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Iran : La semaine en images n°415
Rohani, le piètre champion des mollahs en Europe !

11.02.2016

Nouveau Résumé Historique (écrit le 11.02.2016)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

-1973-1980 : une révolution américaine de couleur islamique
En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser les pétromonarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran via le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

-Les années 80 & 90 : Rafsandjani vs USA
Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, -Khatami- et mis en place une STRATÉGIE DE FAUSSE MODÉRATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain -Rohani-, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la -Russie- alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

-Les années 2000 : Echec des pions de Rafsandjani
Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milice anti-émeute par pauvreté.

-2007 : Sanctions des 5 membres du Conseil de Sécurité
Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires | En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passés.

-2009 : Echec de Rafsandjani & sa fausse Révolution de Couleur
Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures garanties de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures garanties pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERT (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de -Déviation-du-Régime-en-direction-du-peuple- afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

-2013 : la Coalition des vaincus
Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre, la Russie mais aussi la France et enfin la Chine ont contré ce plan d’arrangement implicite des Etats-Unis avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève. -On a ainsi assisté à la naissance d’une coalition informelle de-4-grandes-puissances rivales des Etats-Unis et membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 ».-

Rohani et ses patrons ne pouvaient pas refusé. Ils ont accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause leurs engagements, pour provoquer une crise et retourner dans un bras de fer avec Washington. Mais ils n’y sont pas parvenus. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiées. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington.

Washington a eu peur que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dédiaboliser les mollahs terroristes en affirmant qu’ils luttaient contre Daesh !

Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble, ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Le joker tactique énergétique était HS. Le régime n’avait plus aucun joker. La panique interne s’est intensifiée : la bourse a chuté de plus de 80% et le 36e anniversaire de la révolution islamique a été boycotté à 100% ! Rohani et ses patrons devaient plier face à Washington !

-2015 : Signature de l’Accord de Vienne
Washington a alors intensifié ses efforts pour la dédiabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre.

Les intérêts pétroliers des 5-1 étaient en danger. Ces derniers ont su être solidaires. Ils ont relancé le processus de dialogue et ont pu dominer le jeu et neutraliser durablement tout deal avec Washington en imposant aux mollahs, vaincus par leurs échecs, -l’Accord de Vienne- avec de nombreux engagements et un processus d’inspections lourdes sur plusieurs années.

Les mollahs ont encore accepté pour adoucir les sanctions, signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser ce front eurasien hostile de 5-1 pour décrédibiliser ce processus onusien et retrouver Washington...

Washington pris au piège ! a tenté d’échapper à la suprématie des 5-1 en émettant des oppositions par son Congrès ! Les 5-1 ont validé leur suprématie par l’adoption de la résolution 2231 au Conseil de Sécurité !

La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors que 33% des entreprises encore actives à la bourse (dont toutes les plus importantes) avaient été exclues de vente pour limiter la casse. Ce krach a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs ! Les tensions internes se sont amplifiées par l’émergence d’un front de jeunes parlementaires(menés par le député milicien Zakani) s’opposant à la gestion exclusive des mollahs.

Washington a proposé implicitement un blanchiment aux mollahs ainsi contestés en leur offrant l’inspection complaisante du site militaire de Parchin par eux-mêmes sous la direction de son pion onusien Amano ! Tous les responsables du régime, y compris les Parlementaires révoltés, ont joué de manière à finir dans l’équation d’un deal avec Washington ! La panique a explosé encore chez les nantis ripoux qui n’auront aucune place avec le retour des pions et les investisseurs américains. Mais l’opération « Amano-Parchin deal » a échoué car Washington ne pouvait accorder des garanties à tous les gens du régime.

Les mollahs désespérés ont fait appel aux chefs Pasdaran pour organiser l’escalade grâce à une bousculade mortelle lors du pèlerinage de Mena à la Mecque au moment où se tenait aussi la 70e l’AG annuelle de l’ONU à NY ! Mais l’opération des Martyrs de Mena a échoué grâce à l’esquive des Saoudiens, de leurs alliés et le reste du monde !

Les mollahs encore plus désespérés n’ont pas hésité de bloquer les négociations sur la Syrie (au détriment de leur allié Assad), afin de se poser en arbitre du jeu et obliger Washington à prendre en compte leurs conditions de reddition. Mais leur plan a encore échoué... Ils ont aussi perdu le soutien de Poutine.

Washington a puni cette fuite en avant des mollahs par un rapport de son pion Amano les accusant formellement d’activités nucléaires militaires entre 2003 & 2009, mais en laissant un flou sur la période courante pour laisser place à un deal.

Les 5-1 ont rappelé leur suprématie légale et onusienne dans le conflit avec les mollahs en entérinant l’Accord contraignant sur le nucléaire sur la base du rapport ambivalent d’Amano.

-2016 : Application tumultueuse de l’Accord de Vienne
Washington a repris la main en accusant les mollahs d’avoir violé la résolution 1929 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les missiles balistiques puis en évoquant de nouvelles sanctions à leur encontre. Il a aussi contré les 5-1 en réduisant la possibilité d’investissements en Iran par la limitation des visas de voyage pour leurs citoyens businessmen vers son territoire ! Les Français et les Anglais ont rejoint l’accusation pour ne passe laisser Washington mener le jeu et déblayer le terrain pour ses propres investisseurs. Les Russes et les Chinois ont laissé faire pour la même raison !

Sur un fond de récession, de contestation, mais aussi de boycotts populaires et internes de leurs événements, ils ont commencé à appliquer avec réticence les engagements pris à Vienne tout en cherchant à diviser les 5-1 avec des offres commerciales ou à engendrer une escalade régionale avec Washington par des provocations ! Les deux interlocuteurs (5-1 & États-Unis) n’ont pas cédé.

Les mollahs & associés s’étaient ainsi retrouvés dans un processus de capitulation lente en raison de l’application de leurs engagements et leur échec à diviser les 5-1 et provoquer une crise bénéfique à leurs intérêts. La panique des nantis du régime s’est intensifiée.

Les chefs Pasdaran ont mis en avant leur puissance balistique pour engendrer l’escalade qui échappait aux mollahs et leurs pions Rohani et Zarif. Ali Larijani a créé la coalition des fondamentalistes pour s’emparer du processus de négociations accaparé par le clergé. Les mollahs ont neutralisé cette coalition en rappelant la capacité d’invalider les candidatures indésirables dans leurs élections afin de préserver leur champion, Rohani, et continuer leur impossible marchandage par son intermédiaire.

Leur impopularité et aussi leur fragilité a été confirmée par l’absence de mobilisation populaire et de frappes punitives de sa part étatique en réaction à l’exécution d’un mollah chiite par l’Arabie Saoudite. La fuite des capitaux s’est intensifiée encore. Le clergé n’y pouvait, tout comme ses rivaux politiques.

Le système semblait condamné à passer sous l’autorité des 5-1 et à subir sans fin les pressions des Américaines sans pouvoir parvenir à un deal avec eux. Les chefs Pasdaran ont tenté de dominer le jeu par la relance de la menace contre les pétroliers occidentaux. Ils ont capturé deux patrouilleurs américains, mais ils n’ont pas osé continuer en raison de la présence menaçante des porte-avions USS Truman et Charles de Gaulle. Les chefs Pasdaran n’ont pas osé médiatiser leur échec.

Washington a proposé des négociations aux chefs Pasdaran. En échange de la libération de ses soldats, il a justifié leur arrestation et a donné raison aux Pasdaran en louant "leur sens de responsabilité qui avait permis de préserver la paix régionale obtenue grâce au modéré Rohani !" Washington a alors soutenu l’accomplissement de l’Accord de Vienne, car il n’était plus un obstacle à son deal et pouvait même blanchir les mollahs et faciliter leur recyclage !

Le clergé n’a pas aimé la place accordée par Washington à son pion Rohani et aux Pasdaran qui lui faisait endosser le rôle du méchant de l’intérieur. Il s’est retrouvé rejeté du processus de chantage pour obtenir des garanties de non-poursuite à la chute du régime qui parlait incontournable.

Les Chinois, inquiétés par cette alliance américaine avec Rohani et les Pasdaran recyclés pour aller vers une République islamique américanisée, ont annoncé la visite de leur président en Iran dès l’application de l’Accord-cadre pour une alliance avec les mollahs (le grand perdant de l’alliance) !

Washington les a doublés grâce à son pion européen Mogherini pour une rencontre à Vienne avec Zarif afin de régler les détails du deal en cours et aller vers un recyclage des mollahs par la libération de plusieurs prisonniers (espions) irano-américains.

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La semaine dernière, les mollahs, boostés par l’intérêt que leur portaient les Chinois et les Américains, ont repris les manœuvres (compliquant la libération des prisonniers) pour excéder ces derniers et les forcer à obtenir des garanties indispensables à leur avenir.

Washington échaudé par cette attitude a ralenti le processus de normalisation en maintenant ses premières sanctions adoptées pour terrorisme. Le régime est resté sanctionné sur l’exportation pétrolière, l’achat d’avions et surtout l’accès au dollar !

Les mollahs et leur équipe ont nié l’échec de leurs manœuvres, mais les chefs Pasdaran l’ont révélé et ont ainsi provoqué une plus grande panique.

Washington a sauvé le régime en invitant ses responsables désespérés à Davos ! Ils y sont allés avec l’intention de diviser le camp américain pour forcer Washington à leur accorder des garanties fermes pour leur avenir. Cet effort pour trouver un arrangement avec Washington leur a valu des sanctions américaines, mais aussi l’inimitié des Russes et des Anglais.

La panique et les conflits internes se sont encore amplifiés. Les mollahs & associés, contestés par le peuple, malmenés par leurs rivaux ou leurs hommes d’affaires, attaquées par tous les pays étrangers, ont reporté leur espoir sur la Chine (la force tranquille des 5-1) et les voyages que Rohani avait programmés en Europe notamment en France (le maillon faible des 5-1) !

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Cette semaine (22-29 Janvier 2016 / 3-10 Bahman 1394) les mollahs devaient frotter les Chinois aux Français et vice versa pour faire jaillir le feu et exploser la camisole 5-1 pour retrouver leur adversaire américain préféré ! Les Chinois ont perturbé leur plan en exigeant une alliance exclusive. Les mollahs et associés n’y avaient pas pensé ! Tout est parti en vrille ! Ils ont eu une belle semaine de crises et de paniques et ont compris qu’ils devaient revoir leur priorité.

Cette analyse a été proposée en émission radiophonique et diffusée en Iran le dimanche 31 janvier 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari basée en Suède.



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La semaine dernière (16-23 janvier 2016 / 3-10 Bahman 1394), les mollahs et les Chefs Pasdaran, isolés et haïs par tous, avaient enfin obtenu un début de garanties pour leur sécurité par un recyclage express par Washington en « garants de la paix au Moyen-Orient trouvé grâce au modéré Rohani ».

Les autres grandes puissances, membres de la coalition informelle des 5-1, avaient été surprises et dépassées ! Pour Washington, les mollahs n’avaient qu’à accepter les exigences de ces derniers sur leur programme nucléaire pour se débarrasser de leur résistance. Les Chinois avaient tenté de doubler les Américains en proposant une rencontre pour un partenariat privilégié dès l’entrée en vigueur de l’accord sur le nucléaire. Washington avait utilisé son pion européen Mogherini pour une rencontre de Kerry avec les mollahs pour aller vers une normalisation des relations des libérations de prisonniers par les deux parties !

Mais l’offre de recyclage Washington posait un problème majeur aux mollahs : ils avaient toujours tenu tête à Washington pour obtenir des garanties fermes pour leur sécurité par l’annulation des preuves de leur terrorisme et de leur répression et le transfert de ces charges sur quelques boucs émissaires parmi les chefs Pasdaran ! L’intégration de ces derniers dans le recyclage était équivalente à devoir prendre une partie des charges et se retrouver sur la liste des boucs émissaires destinés à être sacrifiés.

De plus, tout cela restait de l’ordre de promesses sans engagement de la part de Washington et était même très risqué, car Washington a toujours utilisé la réconciliation pour s’implanter chez ses adversaires pour mieux les détruire (dernier exemple avec Kadhafi). Il a aussi souvent trahi ses alliés (les complots et les coups d’État contre le Shah ou les sanctions contre la France et l’Allemagne).

Les mollahs ont utilisé l’intérêt porté par les Chinois à l’Iran ou l’envie de la normalisation par Washington pour obtenir de sa part les garanties fermes et prioritaires pour leur propre camp ! Les chefs Pasdaran avaient alors renoué avec le bras de fer et les menaces balistiques pour empêcher les mollahs d’obtenir ces garanties !

Washington avait puni les mollahs et les chefs Pasdaran en stoppant son processus de recyclage. Le régime était ainsi resté sous de lourdes sanctions pétrolières et financières (adoptées dans les années 80) qui neutralisaient les effets bénéfiques de la levée des sanctions complémentaires adoptées par les Européens, les Russes et les Chinois assez récemment. De fait, le régime avait raté le seul arrangement proposé par Washington et tout en s’engageant dans un accord-cadre de soumission aux autres grandes puissances qui réduisait ses capacités de nuisance, de chantage et donc de marchandages intéressants !

Les mollahs et leur champion tacticien, le mae Zarif, semblaient avoir mal jugé les risques et avoir raté la seule occasion pour un arrangement avec Washington ! C’est pourquoi il n’y a pas eu d’explosion de joie pour les signataires à Vienne et pour gens du régime à Téhéran !

Les mollahs et leur pion ont cependant parlé de la fin de toutes les sanctions pour éviter une grande panique boursière et bancaire, mais les chefs Pasdaran ont révélé la vérité.

Les mollahs certains de l’explosion de l’envie de fuite des paniqués après la révélation de leur échec ont interdit la vente de dollar en dehors de la Banque Centrale iranienne et ont aussi divisé par 200 le plafond de sommes susceptibles de quitter le pays au prétexte d’importation de produits nécessaires au pays.

Par ailleurs, les mollahs ont essayé de rassurer les paniqués, mais aussi les Chefs Pasdaran en rejetant la validité des candidatures d’une partie des modérés, pour dire qu’ils renonçaient à sauver leur peau en simulant la modération et en sacrifiant les autres !

Mais la panique avait persisté, car le clergé n’avait pas de solution pour sauver tout le monde. Les fondamentalistes, derniers alliés des mollahs, les avaient aussi remis en cause pour ne pas couler avec eux ! Les mollahs s’étaient encore tournés vers les soi-disant modérés pour diluer le front des fondamentalistes !

Les mollahs étaient perdus ! En parallèle, les Saoudiens les ont fait condamner par l’Organisation de Coopération islamique ! Les ténors asiatiques des 5-1, la Russie et la Chine ne les ont pas aidées.

Washington avait estimé qu’ils précipitaient la chute de l’islamisme nécessaire à ses projets régionaux. Il avait invité leurs responsables gouvernementaux des mollahs à Davos pour reprendre le cours de son plan d’arrangement sans garantie ferme qui est le seul possible pour ne pas perdre la face dans ses divers bras de fer mondiaux.

Les mollahs avaient envoyé leurs pions à Davos avec la ferme intention de diviser le camp américain pour forcer Washington à leur accorder des garanties fermes pour leur avenir. Cet effort pour créer un front hostile à Washington leur a valu des sanctions américaines, mais aussi l’inimitié des Russes et des Anglais. La Chine est restée silencieuse !

Rohani a zappé les Chinois qui ne semblaient pas prêts à se laisser instrumentaliser et a annoncé une tournée la semaine suivante en Europe : d’abord Italie (aujourd’hui soumise à Washington) puis en France (membre des 5-1) pour dire qu’il n’abandonnait pas l’idée de trouver des dollars et aussi diviser les 5-1.

Washington n’a pas apprécié ces efforts qui pouvaient contrarier la pertinence du maintien de l’islamisme en Iran. Il a aussi offert une nouvelle occasion de deal aux mollahs en organisant une rencontre secrète à Davos pour leur intégration dans la guerre contre Assad. Mais le représentant du régime ne songeait qu’à provoquer un clash pour parvenir à une escalade bénéfique au régime !

Washington a puni ces agitations en s’opposant à la vente d’un avion civil aux mollahs, leur rappelant qu’il pouvait facilement contrarier leurs projets de rapprochement tactique avec la France au moyen d’achat d’Airbus en raison de l’existence de plus de 10% de composants américains dans cet avion et ainsi exploser leur tactique d’escalade bénéfique à leurs intérêts !

En l’absence d’un signe positif de la part du clergé, Washington a fait inviter son rival Ali Larijani en Irak à partir de dimanche à l’occasion d’une réunion des chefs des Parlements de pays musulmans (qui sont pratiquement tous ses alliés) pour de longues négociations avec lui dans l’espoir d’en faire un allié,encourager la trahison ou du moins mettre ainsi la pression aux mollahs !

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Vendredi dernier (22 janvier 2016 – 2 Bahman 1394), dernier jour de la semaine dernière, les mollahs, contestés par le peuple, contrés par les Chefs Pasdaran, malmenés par la panique ruineuse de leurs hommes d’affaires, attaquées par tous les pays étrangers, sous la menace d’une vague de trahisons internes, n’avaient d’autres choix que l’option de se tourner pleinement vers la Chine ! Mais il risquait de perdre les avoirs détournés depuis 36 ans et déposés dans les banques de pays pro-américains ou pro-anglais et aussi provoquer une plus grosse panique chez leurs nantis exposés également à perdre la jouissance de leurs comptes bancaires à l’étranger ! De fait, la seule option chinoise ne pouvait être que d’utiliser la Chine comme alliée pour enrager Washington ou faire exploser les 5-1 !

Washington devait empêcher cette agitation qui donnait plus de temps aux mollahs. Il a tout d’abord opté pour la menace en insistant sur des inspections strictes, 24h/24, 365 jours par an dans le cadre de l’accord-cadre de Vienne grâce à l’affectation de 130 nouveaux inspecteurs en Iran ! Il a aussi remis en cause le paiement de 1,7 milliards de dollars accordés pour la libération des prisonniers américains par les mollahs !

Mais il a aussi rappelé sa disposition pour un arrangement en assouplissant sa loi de réduction de visas pour ses 38 alliés afin de contrarier les Chinois, mais aussi les Français et de fait, faciliter l’intervention de ses alliés italiens ou néo-européens. Dans le cadre de ce rappel de sa disposition pour un deal, il a aussi autorisé l’Inde à reprendre ses importations pétrolières promettant des rentrées d’argent aux mollahs. Et enfin, l’OMAN a signé un contrat décennal de 60 milliards de dollars pour l’importation d’une quantité inconnue de gaz iranien via un gazoduc subaquatique en service à partir de 2019 !

Dans la perspective d’un changement de régime en faveur des pions américains, cela signifiait que les mollahs pouvaient toucher cette somme pour leur départ ! C’était encourageant, mais encore une fois une promesse non concluante sans des garanties fermes pour leur sécurité (par l’annulation des preuves de leur terrorisme et de leur répression ou le transfert de ces charges sur quelques rares boucs émissaires des Pasdaran).

Ali Larijani qui n’avait cessé de critiquer les contrats pétroliers de Rohani s’est gardé de remettre en cause celui-ci. En revanche, il a vivement remis en cause le projet de budget de Rohani. Il n’avait pas d’hostilité avec Washington, il voulait déstabiliser Rohani afin qu’il ne puisse pas avancer ses manœuvres avec les Américains ou d’autres avant qu’il n’ait lui-même trouvé un terrain d’entente avec les Américains lors de sa sortie irakienne !

En revanche, les chefs Pasdaran ont remis en cause le principe des nouveaux contrats pétroliers pour empêcher les mollahs d’empocher leur prime de départ ! Ils ont aussi critiqué le budget de Rohani. Par ailleurs, ils ont aussi parlé de la peur au ventre d’US Navy dans le détroit d’Ormuz pour entrer directement dans l’équation américaine !

Tous les gens du régime espéraient un deal avec Washington et profiter de ses cadeaux. Cela ne pouvait guère plaire aux Chinois !

Les mollahs ont eu une première preuve du mécontentement chinois à l’arrivée du président Jinping : il arriva d’une tournée au Moyen-Orient sans les centaines d’hommes d’affaires qui l’avaient accompagné. Il venait avec seulement une dizaine de collaborateurs ! Il ne venait pas signer des contrats, mais mettre les choses au clair !

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Le clergé ne pouvait trop compter sur l’option d’un chantage fondé sur la simulation d’une alliance avec la Chine. Il lui restait l’option française, mais cela pouvait aussi échouer. Comme solution, le clergé a annoncé un second tour de test pour l’accès à l’assemblée des Experts, donnant une nouvelle chance aux modérés. Mais il n’a pas donné les noms de ces soi-disant « mollahs se disant modérés ». Il est devenu clair qu’il voulait mettre la pression aux Pasdaran et insinuer une volonté de deal avec Washington pour le faire patienter en espérant forcer les Chinois à se montrer plus amicaux.

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Samedi (23 janvier 2016 – 3 Bahman 1394), à quelques heures des rencontres avec le Président chinois, le journal IRAN, porte-parole du Gouvernement, se félicitait des possibilités de business avec l’Allemagne, la Corée du Sud (pion des États-Unis) et même avec les États-Unis ! Le bras exécutif du clergé faisait un chantage aux Chinois pour les forcer à se montrer plus intéressés ! Il est devenu clair que le dialogue engagé à l’arrivée du président chinois Jinping n’avait rien donné ! Le bluff d’un chantage d’arrangement avec Washington n’avait pas permis de faire plier le Chinois !

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Le clergé confirmait l’échec d’utilisation des Chinois en se montrant plus mordant et agressif vis-à-vis d’eux par la mise en valeur du « contrat » signé la veille avec l’Oman !

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Rafsandjani, devenu le mouton noir du régime, tentait de sauver sa peau en aidant les mollahs en qualifiant Poutine (alter-ego de Jinping) d’assassin ! Par ailleurs, il parlait de l’assouplissement de la loi américaine sur la limitation des visas.

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Les chefs Pasdaran, focalisés sur leurs intérêts, dénonçaient le revirement tactique vers la modération (synonyme de leur sacrifice) en critiquant non pas le clergé, mais le discours hostile de son pion au processus des validations de candidatures deux jours plutôt quand la provocation à Davos était dans l’impasse !

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Les chefs Pasdaran ne se voyaient pas contester le clergé, mais Rohani leur semblait une proie possible pour empêcher ce genre de plan dangereux qui pouvait échapper au clergé comme en 2009.

Ali Larijani qui devait partir en Irak et négocier là-bas avec les Américains et leurs pions est resté silencieux !

Les chefs Pasdaran ont intensifié les critiques contre les modérés (via la milice universitaire) en les qualifiant d’agents d’agitation (étrangère). Ces étudiants (jadis artisans de cette modération feinte sous la direction de Rafsandjani) ont aussi dénoncé les nouveaux contrats pétroliers concoctés par l’équipe Rohani pour vendre des droits d’exploitation (via des joint-ventures) en précisant que le pays allait revenir des années en arrière, quand le Shah se battait pour extirper le pays des mains des compagnies pétrolières étrangères !

Personne n’a commenté cet appel du pied vers la contre-révolution et le Shah qui jouit à présent d’une très grande popularité ! Les Chefs Pasdaran étaient prêts à tout pour sauver leur peau, le silence des autres confirmait la possibilité du succès de leur adhésion à la contre-révolution ! 

Ali Larijani est resté silencieux devant la prise de position rendant hommage au Shah ! Certains membres du Parlement (qui sont en conflit avec Ali Larijani et s’étaient récemment approché des chefs Pasdaran pour s’opposer à l’accord de Vienne) ont tenté de garder les chefs Pasdaran dans le droit chemin en écrivant une lettre pour dénoncer l’opposition entre la vente de droit d’exploitation et la constitution du régime ! Ils ont aussi demandé à Rohani de renoncer à son projet d’augmentation de la production de pétrole en précisant que cela contribuerait à faire baisser le prix du baril.

On avait donc les chefs Pasdaran plutôt activement embrigadés contre le clergé pour prendre le contrôle des marchandages avec Washington et Larijani plutôt passivement contre le clergé et contre les Pasdaran pour prendre le contrôle des marchandages avec Washington ! Les mollahs tentaient de faire pression contre les Chinois ou d’amadouer Washington ! Personne ne parlait même plus des Chinois qui ne voulaient pas jouer le jeu du régime ! Mais en se focalisant sur Washington et non les Chinois, les responsables du régime signalaient un état d’urgence.

Cela ne pouvait pas être rassurant pour les nantis paniqués ! Le gouvernement a stoppé la vente de 62 grandes entreprises cotées à la bourse et il est intervenu via les actionnaires institutionnelles pour acheter des actions d’entreprises totalement déficitaires pour entraîner une hausse rapide et spectaculaire de l’indice de la bourse de Téhéran et donner l’impression d’un succès dans ses projets avec les Chinois, afin de faire plier Washington et aussi cacher sa défaite à tous les inquiets du régime !

Mais l’opération a permis le transfert de l’équivalent de 60 millions de dollars de ses poches vers les paniqués soit une enveloppe de 1,5 fois l’offre quotidienne de dollars à ses paniqués pour les rassurer et atténuer leur envie de fuite. L’offre étant inférieure à la demande, le taux du dollar est monté, mais pas de beaucoup, ce qui voulait dire que le régime avait finalement satisfait la demande et in fine perdu définitivement 60 millions de dollars alors que ses réserves sont très basses.

En début de l’après-midi, à l’issue de la rencontre des mollahs et le président chinois, on apprit que ce dernier avait proposé 60 milliards de dollars de commerce par an (comme l’Oman) plus d’importants investissements pour moderniser l’Iran dans le cadre d’un projet d’Asie ultra-industrialisée en échange d’une relation exclusive de 25 ans, c’est-à-dire une relation de 15 ans après la fin de l’accord de Vienne !

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Ce qui était aussi frappant est qu’il n’y avait aucune mention de la restitution de plus de 20 milliards de dollars de revenus pétroliers du régime que son pays a confisqué au prétexte des interdictions bancaires imposées par l’ONU ou Washington. Il n’y avait pas non plus de mention d’adhésion du régime à l’Organisation (militaro-financière) de Coopération de Shanghaï. Le Chinois semblait avoir gardé les avoirs des mollahs et leur envie de profiter de la protection de l’OCS en réserve et accessible à condition qu’ils deviennent des alliés durables et définitifs !

Cela n’était pas une option pour les mollahs et leurs nantis, car ils risquaient de perdre la jouissance de leurs comptes à l’étranger. Ils n’ont pas répondu positivement à la demande et ils ont tenté d’inverser le rapport de force en parlant d’une la pertinence d’une alliance forte pour la Chine !

Le président chinois a rencontré le Guide et ce dernier a tenu le même discours en rendant hommage à la sagesse chinoise, invitant implicitement le président chinois à montrer plus d’intérêt pour le régime. Mais ce dernier est resté impassible.

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Le Chinois s’est rendu chez Ali Larijani, mais ce dernier est resté évasif puisqu’il songeait à ses marchandages dans deux jours en Irak ! Il a aussitôt rendu à l’aéroport avec des propos hostiles à Washington et à l’Arabie Saoudite, avec la ferme intention de jouer le jeu des Pasdaran et entrer au plus vite dans les marchandages avec Washington !

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Les Chefs Pasdaran ont affirmé qu’ils pouvaient couler les porte-avions USS-Truman et Charles de Gaulle pour rester dans le jeu ! Washington a esquivé ce clash destiné à provoquer une escalade nuisible à ses intérêts. On pouvait donc s’attendre à de nouvelles facéties des chefs Pasdaran !

Le président chinois a quitté le pays sans que l’on sache quand et sans flonflon ! À l’issue de cet échec et ceux des Pasdaran, le régime risquait une nouvelle panique ou à défaut du blocage des ventes, une grande ruée vers le dollar. Washington s’est encore montré prêt à un arrangement en soulignant son intérêt pour un Parlement de modérés en soutien à Rohani ! Le clergé a seulement annoncé une alliance sans nuages avec les fondamentalistes pour embêter Washington et aussi s’éviter de nouvelles crises pénibles à gérer !

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Dimanche (24 janvier 2016 – 4 Bahman 1394), le clergé et son gouvernement parlaient d’une alliance stratégique avec la Chine et par ailleurs d’une grande rencontre avec les responsables de compagnies de leasing d’avions dans la région Asie-Pacifique ! Ils n’avaient pas renoncé à l’option d’une escalade via la Chine contre la France !

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Les Chefs Pasdaran et même Rafsandjani en avaient fait autant ! Ils n’avaient pas non plus d’alternative en poche !

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Ali Larijani, alors en Irak, était pleinement dans une option de provocation anti-saoudienne pour semer le désordre et se hisser au premier plan ! Devant l’esquive internationale, son frère Sadegh Larijani, le chef du pouvoir judiciaire a annoncé l’arrestation d’agents saoudiens responsable de l’agression contre l’ambassade de ce pays permettant à son frère de reprendre son offensive, mais cela n’a rien donné et de plus les chefs Pasdaran n’ont pas confirmé l’annonce, car eux-mêmes avaient plus tôt accusé les modérés pro-américains d’avoir attaqué l’ambassade saoudienne pour isoler le régime !

Ali Larijani n’avait plus d’arguments. Il a eu peur d’attaques internes contre sa conduite. Il a fait adopter une loi interdisant toute attaque contre les parlementaires et les assimilant à un crime politique pour affaiblir le régime !

Les chefs Pasdaran en mal d’action pour provoquer Washington ont parlé d’un grand rassemblement de chefs des tribus nomades d’Iran (souvent instrumentalisés par Washington) pour dire qu’ils pouvaient contrer ses plans. Mais on n’a pas vu d’images pour ce rassemblement et on comprit qu’ils étaient plus seuls et impuissants que jamais !

Les mollahs devaient recevoir les responsables de leasing d’avions, car aujourd’hui ce procédé est leur seul moyen d’accès à des avions Airbus. Mais le marché des voyages par avions est très restreint en raison du bas niveau de revenus en Iran. Le régime a seulement besoin de quelques long-courriers pour les voyages de ces nantis vers l’étranger où ils ont déposé leurs dollars. Le but n’était donc pas tant l’achat d’avions que d’intéresser certains pays comme la France et les pousser à enquiquiner les autres pays impliqués dans le conflit avec le régime. Les mollahs s’attendaient à des déclarations fracassantes des représentants des dizaines de compagnies présentes, mais ils sont restés sobres et ont évité la crise contraire à leurs intérêts.

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In fine, selon nos informations, les mollahs ont dû négocier avec Airbus ! Ce qui éliminait de facto le moyen de chantage contre la France pour l’amener à se braquer contre Washington ou contre ses associés des 5-1 !

Après l’évanouissement de l’option d’un chantage chinois, les mollahs avaient perdu par leur propre incompétence dans l’art du chantage le bénéfice de pression sur la France pour l’amener à jouer pour eux !

Ils ont continué le blocage de la bourse pour éviter un crash généralisé et pour leur investissement à perte pour faire monter l’indice boursier ! Il a cependant fallu qu’ils libèrent 4 des 62 entreprises bloquées pour continuer leur manège et ils ont encore perdu quelques dizaines de milliers de dollars dans la manipulation ! Cette fois, le taux du dollar a été censuré ce qui signifiait une plus forte hausse et donc moins d’offres de la part de la Banque Centrale iranienne qui semblait prévoir manquer d’argent !

Le clergé a tenté une réconciliation avec les chefs Pasdaran par une invitation du Guide au chef Pasdaran à l’origine de la tentative de relance de la guerre contre les pétroliers et aux jeunes miliciens qui avaient réalisé cet exploit relevant de l’oeuvre divin !

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À cette occasion, on a constaté que les jeunes miliciens du régime avaient quarante ans ou plus. Ce qui voulait dire la milice n’avait pas de jeunes parmi ses derniers fidèles !

Pour améliorer son image, la milice a aussi parlé de la peur visible chez les ennemis américains et français (visible à 2 km ?) ! Il a profité de l’occasion pour inclure des navires de guerre de taille un peu plus importante dans son récit pour le rendre plus crédible. Et enfin, il a relevé son niveau de menace en évoquant un contrôle sans faille de 24h sur 24 sur le golfe Persique et contre les ennemis qui y évoluent !

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Ainsi dans une situation de panique grave, la seule solution du clergé était de s’allier ses derniers miliciens pour une belle fuite en avant dans le monde magique des slogans menaçants ! Ce ne pouvait qu’aggraver la panique !

Washington a tenté de rassurer les gens du régimeen annonçant des négociations secrètes de Général Electrics avec leurs dirigeants. Il a aussi rassuré la Banque Centrale iranienne par l’annonce de son allié la Suisse de restituer 11,8 milliards dollars dans le cadre de l’accord de Vienne !

Enfin, son allié la Thaïlande a envoyé son ministre des affaires étrangères en Iran pour proposer la multiplication par 4 des exportations de riz de son pays vers l’Iran permettant aux mollahs de constituer une réserve de 300,000 tonnes équivalant à 50% des besoins annuels du pays.

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Washington retardait ainsi de 6 mois le risque de pénurie qu’il encourage par ses sanctions et signifie émeutes et changement de régime, laissant de facto 6 mois de délais aux mollahs pour opérer des changements pour faciliter le transfert des pouvoirs vers ses pions.

Rohani a vu dans ce geste la preuve que Washington reculait. Il a reçu le mae thaïlandais, mais a continué de parler du terrorisme régional des Américains pour obtenir plus ! Il a aussi parlé triomphalement de sa tournée en Europe dans 24 heures vers l’Italie, puis la France, sûr et certain de pouvoir parler de ce délai de 6 mois pour inciter les Français à jouer pleinement pour ravir le marché iranien aux Américains !

Ali Larijani a alors rejeté, via ses derniers parlementaires, le projet de budget et le 6e plan du développement (axé sur l’investissement étranger), s’opposant ainsi d’avance à tous les marchandages de Rohani pour attirer des investisseurs européens en Iran !

Les mollahs ont lancé un appel au rassemblement aux fondamentalistes pour voir s’ils étaient de leur côté pour son offensive en Europe ou du côté d’Ali Larijani. Pour s’assurer de les avoir à leurs côtés, ils ont reparlé de continuité du processus de validation pour l’assemblée des Experts afin de leur rappeler leur capacité de rejeter leur validité et les exclure du pouvoir de l’accès promis aux bienfaits des marchandages musclés avec Washington !

Les Anglais (hostiles au deal des mollahs et des Américains) ont conclu cette journée agitée en parlant d’un marché iranien très prometteur (mais sans y intervenir eux-mêmes) pour encourager le clergé à continuer sa fuite en avant et à saboter malgré lui les arrangements proposés par Washington ! Les Anglais ont aussi parlé de la genèse d’une nouvelle révolution vert grâce à ce marché : ils voulaient semer la panique chez les chefs Pasdaran et les ramener à une position hostile au clergé et à la tournée européenne de son pion dès son départ !

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Lundi (25 janvier 2016 – 5 Bahman 1394), le gouvernement a annoncé la reprise économique grâce au retour des pétroliers en Iran ! Or, il s’agissait de l’arrivée d’un seul cargo chinois prévu dans 24 heures et la possibilité d’un autre cargo japonais vers la fin de la semaine et en plus il n’y avait aucune date de départ en destination de ces deux pays. Rohani bluffait pour éviter une nouvelle panique et de fait, de nouvelles crises politiques l’affaiblissant juste avant son départ pour sa tournée infernale en Europe !

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Les mollahs du clergé étaient comme souvent plus incisifs et parlaient de leur grand succès lors du rendez-vous des compagnies de leasing d’avions ! Ils affichaient aussi leur alliance avec les Pasdaran désespérés prêts à tout. Enfin, ils avaient mis en avant les discours anti-saoudiens d’Ali Larijani en Irak pour donner l’impression qu’il oeuvrait pour eux et aussi l’empêcher de continuer à dénigrer leur pion Rohani et contrer leur dernier plan destiné à diviser les Européens !

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Rafsandjani était aussi aligné sur la propagande du clergé en montrant un gigantesque cargo sous le titre : reprise des ventes de pétrole à l’Égypte (encore un bluff, car ce pays achète un peu de produits pétrochimiques et mollahs et non pas de gigantesques cargos de pétrole !

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Les chefs Pasdaran, sollicités la veille par le clergé, n’avaient pas cru aux éloges tardifs du Guide pour leur action puisqu’ils avaient mis en avant Sadegh Larijani et son opposition au modèle de contrat pétrolier de Rohani pour contrer ses manœuvres européennes !

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Les Anglais avaient continué leur diplomatie de désordre en ternissant la perspective d’un avenir meilleur grâce à cette tentative en révélant que les banques occidentales restaient inquiètes à propos de la solvabilité de la République islamique ! Les Russes avaient aussi rejoint ce jeu de déstabilisation indirecte en affirmant qu’ils avaient seulement signé un contrat de 6 millions de dollars avec les mollahs pour les aider à chercher de nouveaux gisements pétroliers, soulignant au passage que le régime n’avait plus la capacité de le faire, ce qui veut dire que ses ingénieurs pétroliers ont cessé de travailler et il n’a pas les moyens de les forcer.

Mais manque de chance, les autorités égyptiennes ont aussi par hasard répondu aux mensonges de Rafsandjani, en annonçant qu’ils oeuvraient pour créer un front hostile aux mollahs dans la région !

Rohani allait partir vers l’Italie, lesté par les révélations des Anglais, par la trahison des Russes et par l’hostilité des Arabes ! Il ne pouvait guère prendre de risque et se lancer dans des discours toniques au risque de donner raison aux nombreux adversaires du régime ! Il a alors écrit une lettre ouverte aux 5+1 afin d’insister sur son engagement à Vienne et demander la même chose à ses interlocuteurs, laissant entrevoir un chantage de rupture de l’accord en direction des 5-1 pour parvenir à une escalade tout en attribuant la faute à ses adversaires. Toutes les grandes puissances ont esquivé cette lettre polémique neutralisant ce plan de provocation qui devait donner un moyen de conflit délibéré aux mollahs !

Washington a alors tenté un marchandage avec Larijani via le chef du Parlement du Pakistan pour un arrangement et avec comme preuve de l’apaisement du régime sa réconciliation avec l’Arabie Saoudite et sa coopération contre Assad. Larijani a rejeté la réconciliation avec l’Arabie Saoudite et a cherché un clash avec Washington en condamnant ses sanctions à propos des missiles affichés par les Pasdaran !

Washington a esquivé le privant de l’escalade qu’il souhaitait pour supplanter Rohani qui n’arrivait à rien malgré les occasions offertes par le destin !

Rohani n’a alors rien tenté de plus, avant son départ, de peur d’une nouvelle esquive soulignant l’échec de ce plan de provocation européenne ! Par sa passivité avant son départ, Rohani a surtout confirmé qu’il partait en Italie sans aucune possibilité de provoquer une crise !

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Encore une fois, son gouvernement a maintenu le blocage de la majorité des grandes entreprises cotées à la bourse pour bloquer la fuite des capitaux et a continué et a même intensifié outrageusement des achats massifs d’actions d’entreprises en faillite et artificiellement maintenues à la bourse pour imprimer une nouvelle hausse fulgurante à l’indice moribonde de la bourse de Téhéran et ainsi se montrer fort et soutenu afin de pouvoir résister aux pressions de ses interlocuteurs européens !

Son opération d’achats intensifs lui a cependant coûté le transfert de 220 millions dollars aux paniqués du régime entraînant une nouvelle hausse pour le dollar. Le gouvernement a seulement censuré l’info sur le taux du dollar pour atténuer ses pertes !

La BCI a aussi annoncé l’échec du taux préférentiel et bas du régime pour le dollar (le "dollar iranien" est actuellement à 10% de sa valeur), se préparant à mettre fin à la dilapidation de ses réserves. Un haut responsable de la chambre iranienne de commerce de Téhéran a affirmé que les Chinois avaient exigé cette mesure pour empêcher que leurs investissements ne soient avalés sans peine par les paniqués désireux de fuir vers l’Occident pour jouir de leurs avoirs étrangers. La mesure de BCI montrait la panique au sommet de la République islamique. Les révélations d’un nanti paniqué de la chambre iranienne de commerce soulignaient que les Chinois avaient pleinement conscience de la banqueroute financière et l’instabilité politique du régime !

Rohani avait révélé la banqueroute du régime par sa gestion improvisée de la crise ! Il ne pouvait évoquer le soutien du régime tout entier pour tenir tête à ses interlocuteurs italiens et les faire attendre pour les forcer à agir contre Washington en investissant en Iran.

La preuve de son échec : Rohani a été accueilli à Rome sans tapis rouge et au mépris du protocole son homologue italien n’était pas là ! Dès sa rencontre avec ce dernier, il a parlé de son opposition au terrorisme régional (des Américains et des Saoudiens) espérant un clash malgré sa faiblesse ! Mais il n’a rien obtenu de tel !

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Rohani a alors commencé son plan de division des 5-1 par des offres pétrolières intéressantes aux Italiens et dû dans son effort signer aussi plus d’une dizaine de mémorandums d’accord pour acheter des produits italiens, enrichissant ainsi les interlocuteurs alors qu’ils étaient venus pour les plumer. Dans sa liste d’achat, il y avait aussi des avions de la compagnie franco-italienne ATR, une filiale d’Airbus, qui le liait aux Français et lui ôter la possibilité de mettre les deux pays en concurrence pour sa principale mission de semer le désordre en Europe et diviser les membres européens des 5-1 !

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La mission de Rohani était un fiasco diplomatique et financier pour le régime et les avoirs qu’il peinait à obtenir ! Cela risquait d’aggraver les inquiétudes des nantis paniqués et intensifier leur ruée couteuse vers le dollar !

Washington a encouragé la panique en soulignant que la fin des sanctions ne pouvait pas sauver le régime, car le prix du baril baissait ! Il a aussi annoncé un projet du Congrès pour supprimer l’assouplissement des visas d’entrée ou de sortie d’Iran pour accélérer les efforts des paniqués pour fuir le pays !

Le clergé a mis avant une nouvelle formation politique avec un jeune mollah modéré visant le Parlement. Il a aussi mis en avant une liste modérée presque dissidente pour l’assemblée des Experts avec Rafsandjani, le petit-fils de Khomeiny pourtant invalidé et Rohani. Ce dernier a aussi critiqué les invalidations dans sa conférence de presse à Rome !

On avait une belle fuite du clergé dans le projet de modération simulée pour amadouer Washington et gagner du temps après l’échec lamentable de la tournée européenne de son pion ! On en a conclu que la situation s’était déjà dégradée et qu’il avait déjà une panique financière sur les bras !

Les Russes ont encouragé la fuite des capitaux en annonçant la possibilité d’entrer sans visa sur leur territoire dès le 8 février c’est-à-dire à 4 jours de l’anniversaire de la révolution islamique qui risque d’être un accélérateur de panique en raison de la révélation de manque de fidèles au régime !

Les Anglais ont aussi encouragé la possibilité de fuite en annonçant la reprise prochaine des vols de British Airways entre Londres et Téhéran ! Ils ont aussi invité Zarif à une discussion à leur centre diplomatique, le Chatham House, pour semer le désordre au sein du régime, entre les mollahs et leur gouvernement voire au sein même du gouvernement entre Zarif et Rohani qui allait sans doute subir une autre défaite à Paris !

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Mardi (26 janvier 2016 – 6 Bahman 1394), le gouvernement et ses patrons du clergé avaient mis en en avant le record de la hausse (factice) de l’indice de la bourse comme la preuve du succès Rohani qui aurait réussi à attirer des capitaux en Iran contre l’avis de Washington ! Ils évoquaient des liens forts avec Italie, laissant entrevoir la possibilité de mettre la pression aux Français ! Le clergé et son pion avaient choisi la fuite en avant dans le mensonge pour dissimuler l’échec de leur plan de provocation et la panique que cet échec avait générée !

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Dans Abrar, Rafsandjani, repêché par le revirement du clergé, se rendait utile et tentait de démontrer sa supériorité comme gestionnaire de crise en parlant de la restitution de 11,8 milliards de dollars 2 jours plus tôt par les amis suisses de Washington !

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Les Chefs Pasdaran, très en colère par le virage du clergé vers la modération (simulée), soulignaient le fiasco de Rohani en affirmant que son plan allait seulement profiter aux Européens ! Ils critiquaient aussi encore les contrats pétroliers du clergé !

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Les Anglais soulignaient aussi l’échec de Rohani dans India Times en affirmant que contrairement à ses promesses, il avait acheté des biens et non de la technologie et allait de fait ruiner durablement le pays sans lui permettre de rebondir !

La réalité a aussi attrapé les mollahs, car les ouvriers des pétrochimies iraniennes manifestaient devant le Parlementant pour dénoncer leurs salaires qui étaient sous le seuil de pauvreté !

Les mollahs ont renoncé à leur liste quasi dissidente en annonçant à Khomeiny junior, le rejet définitif de sa candidature. Le porte-parole de leur gouvernement a aussi annoncé à demi-mot la destitution du ministre de pétrole Zanganeh s’il était reconnu de corruption dans l’affaire Crescent, ce qui signifiait que le clergé était prêt à sacrifier son ministre pour se débarrasser des critiques de ses adversaires !

Les mollahs ont aussi continué la fuite en avant dans les mensonges plaisants en parlant du succès de leur conférence annuelle sur la prière, mais ils n’ont pas eu mobilisation attendue. Ils ont certes corrigé les images par Photoshop : de plus en plus de gens derrière le premier rang), mais in fine, ils alors zappé ce sujet et nouvel échec en se focalisant sur le discours du Guide prescrivant la prière comme le seul médicament contre les grands maux sociaux !


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On avait un État en ébullition et des mesures improvisées pour atténuer la crise !

Dernière mesure de Rohani : avant une rencontre prévue avec les industriels italiens, son gouvernement a continué sa manipulation d’achat intensif à la bourse avec un nombre censuré donc encore plus élevé d’entreprises bloquées pour une plus forte hausse de l’indice sans dépenser plus ! Le gouvernement a ainsi fait doubler la hausse de l’indice (mais avec moins de pertes que la veille) !

Mais sur les images, on a vu une salle avec principalement des Iraniens ! Les industriels italiens n’avaient donc pas daigné bouger pour les mollahs tricheurs et en faillite ! Le régime avait fait appel à ses ressortissants en Italie ! Rohani a profité de ce public acquis pour promouvoir sa personne en reparlant de sa victoire sur l’inflation et la récession et l’insignifiance des sanctions pour l’économie saine qu’il avait mis en place !

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La visite s’est ainsi terminée sur un échec absolu par une déclaration commune avec le Premier ministre italien Renzi sur les intentions mutuelles de coopération sans aucun engagement de la part des Italiens ! Ce pouvait signifier que Washington cherchait à humilier les mollahs, mais aussi à diminuer la facture de leur escapade ratée à Rome pour calmer la panique qui accélérait leur débâcle et ainsi les dissuader d’aller vers des choix plus extrêmes tant à Rome qu’à Téhéran ! Cependant, la déclaration avait eu lieu à proximité de la statue équestre de Marc Aurèle qui fut l’un des rares généraux de Rome à avoir infligé une défaite aux Iraniens (contre les Parthes) et mis à sac la ville de Ctésiphon qui devint plus tard la capitale des Sassanides.

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Rohani devait alors rencontrer le Pape ! Ce dernier l’a encouragé à lutter contre le terrorisme ! Rohani a tenté de provoquer la polémique en condamnant l’islamophobie des Européens, mais le pape a évité la crise. Rohani a alors changé d’approche revenant à la dissidence simulée en demandant au pape de prier en sa faveur et pour le succès de ses amis, les modérés (dont l’un des chefs préside le comité pour la destruction d’Israël) !

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Le BCU, branche estudiantine des Pasdaran, a immédiatement condamné ses propos et ceux de la veille en faveur des modérés, agents de l’étranger, pour le forcer à ne pas endosser ce rôle de modéré ! Le BCU a aussi annoncé ses assises pour les 2 prochains jours à Mashad, importante ville religieuse pour paraître soutenu et aussi pour se faire entendre et mettre fin à la dissidence simulée qui pouvait s’avérer bien dangereuse dans une situation de mécontentement général, plus encore qu’en 2009 !

La Russie a lancé une invitation à Velayati, le ministre des affaires étrangères « spéciale crise » et plénipotentiaire du régime pour voir si le clergé dont le champion avait échoué en Europe et en Iran était prêt à la choisir comme partenaire stratégique ! Le clergé a annoncé le départ de Velayati dans une semaine à Moscou dans l’espoir d’utiliser l’invitation comme un moyen de pression à la fois sur les États-Unis et la France ! Ce qui en soi signifiait qu’il ne voulait pas choisir Moscou et courrait encore après un deal avec Washington !

Rohani a alors lancé une invitation aux Iraniens de Rome (ses gens à Rome) pour leur dire qu’il avait encore de la marge pour continuer le bas de fer avec Washington et voir si l’entrée en jeu de Moscou avait rebouté le moral des derniers serviteurs du régime ! C’était une sorte de sondage. Malheureusement pour Rohani, le nombre des participants était bas et leurs visages étaient moroses. Ils ne croyaient pas à la victoire de l’offensive de leur champion ! L’ambiance devait être aussi à la déprime en Iran.

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Les Anglais ont alors aggravé cette déprime en rappelant que Rohani ne pourrait pas relancer les Français par ses achats massifs d’avions, car cette vente était interdite en raison de présence de plus 10% d’éléments américains dans les produits Airbus et de l’embargo américain sur la vente de ce genre de produits au régime !

Washington a aussi repris la main dans les pressions par un article de Newsweek annonçant que la direction de l’UNESCO allait sermonner Rohani pour le concours de caricatures qu’il veut organiser en juin prochain pour se moquer encore de l’holocauste !

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L’Arabie Saoudite a aussi rappelé sa possibilité de punir les mollahs en demandant à son voisin et allié le Bahrein de fermer unilatéralement la Future Bank (1/3 Bahreinie & 2/3 Iraniennes) et confisquer au passage les avoirs des nantis paniqués et de certains dirigeants du régime ! La décision était aussi une manière de forcer Washington de durcir ses sanctions, car il avait désigné cette banque en 2010 comme un des relais de détournement des sanctions !

Washington a rejeté ce forcing et souligné sa gestion des pressions en demandant à son allié le Canada de lever les sanctions contre les mollahs !

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Mercredi (27 janvier 2016 – 7 Bahman 1394), le régime avait la tête sous l’eau ! Sa situation générale s’est aussi aggravée par d’importantes chutes de neige augmentant ses besoins en électricité (son point extrêmement faible).

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Rohani et ses patrons continuaient leur fuite en se félicitant d’avoir signé des contrats d’une valeur de 17 milliards de dollars en Italie et d’avoir relancé l’économie (alors qu’ils n’avaient obtenu aucun investissement en Iran) ! Comme preuve de la relance, ils parlaient de la hausse record de l’indice boursier (qui était pourtant le lamentable résultat d’investissement à perte sur des actions moribondes) !

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Rafsandjani semblait encore dans la défense du clergé et l’atténuation de ses erreurs, car il annonçait dans Abrar que le régime n’allait pas dépenser tous ses avoirs dans l’immédiat, car il avait obtenu un crédit de la Coface pour l’achat des avions ATR en leasing. Il parlait de paiement des avions par l’Italie !

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Mais cela ne pouvait qu’inquiéter les responsables aéronautiques issus des Pasdaran ainsi que les nantis paniqués, car par un achat en leasing, le régime devait payer quelques 175,000 dollars par avion et par mois sur au moins 12 ans avant de prendre possession de ses aéronefs. Il allait donc payer ainsi chaque avion 25% plus cher que son prix catalogue alors que pour de grosses commandes tous les constructeurs accordent toujours 40 à 60% de remise à l’acheteur.

Rafsandjani indiquait ainsi malicieusement aux Chefs Pasdaran et aux paniqués que Rohani avait acheté des avions aux Italiens à 3 fois leur prix et qu’il avait était un piètre champion pour le clergé, mais aussi pour eux ! Ainsi sous couvert d’un titre élogieux pour Rohani et le clergé, ce vieux mafieux complotait contre les mollahs dans l’espoir que leurs adversaires se montrent reconnaissants pour les avoir aidés à se hisser au sommet du pouvoir !

Les chefs Pasdaran ne parlaient pas ce scandale. Mais ils critiquaient Rohani demandant une prière au Pape pour ses manœuvres politiques. Ils dénonçaient aussi des contrats au détriment de l’emploi en Iran (qui a un taux de chômage de 20% malgré le critère de l’emploi fixé à 4 heures de travail hebdomadaires) ! Ils voulaient virer Rohani et par leur silence sur les mauvais achats d’avions, ils se disaient prêts à mener les mêmes politiques si le clergé le voulait en espérant acheter la bienveillance des Italiens et encore plus des Français !

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Les mauvaises nouvelles ne se résumaient pas à l’annonce de la perte idiote des avoirs longtemps attendus par la faute de la bête ambition de Rohani et le regain d’hostilité au sein du régime à son égard !

La Chine avait demandé une résolution au Conseil de Sécurité contre la Corée du Nord pour dérober à Washington le monopole de sanctions à son encontre ! Les mollahs pouvaient être sûrs qu’elle les punirait aussi ainsi s’ils s’approchaient trop de Washington !

Lavrov avait aussi organisé une conférence de presse sur l’année 2015. Il n’avait pas évoqué des liens stratégiques avec les mollahs, mais l’amélioration de ses intérêts grâce à un monde à nouveau multipolaire, laissant supposer des politiques similaires à la Chine vis-à-vis du régime qui lui résistait !

Le quotidien anglais Guardian encourageait ce genre de punition et aussi la guerre interne en affirmant que Rafsandjani longtemps ennemi de Washington cherchait à présent à le servir !

Enfin, le Français Fabius avait promis des négociations serrées avec Rohani sur la Syrie laissant supposer une coopération au prix de la rupture des mollahs avec Assad et de fait, au prix de la perte de leur base de contact avec le Hezbollah dans le but de permettre à la France d’affermir sa place au Liban !

Il n’y avait aucune perspective claire pour le régime ! Rohani, qui avait échoué en Italie et avait vu la preuve de son désaveu chez les Iraniens de Rome et dans les titres hostiles des journaux du régime, a demandé une conférence de presse en Italie et s’est moqué sur un ton grossier des Saoudiens pour provoquer une escalade avec eux, mais tout le monde a esquivé, le laissant dans son échec !

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Les Chefs Pasdaran, désireux de lui succéder, ont annoncé de grandes manœuvres maritimes dans le golfe Persique pour provoquer l’escalade qu’il peinait à susciter. On n’a pas vu d’images, ce qui voulait dire qu’ils avaient encore moins de troupes. Ils se sont alors arrangés pour lancer un avertissement par le Destroyer Alborz à un grand navire américain (USS Monterey) avec menace de faire feu immédiatement, mais ils n’ont pas réussi à provoquer une escalade et sortir le régime de ses échecs ! Ils se sont alors mis à critiquer ses propos de la veille en Italie sur son soutien aux modérés !

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On avait un gouvernement défaillant, zéro alternative et un front hostile des 5-1 s’opposant à tout arrangement avec Washington ! L’envie de fuite des nantis paniqués ne pouvait que s’intensifier !

Le gouvernement a continué sa manipulation à la bourse avec un nombre censuré (élevé) de blocages et toujours de l’investissement à perte sur des entreprises en faillite pour hisser l’indice vers le haut et donner l’impression qu’il était plébiscité et non désavoué. Dans l’opération, il a encore perdu de quoi permettre aux paniqués l’achat de 200 millions de dollars de devises ! Ainsi après avoir pris des engagements ruinant en Europe, ils pouvaient se voir infliger de nouvelles sanctions par la Chine (qui reste leur premier acheteur de pétrole).

Rohani ne pouvait rebondir en rencontrant des industriels italiens. Il a esquivé les problèmes en annonçant son départ vers Paris en avance sur son programme ! Mais avant de partir, il a insinué que tout allait bien en se baladant dans le Colisée et en saluant ses employés comme s’il était acclamé par les Romains !

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Rohani est arrivé à Paris et son avion a été orienté vers Le Bourget où il n’eut nullement droit aux honneurs prévus par le protocole ! La France avait conscience qu’il était en difficulté. Elle voulait en profiter pleinement.

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Mais Rohani n’a pas râlé : il a simulé un accueil chaleureux affirmant au micro des journalistes qui l’accompagnait l’ouverture d’une nouvelle ère de coopération avec la France grâce aux dispositions dans le 6e plan permettant l’investissement étranger dans la bourse iranienne ! Il était donc prêt à braver le rejet du 6e plan par le parlement pour simuler un succès en signant des accords couteux avec les Français pour prétendre qu’il avait réussi à les engager aux côtés du régime !

Ces interlocuteurs français ont saisi ce besoin de succès pour l’humilier encore puisqu’il n’a pas été logé sous les ors de la république, mais à l’hôtel Intercontinental de Paris près de l’Opéra ! Il parut bien contrarié de devoir côtoyer les touristes souvent américains de cet hôtel et ne recevoir aucun signe de respect de la part du personnel (dont des filles non voilées) ! L’info n’est pas passée en Iran !

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Les patrons d’Airbus et de Total ne lui ont pas laissé le temps de souffler puisqu’il a dû les recevoir dans la foulée à l’ambassade du régime pour conclure des accords couteux pour le pays par l’achat d’une centaine d’avions au prix fort et la vente au rabais de quelques droits d’exploitation pétrolière sur des sites tenus secrets !

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Rohani a également eu droit à la visite du président de Sénat Larcher qu’il avait reçu à Téhéran. Cela devait remplacer une rencontre officielle en réponse à l’accueil qu’il avait reçu en Iran. Cela voulait dire que la France voulait bien des sous de ce président désespéré du régime désespéré des mollahs, mais sans lui témoigner des honneurs prévus au protocole !

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Cette tendance a été confirmée par une réunion nocturne et discrète avec la direction de Medef pour plumer encore plus le piètre champion des mollahs, pour lui reprendre l’argent qui lui était accordé, endettant aussi au passage le pays pour des années pour le garder sous influence même s’il se débarrassait des mollahs au pouvoir ! C’est ce que l’on peut appeler les droits de l’homme pour riches français !

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Le régime ne gagnait rien, mais il était sur le point de perdre les avoirs obtenus par l’autorisation de Washington dans des achats ne profitant nullement à ce dernier et ses alliés intéressés !

Washington a annoncé qu’il étudiait le projet de reconduction de ses premières sanctions pour 10 années supplémentaires. En évoquant un projet et une décision, Washington voulait dissuader les Français de continuer, mais se laissait une marge pour ne pas adopter cette rallonge pour permettre à ses alliés de ravir les marchés de l’Iran et dépouiller au passage ses adversaires économiques européens ! Le Sénat américain a aussi dénoncé des passe-droits calés dans l’accord-cadre de Vienne (prévus pour faciliter le deal américain avec les mollahs) et a promis de les supprimer pour mener la vie plus dure aux mollahs qui par leur fuite désordonnée en avant avaient offert une occasion de briller à la France pour laquelle il n’a guère de respect !

Enfin Obama s’est rendu chez les juifs américains avec le slogan « nous sommes tous des juifs », pour insinuer que Washington pouvait définitivement renoncer à l’apaisement et la recherche d’un arrangement avec les mollahs !

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Jeudi (28 janvier 2016 – 8 Bahman 1394), les gens du régime se sont réveillés sans savoir que son piètre champion avait dépensé sans limite et au-delà de ses moyens sans obtenir un franc soutien de la France qui entraînerait l’explosion des 5-1 et une grande crise permettant de reprendre le bras de fer avec Washington et le forcer à se montrer plus indulgent à leur égard. Le choix de la tournée européenne semblait une erreur. La direction du régime devait choisir la Chine ou trouver au plus vite un consensus interne pour désigner des boucs émissaires pour sauver le plus grand nombre et encore choisir la solution des Khmers rouges et permettre la transition vers un changement de régime en échange d’un procès en Iran et le droit d’échapper à la mort.

Le clergé a montré qu’il n’avait aucune envie de ces trois solutions réalistes et pragmatiques, car il avait choisi de nier son échec en présentant la photo de la rencontre de Rohani avec les patrons de Medef comme la preuve d’une entrée massive de dollars lui offrant les moyens de résister aux Américains et continuer son bras de fer. Rohani allait donc concrétiser ses engagements désastreux de la veille ! Ses collègues gouvernementaux parlaient de tapis rouge de l’Élysée pour Rohani pour l’aider dans cette tâche !

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Un autre journal du gouvernement justifiait la poursuite de cette politique douteuse en affirmant que l’offre chinoise d’une Asie industrialisée était un projet imaginaire et irréaliste et qu’il fallait au mieux s’inspirer de la gestion chinoise !

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Dans les pages intérieures de son journal Abrar, Rafsandjani révélait aussi le mépris des Français pour Rohani en raison de l’annulation du dîner officiel suite la demande de suppression du vin et le porc, au menu servi, en parallèle à un repas halal ! En parallèle, il désavouait cette politique européenne qu’il avait lui-même mise en œuvre en parlant du danger de la Chine comme ennemi après sa résolution au Conseil de Sécurité de l’ONU contre la Corée du Nord ! Dans le supplément économique de son journal, Rafsandjani mettait aussi en garde contre ses ex-amis anglais en révélant qu’ils avaient seulement proposé un crédit de 72 millions de dollars pour le développement de commerce avec l’Iran ! Il annonçait aussi le soutien des Russes (qu’il n’aime pas) à l’exportation pétrolière iranienne pour dire que le régime était dans une situation d’adversité exceptionnelle et peut-être devait adopter des politiques exceptionnelles du moins à imaginer de nouvelles tactiques !

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Les Chefs Pasdaran critiquaient aussi Rohani pour avoir péroré contre les Saoudiens, mais à l’ombre humiliante de Marcus (Marc Aurèle) . Cela voulait dire qu’il excellait en slogans tonitruants, mais restait un piètre champion pour le régime par ses minables résultats en Italie et en France !

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Les chefs Pasdaran ont aussi annoncé de nouveaux missiles pour leurs manœuvres en cours pour se poser en alternative à ce piètre champion du régime ! Mais on n’a rien vu qui puisse faire trembler le monde et surtout tout le monde a ignoré leur fanfaronnade sur la mer.

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Le clergé vivement critiqué pour le bilan du voyage de Rohani devait marquer un point, obtenir une victoire, car son piètre champion avait encore une journée en France où il devait concrétiser les engagements désastreux pris la veille face aux aventuriers de Medef !

Le clergé a annoncé le rassemblement international contre les Takfiris, partisans de l’islam ultra-intégriste (& adjectif des mollahs pour désigner les Saoudiens), pour dire qu’il pouvait peser en se posant en tant que chef de la guerre contre Daesh pour devenir un allié d’utilité publique ! Le rassemblement a été un échec (petite salle et très peu d’invités étrangers). Le clergé a zappé le sujet qui soulignait aussi son isolement international parmi les pays musulmans !

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Rohani avait déjà commencé sa journée par une nouvelle humiliation puisqu’au lieu d’être reçu, comme le veut le protocole, par Irina Bokova, la directrice générale de l’UNESCO au siège parisien de cette organisation, il a droit à un petit déjeuner très matinal avec elle dans une chambre en sous-sol à son hôtel pour se faire sermonner sur l’affaire des caricatures ! Le reportage photo (montrant une plaque avec le nom de son hôtel) a aussi révélé aux gens du régime que leur président n’avait pas été logé dans les palais français, mais qu’il avait été traité comme un vulgaire commis voyageur !

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Puis, il a eu un autre signe de mépris de la France à son égard par une suite de manquement au protocole ! Tout d’abord, au lieu de recevoir de minis honneurs aux Invalides avec le président Hollande, il a été accompagné par le ministre des Affaires étrangères Fabius ! Puis ce dernier l’a renvoyé sur Valls ! Le déjeuner avait sauté et laissant place à un mini speach à l’IFRI en présence de VGE qui porte la poisse à tout le monde !

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Rohani dut attendre la fin de cette rencontre inutile pour aller manger à un endroit inconnu, peut-être avec les Iraniens de Paris qui furent peu nombreux et déprimés comme leurs amis romains !

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Sur son chemin, il trouva les Femen et les Moudjahiddines du peuple financés par Washington et promus par quelques politiciens français sans scrupules.

Les dépêches ont alors annoncé qu’il avait conclu un accord de 400 millions de dollars avec la firme Peugeot, qui est haïe par tous les gens du régime pour avoir lâché le régime malgré ses engagements sans y avoir été contrainte par les sanctions ! Tous exigeaient des indemnités qu’ils n’avaient jamais reçues ! La signature du contrat ne mentionnait pas le paiement de ces indemnités ! Rohani et ses collaborateurs avaient encore plié devant la France ! Les chefs Pasdaran ont immédiatement annoncé la nouvelle sous le titre du retour du traître (doc en pdf), titre qui s’appliquait aussi à Rohani !

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C’est alors que Hollande a reçu Rohani à l’Élysée ! Le mépris et les humiliations avaient finalement été bien payants ! Le président français a aussi accueilli sans sourire juste pour officialiser ses engagements ruineux de la veille qui étaient destinés à simuler un succès dans son infernale tournée européenne !

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Mais avant, il eut un entretien avec Hollande pendant lequel il a été critiqué sur le nombre en hausse des pendaisons et aussi sur le comportement du régime en Syrie ! Ainsi il devait signer des engagements pris la veille sans pouvoir les lier à un alignement de la France sur ses positions contre les 5-1 et contre Washington !

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À l’issue de cet entretien humiliant, le piètre champion des mollahs n’a pas osé claquer la porte ! Il a signé les engagements pris la veille pour prétendre qu’il avait réussi, mais en fait pour sauver sa carrière et ses chefs !

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Les média français et iraniens ont annoncé 20 engagements et l’achat de 128 avions : 21 A320ceo (current engine option), 24 A320neo (new engine option), 27 A330ceo (300 ?), 28 A330neo (900), 16 A350-1000 et 12 A380 pour un montant de allant de 10,5 à 27 milliards de dollars « au prix catalogue... mais en leasing sur au moins deux fois 8 ans... dans un montage réglé par la Coface ».

En tenant compte du prix unitaire (en millions de dollars) au catalogue, mais aussi du prix unitaire de vente courant et du prix unitaire en leasing mensuel pour ces modèles :

| A320ceo | 98 | 45 | 0.350 |
| A320neo | 107 | 49 | 0.390 |
| A330ceo | 256 | 110 | 0.900 |
| A330neo (900) | 287 | 125 | 1100 |
| A350-1000 | 356 | 152 | 1.250 |
| A380 | 437 | 240 | 1.900 |

On arrive ainsi à ces prix finaux de vente ou de leasing (en milliards de dollars) :

| 21 | A320ceo | 2.058 | 0.945 | 1.411 |
| 24 | A320neo | 2.568 | 1.176 | 1.797 |
| 27 | A330ceo | 6.912 | 2.970 | 4.666 |
| 28 | A330neo (900) | 8.036 | 3.500 | 5.914 |
| 16 | A350-1000 | 5.696 | 2.432 | 3.840 |
| 12 | A380 | 5.244 | 2.880 | 4.378 |
| 128 | Aéronefs | 30.5 | 13.9 | 22 |

Les 27 milliards (annoncés par les médias) pouvaient correspondre à l’achat au prix catalogue, mais sans doute avec un tiers en avions d’occasion sur les modèles les plus anciens comme les A-320 et les A-330. Les 10,5 milliards correspondaient à la moitié du prix de leasing donc au prix de la première tranche de 8 ans de leasing.

Au final, la Coface avait accepté de couvrir la moitié de la vente en leasing, car elle estimait les mollahs incapables d’aller au bout de la transaction d’une part en raison de leur faible revenu, mais aussi en raison du coût élevé des réparations qui multiplient en fait le prix de l’avion par 5 ou 6 au cours de sa carrière que l’on peut estimer à une trentaine d’années. La Coface couvrait 8 ans de leasing, car le coût sur cette période pouvait être le double ou le triple du montant pour les mollahs !

Les mollahs s’engageaient donc dans un contrat d’achat global de 22 à 100 milliards de dollars qu’ils ne pouvaient pas honorer. En conséquence, ils risquaient de se voir retirer les avions souvent d’occasion payés au prix fort du marché après 8 ans et de plus être condamnés par la chambre de commerce international à régler le prix catalogue sur lequel ils s’étaient engagés. Dans l’immédiat, les mollahs allaient accéder à beaucoup d’avions (si Washington voulait bien) et rouler les mécaniques pour duper leurs associés paniqués afin de garder le pouvoir et continuer leur fuite en avant, mais au final ils allaient tout perdre et aussi plonger le pays dans un endettement nuisible et interminable longtemps après leur disparition.

Mais plus grave encore, Rohani avait sans cesse été humilié par le mépris du protocole. Hollande l’avait sans cesse fui et l’avait seulement rencontré après qu’il avait accepté de signer des contrats très désavantageux, mais en échange il l’avait rien accordé au régime ! Rohani avait dépensé le petit pécule obtenu dernièrement par le régime sans rien lui apporter en échange !

La France ne gagnait pas non plus en ouvrant une ligne de crédit à ce régime déficitaire et en tablant sur un arbitrage lui permettant de toucher deux fois le prix de ses avions en fin de vie ! Notre conclusion était qu’à l’instar des mollahs, François Hollande voulait duper les électeurs avec ce succès bidon pour faire monter sa pauvre cote de popularité en chute libre, mais cela n’a pas pu sauver sa cote !

Le Mollah Rohani était pour sa part certain que cet engagement pour cet achat coûteux sans rien obtenu en échange allait faire perdurer la crise et la panique internes, car les Fondamentalistes avaient boudé le rassemblement organisé par le clergé !

Dans l’espoir de les récupérer, les mollahs avaient démenti toute possibilité de recours à une forme de dissidence en excluant tout lien avec le candidat Rafsandjani dans les élections pour l’Assemblée des Experts. Mais cela ne leur avait pas permis de récupérer les fondamentalistes !

Rohani devait marquer des points avant de rentrer. Il a accordé un long interview à son hôtel à plusieurs médias majeurs pour attaquer encore les Saoudiens (vrais clients de la France) ou défendre Assad afin de générer une crise, mais la complaisance molle des trois bras cassés qui posaient les questions n’a pas permis la tension souhaitée par Rohani et ce dernier a terminé sa tournée sur un double échec en ayant pris des engagements pour acheter beaucoup de produits sans la moindre contrepartie diplomatique ou stratégique pour le régime !


Une fiesta était organisée à la Mairie de Paris avec les artistes iraniens résidant en France ! Rohani ne s’y est pas rendu et il a pris l’avion nuitamment toujours sans les honneurs dus par le protocole, quittant la France, misérable comme un employé congédié malgré de bons et loyaux services !

Washington a saisi ce moment de déprime et a tenté de l’aggraver par l’annonce de son Sénat demandant une application plus stricte de sa loi de restriction de visa et des inspections plus lourdes sur le programme nucléaire du régime insinuant la volonté de trouver un élément permettant d’intensifier ses sanctions !

La tournée infernale de Rohani était un échec absolu et elle finissait sur le constat déprimant d’un retour au normal dans le monde sans issus des sanctions américaines à deux semaines de l’anniversaire de la révolution islamique !

L’ambiance plombée est devenue plus pesante à l’annonce du crash d’un avion iranien qui avait fait beaucoup de morts. Mais en voyant les photos des familles des victimes et aussi connaissant les mollahs, tout le monde a pensé qu’ils avaient provoqué l’accident pour justifier un peu les achats d’avions qui avaient accepté dans le feu de l’action sans rien obtenir en échange !

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Vendredi (29 janvier 2016 – 9 Bahman 1394), Rohani est arrivé tôt le matin à Téhéran et il n’a plus donné de nouvelle ! Le clergé n’a également pas mis en avant son (piètre champion) pour la cérémonie de la prière de vendredi. On a compris que les mollahs attendaient voire les réactions contre leur champion avant de saluer son soi-disant succès !

Les mollahs ont vite compris qu’ils avaient eu raison, car tout le monde critiquait Rohani ! Le jeune membre charismatique des Fondamentalistes, Zakani, proche des Pasdaran et récemment sans cesse courtisé par le clergé, avait résumé la situation dans une formule simple : il regrettait que Rohani répète l’erreur de Rafsandjani et endette durablement le régime dans l’espoir de trouver des alliances bénéfiques pour sa survie ! On pouvait aussi comprendre que Rohani avait endetté le régime et le pays pour s’acheter des amitiés en Occident et assurer son propre avenir en exil aux dépens de tous les autres !

Cela se pouvait, mais au vu du comportement méprisable de ses hôtes français à son égard, il n’était pas considéré comme utile à ce pays après la chute du régime et d’ailleurs aucun ex-dirigeant ne peut l’être. Mais la formule supposait que la direction du régime utilisait les derniers avoirs obtenus pour s’acheter un exil paisible en Occident !

Le clergé a immédiatement désavoué son piètre champion en se disant hostile aux achats de biens coûteux aux Étrangers, car cela était contraire à l’indépendance de la révolution islamique ! Ils voulaient se préserver de l’accusation de Zakani tout en provoquant une crise avec la France pour échapper du carcan de l’accord-cadre des 5-1 et retrouver Washington pour un arrangement avant qu’un nouveau boycott de l’anniversaire de la Révolution islamique ne fasse monter d’un cran la panique et n’accélère la chute incontournable du régime !

Les chefs Pasdaran ont aussi mis en avant leurs manœuvres, leurs missiles et leurs torpilles pour peser contre Washington et obtenir la même crise internationale et des marchandages avec Washington avant leurs tontons du clergé ! La journée devint une suite de surenchères pour provoquer une escalade, mais Washington a tout esquivé pour garder les mollahs dans leur misère pour les forcer à plier.

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Résumé et conclusion(s) | Ce vendredi, après l’échec de leur tournée infernale, les dirigeants barbus étaient ainsi retombés dans l’enfer normal de leurs problèmes insolubles. Ils avaient raté des occasions en or pour améliorer leur condition en n’ayant pas su choisir la Chine en raison de leur envie de garder la bourse et la vie !

Les mollahs avaient finalement terminé la semaine en trouant leur bourse si précieuse en achetant de faux espoirs. L’échec de la tournée infernale de Rohani en Europe a laissé entrevoir aux mollahs et à leurs associés un exil bien mouvementé. Finalement, à l’issue de leur périple infernal, ils ont seulement réalisé qu’ils devaient préserver leur pécule, sans lequel ils ne pourraient partir très loin ou se cacher pour sauver leur peau ou encore vivre un tant soit peu en paix en exil.

On devrait donc désormais assister à de belles bagarres entre les mollahs & leurs miliciens, d’une part pour la bourse et d’autre part pour leur vie ! En résumé, un Monopoly sanglant entre frères d’armes et amis de 30 ans pour acheter la rue de la paix !