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BIDEN-IRAN | ACTE 2 Dans notre dernière analyse fact-checking, nous avons rappelé que les démocrates ont installé un pouvoir islamique en Iran, mais les mollahs leur ont volé ce projet. Les démocrates [1] ont toujours multiplié les menaces, évoquant des frappes ou des sanctions pour les déstabiliser, mais aussi des négociations en espérant qu’ils cèdent le pouvoir à leurs pions. Nous avons rappelé que les mollahs avaient rapidement déployé une riposte basée sur le terrorisme et sur de faux opposants pour empêcher le retour des pions des démocrates. Nous assistons depuis une semaine à la reprise de ce jeu de cache-cache avec le retour des démocrates au pouvoir. Iran : 3 larges défaites régionales en 3 jours Il y a quelques jours, alors que le régime était ébranlé par de nouveaux sabotages et attaques de leurs officiers rebelles, son ministre des AE s’est rendu en Irak dans l’espoir de trouver un couloir de fuite via ce pays. Le Premier ministre irakien Al Kazemi, ancien directeur des renseignements irakiens très anti-mollahs, n’avait alors pas placé le drapeau du régime derrière son représentant comme s’il ne reconnaissait plus la légitimité des mollahs. Zarif l’avait cependant invité à Téhéran pour masquer son échec. Mais sa quasi-rupture avec les mollahs a été confirmée lors de cette visite et a donné lieu à d’autres évolutions très fâcheuses pour les mollahs. Iran : No more bankable ! Les mollahs refusent actuellement l’accès des inspecteurs de l’AIEA à deux sites nucléaires qu’ils devaient démanteler. Ils insinuent avoir repris des activités nucléaires interdites, brandissant la menace implicite de leur droit au nucléaire militaire, pour intimider leurs adversaires et les forcer à renoncer à l’adoption des nouvelles sanctions onusiennes souhaitées par Trump. Ce mardi a été une journée clef pour ce bras de fer, une journée noire pour les mollahs. Point sur la situation. Iran : La semaine en images n°296 En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde. Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington. Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions. En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran. Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, il a opté pour une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION via son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami. Il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par l’état du régime et bradé le pétrole pour gagner des soutiens européens, deux mesures qui n’ont pas changé la donne, mais ont anéanti tout capacité de production et entraîné de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. Rafsandjani a alors changé de ligne et opté pour STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir que Washington recule par peur de nuire au système islamique qu’il veut récupérer). Mais Washington a esquivé les provocations du régime puis il a adopté des sanctions bancaires pour l’affaiblir davantage. Le régime exsangue s’est retrouvé en difficulté pour son approvisionnement : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté. En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Les dirigeants devaient obtenir des garanties de sécurité de Washington pour fuir le pays qui leur était hostile à tous les niveaux. Larijani a divulgué par un tiers la corruption de membres du CDIR pour les renverser, prendre le pouvoir et obtenir les meilleures garanties de sécurité. Rafsandjani et ses amis ripoux du CDIR ont écarté Larijani. Puis en 2009, avec l’aide des britanniques, Rafsandjani a tenté une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues). En 2010, Rafsandjani a dû partager le pouvoir avec son rival Ali Larijani pour tenter une nouvelle (fausse) révolution de couleur avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne, confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains. De fait, avec plus de contestation et plus de tentative dialogue de la part de Washington, cette ENVIE DE FUITE DES NANTIS RIPOUX DU REGIME AVEC LEURS CAPITAUX est à l’heure actuelle la plus grande source d’inquiétude des dirigeants et la principale menace contre le régime agonisant. Rafsandjani étant lui-même parmi les ripoux soucieux de partir avec ses capitaux a très vite été sensible à cette menace. Il a rapidement lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant les foudres de ses maîtres britanniques. Mais il n’a rien obtenu des Américains. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Mais le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué ! Rafsandjani qui n’avait rien obtenu de Washington, s’est entêté à poursuivre le projet de déviation opportuniste du régime en agonie (en combinaison avec Londres). Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, invalidé sa candidature et ont de facto rompu avec Londres avec l’idée continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili. Mais la recrudescence des actes hostiles au régime a vite amené les nouveaux dirigeants à écarter Jalili et prendre comme futur président le faux modéré Rohani pour mener à la fois un bras de fer et aussi un transfert de pouvoirs vers Washington via une révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire. Ce choix de retour aux solutions ratées du passé n’a pas plu aux nantis du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le renforcement de la contestation interne avec l’entrée en action des Pasdaran rebelles a démontré au régime qu’il n’avait pas assez de temps devant lui pour un long marchandage. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention d’un poste clef au sein du Gouvernement de Rohani pour bénéficier comme les Ayatollahs qui le soutiennent des marchandages express avec Washington ou pour avoir un accès aux canaux de fuite. Les Chefs Pasdaran réduits à eux-mêmes et désormais sans troupes n’ont pu obtenir une place dans le gouvernement, mais Ali Larijani qui, en tant chef du Parlement, pouvait invalider les choix ministériels de Rohani a pu placer quelques pions aux postes clefs de surveillance du système. Finalement on est arrivé à une Gouvernement de Coalition Clergé-+le Clan Larijani-+2 proches de Rohani (Zanganeh au pétrole & Zarif au ministère des affaires étrangères) qui a débuté les marchandages avec Washington selon la stratégie d’Escalade (dissuasive) en annonçant un nombre élevé de centrifugeuses, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6 Mais Washington qui ne peut, pour des raisons stratégiques, reculer devant ses adversaires a augmenté sa pression en évoquant le terrorisme du régime . Les nouvelles accusations de Washington ont affolé les insolvables comme les Chefs Pasdaran, les Larijani ou encore les nantis ripoux du régime. Rohani n’a pas surenchéri pour les protéger. Les insolvables du régime ont compris que Rohani pouvait les sacrifier, ils ont pris position contre lui, mettant le régime en péril. Inquiet, Washington a opté pour un dialogue direct par l’intermédiaire de son sous-secrétaire d’État pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman. Rohani a écarté clergé et les Larijani du dialogue en retirant les négociations au Conseil (collégial) de sécurité national pour les confier à son ami Zarif. Il a alors également oublié tout soutien à Syrie et a provoqué l’éloignement de la Russie et du Hezbollah. Le clergé a constaté que Rohani oeuvrait en premier pour lui-même à l’aide de ses amis Zarif et Zanganeh. Le régime était désorganisé par ses querelles et en péril sans les soutiens du Hezbollah et de la Russie. Rafsandjani a profité du vide politique et s’est posé en alternative à Rohani en accusant Assad de répression pour se rapprocher de Washington ! Le clergé en recul par la faute le jeu personnel de Rohani a laissé faire. Mais les nantis ont paniqué par peur d’un deal express, aggravant la situation économique. Rohani, mis en danger par le rapprochement du clergé avec le clan Rafsandjani, s’est rapproché de Larijani en espérant utiliser un rapprochement diplomatique avec Londres et de nouvelles ventes de pétrole à l’Europe via le Turkménistan : pour diviser les 5+1 ou énerver Washington. Mais Londres, l’Europe et le Turkménistan n’ont pas suivi. Rohani a alors tenté d’aller vers Poutine lors de l’OCS, mais, le russe a fermé la porte à l’opportuniste en péril. Le Chef des Pasdaran Jaafari et son responsable régional Soleymani ont insisté sur le SOUTIEN À LA SYRIE pour REGAGNER LA PROTECTION DE LA RUSSIE et prendre le contrôle du régime et des négociations. Rohani en difficulté s’est approché d’eux. Le Guide (pion de Rafsandjani) a proposé la STRATEGIE DE SOUPLESSE HEROIQUE aux Pasdaran refusant la ligne de Jaafari-Soleymani, mais les Pasdaran contactés ont choisi cette ligne qui pouvait leur donner un poids et meilleur accès aux garanties de sécurité. Le régime était à la veille d’une explosion. Washington a annoncé l’application de la sanction réduisant au néant les exportations pétrolières du régime et il a indirectement évoqué la responsabilité du régime dans les attentas du 11 Septembre, laissant planer la menace de nouvelles sanctions foudroyantes ou encore des mandats d’arrêt tous les dirigeants ! Le régime tout en entier a reculé et a accepté le dialogue. Les nantis ont paniqué à l’idée d’un deal rapide ne leur laissant pas de temps pour fuir. Le boycott à 100% du principal défilé militaire du régime par l’armée et les Pasdaran a rappelé au régime sa fragilité. Rohani a décidé de renouer avec les provocations à NY pour parvenir à la crise censée amener Washington à céder. Obama a esquivé les provocations et maintenu la cape des sanctions . Les nantis ont paniqué à l’idée d’un deal rapide ne leur laissant pas de temps pour fuir. Rohani était en échec. Les nantis ont paniqué car il n’y avait pas d’issue... Leurs langues se sont déliées : on a su que jusqu’à la fin de l’année iranienne (21 mars 2014), c’est-à-dire pour les 6 mois à venir, le régime avait seulement une réserve de 2 milliards dollars Rafsandjani s’est encore posé en alternative pour le régime clairement en agonie en suggérant l’abandon du slogan « Mort à l’Amérique » (car tel était le vœu de Khomeiny) ! Les Pasdaran l’ont prié de ne pas parlé au nom de Khomeiny. Larijani a décoché des dossiers compromettant sur le mollah ventriloque. Rohani a tenté de relancer sa politique de l’Escalade en annonçant que l’Enrichissement n’était nullement négociable ! © WWW.IRAN-RESIST.ORG
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25.10.2013 Iran-Russie : Une intéressante montagne russe Récemment, la Russie a proposé un processus de concessions mutuelles entre le régime des mollahs et les Américains pour mettre fin à la crise nucléaire et ainsi préserver ce régime anti-américain. Or, pour ce régime, toute concession est risquée et contraire à ses intérêts, il a donc refusé au risque de s’attirer de nouvelles sanctions. Moscou a insisté. Pour bloquer le processus qui ne lui convient pas, Téhéran vient de porter plainte contre la Russie pour son refus de livraison du système anti-missile S-300. Iran : Drôle de surchauffe à Bouchehr Washington sanctionne les mollahs pour les forcer à dialoguer afin d’aboutir à une entente. L’objet de cette entente est d’introduire des pions américains au sein du régime des mollahs et transformer ce dernier en un allié anti-russe et anti-chinois en Asie Centrale, une région clef pour ces deux pays. Depuis toujours, les deux pays surveillent les Etats-Unis pour les empêcher de renforcer leurs sanctions, mais ils surveillent aussi les mollahs car en continuant à enrichir de l’uranium, ils privent Washington de l’entente qu’il souhaite et pourraient finir par l’exaspérer et obtenir un compromis sur la base d’une entente sans le partage du pouvoir. Par le passé, pour décourager ces efforts iraniens contraire à ses intérêts, Moscou retardait la livraison de Bouchehr car cette centrale nucléaire sert d’alibi à l’enrichissement exaspérant des mollahs. Dernièrement, sous l’effet des sanctions énergétiques, Téhéran a perdu la capacité de produire de l’électricité, il était en danger. Moscou a décidé de lui livrer enfin la centrale électrique de Bouchehr. Le site a été inauguré le 21 août et Moscou a commencé le chargement du combustible nucléaire dans le cœur du réacteur pour démarrer le réacteur le 5 septembre. II vient d’arrêter le chargement au prétexte d’une « augmentation de la température locale » alors que la température est constante. | Décodages | Iran : La Centrale de Bouchehr en images Le régime des mollahs s’apprête à inaugurer la centrale nucléaire de Bouchehr. Il parle d’un exemple époustouflant de sa maîtrise du savoir faire nucléaire alors que ce projet est l’œuvre des Russes. Voici une brève histoire de la centrale de Bouchehr et en avant-première, des vues de cette centrale. Iran : La livraison de Bouchehr a rompu les équilibres Téhéran et Moscou ont annoncé le début du chargement du combustible nucléaire dans le réacteur de la centrale de Bouchehr (ci-dessous). Washington a exprimé son inquiétude. En fait cela n’a rien à voir avec la « menace nucléaire iranienne » car Bouchehr ne peut produire que de l’électricité. Washington s’insurge car cet équipement peut contrecarrer ses projets de sanctions pour isoler les mollahs. Iran : La Russie menace de quitter les Six ! Washington vient d’adopter de nouvelles sanctions contre Téhéran. De tous les avis même celui de l’AFP, ces sanctions ne sont nullement en mesure d’aggraver la situation économique des mollahs. Bien qu’elles soient dépourvues d’un quelconque effet sur la crise, Moscou a vivement protesté en menaçant de quitter le groupe des Six. Le secrétaire américain de la défense, Robert Gates, a qualité cette attitude de schizophrénique. Iran-Russie : Les S-300 et les deux faux prétextes israéliens En raison d’un manque de confiance en la loyauté des mollahs envers la Russie, ce pays refuse depuis 2007 de livrer à l’Iran les systèmes de missiles anti-missiles S-300. Pour justifier ce refus, la Russie fait régulièrement référence à des causes extérieures comme des demandes israéliennes. Il y a deux jours encore, elle a annoncé un report après la visite de Nétanyahou à Moscou. Les internautes pro israéliens jubilent, mais il ne faut pas crier victoire trop rapidement, la situation est bien plus complexe et risque de changer dans les prochaines semaines. Iran-Russie : à surveiller de près ! Pour échapper aux sanctions qui les épuisent à petit feu, les mollahs ont choisi une stratégie d’amplification de la crise pour provoquer un état de guerre susceptible de faire reculer Washington. Face à cette logique jusqu’au-boutiste, Washington a opté pour un faux apaisement afin d’éviter une escalade, maintenir ses sanctions et les affaiblir à petit feu. Il espère de la sorte les contraindre à devenir ses alliés pour agiter ensemble les musulmans de l’Asie centrale et soustraire cette région à l’influence de la Chine. Alors que l’on parle beaucoup de cette dernière, la Russie, l’autre victime désignée de la même politique américaine, vient de donner la parole à Ahmadinejad dans VIP-PREMIER, le magazine économique destiné aux patrons russes pour évoquer longuement les projets inavouables de Washington pour cette région. L’affaire est peu banale car Moscou s’affiche comme un allié de Washington. Serions-nous à l’aube d’un renversement des alliances ? Iran : La Russie envisagerait la livraison des S-300 Depuis des années, la république islamique demande à la Russie de lui livrer le système défensif de missiles anti-missiles S-300 qui la rendrait invulnérable face à une frappe aérienne de ses installations militaires et nucléaires. Malgré l’absence de sanctions applicables à des équipements défensifs, les dirigeants politiques russes ainsi que les responsables de l’agence russe d’exportation d’armements « RosOboronExport » avaient toujours refusé ses demandes et ce refus a toujours été salué par Washington. Or, jeudi dernier, le directeur de RosOboronExport a annoncé qu’il n’y avait « aucun obstacle à la coopération militaire et technique dans les domaines qui intéressent Moscou et Téhéran » sans que ces propos ne déclenchent une réaction négative de Washington. | Décodages 01.02.2010 Iran : Un crash emblématique pour l’aviation mollah Un avion de ligne a encore eu un accident en Iran. Fort heureusement, il n’y a pas eu de morts. L’info a donné lieu à un reportage télé et plusieurs dépêches qui avaient tous un point commun : des détails sans fin sur le plan de vol ou les conditions météos, mais aucun élément précis sur les caractéristiques de l’incident alors que les accidents d’avions sont souvent des prétextes à fustiger les sanctions américaines afin de demander leur levée. 25.01.2010 Iran : Victim of a partial deal about AMB In 2008, Obama offered Putin to reject AMB project if he would accept sanctions against Iran. He denied the offer but this week he partially accepted it and two days after, AMB was partially rejected… | Decoding of a partial deal 19.09.2009 Iran, victime d’un deal partiel sur l’abandon de l’ABM En 2008, Obama avait proposé à Poutine d’abandonner le projet ABM si le Russe acceptait des sanctions contre l’Iran. Il avait refusé, mais cette semaine, il a partiellement accepté et deux jours après, l’ABM est partiellement tombé... | Décodage d’un deal partiel | Iran : Une cascade d’improvisations à haut risque Cette année, les initiatives du groupe des Six ont été éclipsées par les initiatives du président Obama pour attirer les mollahs à la table des négociations afin de les engager dans un apaisement forcé. Pour mettre fin à ces initiatives sans s’exposer à des sanctions, Téhéran a fait appel aux Six en leur proposant un dialogue hors-sujet. Il espérait excéder les Américains pour les pousser à claquer la porte des négociations collectives. Ces derniers ont accepté la proposition de Téhéran, ce qui pousse ce dernier à improviser un plan pour faire capoter la rencontre. Téhéran pense avoir mis au point un plan parfait, mais c’est loin d’être le cas. Iran : Missiles perdus en haute mer Un quotidien autrichien affirme que l’Etat russe a envoyé sa marine militaire pour libérer le Cargo Arctic Sea car il souhaitait récupérer des missiles S-300 achetés clandestinement par les mollahs à des trafiquants russes. L’info est plausible car Moscou ne souhaite plus livrer ces missiles anti-missiles à l’Iran. Iran : La Russie peut-elle le sauver ? Les Six doivent se réunir pour débattre d’un renforcement des sanctions contre l’Iran. On parle beaucoup d’une hostilité russe à de nouvelles sanctions. On pourrait envisager d’étendre l’option aux Chinois. La première est d’une efficacité très limitée, la seconde n’est pas acquise. | Décodages | Crash : Iran doesn’t dare to accuse Moscow After several crashes of Russian planes in Iran, the Iranian Ministry of Transport “yesterday forbade local air companies to purchase Russian second-hand planes”. The regime doesn’t accuse Russia of selling its old heaps to Iranians. It accuses Iranians of purchasing anything. This is a slight difference that shows the privileged ties between Tehran and Moscow. Crash : L’Iran n’ose pas accuser Moscou Après plusieurs crashs d’avions russes en Iran, le ministère iranien des transports a « interdit hier aux compagnies aériennes locales d’acheter des avions d’occasion russes ». le régime n’accuse pas la Russie de vendre ses vieux coucous aux Iraniens, il accuse les Iraniens d’acheter n’importe quoi. Une nuance qui évoque les liens privilégiés entre Téhéran et Moscou. Iran-Bouchehr : Moscou ne fait plus crédit aux mollahs Chaque fois que Moscou veut punir les mollahs : il évoque une excuse pour retarder la livraison de la centrale de Bouchehr, l’équipement qui sert d’alibi au maintien d’un programme d’enrichissement en Iran. C’est le cas actuellement. Iran : Les mollahs cherchent un fournisseur de S-300 Un des moyens de pression de Washington sur les mollahs est la possibilité d’une frappe aérienne (israélienne). C’est pourquoi Téhéran cherche frénétiquement à trouver un fournisseur capable de lui donner le très performant système de défense anti-missile russe S-300 qui neutraliserait ce moyen de pression. ABM : Obama utilise l’Iran pour contrer la Russie Le président Obama a déclaré dimanche que les Etats-Unis continueraient à soutenir leur projet de défense antimissile européenne (qui menace indirectement la Russie), tant que l’Iran constituerait une menace nucléaire potentielle. |Décodages | Iran : Les Russes ne voudraient pas quitter Bouchehr ! Pendant des années, à chaque fois que les mollahs se sont mis en quête d’une entente avec l’Amérique, Moscou a réagi en leur faisant peur par des menaces de retard sur la livraison de la centrale iranienne de Bouchehr. Cette semaine Téhéran a évoqué sa disponibilité pour un dialogue à certaines conditions et immanquablement, Moscou a encore parlé de l’état d’avancement de Bouchehr, mais il semble désormais en panne de prétextes. G20 - Obama : Ce que lui dira Medvedev sur l’Iran Depuis son installation à la Maison-blanche, Obama a tendu la main aux mollahs à plusieurs reprises. Suite à leurs refus, il a à deux reprises alourdi les sanctions à leur encontre. Le sujet de l’augmentation des sanctions reste donc très actuel pour Washington, mais aussi pour les adversaires de cette politique : en première ligne la Russie dont le président rencontrera bientôt Obama à Londres en marge du sommet des G20. Iran-Afghanistan-USA : Superbe changement de tactique Après avoir entretenu le doute à propos de sa participation à la conférence internationale sur l’avenir de l’Afghanistan et même confirmé son absence, le régime des mollahs a annoncé sa présence pour le 31 mars à La Haye. L’annonce donne lieu à des spéculations un peu hâtives sur la possibilité d’une rencontre irano-américaine en marge de la conférence : erreur ! On n’est pas face à l’évolution attendue par les Américains : il s’agit d’un superbe changement de tactique. IRAN : RUSSIA IS EXPECTING FOR THE RIGHT MOMENT TO DELIVER THE S-300 © IRAN-RESIST.ORG – March 23 2009 | Recently Russia announced the delivery of 5 S-300 defensive missile batteries to Iran would depend on “the evolution of the international situation”. It also insinuated that this should be interpreted as a delivery postponement in exchange of the abandon of the American antimissile shield project : fake clue. Russia is expecting for the right moment to deliver the S-300. | Decodings | Iran : La Russie attend le bon moment pour livrer les S-300 Il y a peu Moscou a annoncé que la livraison des 5 batteries de missiles défensifs S-300 à l’Iran dépendrait de « l’évolution de la situation internationale ». Il a également insinué que ceci devait être interprété comme un report de la livraison en échange d’un abandon du projet de bouclier antimissile américain : fausse piste. La Russie attend le bon moment pour livrer les S-300. | Décodages | Iran : La Russie s’adapte à un dialogue irano-américain Lors d’un débat avec Javier Solana à Bruxelles, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov a déclaré qu’il n’y avait aucune preuve d’une volonté iranienne de fabrication d’arme nucléaire. Il s’est ainsi dressé clairement contre les positions américaines qui justifient le maintien des sanctions contre l’Iran. La levée des sanctions est une condition sine qua non posée par Téhéran pour accepter de dialoguer avec Washington. La Russie semble avoir choisi sa tactique pour influer sur ce dialogue qui semble inévitable et dont elle est exclue. IRAN : RUSSIA FITS A IRANIAN-AMERICAN DIALOGUE © IRAN-RESIST.ORG – March 22 2009 | During a debate with Javier Solana in Brussels, the head of Russian diplomacy, Sergei Lavrov declared that there was no proof of any Iranian will to manufacture a nuclear weapon. Thus he clearly rose against the American positions that justify the maintenance the sanctions against Iran. The lift of the sanctions is the sine qua non own term imposed by Teheran to dialogue with Washington. Russia seems to have chosen its tactic to have an influence on this dialogue that appears unavoidable and of which it is excluded. Iran : La très mauvaise surprise de Bouchehr Au lendemain de la livraison de la centrale de Bouchehr par la Russie et alors que cette dernière a parlé d’un contrat décennal d’approvisionnement en combustible, Rafsandjani, le patron du régime des mollahs, a déclaré que l’Iran était en mesure de lancer seul la centrale nucléaire de Bouchehr si la Russie s’y refusait. Décodages d’un discours fondamental. Iran : Que veut Moscou en échange de Bouchehr ? Pendant longtemps, la Russie a retardé l’achèvement de la centrale nucléaire de Bouchehr pour faire pression sur les mollahs afin qu’ils cessent de chercher une entente avec les Etats-Unis. Chaque tentative de dialogue secret a été sanctionnée par un retard sur Bouchehr. L’annonce russe de l’achèvement de Bouchehr rime donc avec la certitude des Russes que l’entente entre Téhéran et Washington est à l’eau. Iran : Réactions américaine et russe après le rapport de l’AIEA Le représentant permanent de l’Iran auprès de l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA), Ali Asghar Soltanieh, a estimé hier que le dernier rapport d’El Baradai ne comportait « rien de nouveau ». Ce n’est pourtant pas le cas : le rapport évoque pour la première fois l’existence d’une quantité d’Uranium faiblement enrichi (UFE) idéale pour une bombe, et El Baradai parle de son intime conviction que Téhéran cherche à acquérir la technologie permettant d’accéder à l’arme atomique. L’indifférence feinte de Téhéran est un signe de très grand malaise face à une situation inédite. EU-Russie-Iran : L’embrouillamini assumé des relations russo-iraniennes Le ministre iranien de la défense était à Moscou. Le gouvernement russe a affirmé qu’il lui a refusé la livraison du système de DCA S-300 comme un geste de bonne volonté en direction d’Obama avant une rencontre entre le nouveau président américain et son homologue russe Medvedev. Quand on parle de la Russie et des Etats-Unis, il y a toujours une connexion avec l’Iran. Iran : Jeu d’échec entre Obama et Poutine Washington serait disposé à revoir son projet d’installation de missiles à proximité du territoire russe si Moscou l’aidait à éliminer les menaces balistiques émanant de la Corée du Nord et de l’Iran, a déclaré hier le sous-secrétaire d’Etat américain pour les affaires politiques, William Burns (interlocuteur des mollahs au sein des Six). Iran : La Russie soutiendrait Obama ! La Russie, Etat qui souffrirait le plus d’une entente irano-américaine a annoncé aujourd’hui qu’elle attachait « une grande importance à la volonté affichée par les Etats-Unis d’entamer des négociations directes avec l’Iran ». Iran : La Russie courtisée par Kouchner et Sarkozy Il semblerait qu’il y ait un désaccord entre Kouchner et Sarkozy sur le règlement de la crise nucléaire iranienne et aussi sur le rôle que la Russie devrait y jouer. |Décodages | Iran-Europe : La Russie rappelle les mollahs à l’ordre Deux sujets assombrissent le ciel des relations russo-iraniennes : le refus de livraison de système anti-missiles S-300 et les retards délibérés pour la livraison de la Centrale Bouchehr. En deux jours consécutifs, Moscou a annoncé un nouveau refus de livraison des 6 batteries de S-300 et de possibles nouveaux retards pour Bouchehr. Iran : Moscou est fâché par les conversations secrètes avec Obama La livraison à l’Iran du système russe de défense par missiles sol-air S-300 crée des tensions : les Américains et les Israéliens s’y opposent. Cependant, Moscou a le droit de livrer ces missiles car il s’agit d’un système défensif, mais néanmoins, les Russes hésitent à livrer les batteries achetées par les mollahs. | Décodages | Iran – S300 : La Russie dément, Téhéran ne confirme pas ! L’agence russe chargée de la coopération militaire a démenti lundi avoir livré des systèmes antiaériens S-300 à l’Iran, après des informations en ce sens diffusées dans la presse russe et aussi de la part d’un officiel iranien. Iran : Bush annonce une entente avec Poutine Dans un discours prononcé à Washington, le président américain George Bush a déclaré qu’il avait trouvé un terrain d’entente sur l’Iran avec son ami Vladimir Poutine. L’Iran joue la carte du Hamas aidé par les Arabes et les Russes En début de semaine, Washington a tenté de créer un front de ses alliés arabes afin de l’aider à augmenter ses pressions sur ces mollahs récalcitrants qui refusent sa proposition d’une entente globale. Washington espérait agir selon deux axes : réanimer le processus de la paix pour affaiblir le rôle régional des mollahs et aussi diligenter de nouvelles sanctions contre l’Iran par l’intermédiaire du Conseil de Sécurité. Les deux initiatives rencontrent des résistances iraniennes, mais aussi arabes et russes. Iran : Moscou et les sanctions « L’Iran n’est pas en mesure de fabriquer et de lancer des armes nucléaires », a déclaré mardi Vladimir Voronkov, le directeur du département de la coopération en Europe au sein du ministère russe des affaires étrangères, en réponse à une demande de durcissement des sanctions par Obama. Gaz : Iran, Russie et Qatar, le consortium anti Europe La Compagnie nationale iranienne du pétrole, la Qatar Liquefied Gas Company Limited et le géant russe Gazprom vont créer une société mixte de production et liquéfaction de gaz dont le premier projet sera l’exploitation du gisement iranien de South Pars qui renferme 8% des réserves mondiales de gaz. Iran - nucléaire : Le retour à la case départ Vendredi, Téhéran avait fait part de la réception d’une demande écrite par Javier Solana, porte-parole de la diplomatie européenne, pour une reprise du dialogue « pour dissiper les problèmes mineurs soulevés par les activités nucléaires iraniennes ». Bruxelles avait reconnu l’existence d’une lettre des députés européens adressée à l’Iran. D’autres précisions arrivent de l’Iran. Poutine a eu sa petite frayeur iranienne ! En marge de la réunion du Conseil des chefs de gouvernement des pays membres de l’Organisation de Coopération de Shanghai, le 1er ministre russe Vladimir Poutine a rencontré le seul représentant iranien présent (un adjoint de ministre) pour lui faire part de l’intérêt qu’il porte à l’avenir de la coopération entre leurs pays. Généralement, les chefs de gouvernements n’adressent pas la parole à des subalternes, mais dans ce cas il y avait urgence ! Gaz : Iran, Qatar et Russie s’unissent pour résister à la crise L’Iran, le Qatar et la Russie, les trois principaux producteurs de gaz, ont convenus mardi à Téhéran de former un club pour dynamiser leurs exportations. Bien que ses trois initiateurs s’en défendent, le projet recèle l’idée d’une OPEP de gaz, un projet dont la Russie ne voulait pas. Ce retournement est une des conséquences de la crise financière conçue par Washington comme un outil pour endetter ses créanciers : les institutions financières de la Chine, de l’Europe, des Etats pétroliers arabes et de la Russie (qui vivaient au-dessus de leurs moyens comme leur débiteur). Iran - Etats-Unis : Conséquences de l’échec d’un plan d’entente L’administration Bush n’est pas parvenue à arracher une entente aux mollahs avant le 4 novembre, pas plus que de faire rompre Assad avec le Hezbollah même en lui promettant la restitution du Golan. Les républicains avaient besoin de ces victoires pour rassurer leurs donateurs mais aussi pour aider leur candidat McCain. Si ce dernier préserve néanmoins ses chances en raison de son conservatisme, qualité appréciée des peuples en temps de crise, les échecs diplomatiques de l’administration Bush ont aussi une influence ambiguë sur la politique iranienne des Etats-Unis et aussi sur le régime lui-même. Iran-Israël : Le refus russe de livraison de missiles est provisoire En visite à Moscou, Ehud Olmert n’avait pas obtenu de confirmation de la part du chef de l’Etat russe Medvedev à propos des livraisons de système S-300 de défense par missiles anti-missiles aux mollahs et aux Syriens. Cette confirmation a été accordée deux jours après le départ d’Olmert non pas par Medvedev mais pas Andreï Nesterenko, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. Iran : Copinages russophiles pour provoquer Washington Le 2 octobre, à un mois jour pour jour avant l’élection présidentielle américaine, l’administration Bush a tenté d’amadouer les mollahs en reconnaissant leur principal lobbyiste comme une ONG pro-démocratie, dans l’espoir qu’intéressé par les perspectives d’un rétablissement officiel des relations, Téhéran fasse preuve d’un assouplissement dans sa politique nucléaire. Téhéran a répondu à ce geste diplomatique via son ambassadeur à l’AIEA en évoquant deux conditions préalables dont une levée des sanctions. En l’absence d’une réponse officielle américaine, les mollahs ont repris la voie des provocations. 0 | 50 | 100 | 150 | 200 [Retour à l'index des mots-clés] |