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Iran : Quand le New York Times aide Trump ! Vendredi dernier, le très pro-démocrates NY Times, ami de Biden qui se veut partisan d’une entente avec les mollahs, a accusé ces derniers de liens avec Al Qaeda (branche armée des Frères Musulmans) en révélant l’assassinat du n°2 du groupe à Téhéran par des agents israéliens sur ordre de Trump ! Incroyable éloge de Trump ? Eh bien non... Iran : La semaine en images n°398 En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde. Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington. Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions. En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran. Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washingtonton. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions. Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique. Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs. Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté. Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé. Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues). En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX. Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué. Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire). Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable. Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan implicite d’arrangement avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève. Rohani incapable de réussir ses paris | Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’y est pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiés. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington. Washington a eu peur que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dé-diaboliser les mollahs terroristes en affirmant qu’ils luttaient contre Daesh ! Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble, ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Le joker tactique énergétique était HS. Le régime n’avait plus aucun jokers. La panique interne s’est intensifiée : la bourse a chuté de plus de 80% et le 36e anniversaire de la révolution islamique a été boycotté à 100% ! Washington a alors intensifié ses efforts pour la dé-diabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre. Les intérêts pétroliers des autres pays des 5+1, notamment les Anglais et les Russes, étaient en danger. Lors des négociations à Lausanne, puis à Vienne, sur la poursuite du Processus de Genève, les Anglais et les Russes se sont unis avec les Français, les Allemands et les Chinois, exigeant un nouveau processus d’engagements nucléaires très stricts notamment avec des inspections exposant les hauts dirigeants du régime... afin de les braquer et de fait, neutraliser les efforts de Washington. Les mollahs ont dû accepter les objectifs imposés par le front anti-américain composé entre autre par les 4 membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 »). Téhéran espérait adoucir les sanctions, signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser ce front eurasien hostile de 5-1 pour décrédibiliser le processus onusien et retrouver Washington et l’obliger grâce à une escalade sur le thème de la prolifération nucléaire au Moyen-Orient obtenir des garanties de sécurité fermes et définitives par l’annulation de toutes les sanctions pour quelques motives que se soient tout particulièrement au motif du crime imprescriptible du terrorisme ! Or cette diplomatie poussive qui n’a jamais fonctionné car Washington ne peut avoir un avenir en Iran ou ailleurs s’il accordait ce genre de garanties à ses ennemis la panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau grand crash boursier ! Les mollahs persistaient dans une voie impossible et vouée à l’échec : la panique interne a explosé ! Washington a d’ailleurs continué ses médiations avec des promesses d’investissements ou une coopération contre Daesh, offrant de facto aux mollahs un exil acquis en Irak ou dans les Emirats ! Il a aussi tenté de sortir de l’Accord imposé par 5-1 par la soi-disant opposition du Congrès... Mais les 5-1 ont validé leur suprématie par l’adoption de la résolution 2231 au Conseil de Sécurité à laquelle Washington n’a pu échapper ! Par ailleurs, l’Allemagne, le champion économique du groupe a introduit pendant la visite de son vice-chancelier à Téhéran, l’exigence de la reconnaissance d’Israël comme préalable à tout échange commercial, dépassant le cadre de la mésentente sur le nucléaire et s’octroyant un moyen de pression formidable pour dominer l’avenir de l’Iran et de fait, celui de cette région du monde. La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors que 33% des entreprises encore actives à la bourse avaient été exclues de vente pour limiter la casse. Ce crash a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs ! Les tensions internes se sont amplifiées par l ’émergence d’un front de jeunes parlementaires hostiles à la gestion exclusive des mollahs. Ils ont voté contre l’avis du chef du Parlement une commission de vérification de l’Accord de Vienne soulignant sa contradiction avec les lignes rouges du régime ! Ce front de jeunes serviteurs révoltés avait une double légitimité religieuse et électorale et le soutien des ripoux paniqués pour prendre la direction du régime ! Les mollahs lui ont accordé le droit d’agir tout en proposant des alliances privilégiées aux Russes, aux Chinois et aussi aux Français. Mais ces derniers ont refusé. Les parlementaires indociles ont intensifié leur effort contre Rohani ! Le clergé s’est détourné de son pion Rohani pour ne pas couler avec lui ! Rohani a remis en cause la suprématie du clergé sur les élections... Le système étant proche de l’explosion, les Anglais se sont empressés de revenir en Iran pour orienter le changement de régime dans le sens de leurs intérêts. Ce retour intéressé a aggravé la panique... Washington a profité de l’extrême affaiblissement des mollahs pour relancer ses médiations, mais les mollahs ne cédaient pas. Washington a annoncé une inspection du site militaire de Parchin par son pion onusien Amano, proposant implicitement aux mollahs la possibilité d’une grosse punition ou celle d’un blanchiment ! La France y a vu une manœuvre pour un deal. Elle a programmé une visite avec ses plus grandes entreprises pour grappiller des marchés au détriment des Américains et aussi ses camarades des 5-1 ! Washington a saisi l’occasion de la division annoncée des 5-1 en expédiant ses pions commerciaux en Iran pour exacerber les rivalités et briser les 5-1 ! La tension est montée en flèche au sein du régime avec la possibilité d’un deal. Tout le monde s’est empressé de jouer de manière à finir dans l’équation d’un deal avec Washington ! La panique a explosé encore chez les nantis ripoux qui n’auront aucune place avec le retour des pions et les investisseurs américains. La France a été éliminée de facto comme un vulgaire catalyseur ! Mais l’opération « Amano-deal » a aussi échoué car Washington ne pouvait accorder des garanties à tous les gens du régime. Cet échec a déprimé tous les responsables impliqués ! Les tensions ont repris de plus belle ! © IRAN-RESIST.ORG © IRAN-RESIST.ORG 16.10.2015 Iran : Un hippopotame dans l’espace La république islamique a annoncé l’envoi dans l’espace d’un singe en 2012. Téhéran parle en fait de l’amélioration de ses capacités balistiques. Il s’agit non pas d’un sujet spatial, mais d’une insinuation militaire pour provoquer une escalade avec Washington afin que la perspective d’une guerre pousse ce dernier à capituler face à Téhéran. Iran : Le cadeau d’Obama au peuple iranien Ce mardi 21 mars 2011, le président américain, Barack Obama, s’est exprimé à l’occasion du Nouvel an iranien. Cette prestation a été saluée comme un soutien à la démocratie. Mais il n’en est rien car dans son allocution, Obama a uniquement rendu hommage aux grandes figures du Mouvement Vert, l’opposition officielle, qui cherche à s’incruster dans la contestation pour sauver le régime islamiste détesté par le peuple. Iran : Le régime agonise, ses amis se mobilisent ! Il y a une semaine, le peuple iranien boycottait encore l’opposition officielle du régime des mollahs qui veut sauver le régime. Les Etats-Unis avaient alors tourné le dos aux Iraniens en apportant leur soutien à cette fausse opposition donc au régime car ils ont besoin de cet agitateur islamique pour déstabiliser l’Asie Centrale. Cette absence de soutien aux Iraniens n’a pas changé la donne : l’échec de la fausse opposition a convaincu les derniers collaborateurs du régime à prendre leur distance avant la première manifestation hostile au régime prévue pour le 15 mars. Cela a inquiété Washington. Il a proposé la reprise du dialogue pour geler de facto les sanctions qui pénalisent le régime. Téhéran n’a pas accepté car il ne veut pas de dialogue : cela l’obligerait à accepter un apaisement contraire à ses intérêts. Washington a laissé tomber cette piste, il vient d’autoriser un de ses partenaires européens à investir des dizaines de milliards de dollars en Iran ! Afrique du Nord : Cartographie des révolutions à venir Il y a deux semaines, Washington a lâché Ben Ali en apportant son soutien à des groupes qui ne considèrent pas l’islamisme comme une menace. On voit le même genre de comportement d’une manière plus explicite vis-à-vis de Moubarak en Egypte. Dans les médias, certains parlent d’un soutien naïf des Américains à la démocratie contre des « dictateurs corrompus ». D’autres dénoncent un manque de discernement américain qui aboutirait à l’arrivée au pouvoir des Frères Musulmans. Il y a des débats à la télévision avec des experts, mais aucun des invités ne fait à aucun moment référence au soutien financier accordé par Washington à ces groupes actifs en Tunisie et en Egypte qui se montrent indulgents avec les islamistes. Personne ne dit que Washington entretient discrètement mais officiellement des groupes islamistes ! Cette information est pourtant essentielle car elle pose les Américains dans le rôle de faiseurs de révolutions : des manipulateurs cyniques cherchant à déstabiliser les Etats et non des amis de la liberté. Cela amène la question des intérêts en jeu. La réponse est bien banale : la Tunisie et l’Egypte figurent parmi les 5 plus grands producteurs de gaz en Afrique, continent qui fournit via des compagnies essentiellement non américaines plus de 25% des besoins énergétiques des Etats-Unis. Cet Etat finance des groupes hostiles aux gens en place pour renverser les régimes et annuler les contrats qu’ils ont signés. Il est évident qu’à cela, les experts qui défilent à la télévision rétorqueront : « théorie de complot ! » Cette réponse est une dénégation des principes mêmes de la géopolitique. D’ailleurs, depuis que l’on évoque cela, on ne voit plus de cartes thématiques géopolitiques dans les médias car la vérité sauterait aux yeux de chacun. [1] En l’absence de ce genre de cartes, nous avons consacré une semaine entière à produire des cartes thématiques des divers enjeux pétroliers, gaziers, économiques et géopolitiques pour tout le contient africain et pas seulement pour l’Afrique du Nord. Ce travail nous permet aujourd’hui de vous offrir une analyse géopolitique cartographique qui permet de comprendre les agissements américains en Tunisie et en Egypte. Iran : 2011-2012, deux années bien tumultueuses pour les mollahs Très récemment des personnalités proches de Washington avaient déclaré que Téhéran ne disposerait pas d’un savoir faire nucléaire militaire avant 2015. Ce lundi, Liam Fox, le ministre britannique de la Défense, a rejeté implicitement ces estimations en évoquant carrément l’accès à la bombe nucléaire en 2012, c’est-à-dire moins d’un an. Afrique du nord : Un parfum de jasmin pour dissimuler l’odeur du pétrole Les islamistes étaient derrière les premières lignes du mouvement anti Ben Ali qui a très rapidement été salué par Washington. Les Frères Musulmans égyptiens sont à présent dans les rues du Caire aux cris d’Allah Akbar avec le soutien encore plus explicite de Washington. Les médias occidentaux parlent de démocratie, mais aucunement du contexte géopolitique. On oublie de préciser que Washington intervient sur une région très pétrolière dominée par la Chine comme il a soutenu l’arrivée au pouvoir des islamistes en Iran pour les utiliser en Asie centrale, région hautement pétrolière dominée par la Russie et la Chine. Iran-sanctions : Washington et les employés du mois, la Suisse et Israël ! Selon le ministre des Affaires étrangères d’Israël, on peut encore négocier trois ans avec Téhéran. La Suisse qui représente les intérêts américains à Téhéran insiste également sur le dialogue. Ces deux « employés du mois » préparent le terrain à la poursuite de l’apaisement alors que Téhéran s’apprête à refuser encore tout dialogue constructif avec Washington en 2011. Iran - Jundallah : La dernière tentative de Washington Trente-neuf personnes ont été tuées et plus de 50 blessées mercredi dans une mosquée de la ville iranienne de Chahbahar lors d’un attentat suicide perpétré par le groupe armé islamo-séparatiste Jundallah qui opère depuis le Pakistan, allié des Etats-Unis. La terreur est normalement censée déstabiliser les Etats, mais cette bombe est une aubaine pour les mollahs car ils peuvent évoquer la menace d’un éclatement en cas de chaos pour dissuader les opposants de se lancer dans un soulèvement. Ce n’est pas un hasard, Washington a agi pour sauver un régime en perdition dont il a besoin pour contrôler la région. Iran : Le Yellowcake sent mauvais ! Ce dimanche 5 décembre, à la veille de sa rencontre de deux jours avec le groupe des Six, le régime des mollahs a annoncé qu’il était parvenu à produire son premier lot de concentré d’uranium, le Yellowcake, produit intermédiaire dans le cycle de l’enrichissement alors qu’il avait déjà annoncé le même progrès en 2006. Malgré cela, les Américains ont qualifié l’information de « préoccupante ». | Décodages 06.12.2010 Iran : WikiLeaks et la vilaine Amérique Le site WikiLeaks vient de publier de nombreux documents officiels volés par un simple soldat (qui avait accès à tous les codes secrets du Pentagone et du Département d’Etat), documents faisant état d’une intense activité diplomatique secrète des Etats-Unis en rapport avec l’Iran ainsi que des projets d’intervention militaire contre ce pays. Cette fuite invraisemblable intervient alors que l’administration Obama n’a pas réussi à parvenir à une entente dont l’Etat américain a besoin pour dominer la région et a, par conséquent, besoin de plus de temps sans être taxé par le peuple américain d’inaction et de laisser-aller ! D’ailleurs, 24 heures après la soi-disant fuite, Hillary Clinton est intervenue pour dire que ces documents étaient des preuves de l’implication de l’administration Obama ! Washington a organisé cette fuite pour rassurer son opinion publique ; au passage, il a diffusé des idées fort intéressantes présentées comme des analyses objectives qui ne le sont pas, mais dévoilent les contours de ses futurs projets géopolitiques. IRAN: WIKILEAKS AND AMERICAN NAUGHTINESS The website WikiLeaks has just published numerous official documents (stolen by the common soldier who had access to no less than the secret codes of the Pentagon and the State Department!) showing the United States’ intensive secret diplomatic activity in relation to and plans for military intervention against Iran. Such dubious leaks appear at a time when the Obama administration has yet to bring about an agreement needed by the US to dominate the region and, in failing to do so, needs more time to avoid being accused by the American people of carelessness and inaction. Moreover, twenty four hours after the alleged leak, Hillary Clinton intervened to say that these documents were evidence of the Obama administration’s engagement! Washington organized these leaks in order to reassure US public opinion; meanwhile, although the interesting ideas disclosed by the leaks are not the objective analysis they are presented as, they reveal the contours of future US geopolitical projects. IRAN : RUMOUR OF AN ATOMIC BREAKDOWN ALREADY MENTIONED IN 2009 The American press agency AP told this week about some interruption of Iran’s nuclear enrichment activities. The Islamic Republic denied and told it was reinforcing its activities. Pro-American media denounced the mullahs’ lie. This doesn’t surprise us. Washington which has sanctioned the mullahs for long in order to force them to become its allies can’t sanction them anymore because this might overthrow them. It is looking for any means that would delay new sanctions at a time when the mullahs refuse any appeasement with the United States. This is some American media diversion which is destined to the American (or Western) public opinion. This is an occasion to remind the chronology of relations between Tehran and Washington and to review several example of a permanent disinformation which nobody tells about. IRAN : THE MULLAHS REMAIN CALM IN THE EYE OF THE STORM ! © IRAN-RESIST.ORG – November 10, 2010 | In 1979, the Americans supported the arrival on power of an Islamic Republic in Iran, but in other places as well, in order to induce chain reaction and thus conquer Central Asia which was then a Soviet region. Their ulterior motive was in fine to deprive China from its gas resources and destroy this future economic adversary. In order to keep at sight their pawns that were on power in Iran, the Americans needed the mullahs. Six months after their common victory, the mullahs evicted Washington’s pawns in order to take the power. From then on, Washington has used various means of pressure so to force them to open their political space to its Islamists. It has insisted on dialogue but the mullahs have refused by any mean as long as they aren’t afraid of Washington because the latter avoids very heavy sanctions for fear of overthrowing this regime. In reply to this attitude which is doubly impertinent, on the last Monday, Washington started to organize “anti-Shiite attacks with Sunnite signature” in order to make them angry at Sunnite and deprive them from the support of the Arab street : in order to isolate them and force them to cooperate. Tehran which expected this to happen didn’t take any hostile stand against Sunnite. At that time, we mentioned the necessity for Washington to provoke it further. On Monday, one week after this first wave of attacks, other anti-Shiite attacks of Sunnite origin targeted more explicated Iranians in Iraq. IRAN : WHY THE REGIME HAS JUST ACCEPTED DIALOGUE ABOUT NUCLEAR ISSUE © IRAN-RESIST.ORG – Nov. 1, 2010 | Two weeks ago, the Six offered Tehran to dialogue but the latter refused. Than, 9 days ago, on the 24 October, it told about its own efforts to succeed in dialoguing without being required anything about the matter. But on the 26 October, it called everything into question. Then on the 29, it adopted a different position : it accepted to open dialogue after the 10 November (after the mid-term elections in the United States) and it specified that it would be question of a dialogue on its own conditions that would include among others the world’s nuclear disarmament ! Then Washington called it to order and required some constructive dialogue. Tehran continued to reject any dialogue about nuclear issue and after few hours, it announced that it was ready to resume negotiations about its nuclear program even before the proposed date, i.e. before the American election. Iran : Les mollahs restent zen dans l’oeil du cyclone ! En 1979, les Américains ont aidé l’arrivée au pouvoir d’une république islamique en Iran, mais aussi ailleurs, pour provoquer une réaction en chaîne afin de conquérir l’Asie Centrale alors soviétique avec l’arrière pensée de priver in fine la Chine de ses ressources gazières et détruire ce futur adversaire économique. Afin de mener leurs pions au pouvoir en Iran, les Américains ont eu besoin des mollahs. Six mois après leur victoire commune, les mollahs ont expulsé les pions de Washington pour prendre le pouvoir. Depuis, Washington utilise divers moyens de pression pour les forcer à ouvrir leur espace politique à ses islamistes. Il insiste sur le dialogue, les mollahs refusent par tous les moyens et aussi parce qu’ils ne craignent pas Washington car ce dernier évite les sanctions très fortes de peur de renverser ce régime. En réponse à cette attitude doublement impertinente, lundi dernier, Washington a commencé à organiser des « attentats anti-chiites avec une signature sunnite » pour les fâcher avec les sunnites afin de les priver du soutien de la rue arabe : les isoler pour les pousser à composer. Téhéran qui a vu venir le coup n’a pris aucune position hostile contre les sunnites. Nous avions alors évoqué la nécessité pour Washington de le provoquer davantage. Ce lundi, une semaine après cette première vague, d’autres attentats anti-chiites avec une signature sunnite ont visé plus explicitement les Iraniens en Irak. Iran : L’ouragan Sakineh a secoué les mollahs ! L’été dernier, au moment où le Bazar, allié essentiel du régime le lâchait en faisant grève, ce dernier a parlé de son intention de lapider une certaine Sakineh pour détourner l’attention des citoyens occidentaux de la situation sociale en Iran afin qu’ils ne soutiennent pas les grévistes favorables à un changement de régime. Les Etats-Unis qui ont besoin d’un allié islamiste pour contrôler les musulmans ont vite compris l’intérêt de cette diversion médiatique et bien que Sakineh n’ait jamais avoué, ils ont commencé à dénoncer des aveux obtenus sous torture pour participer indirectement, mais très activement à cette diversion médiatique utile via Bernard-Henri Lévy. Ainsi régulièrement, à chaque fois que le régime a rencontré des problèmes intérieurs, il a mis en scène un rebondissement dans l’affaire Sakineh et aussitôt il avait droit à une apparition de BHL entouré d’une clique hétéroclite composée de ses amis et d’agents iraniens. Ce mardi, les mollahs ont eu droit à une nouvelle apparition de BHL à l’occasion d’une rumeur de pendaison imminente de Sakineh alors qu’ils n’avaient diligenté aucun rebondissement dans le feuilleton Sakineh. BHL a en fait pris la parole suite à la diffusion d’une rumeur par un membre iranien, mais pro américain, de la clique de promotion de cette affaire. Nous avons en fait assisté à une OPA américaine sur Sakineh pour gagner un nouveau moyen de pression sur Téhéran. Cela arrive à un moment où Téhéran refuse le dialogue. Iran : Pourquoi le régime vient-il d’accepter le dialogue sur le nucléaire ? Il y a deux semaines, les Six proposaient le dialogue à Téhéran, mais ce dernier l’avait refusé. Puis, il y a 9 jours, le 24 octobre, il avait évoqué ses propres efforts pour parvenir à un dialogue alors que personne ne lui avait rien demandé. Mais le 26 octobre, il avait tout remis en cause. Puis le 29, il a adopté une autre position : il a accepté de dialoguer après le 10 novembre (après les élections à mi-terme aux Etats-Unis) en précisant qu’il s’agissait d’un dialogue, mais à ses propres conditions qui incluent entre autres un désarmement nucléaire mondial ! Washington l’avait alors rappelé à l’ordre en exigeant un dialogue constructif, Téhéran avait rejeté tout dialogue sur le nucléaire, puis après quelques heures, il s’est dit disposé à la reprise des négociations sur son programme nucléaire même avant la date proposée, c’est-à-dire avant l’élection américaine. | Décodages | IRAN : STUXNET SPREADING METHOD IS SOLVED © IRAN-RESIST.ORG – October 7, 2010 | Recently, based on American information source (Symantec), Western media have been relentlessly telling about the sabotage of the Iranian nuclear programme by Stuxnet virus which is considered to have contaminated around 30,000 laptops belonging to the employees of Buchehr power plant. In a past article, we highlighted the inconsistencies of the first American tale of such contamination. The Western media machinery went back onto the offensive with new American expertises and reported exactly the same conclusions. This intrigued us. By examining unvarying conclusions, we noticed there was a defect : they tell about Buchehr ! However, the Iranian nuclear programme which is facing American sanctions is entirely independent from Buchehr and is located somewhere else in Natanz, Tehran or even in Esfahan and it is ongoing. The authors of the Stuxnet campaign are trying to make people confused. This doesn’t happen by chance but at a time when Washington needs an entente with the mullahs and tries to avoid any conflict in order to continue dialogue. Iran : La méthode de contamination de Stuxnet est percée ! Actuellement, sur la base d’informations d’origine américaine (Symantec), tous les médias occidentaux évoquent sans cesse le sabotage du programme nucléaire iranien par le virus Stuxnet qui aurait contaminé quelque 30,000 ordinateurs portables des employés de la centrale nucléaire de Bouchehr. Dans un premier article, nous avons souligné les incohérences du premier récit américain de la contamination, la machine médiatique occidentale est revenue en force avec de nouvelles expertises américaines pour évoquer exactement les mêmes conclusions. Cela nous a intrigués. En nous concentrant sur ces conclusions invariables, nous avons constaté un défaut : on parle de Bouchehr ! Or, le programme nucléaire iranien qui est sanctionné par les Américains est totalement indépendant de Bouchehr et se trouve ailleurs à Natanz, à Téhéran ou encore à Ispahan et il se porte très bien. Les auteurs de la campagne Stuxnet tentent de créer une confusion. Cela n’arrive pas fortuitement, mais à un moment où Washington qui a besoin d’une entente avec les mollahs tente d’éviter le conflit pour continuer le dialogue. Iran : 4 sanctions à l’américaine Suite à la publication du dernier rapport de l’AIEA faisant état d’un « manque de coopération » de la part des mollahs, Washington qui avait promis plus d’isolement en cas de déficit de coopération a annoncé le bannissement d’une banque d’affaire iranienne. Dans le même temps, trois de ses alliés : la Corée du Sud, les Emirats Arabes Unis et le Liban, ont également annoncé leur adhésion au camp des sanctions en visant une ou plusieurs banques iraniennes. Il s’avère cependant que les entités désignées sont sanctionnées depuis des années. Ce soir, Téhéran n’a pas une pression supplémentaire sur le dos. Iran : Le régime doit risquer le tout pour le tout (vidéo) Hier, le régime des mollahs fêtait la journée de Qods qui célèbre le projet de destruction d’Israël par le Hezbollah. Le Mouvement Vert, fausse opposition interne du régime, avait appelé les Iraniens à manifester ce jour « en faveur de l’Iran » afin de confirmer l’attachement des Iraniens au système en place. Cet appel faussement patriotique avait également été relayé sans cesse par les médias iraniens soi-disant d’opposition roulant en vérité pour Téhéran. Ceux-là affirmaient que les Iraniens devaient se déplacer car le quatrième vendredi du Ramadan ne serait plus la « Journée de Qods », mais la « Journée de l’Iran » ! Comme à d’autres occasions similaires, Washington a aussi relayé l’info et aidé les mollahs car il a besoin d’un allié islamiste en Iran et de fait, se voit obligé de faire son possible pour que les Iraniens soient perçus comme de bons musulmans. Malgré les efforts déployés par Téhéran et Washington ainsi que les références incessantes à cette « Journée de l’Iran », les Iraniens n’ont pas été dupes et ne se sont pas déplacés. On a même atteint le niveau de zéro mobilisation ! Il y a un an, face à ce même boycott, Téhéran avait changé les slogans du Mouvement Vert pour le rendre plus attractif, mais il observait une limite : éviter les slogans remettant en cause le régime. l’échec d’hier, le régime a enlevé cette limite. Iran : Les mollahs se moquent de Nabucco Washington, qui a besoin des mollahs pour agiter l’Asie Centrale, a toujours soutenu l’intégration de l’Iran au projet européen Nabucco qui doit acheminer du gaz naturel vers l’Europe en contournant la Russie. Mais les mollahs ne peuvent pas accepter une entente avec les Etats-Unis car cela les obligerait à autoriser le retour en Iran d’islamistes iraniens liés aux Etats-Unis qui pourraient prendre le pouvoir de l’intérieur lors des élections organisées par le régime lui-même. Face à leur refus sans appel, hier, le consortium Européen construisant le gazoduc a fait savoir publiquement qu’il suspendait la participation hypothétique de l’Iran au projet. IRAN : STONING AND MANIPULATIONS © IRAN-RESIST.ORG – August 16, 2010 | One month ago, when the Bazar of Tehran started to strike and when the movement spread to entire nation, the regime which never tells about its own Human Rights violations gave a lot of media coverage to the stoning death sentence of surnamed Sakineh in order to create a diversion for the strike that threatened then its security. Whenever the strike stopped, the regime dismantled such media bomb by adjourning Sakineh’s verdict. Last week, on the 10th of August, the Bazar of Machad started to strike. On the evening, the regime created a new media diversion with Sakineh’s TV confession. Actually the fact is that such confession doesn’t exist. Beware, you are manipulated ! | Explanations 19.08.2010 Iran : Obama tente une anti-sanction améro-indienne Hier, le nouveau ministre indien du Pétrole et du gaz Jitin Prasada a informé Téhéran que son pays n’avait pas renoncé au projet du gazoduc Iran-Pakistan-Inde, d’un coût de 7,5 milliards de dollars, surnommé « gazoduc de la paix ». Sachant que le projet ne pourra voir le jour tant que l’Iran est sanctionné, c’est là un moyen pour l’encourager à accepter un compromis. IRAN : THE REGIME IS NOW SEEKING AN EXPLOSIVE FACE-TO-FACE MEETING © IRAN-RESIST.ORG – August 3, 2010 | Ahmadinejad claimed Bush to be gutless and dared Obama to accept a face-to-face debate. The representive of the mollahs at the United Nations as warned that Tehran « will set Tel-Aviv on fire if Israel attacks the Islamic republic over its controversial nuclear programme » whereas neither Israel nor the United States had mentioned any attacks, and that the United States even accepted last week a dialogue under the conditions set by Tehran. Here’s the problem : to remain in its leader figure in the Arab street, which gives the privilege to control Hezbollah, Tehran must avoid any appeasements with Washington. « Clash » must be provoked to ruin dialogues. However its declarations sometimes seem all the more contradictory even though they are very provocative. In fact there is nothing contradictory : its declarations are very technical and in charge of very accurate insinuations linked to its face-to-face history with America. IRAN : RUSSIA, THE TIME OF UNCERTAINTIES AND CONTRADICTIONS © IRAN-RESIST.ORG – July 20, 2010 | Last week, Russia distinguished itself particularly well in its omnipresence about Iran. First of all, it caused much surprise by stating that it would send some warnings to Iran by resorting to resolutions or sanctions in order to force it to dialogue because it was sure that the Iranian nuclear program was of military kind, an opinion it didn’t express before. Tehran protested but Washington didn’t react. The Western media thus concluded that it has just hardened its position toward Iran but we thought it was not true : it has simply opposed to the appeasement policy of Washington. The day after, such analysis was confirmed by Russia’s announcement of gasoline sale to Iran in case of American embargo, which doesn’t appear at all as a proof of hardening. Since then, the media that mistaken avoided to make any comment about the matter. But Moscow kept going and took several initiatives of the same kind. It announced that it has adopted a new approach in its policy, which was already very complex, toward the American policy against Iran. Iran : Téhéran se prépare à une longue nuit américaine Les Six envisageaient de reprendre le dialogue avec les mollahs en vue d’un début de compromis sur la base d’un projet américain d’échange des réserves iraniennes d’uranium enrichi contre du carburant atomique franco-russe. Or, le régime des mollahs perdrait le soutien de la rue arabe s’il acceptait de s’aligner sur une proposition des Etats-Unis, ami et protecteur d’Israël. Pour faire échouer ce dialogue à risque, il a annoncé la décision de construire un nouveau site d’enrichissement d’uranium. | Décodages d’une provocation très intéressante | Iran : Lapidation et manipulations Il y a un mois quand le Bazar de Téhéran avait commencé sa grève et le mouvement était devenu national, le régime qui ne parle jamais de ses violations des droits de l’homme avait médiatisé la condamnation à mort par lapidation d’une dénommée Sakineh pour faire diversion sur la grève menaçant sa sécurité. Puis quand la grève s’est terminée, le régime a désamorcé cette bombe médiatique en suspendant le verdict de Sakineh. La semaine dernière, le 10 août, le Bazar de Machad a commencé une grève. Le soir même, le régime a créé une nouvelle grande diversion médiatique avec les aveux télévisés de Sakineh. Mais le fait est que ces aveux n’existent pas. Attention, vous êtes manipulés. | Explications | Iran : La livraison de Bouchehr a rompu les équilibres Téhéran et Moscou ont annoncé le début du chargement du combustible nucléaire dans le réacteur de la centrale de Bouchehr (ci-dessous). Washington a exprimé son inquiétude. En fait cela n’a rien à voir avec la « menace nucléaire iranienne » car Bouchehr ne peut produire que de l’électricité. Washington s’insurge car cet équipement peut contrecarrer ses projets de sanctions pour isoler les mollahs. Iran-EU : La guerre silencieuse Washington qui a besoin d’une entente stratégique avec les mollahs islamistes pour agiter les régions musulmanes de la Chine et la Russie combine une guerre d’usure économique et des offres d’entente. Il s’agit de passer les pouvoirs politiques et économiques aux pions islamistes de Washington et cantonner les mollahs dans le rôle de distributeurs de fatwas. Les mollahs refusent car ce rôle de subalternes sans accès aux contrats pétroliers ne leur convient pas. Leur refus catégorique met Washington mal-à-l’aise car il se retrouve dans l’obligation morale d’adopter des mesures plus fortes qu’il aime éviter pour ne pas renverser ces mollahs utiles à ses desseins régionaux. Pour éviter ces sanctions, mais néanmoins agir pour rassurer ses citoyens, il lui arrivait d’annoncer comme nouvelles sanctions des mesures déjà existantes ou encore de censurer les réponses négatives des mollahs et, encore plus fort : dernièrement, il a entrepris de nouvelles formes de sanctions, mais il évite de les médiatiser afin de se montrer démuni de moyens pour agir. Cela donne une image d’impuissance à Washington alors qu’il n’en est vraiment rien. On peut dire qu’il est sur le point de faire craquer les mollahs. Mais au fur et à mesure qu’il s’approche du but, Washington vit avec l’angoisse d’un faux-pas qui reverserait ses futurs alliés utiles. Iran : Deux ou trois avertissements américains en douce Washington qui a besoin d’une entente avec les mollahs pour contrôler l’Asie Centrale et les chiites a privilégié le dialogue depuis l’accession d’Obama au pouvoir, en janvier 2009. Après 17 mois, cette approche n’a non seulement pas affaibli Téhéran, mais encore, elle a donné l’impression d’une faiblesse des Etats-Unis, ce qui a renforcé l’image de puissance régionale des mollahs. Cette semaine, Washington a tenté de corriger le tir sans toutefois nuire au dialogue. Iran : Le régime est en quête d’un face-à-face explosif Ahmadinejad a traité Bush de poule mouillé et a mis Obama au défi d’un débat face-à-face. Le représentant des mollahs aux Nations Unies a pour sa part averti que Téhéran « mettrait Tel-Aviv à feu en cas d’attaque israélienne contre la République islamique pour son programme nucléaire » alors qu’Israël ou les Etats-Unis n’avaient parlé d’aucune attaque et que les Etats-Unis avaient même accepté la semaine dernière un dialogue aux conditions posées par Téhéran. C’est là le problème : pour rester dans son rôle du leader de la rue arabe, rôle qui lui assure le privilège de commander le Hezbollah, Téhéran doit éviter tout apaisement avec Washington. Il doit aller au clash pour saboter le dialogue. Ses déclarations semblent cependant parfois contradictoires même si elles sont très provocatrices. En fait, il n’y a rien de contradictoires : ses déclarations sont très techniques et chargées d’insinuations très précises liées à l’histoire de leur face-à-face avec les Américains. 03.08.2010 Iran : Washington tente les derniers recours Hier, l’Allemagne, un allié clef des Etats-Unis au sein de l’OTAN, a par l’intermédiaire de son ministre des affaires étrangères fait savoir dans une rencontre avec son homologue Tchèque que la communauté internationale (OTAN/E-U) ne pouvait accepter « aucune solution ou offre partielle de la part du gouvernement iranien ». Le même jour, un autre allié clef des Etats-Unis au sein de l’OTAN à savoir la Turquie a, par l’intermédiaire de son ministre des affaires étrangères, affirmé que « l’Iran était prêt à cesser d’enrichir de l’uranium à 20% si la communauté internationale approuvait le projet de compromis (partiel) accepté par Téhéran en mai dernier avec la Turquie et le Brésil ». Washington semble perdu. Iran : Signes d’un changement du côté américain ? Ce lundi, l’Europe a adopté de nouvelles sanctions contre les mollahs pour les inciter à négocier sur son programme avec les Six. Le même jour, Téhéran a fait savoir qu’il était ouvert au dialogue, mais uniquement avec le Groupe de Vienne sur un échange de combustible, une solution qui ne résout pas la crise. Il s’agissait bien évidemment d’une provocation. Le lendemain, Téhéran a redoublé de provocation en évoquant le dialogue avec les Six, mais à des conditions irréalisables. Téhéran veut le clash, la question est de savoir s’il va l’avoir ou pas ? Iran – sanctions : Le double jeu de l’Allemagne Le ministère allemand des Finances a annoncé l’ouverture d’une enquête sur la Banque d’affaire Iran—européenne suite à un article du Wall Street Journal. Cette annonce est très bizarre car cette banque est de facto sous embargo parce que ses deux principaux actionnaires, les banques Mellat et Tejarat, ont d’abord été sanctionnées par les Américains en octobre 2007, puis par la résolution 1803 de l’ONU en mars 2008. L’annonce de l’enquête faisant état d’un important chiffre d’affaires est la preuve que les sanctions n’ont pas été appliquées par leurs commanditaires américains. Dans ces conditions, l’annonce d’une enquête ministérielle allemande n’est pas le signal d’une prochaine application de la sanction, mais un avertissement aux mollahs pour les inciter à accepter la proposition américaine. On a rarement été aussi loin dans la désinformation, mais ce n’est là que le sommet visible de l’iceberg. Iran : la Russie, le temps des incertitudes et des contradictions Au cours de la semaine dernière la Russie s’est distinguée par une omniprésence à propos de l’Iran. Tout d’abord, elle a créé la surprise en affirmant qu’il fallait lancer des avertissements à l’Iran par des résolutions ou des sanctions pour le forcer à dialoguer car elle avait la certitude que le programme nucléaire iranien était de nature militaire, une opinion qu’elle n’avait jamais exprimée. Téhéran a protesté, mais Washington n’a dit mot. Les médias occidentaux ont alors conclu qu’elle venait de durcir sa position vis-à-vis de l’Iran, nous pensions qu’il n’en était rien : elle avait tout simplement pris le contre-pied de la politique d’apaisement de Washington. Dès le lendemain, cette analyse a été confirmée par l’annonce russe de vente de l’essence à l’Iran en cas d’un embargo américain, ce qui n’est franchement pas la preuve d’un durcissement. Dès lors les médias qui s’étaient trompés ont évité tout commentaire sur le sujet. Or, Moscou a continué sur sa lancée en prenant plusieurs initiatives du même genre annonçant une nouvelle approche dans sa politique déjà très complexe vis-à-vis de la politique américaine contre l’Iran. Iran : Medvedev donne un coup de pied dans la fourmilière Le président russe Medvedev a déclaré que Téhéran était sur le point d’acquérir prochainement le potentiel nécessaire à la création d’une arme atomique. Les médias occidentaux parlent d’un durcissement de la position russe vis-à-vis de l’Iran. De notre point de vue, c’est une provocation destinée à agiter l’opinion américaine afin de rendre impossible le dialogue prôné par Obama, dialogue dont le but est de sceller une entente irano-américaine contraire aux intérêts russes. Iran-Irak : Washington lâche Mariam et Massoud Radjavi Washington qui a besoin d’une entente avec les mollahs pour accéder à l’Asie Centrale ou pour dominer les chiites utilise depuis 2 ans les Moudjahiddines qui vivent en Irak dans le camp Achraf comme une éventuelle monnaie d’échange. Au moment où Téhéran continue à refuser le dialogue, première étape vers cette entente vitale pour les intérêts américains, les Etats-Unis ont définitivement renoué avec cette approche en plaçant ce 2 juillet le camp sous l’autorité du gouvernement (chiite) irakien qui a aussitôt lancé des mandats d’arrêt internationaux à l’encontre de Massoud Rajavi et de 37 hauts responsables de l’Organisation des Moudjahiddines du Peuple iranien. Iran : Les sanctions annoncent un cycle infernal Après une année d’apaisement pour parvenir à une entente, le président américain Barack Obama a ratifié hier une nouvelle série de sanctions contre l’Iran. Iran : Rumeurs d’une guerre qui n’aura pas lieu ! Il y a une semaine, la presse israélienne a affirmé qu’une douzaine de navires de guerre américains (dont un porte-avions) et un navire de guerre israélien avaient traversé le Canal de Suez avec la collaboration discrète de l’armée égyptienne pour faire route vers la mer rouge. L’annonce est devenue par la suite une rumeur sous l’effet de sa reprise par certains sites qui aiment prétendre disposer d’infos secrètes, ce qui a donné lieu à des rumeurs d’une frappe imminente des installations nucléaires iraniennes. Ce n’est pas la première fois que de telles choses arrivent. Les autorités américaines ont pour leur part ni confirmé, ni démenti. Cela n’est pas non plus une attitude inédite : tout au long de la présidence Bush en parallèle aux efforts diplomatiques intenses pour renouer le dialogue avec Téhéran en vue d’une entente vitale pour les Etats-Unis, les autorités américaines avaient frappé sur les tambours de la guerre. A l’époque, notre pronostic était qu’il n’y aurait pas de guerre, nous le maintenons : il n’y aura pas de guerre, mais nous assistons à un retour des tambours de la guerre dans une version plus efficace. IRAN-GAZA: TURKEY SUPERSTAR ! © IRAN-RESIST.ORG – June 8, 2010 | Since several months, Turkey has appeared in the news as an improvised negotiator in the Iranian nuclear crisis. Lately it took part in the signature of a nuclear compromise with the mullahs. For a week it has become very topical as an emerging actor on the international scene in the world’s thorniest conflict. From our point of view, this Turkey superstar is the outcome of Washington’s will and this can’t be a riskless situation for this country. Iran : La Russie menace de quitter les Six ! Washington vient d’adopter de nouvelles sanctions contre Téhéran. De tous les avis même celui de l’AFP, ces sanctions ne sont nullement en mesure d’aggraver la situation économique des mollahs. Bien qu’elles soient dépourvues d’un quelconque effet sur la crise, Moscou a vivement protesté en menaçant de quitter le groupe des Six. Le secrétaire américain de la défense, Robert Gates, a qualité cette attitude de schizophrénique. EXCLUSIVE – IRAN : WASHINGTON GETS ROUND ITS OWN SANCTIONS © IRAN-RESIST.ORG – May 25, 2010 | While we talk about new sanctions against the mullahs and their trade partners (European, Chinese or Russian), an American former senior civil servant revealed that 18 American banks were keeping relations with some Iranian financial establishments that are mentioned on the American black list. In the same way, in April 2009, the mullahs revealed that the main American banks offered them to go further by opening branches in Tehran. In June 2009, London revealed that Washington authorized in secret the Indians to maintain high level trade relations with the mullahs. Yesterday the mullahs themselves announced they won an important Indian oil call for offer that was launched in September 2009 which would not happen without the American’s approval. Washington plays a double game with the mullahs but with the international community as well. Iran – Gaza : La Turquie superstar ! Depuis quelques mois, la Turquie était présente dans l’actualité comme un négociateur improvisé dans la crise nucléaire iranienne. Elle a dernièrement pris part à la signature d’un compromis nucléaire avec les mollahs. Elle est depuis une semaine au centre de l’actualité comme un acteur émergeant de la scène internationale dans le conflit le plus épineux de la planète. De notre point de vue, cette Turquie superstar est le produit de la volonté de Washington et ce n’est pas sans risque pour ce pays. Iran : La place de la France dans la crise nucléaire iranienne L’AIEA vient de publier un nouveau rapport sur l’Iran. Washington qui a besoin d’une entente avec les mollahs et de ce fait doit éviter des sanctions susceptibles de les renverser a noté une absence de coopération iranienne avec l’AIEA, mais il n’a pas demandé de nouvelles sanctions en sus de sa guerre d’usure économique contre les mollahs. La raison est qu’une entente avec les mollahs permettrait aux Etats-unis de contrôler la plupart des gisements pétroliers ou gaziers du monde. La France, qui avait dans les derniers mois soutenu cette approche hostile aux intérêts pétroliers des autres grandes puissances membres du groupe des Six, a doublement rompu avec cette position en déplorant le manque de dialogue des mollahs non pas avec l’AIEA, mais avec les Six, puis en exigeant l’adoption de nouvelles sanctions. C’est une évolution remarquable, mais cette crise en a connu beaucoup d’autres. Pour comprendre son importance ou manque d’importance nous avons décidé de vous exposer un petit historique de ces évolutions. Iran : Lula, l’architecte d’une nouvelle communauté internationale Après avoir échoué dans ses efforts à nouer le dialogue avec les mollahs, Washington, qui a besoin de ces derniers pour étendre son hégémonie dans les régions musulmanes et pétrolières du monde, a été dans l’embarras : il lui fallait adopter des sanctions plus fortes, ce qui va renverser ces futurs alliés utiles. Pour éviter ces nouvelles sanctions contraires à ses intérêts, en décembre 2009, Washington a mis en avant le Brésil, son plus important partenaire commercial en Amérique latine, qui s’est dit opposé à toutes nouvelles sanctions. Depuis, dès qu’on lui parle de la nécessité de sanctions contre les mollahs, Washington rappelle l’existence du frein brésilien comme cela a été le cas ce jeudi quand Hillary Clinton a estimé que malgré de « très bonnes relations bilatérales », les Etats-Unis et le Brésil avaient un « grave désaccord »« à propos de la manière de traiter la question du nucléaire iranien ! Iran : Moscou et Londres veulent des sanctions immédiates Les mollahs refusent tout compromis sur leur programme nucléaire et accumulent de l’uranium enrichi potentiellement militaire tout en affirmant qu’ils n’ont aucune visée nucléaire militaire. Washington qui a besoin d’une entente avec les mollahs pour s’imposer dans les régions pétrolières et musulmanes, a pris les mollahs au mot en leur proposant en 2009 un échange de leur stock d’uranium contre du combustible franco-russe. L’arrangement aurait été le début d’une coopération bilatérale pour mettre fin aux sanctions et aboutir à une normalisation des relations diplomatiques, prémices à un retour en Iran des islamistes iraniens formés aux Etats-Unis pour opérer une transition du pouvoir et dessiner la parfaite alliance souhaitée par Washington. Les mollahs ont refusé cet arrangement dans lequel ils perdaient le contrôle de leur destin. Washington a esquivé ce refus, maintenu les sanctions pour affaiblir les mollahs afin de continuer à proposer sans cesse ce même arrangement. Il a tenté un dernier rapprochement via ses alliés stratégiques la Turquie et le Brésil : Téhéran n’a accepté qu’un échange partiel qui préserve son potentiel militaire, ce qui est une manière de refuser la normalisation et le reste. Il a notifié sa réponse par écrit à l’AIEA. En raison de l’importance d’une entente avec les mollahs, Washington continue dans la même voie : des sanctions combinées à un refus de toute polémique. La même ligne silencieuse prévaut pour ses alliés comme la France (qui bouche les trous en se focalisant sur les malheurs de Panahi). Il n’en va pas de même pour les autres grandes puissances notamment la Russie et la Grande-Bretagne, victimes désignées de l’entente souhaitée par Washington. Iran : Fin d’une partie, début d’une autre Washington, qui a besoin d’une entente avec les mollahs pour étendre son pouvoir en Asie centrale, avait eu l’idée d’un échange du stock iranien d’uranium enrichi susceptible d’avoir une utilisation militaire contre du combustible franco-russe pour donner des mollahs l’image de futurs partenaires pacifiques et fiables. Ces derniers qui ne peuvent pas s’afficher en termes amicaux avec un Etat qui protège Israël ont refusé en se montrant très agressifs. Washington a alors chargé ses partenaires le Brésil et la Turquie d’aller en Iran avec la mission de signer avec les mollahs un quelconque accord aux allures d’un compromis pour lui donner l’opportunité de continuer sa politique de dialogue avec Téhéran. Pour réussir leur mission, ces deux Etats –qui n’avaient aucun mandat international- et étaient libres de toute contrainte ont accordé aux mollahs le droit de procéder à un échange sur la quantité de leur choix qui préserve leur potentiel nucléaire militaire. Cette semaine, Téhéran devait formaliser ce soi-disant accord en adressant une lettre à l’AIEA et aux dirigeants occidentaux. Ces derniers s’attendaient à une lettre de profil bas, ils ont reçu une lettre très loin de leurs attentes qui fait état de l’échec de tout dialogue : la fin d’une partie, le début d’une autre. Depuis la réception de cette lettre, c’est la consternation. Pour éviter de reconnaître l’échec du dialogue, Washington et ses alliés tergiversent tout en cachant le contenu de cette lettre [2]. Il nous est paru essentiel de traduire ce texte et vous l’exposer, avant de vous proposer une analyse. 0 | 50 | 100 | 150 | 200 | 250 | 300 [Retour à l'index des mots-clés] |