La république islamique est le plus grand marché de l’Allemagne au Moyen-Orient et l’an passé, l’équivalent d’environ 5 milliards d’Euros a été exporté vers Téhéran. En fait la répercussion sur l’économie allemande est beaucoup plus importante et dépasse la perte de 5 milliards : 50 sociétés allemandes sont installées sur le territoire iranien et c’est près de 12 000 sociétés allemandes qui disposent de représentants à Téhéran.

De plus, HERMES, la société allemande d’assurance à l’exportation, devrait payer 5 autres milliards d’indemnités aux entreprises allemandes qui du fait des mesures de cet embargo perdront des marchés ou ne pourront plus exporter des produits déjà commandés par leurs clients iraniens.

Selon le vieil adage,
« tant qu’une vache donne du lait on ne l’amène pas à l’abattoir ! » En d’autres termes, aussi longtemps que le régime de Téhéran demeurera rentable pour l’occident, des mesures contraignantes à son égard ne seront pas prises au conseil de sécurité.

Il n’y a pas que l’économie allemande qui soit menacée, Paris et Londres sont aussi dans le même cas... on comprend mieux l’insistance de ces trois Européens (EU3 ou ex-Troïka) à vouloir « Poursuivre le Dialogue » avec les mollahs au risque de donner à un régime terroriste, l’opportunité de combler son retard et aboutir au savoir faire nucléaire.

La complaisance envers les mollahs se fait aussi au détriment des droits du peuple iranien.

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