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Iran : La semaine en images n°398 Martyrs & Sacrifices pour rien ! 16.10.2015
En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde. Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington. Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions. En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran. Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washingtonton. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions. Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique. Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs. Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté. Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé. Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues). En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX. Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué. Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire). Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable. Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan implicite d’arrangement avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève. Rohani incapable de réussir ses paris | Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’y est pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiés. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington. Washington a eu peur que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dé-diaboliser les mollahs terroristes en affirmant qu’ils luttaient contre Daesh ! Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble, ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Le joker tactique énergétique était HS. Le régime n’avait plus aucun jokers. La panique interne s’est intensifiée : la bourse a chuté de plus de 80% et le 36e anniversaire de la révolution islamique a été boycotté à 100% ! Washington a alors intensifié ses efforts pour la dé-diabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre. Les intérêts pétroliers des autres pays des 5+1, notamment les Anglais et les Russes, étaient en danger. Lors des négociations à Lausanne, puis à Vienne, sur la poursuite du Processus de Genève, les Anglais et les Russes se sont unis avec les Français, les Allemands et les Chinois, exigeant un nouveau processus d’engagements nucléaires très stricts notamment avec des inspections exposant les hauts dirigeants du régime... afin de les braquer et de fait, neutraliser les efforts de Washington. Les mollahs ont dû accepter les objectifs imposés par le front anti-américain composé entre autre par les 4 membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 »). Téhéran espérait adoucir les sanctions, signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser ce front eurasien hostile de 5-1 pour décrédibiliser le processus onusien et retrouver Washington et l’obliger grâce à une escalade sur le thème de la prolifération nucléaire au Moyen-Orient obtenir des garanties de sécurité fermes et définitives par l’annulation de toutes les sanctions pour quelques motives que se soient tout particulièrement au motif du crime imprescriptible du terrorisme ! Or cette diplomatie poussive qui n’a jamais fonctionné car Washington ne peut avoir un avenir en Iran ou ailleurs s’il accordait ce genre de garanties à ses ennemis la panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau grand crash boursier ! Les mollahs persistaient dans une voie impossible et vouée à l’échec : la panique interne a explosé ! Washington a d’ailleurs continué ses médiations avec des promesses d’investissements ou une coopération contre Daesh, offrant de facto aux mollahs un exil acquis en Irak ou dans les Emirats ! Il a aussi tenté de sortir de l’Accord imposé par 5-1 par la soi-disant opposition du Congrès... Mais les 5-1 ont validé leur suprématie par l’adoption de la résolution 2231 au Conseil de Sécurité à laquelle Washington n’a pu échapper ! Par ailleurs, l’Allemagne, le champion économique du groupe a introduit pendant la visite de son vice-chancelier à Téhéran, l’exigence de la reconnaissance d’Israël comme préalable à tout échange commercial, dépassant le cadre de la mésentente sur le nucléaire et s’octroyant un moyen de pression formidable pour dominer l’avenir de l’Iran et de fait, celui de cette région du monde. La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors que 33% des entreprises encore actives à la bourse avaient été exclues de vente pour limiter la casse. Ce crash a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs ! Les tensions internes se sont amplifiées par l ’émergence d’un front de jeunes parlementaires hostiles à la gestion exclusive des mollahs. Ils ont voté contre l’avis du chef du Parlement une commission de vérification de l’Accord de Vienne soulignant sa contradiction avec les lignes rouges du régime ! Ce front de jeunes serviteurs révoltés avait une double légitimité religieuse et électorale et le soutien des ripoux paniqués pour prendre la direction du régime ! Les mollahs lui ont accordé le droit d’agir tout en proposant des alliances privilégiées aux Russes, aux Chinois et aussi aux Français. Mais ces derniers ont refusé. Les parlementaires indociles ont intensifié leur effort contre Rohani ! Le clergé s’est détourné de son pion Rohani pour ne pas couler avec lui ! Rohani a remis en cause la suprématie du clergé sur les élections... Le système étant proche de l’explosion, les Anglais se sont empressés de revenir en Iran pour orienter le changement de régime dans le sens de leurs intérêts. Ce retour intéressé a aggravé la panique... Washington a profité de l’extrême affaiblissement des mollahs pour relancer ses médiations, mais les mollahs ne cédaient pas. Washington a annoncé une inspection du site militaire de Parchin par son pion onusien Amano, proposant implicitement aux mollahs la possibilité d’une grosse punition ou celle d’un blanchiment ! La France y a vu une manœuvre pour un deal. Elle a programmé une visite avec ses plus grandes entreprises pour grappiller des marchés au détriment des Américains et aussi ses camarades des 5-1 ! Washington a saisi l’occasion de la division annoncée des 5-1 en expédiant ses pions commerciaux en Iran pour exacerber les rivalités et briser les 5-1 ! La tension est montée en flèche au sein du régime avec la possibilité d’un deal. Tout le monde s’est empressé de jouer de manière à finir dans l’équation d’un deal avec Washington ! La panique a explosé encore chez les nantis ripoux qui n’auront aucune place avec le retour des pions et les investisseurs américains. La France a été éliminée de facto comme un vulgaire catalyseur ! Mais l’opération « Amano-deal » a aussi échoué car Washington ne pouvait accorder des garanties à tous les gens du régime. Cet échec a déprimé tous les responsables impliqués ! Les tensions ont repris de plus belle ! © IRAN-RESIST.ORG © IRAN-RESIST.ORG © IRAN-RESIST.ORG La semaine dernière (19-26 Septembre 2015 / 28 Shahrivar - 4 Mehr 1394), on était à une semaine du 70e AG annuelle de l’ONU et la consécration de la victoire des 5-1. Le régime était en crise. Washington a programmé une visite de son pion onusien Amano sur leur site militaire de Parchin, ce qui signifiait des négociations quasi-directes pour un deal suivi d’un avis de blanchiment du régime et du contraire en cas de désaccord. Les Français ont décidé de débarquer pour obtenir des contrats avant que le régime bascule dans le camp yankee. Les mollahs ont bien apprécié cette intervention car ils pouvaient utiliser les Français pour exploser les 5-1 et contraindre Washington à se montrer plus généreux ! Tous les rivaux du clergé ont cessé leur critique pour obtenir leur part de grand marché avec Washington ! Mais les nantis ripoux du régime qui perdront tout en cas de changement de direction du régime ont paniqué et la bourse est partie en toupie ! Par ailleurs, les négociations secrètes ont aussi échoué sans doute en raison de la hausse du nombre de demandeurs de garanties. De fait, on n’a rien entendu de positif de la part d’Amano. Rohani allait donc arriver à NY sans argument en sa faveur ! Les hostilités inter-clans ont repris ! Notamment, les Parlementaires indociles ont promis de finaliser leur rapport ultra-détaillé et le lire publiquement dimanche au Parlement avant le début de la semaine onusienne de Rohani afin d’empêcher tout deal dicté par la peur ! Rohani devait retarder cette action parlementaire et réussir à provoquer une crise lors de son passage à New-York, mais on ne voyait rien qui puisse présager un succès ! La panique a explosé ! Dans la foulée, Rohani, ses chefs, mais aussi tous les autres responsables ont eu trois preuves de leur impopularité et leur isolement par l’absence de mobilisation interne pour la mort d’un des compagnons de Khomeiny, puis à l’occasion du boycott du défilé annuel des Pasdaran et enfin jeudi dernier à l’occasion du boycott à 100% de la fête de Sacrifice par le peuple et par leurs derniers fidèles ! Les mollahs, alors désespérés à l’idée de l’échec à venir de leur pion à NY, ont trouvé une échappatoire en se focalisant sur une bousculade mortelle survenue à Mena pendant le pèlerinage de Hajj et en l’attribuant aux Saoudiens pour provoquer une escalade (sans lien avec le nucléaire et donc exempt de tout risque de nouvelle sanction) déstabiliser les rapports entre l’Occident et l’Arabie saoudite pour exiger se poser en arbitre de la quiétude du Moyen-Orient ! © IRAN-RESIST.ORG Rohani attendait alors son tour en restant calme car il devait jouer au modéré pour un bon effet de surprise, pour être crédible et enfin pour ne pas exposer le régime à de nouvelles sanctions ! Les clans rivaux notamment les Parlementaires indociles ont pris le train en marche en criant plus fort les accusations contre les Saoudiens pour dépasser les mollahspuis, ils ont critiqué la mollesse de Rohani pour le virer et prendre sa place pour privilégier leur propre accès aux bénéfices des marchandages à venir ! Larijani qui flotte actuellement entre toutes les tendances avec une nette envie d’être dans le clan des gagnants (des marchandages) s’est démarqué du ramdam, en proposant une gestion alternative du Hajj par l’Organisation de coopération islamique. Il entendait élargir la polémique aux musulmans des autres pays, mais ces derniers sont restés silencieux et solidaire des Saoudiens qui dirigent actuellement cet ensemble montrant clairement qu’ils n’avaient nullement envie de se laisser instrumentaliser par les mollahs ! Washington a parlé via la diplomate démissionnaire Wendy Sherman d’un gouvernement de transition avec Assad, insinuant la même option pour les mollahs leur offrant la possibilité de se recycler en démocrates afin d’échapper aux poursuites qu’ils redoutent ! Les mollahs n’ont pas répondu car ils savent que toute ouverture peut leur échapper comme lors de leur fausse révolution de couleur durant l’été 2009 ! Divers alliés américains comme la brésilienne Dilma Roussof ont alors rencontré Rohani à NY affirmant leur envie de la participation des mollahs terroristes dans la lutte contre le terrorisme pour leur signaler la possibilité de leur réhabilitation de facto par ce biais ! Mais Cela entrainerait les mollahs à ouvrir leur régime et ses secrets (passés notamment concernant Assad et le Hezbollah) à Washington.
Le régime et son pion se sont alors à nouveau focalisés sur l’option saoudienne, laissant présager une semaine d’agitation malgré l’absence d’un quelconque soutien international ! © IRAN-RESIST.ORG
Les responsables du régime devaient riposter, mais ils risquaient de s’attirer une énorme vague de colère des sunnites. Ils ont zappé les révélations pour nier leur défaite. Ils ont continué leur plan en déplorant le manque de respect des Saoudiens pour les morts de Mena et en répétant leurs accusations contre les dirigeants saoudiens dans leur média et aussi leurs rares médias arabophones libanais, palestinien ou irakien. Ils restaient dans l’intérêt du régime dans la voie de la propagande intimidante qui a toujours été leur principale arme de défense ! Leur front uni, combatif, motivé et offensif a plu aux ripoux enrichis issus du créneau du terrorisme et de la répression : ils ont estimé que les responsables avaient choisi la bonne approche (rapidement payante comme dans les années 80) : la bourse n’a connu aucune agitation ! Le clergé et ses pions pouvaient agir à leur aise à l’ONU. Les autres clans se sont retrouvés face à un risque du succès du clergé, un succès dont ils ne voulaient être exclus malgré leur envie d’écarter les mollahs et dominer le jeu. Pour garder les deux options, les Parlementaires indociles ont retardé la diffusion publique de leur rapport sur l’accord de Vienne en affirmant que la finalisation de 50 jours d’enquête commençait seulement et ils ont continué à participer au ramdam anti-saoudien ! Les Chefs Pasdaran ont aussi multiplié les attaques contre les Saoudiens et en annonçant en plus, une exposition de nouvelles armes anti-émeutes et en envisageant une manifestation devant l’ambassade saoudienne pour insister sur leur capacité de mobilisation (pour intimider aux passages les mollahs et aussi les Parlementaires indociles).
Le régime avait reçu un blanc-seing pour continuer son ramdam anti-saoudien. Le clergé a annoncé ses propres manifestations pour ne pas se laisser mener par les Pasdaran, le résultat a été bien mauvais. La base ne soutenait pas le clergé et son régime !
Washington inquiet par cette envie de clash a organisé une rencontre entre Kerry et Zarif pour intimider les mollahs par l’évocation de l’accord contraignant de Vienne et aussi le rôle négatif reproché aux mollahs concernant la Syrie et le Yémen !
Les mollahs y ont vu un signe de fébrilité du côté américain et ont persisté dans le choix offensif d’une provocation anti-saoudienne ! Washington a rappelé les sanctions européennes aux mollahs dans la rencontre entre son pion euro-polonais Donald Tusk (l’actuel président du Conseil Européen). Rohani s’est moqué de lui en affirmant que ses sanctions pénalisaient surtout l’Europe !
Rohani est arrivé hilare à la conférence onusienne sur le développement durable : Il a répété son discours anti-saoudienne. La salle s’est vidée. Il a quitté les lieux très énervé, ne sachant comment continuer dans ce créneau !
Bilan de cette première journée d’offensive : Rohani n’avançait pas grâce à ses provocations, mais il n’était pas non plus sanctionné pour son comportement agressif ! Il devait donc intensifier son action pour réussir et aussi éviter une nouvelle panique et des actions contre lui ! © IRAN-RESIST.ORG
Mais dans Abrar, Rafsandjani voyait dans ce même discours de la veille une option sur le retour des Américains (aux dépens des nantis paniqués) et les avertissait pour amplifier leur panique !
En résumé : le clergé était sur le défensif et ses rivaux dans le doute ou dans l’hostilité ! Les ripoux ont paniqué : la bourse est entrée en agitation ! Les Parlementaires indociles ont profité de l’insuccès du clergé pour augmenter leur pression à son égard en parlant de leur progrès inattendue dans la finalisation du rapport sur la vérification de la conformité de l’Accord de Vienne avec les lignes rouges du régime. Ils ont aussi accentué leur lutte en convoquant 3 ministres du gouvernement ! Ils ont enfin pris la direction de la crise et du projet de provocation anti-saoudienne en demandant l’intervention du pouvoir judiciaire (clan Larijani) pour une plainte contre les Saoudiens ! Le clan Larijani qui s’est approché du clergé pour avoir une part dans les marchandages à venir, n’a rien fait, pour laisser du marge au clergé et à ses pions. A New York, Zarif a tenté de relancer sa mission de provocation via une position anti-saoudienne en demandant à rencontrer son homologue saoudien pour un débat forcément polémique, mais ce dernier l’a humilié en rejetant sa demande ! Les Parlementaires indociles ont demandé une rencontre à Ali Larijani pour marchander encore son soutien. Ce dernier a demandé leur soumission ! Ils n’ont pas réagi ! Les nantis ripoux n’ont pas apprécié ces manœuvres entre les clans qui négligeaient leurs intérêts : la panique a repris le dessus et les ventes effrénées ont augmenté de 100% atteignant 278 milliards tomans ! Le clergé a tenté de les rassurer par un discours anti-saoudien du Guide devant une assemblée cléricale d’organisateurs de Hajj !
Washington avait aussi peur que les échecs du régime entraîne sa chute alors qu’il a besoin de l’islamisme en Iran pour conquérir l’Asie Centrale ! Par l’intermédiaire de Ben Rhodes, un conseiller d’Obama, Washington a affirmé le maintien permanent de l’option militaire pour unifier les clans hostiles, mais il n’y est pas arrivé ! Francois Hollande (qui semble n’avoir rien compris aux mollahs et à leurs priorités) a proposé lors de sa rencontre avec Rohani une réconciliation avec les Saoudiens !
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Le clergé ne pouvait avancer malgré le soutien des autres clans désespérés à son plan désespéré ! Rohani a renoncé à son séjour à New York : il a annoncé son retour après son discours car il ne pouvait demeurer loin du pays quand le peuple était endeuillé par la tragédie de Mena ! Il se donnait une chance de réussir par son discours devant l’AG de l’ONU. Certains vieux membres du clergé ont écrit aux Parlementaires indociles pour demander un rapport négatif sur l’accord dans l’espoir de parvenir à une escalade par leur biais ! Les Parlementaires indociles ont accepté et se sont posés en alternative en annonçant la livraison ce même jour de la version semi-finalisée de leur enquête à Ali Larijani puis sa livraison complète et en même temps sa lecture publique mardi. Il lui laissait une semaine pour couper avec Rohani et trouver les formules pour les soutenir sans avoir l’air d’une girouette. Les Parlementaires indociles ont aussi organisé un sitting populaire anti-Vienne devant le Parlement pour se donner une légitimité visible et à l’inverse mettre la pression à Ali Larijani et les autres clans qui ne les suivaient pas à 100%. Le niveau de la panique a baissé de 20% ! Les ripoux paniqués n’étaient pas convaincus à 100% par la sincérité des Parlementaires indociles. Ils les croyaient dans une manœuvre dans leurs seuls intérêts. La situation du gouvernement Rohani allait mieux grâce à ses rivaux. Son mae Zarif a annoncé une poignée de mains historique entre Obama et Zarif signifiant que Washington était prêt à faire des concessions ou qu’un deal était sur le point d’être conclu ! Washington n’a pas confirmé, il a seulement repris l’allégation des mollahs dans Bloomberg pour valider l’envie américaine d’un deal, même si cette main tendue rappelait la fausse annonce d’un coup de fil d’Obama à Rohani !
Ali Larijani qui ne savait qui choisir a quitté Téhéran pour Saveh (région d’Arak), se consacrant aux problèmes internes du pays pour éviter les questions sur ce qui se passait. Il espérait rencontrer du monde et se poser comme une alternative à Rohani, mais il n’y eut guère de mobilisation en sa faveur et par cet échec, il a seulement mis en valeur le lent effritement du régime !
Dans cette ambiance de division et par ailleurs un Parlement vide (lâché par 90% de ses membres depuis 2 ans), les Parlementaires indociles (qui sont les 2/3 des 30 derniers parlementaires fidèles au régime) ont maintenu leur sitting devant le Parlement ! Ils ont aussi avancé leur offensive en annonçant la livraison de leur rapport dans la journée pour déstabiliser Rohani dès son lamentable retour à Téhéran !
Les ripoux enrichis ont apprécié la rigueur imposée par les Parlementaires à Rohani et aussi la possibilité de le virer pour incompétence empêchant des deals dictés par sa peur et offrant aussi la possibilité d’une escalade internationale bénéfique à leurs intérêts : la panique s’est réduite à presque zéro car le niveau des transactions est tombé à nouveau autour de 130 milliards tomans ! Rohani est arrivé à Téhéran vers 13 heures (après la fermeture de la bourse) et a justifié sa tolérance par l’affirmation que « pour tout le monde là bas, l’accord était à 100% acquis » et « tout le monde songeait à présent à une seule chose : venir investir en Iran ! »
Les chefs Pasdaran énervés par ses oeillades entre Washington et les pions des mollahs ont révélé que la photo de la poignée de mains publiée par ces derniers était un faux : l’équipe de Rohani avait détourné la photo de la poignée de mains entre Obama et Raul Castro à Panama City en avril dernier !
Les chefs Pasdaran ont alors rejoint le camp de contestation en cherchant à se disculper pour la visite de Parchin (qu’ils avaient permise) en attribuant la faute à l’avis positif émis par le Conseil de Sécurité du Régime (composé du clergé, ses pions gouvernementaux et des frères Larijani en tant que chefs des pouvoirs judiciaire et législatif) ! Les Parlementaires indociles ont alors insisté sur la nécessité d’adopter une loi sur l’application de l’Accord de Vienne ! Le député Tavakkoli (ex-arbitre anglais du régime et actuellement sans protection) qui n’avait pas été admis dans la commission de vérification de l’Accord de Vienne a tenté de s’y intégrer en signalant l’espionnage furtif de Parchin par les 5 assistants d’Amano car tous portaient des lunettes identiques au modèle muni d’une micro-caméra qui est utilisé par les espions et d’ailleurs vendu en Iran !
Washington a craint des accusations d’espionnage pour provoquer une escalade contraire à ses intérêts. Il a tenté d’intimider le régime ruiné des mollahs en affirmant par l’intermédiaire d’un adjoint de Kerry qu’ils n’étaient nullement question d’investissement en Iran. Il a aussi évoqué une loi pour « saisir les avoirs gelés des mollahs avant le dégel afin de rémunérer les indemnités accordés par les tribunaux américains aux victimes du terrorisme des mollahs ! » © IRAN-RESIST.ORG
Les Parlementaires indociles ne laissaient aucune place aux mollahs pour continuer leurs marchandages via Rohani dans leurs seuls intérêts ! Mais les demandes étaient quasi impossibles à réaliser et sans aucune souplesse ! La panique qui était tombée à un presque rien a repris les ventes ont rapidement dépassées le seuil critique de 200 milliards tomans avec notamment un pic de vente dans le secteur bancaire qui devait pâtir de nouvelles sanctions punitives. Le régime a évité un méga crash car la panique est survenue assez tard vers l’heure de la fermeture de la bourse ! Le gouvernement puni par la faute de l’offensive trop lourde de ses rivaux était alors réuni pour son conseil hebdomadaire des ministres. L’ambiance été morose. Rohani a alors retiré les banques en danger de la vente et a fait voter un nouveau contrat type pétrolier pour faciliter les transactions avec les compagnies étrangères pour les attirer en Iran et remplir les caisses du régime mises à mal par les crashs boursiers.
Mais encore une fois, on a vu des images trafiquées : ombre ou ensoleillement différents des troupes et du Guide ou différents d’une photo à l’autre (6e photo-vue du haut), différences de longueur des ombres de la tribune et des troupes (les 2 suivantes), Vent derrière les troupes, mais pas sur la cape du Guide (sur la vidéo) et enfin des jeunes officiers d’un certain âge ! Ce qui signifiait des collages car que la cérémonie manquait de jeunes officiers (images HD/cliquez pour agrandir) .
Par ailleurs, la Russie venait de déclarer la guerre aux islamistes made-in Washington en Syrie. Le clergé en quête de propagande sans risque s’est aussi greffé sur cette guerre par un discours de Zarif devant le Conseil de Sécurité de l’ONU en désignant Washington comme la racine du terrorisme au Moyen-Orient ! Mais Washington n’a pas répondu, privant les mollahs de l’escalade qu’ils jugent indispensable à leur avenir ! Le régime était sous le choc par ses échecs et aussi par la panique provoquée par sa seule vraie alternative. A nouveau, sa seule issue était la provocation anti-saoudienne, mais les Saoudiens ne mordaient pas à l’hameçon, il devait intensifier ses pics ! © IRAN-RESIST.ORG
On a entendu beaucoup de commentaires sur le discours anti-saoudien du Guide pour amplifier son écho, mais les 5+1 n’y ont réagi ! Le régime a tenté de les agresser en évoquant à NY et via Araqchi, le négociateur n°2 à Vienne, le devoir de ces pays d’anéantir leur arsenal nucléaire en conformité avec le TNP, laissant entrevoir un projet de polémique mondiale sur leur puissance ! Les 5 grandes puissances n’ont pas répondu... privant de facto le régime de toute polémique sur la partialité de leur jugement le concernant. Le clergé a alors axé sa communication sur les « diplomates morts en martyr à Mena » (ses pions sacrifiés), en publiant les noms et les photos des présumés auteurs de la bousculade pour faire réagir les Saoudiens et provoquer la polémique indispensable à son plan d’escalade tactique ! Mais les Saoudiens sont restés dans le mépris victimes ! Théoriquement, le clergé avait eu un bon projet de provocation, mais concrètement, il n’avait obtenu aucun résultat même en prenant l’option dangereuse de s’auto-accuser !
Le clergé a encore fait appel aux chefs Pasdaran pour un nouveau show d’unité autour du Guide. Dans la réunion qui a suivi, ce dernier leur a dit qu’il fallait créer une telle force armée que l’ennemi ne puisse oser attaquer le régime ! Cela pouvait se comprendre comme l’invitation à créer une force militaire conventionnelle très imposante ou à se doter de la dissuasion militaire ! Le commandant en chef des Pasdaran, Jaafari, a répondu que cette force existait et attendait son ordre pour attaquer les Saoudiens !
Par ailleurs, Washington a aussi puni directement l’aventurisme des mollahs en adoptant la loi stipulant l’indemnisation des victimes de leur terrorisme sur les avoirs dont ils devaient bénéficier en respectant l’Accord de Vienne ! Il a aussi adopté une loi démocrate de surveillance de l’application stricte de l’Accord de Vienne, exposant les mollahs au rétablissement des sanctions s’ils songeaient rompre l’Accord, soulignant au passage qu’ils étaient faibles et bien loin de la dissuasion qu’ils insinuent ! Les mollahs n’ont pas répondu : ce qui voulait dire qu’ils n’avaient nullement les moyens de leurs menaces & de leurs slogans ! Washington a parachevé sa punition humiliante en interdisant via son sénat toute exportation de pétrole ou d’essence vers les mollahs ! Le clergé avait aggravé la situation du régime et cela allait entraîner une panique et profiter à ses rivaux. Tard dans la nuit, après la cascade de punitions américaines, il a annoncé pour samedi le retour en Iran des corps des « martyrs de Mena » puis pour dimanche, des hommages à ces derniers à travers tout le pays ! Ils entendaient faire oublier sa propagande ratée sur le thème de la dissuasion en revenant à son option anti-saoudienne et aussi désorganiser l’action prévue par ses parlementaires indociles au même moment. Ce choix de demeurer dans cette mauvaise option anti-saoudienne pouvait être interprété comme un manque d’option et de courage pour une action plus forte. La panique devait revenir au galop ! Les mollahs étaient acculés, contraints de réussir avant dimanche ! Ils devaient mettre le paquet ! © IRAN-RESIST.ORG
Le clergé a repris des efforts à NY pour agiter les pays membres de l’Organisation de Coopération Islamique à propos de Mena et de Yémen et mais il n’eut aucun succès ! Via Zarif, le clergé a aussi tenté de d’obtenir le soutien du Pakistan sur le gazoduc entre les deux pays malgré l’avis contraire de Washington. Mais il n’obtient rien. Enfin, via Zarif, le clergé a enfin tenté d’obtenir le soutien de l’Algérie pour agiter l’OPEP, mais ce pays secrètement pro-américain l’a envoyé balader ! Le clergé est lui-même monté au créneau avec un sermon très agressif vis-à-vis de la conduite des Saoudiens à Mena et au Yémen et leur complaisance vis-à-vis de Washington et des « sionistes ». Pour mieux fustiger cette « complaisance criminelle », il a fait état de dizaines de milliers de civils tués au Yémen, ainsi que 4700 morts à Mena 470 Iraniens (7 fois plus que les chiffres officiels dans chaque cas). Il avait conclu sur ce sujet en demandant aux Saoudiens de changer ou sinon s’attendre à très une lourde punition ! Par ailleurs dans son sermon, le clergé a aussi condamné la poignée de mains (de Zarif) avec « l’Amérique, voleur et assassin, responsable de tant de mort... et a conclu cette attaque en insistant sur les slogans hostiles à Washington et encourageant la lutte à son encontre ! Le clergé a ainsi montré qu’il était même prêt à désavouer ses pions pour avancer ! En agissant ainsi, il se montrait prêt à les sacrifier si les Parlementaires l’exigeaient afin de ne pas couler avec eux ! Washington n’a pas réagi. Il laissait le clergé dans l’échec pour le forcer à admettre sa défaite et puis à capituler. Le clergé a choisi d’aller plus en avant contre ses pions, volant la direction de la fronde aux Parlementaires indociles par une manifestation anti-Accord et des slogans exigeant la divulgation du contenu des négociations secrètes entre Zarif et les Américains depuis 2 ans ! Le clergé ne voyait son avenir que dans la fuite en avant ! Washington a d’abord fait intervenir le Bahrein avec une plainte onusienne contre les mollahs pour leur rappeler leur isolement international afin qu’ils cessent leur énervante agitation susceptible de nuire à la survie du modèle islamique dont il a besoin pour conquérir l’Asie Centrale ! En l’absence d’un signe positif de la part des mollahs, la direction américaine de l’ONU a donné la parole à l’ex-président baasiste de Yémen pour attaquer et contredire les mollahs sur le Yémen mais aussi à propos de Mena ! En réponse, le clergé et son gouvernement ont expulsé le dernier représentant yéménite encore présent en Iran dans l’espoir d’une polémique avec le Yémen ! Ils ont aussi rappelé la tenue de grandes cérémonies d’hommage aux victimes de la tragédie de Mena dès samedi et tout au long de la semaine à venir dans l’espoir de rebondir sur ce thème. Ils étaient revenus au même point que le début de la semaine mais avec plus de sanctions sur le dos ! Ils devaient réussir à provoquer une escalade ou subir de nouvelles intempéries internes ! © IRAN-RESIST.ORG Les derniers Parlementaires encore fidèles au régime étaient prêts à prendre le pouvoir en accusant le clergé d’avoir validé un accord nucléaire concocté par les pions des mollahs avec les lignes rouges du régime ! Le clergé avait alors fait appel aux chefs Pasdaran pour organiser une bousculade mortelle durant le pèlerinage de Hajj afin d’accuser l’Arabie Saoudite, provoquer un conflit au sein du monde musulman avec ce pays et ses alliés occidentaux, en profiter pour se poser en arbitre du jeu et marchander la fin définitive des sanctions ou des garanties de sécurité du pays qui les conspue ! Mais son plan terroriste a échoué. Le clergé a tenté de provoquer l’escalade par des annonces hostiles à Washington, mais il a échoué. Ses rivaux Parlementaires ont alors annoncé une riposte forte à partir de dimanche. Il a répondu après un long silence par des cérémonies commémorant ses victimes à Mena avant dimanche, malgré l’absence d’intérêt des arabo-musulmans, car son objectif n’est plus l’agitation mondiale mais seulement de retarder sa déchéance interne et sa purge avant la chute plus que prévisible du régime, désormais réduit à compter ses fans sur les doigts d’une main !
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