cas de sanctions et de fait d’une remise en cause des mollahs sans rien perdre grâce à la faillite et la disparition des petites banques impropres à ce genre d’opération ! Ce choix signifiait que la direction française de Total ne croyait pas mener à bout le projet et l’avait signé pour se réserver ce gisement pour les années à venir sans les mollahs !

Cet éclairage inattendu a été d’abord censuré en Iran puis le montage bancaire malhonnête de la direction française de Total a été présenté comme un « plus » susceptible de protéger le projet et les intérêts du régime ! Le clergé disait n’importe quoi pour justifier le contrat ignoble signé avec un partenaire impitoyable et sans scrupule !

À J-2 de la rencontre entre Trump et Poutine, synonyme d’un deal anti-République islamique d’Iran, les chefs Pasdaran ont bousculé les mollahs en demandant une copie du contrat qui n’avait que des défauts ! Les Parlementaires ont attaqué Rohani qui les avait trahis en lui reprochant un cabinet avec de nombreux ministres binationaux (Iranien ayant une carte de résident américain ou des visas de complaisance accordés par Obama) pour signifier qu’il ne pouvait que trahir ses patrons du clergé et qu’ils devaient le virer pour éviter d’être blackboulés par lui. Ils ont aussi fait l’éloge des missiles des Pasdaran pour se montrer proches des mollahs alors qu’ils étaient dans le complot contre eux et enfin ils ont parlé de deux rapports contradictoires sur le faux diplôme du frère de Rohani pour lui mettre la pression et le forcer à défendre leurs intérêts malgré leurs attaques !

La panique est restée présente en raison de la rencontre Trump-Poutine et ces querelles internes qui faisaient état d’un inquiétant manque de cohésion au sein du régime dans un moment décisif. Rohani, alors en conseil des ministres, a demandé au ministre de pétrole Zanganeh de trouver une explication glorieuse pour sa décision de signer l’infâme contrat rempli de défauts avec les Français. Il a parlé aux journalistes avec une avalanche de chiffres et des équations bizarres pour arriver à un bénéfice de plusieurs dizaines de milliards de dollars par an pour le régime... mais il n’a pas pu convaincre les gens du régime et a seulement accentué leur panique. Il parut déçu en sortant de cette prestation laborieuse !

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Ces camarades de l’Intérieur, du Commerce extérieur et des transports (responsables pour l’achat des Airbus) n’allaient pas mieux que lui !

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Le gouvernement a sauvé l’indice boursier par une forte injection de fonds en fin de séance pour éviter de finir une semaine de défaites avec un indice de confiance négatif.

L’inefficacité de Rohani à effacer ou à minimiser ce contrat 100% défauts pour l’Iran a encouragé d’autres attaques à son encontre. Les chefs Pasdaran sont intervenus via la milice estudiantine BCU pour critiquer sévèrement les contrats tenus secrets par Rohani comme ce contrat ou encore ses engagements envers le GAFI (FATF) !

Rohani pressé par tout le monde et l’arrivée de Trump en Europe a refusé un accord bénéfique aux Russes à Astana. Ces derniers ont arrêté les dégâts, mais ils ont annoncé une prochaine conférence à Téhéran, certains qu’elle serait boycottée par les autres participants, pour isoler les mollahs et les éliminer de facto du processus d’Astana.

Les mollahs, conscients qu’ils n’y gagnaient rien, ont censuré la nouvelle. Ils ont fui la réalité en se focalisant sur l’anniversaire-débat sans intérêt sur l’enlèvement de leur agent Motevasselian au Liban au début des années 80.

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Ali Larijani est aussi revenu vers le clergé en annonçant une visite à deux familles endeuillées dans les faux attentats islamistes deux Téhéran.

L’échec des mollahs à Astana et la volonté de Poutine de les punir ont aussi perturbé les chefs Pasdaran. Ils ont fait un pas vers les mollahs et le régime en rappelant leur force par l’annonce de la fin d’une importante manœuvre (!) marine dans les eaux de la Caspienne et le mitraillage des contre-révolutionnaires kurdes au nord du pays.

Le clergé a encore parlé des missiles des chefs Pasdaran les encourageant à demeurer dans un rôle de cerbères pour sauver le régime. Le clergé espérait une annonce balistique ou encore un slogan dans ce sens, mais les chefs Pasdaran n’ont pas renoncé à leur détachement. Ils ont seulement rappelé leur force par l’annonce de leur contrôle du détroit stratégique d’Ormuz grâce à 97 vedettes rapides et aux mitraillages des contre-révolutionnaires kurdes au nord du pays se montrant prêts à resservir le régime s’ils n’étaient pas acceptés comme une alternative à leur régime.

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Jeudi | 06 Juillet 2017 | 15 TIR 1396 | À J-1 de la rencontre entre Trump et Poutine, IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, avait mis en avant les explications fumeuses du ministre de pétrole Zanganeh pour contrer de nouvelles attaques contre le contrat 100% défauts avec Total et CNPC.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait répondu au Canada, le qualifiant hors la loi, car il avait annoncé la saisie 1,7 milliards de ses avoirs pour indemniser des victimes de son terrorisme. Le clergé condamnait la décision, car ses membres ont d’importants avoirs dans les banques canadiennes. Il défendait ses propres avoirs, les fortunes bien mal acquises de ses membres !

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, était revenu vers le clergé en louant sa décision d’autoriser le Hajj et de calmer le jeu avec les Saoudiens.

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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, affirmait sur un ton élogieux que la chaleur du missile nord-coréen était ressentie jusqu’en Alaska. Les cadres miliciens prêts à trahir le régime avaient pris l’argument du clergé pour encourager les chefs Pasdaran à tirer un missile puissant dans l’espoir de les pousser à la faute et faire condamner définitivement les mollahs qui résistaient à la chute malgré des erreurs monumentales comme le contrat avec Total.

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Il y avait aussi un titre étonnant en ce jour, le journal San’at proche des investisseurs internes en colère révélait la pratique de vente de nouveau-nés dans les faubourgs de Téhéran donnant raison à Trump de sanctionner les mollahs pour le trafic d’êtres humains !

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Les langues s’étaient déliées avant un discours attendu de Trump en Pologne ; un jour avant sa rencontre avec Poutine. Le président américain y a appelé Poutine à abandonner les mollahs et Assad ! Mais cet appel concernait seulement les mollahs, car trois jours plutôt Tillerson avait annoncé que le sort d’Assad restait du ressort de la Russie ! La Russie n’a pas protesté à l’appel de Trump de laisser tomber les mollahs. Ces derniers ont compris que le rapprochement entre Trump et Poutine les concernait et leur sort était déjà scellé !

Les mollahs & associés ont évidemment censuré le discours hostile à leur égard qui avait été accepté par Poutine ! Les mollahs & associés se sont focalisés sur leurs partis politiques pour donner une image démocratique du régime afin de le sauver ! Beaucoup ont profité de cette matinée de suractivité politique pour réclamer des ministres et en entrer dans le club très fermé des ayants droit aux négociations et aux équipements pour une fuite sécurisée du pays.

En milieu de l’après-midi, les chefs Pasdaran se sont lassés de cette diversion et ont encore affirmé leur force en annonçant la fin d’une importante manœuvre marine dans les eaux de la Caspienne ! Puis ils ont dénoncé encore indirectement la braderie du pétrole iranien et la disposition des mollahs à tout, si cela pouvait les aider à se maintenir ou à fuir en toute sécurité.

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Les chefs Pasdaran semblaient sur le point de révéler le secret terrible du contrat avec Total. Ali Akbar Velayati, l’ambassadeur permanent des mollahs, s’est mis à l’abri de toute accusation en affirmant que le contrat avait été décidé et signé sans lui et qu’il n’avait aucune connaissance de ses clauses !

Les mollahs eux-mêmes ont désavoué le contrat en annonçant via le Guide qu’ils avaient entendu des rumeurs alarmantes sur le contrat avec Total et jugeaient du devoir de tout le monde de le remettre en cause si nécessaire ! Ils ont ainsi passé la responsabilité de la révélation ou de la dissimulation aux chefs Pasdaran qui utilisaient l’affaire pour les déstabiliser !

Personne n’a rien dit. Les mollahs avaient marqué un point sur le plan interne pour se débarrasser d’un contrat tactique qui ne leur avait rien apporté sauf des problèmes. De fait, ils avaient perdu de beaucoup de temps dans les querelles internes au lieu de trouver un moyen de se protéger de l’alliance Trump+Poutine. Ce dernier semblait bien proche de son homologue américain. Les mollahs n’avaient plus de temps. De plus, l’affaire du contrat pouvait ressortir, éclabousser et déstabiliser leur pion Rohani. Les mollahs restaient aussi en danger, car ils devaient parler de tout ça dans leur sermon de vendredi avant d’indiquer des directives pour la semaine à venir alors qu’ils n’avaient aucune solution !

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Vendredi | 30 Juin 2017 | 09 TIR 1396 | Trump devait rencontrer Poutine dans quelques heures. La Chine a rejoint l’alliance Trump-Poutine en annonçant que sa politique énergétique avait changé et qu’elle n’achèterait plus les produits pétrochimiques iraniens. Cela signifiait une baisse de 40% des maigres revenus pétroliers du régime !

Le clergé n’a pas réagi. Les chefs Pasdaran ont encore attaqué indirectement Rohani en lui reprochant de vouloir former à nouveau un cabinet de vieux de tendance mondialistes (affairistes). On a compris qu’ils exigeaient un cabinet avec des jeunes proches d’eux pour rendre populaire leur groupe et obtenir le pilotage du régime dans le but de faciliter leur projet de changement de régime avec une révolution contrôlée (une révolution de couleur). Mais leur offensive n’a pas trouvé de partisans.

Les mollahs ont respiré un peu, mais il leur restait leur principal problème : la rencontre entre Trump et Poutine qui devait se déboucher sur une alliance Est-Ouest contre le régime.

Incroyable, mais vrai : dans leur sermon, les mollahs n’ont pas abordé ce sujet et leur contrat tactique raté ainsi que les querelles que tout cela et leur incompétence avaient générées ! Ils sont revenus à l’option d’intimidation en insistant sur les inspections internes, car ils étaient certains que leur esquive n’était pas une solution, mais la preuve de leur impuissance et qu’elle allait amplifier la panique générale.

Dans l’après-midi, Trump a rencontré Poutine. Les deux hommes se sont qualifiés avec des superlatifs avant d’annoncer un premier accord fort : un cessez-le-feu au sud de la Syrie excluant le régime de cette région indispensable pour ses ingérences déstabilisantes. Il était clair que la Russie allait marcher avec Poutine.

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Les mollahs ont censuré cette info essentielle qui pouvait générer une panique monstre. Tout le monde a censuré cette information. Les cadres Pasdaran n’ont pas osé casser cette censure, mais ont signalé la modification de la tendance en signalant la décision de la Chine (second partenaire de leur dernier contrat) d’arrêter des exportations pétrochimiques iraniennes.

Après cette publication, il n’y eut aucun polémique sur le sujet. Tous les composants du régime ont censuré cette sanction volontaire chinoise qui ne laissait aucune chance au régime et ses évolutions comme une fausse révolution de couleur ! Tous les composants ont caché leur désarroi en se focalisant sur leurs partis politiques comme s’ils voulaient croire qu’ils pouvaient s’en tirer s’ils simulaient une démocratie ! Mais cela ne pouvait se faire sans trahir la nature du régime.

Ainsi les mollahs ont fini la semaine de la rencontre entre Trump et Poutine en réalisant qu’ils étaient de piètres gestionnaires de crise, qu’ils n’avaient aucune solution, aucun ami et aucun refuge, qu’ils ne pouvaient pas s’échapper à leurs ennemis de plus en plus nombreux et qu’ils étaient de facto condamnés à s’éteindre, à imploser ou exploser.