Iran & Afghanistan, prisonniers du Kraken d’islamisme américain 26.08.2021 Biden [1] a livré l’Afghanistan aux talibans, produits des démocrates qui étaient arrivés au pouvoir avec l’aide de ces derniers avant d’être chassés pour avoir trahi ce soutien en pactisant avec Ben Laden. Mais pourquoi diable Biden a-t-il fait ce choix et quelles sont ses conséquences pour lui-même et les pays voisins de l’Afghanistan ? Nous avons évoqué des réponses dans nos tweets principalement en persan, voici à présent une synthèse (française) de ces notes. Tout le monde critique Biden pour avoir livré la République islamique d’Afghanistan, fondée sous Bush, aux talibans. On a évoqué un Saigon bis. Une analyse bien maladroite et surtout erronée, car Biden n’a pas agi par erreur, mais sciemment. Il a installé des islamistes féroces aux abords des régions musulmanes de la Chine et des pays d’Asie Centrales alliés aux Russes pour les agiter et les soustraire à l’autorité de ces deux pays. Ce projet islamiste n’est pas nouveau. Depuis des années, les démocrates ont financé des islamistes contre les Russes et les Chinois. Kennedy a lancé ce programme en Iran, mais aussi en Algérie contre la présence française. Mais il a doublement échoué, en Iran parce qu’il avait misé sur des islamistes non cléricaux, dénigré par les mollahs qui avaient le soutien des Anglais, et en Algérie, parce que Boumédienne a court-circuité son programme. Nixon a aussi abandonné les agitations islamistes contre le Shah, car il croyait que les États-Unis devaient s’appuyer sur des alliés forts et faire la paix avec la Chine (exploit qu’il réussit grâce à Alexander Haig). Mais les démocrates ont eu la peau de Nixon en l’accusant via George Bush père d’avoir espionné un concurrent qui n’avait aucune chance contre lui et qui a d’ailleurs disparu des radars du parti de l’âne. Nixon a laissé la place à Gerald Ford qui a immédiatement adopté une position hostile au Shah et a débuté un programme attribué au démocrate, la Ceinture verte (Green Belt) pour islamiser 4 pays laïques en voie de laïcité (la Turquie, l’Iran, l’Afghanistan et le Pakistan) pour ceinturer les régions musulmanes de la Russie, les islamiser [2] et les lancer à l’assaut du Cachemire et de la richissime région Xin Chiang de la Chine habitée par les Ouïghours. Deux pays ont été ciblés en premiers : l’Iran et l’Afghanistan. L’Iran tout d’abord pour éliminer le Shah qui était le dirigeant le plus puissant de la région et garant de sa stabilité et pour cela avait établi des relations avec la Russie et la Chine. L’Afghanistan [3] parce qu’un prince cousin du roi avait renversé ce dernier et sa monarchie pour installer une république avec l’aide des Russes. Les efforts de déstabilisation se sont renforcés avec l’arrivée de Carter et son conseiller en sécurité, Brzezinski, théoricien de la Ceinture verte. Les Anglais également hostiles à la politique d’indépendance pétrolière du Shah [4] ont rejoint Brzezinski en lui fournissant le soutien décisif des mollahs traditionnels et des frères musulmans palestiniens. Ils ont aussi aidé les démocrates en Afghanistan en leu apportant le soutien de la branche afghane des frères musulmans principalement composée de Tadjiks persanophones (dont faisait partie le commandant Massoud). Mais les Anglais ont doublé les démocrates en Iran en prenant en otages des diplomates américains forçant les pions islamistes américains à abandonner la partie. Leurs pions cléricaux iraniens ont créé le Hezbollah presque exclusivement anti-américain pour dénigrer l’image de l’Amérique permettant à l’Angleterre de rassoir son pouvoir séculaire sur le monde musulman. Les démocrates ont mis sous pression les mollahs sans jamais les achever) pour les forcer à transferrer le pouvoir vers leurs pions et en parallèle, ils ont aussi renforcé leur soutien aux islamistes pachtounes en Afghanistan pour récupérer la partie grâce à ces intégristes sunnites hostiles aux mollahs chiites et surtout plus à même de leur donner une capacité de nuisance en Asie Centrale russe et surtout chinoise. Les talibans ont pris le pouvoir sous Clinton, mais ont rapidement trahi les démocrates en accordant leur soutien à Al Qaeda, la branche armée des frères musulmans et en oubliant la mission d’attaquer les mollahs et surtout d’agiter l’Asie Centrale pour en exclure les Russes et offrir ses richesses pétrolières et gazières aux pétroliers américains ! Cet échec majeur pour les démocrates les fâche avec leurs donateurs pétroliers car il coïncide avec l’intérêt des démocrates pour les « énergies propres » (qui ne le sont pas en vérité car on ne peut pas se passer du nucl éaire et surtout des produits pétrochimiques pour produire de l’éléctricité ou des équipement élecrtiques. Clinton tente quand même de raisonner les talibans, mais n’y parvient pas. Bush (Rino ou républicain en apparence) forme un gouvernement de hauts responsables pétroliers pour calmer la crise avec ces derniers et proposer un deal aux talibans, mais sans succès. Vinrent alors les attentats du 11 septembre avec d’étranges détails illogiques et Bush s’autorise à pulvériser les talibans, mais aussi Saddam pour ceinturer les mollahs et les forcer à se démocratiser, permettant le retour au pouvoir des islamistes pro-US. Les talibans ont alors été remplacés par une République islamique avec à sa tête un pachtoune bien croyant, Hamed Karzaï, issu de la société Unocal chargée d’installer des pipelines vers l’Asie Centrale, mais il n’a pu assurer la sécurité du pays et de ce projet comme son successeur Ashraf Ghani. Bush puis Obama ont engagé militairement l’Amérique sans parvenir également à contrer les talibans qui étaient aidés par les mollahs et parfois les Chinois (agissant pour user les Américains et non aider les islamistes puisqu’ils ne leur ont pas donné la capacité de vaincre). Obama a alors tenté une nouvelle version de ceinture verte avec son printemps arabe pour cibler le Caucase, mais le projet a été définitivement bloqué en Syrie. Il n’a pas pu le relancer avec l’aide de Daesh (créé par Hillary Clinton). Ces insuccès des démocrates ont permis à Trump, républicain de cœur, à gagner les élections de novembre 2016 et imposer une approche comparable à Nixon en cherchant une bonne entente avec les Chinois. Il a aussi apporté son soutien aux opposants patriotes iraniens. Il a aussi conclu un accord avec les talibans d’accès au gouvernement existant pour les pacifier. Mais très isolé sur une scène internationale contrôlée par les démocrates via des organismes comme les Young Leaders, Trump a été évincé à l’issue d’élections parsemées de graves irrégularités. Son successeur Biden a tenté de raviver le projet de Ceinture verte L’ambassadeur russe a alors invité son homologue anglais et les deux ont posé dans une reconstitution de la photo souvenir de la conférence de Téhéran réunissant Staline, Roosevelt, Churchill, mais cette fois avec un siège vide pour les États-Unis pour déclarer l’Amérique de Biden hors-la-loi ! Ils ont aussi signalé aux mollahs qu’ils ne pouvaient espérer un deal avec Biden sans une réaction forte de leur part. Les partisans du régime ont paniqué et leur panique a engendré une nouvelle crise financière au sein du régime.
Les choix de Biden ont aussi révolté les Américains. Biden a fui les médias. Mais grâce à une artifice médiatique on a vite oublié sa lâcheté. Des images montrant les hommes afghans en train de fuir au lieu de défendre leurs pays ou leurs femmes. Or, il s’avère que ces images sont fake selon notre spécialiste. Les gens en premier plan ont des ombres non parallèles ! Ce qui n’est pas possible sous le soleil, mais arrive quand on filme en studio sous de multiples projecteurs. La piste est aussi en dégradé au lieu d’être pleinement ensoleillé. Il semble que le sol a été trafiqué pour éliminer des ombres discordantes. Les gens derrières l’avion ne sont pas dans son ombre. De plus, on se demande qui a pu filmer un avion militaire sur une piste militaire sans être dérangé ! © IRAN-RESIST.ORG
Cette image dégradante pour les Afghans a été complétée par une soi-disant chute d’un passager accroché à l’avion sans que l’on voie son cadavre ou l’impact au sol. Puis, sur une chaîne Youtube américaine de promotion des faux opposants iraniens, on a vu la vidéo d’une très jeune Afghane (introuvable sur les réseaux sociaux) insultant crûment ces compatriotes pour leur manque de courage. © IRAN-RESIST.ORG
Les talibans ont continué leur allégeance à Biden en affichant leur soutien de Daesh (œuvre de Hillary, dérobé par les mollahs sous Trump), montrant ainsi leur disposition de les récupérer pour les démocrates afin de relancer le front caucasien du projet occulte de la Ceinture verte. Les Anglais (patron historique de la région via les Frères musulmans) ont tenté de s’opposer à cette reprise forte des démocrates en faisant appel au fils de Massoud, élevé en Iran puis chez eux. Les mollahs lui ont accordé un soutien sans faille via leurs faux opposants sur le Twitter iranien. Mais les Young leaders européens lui ont refusé leur aide, leur champion français a attribué une place à Paris à Massoud pour montrer qu’il était de l’histoire ancienne ! Les collaborateurs du régime ébranlés dans leur confiance depuis deux ans en raison d’une contestation permanente et la grève des ouvriers pétroliers et ceux raffineries ont paniqué. Ils se sont mis à vendre des actions pour acheter des dollars et de l’or. La bourse a chuté avant de remonter et les taux de dollar et l’or ont augmenté. Le régime avait tenté d’abreuver ses proches via sa pseudo bourse tout en augmentant ses taux de biens recherchés pour minimiser ses pertes.
Les Russes et les Chinois, possibles cibles de talibans, ont ouvert le dialogue avec ces derniers et ont sans doute rappelé leur propre capacité à les pulvériser au nom de la lutte contre le terrorisme. Les talibans n’ont montré aucune agressivité contre les deux géants de l’est. Le projet de relance des talibans contre la Chine et la Russie est devenu de facto un échec d’où sans doute les critiques tardives contre Biden. De leur côté, les mollahs n’ont pas agi de la même façon : ils ont courbé l’échine devant les talibans en leur livrant des militaires afghans réfugiés en Iran et ont promis de livrer du carburant aux talibans. Ils ont révélé leur impuissance militaire. Ils ont aussi diffusé des images de talibans se promenant à Téhéran pour montrer leur disposition à coopérer avec eux et aussi pour rassurer leurs proches (au détriment de la ligne adoptée par les Chinois, les Russes ou les Anglais).© IRAN-RESIST.ORG
La panique a évidemment persisté. Les mollahs ont dû encore hausser leur taux de change, mais dans des proportions moindres pour masquer la gravité de leur situation et leur incapacité à rassurer les leurs. Mais les mollahs ne pourront pas continuer à nier les évidences car leur régime reste faible en raison de son impopularité et de manque de miliciens pour se défendre et en plus il est à présent de facto l’ennemi des Russes et des Chinois et leurs alliés de l’organisation de Coopération de Shanghaï (qui sont parmi leurs rares partenaires économiques). De plus tout le monde imagine que les talibans incapables de défier les Russes ou les Chinois, ne peuvent aider les démocrates qu’en attaquant les mollahs ou leurs vassaux régionaux. Cela signifie la perte assez rapide du leadership terroriste mondial des mollahs qui est leur seule assurance vie. Non seulement les collaborateurs financiers du régime sont en crise, mais aussi ses chefs miliciens. © IRAN-RESIST.ORG
Des annonces de morts soudaines de certains d’entre eux laissent supposer leur rupture et fuite avant l’effondrement du régime du fait de sa faiblesse et la perte de sa capacité de nuisance. La menace des talibans contre les régions iraniennes de Khorassan et de Baloutchistan pourrait aussi révolter ses habitants et les précipiter dans la contestation présente ailleurs. © IRAN-RESIST.ORG En conclusion, Biden, troublé par ses échecs dans tous les domaines et pressé de réussir la relance de la ceinture verte (pour dominer la majorité des ressources mondiales en hydrocarbures pour les besoins inavouables d’électricité de l’empire numérique carbon zéro à venir) a cru bon lâcher ses derniers bad boys, les derniers survivants du kraken islamiste qui devait ceinturer le monde, à l’assaut de l’Afghanistan. Mais cette offensive est pour l’instant un échec absolu pour lui car il n’a su déstabiliser les Russes et les Chinois (ils ont vite fait de moucher son kraken), et il a aussi précipité le veillissant régime islamique d’Iran, chers à ses camarades démocrates, dans une situation grave ! La chute des mollahs, affaiblis par leurs problèmes et ainsi involontairement tourmentés et déstabilisés par Biden, pourrait à son tour clore le néfaste projet Ceinture verte ainsi que ses avatars et délivrer les Afghans, les Syriens et d’autres nations qui en souffrent. Biden croyait cyniquement lâcher un puissant kraken (idéalisé à l’excès par Brzezinski) pour dominer ses adversaires, mais il a provoqué des tourbillons puissants qui ont renversé ses projets, il risque d’achever son kraken, sans doute trop vieux et prévisible, et les rêves d’empire invincibles de ses camarades démocrates.
[4] Le Shah en pleine forme a alors été gravement affaibli par un cancer fulgurant de foie. Dans une émission d’Ardisson de la minute 6.06 au 7.11, le commandant Paul Barril de la GIGN, a dit que ce type de cancer leucémique peut être provoqué en plaçant de la matière radioactive à proximité de la personne. Ces propos ont été confirmés par le professeur Debré présent à la même émission.
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