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Iran & Afghanistan, prisonniers du Kraken d’islamisme américain Biden [1] a livré l’Afghanistan aux talibans, produits des démocrates qui étaient arrivés au pouvoir avec l’aide de ces derniers avant d’être chassés pour avoir trahi ce soutien en pactisant avec Ben Laden. Mais pourquoi diable Biden a-t-il fait ce choix et quelles sont ses conséquences pour lui-même et les pays voisins de l’Afghanistan ? Nous avons évoqué des réponses dans nos tweets principalement en persan, voici à présent une synthèse (française) de ces notes. Iran : La semaine en images n°225 Depuis deux ans, chaque semaine, nous constatons le boycott du régime islamique par les Pasdaran, les bassidjis, les militaires, les Bazaris, et les membres de base du clergé. Ces jeunes actifs, qui étaient censés défendre ou faire prospérer le régime lui ont tourné le dos avant de laisser même le peuple manifester en faveur d’un rétablissement du régime patriote, laïque et progressiste des Pahlavi. La rupture est née de la prise de conscience des progrès iraniens accomplis avant la révolution et ses échecs de maintenant qui sont essentiellement dus à la fermeture des mollahs. Les jeunes Pasdaran, les bassidjis, les militaires, mais aussi les Bazaris et même les membres du clergé sont arrivés à la conclusion que le pays va vers des échecs plus terribles car ses dirigeants, les mollahs, se sont mis dans une terrible impasse en fondant leur régime sur une rupture volontaire avec l’Amérique, la première puissance mondiale ! En effet, en 1979, après la victoire de la coalition révolutionnaire islamique qui était soutenu par Washington, les mollahs avaient été écartés du pouvoir par les pions islamistes de Washington. Mais 9 mois après, les mollahs ont pris le pouvoir en évinçant les pions islamistes de Washington. Puis ils ont empêché définitivement leur retour dans leur arène politique en diabolisant et interdisant toute relation avec les Américains. Aujourd’hui, les mollahs ne peuvent pas se rapprocher de Washington car ils devraient alors autoriser ses pions à revenir et à participer à la vie politique iranienne : ils risqueraient de partager le pouvoir ou même de le perdre et se retrouver en position d’être jugés et durement punis pour leurs crimes ou leurs détournements de fonds publics. En réponse, Washington augmente de temps en temps ses sanctions : de manière régulière, il augmente ainsi légèrement la pression sur le peuple pour montrer aux mollahs qu’il peut provoquer les conditions d’un soulèvement populaire puis il leur propose à nouveau le rapprochement. Il leur laisse le choix entre une révolution qui les décimerait tous et un processus de transfert des pouvoirs vers ses propres islamistes où ils pourraient mieux s’en tirer. Ce chantage cynique qui ne prend pas en compte l’envie de changement des Iraniens est tout simplement révoltant : il a encouragé les Pasdaran, les bassidjis, les militaires, les Bazaris qui ont rompu avec le régime à boycotter plus fortement le régime. Le régime n’a jamais eu aussi peu de monde à ses côtés. Ses dirigeants ne se sentent pas à en sécurité et évitent les sorties. Leurs derniers collaborateurs qui doivent assurer leurs sécurités sont vraiment sous pression et paniquent facilement après de nouvelles preuves de la rupture des forces armées. Le régime tente de limiter leur envie de fuite en évoquant l’existence de nouvelles recrues et en mettant en avant la possibilité de contenir le peuple avec sa fausse opposition interne. Mais les mollahs ne cherchent pas en même temps à négocier en cachette avec Washington pour obtenir sa clémence car ce dernier n’est pas très ferme dans son approche : de peur de renverser le régime islamique, il n’applique pas les sanctions qu’il annonce. Il aide même indirectement les mollahs quand il voit apparaître un risque élevé d’explosion ou une nouvelle vague de panique chez leurs derniers collaborateurs. Washington affaiblit ainsi sa menace d’une révolution immédiate. Les mollahs ne sont donc pas devant le choix d’une révolution sanglante et une expulsion à risques. Il n’y a rien qui les presse. Ils estiment qu’ils ont le temps pour rester, laisser mijoter Washington (qui craint un soulèvement) afin de le forcer à leur garantir une passation sécurisée sans aucun risque de poursuites pour leurs crimes ou leurs détournements des fonds publics. Ainsi alors que le peuple souffre durement sous les sanctions et dans des pénuries, les mollahs tempèrent et attendent de meilleures offres, ceci ne manquera pas de faire rager les Pasdaran et les Bazaris qui sont devenus des opposants. Il y a de fait un nouveau motif d’action contre les mollahs. Leur attente d’un accord sécurisant leur sortie ne peut qu’encourager leurs collaborateurs à penser à leur propre avenir d’autant plus l’accord de leur immunité suppose un transfert de leur culpabilité vers ces mêmes collaborateurs qui occupent des postes subalternes. De fait, ce marché qui est censé sauver les dirigeants indispose leurs derniers collaborateurs. A chaque fois que les mollahs reçoivent un émissaire de Washington ou qu’ils vont négocier une remise des sanctions, leurs collaborateurs subalternes impliqués dans tous les crimes paniquent. Ils se mettent à acheter de l’or et des dollars pour pouvoir quitter le pays au plus vite. La conclusion d’un accord entre les mollahs et les Américains inquiète aussi les hommes d’affaires issus du régime qui se sont enrichis aux dépens des autres grâce à leurs liens familiaux : ils s’agitent aussi pour partir au plus vite avant qu’il ne soit trop tard et qu’ils se retrouvent seuls face au peuple qui profitera certainement de la situation pour régler des comptes vieux de 30 ans. Il y a trois semaines, la pression est montée dans cette cocote-minute qu’est devenu le régime en raison d’un programme officiel très anxiogène pour ses derniers collaborateurs ou associés. En premier, le régime devait aussi mettre en scène son opposition interne à l’occasion de l’anniversaire de sa principale victoire, mais la mobilisation était nulle : il n’avait donc personne pour tenter de s’incruster dans un soulèvement pour dévoyer son action. Avec cette preuve de son isolement, ces derniers associés ont paniqué. Le régime devait aussi organiser la cérémonie annuelle de prestation de serment de ses derniers officiers des Pasdaran. Il a diffusé des images d’archives : il n’avait donc pas pu constituer une nouvelle force pour remplacer les Pasdaran en rupture.Le régime ne pouvait également pas réprimer un éventuellement soulèvement. Sans la capacité de contenir ou réprimer le soulèvement, le régime était clairement condamné. La panique s’est amplifiée. Il a annoncé qu’il avait intercepté des responsables en train de fuir le pays. Le régime avait prévu d’échouer dans ces deux programmes officiels, il avait supposé un risque de panique, c’est pourquoi, il avait accepté de rencontrer les Américains pour négocier une baisse de leurs sanctions. Sa situation a laissé supposer qu’il allait demander leur clémence et accepter leurs conditions. Washington a fait black-out pour parvenir à cet accord tout en évitant de d’alerter les derniers associés du régime et provoquer un exode qui tuerait le régime islamique dont il a besoin. Ce black-out a davantage agité d’alerter ces gens alors que les mollahs avaient tenu bon face à Washington. Pour les punir, Washington a refusé leur demande de diminution des sanctions car ils sont enfin très affaiblis et pourraient enfin céder à sa demande. Ce constat américain de faiblesse du régime était terrible. Le régime n’avait par ailleurs aucune force pour résister à un soulèvement. La Chine a estimé que le régime était fini et même insolvable : elle a cessé le développement du champ gazier d’Azadegan et a abandonné un chantier de barrage d’une valeur de 2 milliards de dollars. Pour regagner la confiance de ses amis chinois, le régime devait se montrer fort et uni, capable de résister aux menaces intérieures. En début de la semaine dernière, à l’occasion de l’investiture du nouveau Parlement, le régime devait réunir l’ensemble de ses 150 à 200 très hauts dirigeants autour des 60 députés qui lui restent fidèles. D’après les photos, il n’a pas pu mobiliser plus de 135 personnes. Il avait visiblement perdu la confiance d’une grande partie de ses plus hauts dirigeants ou ces derniers n’osaient pas sortir de leur bunker. Par la suite, à l’occasion de l’approche de l’anniversaire de la mort de Khomeiny, le régime devait aligner ses divers composants (Parlementaires, Pasdaran, militaires, ministres, préfets...) autour du tombeau de son fondateur pour montrer sa cohésion interne. C’était perdu d’avance. Nous avons montré les images de ses initiatives ratées. Le régime était certain qu’il ne pourrait mobiliser ses derniers collaborateurs ou ses dirigeants la semaine suivante lors du grand rassemblement qui a lieu le jour même de l’anniversaire de la disparition de Khomeiny. Dans notre dernier rapport hebdomadaire illustré, nous ne devions pas montrer ce rassemblement. Mais nous avons débordé sur le calendrier pour diffuser les premières images alors disponibles. La principale image était trafiquée. Malgré ce recours à la triche, l’ensemble des images montrait une très faible mobilisation inférieure à 500 personnes. Le recours à des images d’archives pour la partie officielle laissait supposer que les responsables hauts placés avaient encore boycotté le régime. Cette semaine, le régime devait encore rassembler « ses partisans » et les fans inexistants de Khomeiny, dans plusieurs villes, à l’occasion du 49e anniversaire de son révolte en 1963 contre l’octroi du droite de vote aux femmes. La mobilisation a été presque que nulle. Pour ne pas perdre la face, il a décrété une nouvelle approche : trois journées d’Etekaf ou retraite spirituelle pour que chacun puisse se retrouver avec Khomeiny. Les journées d’Etekaf ont en fait lieu à la fin du Ramadan, mais le régime devait éviter des signes associant les images au Ramadan. Il a dû shooter des images cette semaine : elles sont accablantes car elles montrent de très faibles mobilisations de figurants peu impliqués dans la quête spirituelle qui ont mis ces journées à profit pour jouer ou pour dormir. Cette semaine, le régime devait assister à Pékin à la réunion annuelle de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) que le régime veut intégrer pour échapper aux sanctions afin d’avoir les mains libres pour négocier avec Washington. Ces objectifs lui ont toujours valu le veto des fondateurs russes et chinois de l’OCS à sa candidature. Ses échecs, qui mettent en péril sa survie, n’ont pas arrangé ses affaires : les Chinois n’ont témoigné aucune sympathie particulière à son représentant Ahmadinejad. Ils lui ont en revanche conseillé de modérer ses positions pour survivre. Ce fut donc une nouvelle semaine d’échecs et de fiascos pour le régime et surtout pour son patron politique, Ali Larijani.. Ce dernier a eu peur que les vieux mollahs qui composent le régime le destituent. Pour assurer sa place, il a lâché la gestion de la crise pour des manœuvres susceptibles de neutraliser ses adversaires surtout Rafsandjani, ce qui a déclenché une nouvelle guerre interne avec ce dernier. La guerre interne entre les deux chefs a pris le dessus sur les vrais problèmes que rencontre le régime ! . Il en résulte une semaine exceptionnellement intéressante. Le peuple grogne, les Pasdaran trépigne et le régime explose de toute part. Voici des bouts images de chacun des trois composants de la situation explosive actuelle : voici le dernier visage du régime (avant sa mort que nous espérons proche). Iran : La semaine en images n°142 Il y a un mois, le Bazar de Téhéran s’est lancé pour la seconde fois cette année dans une très longue grève hostile aux mollahs. Cette grève a paralysé des secteur-clefs de l’économie comme la spéculation, la construction ou encore la confection… Le régime a tenté de la casser, mais il n’y est pas parvenu. Cela a confirmé l’absence de soutien de ses miliciens, une absence déjà remarquée tout au long de l’année pendant les grandes manifestations emblématiques du régime. La grève du Bazar a remis en cause l’autorité et la capacité de répression du régime. De peur que cela n’encourage le peuple à le contester, le régime s’est lancé dans des mises en scènes axées sur la force et la fidélité de ses miliciens pour intimider les Iraniens ou du moins les démoraliser. Cette semaine, le régime s’est montré plus méchant car il devait selon sa tradition organiser un grand défilé de ses « miliciens fidèles » pour l’anniversaire de la prise d’otages des diplomates américains. (vous pouvez cliquer puis zoomer sur les images pour les agrandir une ou deux fois) Iran : Kapuscinski ou l’amnésie internationale Le quotidien Le Monde vient de publier une note pour recommander aux Français de lire de toute urgence un ouvrage de référence sur l’Iran ! Il s’agit d’un livre sur la révolution islamique, mais on n’y apprend rien de nouveau. On aurait aimé connaître les liens entre les révolutionnaires et Washington car cet ouvrage de référence, selon Le Monde, date de 1979. D’autant qu’il a été écrit par un certain Ryszard Kapuscinski en collaboration avec les révolutionnaires islamiques qui venaient d’accéder au pouvoir ! L’Iran et la nouvelle stratégie nucléaire américaine Dans une interview accordée au New York Times à propos de la nouvelle stratégie nucléaire américaine, Barack Obama a dévoilé que les États-Unis n’utiliseraient jamais l’arme nucléaire contre un adversaire qui ne la détient pas et qui respecte les règles du Traité de non prolifération nucléaire. Si le message n’était pas assez clair, Obama a précisé que « les États hors norme comme l’Iran et la Corée du Nord » seraient des exceptions à cette nouvelle règle. Washington relance ainsi la menace d’une frappe militaire de l’Iran. Est-ce bien raisonnable ? Iran : L’arroseur arrosé, damned ! Depuis un an, Washington n’adopte plus de sanctions contre les mollahs. Dernièrement, il leur a même accordé un contrat de 600 millions de dollars pour des livraisons d’essence à l’Irak, alors que l’Iran importe lui-même 75% de ses besoins en carburant. Washington ménage les mollahs agitateurs car il a besoin d’une entente avec eux pour priver la Chine de ses principaux fournisseurs : les musulmans. À l’issue de cette entente, il dominera l’Iran, accédera à l’Asie Centrale et pourra déstabiliser la région pétrolière de Xinjiang grâce à ses habitants musulmans, les Ouïgours, Il pourra même exploser les pipelines ou les installations des compagnies non américaines par ses nouveaux amis islamistes. L’enjeu est si énorme, qu’il a même mis au point une stratégie pour bloquer toute nouvelle sanction en évoquant le refus de ses alliés mineurs. Ces manigances américaines ont inquiété la Grande-Bretagne, n°1 depuis toujours du marché mondial du pétrole. Pour préserver son leadership, elle a annoncé la rupture de ses gigantesques livraisons d’essence à l’Iran pour forcer Washington à délaisser son approche mielleuse. Washington a tout simplement boycotté la nouvelle dans ses médias, c’est-à-dire sur le net. Londres a recommencé, Washington a renouvelé son exploit. Ce Boycott cynique et massif nous a ramenés des années en arrière. IRAN-ARTE : A BACKGROUND AND THREE PRESENTS Usually, to mark the anniversary of the Islamic revolution, we are served by a plethoric number of articles in the written press describing the event as an extraordinary opportunity for Iran. This year, we were spoilt with 14 hours of disinformation in the form of apparently impartial reports on all topics dear to Islamic regime, aired on the Franco-German channel Arte. Such simplistic themes as : The bipolarisation of Iranian politics since the revolution in conservative and reformist camps…University is more accessible to the masses…Women have become omnipresent in the social sphere…Young Iranians are enjoying themselves : All lies, repeatedly reported in order to mask the harsh laws of the Sharia and the unpopularity of the regime and the revolution itself... Iran-Russie : à surveiller de près ! Pour échapper aux sanctions qui les épuisent à petit feu, les mollahs ont choisi une stratégie d’amplification de la crise pour provoquer un état de guerre susceptible de faire reculer Washington. Face à cette logique jusqu’au-boutiste, Washington a opté pour un faux apaisement afin d’éviter une escalade, maintenir ses sanctions et les affaiblir à petit feu. Il espère de la sorte les contraindre à devenir ses alliés pour agiter ensemble les musulmans de l’Asie centrale et soustraire cette région à l’influence de la Chine. Alors que l’on parle beaucoup de cette dernière, la Russie, l’autre victime désignée de la même politique américaine, vient de donner la parole à Ahmadinejad dans VIP-PREMIER, le magazine économique destiné aux patrons russes pour évoquer longuement les projets inavouables de Washington pour cette région. L’affaire est peu banale car Moscou s’affiche comme un allié de Washington. Serions-nous à l’aube d’un renversement des alliances ? Iran : Pas de sanctions, mais un nouveau Khomeiny made in US ! Washington avait laissé jusqu’au 31 décembre 2009 aux mollahs pour accepter sa proposition d’un allégement de son stock d’uranium pour mettre fin à la crise nucléaire. Nous avions affirmé que Téhéran refuserait, mais aussi que Washington ne prendrait aucune mesure hostile suite à cette réponse négative et c’est ce qui arrive : Hillary Clinton a exclu toutes nouvelles sanctions, mais aussi elle a refusé de définir une nouvelle date butoir ! Iran and the West : BBC’s false allegations © IRAN-RESIST.ORG – Feb 2, 2009 | According to the French media, the documentary “Iran and the West ” that will be aired tonight on the French channel France 3 is a moment of truth and veracity. We watched it in its original version [2] on YouTube, and we think the contrary : All the facts are reversed, and the chronology shuffled to permit this manipulation in which the Islamic Revolution, Khomeini and even Ahmadinejad are given a new virginity ! Iran : Obama is at the limit of absurdity © IRAN-RESIST.ORG – September 22, 2009 | The President of the Mullahs is awaited in New York in view of his speech on peace and respect between nations at the General Assembly of the United Nations. Washington was hoping that Ahmadinejad would profit from this opportunity and resume direct talks with them, but Tehran refused. In riposte the U.S. pulled out its usual menaces : A possible Israeli attack on Iranian nuclear facilities and the threat of further sanctions. Washington however to a further step towards appeasement made the incredible vow of “shooting down any Israeli aircraft using Iraqi airspace to attack Iran.” This promise came from Zbigniew Brzezinski, a super Czar of the American diplomacy, and personal advisor to Obama, a man extremely well listened in Iran. This announcement has nothing to do with Israel but with Brzezinski’s doctrine on Central Asia followed for the past 33 years by all the American Presidents. IRAN, PAKISTAN AND THEIR CARING AMERICAN FRIENDS These last few days, all those for whom the Mullahs’ regime is a regional necessity, a useful factor for the American supremacy in the Middle East and Central Asia, have spoken out to affirm the absolute necessity to pursue the dialogue with Tehran. The two most significant interventions came from Bush, the number one decider in the US, and from Brzezinski the designer of the re-islamization of the regime under democratic pretexts. Iran – 4 novembre : La dernière surprise des mollahs Il y a 2 mois, le Mouvement Vert mené par Moussavi s’est mis en branle pour mobiliser les Iraniens pour manifester pendant la journée de Qods qui est consacrée à la gloire du Hezbollah, l’arme du régime pour exporter sa révolution islamiste. Nous avons été le seul groupe à informer les Iraniens pour qu’ils ne consolident pas ainsi les fondements du régime. Cet appel a été entendu en Iran, mais critiqué en Occident. La récente prise de position de Moussavi en faveur d’un refus de compromis sur le nucléaire a dissipé les doutes quant à l’appartenance politique de ce personnage. Il confirme cette appartenance en appelant les Iraniens à se mobiliser pour le 30ième anniversaire de la prise en otage de l’ambassade américaine le 4 novembre 1979 pour montrer la cohésion sociale autour de la révolution islamique. Iran-Israël : Ni dialogue, ni apaisement Hier, sur la base d’un article du quotidien israélien Haaretz, plusieurs médias français (AFP, RFI, le Monde) ont fait état d’un dialogue amical entre les représentants iraniens et israéliens lors d’une conférence secrète au Caire. Téhéran a vivement démenti. Iran-Israel : Neither Dialogue nor Appeasement Yesterday, according to an article published by the daily newspaper Ha’aretz, several French media -AFP, RFI, Le Monde- told about some friendly dialogue between Iranian and Israeli representatives during a secret conference in Cairo. Tehran denied strongly. Iran : Obama va atteindre le seuil de l’absurdité Le président du régime des mollahs est attendu à New York en vue de faire un discours sur la paix et le respect entre les peuples pendant l’AG de l’ONU. Les Américains auraient préféré qu’il mette à profit ce séjour pour les rencontrer ce qui a été exclu par Téhéran. En réponse, les Américains ont dégainé les mêmes menaces : une possible attaque israélienne et de possibles sanctions. Ils ont néanmoins introduit en parallèle des annonces d’apaisement dont une incroyable promesse d’« abattre tout avion israélien qui survolerait l’Irak pour atteindre l’Iran ». A l’origine de cette promesse se trouve Zbigniew Brzezinski, maître à penser de la diplomatie américaine, conseiller personnel d’Obama, un homme très écouté en Iran. Cette déclaration n’a rien à voir avec Israël, mais tout avec l’Iran et la doctrine Brzezinski appliquée en Asie Centrale depuis 33 ans par les différents présidents américains. Iran : L’offrande afghane d’Hillary Clinton Hillary Clinton vient d’officialiser l’invitation lancée aux mollahs de participer à la conférence internationale sur l’Afghanistan, le 31 mars à La Haye. Même si l’invitation relève d’une nécessité militaire (empêcher les livraisons iraniennes d’armes russes aux Talibans), c’est une nouvelle tentative pour provoquer un face à face irano-américain. Iran-EU-GB : Le renard est dans le poulailler Lors d’une conférence de presse à Paris, le directeur de l’institution onusienne a répété que l’Iran se conformait à l’obligation de laisser des inspecteurs pénétrer sur ses sites nucléaires, mais que Téhéran ne coopérait pas en ce qui concerne ses activités passées. C’est une déclaration fondamentale pour la suite de la crise et du bras de fer qui oppose Téhéran à Washington. | Décodages | « L’Iran et l’Occident » : Les contrevérités de la BBC Selon les médias français, le documentaire « L’Iran et l’Occident » (Iran and the West) qui sera diffusé ce soir sur France 3 est un grand moment de vérité et d’objectivité. Nous l’avons visionné dans sa version originale [3] sur YouTube, c’est exactement le contraire : Tous les faits sont inversés et l’ordre chronologique est bouleversé pour permettre cette manipulation dans laquelle on blanchit la révolution islamique, Khomeiny et même Ahmadinejad ! Iran-Arte : Un décor et trois cadeaux Généralement, à l’occasion de l’anniversaire de la révolution islamique, nous avons droit à des articles de la presse écrite sur cet événement présenté comme une extraordinaire chance pour l’Iran. Cette fois, nous avons eu droit à 14h de désinformation en continu pendant lesquelles Arte a diffusé des reportages d’apparence objective pour illustrer tous les thèmes chers au régime : il y a des réformateurs et des conservateurs, après la révolution… l’université est devenue populaire…. les femmes sont omniprésentes dans la société… les jeunes s’éclatent : autant de mensonges éhontés sans cesse revitalisés pour cacher la dure loi de la charia, l’impopularité de la révolution et du régime... Iran : La nouvelle politique américaine d’Obama coince déjà ! Une nouvelle politique américaine envers les mollahs se dessine. Elle prétend explorer de nouvelles pistes très efficaces. Elle est pourtant un brouillon qui risque d’être modifié assez rapidement. Iran : Le Cv du conseiller d’Obama sur l’Iran Barack Obama continue de nommer ses collaborateurs. Il vient d’annoncer le nom de son principal conseiller sur l’Iran. Il s’agit de Vali Nasr, l’un des plus connus lobbyistes pro-mollahs à Washington ! Iran : En Irak, les mollahs adoptent la prudence face à Obama Alors qu’il y a à peine 5 jours, le Pentagone évoquait « une influence néfaste » du régime des mollahs en Irak, Movafagh Al-Rabiï, le conseiller en sécurité nationale du gouvernement Irakien est arrivé hier à Téhéran pour « saluer leur rôle positif et faire une nouvelle offre de coopération » entre la république islamique d’Iran et le très pro-américain gouvernement d’Irak. Pour appâter les mollahs, il a également informé Téhéran de la décision irakienne de chasser très rapidement les Moudjahiddines du Peuple de ce pays. IRAN-ISRAEL : THE STRIKING AFFAIR IS A MARKER BETWEEN BUSH AND OBAMA The announcement that was broadcasted those past days about Bush’s denial to grant some Iran bombing authorization to Olmert is mostly like a deliberate operation of disinformation from Washington. Iran-Hamas : Vers une rupture refondatrice pour la région ? « L’Iran est disposé à coopérer avec la nouvelle administration américaine dès que celle-ci aura élaboré une approche « appropriée » à l’égard de Téhéran », a déclaré lundi le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères. Ce même porte-parole avait déjà tenu ces propos après l’élection d’Obama, mais depuis la donne a changé. Avant Téhéran se glorifiait d’une capacité d’embraser la région, prétention démentie par Gaza. Iran-Israël : L’affaire des frappes est un marqueur entre Bush et Obama L’annonce diffusée ces jours-ci sur un refus de Bush d’accorder une autorisation de bombardement de l’Iran à Olmert ressemble fort à une opération de désinformation délibérée de Washington. Une désinformation qui va dans le sens de l’ensemble de nos analyses. GAZA : IRAN LOST THE WAR © IRAN-RESIST.ORG – Jan 10 2009 | Khamenei, the supreme guide of the mullahs’ regime, declared that he couldn’t allow some 70,000 volunteers to cross his borders and lead operations in Israel. Gaza : L’Iran a perdu la guerre Khamenei, le guide suprême du régime des mollahs, a déclaré qu’il ne pouvait pas autoriser les 70,000 volontaires à franchir ses frontières et à mener des opérations contre Israël. IRAN : AMERICAN LOBBYING INTO THE COLUMNS OF LE MONDE © IRAN-RESIST.ORG - Nov 26 2008 | The Washington wish to dialogue with the mullahs in order to get an agreement has never been so visible since the publication of the latest report of El Baradei : as this one mentions sufficient quantity of highly enriched uranium and related ballistic researches, the American officials ignore persistently the warnings of the AEIA to put forward the possibility of a dialogue… At the same time, Washington undertook a media sapping in order to justify and unmark such dialogue with the public opinion. Gaza : L’Iran joue profil bas Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a affirmé que le régime des mollahs avait expédié « 22 envoyés spéciaux à travers le monde pour trouver une solution au problème de Gaza ». Cela paraît contradictoire avec les appels au Djihad lancés par Téhéran en début de la semaine, mais cela confirme notre analyse selon laquelle Téhéran a échoué dans sa politique d’amplification de la crise. IRAN : THE NEW LEADER OF THE CIA BELONGS TO THE COMMISSION BAKER The elected American president Barack Obama completed his team by appointing Leon Panetta at the head of the CIA. Panetta doesn’t have any qualification for this position but as revenge he belongs, such as Gates -pivot of the Obama administration-, to the Iraq Study Group or commission Baker-Hamilton (author of a report that recommended the dialogue with Iran to make Iraq stable) Iran : Le nouveau chef de la CIA appartient à la commission Baker Le président élu américain Barak Obama a complété son équipe en désignant Leon Panetta, à la tête de la CIA. Panetta n’a aucune qualification pour le poste, mais en revanche, il appartient comme Gates -le pivot de l’administration Obama- à l’Iraq Study Group, ou commission Baker-Hamilton (auteur d’un rapport qui recommandait le dialogue avec l’Iran pour la stabilisation de l’Irak). Iran : Lobbying américain dans les colonnes du Monde La volonté de Washington de dialoguer avec les mollahs pour trouver une entente n’a jamais été aussi visible que depuis la publication du dernier rapport d’El Baradei : alors que ce dernier évoque des quantités suffisantes d’uranium hautement enrichi et des recherches balistiques associées, des officiels américains ignorent imperturbablement les mises en garde de l’AIEA pour mettre en avant la possibilité d’un dialogue… Parallèlement, Washington a entrepris un travail de sape médiatique pour justifier et banaliser ce dialogue auprès de l’opinion publique. IRAN : Kouchner, Obama and the prerequisite free dialogue A group of twenty diplomats and Middle-East specialist academics recommended Obama to forget the military option and start negotiations with no prerequisite. The call had been launched in the days following a speech of Bernard Kouchner that warned Obama against such dialogue. There are two important points to specify : the much-touted group of experts is very linked to the American Iranian Council, the mullahs’ lobby in the United States and the head of the French diplomacy is on the wrong track : the offer of a Obama dialogue with no precondition won’t be accepted by the mullahs. Explanations. UNITED STATES : THE BIRTH OF A GIANT ! © IRAN-RESIST.ORG - Oct 29 2008 | Within the framework of secret negotiations and exchange of emissaries between Teheran and Washington, the United States attacked the Syrian territory, a raid that was wrongly interpreted as a warning toward Teheran. Such nano-reading doesn’t distance sufficiently : it was not question of a warning but it was the kick of a fetus who aims to become a giant. Obama : Les mollahs n’en veulent pas ! Le Pentagone a accusé mercredi l’Iran de chercher à saper le projet d’accord entre Bagdad et Washington sur la présence militaire américaine à long terme en Irak. Avec ce comportement, Téhéran poursuit en fait une double stratégie. ANALYSIS OF THE IRANIAN STATEMENT ABOUT OBAMA The mullahs’ regime would prefer Barack Obama ! Here is a statement that could seriously harm in the democrat candidate who went to a lot of great trouble to deny links with the Islamic world. Would Teheran wish to prevent Obama from being elected? Election américaine : Analyse de la déclaration iranienne sur Obama Le régime des mollahs préférerait Barack Obama ! Voilà une déclaration qui peut nuire sérieusement au candidat démocrate qui a la plus grande peine à nier des liens avec le monde islamique. Téhéran aurait-il envie d’empêcher l’élection d’Obama ? Iran - Etats-Unis : Conséquences de l’échec d’un plan d’entente L’administration Bush n’est pas parvenue à arracher une entente aux mollahs avant le 4 novembre, pas plus que de faire rompre Assad avec le Hezbollah même en lui promettant la restitution du Golan. Les républicains avaient besoin de ces victoires pour rassurer leurs donateurs mais aussi pour aider leur candidat McCain. Si ce dernier préserve néanmoins ses chances en raison de son conservatisme, qualité appréciée des peuples en temps de crise, les échecs diplomatiques de l’administration Bush ont aussi une influence ambiguë sur la politique iranienne des Etats-Unis et aussi sur le régime lui-même. Iran – Etats-Unis : Téhéran fait un pas important vers une entente Jeudi dernier, les Américains ont fait un pas en direction d’une entente avec les mollahs en retirant leur protection aux Moudjahiddines du peuple basés en Irak. Téhéran vient à son tour de faire un pas dans la même direction via Moqtada Sadr qui a appelé ses partisans à déposer les armes, menaçant les récalcitrants de radiation de l’armée de Mahdi ! Iran : Obama, le candidat de la rupture ! Téhéran a revendiqué avoir procédé à un test réussi d’un missile capable d’atteindre Israël. Ce test bien que peu vraisemblable a servi de prétexte à Obama pour intervenir sur CNN. Le candidat qui avait été critiqué pour son projet d’un dialogue immédiat, direct et sans pré condition avec les mollahs, a changé de rhétorique pour ne pas se priver de l’électorat juif, mais il reste fidèle à son objectif initial. Décodages de nouvelles formules pour une entente. Obama-McCain : Les deux parleront à l’Iran ! Il y a actuellement un houleux débat médiatique entre Obama et McCain sur l’utilité d’un dialogue avec les mollahs. Les deux candidats multiplient leurs arguments dans un jeu de rôle qui ne correspond à la réalité de leur regard sur l’Iran et son régime islamique. Iran : Les mollahs, Hillary et OU-BÂ-MÂ ! Le 22 avril, Hillary Clinton distancée par Obama avait évoqué une attaque nucléaire de l’Iran pour rayer de la carte ce pays vieux de trois mille ans afin de stopper sa chute dans les sondages. Avec 10 jours de retard, les mollahs ont porté plainte à l’ONU contre la candidate démocrate pour violation flagrante de la Charte des Nations unies. Cet intérêt tardif pour ces faits est à replacer dans un contexte très particulier. Iran-Irak-Hamas : Lire Gates entre les lignes ! Dans un discours prononcé dans la soirée à l’Académie militaire de West Point, le secrétaire à la Défense Robert Gates a estimé que Téhéran était « plus que désireux » d’acquérir l’arme nucléaire, qu’il fallait donc garder l’option militaire contre l’Iran sur la table sans pour autant se lancer dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient. Ce discours confus est en fait un discours codé composé de deux éléments incompatibles. | Décodages | Iran : Washington désespère d’une reprise de dialogue à Bagdad Le ministre irakien des Affaires étrangères, Hoshiyar Zebari a déclaré mardi que Bagdad était prêt à organiser les négociations irano-américcaines sur la sécurité de l’Irak. Il a ajouté que le gouvernement irakien travaillait depuis novembre 2007 pour organiser ce quatrième tour des pourparlers irano-américains à Bagdad, soulignant que la date exacte du nouveau tour des négociations n’était pas encore fixée. Selon Kissinger, il faut négocier avec l’Iran ! Henry Kissinger vient d’accorder un entretien à Bloomberg au cours duquel il a déclaré que les Etats-Unis devraient se préparer à négocier directement avec la république islamique d’Iran. IRAN – US : Obama adopts Ahmadinejad’s presidential Slogan Defeated in New Hampshire, Barack Obama pronounced a speech in which he repeated several times: “Yes we can heal this nation. Yes we can repair this world. Yes we can.” Iran - Etats-Unis : Obama adopte le slogan présidentiel d’Ahmadinejad Battu dans le New Hampshire, Barack Obama s’est lancé dans un discours où il a affirmé à plusieurs reprises : « Nous pouvons guérir cette nation. Oui, nous pouvons réparer le monde. Oui, c’est possible ». Iran et Pakistan : Des amis américains qui nous veulent du bien ! Ces derniers jours, tous ceux pour qui le régime des mollahs est une nécessité régionale, un facteur utile pour la suprématie des Etats-Unis au Moyen-Orient et en Asie Centrale ont pris la parole pour affirmer l’absolue nécessité de poursuivre le dialogue avec Téhéran. Les deux interventions les plus significatives ont été celle de Bush, l’actuel décideur n°1 des Etats-Unis, mais aussi celle de Brzezinski, le concepteur de cette politique de ré-islamisation de ces régions au prétexte de leur démocratisation. Iran : Brzezinski-Obama, un tandem pro-mollahs Brzezinski est l’ex-conseiller diplomatique de l’ancien Président américain Jimmy Carter et il est à l’origine du projet Crescent of Crisis (Arc de Crise) ou l’alliance entre les Etats-Unis et les mollahs pour le succès d’une révolution déstabilisatrice en Iran. Il est également l’inventeur des Talibans. Ces dernières années, il a mis en place le lobby universitaire des mollahs aux Etats-Unis. A plus de 79 ans, Brzezinski a encore déclaré que la Maison-Blanche devait revoir ses politiques hostiles contre Téhéran. 0 | 50 [Retour à l'index des mots-clés] |