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L’incroyable histoire de l’Iran au cœur de la guerre pétrolière anglo-américaine Iran, Occident, l’heure du choix L’Iran est en guerre contre les mollahs et en lutte pour le rétablissement de la royauté laïque, progressiste et patriote des Pahlavi mais cela ne semble pas convenir à l’Occident qui a été l’un des artisans de l’islamisation de l’Iran en 1979 et un des grands profiteurs économiques de son affaiblissement mais aussi en contrepartie victime de son terrorisme. Un homme, le prince Reza Pahlavi, a décidé de renverser la table. Son passage en France a montré la difficulté de la mission qu’il s’est assignée. Iran : Derrière les murs, Les mollahs vont reprendre les négociations et relâcher leur enrichissement nucléaire anxiogène ou pas ? Nous pensons qu’il n’en sera rien, car arrivés au pouvoir illégitimement, leur seule assurance vie est la menace qui fait peser sur le Moyen-Orient et l’accès à ses réserves pétrolières. Ils acceptent de temps à autre, la reprise des négociations pour alléger leur isolement et leurs sanctions qui aggravent leur impopularité et mettent à mal leur relation avec leurs rares alliés intérieurs. Le régime des mollahs est dans un cercle vicieux. Depuis plusieurs mois, des centaines de dizaines milliers d’employés du pétrole, des industries et des transports et fonctionnaires iraniens (surtout les instituteurs et les employés municipaux), méprisés et très sous-payés (en quasi esclavage), impayés depuis des mois, par la volonté des mollahs, ont cessé de travailler [1] pour épuiser ces derniers et renverser leur régime. Les mollahs ne peuvent pas relever les salaires : ils doivent limiter la consommation, car ils ne peuvent pas approvisionner les marchés [2]. Ils croient éviter les pénuries absolues qui peuvent précipiter leur chute en quelques jours. Pour diminuer leur charge, ils ont récemment baisser la fourniture d’eau et d’électricité, ce qui a provoqué une rébellion bien plus musclée. Bousculés de toutes parts, ils ont pris des inirtiatives d’entente avec Biden [3] qui viennent de troubler davantage leur équilibre déjà très précaire. Iran : La résistance décompose le régime ! Tous les médias iraniens ne parlent que de la vague des soulèvements anti-régime en Iran. Des manifestations sans autorisations avec des slogans clairement hostiles au régime ou en faveur de rétablissement de la dynastie moderniste des Pahlavi [4] [5], vue comme l’une des meilleures de l’histoire iranienne. La France et d’autres États occidentaux qui ont toujours aidé les mollahs parlent un peu des manifestations en essayant de les résumer à un problème de sècheresse, oublient aussi les slogans en faveur des Pahlavi pour ne pas admettre l’envie de changement de régime des Iraniens, et ce pour préserver des contrats très avantageux signés avec les mollahs. Mais cela ne change pas la réalité, le soulèvement ne cesse de s’étendre et souligner la fragilité du régime, l’isolement de ses dirigeants. Voici le récit des 7 derniers jours de la résistance pour forcer les dirigeants français à lâcher le régime ou les figures de l’opposition à le faire dans l’intérêt de la France et de l’Iran. Iran : Blocus & grigris ! Il y a 3 semaines, suite à l’appel lancé par le prince Reza Pahlavi pour l’union de tous les opposants et le développement des grèves contre le régime, les routiers iraniens ont commencé une grève de 20 jours au prétexte de revendications légitimes, mais irréalisables, promettant la poursuivre de manière illimitée si leurs revendications n’étaient pas entendues. Leur blocus a réduit de 85 % l’approvisionnement alimentaire du régime provoquant de nombreuses pénuries lourdes en conséquences pour les mollahs. Ce jeudi, le blocus est entré dans sa seconde phase. Les mollahs, également ébranlés par la rupture d’une grande majorité de leurs miliciens, ont inventé plusieurs récits évoquant leur méchanceté pour intimider leurs opposants. Mais jusque-là ils n’ont pas trouver la formule magique pour casser le blocus censé les renverser. Iran : La semaine en images n°322 En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde. Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington. Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economiqu contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions. En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran. Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions. Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique. Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs. Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté. Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires | En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé. Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues). En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX. Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il a abandonné les marchandages. Les pics britanniques ont cessé. Rafsandjani a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué. Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une politique d’Escalade et de bras de fer et aussi pouvoir piloter un transfert de pouvoirs vers Washington via une (éventuelle) révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire ou un deal entre les deux parties. Les Chefs Pasdaran et les nantis issus du régime, tous très mal vus par le peuple, n’ont pas aimé ce retour aux solutions ratées du passé qui ne pouvaient les sauver ! Ils ont boycotté les élections ! L’annonce de la « victoire de Rohani » a provoqué leur panique et une ruée vers le dollar qui a fait montée le prix du billet vert de 33% en quelques heures. D’un autre côté, les Pasdaran rebelles ont aussi commencé des actions de sabotages contre le régime. La contestation interne ainsi renforcée a été mis Rohani en demeure de trouver un deal avec Washington en demandant moins d’immunité. Il a pris en main les négociations pour exclure de nombreux ayants droits des négociations. Ce qui a exacerbé les hostilités à son égard. De fait à chaque fois que sous la pression de la rue ou des sanctions, il fait un pas vers Washington, ses adversaires se déchaînent contre cette initiative. Les chefs Pasdaran annoncent des tirs de missiles, les ultra-insolvables critiquent son manque d’intégrisme et les Nantis révèlent parfois des chiffres tabous pour entraîner sa chute. Ils sont ainsi devenus la plus grande menace pour la survie du régime... En octobre dernier Washington eu peur que le système islamique cher à ses projets ne s’effondre par la faute de cette guerre entrer ses dirigeants. Il a proposé le GEL des SANCTIONS Nous avions alors parlé d’un retour du Multi-Latéralisme disparu depuis la chute de l’ex-URSS. Rohani avait reculé face à ces deux fronts d’hostilité en signant l’Accord de Genève. La panique avait gagné en amplitude : ses propres patrons du clergé en commencé à vendre des actions pour préparer leur fuite. Menacé de perdre son job et ne plus bénéficier d’un accès aux négociations pour ses propres intérêts, Rohani avait alors tenté en vain d’isoler Washington en intéressant avec quelques pauvres contrats de pétrole bon marché les autres grandes puissances qui sont en lutte pour la domination des ressources énergétiques de la planète. L’échec prévisible de cette politique a déprimé les nantis du régime. Ils ont pris leur distance avec le régime qui semblait condamné en boycottant à 100% le 35e anniversaire de la révolution islamique ! Pour encourager les mollahs à déposer les armes, Washington avait alors tenté d’agiter région pétrolière et frontalière de Khouzestan. Mais en raison de l’hostilité du peuple à la balkanisation du pays, l’initiative d’agitation américaine n’a pu mobiliser en tout que 150 jeunes dans quelques villes, malgré cela, le régime a été vite dépassé par manque de troupes. Il est entré dans un nouveau cycle de panique boursière et de crise politique ! Washington a sauvé le régime en arrêtant son agitation. Il a alors multiplié les offres indirectes de capitulation. Les Britanniques sont alors intervenus via Ashton pour le compte des autres grandes puissances pour insister sur l’approche multi-latéraliste de négociations communes. Après la confirmation du double front d’hostilité contre le régime, la panique des insolvables s’est amplifiée... Divergences au sein des 5+1| Les pressions ne marchaient pas. Les 5+1 empêchaient Washington d’agir librement. Washington a alors changé d’approche en offrant aux mollahs l’opportunité de participer au règlement de la situation en Syrie Washington sacrifiait son implication (infructueuse ne Syrie) pour engager le régime à ses cotés ! Dans le contexte du conflit sur la Crimée, dont l’enjeu est le retour d’une Russie forte sur la scène, internationale, ce pays a aussi changé son jeu en proposant une alliance à Téhéran. Avec ces deux offres d’alliances de deux grandes puissances internationales en conflit, le régime s’est retrouvé dans un contexte favorable voire très favorable : il pouvait négocier un sursis confortable avec Washington et s’assurer d’une survie potentielle durable mais mouvementée aux côtés de la Russie. Les adversaires de Rohani n’ont pas supporté la possibilité qu’il gagne car ils perdaient toute possibilité de gouverner un jour. Rohani et les patrons du clergé n’ont pu accepter l’offre russe par peur de perdre définitivement les dollars déposés dans les banques occidentales et ont de facto perdu aussi la capacité de marchander avec Washington en miroitant un rapprochement avec Moscou. La Russie s’est aussi fâchée et s’est posée en adversaires de tout dialogue en aparté entre Téhéran et Washington. La fenêtre d’opportunité d’un contexte favorable s’est refermée. Les gens du régime ont perdu tout espoir de s’en tirer. La crise interne s’est amplifiée, les gens du régime ont pris leur distance en boycottant le jour de création de la république Islamique ainsi qu’un deuil fondateur dans le Chiisme. Washington a proposé la reprise du dialogue officiel via les 5+1. L’Europe menée la Britannique Ashton a créé la surprise en ouvrant un nouveau dossier de contentieux avec le régime sur ses violations permanentes des droits de l’homme et son implication dans le terrorisme. La Chine et la Russie n’ont pas condamné ! Le contexte international multi-latéral bénéfique de mollahs avait cédé la place à un contexte multilatéral hostile. Le régime est entré dans une nouveau cycle de crashs boursiers permanents ! © WWW.IRAN-RESIST.ORG
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Rohani devait gérer cette crise et la calmer par un rapprochement avec ses adversaires ou par qu’un succès face à Washington et un accord avec les Russes. Mais il a manqué le coche car il a continué à évoquer le plan à haut risque de la libération de prix, il est aussi resté auto-centré pour privilégier ses intérêts au cas où la situation s’aggraverait. Ces choix (que nous verrons) ont justement aggravé la situation. Ses adversaires ont aussi amplifié la crise en oeuvrant pour leurs intérêts. Voici le compte-rendu en images d’une semaine rythmée par la peur, les crises et d’énormes erreurs de gestion provoquées par la hantise de la confirmation de la rupture des militaires. Une semaine de peurs en attendant la confirmation de la condamnation à mort du régime en cas d’une petite émeute. L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (21.04.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist. 25.04.2014 Iran : La semaine en images n°225 Depuis deux ans, chaque semaine, nous constatons le boycott du régime islamique par les Pasdaran, les bassidjis, les militaires, les Bazaris, et les membres de base du clergé. Ces jeunes actifs, qui étaient censés défendre ou faire prospérer le régime lui ont tourné le dos avant de laisser même le peuple manifester en faveur d’un rétablissement du régime patriote, laïque et progressiste des Pahlavi. La rupture est née de la prise de conscience des progrès iraniens accomplis avant la révolution et ses échecs de maintenant qui sont essentiellement dus à la fermeture des mollahs. Les jeunes Pasdaran, les bassidjis, les militaires, mais aussi les Bazaris et même les membres du clergé sont arrivés à la conclusion que le pays va vers des échecs plus terribles car ses dirigeants, les mollahs, se sont mis dans une terrible impasse en fondant leur régime sur une rupture volontaire avec l’Amérique, la première puissance mondiale ! En effet, en 1979, après la victoire de la coalition révolutionnaire islamique qui était soutenu par Washington, les mollahs avaient été écartés du pouvoir par les pions islamistes de Washington. Mais 9 mois après, les mollahs ont pris le pouvoir en évinçant les pions islamistes de Washington. Puis ils ont empêché définitivement leur retour dans leur arène politique en diabolisant et interdisant toute relation avec les Américains. Aujourd’hui, les mollahs ne peuvent pas se rapprocher de Washington car ils devraient alors autoriser ses pions à revenir et à participer à la vie politique iranienne : ils risqueraient de partager le pouvoir ou même de le perdre et se retrouver en position d’être jugés et durement punis pour leurs crimes ou leurs détournements de fonds publics. En réponse, Washington augmente de temps en temps ses sanctions : de manière régulière, il augmente ainsi légèrement la pression sur le peuple pour montrer aux mollahs qu’il peut provoquer les conditions d’un soulèvement populaire puis il leur propose à nouveau le rapprochement. Il leur laisse le choix entre une révolution qui les décimerait tous et un processus de transfert des pouvoirs vers ses propres islamistes où ils pourraient mieux s’en tirer. Ce chantage cynique qui ne prend pas en compte l’envie de changement des Iraniens est tout simplement révoltant : il a encouragé les Pasdaran, les bassidjis, les militaires, les Bazaris qui ont rompu avec le régime à boycotter plus fortement le régime. Le régime n’a jamais eu aussi peu de monde à ses côtés. Ses dirigeants ne se sentent pas à en sécurité et évitent les sorties. Leurs derniers collaborateurs qui doivent assurer leurs sécurités sont vraiment sous pression et paniquent facilement après de nouvelles preuves de la rupture des forces armées. Le régime tente de limiter leur envie de fuite en évoquant l’existence de nouvelles recrues et en mettant en avant la possibilité de contenir le peuple avec sa fausse opposition interne. Mais les mollahs ne cherchent pas en même temps à négocier en cachette avec Washington pour obtenir sa clémence car ce dernier n’est pas très ferme dans son approche : de peur de renverser le régime islamique, il n’applique pas les sanctions qu’il annonce. Il aide même indirectement les mollahs quand il voit apparaître un risque élevé d’explosion ou une nouvelle vague de panique chez leurs derniers collaborateurs. Washington affaiblit ainsi sa menace d’une révolution immédiate. Les mollahs ne sont donc pas devant le choix d’une révolution sanglante et une expulsion à risques. Il n’y a rien qui les presse. Ils estiment qu’ils ont le temps pour rester, laisser mijoter Washington (qui craint un soulèvement) afin de le forcer à leur garantir une passation sécurisée sans aucun risque de poursuites pour leurs crimes ou leurs détournements des fonds publics. Ainsi alors que le peuple souffre durement sous les sanctions et dans des pénuries, les mollahs tempèrent et attendent de meilleures offres, ceci ne manquera pas de faire rager les Pasdaran et les Bazaris qui sont devenus des opposants. Il y a de fait un nouveau motif d’action contre les mollahs. Leur attente d’un accord sécurisant leur sortie ne peut qu’encourager leurs collaborateurs à penser à leur propre avenir d’autant plus l’accord de leur immunité suppose un transfert de leur culpabilité vers ces mêmes collaborateurs qui occupent des postes subalternes. De fait, ce marché qui est censé sauver les dirigeants indispose leurs derniers collaborateurs. A chaque fois que les mollahs reçoivent un émissaire de Washington ou qu’ils vont négocier une remise des sanctions, leurs collaborateurs subalternes impliqués dans tous les crimes paniquent. Ils se mettent à acheter de l’or et des dollars pour pouvoir quitter le pays au plus vite. La conclusion d’un accord entre les mollahs et les Américains inquiète aussi les hommes d’affaires issus du régime qui se sont enrichis aux dépens des autres grâce à leurs liens familiaux : ils s’agitent aussi pour partir au plus vite avant qu’il ne soit trop tard et qu’ils se retrouvent seuls face au peuple qui profitera certainement de la situation pour régler des comptes vieux de 30 ans. Il y a trois semaines, la pression est montée dans cette cocote-minute qu’est devenu le régime en raison d’un programme officiel très anxiogène pour ses derniers collaborateurs ou associés. En premier, le régime devait aussi mettre en scène son opposition interne à l’occasion de l’anniversaire de sa principale victoire, mais la mobilisation était nulle : il n’avait donc personne pour tenter de s’incruster dans un soulèvement pour dévoyer son action. Avec cette preuve de son isolement, ces derniers associés ont paniqué. Le régime devait aussi organiser la cérémonie annuelle de prestation de serment de ses derniers officiers des Pasdaran. Il a diffusé des images d’archives : il n’avait donc pas pu constituer une nouvelle force pour remplacer les Pasdaran en rupture.Le régime ne pouvait également pas réprimer un éventuellement soulèvement. Sans la capacité de contenir ou réprimer le soulèvement, le régime était clairement condamné. La panique s’est amplifiée. Il a annoncé qu’il avait intercepté des responsables en train de fuir le pays. Le régime avait prévu d’échouer dans ces deux programmes officiels, il avait supposé un risque de panique, c’est pourquoi, il avait accepté de rencontrer les Américains pour négocier une baisse de leurs sanctions. Sa situation a laissé supposer qu’il allait demander leur clémence et accepter leurs conditions. Washington a fait black-out pour parvenir à cet accord tout en évitant de d’alerter les derniers associés du régime et provoquer un exode qui tuerait le régime islamique dont il a besoin. Ce black-out a davantage agité d’alerter ces gens alors que les mollahs avaient tenu bon face à Washington. Pour les punir, Washington a refusé leur demande de diminution des sanctions car ils sont enfin très affaiblis et pourraient enfin céder à sa demande. Ce constat américain de faiblesse du régime était terrible. Le régime n’avait par ailleurs aucune force pour résister à un soulèvement. La Chine a estimé que le régime était fini et même insolvable : elle a cessé le développement du champ gazier d’Azadegan et a abandonné un chantier de barrage d’une valeur de 2 milliards de dollars. Pour regagner la confiance de ses amis chinois, le régime devait se montrer fort et uni, capable de résister aux menaces intérieures. En début de la semaine dernière, à l’occasion de l’investiture du nouveau Parlement, le régime devait réunir l’ensemble de ses 150 à 200 très hauts dirigeants autour des 60 députés qui lui restent fidèles. D’après les photos, il n’a pas pu mobiliser plus de 135 personnes. Il avait visiblement perdu la confiance d’une grande partie de ses plus hauts dirigeants ou ces derniers n’osaient pas sortir de leur bunker. Par la suite, à l’occasion de l’approche de l’anniversaire de la mort de Khomeiny, le régime devait aligner ses divers composants (Parlementaires, Pasdaran, militaires, ministres, préfets...) autour du tombeau de son fondateur pour montrer sa cohésion interne. C’était perdu d’avance. Nous avons montré les images de ses initiatives ratées. Le régime était certain qu’il ne pourrait mobiliser ses derniers collaborateurs ou ses dirigeants la semaine suivante lors du grand rassemblement qui a lieu le jour même de l’anniversaire de la disparition de Khomeiny. Dans notre dernier rapport hebdomadaire illustré, nous ne devions pas montrer ce rassemblement. Mais nous avons débordé sur le calendrier pour diffuser les premières images alors disponibles. La principale image était trafiquée. Malgré ce recours à la triche, l’ensemble des images montrait une très faible mobilisation inférieure à 500 personnes. Le recours à des images d’archives pour la partie officielle laissait supposer que les responsables hauts placés avaient encore boycotté le régime. Cette semaine, le régime devait encore rassembler « ses partisans » et les fans inexistants de Khomeiny, dans plusieurs villes, à l’occasion du 49e anniversaire de son révolte en 1963 contre l’octroi du droite de vote aux femmes. La mobilisation a été presque que nulle. Pour ne pas perdre la face, il a décrété une nouvelle approche : trois journées d’Etekaf ou retraite spirituelle pour que chacun puisse se retrouver avec Khomeiny. Les journées d’Etekaf ont en fait lieu à la fin du Ramadan, mais le régime devait éviter des signes associant les images au Ramadan. Il a dû shooter des images cette semaine : elles sont accablantes car elles montrent de très faibles mobilisations de figurants peu impliqués dans la quête spirituelle qui ont mis ces journées à profit pour jouer ou pour dormir. Cette semaine, le régime devait assister à Pékin à la réunion annuelle de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) que le régime veut intégrer pour échapper aux sanctions afin d’avoir les mains libres pour négocier avec Washington. Ces objectifs lui ont toujours valu le veto des fondateurs russes et chinois de l’OCS à sa candidature. Ses échecs, qui mettent en péril sa survie, n’ont pas arrangé ses affaires : les Chinois n’ont témoigné aucune sympathie particulière à son représentant Ahmadinejad. Ils lui ont en revanche conseillé de modérer ses positions pour survivre. Ce fut donc une nouvelle semaine d’échecs et de fiascos pour le régime et surtout pour son patron politique, Ali Larijani.. Ce dernier a eu peur que les vieux mollahs qui composent le régime le destituent. Pour assurer sa place, il a lâché la gestion de la crise pour des manœuvres susceptibles de neutraliser ses adversaires surtout Rafsandjani, ce qui a déclenché une nouvelle guerre interne avec ce dernier. La guerre interne entre les deux chefs a pris le dessus sur les vrais problèmes que rencontre le régime ! . Il en résulte une semaine exceptionnellement intéressante. Le peuple grogne, les Pasdaran trépigne et le régime explose de toute part. Voici des bouts images de chacun des trois composants de la situation explosive actuelle : voici le dernier visage du régime (avant sa mort que nous espérons proche). تحلیل پنجشنبه ۵ اسفند ۱۳۸۹ توسط کاوه محسنی در پایگاه طلوع ۱ - آزادی خبرنگاران آلمانی در ازای عطای جایزه خرس طلایی به اصغر فرهادی : Afrique du nord : Un parfum de jasmin pour dissimuler l’odeur du pétrole Les islamistes étaient derrière les premières lignes du mouvement anti Ben Ali qui a très rapidement été salué par Washington. Les Frères Musulmans égyptiens sont à présent dans les rues du Caire aux cris d’Allah Akbar avec le soutien encore plus explicite de Washington. Les médias occidentaux parlent de démocratie, mais aucunement du contexte géopolitique. On oublie de préciser que Washington intervient sur une région très pétrolière dominée par la Chine comme il a soutenu l’arrivée au pouvoir des islamistes en Iran pour les utiliser en Asie centrale, région hautement pétrolière dominée par la Russie et la Chine. Iran : Le Prince qui refusa le Néant Soixante ans après le suicide à Paris de Sadeq Hedayat, le plus grand romancier iranien du XXème siècle, le Prince Ali-Réza Pahlavi, deuxième du nom, vient de se donner la mort à Boston à l’âge de 44 ans. Malgré la distance qui sépare ces deux drames dans le temps et dans l’espace, leur cause est commune et reste une constante dans la culture iranienne postislamique. par Babak Khandani Iran : Le prince Ali-Reza Pahlavi a quitté ce monde Le prince Ali-Reza Pahlavi, frère de l’actuel roi d’Iran, Reza Pahlavi, s’est donné la mort ce matin à son domicile aux Etats-Unis. Quel choix de société pour les Iraniens ? Pour éviter les questions les plus gênantes, les architectes de la révolution Islamique de Khomeiny ramènent l’Histoire à une simple question de personne, en l’occurrence le Shah d’Iran qui en lui seul aurait personnifié tous les maux de son pays. Dans ce cas, le simple renversement de la royauté aurait dû permettre à l’Iran d’atteindre les niveaux de développement comparables à ceux des pays les plus industrialisés. Le résultat montre tout le contraire, il est donc nécessaire de démonter cet autre mensonge des Islamistes appuyés par les médias occidentaux. par Babak Khandani Iran - Israël : 36 ans de mésentente sur le TNP La crise nucléaire iranienne vient de passer au second plan après la déclaration finale de la Conférence 2010 de suivi du TNP axé sur un Moyen-Orient sans arme nucléaire, projet qui focalise les regards sur Israël. Le sujet est incandescent en raison du refus d’Israël qui se dit menacé sans cet arsenal et ne veut y adhérer tant que la paix n’a pas été signée. Alors que les pour et les contre se déchirent sur un fond de passions pro ou anti-Israélienne, il nous est paru plus constructif de rappeler les origines de ce projet et ses conséquences actuelles. Iran : Kapuscinski ou l’amnésie internationale Le quotidien Le Monde vient de publier une note pour recommander aux Français de lire de toute urgence un ouvrage de référence sur l’Iran ! Il s’agit d’un livre sur la révolution islamique, mais on n’y apprend rien de nouveau. On aurait aimé connaître les liens entre les révolutionnaires et Washington car cet ouvrage de référence, selon Le Monde, date de 1979. D’autant qu’il a été écrit par un certain Ryszard Kapuscinski en collaboration avec les révolutionnaires islamiques qui venaient d’accéder au pouvoir ! Iran : Le cercueil d’eau de Raffaello Lors de la première journée de l’édition 2010 des manoeuvres navales des Pasdaran, ces derniers ont coulé un navire pour montrer leur aptitude à couler les pétroliers. Cela ressemblait davantage à la chasse du temps du Roi Qadjar Fath-Ali Shah pour qui l’on attachait fermement un tigre à un arbre pour que sa majesté ne rate pas son tir royal. Quelle gloire peut-on tirer du sabordage d’un navire qui ne combat pas. Au vu de ce genre d’images, les Iraniens se disent que les mollahs et les Pasdaran ne sont bons qu’à couler l’économie iranienne avec leur refus de tout compromis. L’annonce du sabordage d’un navire pendant ces manoeuvres des Pasdaran nous a rappelé un autre sabordage : celui du paquebot Raffaello acheté par le Chah et coulé par les mollahs. IRAN : REALITY ABOUT REPRESSION UNDER THE SHAH © IRAN-RESIST.ORG – FEB 27, 2010 | While it has to square up to its total collapse at every level which is expressed by the permanent boycott of its official demonstrations by Iranians, civilians or militiamen, the mullahs’ regime had the idea to stage an internal revolution against those the West identified as wicked people. Thus this would polish up the image of the revolution and link it with a democratic ideal by making Iranians appear as people who are attached to the Islamic revolution. Such operation which is lead by the Green Movement and Mussavi has focused right away its communication on a comparison between “the Shah’s bloody dictatorship and Ahmadinejad’s one” in order to pay tribute to the Islamic revolution of 1979 -the thing which needs to be rescued. Such speech didn’t have the expected impact in Iran because nowadays nobody believes the tales about the crimes of the Shah. Most authors of those incriminating words have confessed for years that they lied. However such talks were quoted and published solely in Persian language. De facto, the Shah has remained a criminal to Westerners’ point of view and this constitutes a great help for the Green Movement, the alter ego of a regime whose back is to the wall. It appeared necessary to us to expose the facts such as they are known by Iranians. by Babak Khandani Iran : La réalité de la répression à l’époque du Shah Face à sa faillite totale sur tous les plans qui se manifeste par un boycott permanent des manifestations officielles par les Iraniens, civils ou miliciens, le régime des mollahs a eu l’idée de mettre en scène une révolution interne contre ceux que l’Occident avait identifiés comme des méchants. Il pouvait ainsi redorer l’image de la révolution en l’associant à un idéal démocratique tout en donnant des Iraniens l’image d’un peuple attaché à la révolution islamique. Cette opération menée par le Mouvement Vert et Moussavi a d’emblée axé sa communication sur une comparaison entre la « dictature sanguinaire du Shah et celle d’Ahmadinejad » pour rester dans l’héritage de la révolution islamique de 1979 (la chose à sauver). Ce discours n’a pas eu l’impact souhaité en Iran car plus personne ne croit aux récits des crimes du Shah. Bon nombre des auteurs de propos incriminants ont depuis des années avoué qu’ils avaient menti. Ces propos ont cependant été dits et publiés en persan. De fait, le Shah est resté un criminel pour les Occidentaux, ce qui est d’un sérieux secours pour le Mouvement Vert, alter ego d’un régime aux abois. Il nous est paru nécessaire d’exposer les faits tels que les Iraniens les connaissent. par Babak Khandani THE HIDDEN AGENDA OF KHOMEINI’S REVOLUTION… THE BLACK FRIDAY © IRAN-RESIST.ORG – Feb 7, 2006 | The Friday 8 September 1978’s nickname is Black Friday. “It’s the day on which Iranian army opened fire on people. The 8 September is the official date of the beginning of the repression of the Islamic revolutionary movement by the Shah and his army.” This much spread version is nevertheless questioned by Iranian themselves, by those who attended this day’s events, by the contradictory proofs and by several Persian-written or French-written books. Iran : Pas de sanctions, mais un nouveau Khomeiny made in US ! Washington avait laissé jusqu’au 31 décembre 2009 aux mollahs pour accepter sa proposition d’un allégement de son stock d’uranium pour mettre fin à la crise nucléaire. Nous avions affirmé que Téhéran refuserait, mais aussi que Washington ne prendrait aucune mesure hostile suite à cette réponse négative et c’est ce qui arrive : Hillary Clinton a exclu toutes nouvelles sanctions, mais aussi elle a refusé de définir une nouvelle date butoir ! Iran : Le doublement décevant Kouchner Téhéran avait jusqu’au 31 décembre 2009 pour donner une réponse à la proposition de se séparer volontairement de 75% de son stock d’uranium enrichi, quantité qui peut avoir un usage militaire. Au lieu d’accepter, il a inversé l’ultimatum en donnant jusqu’au 31 janvier 2010 aux Occidentaux pour accepter sa contre-proposition portant sur une quantité très inférieure. En réponse, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a dénoncé lundi la « dernière pirouette » de l’Iran dans le dossier du nucléaire avant d’enchaîner sur des violations des droits de l’homme en Iran, sujet que l’on aborde uniquement en cas de mésentente. Iran : Why Le Monde is getting restless ? Since yesterday, Le Monde publishes every three hours an article about Iran. This newspaper that used to appear very respectful towards the mullahs’ regime changed its speech. There’s no mention anymore of any running revolution in Iran, the regime would still have two months left… Such mood reminds us the year 1979 when Le Monde was one of the media to be at the forefront of the struggle against the Shah, on the side of Khomeini’s supporters. The regime maker switched presently to the opposite side. We can consider it as a warning. In order to understand the importance of such warning, we need to go back to 1979 and look into the part Le Monde played in the fall of the Shah of Iran, an ally who didn’t suit then Westerners. Iran : Pourquoi le Monde s’agite ? Depuis hier, Le Monde publie toutes les trois heures un article sur l’Iran. Ce journal qui se distinguait par un ton très respectueux vis-à-vis du régime des mollahs a changé de ton. On n’y parle plus que d’une révolution en marche en Iran, le régime aurait deux mois à vivre… L’ambiance nous rappelle l’année 1979 quand le Monde était un des médias à la pointe de la lutte contre le Chah, aux côtés des partisans de Khomeiny. Le faiseur du régime est à présent dans le camp opposé. On peut appeler cela un avertissement. Pour comprendre l’importance de cet avertissement, il faut retourner en 1979 et se pencher sur le rôle joué par le Monde dans la chute du Chah d’Iran, l’allié qui ne convenait plus aux Occidentaux. Iran : The Shah and the iranian nuclear project © IRAN-RESIST.ORG – October 1st, 2009 | Three years ago the amount of French investments in Iran totalled at 35 billion dollars. France often tops the list of Iran’s commercial partners. France thus, shows a certain resistance to apply adopted sanctions on Iran, and develops a slight complacent attitude towards the Mullah regime. There is a continuous effort to find excuses for the Mullahs’ acts, including the nuclear issue. That is why the French press often associates the actual Iranian nuclear program with the Shah of Iran. Iran – 4 novembre : La dernière surprise des mollahs Il y a 2 mois, le Mouvement Vert mené par Moussavi s’est mis en branle pour mobiliser les Iraniens pour manifester pendant la journée de Qods qui est consacrée à la gloire du Hezbollah, l’arme du régime pour exporter sa révolution islamiste. Nous avons été le seul groupe à informer les Iraniens pour qu’ils ne consolident pas ainsi les fondements du régime. Cet appel a été entendu en Iran, mais critiqué en Occident. La récente prise de position de Moussavi en faveur d’un refus de compromis sur le nucléaire a dissipé les doutes quant à l’appartenance politique de ce personnage. Il confirme cette appartenance en appelant les Iraniens à se mobiliser pour le 30ième anniversaire de la prise en otage de l’ambassade américaine le 4 novembre 1979 pour montrer la cohésion sociale autour de la révolution islamique. Iran : The shattered dream of the Algiers Agreement © IRAN-RESIST.ORG – December 27, 2007 | It is only in 1973 that OPEC created by the Shah of Iran in 1960 became an affluent actor of the oil market. Therefore, all those who contributed in reinforcing the influence of OPEC became targets. King Faisal of Saudi Arabia was shot at arm’s end in his office in 1975 and the Shah was the victim of a revolution conceived in Washington. They accused him of having modernised Iran and wanting to make Iran and island of stability : The Shah’s achievements are disappearing one after the other. Iran : Le Chah et le programme nucléaire iranien Il y a trois ans la somme des capitaux français investis en Iran s’élevait à 35 milliards de dollars. Par ailleurs, la France arrive régulièrement en tête de liste des partenaires commerciaux de l’Iran. Il en résulte une certaine résistance à l’application des sanctions et aussi une forme d’allégeance au régime des mollahs qui prend la forme de la complaisance : on cherche sans cesse à excuser les mollahs dans tous les domaines y compris le nucléaire. Un des moyens les plus courants de cette complaisance est d’associer le programme nucléaire des mollahs au Chah d’Iran. Obama-Iran : L’instrumentalisation de Mossadegh est une erreur tactique Dans son discours du Caire, pour accélérer l’ouverture du dialogue avec les mollahs, Obama a reconnu un rôle américain dans le renversement de Mossadegh en 1953. Washington a sous-entendu que le Chah était un « agent américain » afin de satisfaire l’ego des mollahs ! Mais, ce calcul est faux et la déclaration est loin d’être suffisant pour Téhéran. | Décodages | Obama-Iran : The instrumentation of Mossadegh is a tactical mistake In his Cairo speech to fasten the start of a dialogue with mullahs, Obama acknowledged the American contribution into Mossadegh’s overthrow in 1953. Washington implied that the Shah was an “American agent” in order to satisfy mullahs’ ego ! However calculation is wrong and such statement isn’t by far sufficient for Tehran. | Decodings 06.06.2009 JDD | Reza Pahlavi : « Ne bombardez pas mon pays » Reza Pahlavi, fils du dernier shah d’Iran, adjure Israël et l’Occident de ne pas faire la guerre. Et espère une révolte populaire contre les mollahs. Face au régime, il brandit les valeurs démocratiques occidentales, au nom d’une si vieille idée de la Perse. Au moment où commence la campagne présidentielle iranienne, le roi sans terre parle au JDD. Iran-Bahreïn : Slogans maladroits et excuses intéressées Après le tollé disproportionné provoqué par des déclarations inconsidérées d’un ancien président du Parlement Islamique à propos de Bahreïn (maxi allié « hors-OTAN » des États-Unis, siège de la Ve flotte américaine), Téhéran recule et présente ses excuses par peur que cela ne remette en cause un contrat gazier entre les deux pays. IRAN-BAHREIN : CLUMSY SLOGANS AND INTERESTED APOLOGIES © IRAN-RESIST.ORG – Feb 25 2009 | Right after the disproportionate outcry provoked by the thoughtless declarations of an ancient president of the Islamic Parliament about Bahrein - an inevitable out-of-NATO ally of the United States, headquarters of the 5th American fleet, Teheran is backing down and offers its apologies for fear that it would call into question a gas contract signed by both countries. Iran : 16 janvier 1979, le Roi est parti 16 janvier, cela fait 30 ans que le Shah d’Iran a quitté le pays alors que l’ensemble de la classe politique et quelques grandes figures de l’opposition lui demandaient de rester et d’envoyer l’armée mater les révolutionnaires. Il a fait le choix de ne pas donner cet ordre de feu et il a quitté le pays pour un exil sans retour. Election américaine : Analyse de la déclaration iranienne sur Obama Le régime des mollahs préférerait Barack Obama ! Voilà une déclaration qui peut nuire sérieusement au candidat démocrate qui a la plus grande peine à nier des liens avec le monde islamique. Téhéran aurait-il envie d’empêcher l’élection d’Obama ? اشرف پهلوی : به ياد برادرم محمد رضا پهلوی، شاهنشاه فقيد ايران ما اينبار نيز جان سالم بدر خواهيم بود و بر اين فاجعه تيره پيروز خواهيم شد و استوراتر و مصمم تر و قوی تر براه خود ادامه خواهيم داد، زيرا که ما ايرانی هستيم. Princess Ashraf Pahlavi Of Iran : In Memory of My Brother The Annual Message By H. I. H. Princess Ashraf Pahlavi Of Iran
L’Iran évoque un compromis sur une base de 6000 centrifugeuses Le régime des mollahs prétend par la voix de son président posséder 5000 à 6000 centrifugeuses. C’est bien imprécis car il ne s’agit pas d’une information sur l’état des équipements, mais un indicateur de tendance sur les futurs choix du régime dans ses relations avec les Six. Iran : Le régime accuse les monarchistes d’un attentat à Chiraz Le 12 avril dernier, peu avant le second tour des élections législatives, une explosion suspecte avait eu lieu dans la dépendance d’une mosquée au cours d’une soirée de prière. Aussitôt, le régime avait mis online les images vidéo-amateur de l’attentat sur ses propres sites d’info mais aussi sur un site soi-disant monarchiste. Il avait par la suite parlé d’un attentat avant d’affirmer qu’il s’agissait en fait d’un accident. Il a à nouveau parlé d’attentat et affirmé avoir arrêté son auteur, « un monarchiste lié aux britanniques et aux américains ». Iran : Des fantômes du passé au-dessus de Téhéran Des Sukhois, des Migs, mais aussi des Phantoms ont survolé Téhéran à l’occasion de la journée de l’armée. Selon l’AFP, Ahmadinejad a fait à cette occasion un bref discours révolutionnaire sur la puissance militaire du régime qui trouve son origine dans l’armée mais aussi les milices des Pasdaran et des Bassidjis ! Il y a deux motifs à cette brièveté. Iran : Nos vœux pour l’année 2547 et notre cadeau ! Les iraniens souhaitent leurs vœux de bonne année avant Nowrouz qui célèbre l’avènement du 1er jour du printemps. C’est pourquoi pour notre part, nous le souhaitons à vous, chers lecteurs iraniens (et français aussi). IRAN, 1ST FEBRUARY 1979 : KHOMEINI AND HIS DEMOCRAT SUPPORTERS © IRAN-RESIST.ORG – Feb 02 2008 | This time, the author of the Nouvel Obs block calendar didn’t mistake : on the 1st February 1979, Khomeini entered in Iran after 15 years of exile. At his arrival, he made a speech on the illegality of the Shah’s power. His speech was matching with the expectations of the democrats who were for long time described as laic (Mossadegh, Bakhtiar…) and who demanded that the king submits to the 1906 constitution and to the Parliament, two symbols of the limits of the absolute power. The non respect of the 1906 constitution made the Shah a dictator ! However the Iranian, European or American ones who followed the opinions of the Iranian democrats probably never read this constitution that is still presented as a laic one. Iran, 1er février 1979 : Khomeiny et ses partisans démocrates Cette fois, l’auteur de l’éphéméride du Nouvel Obs ne s’est pas trompé : le 1er février 1979, Khomeiny était rentré en Iran après 15 années d’exil. A son arrivée, il fit un discours sur l’illégalité du pouvoir du Chah , son discours rejoignait les exigences des démocrates longtemps qualifiés de laïques (Mossadegh, Bakhtiar…) qui exigeaient que le roi se soumette à la constitution de 1906 et au Parlement, les deux symboles de la limite du pouvoir absolu. La non-respect de la constitution de 1906 faisait du Chah un dictateur ! Mais ceux, iraniens, européens ou américains qui suivaient les avis des démocrates iraniens n’avaient sans doute jamais lu cette constitution, encore aujourd’hui présentée comme laïque. | Document choc | Iran : Le rêve brisé de l’Accord d’Alger C’est en 1973 que l’OPEP créée par le Chah d’Iran en 1960 est devenue un acteur influent du marché pétrolier. Dès lors, tous ceux qui ont contribué à renforcer cette organisation sont devenus des hommes à abattre. Le Roi Fayçal d’Arabie a été tué à bout portant dans son bureau en 1975 et le Chah a été victime d’une révolution conçue à Washington. On lui reprochait entre autres d’avoir rénové l’Iran et cherché à faire de l’Iran un îlot de stabilité : les acquis du Chah d’Iran disparaissent les uns après les autres. Iran : La croissance et l’inflation, hier et aujourd’hui « L’ancien président iranien Akbar Hachémi Rafsandjani a critiqué vendredi la poussée d’inflation en Iran et comparé la gestion du problème par le président Mahmoud Ahmadinejad à la politique qui avait conduit au renversement du Chah. » Annapolis : La solution se trouve à Téhéran et à Washington La conférence d’Annapolis s’est terminée après trois jours sur un accord sur la nécessité d’un accord de préférence avant fin 2008, c’est-à-dire pour la fin du mandat de Bush. Après deux jours de négociations et l’absence d’un consensus sur autre chose que la nécessité d’un accord de préférence avant fin 2008, Bush a même décrété qu’il s’agissait d’une réunion et non d’une conférence. On est loin des accords de Camp David, accords-cadres qui furent signés à la Maison-Blanche après 13 jours de négociations secrètes à Camp David. On dirait que la qualité de la publicité est inversement proportionnelle à la qualité des signatures. Ce n’est pas la seule différence entre Annapolis et Camp David. Et cette différence est liée au rôle de l’Iran. Iran et Pakistan : Des amis américains qui nous veulent du bien ! Ces derniers jours, tous ceux pour qui le régime des mollahs est une nécessité régionale, un facteur utile pour la suprématie des Etats-Unis au Moyen-Orient et en Asie Centrale ont pris la parole pour affirmer l’absolue nécessité de poursuivre le dialogue avec Téhéran. Les deux interventions les plus significatives ont été celle de Bush, l’actuel décideur n°1 des Etats-Unis, mais aussi celle de Brzezinski, le concepteur de cette politique de ré-islamisation de ces régions au prétexte de leur démocratisation. Iran : Reza Pahlavi recommande de sanctionner les mollahs Reza Pahlavi s’est prononcé en faveur d’un renforcement de la pression sur le régime de Téhéran et des sanctions contre les dirigeants dans le cadre du dossier nucléaire, dans une interview à l’agence de presse autrichienne APA diffusée le 24 octobre 2007. ای ملت حق نا شناس ای ملت حق نا شناس Iran : Marjane Satrapi et sa Bridget Jones voilée Le régime des mollahs a protesté contre la sélection du long-métrage animé de « l’exilée iranienne Marjane Satrapi », Persépolis, au Festival de Cannes, car ce film porterait un regard critique sur la révolution islamique. Iran : Brzezinski agite la menace du Lobby Juif ! L’ancien conseiller à la sécurité nationale de Jimmy Carter, Monsieur Brzezinski, refait parler de lui dans une affaire dont les finesses échappent à ceux qui ne connaissent pas ce vieillard de 79 ans. L’homme accuse Bush de faire la promotion de la guerre contre la terreur : c’est un sujet qui plait aux médias qui ignorent les dessous de la diplomatie américaine au Moyen-Orient et donnent l’absolution à quiconque attaquerait Bush. 0 | 50 [Retour à l'index des mots-clés] |