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Iran : La semaine en images n°296
Rencontres du troisième type à Genève

25.10.2013


Historique + Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, il a opté pour une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION via son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami. Il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par l’état du régime et bradé le pétrole pour gagner des soutiens européens, deux mesures qui n’ont pas changé la donne, mais ont anéanti tout capacité de production et entraîné de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. Rafsandjani a alors changé de ligne et opté pour STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir que Washington recule par peur de nuire au système islamique qu’il veut récupérer). Mais Washington a esquivé les provocations du régime puis il a adopté des sanctions bancaires pour l’affaiblir davantage. Le régime exsangue s’est retrouvé en difficulté pour son approvisionnement : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Les dirigeants devaient obtenir des garanties de sécurité de Washington pour fuir le pays qui leur était hostile à tous les niveaux. Larijani a divulgué par un tiers la corruption de membres du CDIR pour les renverser, prendre le pouvoir et obtenir les meilleures garanties de sécurité. Rafsandjani et ses amis ripoux du CDIR ont écarté Larijani. Puis en 2009, avec l’aide des britanniques, Rafsandjani a tenté une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a dû partager le pouvoir avec son rival Ali Larijani pour tenter une nouvelle (fausse) révolution de couleur avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne, confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains.

De fait, avec plus de contestation et plus de tentative dialogue de la part de Washington, cette ENVIE DE FUITE DES NANTIS RIPOUX DU REGIME AVEC LEURS CAPITAUX est à l’heure actuelle la plus grande source d’inquiétude des dirigeants et la principale menace contre le régime agonisant.

Rafsandjani étant lui-même parmi les ripoux soucieux de partir avec ses capitaux a très vite été sensible à cette menace. Il a rapidement lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant les foudres de ses maîtres britanniques. Mais il n’a rien obtenu des Américains. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Mais le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué !

Rafsandjani qui n’avait rien obtenu de Washington, s’est entêté à poursuivre le projet de déviation opportuniste du régime en agonie (en combinaison avec Londres). Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, invalidé sa candidature et ont de facto rompu avec Londres avec l’idée continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili. Mais la recrudescence des actes hostiles au régime a vite amené les nouveaux dirigeants à écarter Jalili et prendre comme futur président le faux modéré Rohani pour mener à la fois un bras de fer et aussi un transfert de pouvoirs vers Washington via une révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire. Ce choix de retour aux solutions ratées du passé n’a pas plu aux nantis du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le renforcement de la contestation interne avec l’entrée en action des Pasdaran rebelles a démontré au régime qu’il n’avait pas assez de temps devant lui pour un long marchandage. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention d’un poste clef au sein du Gouvernement de Rohani pour bénéficier comme les Ayatollahs qui le soutiennent des marchandages express avec Washington ou pour avoir un accès aux canaux de fuite. Les Chefs Pasdaran réduits à eux-mêmes et désormais sans troupes n’ont pu obtenir une place dans le gouvernement, mais Ali Larijani qui, en tant chef du Parlement, pouvait invalider les choix ministériels de Rohani a pu placer quelques pions aux postes clefs de surveillance du système. Finalement on est arrivé à une Gouvernement de Coalition Clergé-+le Clan Larijani-+2 proches de Rohani (Zanganeh au pétrole & Zarif au ministère des affaires étrangères) qui a débuté les marchandages avec Washington selon la stratégie d’Escalade (dissuasive) en annonçant un nombre élevé de centrifugeuses, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6 pour obtenir le plus grand nombre possible de garantie de sécurité (pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et aussi pour les agents terroristes qui pourraient les incriminer).

Mais Washington qui ne peut, pour des raisons stratégiques, reculer devant ses adversaires a augmenté sa pression en évoquant le terrorisme du régime . Les nouvelles accusations de Washington ont affolé les insolvables comme les Chefs Pasdaran, les Larijani ou encore les nantis ripoux du régime. Rohani n’a pas surenchéri pour les protéger. Les insolvables du régime ont compris que Rohani pouvait les sacrifier, ils ont pris position contre lui, mettant le régime en péril. Inquiet, Washington a opté pour un dialogue direct par l’intermédiaire de son sous-secrétaire d’État pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman. Rohani a écarté clergé et les Larijani du dialogue en retirant les négociations au Conseil (collégial) de sécurité national pour les confier à son ami Zarif. Il a alors également oublié tout soutien à Syrie et a provoqué l’éloignement de la Russie et du Hezbollah. Le clergé a constaté que Rohani oeuvrait en premier pour lui-même à l’aide de ses amis Zarif et Zanganeh.

Le régime était désorganisé par ses querelles et en péril sans les soutiens du Hezbollah et de la Russie. Rafsandjani a profité du vide politique et s’est posé en alternative à Rohani en accusant Assad de répression pour se rapprocher de Washington ! Le clergé en recul par la faute le jeu personnel de Rohani a laissé faire. Mais les nantis ont paniqué par peur d’un deal express, aggravant la situation économique.

Rohani, mis en danger par le rapprochement du clergé avec le clan Rafsandjani, s’est rapproché de Larijani en espérant utiliser un rapprochement diplomatique avec Londres et de nouvelles ventes de pétrole à l’Europe via le Turkménistan : pour diviser les 5+1 ou énerver Washington. Mais Londres, l’Europe et le Turkménistan n’ont pas suivi. Rohani a alors tenté d’aller vers Poutine lors de l’OCS, mais, le russe a fermé la porte à l’opportuniste en péril.

Le Chef des Pasdaran Jaafari et son responsable régional Soleymani ont insisté sur le SOUTIEN À LA SYRIE pour REGAGNER LA PROTECTION DE LA RUSSIE et prendre le contrôle du régime et des négociations. Rohani en difficulté s’est approché d’eux. Le Guide (pion de Rafsandjani) a proposé la STRATEGIE DE SOUPLESSE HEROIQUE aux Pasdaran refusant la ligne de Jaafari-Soleymani, mais les Pasdaran contactés ont choisi cette ligne qui pouvait leur donner un poids et meilleur accès aux garanties de sécurité. Le régime était à la veille d’une explosion.

Washington a annoncé l’application de la sanction réduisant au néant les exportations pétrolières du régime et il a indirectement évoqué la responsabilité du régime dans les attentas du 11 Septembre, laissant planer la menace de nouvelles sanctions foudroyantes ou encore des mandats d’arrêt tous les dirigeants ! Le régime tout en entier a reculé et a accepté le dialogue. Les nantis ont paniqué à l’idée d’un deal rapide ne leur laissant pas de temps pour fuir.

Le boycott à 100% du principal défilé militaire du régime par l’armée et les Pasdaran a rappelé au régime sa fragilité. Rohani a décidé de renouer avec les provocations à NY pour parvenir à la crise censée amener Washington à céder. Obama a esquivé les provocations et maintenu la cape des sanctions . Les nantis ont paniqué à l’idée d’un deal rapide ne leur laissant pas de temps pour fuir. Rohani était en échec. Les nantis ont paniqué car il n’y avait pas d’issue... Leurs langues se sont déliées : on a su que jusqu’à la fin de l’année iranienne (21 mars 2014), c’est-à-dire pour les 6 mois à venir, le régime avait seulement une réserve de 2 milliards dollars

Rafsandjani s’est encore posé en alternative pour le régime clairement en agonie en suggérant l’abandon du slogan « Mort à l’Amérique » (car tel était le vœu de Khomeiny) ! Les Pasdaran l’ont prié de ne pas parlé au nom de Khomeiny. Larijani a décoché des dossiers compromettant sur le mollah ventriloque. Rohani a tenté de relancer sa politique de l’Escalade en annonçant que l’Enrichissement n’était nullement négociable !


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La semaine dernière
le régime a été tétanisé par le boycott à 100% de la semaine de fidélité des Forces de l’Ordre au régime par les policiers de tous niveaux ! Larijani qui devait aller ne Suisse pour la Conférence mondiale des Présidents de Parlement n’a pas osé saisir les perches tendues par les Américains. Ces derniers sont revenus vers un dialogue indirect avec Rohani en vue d’arriver à une ouverture cette semaine avant que la situation économique du régime ne devienne assommante.


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Cette semaine, le régime avait à son programme la Fête (encombrante) de Sacrifice, boycottée depuis des années par le peuple et par les siens. Habilement, il avait placé les négociations nucléaires au même moment pour les utiliser comme une diversion par rapport au boycott prévu. Mais vu sa situation économique alarmante, il devait parvenir à un accord pour obtenir un allègement des sanctions. Il lui était donc exclu de faire diversion par des provocations. Il devait se montrer positif pour trouver un accord. Washington s’est montré très réceptif. Divers clans politiques ont soutenu cette ouverture. Mais les Chefs Pasdaran l’ont contrée. Londres a aussi oeuvré contre cette ouverture au dépens de ses intérêts. Voici le récit en images d’une semaine pleine de défis et d’efforts qui devait donner une victoire habile au régime (sur Washington et sur le boycott interne), mais n’a pu tenir ses promesses sur aucun plan...



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La semaine dernière a encore montré l’incapacité de Rohani à provoquer l’escalade pour faire reculer Washington. Ce qui a provoqué des initiatives parallèles du côté de Larijani et Rafsandjani mettant en évidence, l’instabilité politique du régime. L’absence des Forces de l’ordre aux cérémonie en l’honneur de leur fidélité au système a également souligné l’instabilité sécuritaire du régime. L’agitation des hommes d’affaires a montré l’instabilité et la fragilité financière du régime. La semaine dernière, le régime s’est retrouvé avec tous les voyants en rouge ! La semaine qui commençait posait deux problèmes au régime : un boycott confirmant sa fragilité et des conflits internationaux encourageant les séditions internes. Le régime devait éviter cacher le boycott et éviter les conflits susceptibles d’encourager les ruptures internes ou les initiatives parallèles...

Samedi 12 Octobre 2013 (20 Mehr 1392), on a vu les principaux dirigeants très souriants aux côté de Rafsandjani à la table du Conseil du Discernement de l’Intérêt du régime, l’organe qui a été l’instrument de son pouvoir exclusive et d’une certaine stabilité née de cette exclusivité politique pendant près de 25 ans. Le plus souriant de tous était Rafsandjani car il était vu comme un facteur de stabilité du régime, une partie de la solution à venir. Il en a profité pour riposter aux attaques du clan Larijani en critiquant les reproches faites à Rohani par le frère ainé d’Ali Larijani pour se rapprocher enfin de son ex-pion devenu le maitre du jeu et bénéficier de sa part d’un accès aux négociations sinon aux garanties de sécurité espérées de la part de Washington (nécessaire pour pouvoir quitter le pays devenu hostile en toute quiétude). Mais Rohani est resté méfiants vis-à-vis de cette soudaine marque d’amitié.

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Le même jour tous les médias officiels ont été remplis d’infos sur la situation économique très critique du régime, les chiffres exacts des manques que les gens peuvent constater en observant l’état de la société. On a ainsi appris que plus 6000 bons étudiants quittent chaque année le pays et que par ailleurs, toutes les écoles privées du pays (allant des écoles maternelles au niveau universitaire), soit 11,000 établissement étaient en faillite faute d’inscription. On a également appris que le pays manque de spécialistes pour extraire son pétrole (problème dû au fait que les mollahs ont transféré ce poste aux étrangers par peur d’une grève des ingénieurs iraniens). On a également appris la faillite de deux autres petits constructeurs automobiles iraniens. On a aussi appris que la faillite des agriculteurs avait entraîner une importante hausse des importations.

Enfin, plusieurs parlementaires ont annoncé que les réserves de devises étaient vides ! Puis Mostafâ Mâleki, un responsable de la Chambre de Commerce Iranienne, a publié sur le site « Diplomatie Iranienne » un article nommé : Iran, pays des importations, révélant sur la base d’une étude menée sur les trois dernières années, par la chambre de commerce Irano-allemande, que le régime était très largement déficitaire de plus de 20 G$ (milliards de dollars) par an car toutes ses exportations (pétrolières & non pétrolières) n’ont jamais pu excéder la barre des 35 G$ alors que les importations étaient dans le même temps toujours supérieures à 50 G$ par an. On était loin des revenues pétrolières astronomiques et des excédents confortables affichés par le régime, ce que nous n’avons jamais cessé de contredire en nous basant sur les contrats pétroliers au rabais de type Buy-back acceptés par le régime.

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L’article confirmait aussi que le régime ne vendait pas ses barils au prix du marché, comme il le prétendait, mais à un prix nettement plus bas. Par exemple, en 2011 (année iranienne 1390), le régime avait annoncé 151 G$ (milliards de dollars) d’exportation pétrolière sur la base de 107 $, mais là on avait un bilan de 33,8 G$ pour toutes ses exportations pétrolières & non pétrolières (produits pétrochimiques, acier, ciment, or, cuivre et autres minerais) ; et en éliminant les exportations non pétrolières qui selon un autre rapport sont annuellement d’environ 8,5 G$ puis en divisant le paquet par le nombre de barils vendus en un an à rythme de de 3.874,000 b/j on arrive à un prix de 17,5 dollars le baril soit 16% du prix du marché.

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En 2008, dans un discours devant les étudiants en colère de l’université de Téhéran, Khatami, avait dans un excès d’énervement révélé qu’il avait dirigé le pays avant 2005 avec un baril à maximum 9 $ (soit également à 16% du plus haut prix du marché pendant ses deux mandats) !

Il est vrai que les Etats pétroliers ne vendent jamais leur baril au prix du marché, mais dans une fourchette de 30 à 50% de ce prix, mais là on avait la preuve que le régime était depuis toujours encore plus bas, à moinsde 50% du plus bas niveau pratiqué par ses concurrents.

En prenant en compte la chute de la valeur du dollar depuis 1979 (ci-dessous) et la multiplication par deux de la population ; l’article paru cette semaine révélait que le pays ne gagnait plus grande chose par la vente du pétrole depuis l’avènement de ce régime, qu’il n’avait aucune réserve, mais des dettes abyssales et un avenir compromis sur plusieurs générations !

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Mais il n’y a eu aucune protestation officielle contre cet article, le régime admettait des fautes gravissimes et il n’y avait aucune agitation à propos des révélations, les chiffres étaient donc connus de tous les hommes d’affaires du régime.

La classe politique et les hommes d’affaires à son service avaient levé le secret sur leur bilan en commun pour montrer que le régime était au bout du rouleau, encore debout grâce à des délais de paiement accordés par ses fournisseurs proches de Washington et convaincre les insolvables comme les Chefs Pasdaran, qu’ils n’avaient d’autres choix que d’accepter de plier au moins un peu pour éliminer quelques sanctions et effacer quelques dettes.

Au même moment, un responsable américain a révélé un rapprochement avec Téhéran : pendant son séjour à NY, Zarif, le ministre des affaires étrangères de Rohani, avait rencontré des membres du Congrès.

Par ailleurs, John Kerry et Hillary Clinton alors à Chatham House, lieu d’élaboration de la diplomatie anglaise. ont tmis en avant un certain adoucissement du régime et se sont dit dans l’attente de signes amicaux de sa part, informant de facto Londres que les Etats-Unis étaient prêts au deal souhaité par les mollahs acculés. Les deux émissaires de Washington espéraient sans doute trouver un accord avec Londres pour qu’il ne s’oppose pas à ce deal comme il s’oppose à tout rapprochement américain avec ses ex-pions régionaux, les mollahs.

Les interventions de Kerry et de Clinton à Londres au moment où la classe politique iranienne plaidait en faveur d’un deal faisaient état d’un arrangement décidé en commun, peut-être des concessions suggérées par Washington contre certaines garanties de recyclage ou de départ aux partisans du deal.

L’Etat anglais n’a pas marché : il n’y a eu aucune déclaration sur l’adoucissement du régime. Londres a aussi rappelé l’usage du slogan « Mort à l’Amérique » par le régime pour bloquer la danse nuptiale de Washington autour de Rohani !

Les Chefs Pasdaran se sont sentis floués par le sentiment d’un arrangement secret ! Ils ont insisté sur leur hostilité avec Washington pour saboter l’arrangement décidé sans leur consentement donc sans prendre en compte leurs attentes. Le commandant en chef de la marine des Pasdaran a formulé des menaces contre Washington pour mieux saboter le rapprochement. Un des responsables de la police a insisté sur le soutien des forces de l’ordre. Puis un site lié aux Pasdaran a questionné Zarif sur ses rencontres avec les membres du Congrès ! Kossari, un haut gradé aujourd’hui député, a remis en cause le principe même du dialogue sur des lignes rouges de désaccord avec Washington comme l’enrichissement à 20% ou le transfert hors Iran du stock de l’uranium enrichi à ce taux, insinuant un deal au désavantage du régime et ses serviteurs. Enfin, un important site des Pasdaran a mis en garde contre tout recours au Mouvement Vert pour une révolution interne en combinaison avec l’opposition en exil. Il y avait là une hostilité certaine à un deal, mais aussi une opposition purement verbale car il n’y a eu le moindre rassemblement du côté des Chefs Pasdaran.

Zarif a, cependant, nié alors les rencontres, mais aussi l’abandon de l’enrichissement à l’issu des négociations prévues à Genève. Il a ainsi révélé qu’il estimait les Chefs Pasdaran, bien que isolés, étaient capables de saboter ses projets d’apaisement tactique par leur simples slogans avec le soutien tacite de tous les autres insolvables du régime.

Dimanche 13 Octobre 2013 (21 Mehr 1392), le régime devait bénéficier d’un rassemblement dans ses propres rangs pour le deuil du 9e Imam chiite et il n’y avait aucune mobilisation à aucun niveau. On était aussi à 3 jours de la Fête de Sacrifice, très boycottée depuis deux ans et il n’y avait aucune effervescence à ce propos, pas le moindre enclos improvisé de vente de moutons dans les zones commerçantes de Téhéran où les autres villes du pays. Le régime allait connaître un nouveau boycott humiliant remettant en cause sa légitimité.

<br /Le régime a annoncé un grand rassemblement politico-religieux à Rey, petite ville du sud de Téhéran pour l’enterrement des Martyrs inconnus au service de la « Défense Sacrée » de la révolution islamique pendant la guerre Iran-Irak. En regardant les photos, des ombres contradictoires ou l’absence de lumières sur des visages qui devaient êtres éclairés ont révélé clairement un montage.

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<br /Les Pasdaran ont saisi l’occasion pour affirmer que cette manifestation avait permis d’entendre le slogan de Mort à l’Amérique et la clameur était si forte que l’on l’avait entendu même à Téhéran ! Le régime a ignoré la tentative de sabotage des (chefs) Pasdaran. Il devait aussi pressé l’allure pour parvenir à l’apaisement tactique. Zarif remis en cause par les Chefs Pasdaran s’est mis en retraite. L’un de ses adjoints, Abbas Araghtchi, le n°2 des affaires juridiques du ministères des affaires étrangères a annoncé qu’il mènerait les négociations à Genève. Il a précisé qu’il n’y aurait aucune discussion sur les propositions des 5+1, notamment aucun transfert des stocks d’uranium enrichi vers un pays tiers et surtout aucune remise en cause de la demande du droit à l’enrichissement, mais des discussion sur le « niveau de l’enrichissement (c-à-d un arrangement pour baisser le taux de l’enrichissement ou encore le nombre des centrifugeuses (en échange d’une levée partielles des sanctions américaines). Le gouvernement continuait donc en jouant sur les mots en espérant que ça passe !

Les Pasdaran riposté en renforçant leur opposition purement verbale par l’insistance de Jaafari, le commandant en chef des Pasdaran sur le slogan « Mort à l’Amérique ». Les sites liés aux Pasdaran ont aussi affirmé que l’on ne cesserait d’entendre ce slogan de plus en plus surtout au moment de l’anniversaire de la prise de l’ambassade américaine ! Les Pasdaran n’ayant pu montrer une opposition plus forte ou un vrai rassemblement, sont devenus de facto une source de nuisance limitée pour un deal. Le deal est redevenu accessible.

Via Reuters, Londres a alors insisté sur le refus du régime d’accéder à la demande des 5+1 (le Conseil de Sécurité de l’ONU+Allemagne) sur la question importante des stocks d’uranium enrichi à 20% et mettant en avant sa capacité à bloquer le deal attendu et toutes les futures initiatives de ce genre via le Conseil de Sécurité avec l’aide prévisible de Moscou et de Pékin !

Devant le risque plus qu’évident de l’échec de ce deal et l’impossibilité d’échapper aux sanctions et les pénuries qu’elles provoquent, le régime devait diminuer encore le pouvoir d’achat pour préserver ses stocks vitaux Il a reporté pour une durée indéterminée le versement des allocations d’aide à la consommation. Le Gouvernement (Rohani) et le Parlement (Larijani) ont décidé d’un commun accord réduire d’un 1/3 le nombre des ayant droits à ces allocations. Par ailleurs, divers médias ont annoncé que les Riz récemment importés étaient contaminés pour entraîner une baisse immédiate de consommation de cet aliment de base en Iran. L’Etat a aussi annoncé une pénurie d’eau pour préserver ses réserves et garder de quoi produire un minimum d’électricité pour sa survie en cas d’une rupture d’approvisionnement en carburant.

Avec le risque évident de pénuries et d’émeutes, le régime a aussi insisté sur sa capacité de répression en annonçant un grand coup de filet sur 300 dealers à Téhéran. Mais on a encore vu que une quarantaine de toxicos défoncés encadrés par de rares policiers, preuve de son isolement.

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Le régime a enfin changé d’approche en annonçant via ses faux défenseurs des droits de l’Homme (HRA) la pendaison de 4 prisonniers politiques Baloutchs et la condamnation à mort d’un prisonnier politique kurde qui purgeait une peine de 4 ans dans les prisons du régime. Ce groupe maléfique a aussi annoncé des dizaines de pendaisons en attente dans l’ouest du pays et aussi et surtout la pendaison de 4 hauts gardés des Pasdaran « hostiles au régime » pour intimider les Pasdaran qui l’ont lâché et par leur absence le ridiculise et mettent en valeur son manque de moyens de répression !

Enorme ! Le régime a admis la présence des Pasdaran dissidents pour affirmer qu’il contrôlait la situation ! Il s’agissait cependant d’un message confidentiel interne car tous les médias soi-disant alternatifs n’ont nullement commenté ou développé cette information d’une importante gigantesque.

Pour aider le régime empêtré dans l’échec de sa seule option de sortie, ces médias ont joué la diversion en se focalisant et en commentant sans cesse une interview totalement sans importance de Naïmeh Eshraghi, la petite fille de Khomeiny, parlant de son amour pour Gougoush, une chanteuse pop des années 70, reconvertie en islamiste, puis en ambassadeur de la fausse opposition interne, etc...

Lundi 14 Octobre 2013 (22 Mehr 1392), on était à 24 heures des négociations, le régime était dans ses conflits internes sans pouvoir se concentrer sur un apaisement nécessaire pour permettre à Washington d’appuyer ce deal nécessaire pour réduire ses sanctions et éviter la chute du régime islamique utile à ses projets d’expansion en Asie Centrale. Kerry a dit refuser un demi-accord, invitant implicitement le régime à faire des gestes dans le sens de l’apaisement.

Les médias du régime ont alors annoncé l’annulation du Festival anti-sioniste d’Ofogh No (ou Nouvel Horizon) alors que ce Festival programmé il y a un mois a effectivement eu lieu à la date annoncée (en présence des quelques invités français) mais sans attirer de spectateurs (non officiels) il avait cessé après son inauguration ! Le régime était dans un apaisement bidon, signe qu’il n’avait aucune bonne foi dans sa démarche et qu’il n’agissait que pas tactique ! Mais Washington n’a rien dit ! Israël en bon allié docile n’a pas signalé le coup de triche du régime.

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Dans la foulée, encouragé par le silence de Washington sur ce faux apaisement sur Israël, le régime a commencé à rêver : il a diffusé une lettre ouverte de Homayoun Sameyah Najaf Abady, le représentant des Juifs d’Iran, à Obama, louant les libertés de la communauté juive en Iran et encourageant le président américain à saisir l’occasion unique qui se présentait pour améliorer les relations bilatérales ! Washington a zappé cette lettre qui pouvait coincer son projet de réduire ses sanctions pour la chute du régime islamique utile à ses projets d’expansion en Asie Centrale.

Le régime a compris qu’il devait faire un geste réellement positif pour Washington : Rohani absent depuis le début de la semaine (conforme à son profil de fonctionnaire de l’ombre) a annoncé une visite à l’université de Téhéran pour le début de l’année universitaire ! Etant donné que cette rentrée a déjà eu lieu, la cérémonie était juste un moyen pour afficher Rohani avec « les étudiants » pour affirmer leur soutien à l’apaisement tactique et insinuer a capacité de Rohani de piloter une ouverture vers Washington via une nouvelle fausse révolution verte.

Mais déjà lors de la vraie rentrée universitaire, la cérémonie d’ouverture n’avait pu avoir lieu faute d’inscrits, les gens riches qui sont les seuls à pouvoir s’inscrire dans les universités très chères du régime étant plutôt sur le départ. N’ayant pu trouver assez de jeunes pour remplir une petite salle de l’université de Téhéran, le régime a fait appel aux employés de l’université et à quelques étrangers et a changé l’intitulé de la visite en évoquant une rencontre avec les étudiants étrangers et enfin pour retomber sur ses pieds et évoquer un soutien des étudiants, il a prétendu que la salle avait à l’insu du président était envahie par les éléments très intégristes et les vrais étudiants n’avaient pu que se réunir à l’extérieur de la salle apportant leur soutien à Rohani à distance par des slogans et un hymne islamo-gauchiste qui a été la marque de faux révolutionnaires de couleurs sous le faux modéré Khatami.

Voici les images de tout cela : il n’y a nulle trace d’intégristes au look super barbu dans la salle et par ailleurs, on voit des étudiants (acclamant Rohani) dans un brouhaha inaudible sous un ciel couvert alors que ce lundi il y avait eu beau soleil à Téhéran. Tout était faux de A à Z. Le régime avait recycler des vieilles images de sa fausses opposition promettant une révolution de couleur qu’il ne peut plus exécuter faute de volontaires.

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Malgré l’échec de l’initiative, Ali Larijani a vu dans ce choix du recours aux Verts, la fausse opposition islamiste inventée par Rafsandjani, une opportunité pour ce dernier de jouer un rôle plus important donc un danger pour son petit pouvoir qui peut s’exprimer depuis la récente exclusion de Rafsandjani de la course présidentielle. Le Pouvoir Judiciaire dirigé par Sadegh Larijani a immédiatement convoqué Mehdi le fils de Rafsandjani pour de nouvelles questions sur son dossier de corruption dans l’espoir de le forcer à prendre position contre sas faux apposants.

Rafsandjani, alors à Kermanshah pour une cérémonie en mémoire d’un grand du clergé tué en début de la révolution par les Moudjahidines, a pris ses distances avec l’accusation de déviation en niant le soutien qu’il affichait à l’abandon du slogan Mort à l’Amérique ! Il a prétendu que la décision était été celle de Khomeiny, mais qu’elle était périmée et que par ailleurs, quelqu’en avait publié cette anecdote à son insu !

Le régime était incapable d’aller plus loin dans l’ouverture et ses responsables étaient encore en guerre. Le régime était enlisé dans sa propre boue. Washington ne pouvait que constater que ce régime était paralysé, mais n’a rien dit car il a besoin du système islamique. Il devait cependant changer de tactique et revenir à des pressions pour forcer ces loosers à déguerpir.

Les dirigeants du régime devaient trouver un moyen pour encourager Washington à poursuivre l’aventure de l’ouverture avec eux. Vers 11h, Nahavandian, un des principaux lieutenants de Larijani (et son contact avec les Américains), patron de la Chambre de Commerce Iranienne (CCI) qui occupe actuellement en plus le poste pivot du directeur de cabinet de Rohani s’est rendu à la Chambre de Commerce Iranienne et à l’issue de cette visite, Mohammad-Hossein Barkhordar, membre du bureau exécutif de la CCI et chef de l’association des importateurs iraniens a affirmé que la solution pour sauver l’économie iranienne était l’adhésion à l’OMC, insinuant la disponibilité du régime et des hommes d’affaires issus du régime d’offrir le pays et ses entreprises en difficulté aux Américains en échange pour rester dans l’équation. Larijani se plaça ainsi comme un atout au service des intérêts américains se posant comme une alternative efficace à Rohani.

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Rohani s’est dit qu’il devait aller plus loin dans la satisfaction des intérêts économiques des Américaoins pour rester leur interlocuteur. Son ami Zanganeh, ministre de pétrole, a démantelé la Compagnie nationale des exportations gazières et a transféré le droit de signature de contrats gaziers à lui-même et au gouvernement pour faciliter l’attribution des contrats cadeaux par Rohani ou par Zarif lors des négociations à venir.

Dans la foulée, Zarif a suggéré que les négociations aient lieu au niveau des ministres des affaires étrangères pour entrer le plus rapidement possible dans le vif du sujet avec Kerry et parvenir à un deal bénéfique aux deux parties avant la situation ne dégénère par les fautes de difficultés économiques et ses querelles internes. La Russie a refusé la demande du régime confirmant sa complicité avec les Britanniques pour empêcher les Américains de parvenir à un deal avec les mollahs !

In fine après de nombreux échecs, Zarif est parti à Genève avec l’équipe chargée des négociations pour tenter un lobbying en marge des marchandages qui semblaient par avance voués à l’échec avec l’unité implicite entre les Britanniques et les Russes pour bloquer l’initiative. A Genève, il a insisté pour participer à la présentation de la nouvelle offre officielle du régime axée sur des discussions sur le « niveau de l’enrichissement ». Catherine Ashton a intercepté l’intrus. Elle a bien ri avec lui pour laisser supposer qu’elle n’avait rien contre lui, mais à l’issue de la présentation, elle a grillé le projet de l’arrangement entre Téhéran et Washington en affirmant que la proposition ne répondait pas aux inquiétudes des 5+1 et qu’elle était très pessimiste sur l’issue de deux journées de discussions à venir !

Rafsandjani alors à Kermanshah (avec ses fils Mehdi & Yasser), a invité les chefs du clergé local, pour un discours fleuve en faveur du dialogue et de l’ouverture, pour aider le deal malmené par les Britanniques. Mais instances internes, qui ne veulent pas partager le pouvoir, n’ont pas répercuté rapidement ce discours, pour l’empêcher de jouer un rôle plus important pas peur qu’il ne passe devant eux !

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Mardi 15 Octobre 2013 (23 Mehr 1392), le régime devait commercer ses manœuvres pour obtenir un sursis. A quelques heures de cet événement jouant en sa faveur et contre les intérêts du peuple et des opposants iraniens, à 5h du matin, une explosion a détruit le pipeline d’alimentation de la raffinerie d’Ahwaz et la capacité du régime d’assurer l’approvisionnement en carburant du sud du pays pour y assurer la production de l’électricité. Les sources locales ont rapporté que l’explosion a été si forte que la terre avait tremblé sur un rayon de 40 km ! La cible était sans doute plus conséquente qu’une pipeline. Nous avons immédiatement pensé aux Pasdaran rebelles car ils sont les seuls à avoir les compétences et les renseignements pour agir.

En parallèle, au sein du régime, Rahim-Safavi, l’ancien commandant en chef des Pasdaran, depuis longtemps allié par intérêt à Rafsandjani, mais susceptible d’être sacrifié dans le deal par lui a exprimé son hostilité à l’arrangement soutenu par les dirigeants du régime en rappelant que la seule garantie de survie du régime avait toujours été le Hezbollah et a invité tout le monde à consolider les liens avec ce groupe en soutenant plutôt Assad. Mais personne n’a prêté attention à cette annonce.

L’agence de presse Fars, dirigée par les Pasdaran, a également affirmé que les cris de « Mort à l’Amérique » avaient envahi tout le pays à l’occasion de la prière d’ORFEH qui doit avoir lieu à la veille de la Fête de Sacrifice. Mais les images publiées pour authentifier la nouvelle étaient doublement inappropriées car on voyait des mosquées alors que cette prière doit avoir lieu hors les mosquées dans les rues ou dans les champs et on voyait aussi une lumière de jour alors que cette prière publique doit avoir lieu pendant le couché du soleil avant de déboucher sur une nuit de veille et de lecture de coran pour expier ses fautes de l’année ! Les Chefs Pasdaran étaient sans nul doute désespérés par leur propre impuissance pour sacrifier ainsi la charia à leur propagande !

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A Jamkaran, sur le gigantesque parvis du mausolée de l’imam caché


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Sur le campus de l’université de Téhéran


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Derrière le quartier du Bazar à Téhéran


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A Shiraz


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A Ispahan


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A Mashad


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A Gorgan


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Avec la contestation violente des Pasdaran rebelles et le désordre politique provoqué par les Chefs Pasdaran, les dirigeants politiques ne pouvaient que vouloir parvenir à un deal le plus rapidement possible.

Dans son intérêt de préserver le système islamique pour déstabiliser l’Asie Centrale, Washington devait aussi accélérer l’allure et permettre aux mollahs de parvenir à ce deal afin de ne laisser aucune chance à l’opposition anti-cléricale qui contrarie ses projets islamisants régionaux. Un sondage de Gallup a insinué que l’on pouvait être optimiste car les citoyens iraniens étaient globalement préoccupés par le droit à l’enrichissement nucléaire, mais 58% espéraient vraiment un deal avec le régime !

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Dans la foulée, le Wall Street Journal a affirmé qu’Obama étudiait un plan pour accorder le droit de l’enrichissement aux mollahs, malgré les réticences exprimées par Israël et l’Arabie Saoudite. Etant donné que l’on n’avait pas entendu les deux pays cités affirmer cela ces jours-ci et qu’ils n’ont guère réagi après l’annonce, Washington cherchait à montrer sa détermination pour convaincre les mollahs de faire des gestes nécessaires pour le succès du deal.

Catherine Ashton a contré l’initiative de Washington en affirmant que Téhéran devait en priorité répondre aux injonctions des 5+1. Par ailleurs, l’Europe qui via Ashton gère la communication des négociations a remplacé le terme 5+1 par EU3+3 pour rappeler son pois, son unité interne et la séparation de ses intérêts avec ceux des Etats-Unis ! [1]

Les négociateurs du régime devaient aussi faire un geste positif en direction des 5+1 sur les stocks d’uranium enrichi (leur moyen de chantage à l’arme nucléaire), mais ils n’ont pas fait ce geste, révélant par la même occasion qu’ils n’avaient aucune bonne foi, mais qu’ils avaient juste envisagé un apaisement passager avec Washington pour une pause dans le bras de fer dans l’espoir inavoué de désorganiser le processus de sanctions sans perdre leurs atouts de chantage.

Les premières heures de négociations ont ainsi révélé que les mollahs (au passé sale) n’avaient aucune confiance dans le processus de modération et qu’ils ne pouvaient s’engager dans aucune réconciliation ! La situation était bloquée et le régime ne pouvait se dégager des sanctions. Washington n’a rien dit car il ne veut pas le sanctionner. Les autres sont aussi restés silencieux partagés entre l’envie de le virer pour contrarier Washington et l’envie de le maintenir car il leur vend le pétrole à 1/5 de son prix. On n’a vu aucune image des négociations, on n’a également eu aucun bruit de couloir ! Ce fut le calme plat pour la rencontre de la dernière chance !

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A Téhéran, le régime a craint une nouvelle panique interne de ses hommes d’affaires. Il a opté pour la diversion (préventive) pour détourner l’attention de sa situation interne. Dans l’urgence, il a focalisé ses médias sur un article américain paru 4 jours plutôt et affirmant que la pièce archéologique qui lui avait récemment restituée par Washington était sans l’ombre d’un doute fausse !

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Mais la diversion étant basée sur une info déjà médiatisée n’a fait de buzz. Le régime a alors eu une idée de génie en parlant d’un pendu revenu à la vie ! Les Occidentaux ont aussi sauté sur cette nouvelle loufoque pour détourner l’attention de leurs propres hommes d’affaires engagés en Iran de l’impasse rencontrée à Genève dans l’espoir de faire revivre les négociations qui étaient au point mort.

Mais in fine, il n’y a pas eu de conférence de presse commune. Ce qui signifiait un échec des négociations et le maintien du régime sous sanctions. En excluant le régime d’une conférence commune, Ashton entendait l’empêcher de nier cet échec. Le porte-parole d’Ashton a également mis le régime au pied du mur en l’invitant (via son porte parole que l’on voit ci-dessous) à cesser de parler sans fin et d’agir dans le sens des attentes connues des 5+1.

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Le responsable iranien des négociations a son côté organisé sa propre conférence de presse pour évoquant devant ses journalistes une bonne discussion positives sur ses propositions !

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Un peu plus tard, la prière d’ORFEH a aussi été effectivement boycottée par le peuple tout entier car le régime n’a pu montrer aucune image appropriée de prière publique ou de nuit de veille, mais seulement une trentaine de personnes assises sur un parvis d’une mosquée de Qom, sa principale ville religieuse ! Ce qui présager aussi un boycott cuisant de la Fête de Sacrifice !

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Washington dépité par l’échec de son initiative pour alléger ses propres sanctions afin de préserver ce système islamique utile à ses projets a mis légèrement les mollahs sous pression en laissant esquisser l’abandon du deal par respect pour Israël ! Mais, il n’a pas parlé de sanctions et a aussi donné sur CNN une bonne image de l’actuel gouvernement du régime, laissant la porte ouverte à un revirement de ses dirigeants...

Rafsandjani s’est inventée une histoire de manifestation soi-disant hostile à son égard à Kermanshah après son discours sur l’ouverture avec Washington pour devenir un interlocuteur possible de Washington, mais n’a pu créer un buzz pour faire valoir sa candidature !

Mercredi 16 Octobre 2013 (24 Mehr 1392), le régime boycotté la veille a annoncé une forte mobilisation pour la prière publique de la fête de Sacrifice. La règle (image ci-dessous) pour cette prière est une prière collective matinale exclusivement masculine en dehors des mosquées, mais on n’a rien vu de tel. Ce qui signifiait que la Fête de Sacrifice était à nouveau totalement boycottée.

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On n’a également vu aucun sacrifice de moutons devant les mosquées, pour le régime et son leader... La mairie de Téhéran a tenté de sauver l’honneur du régime en organisant des sacrifices mais on peut estimer que les rares gens présents sont des figurants car on n’a vu personne repartir avec des morceaux de viande !

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L’impopularité de l’islam et du régime était évident. Les Pasdaran ont néanmoins affirmé que le slogan de Mort à l’Amérique avait envahi les rues pour bloquer le deal qui leur semblait inévitable. Les dirigeants politiques du régime, partisans d’une reculade tactique, devaient alors accepter de faire de nouvelles concessions (sur les stocks anxiogènes d’uranium enrichi) pour obtenir leur deal d’allègement des sanctions, mais ils allaient perdre tout moyen de marchander des garanties pour pouvoir quitter le pays devenu hostile. La renonciation à l’atout du chantage atomique pouvait entraîner une nouvelle panique interne. Les négociateurs du régime n’ont pas sauté le pas. Le ministre suisse des affaires étrangères a demandé à rencontrer le ministre des affaires étrangères du régime Zarif. Il l’a salué du signe des Francs-Maçons, l’invitant à aller dans le sens des attentes britanniques. Zarif a semblé fuyant, même dans sa façon de faire le signe distinctif des maçons, laissant supposer de l’indécision du côté des mollahs.

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Les négociations directes et indirectes n’ont pu déboucher sur un deal ou un apaisement et se sont finalement terminées sur deux conférences de presse séparées avec d’une part Ashton, évoquant un échec et d’autre part Zarif (arrivé sur une chaise roulante pour faire pitié), évoquant une ambiance positive et de bonnes discussions sur son offre dans le cadre et pour des objectifs choisis par lui ! Il cherchait visiblement à s’attribuer une victoire pour éviter une nouvelle crise interne provoquée par le constat de l’incapacité du régime à trouver une solution.

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La Russie (qui a cessé de voir le régime comme un allié potentiel et espère sa perte avant qu’il ne plie face à Washington) a affirmé que le régime ne semblait pas sincère et a invité Washington a reconnaître l’échec des négociations. Elle espérait forcer Washington à adopter les sanctions sans cesse promises et susceptibles et renverser le régime. Pour éviter cela, Washington a alors révélé via Barbara Slavin (une journaliste lobbyiste pour Washington du « dialogue avec le régime ») que les mollahs avaient déjà fait beaucoup de concessions en proposant la fin de l’enrichissement à 20% à Fordo, la transformation de cette installation souterraine en un centre de recherche, des informations sur le caractère pacifique de leur réacteur à eau lourde à Arak et même par la suite, la signature du protocole additionnel du TNP permettant à l’AIEA des visites inopinées pour vérifier la réalité de leurs promesses en échange de la levée d’un nombre indéterminé de sanctions !

Dans la foulée, le département d’Etat a annoncé que les négociations avaient butté sur le nombre des sanctions à supprimer, excluant de facto de nouvelles sanctions et ouvrant la voie à un délai en espérant l’aboutissement du plan utile d’allègement tactique des sanctions devenues trop fortes et risquant d’éliminer le régime que Washington veut récupérer.

Etant donné que les autres grandes puissances, impliquées de force par Washington dans le processus de sanctions contre les mollahs, rejetaient l’offre car elle tendait vers la soumission du régime de Téhéran à Washington, l’opération de la révélation du contenu positif de l’offre était aussi un moyen pour Washington de neutraliser leur opposition et d’aplanir la voie pour le deal.

Mais au passage, Washington a aussi révélé que Rohani avait renoncé à de nombreux moyens de chantage : tous ceux, comme les Chefs Pasdaran, qui n’avaient été mis dans la confidence des négociations étaient de facto sacrifiés. Les hommes d’affaires du régime, bien que très coopératifs cette semaine, ne pouvaient compter sur le chantage de leur dirigeants pour s’assurer un départ avec une bonne partie de leurs fortunes. Rohani pouvait s’attendre à une nouvelle crise de panique et une folle ruée vers l’or, peut-être aussi un retrait massif et mortel des capitaux par tous les insolvables. Son ministre des affaires étrangères, Zarif, alors sur le chemin de retour à Téhéran a nié le contenu annoncé à propos de sa proposition en parlant d’un mensonge et d’une manipulation. Cette négation en bloc des révélations de Slavin n’a débouché sur aucune protestation de Washington (qui avait implicitement reconnu le contenu révélé par Slavin).

Le régime a acquis la certitude que Washington était dans une politique de sursis à son égard et qu’il n’allait pas le sanctionner ! Zarif a annoncé une victoire à Genève avant de promettre de continuer ses démarches sous le seau du secret pour le bon déroulement des négociations. Par ailleurs, en l’absence de nouvelles sanctions, le gouvernement a aussi annoncé le versement des allocations (reporté par peur de manquer de ressources).

Mais il n’y avait pas de victoire car les négociations n’avaient pas permis d’échapper aux sanctions. Le régime était enlisé dans son échec et pouvait s’attendre aux problèmes qu’il n’a cessé de rencontrer : de nouvelles émeutes pour le pain, des paniques financières chez ses hommes d’affaires ou de nouveaux conflits entre les prétendant au pouvoir.

Jeudi 17 Octobre 2013 (25 Mehr 1392), le Parlement d’Ali Larijani a affirmé que le gouvernement ne pouvait en aucun cas signer le protocole additionnel, il a affirmé que seul le Parlement pouvait le faire, bloquant de facto la liberté d’action de Zarif pour le prochain round des négociations, dans l’espoir d’obtenir une place à la table des négociations, ou de facto des garanties de sécurité (physiques et financières) pour son clan en échange de sa coopération ! La rapidité de la reprise de la guerre interne était le signe que le régime était en difficulté malgré les sourires de son ministres des affaires étrangères.

Le refus de signature du protocole additionnel sur un ton de chantage n’a pas plu à Washington. Wendy Sherman, le négociateur de Washington, a annoncé mis l’offre d’entente en stand bye en affirmant qu’il y avait de profonds désaccord avec le régime et aucun accord sur rien ! Par ailleurs, Gary Seymour, l’ex-conseiller d’Obama en désarmement a comparé Rohani a Ahmadinejad pour faire peur aux dirigeants avec le risque de nouvelles sanctions ! Le Britannique Tony Blair, très populaire aux Etats-Unis, a alors pris la parole en affirmant que le régime était un grand spécialiste de manipulation et l’avait sans cesse trahi. Puis il a insisté sur le maintien de toutes les options à son encontre afin de convaincre l’opinion américaine de la nécessité des mesures fortes contre ce régime pour que l’opinion public force la présidence américaine à cesser son double langage et sanctionner le régime.

Le régime était en échec, sanctionné, boycotté, divisé et à présent attaqué par un poids lourd britannique ! Les dirigeants ont opté pour la diversion médiatique : pour l’occasion, la petite fille de Khomeiny a révélé sur sa page Facebook une plaisanterie obscène qui plaisait à sce dernier. Le régime a aussi révélé via un récit d’un soi-disant opposant une complicité avec Londres comme fournisseurs de menottes !

Vendredi 18 Octobre 2013 (26 Mehr 1392), les grands du clergé ont annoncé une grande manifestation contre Washington pour s’’invitant dans la course aux chantages et des nuisances pour avoir un moyen de peser dans le jeu et obtenir des garanties de départ. Mais la participation a été très très limité et mis ce groupe sur le banc de touche.

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Le New York Times a alors affirmé qu’Obama étudiait un plan pour restituer au régime les 10 milliards de dollars des avoirs iraniens confisqués en 1981 ! Zarif a twitté que le régime avait emporté une victoire ! Washington s’est fâché et a démenti NYT en affirmant que le débat sur les sanctions était très prématuré car le régime devait d’abord faire des gestes positifs ! Le deal était reporté. Le régime est retombé à son état normal : réduit à subir les sanctions et leurs conséquences.

La guerre interne a repris très rapidement car un site proche de Rafsandjani a affirmé que Nahavandian, le négociateur attitré et bilingue de Larijani, était un membre de cercle intégriste de Hojjatieh pour nuire à Larijani qui venait d’affermir son pouvoir par sa prise en otage de l’adoption du protocole additionnel.

Conclusion(s) | Cette semaine, l’équipe dirigeante du régime, malmené par ses problèmes de pénuries de dollars, a tenté une manœuvre inédite en reculant ou flirtant avec un deal basé sur une trahison secrète de ses insolvables. Ces derniers, mais aussi ses ex-alliées, la Russie et l’Angleterre ont contré son initiative. L’équipe dirigeante n’a pas osé assumer sa rupture révélant sa propre impuissance et un système fragmenté où rien n’est plus possible. Rien ne peut le sauver avec ses dettes, la colère qui gronde chez le peuple ruiné et dévasté par sa faute et enfin, en raison de l’opposition de la Russie et l’Angleterre qui voient dans sa chute la fin de l’expansion sans fin de l’Empire américain. Nous allons vers de grands règlements de compte à tous les niveaux, mais sans savoir qui en seront les vrais gagnants. Nous ou ceux du triangle.

[1EU3+3 vs 5+1 : L’Europe cherche à s’émanciper dans le conflit avec les mollahs. L’actuelle affaire des écoutes révélée par le Guardian et reprise par Le Monde peut être la suite logique de la rébellion des Européens contre Washington dans le conflit avec les mollahs.