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Gaz : L’Iran veut tenter Shell et Repsol
18.04.2009

Handicapé par les sanctions américaines qui interdisent aux compagnies pétrolières occidentales d’investir en Iran, le régime des mollahs est passé à l’offensive par deux annonces : une importante découverte pétrolière et la possibilité de se tourner vers la Chine.



Une des principales sources de devises de l’Iran provient de l’exportation du pétrole. La méthode préconisée par les mollahs est la vente de contrats d’exploitation des gisements iraniens. Le régime touche beaucoup de dollars au départ et beaucoup moins par la suite. Tout repose donc sur ces contrats dit de buy-back qui sont actuellement en état d’arrêt par la faute des sanctions américaines qui interdisent à toutes les compagnies investissant en Iran de revendre leurs produits aux Etats-Unis. De ce fait, l’économie iranienne qui a toujours fonctionné sur l’espoir d’un flot continu de devises pour éponger les erreurs de gestion ou les détournements est dans une situation tragique qui force les mollahs à imprimer des billets à vau l’eau

Pour stopper cette hémorragie, à défaut de changer de méthode économique, Téhéran a décidé de casser les sanctions en faisant appel au chantage en promettant de s’adresser aux Chinois si les groupes Royal Dutch Shell et Repsol ne confirmaient pas d’ici le 20 mai leurs promesses d’investissement de 10 milliards de dollars sur la tranche 13 du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) du champ gazier de South Pars, le plus vaste gisement au monde.
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Pour mettre l’eau à la bouche de ces compagnies, Téhéran a laissé passer un jour avant d’annoncer la découverte dans le Block Farsi d’un nouveau gisement pétrolier géant d’une capacité d’1 milliard de barils par une compagnie pétrolière étrangère présente en Iran ! Selon Téhéran, Ce gisement baptisé Binalud a été découvert par la compagnie indienne ONGC qui avait aussi découvert il y a peu de temps le gisement gazier Farzad B, gisement qu’elle exploite actuellement !

On fixe une date butoir, et l’on évoque tout ce que l’autre perd dans ce délai précieux ! C’est la méthode du bâton et des carottes selon nos mollahs. Si cela tente les compagnies, la méthode reste peu efficace car si Téhéran le pouvait, il se serait depuis longtemps adressé aux Chinois, qui sont intéressés, mais hésitent en raison de l’instabilité du régime et la possibilité qu’il tombe dans le camp américain, auquel cas, les Chinois n’auraient aucune garantie du respect du contrat.

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| Mots Clefs | Instituions : Politique Economique des mollahs |

| Mots Clefs | Pays : Europe (UE, UE3, union européenne) |
| Mots Clefs | Enjeux : Intérêts Européens en Iran |
| Mots Clefs | Enjeux : Sanctions Ciblées en cours d’application |

| Mots Clefs | Enjeux : Pétrole & Gaz |
| Mots Clefs | Enjeux : Buy-Back |