L’avion de Caspian Airlines qui effectuait la liaison Téhéran-Erevan a rencontré des défaillances techniques peu de temps après le décollage. Selon un responsable iranien, il a rebroussé chemin pour revenir vers Téhéran, mais un incendie déclaré dans le moteur gauche s’est vite propagé partout et à peine 16 minutes après son décollage, l’appareil enflammé a fait une chute de 8.000 m d’altitude pour s’écraser dans une plaine de la région de Qazvin.

Le choc a créé un cratère gigantesque et le sol a été brûlé dans un rayon d’un demi kilomètre. Les 153 passagers (parmi lesquels l’équipe junior du judo et le député arménien de l’Iran) ainsi et les 15 membres d’équipage sont morts pulvérisés. On ne peut savoir s’il y avait des survivants ou pas car les secours sont arrivés très tardivement.
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Comme d’habitude, le régime a mis en avant les sanctions américaines qui le privent des pièces détachées pour sa flotte, or, l’avion qui s’est écrasé hier n’était pas un Boeing ou un Airbus, mais un avion russe de type Tupolev donc pas soumis aux sanctions américaines.

Il y a chaque année un à plusieurs crashs en Iran sans aucune liaison avec les sanctions aéronautiques qui ont d’ailleurs été très allégées sous Bush . Les lignes iraniennes qui avant la révolution avec 4 accidents, mais zéro mort en 35 ans, étaient les plus sûres au monde sont devenues parmi les moins sûres depuis 1979 avec 1530 accidents dont 67 crashs qui ont fait plus de 1600 morts.

C’est pourquoi, les Iraniens ont vite remis en cause la version officielle du régime. La dernière info qui circule sur le net affirme que cet appareil avait connu des grandes difficultés lors de son précédent vol ce qui avait retardé ce vol de 24 heures. Cette fois, il avait décollé avec 2 heures de retard. Pour les Iraniens, l’insistance sur les sanctions est un moyen d’excuser l’absence de secours et aussi le très faible respect des normes de sécurité par les compagnies iraniennes qui appartiennent aux dirigeants du régime et dont le seul souci est de remplir l’avion.

Face à cette vague d’indignations remettant en cause les gros bonnets du régime, les médias officiels ont commencé à diffuser une seconde version officielle : des insinuations évoquant un attentat par des ennemis étrangers.

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