Iran : sous le chantage terrible de ses amis EU3 ! 24.08.2020 Les mollahs sont dans une situation extrêmement grave en raison de la rébellion de leurs officiers de renseignements et leurs sabotages, mais aussi en raison d’une grève illimitée dans de nombreux secteurs d’activités notamment le pétrole et les transports ferroviaires et urbains, aussi en raison de l’échec de leur terrorisme et enfin, en raison des sanctions programmées par l’administration Trump en réponse à leur terrorisme et leur nucléaire opaque. Dans ce contexte très tendu, les mollahs ont affirmé qu’ils accepteraient la visite de leur site nucléaire pour clarifier leur position. Ce lundi (24 août 2020), le nouveau directeur argentin de l’AIEA doit rencontrer les responsables du régime pour en savoir plus. Le point sur toutes les sources de tensions en Iran.
Les grèves, qui ont débuté il y a 22 jours, persistent, car aucun salaire en retard n’a été payé malgré le fait qu’il y a de l’argent entre les mains des dirigeants puisqu’ils en donnent à leurs proches collaborateurs affairistes pour les empêcher de rompre et s’enfuir. Il en résulte de nouvelles adhésions à ce mouvement de grève anti-régime notamment grâce au soutien financier des bazaris du Kurdistan iranien aux ouvriers en grève. On s’approche chaque jour de l’objectif de la grève générale anti-régime. Au cours des derniers jours, les ouvriers du sucre en grève depuis 71 jours ont enfin donné une couleur anti-régime à leur mouvement. Les ouvriers et techniciens de la raffinerie d’ILAM ont également rejoint le mouvement. Les 3000 membres du personnel de l’usine de production de gaz liquide de Dehloran ont aussi rejoint ce mouvement anti-régime. Les ouvriers de l’usine de profils en acier de Saveh ont aussi rejoint la lutte contre le régime.
Certains infirmiers d’Ispahan ont aussi manifesté contre régime, laissant entrevoir leur solidarité avec les ouvriers anti-régime. Certains enseignants de Téhéran ont fait de même. Les retraités du ministère du Pétrole ont quasi manifesté contre le régime signalant qu’on ne les payait plus.
Les mollahs ont repris la fausse propagande sur la surmortalité de Covid-19 pour empêcher ce genre de rassemblements et ont aussi annoncé un site de réservation d’un vaccin très onéreux pour valider leur annonce et s’assurer le soutien de leurs proches avec la promesse d’une guérison ! Les officiers rebelles ont nié l’existence de forte vague de covid-19 en révélant que les mollahs diffusaient des faux rapports sur le coronavirus avec un tampon confidentiel pour entretenir la peur et empêcher les rassemblements anti-régime. Les officiers rebelles ont aussi révélé que les mollahs tuaient des gens qui étaient près de les quitter en affirmant qu’ils étaient morts de covid-19. Ils ont aussi dit que le régime avait monté un site de réservation d’un vaccin très cher pour forcer les riches à vendre leurs dollars ! Les officiers rebelles ont aussi aidé les ouvriers en publiant les images d’une vieille manifestation contre Rohani pendant laquelle ses gardes étaient dépassés pour montrer que les ouvriers pouvaient déstabiliser davantage le régime. Ils ont aussi diffusé des extraits où Rohani affirme qu’il n’a pas comme mission de créer des emplois et se fiche que les gens en souffrent.
Les officiers rebelles ont aussi aidé les ouvriers en révélant l’identité d’un collègue pro-régime infiltré parmi les ouvriers pour les dénoncer.
En parallèle avec ces actions organisées, il y a eu aussi des manifestations individuelles contre le régime. À Mashad, plus grande ville religieuse du pays, un jeune milicien et sa famille ont été sévèrement tabassés par les membres de la famille d’une fille à qui ils avaient demandé de porter correctement son voile ! On le voit ci-dessous décrire ses blessures et se plaindre que personne ne veut l’aider !
Par ailleurs, on a vu une fille non voilée et légèrement dénudée se promener dans une ville iranienne inconnue. Cet acte de rébellion a souligné l’impuissance du régime à s’imposer.
On a également vu en pleine période de deuils chiites un homme marcher dans les rues de Kazeroun, une ville très hostile aux mollahs, et insulter copieusement l’Islam, le régime et les mollahs en particulier Khamenei sans qu’il soit arrêté.
Les proches du régime se sont aussi gardés de pleurer pour les saints martyrs du chiisme et ont boycotté le régime. Les mollahs ont diffusé un vidéo avec un son impressionnant montrant les croyants de la ville (officiellement) très fervente de Tabriz en train de se frapper à l’occasion de ces deuils !
Nous n’y avions pas cru, car Tabriz est depuis longtemps dans une attitude hostile aux mollahs. De plus, on voyait tout au plus une centaine de personnes sur la vidéo. En vérifiant, on a découvert qu’il s’agissait d’une avenue très courte (Talar) située dans le quartier historique aux rues généralement étroites de Koocheh Bagh où se trouvent les 10 plus grandes mosquées de la ville. On a été rassuré que les plus grandes mosquées de cette ville n’eussent pu mobiliser qu’au plus une centaine de personnes pour les saints du chiisme ! Les officiers rebelles ont aussi émis un appel à la grève à l’aéroport de Téhéran pour bloquer la fuite des mollahs et leurs aficionados après le prompt rétablissement des toutes les anciennes sanctions contre le régime à l’initiative de Donald Trump. Ces actions collectives et individuelles ont entretenu l’anxiété des amis affairistes du régime. Ces derniers ont encore tenté de vendre des actions pour acheter de l’or et des dollars. L’or iranien est augmenté, mais le dollar n’a pas bougé, laissant entrevoir que le régime disposait encore d’un important stock de faux dollars pour rassurer ses proches sans s’appauvrir pour autant. Au cours des derniers jours, Trump a d’abord reçu le nouveau PM irakien très anti-mollahs Kazemi. Ensemble, ils ont exclu tout départ des Américains et la volonté de développer le secteur pétrolier irakien. Kazemi a aussi promis de combattre les milices des mollahs. Immédiatement, les Irakiens ont plébiscité l’annonce en manifestant avec des slogans hostiles aux mollahs !
Par ailleurs, Trump et son administration ont enfin lancé la procédure de la gâchette par la relance des accusations de viol des engagements nucléaires pacifistes de l’accord de 2015.
Les EU3, Allemagne, France et Grande-Bretagne ont condamné cette initiative contre laquelle ils ne peuvent rien et ont aussi appelé les mollahs à cesser les activités nucléaires contraires à l’accord de 2015, mais sans les énumérer pour ne pas admettre la faute des mollahs et le bienfondé de l’initiative de Trump. Les mollahs n’ont pas répondu à l’EU3, car ils ne sont pas vus en Iran comme étant des puissances décisionnaires, mais des idiots utiles. Les mollahs ont profité de cette idiotie utile et opposition inutile à Trump et ont choisi la riposte anti-américaine en donnant l’ordre à leurs miliciens irakiens de faire feu sur les manifestants irakiens et ont aussi riposté à l’annonce américaine en affirmant exposant deux nouveaux missiles longue portée au nom de Soleimani et son adjoint irakien Abu-Mahdi avant d’annoncer la volonté de restaurer le réacteur d’eau lourde d’Arak (qui peut leur fournir du plutonium) et ainsi reprendre des activités nucléaires militaires grâce à la protection que leur offraient leurs deux nouveaux missiles déployés en Iran ou fournis au Hezbollah.
Les officiers rebelles se sont moqués de leurs missiles en affirmant qu’ils n’étaient pas nouveaux, mais d’anciens modèles exposés au cours des années passées avec une nouvelle peinture.
Par ailleurs, leur ordre de feu en Irak a aussi amplifié les manifestations à leur encontre en Irak. Leur annonce de résilience nucléaire a aussi amplifié la panique parmi leurs proches ! Les officiers rebelles ont exacerbé la panique au sein du régime en explosant et incendiant certaines parties de l’aéroport Mehrabad de Téhéran ! Ils ont aussi fait état d’importantes destructions en raison du nombre des sirènes de secours et de pompiers que l’on pouvait entendre à plusieurs km de site attaqué.
Le lendemain, les mollahs ont nié l’existence de cette attaque, mais ils ont renoncé à leur résistance nucléaire et ont dit qu’ils étaient disposés à accorder aux inspecteurs de l’AIEA l’accès à deux sites jugés suspect par l’AIEA, mais à condition que cette organisation renonce à renouer avec les anciennes enquêtes sur leurs activités suspectes précédentes !
Or, on est très loin des attentes de l’AIEA. Selon, les bruits du net, le nouveau directeur de l’AIEA s’est rendu secrètement en Iran, il y a un mois pour demander l’accès aux sites militaires suspectés d’activités nucléaires et balistiques interdites selon les termes de l’accord nucléaire de 2015 et aussi l’accès au site de stockage dénoncé comme suspect par Netanyahou sur des enseignements obtenus par un espion issu des Pasdaran (ou plus vraisemblablement envoyés par les officiers rebelles), pour savoir si le régime a repris des travaux militaires nucléaires qu’il avait menés par le passé. Le nouveau directeur de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, n’a pas répondu à l’offre très peu coopérative des mollahs, mais il a dit qu’il serait ce lundi officiellement à Téhéran sans en dire plus sur sa mission, mais on a compris qu’il s’agissait de répéter ses demandes et savoir si les mollahs allaient ou pas coopérer avant d’établir un rapport pour les partisans et les détracteurs de l’accord de 2015. Les pays occidentaux qui soutiennent l’accord pour avoir un ancrage géopolitique au Moyen-Orient et dans la zone très intéressante du golfe Persique ont légèrement augmenté la pression sur les mollahs en évoquant un peu leur participation aux explosions de Beyrouth sans pour autant les accuser explicitement comme l’avaient fait les Libanais. Les pays occidentaux qui soutiennent l’accord ont aussi attiré l’attention sur la transmission des boites noires incomplètes des avions abattus par les mollahs sans pour autant les accuser d’avoir voulu dérober des informations aux victimes pour ne pas les indemniser. Les mollahs n’ont pas vraiment changé de position depuis ces chantages bienveillants avant d’accueillir Grossi. Les EU3 ont alors évoqué des dégâts plus importants qu’annoncés par les mollahs après l’explosion survenue sur le site de fabrication de centrifugeuses à Natanz pour justifier un choix de complaisance avec les mollahs et de refus de coopérer à une action onusienne à leur encontre !
Washington a compris et a vite insisté sur le terrorisme des mollahs en établissant des sanctions contre 14 responsables du régime impliqué dans l’assassinat d’un haut membre de l’OMPI il y a plusieurs années en Suisse. Ce pays allié des États-Unis a mis la pression au régime en classant son allié le Hezbollah comme une entité terroriste s’autorisant à bloquer leurs comptes et leurs transactions financières via ses banques. Les mollahs sont de ce fait ainsi sous la menace des Iraniens, de leurs officiers rebelles, de Trump ainsi que de leurs nombreux ennemis régionaux, de plus leurs seuls alliés leur font un chantage pour qu’ils se soumettent à leurs ennemis ! Ce n’est pas brillant. De plus, ils ne peuvent pas renoncer à leur terrorisme, car ils devraient se livrer aux tribunaux de pays ennemis. De fait, les mollahs ne peuvent que simuler la souplesse pour gagner du temps, mais le temps aussi joue contre eux du fait que leurs proches ne peuvent leur donner un délai infini et font tout pour les quitter pour ne pas couler avec eux. Les mollahs ne peuvent que faire des demi-gestes qui auront des maxi-conséquences négatives. Les mollahs sont assiégés par les contraintes et tomberont sans doute autant par la faute de leurs ennemis aux aguets que leurs faux amis inutiles ou leur prudence déprimante trop faible pour éviter la fuite de leurs troupes ! © IRAN-RESIST.ORG | Mots Clefs | Nucléaire : AIEA : inspections, actions et rapports | | Mots Clefs | Zone géopolitique : Europe (UE, UE3, union européenne) | © IRAN-RESIST.ORG
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