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L’incroyable histoire de l’Iran au cœur de la guerre pétrolière anglo-américaine Iran : Derrière les murs, Les mollahs vont reprendre les négociations et relâcher leur enrichissement nucléaire anxiogène ou pas ? Nous pensons qu’il n’en sera rien, car arrivés au pouvoir illégitimement, leur seule assurance vie est la menace qui fait peser sur le Moyen-Orient et l’accès à ses réserves pétrolières. Ils acceptent de temps à autre, la reprise des négociations pour alléger leur isolement et leurs sanctions qui aggravent leur impopularité et mettent à mal leur relation avec leurs rares alliés intérieurs. Iran & Afghanistan, prisonniers du Kraken d’islamisme américain Biden [1] a livré l’Afghanistan aux talibans, produits des démocrates qui étaient arrivés au pouvoir avec l’aide de ces derniers avant d’être chassés pour avoir trahi ce soutien en pactisant avec Ben Laden. Mais pourquoi diable Biden a-t-il fait ce choix et quelles sont ses conséquences pour lui-même et les pays voisins de l’Afghanistan ? Nous avons évoqué des réponses dans nos tweets principalement en persan, voici à présent une synthèse (française) de ces notes. Iran-Resist Fact-checking 12 | 210512 Un journal français (cliquez sur l’image ci-dessous) se plaint de la présence des militaires dans l’élection présidentielle du régime des mollahs. Le journaliste qui n’a pas signé craint un danger. Il cite des noms sans rien y connaître, sans avoir vérifié les informations prémâchées par l’AFP [2] qui a signé un accord avec les mollahs pour recycler leurs informations ou plutôt leur désinformation. Cette fois, il s’agit de l’antimilitarisme alors que le sujet est d’actualité en France. Ce n’est pas un hasard. Décodages. كالبد شكافي روشنفکران نهضت آزادی در ايران - بخش نخست همزمان با پیروزی حزب دموکرات در آمریکا، نهضت آزادی در ایران تشکیل شد! 2500 سال کنار نشستیم، حساب مان را کف دستمان گذاردند ...؟!! سوپر مارکت سیاسی، هر گروهی را جذب می کرد و هر کالایی را میفروخت...! نهضت آزادی در کنار دشمنان ایران و پان عربیسم...!! نوشته شده در یکشنبه 2 اردیبهشت1386ساعت توسط اخگر | پاینده ایران Iran : La semaine en images n°225 Depuis deux ans, chaque semaine, nous constatons le boycott du régime islamique par les Pasdaran, les bassidjis, les militaires, les Bazaris, et les membres de base du clergé. Ces jeunes actifs, qui étaient censés défendre ou faire prospérer le régime lui ont tourné le dos avant de laisser même le peuple manifester en faveur d’un rétablissement du régime patriote, laïque et progressiste des Pahlavi. La rupture est née de la prise de conscience des progrès iraniens accomplis avant la révolution et ses échecs de maintenant qui sont essentiellement dus à la fermeture des mollahs. Les jeunes Pasdaran, les bassidjis, les militaires, mais aussi les Bazaris et même les membres du clergé sont arrivés à la conclusion que le pays va vers des échecs plus terribles car ses dirigeants, les mollahs, se sont mis dans une terrible impasse en fondant leur régime sur une rupture volontaire avec l’Amérique, la première puissance mondiale ! En effet, en 1979, après la victoire de la coalition révolutionnaire islamique qui était soutenu par Washington, les mollahs avaient été écartés du pouvoir par les pions islamistes de Washington. Mais 9 mois après, les mollahs ont pris le pouvoir en évinçant les pions islamistes de Washington. Puis ils ont empêché définitivement leur retour dans leur arène politique en diabolisant et interdisant toute relation avec les Américains. Aujourd’hui, les mollahs ne peuvent pas se rapprocher de Washington car ils devraient alors autoriser ses pions à revenir et à participer à la vie politique iranienne : ils risqueraient de partager le pouvoir ou même de le perdre et se retrouver en position d’être jugés et durement punis pour leurs crimes ou leurs détournements de fonds publics. En réponse, Washington augmente de temps en temps ses sanctions : de manière régulière, il augmente ainsi légèrement la pression sur le peuple pour montrer aux mollahs qu’il peut provoquer les conditions d’un soulèvement populaire puis il leur propose à nouveau le rapprochement. Il leur laisse le choix entre une révolution qui les décimerait tous et un processus de transfert des pouvoirs vers ses propres islamistes où ils pourraient mieux s’en tirer. Ce chantage cynique qui ne prend pas en compte l’envie de changement des Iraniens est tout simplement révoltant : il a encouragé les Pasdaran, les bassidjis, les militaires, les Bazaris qui ont rompu avec le régime à boycotter plus fortement le régime. Le régime n’a jamais eu aussi peu de monde à ses côtés. Ses dirigeants ne se sentent pas à en sécurité et évitent les sorties. Leurs derniers collaborateurs qui doivent assurer leurs sécurités sont vraiment sous pression et paniquent facilement après de nouvelles preuves de la rupture des forces armées. Le régime tente de limiter leur envie de fuite en évoquant l’existence de nouvelles recrues et en mettant en avant la possibilité de contenir le peuple avec sa fausse opposition interne. Mais les mollahs ne cherchent pas en même temps à négocier en cachette avec Washington pour obtenir sa clémence car ce dernier n’est pas très ferme dans son approche : de peur de renverser le régime islamique, il n’applique pas les sanctions qu’il annonce. Il aide même indirectement les mollahs quand il voit apparaître un risque élevé d’explosion ou une nouvelle vague de panique chez leurs derniers collaborateurs. Washington affaiblit ainsi sa menace d’une révolution immédiate. Les mollahs ne sont donc pas devant le choix d’une révolution sanglante et une expulsion à risques. Il n’y a rien qui les presse. Ils estiment qu’ils ont le temps pour rester, laisser mijoter Washington (qui craint un soulèvement) afin de le forcer à leur garantir une passation sécurisée sans aucun risque de poursuites pour leurs crimes ou leurs détournements des fonds publics. Ainsi alors que le peuple souffre durement sous les sanctions et dans des pénuries, les mollahs tempèrent et attendent de meilleures offres, ceci ne manquera pas de faire rager les Pasdaran et les Bazaris qui sont devenus des opposants. Il y a de fait un nouveau motif d’action contre les mollahs. Leur attente d’un accord sécurisant leur sortie ne peut qu’encourager leurs collaborateurs à penser à leur propre avenir d’autant plus l’accord de leur immunité suppose un transfert de leur culpabilité vers ces mêmes collaborateurs qui occupent des postes subalternes. De fait, ce marché qui est censé sauver les dirigeants indispose leurs derniers collaborateurs. A chaque fois que les mollahs reçoivent un émissaire de Washington ou qu’ils vont négocier une remise des sanctions, leurs collaborateurs subalternes impliqués dans tous les crimes paniquent. Ils se mettent à acheter de l’or et des dollars pour pouvoir quitter le pays au plus vite. La conclusion d’un accord entre les mollahs et les Américains inquiète aussi les hommes d’affaires issus du régime qui se sont enrichis aux dépens des autres grâce à leurs liens familiaux : ils s’agitent aussi pour partir au plus vite avant qu’il ne soit trop tard et qu’ils se retrouvent seuls face au peuple qui profitera certainement de la situation pour régler des comptes vieux de 30 ans. Il y a trois semaines, la pression est montée dans cette cocote-minute qu’est devenu le régime en raison d’un programme officiel très anxiogène pour ses derniers collaborateurs ou associés. En premier, le régime devait aussi mettre en scène son opposition interne à l’occasion de l’anniversaire de sa principale victoire, mais la mobilisation était nulle : il n’avait donc personne pour tenter de s’incruster dans un soulèvement pour dévoyer son action. Avec cette preuve de son isolement, ces derniers associés ont paniqué. Le régime devait aussi organiser la cérémonie annuelle de prestation de serment de ses derniers officiers des Pasdaran. Il a diffusé des images d’archives : il n’avait donc pas pu constituer une nouvelle force pour remplacer les Pasdaran en rupture.Le régime ne pouvait également pas réprimer un éventuellement soulèvement. Sans la capacité de contenir ou réprimer le soulèvement, le régime était clairement condamné. La panique s’est amplifiée. Il a annoncé qu’il avait intercepté des responsables en train de fuir le pays. Le régime avait prévu d’échouer dans ces deux programmes officiels, il avait supposé un risque de panique, c’est pourquoi, il avait accepté de rencontrer les Américains pour négocier une baisse de leurs sanctions. Sa situation a laissé supposer qu’il allait demander leur clémence et accepter leurs conditions. Washington a fait black-out pour parvenir à cet accord tout en évitant de d’alerter les derniers associés du régime et provoquer un exode qui tuerait le régime islamique dont il a besoin. Ce black-out a davantage agité d’alerter ces gens alors que les mollahs avaient tenu bon face à Washington. Pour les punir, Washington a refusé leur demande de diminution des sanctions car ils sont enfin très affaiblis et pourraient enfin céder à sa demande. Ce constat américain de faiblesse du régime était terrible. Le régime n’avait par ailleurs aucune force pour résister à un soulèvement. La Chine a estimé que le régime était fini et même insolvable : elle a cessé le développement du champ gazier d’Azadegan et a abandonné un chantier de barrage d’une valeur de 2 milliards de dollars. Pour regagner la confiance de ses amis chinois, le régime devait se montrer fort et uni, capable de résister aux menaces intérieures. En début de la semaine dernière, à l’occasion de l’investiture du nouveau Parlement, le régime devait réunir l’ensemble de ses 150 à 200 très hauts dirigeants autour des 60 députés qui lui restent fidèles. D’après les photos, il n’a pas pu mobiliser plus de 135 personnes. Il avait visiblement perdu la confiance d’une grande partie de ses plus hauts dirigeants ou ces derniers n’osaient pas sortir de leur bunker. Par la suite, à l’occasion de l’approche de l’anniversaire de la mort de Khomeiny, le régime devait aligner ses divers composants (Parlementaires, Pasdaran, militaires, ministres, préfets...) autour du tombeau de son fondateur pour montrer sa cohésion interne. C’était perdu d’avance. Nous avons montré les images de ses initiatives ratées. Le régime était certain qu’il ne pourrait mobiliser ses derniers collaborateurs ou ses dirigeants la semaine suivante lors du grand rassemblement qui a lieu le jour même de l’anniversaire de la disparition de Khomeiny. Dans notre dernier rapport hebdomadaire illustré, nous ne devions pas montrer ce rassemblement. Mais nous avons débordé sur le calendrier pour diffuser les premières images alors disponibles. La principale image était trafiquée. Malgré ce recours à la triche, l’ensemble des images montrait une très faible mobilisation inférieure à 500 personnes. Le recours à des images d’archives pour la partie officielle laissait supposer que les responsables hauts placés avaient encore boycotté le régime. Cette semaine, le régime devait encore rassembler « ses partisans » et les fans inexistants de Khomeiny, dans plusieurs villes, à l’occasion du 49e anniversaire de son révolte en 1963 contre l’octroi du droite de vote aux femmes. La mobilisation a été presque que nulle. Pour ne pas perdre la face, il a décrété une nouvelle approche : trois journées d’Etekaf ou retraite spirituelle pour que chacun puisse se retrouver avec Khomeiny. Les journées d’Etekaf ont en fait lieu à la fin du Ramadan, mais le régime devait éviter des signes associant les images au Ramadan. Il a dû shooter des images cette semaine : elles sont accablantes car elles montrent de très faibles mobilisations de figurants peu impliqués dans la quête spirituelle qui ont mis ces journées à profit pour jouer ou pour dormir. Cette semaine, le régime devait assister à Pékin à la réunion annuelle de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) que le régime veut intégrer pour échapper aux sanctions afin d’avoir les mains libres pour négocier avec Washington. Ces objectifs lui ont toujours valu le veto des fondateurs russes et chinois de l’OCS à sa candidature. Ses échecs, qui mettent en péril sa survie, n’ont pas arrangé ses affaires : les Chinois n’ont témoigné aucune sympathie particulière à son représentant Ahmadinejad. Ils lui ont en revanche conseillé de modérer ses positions pour survivre. Ce fut donc une nouvelle semaine d’échecs et de fiascos pour le régime et surtout pour son patron politique, Ali Larijani.. Ce dernier a eu peur que les vieux mollahs qui composent le régime le destituent. Pour assurer sa place, il a lâché la gestion de la crise pour des manœuvres susceptibles de neutraliser ses adversaires surtout Rafsandjani, ce qui a déclenché une nouvelle guerre interne avec ce dernier. La guerre interne entre les deux chefs a pris le dessus sur les vrais problèmes que rencontre le régime ! . Il en résulte une semaine exceptionnellement intéressante. Le peuple grogne, les Pasdaran trépigne et le régime explose de toute part. Voici des bouts images de chacun des trois composants de la situation explosive actuelle : voici le dernier visage du régime (avant sa mort que nous espérons proche). Iran : La semaine en images n°224 Le régime des mollahs est boycotté depuis 2 ans par la seconde et la troisième génération des Pasdaran (issues du peuple) car il méprise le peuple et ne cesse de dire non à tout compromis sur le nucléaire quelles que soient les sanctions et les difficultés rencontrées par le peuple. Cette rupture qui a fragilisé le régime a paniqué ses hommes d’affaires et ses collaborateurs. Ils se sont mis à acheter de l’or et du dollar pour quitter le régime fragilisé, vulnérable en cas de soulèvement. Il faut savoir qu’en 1979, Washington a aidé ou même façonné la révolution islamique pour installer au pouvoir des pions islamo-gauchistes chargés de déstabiliser l’Asie Centrale en aidant ses peuples musulmans opprimés. Washington espérait soulever les musulmans de l’Asie Centrale contre l’Union Soviétique et la Chine afin de s’emparer de cette région riche en pétrole. Mais ses pions ont été évincés par les mollahs. Ces derniers ont aussi adopté une attitude très anti-américaine pour rompre les relations diplomatiques et éloigner Washington d’Iran. Depuis, Washington ne cesse de sanctionner les mollahs pour provoquer des désordres économiques, il fait le lit du mécontentement et de la révolte, mais laisse la porte ouverte des négociations et propose gentiment la réconciliation. Il entend les amener à rétablir les relations pour qu’il puisse rapatrier ses pions en Iran. Ces pions créeront alors une opposition pluraliste en Iran que Washington qualifiera de démocratique pour inciter le peuple à voter en sa faveur. Vu l’impopularité des mollahs, ces pions colorés de Washington n’auront aucune peine à gagner les élections et à prendre le pouvoir du régime islamique. Pour résumer, le processus de réconciliation proposé par Washington est une machination pour pénétrer le régime et prendre le pouvoir par l’intérieur. Les mollahs ne peuvent pas l’accepter car ils y perdront tout ce qu’ils ont, même la vie car ils ont beaucoup fait de mal. C’est pourquoi ils ont refusé même après la fragilisation de leur base qui les expose aussi à la chute et à la mort. Washington a eu peur que le régime islamique cher à son cœur tombe sous l’effet de la rupture des Pasdaran, un soudain soulèvement populaire ou la fuite des collaborateurs paniqués par un soulèvement soutenu par les Pasdaran. C’est pourquoi Washington a envoyé de nombreux émissaires en Iran avec des offres de paix très avantageuses pour les dirigeants. Les derniers collaborateurs du régime ont cru comprendre que Washington allait offrir des garanties de sécurité à leurs dirigeants et que ces derniers allaient les sacrifier car il faut tout de même des coupables pour les crimes commis durant ces 33 années. Les derniers collaborateurs du régime ont encore paniqué : ils ont accéléré leurs achats d’or et de dollar dans la hantise d’être sacrifié par leurs dirigeants. Ces derniers ont tenté de calmer cette panique avec un procès de fraude visant les acheteurs de dollars. La panique interne est devenue la trame habituelle du régime car chaque semaine, il y a de nombreuses manifestations officielles boycottées par les Pasdaran, boycotts qui rappellent à ses derniers collaborateurs la vulnérabilité du système. Dans ces conditions, la semaine dernière, le régime devait organiser la cérémonie annuelle de prestation de serment des derniers officiers des Pasdaran. Cette cérémonie n’avait pas eu lieu en 2010 et 2011, le régime avait alors diffusé des images d’archives, signe qu’il n’avait plus de nouveaux Pasdaran à ses côtés. Sans attendre une nouvelle diffusion d’images d’archives, la tension interne est fatalement montée en flèche. Le régime a tenté de calmer ses collaborateurs agités par le renforcement des accusations du procès de fraude inventé pour les intimider. Il a également annoncé l’ouverture d’un second procès de détournement visant des responsables politiques. Il a enfin annoncé des arrestations de responsables politiques. La semaine dernière, le régime avait aussi un anniversaire cher à son opposition officielle. Comme les deux années précédentes, le régime n’a trouvé aucun volontaire pour réanimer son opposition officielle pour contenir la colère du peuple. Il est devenu clair que personne ne croyait une telle chose possible. Le régime n’avait ni défenseurs pour réprimer un soulèvement, ni gens pour le dévoyer. Il n’avait pas non plus l’autorité pour calmer ses derniers collaborateurs. Au même moment, il devait alors reprendre le dialogue sur le nucléaire, il l’avait accepté pour obtenir au moins une pause dans les sanctions pour limiter le risque de soulèvement. Vu son état où tout semblait perdu, il pouvait céder face aux Américains. Pour ses collaborateurs, il y avait un risque d’être sacrifié : la panique a gagné leurs rangs : ils ont accéléré encore leur achat d’or, de dollar, mais aussi d’autres devises quand le dollar a manqué. Toutes les devises étaient en très forte hausse. Le régime n’a rien cédé face aux Américains car il doit rassurer ses derniers collaborateurs. Les Américains ont conclu que le régime devait se figer de plus en plus pour préserver ses derniers alliés avant de chuter avec leur exode. Ils ont décidé d’augmenter la pression plus que d’ordinaire : ils ont annulé définitivement un important contrat gazier indien qui leur servait d’appât, ils ont annoncé de nouvelles sanctions pétrolières et la fin de tout gel de sanctions pendant le dialogue en cours. Cela a également indisposé les derniers collaborateurs du régime. Ils sont restés agités. Le régime n’a annoncé aucune arrestation. Il ne savait que faire pour intimider ses derniers collaborateurs sans les mettre en fuite ou augmenter leur agitation. Il était seul au monde. La Chine qui avait déjà ralenti son investissement dans le secteur pétrolier a estimé que le régime était perdu et certainement insolvable : elle s’est retirée dans un grand marché de construction. Ce qui a augmenté la panique interne. Cette semaine, le régime avait pour priorité de calmer ses collaborateurs paniqués. Mais il ne pouvait pas se montrer plus clément car il aurait donné l’impression qu’il avait peur d’eux et qu’il était impuissant, cela aurait augmenté leur sentiment d’insécurité et aurait amplifié la crise. Il ne pouvait que se monter plus dur. Il devait cependant éviter des gestes ou des propos susceptibles d’effrayer ses collaborateurs déjà très stressés afin de ne pas déclencher leur fuite. Il était clairement dans une situation très délicate. Le régime devait cependant frapper : l’actuel patron politique du régime, Ali Larijani, a frappé, mais en épargnant ses amis et en ciblant les membres du clan de son ennemi, Rafsandjani. Ce dernier a tenté de riposter de son bien et le régime s’est retrouvé dans une guerre des clans alors qu’il devait montrer sa cohésion pour limiter la perte de son autorité. Cela tombait mal car le programme était d’ailleurs centré sur la mise en valeur de la cohésion interne d’une part avec le rassemblement de tous les responsables pour célébrer la rentrée du nouveau Parlement et d’autres part avec des rassemblements continus de toutes les forces du régime pour une semaine entière d’hommage à Khomeiny à l’occasion de l’anniversaire de sa première révolte et aussi l’anniversaire de sa disparition. Les divisions internes n’ont pas arrangé les affaires du régime boycotté, il a été plus seul que jamais. Il s’est lancé dans une propagande échevelée pour nier ses divisions et son affaiblissement. Cette 224e édition de la semaine en images vous montrera l’infondé de ses annonces de mobilisation en mémoire de Khomeiny. Nos images, c’est-à-dire ses propres images de presse, confirmeront aussi la fonte des effectifs du régime même à haut niveau. Voici de nouvelles preuves de la lente agonie du régime pétrifié des mollahs. Iran : La semaine en images n°207 Au cours des derniers mois, les Pasdaran ont sans cesse désavoué le régime par le boycott massif de ses manifestations officielles. Cette rupture qui vulnérabilise le régime a provoqué une vague de panique chez les hommes d’affaires du régime : ils se sont mis à vendre leurs biens et acheter de l’or ou des dollars afin de quitter le pays avec leur fortune avant la chute du régime pour ne pas couler avec lui. Pour arrêter la fuite de ces partenaires, qui l’affaiblit davantage, le régime devait montrer qu’il dispose encore des réserves en termes de partisans populaires prêts à le défendre. Il y a un mois, alors que Reza Pahlavi avait appelé la communauté internationale à aider le peuple iranien à renverser le régime, le régime n’a réussi à mobiliser aucun Iranien pour la Journée du soutien au Guide. Il est devenu clair que le régime n’avait pas les réserves nécessaires pour se sortir d’affaire. Dans la foulée, le peuple et les Pasdaran ainsi que les membres du clergé ont rappelé leur rejet par le boycott de grandes fêtes religieuses islamiques ou chiites. La panique des associés du régime a été amplifiée davantage. Ce rejet du régime par le peuple et la panique interne des associés du régime ont été ignorés par les Américains car ils ne veulent pas la fin du régime islamique, mais le transfert des pouvoirs des mollahs vers leurs propres pions islamistes afin de disposer d’un levier pour agiter l’Asie Centrale et la soulever contre la Chine. Les Américains ont même été effrayés par l’éventualité d’un succès du peuple : ils ont fait parvenir quelques milliards de dollars aux mollahs pour combler le trou provoqué par la demande d’or et de dollar et empêcher une faillite bancaire interne susceptible de balayer le régime, ils ont oublié les propos sur les violations des droits de l’homme en Iran et ont parlé de la possibilité d’une entente globale. Ils ont encore proposé le dialogue qui est la première étape pour aller vers la passation des pouvoirs. Cette offre a davantage paniqué les hommes d’affaires du régime car toute entente irano-américaine se fera à leur insu. Ils ont accéléré leur achat pour fuir le pays avant une telle éventualité, aggravant la santé fragile de l’économie iranienne. Les dirigeants du régime ont dû parler de leur progrès dans le nucléaire militaire et de la fermeture de détroit d’Ormuz pour montrer leur fermeture à tout compromis afin de rassurer leurs associés turbulents qu’ils n’allaient pas les sacrifier dans une entente avec les Américains. L’administration Obama a été obligée d’évoquer de nouvelles sanctions financières. Ces sanctions affaiblissant le régime devaient être annoncées la semaine dernière. Le régime s’attendait à une nouvelle panique de ses associés qui sont pressés de quitter le navire avant qu’il ne coule sous le poids des sanctions et de son impopularité. Il a tenté d’empêcher la panique en affirmant que des milliers de Pasdaran s’étaient rassemblés en sa faveur à l’occasion des prières pour la mort du prophète Mahomet. Mais les tenues des gens vus sur les images n’étaient pas en adéquation avec le froid qui s’était abattu sur l’Iran : il s’agissait d’images d’archives. Le régime a seulement réussi à prouver qu’il était très isolé. Il est devenu certain qu’il serait boycotté le jour anniversaire de la révolution (le 11 février prochain), ce qui ne peut qu’obliger les Américains à soutenir le désir de changement du peuple. La crainte que la situation ne s’aggrave dans trois semaines a relevé le niveau de la panique : on a assisté à une incroyable ruée vers l’or et le dollar qui a fait montrer les prix de ces deux produits à des niveaux jamais atteints et ce malgré la restriction d’accès au dollar ou des menaces de pendaison à l’encontre des vendeurs et des acheteurs. Cette semaine débutait la période de célébration de la révolution islamique avec l’anniversaire du retour en Iran de Khomeiny le mercredi 1er février (12 Bahman). Le régime entrait clairement dans une zone de turbulence car, selon ses propres règles, les Pasdaran doivent être présents à tous les niveaux surtout pour l’anniversaire du retour de Khomeiny. Il allait connaître un boycott très dévalorisant : la semaine allait être un rappel de leur rupture et la confirmation de sa faiblesse. Se sentant en danger, le régime a multiplié les buzz pour détourner l’attention du peuple de son isolement, il a également multiplié les slogans agressifs pour se montrer puissant alors qu’il perd pied. Les Occidentaux qui ne veulent pas la fin de l’islamisme qui divise et affaiblit cette région très riche ont aidé les mollahs en ignorant le boycott du peuple et des Pasdaran et en ne prêtant d’attention qu’aux buzz et aux provocations creuses du régime. Voici néanmoins des images qui prouvent la lente chute du régime, images qui continuent à paniquer ses associés du régime et à accélérer sa chute. Iran : La semaine en images n°204 Il y a deux semaines, le vendredi 30 décembre, au moment où Reza Pahlavi a lancé un appel à la communauté internationale pour aider les Iraniens à se débarrasser du régime islamique en traînant son chef spirituel devant la cour pénale internationale, les officiers des Pasdaran ont unanimement boycotté la journée de soutien au Guide. Les officiers des Pasdaran qui ont commencé leur rupture dès 2008 en boycottant de manière régulière les manifestations politiques et religieuses du régime ont ainsi exprimé leur soutien à un changement radical de régime et à l’adoption du modèle laïque défendu par Reza Pahlavi. Leurs précédents boycotts qui isolaient et affaiblissaient les dirigeants avaient paniqué les hommes d’affaires du régime : ils s’étaient mis à liquider leurs avoirs pour acheter de l’or et du dollar afin de pouvoir fuir le pays avant que la chute du régime n’entraîne leur perte. Cette fois, le soutien explicite des Pasdaran à un changement de régime a davantage paniqué les associés du régime : ils se sont encore plus massivement mis à vendre leurs actions pour acheter de l’or et des dollars. Le régime qui manque de devises en raison des sanctions pétrolières américaines de 1997 a été incapable d’augmenter son offre quotidienne de 120 millions de dollars. Le manque de dollar a fait monter son prix de 10% par jour (soi 1,2% par heure), il a rapidement atteint 2000 tomans soit le double du prix officiel pratiqué par la Banque Centrale Iranienne donnant du régime l’image d’un système en faillite où la seule devise est chacun pour soi ! Par le passé, les dirigeants du régime avaient menacé les acheteurs et les agents de change de poursuites judiciaires au prétexte de s’adonner à la spéculation qui est interdite par la charia, mais ils n’ont jamais osé mettre leurs menaces à exécution de peur d’encourager l’envie de fuite chez ses associés affairistes paniqués. Les dirigeants du régime étaient dépassés. Leur seule action a été de parler de fermeture du détroit d’Ormuz pour détourner les attentions de l’envie de fuite de ses derniers collaborateurs. On n’a alors guère entendu les Américains dénoncer une manœuvre et évoquer la chute prochaine du régime islamique car contrairement aux idées reçues, Washington ne veut pas la fin du régime islamique, mais le transfert des pouvoirs à ses pions afin de disposer d’un allié islamiste naturellement agitateur pour soulever l’Asie Centrale contre les Chinois. Les Américains ont même envoyé vers les mollahs l’un de leurs plus importants alliés stratégiques de la région, la Turquie, avec une offre de 15 milliards de dollars d’investissement pour renflouer leur régime afin d’empêcher la chute de l’islamisme en Iran. L’offre de Washington est arrivée mardi dernier. Mercredi, le régime a augmenté son offre quotidienne de 120 millions de dollars à ½ milliard de dollars et a promis de satisfaire convenablement la demande en offrant des quantités illimitées de dollars au prix raisonnable de 1400 tomans. Il espérait calmer les inquiétudes pour faire chuter la demande afin d’obtenir une baisse naturelle du dollar voire un retour au prix officiel. Mais le dollar à 1400 tomans a dopé la demande : on a enregistré 17% de hausse en trois heures soit 5,5% par heure (4 fois plus de hausse que la semaine dernière). Le dollar bon marché avait fait quadrupler la demande. Jeudi, le régime a cessé toute information sur le sujet. Il est revenu à une politique d’intimidation avec la pendaison publique de trois voleurs de banque en référence à ceux qui vident sans vergogne ses réserves alors qu’il manque tragiquement de devises. Cette semaine, le régime avait un programme officiel difficile. Le lundi 9 janvier, il devait organiser la commémoration de la 1ère révolte des partisans de la révolution islamique en 1979. Il craignait un boycott rappelant le rejet de la révolution islamique et confirmant son manque de partisans. Par ailleurs, le vendredi 13 et le samedi 14 janvier, le régime devait aussi organiser Arbaeyn, la fin des deuils d’Achoura en mémoire d’Hossein, tombé en martyr pour la défense du chiisme. Etant donné qu’Achoura avait été massivement boycotté par tous les Iraniens y compris les membres du clergé, le régime s’attendait à un bis rappelant à chacun qu’il n’avait personne pour le défendre même par ferveur religieuse. Avec ces deux rappels de sa faiblesse et sa vulnérabilité, le régime s’attendait à une amplification de la terreur de ses hommes d’affaires. Il allait revivre la crise de la semaine dernière avec des hausses plus importantes pour le dollar. La semaine dernière, le régime avait mis en avant la fermeture d’Ormuz pour focaliser les débats sur le risque d’une intervention afin de détourner le peuple de ses problèmes internes, cette fois, pour focaliser le peuple sur le risque d’une intervention, il a évoqué sa volonté d’amplifier sa capacité d’enrichissement d’uranium à 20% sur le site de Fordo près de Qom. Washington, qui rappelons-le ne veut pas renverser le régime, n’a fait aucun commentaire fort à ce sujet afin d’éviter des sanctions qui entraîneraient à coup sûr la perte du régime islamique qu’il veut préserver et transférer à ses pions. Washington a même sauvé des marins iraniens prisonniers de pirates du mer d’Oman pour apaiser la situation et aussi pour rappeler au régime ses limites en matière d’interventions navales. Washington qui avait fait pression sur les Européens pour évoquer des sanctions superficielles leur a demandé de se calmer. La note de la France a été baissée, d’autres baisses de notes ont été évoquées pour justifier un report des sanctions européennes. Le Japon bon larbin de Washington est aussi revenu sur son annonce de cesser les achats pétroliers en Iran. La situation préoccupante du régime a amené Washington à modérer ses pressions alors que le régime qui avait besoin d’un ramdam pour qu’on l’attaque et qu’il détourne ainsi l’opinion iranienne de l’envie de fuite de ses collaborateurs, a tout tenté pour provoquer un conflit avant le lundi 9 janvier, date à laquelle on allait assister à une nouvelle crise du dollar en raison d’un boycott confirmant la rupture des Gardiens de la révolution islamique avec la révolution islamique ! Les images que nous avons dénichées montrent que le régime a éliminé l’un des responsables de son programme d’enrichissement pour occuper l’opinion au moment où le dollar était très en hausse et qu’il ne trouvait pas le moyen de provoquer un conflit avec Washington pour obtenir une crise et ainsi détourner l’attention de l’opinion de l’envie de fuite de ses associés. Le régime s’est saigné lui-même pour que l’on ne remarque pas qu’il a la fièvre ! Voici un ensemble d’images surprenantes montrant un régime fini et désespérée qui s’accroche, gesticule, se débat, qui menace et qui tue les dissidents faisant le vide autour de lui au grand désespoir des Européens et des Américains qui font tout pour le préserver. Voici les images d’une chute fatale qui peut libérer l’Iran et le Maghreb islamisé de force par Washington si les deux parties ne trouvent pas un terrain d’entente. Il y a eu des tentatives cette semaine qui n’ont rien donné. Iran : Émergence d’une nouvelle crise interne autour du dollar Les amis du régime affirment sans cesse que les sanctions n’ont pas d’effets sur les mollahs ou sur le peuple et que par ailleurs ce dernier ne cherche pas un changement de régime. Les Etats partenaires des mollahs diffusent largement ses avis et oublient de diffuser les vrais chiffres du régime ou encore les décisions inquiétantes comme celle qui a été prise ce lundi : la république des mollahs a rationné la vente de dollars ! Le régime est en difficulté. Une occasion de faire un bilan de sa santé économique (le contexte historique & le contexte actuel) pour expliquer cette décision désespérée qui évoque un régime agonisant. Iran : La semaine en images n°155 Au début de cette semaine, le mardi 1er février, le régime célébrait en grande pompe l’anniversaire du retour de Khomeiny en Iran en 1979. Etant donné que ce retour est qualifié de Fajr qui veut dire aube en arabe, le même jour, il devait lancer la décade de Fajr, dix jours de festivités culturelles avant la célébration de l’anniversaire de la révolution le vendredi 11 février. Mais fait inédit dans l’histoire du régime : ces célébrations n’ont pas pu avoir lieu et la Décade de Fajr n’a pas pu démarrer le 1er février en raison d’une absence de mobilisation populaire. Voici le récit et les images d’une semaine bénie. (vous pouvez cliquer puis zoomer sur les images pour les agrandir une ou deux fois) Afrique du nord : Un parfum de jasmin pour dissimuler l’odeur du pétrole Les islamistes étaient derrière les premières lignes du mouvement anti Ben Ali qui a très rapidement été salué par Washington. Les Frères Musulmans égyptiens sont à présent dans les rues du Caire aux cris d’Allah Akbar avec le soutien encore plus explicite de Washington. Les médias occidentaux parlent de démocratie, mais aucunement du contexte géopolitique. On oublie de préciser que Washington intervient sur une région très pétrolière dominée par la Chine comme il a soutenu l’arrivée au pouvoir des islamistes en Iran pour les utiliser en Asie centrale, région hautement pétrolière dominée par la Russie et la Chine. Iran : Les chiens de garde veillent ! Face aux sanctions qui le privent de ses revenus en devises pour le menacer de pénuries et d’éventuels soulèvements, le régime des mollahs avaient planifié de supprimer les prix subventionnés afin d’étrangler le pouvoir d’achat et ainsi habituer de force les Iraniens à vivre en état de pénuries. Après moult hésitations, ce samedi, le régime a lancé ce programme qualifié de Grande Chirurgie de l’économie iranienne. On signale de nombreuses protestations dans de nombreux secteurs chez les malades soignés de force par les mollahs, mais les faits ne sont pas signalés dans les médias Européens. Dans le même temps, le FMI (organe contrôlé par les Etats-Unis) parle d’une réforme nécessaire et bénéfique au peuple qui va accroître la popularité du régime ! Encore une fois, l’Europe et les Etats-Unis tournent, chacun à leur manière, le dos au peuple iranien comme lors de son soulèvement en juin 2009. Ils ne veulent pas d’un changement de régime, mais d’un arrangement avec le régime des mollahs. Tout sauf un changement de régime ! Dans cette optique on pleure à chaudes larmes Jafar Panahi, cinéaste emprisonné car il voulait une république islamiste modérée ! Iran : Rumeurs d’une panne atomique déjà évoquée en 2009 L’agence de presse américaine AP a fait état cette semaine d’une interruption dans les activités de l’enrichissement nucléaire en Iran. La république islamique a nié en faisant état d’un renforcement de ces activités. Les médias pro-américains ont dénoncé le mensonge des mollahs. Cela ne nous surprend pas : Washington qui a longtemps sanctionné les mollahs pour les forcer à devenir ses alliés ne peut plus les sanctionner car cela pourrait les renverser. Il cherche des moyens pour retarder les nouvelles sanctions à un moment où les mollahs refusent tout apaisement avec les Etats-Unis. C’est une diversion médiatique américaine destinée à l’opinion publique américaine (ou occidentale). C’est une occasion pour nous de dresser un petit historique des relations entre Téhéran et Washington en passant en revue plusieurs exemples d’une désinformation permanente dont on ne parle jamais. Iran-EU-GB : Un petit arrangement précaire entre ennemis Le mercredi 10 novembre, les Britanniques, alliés historiques des mollahs, ont annoncé la défection du lieutenant Behzâd Massoumi Loghman, un ex-pilote de l’armée de l’air iranienne, hostile à Ahmadinejad, mais pas au régime. Il y était dit que ce transfuge vivait désormais sous la protection de l’Etat français et qu’il adhérait au Mouvement Vert de Libération qui est une nouvelle fausse opposition inconnue et visiblement partisane du maintien du système islamique et englobant pro-britanniques, des pro-américains et des agents des mollahs. Une semaine plus tard, le mercredi 16 novembre, tous les médias américains et israéliens ont fait état de la tenue d’une conférence de presse à Paris avec ce même personnage en présence de Jahanchahi, le pseudo-chef du Mouvement Vert de Libération (!) et d’autres faux opposants liés aux mollahs. Dans le même temps, Washington a commencé à dénigrer l’efficacité de l’option militaire et les sanctions… On pourrait penser que l’on est un peu avant un grand arrangement. Cela y ressemble, mais on en est vraiment très loin. | Décodages | Iran : La semaine en images n°142 Il y a un mois, le Bazar de Téhéran s’est lancé pour la seconde fois cette année dans une très longue grève hostile aux mollahs. Cette grève a paralysé des secteur-clefs de l’économie comme la spéculation, la construction ou encore la confection… Le régime a tenté de la casser, mais il n’y est pas parvenu. Cela a confirmé l’absence de soutien de ses miliciens, une absence déjà remarquée tout au long de l’année pendant les grandes manifestations emblématiques du régime. La grève du Bazar a remis en cause l’autorité et la capacité de répression du régime. De peur que cela n’encourage le peuple à le contester, le régime s’est lancé dans des mises en scènes axées sur la force et la fidélité de ses miliciens pour intimider les Iraniens ou du moins les démoraliser. Cette semaine, le régime s’est montré plus méchant car il devait selon sa tradition organiser un grand défilé de ses « miliciens fidèles » pour l’anniversaire de la prise d’otages des diplomates américains. (vous pouvez cliquer puis zoomer sur les images pour les agrandir une ou deux fois) Iran : L’avertissement raté de Washington Le samedi 23 octobre, le New York Times a rapporté que les mollahs remettaient régulièrement des sacs d’argent à Omar Daoudzaï, le chef de cabinet de Karzaï, pour acheter sa loyauté et promouvoir les intérêts iraniens en Afghanistan. Le lendemain, le président afghan a réuni la presse pour préciser que les Américains étaient au courant et qu’il n’y avait là rien de secret, ce que le New York Times qui est une sorte de Pravda à l’américaine n’aurait pas pu ignorer. En revanche, l’Américain moyen, qui ignorait cela, sait désormais que les mollahs qui aident les Talibans ont aussi des amis hauts placés qui peuvent leur donner des informations susceptibles d’être utiles aux combattants islamistes afghans. C’est une info propre à exclure le dialogue avec Téhéran et lui faire valoir de nouvelles punitions. À qui profite le crime ? A quiconque aimerait faire pression sur les mollahs. La participation du New York Times désigne évidemment Washington comme le coupable de cette fuite. La raison se trouve dans l’échec du dernier effort de Washington pour forcer les mollahs à se réconcilier avec lui et devenir ses alliés régionaux. | Décodages d’un avertissement | + un article sur les liens historiques entre les Mollahs et les Frères Musulmans Iran : La "Révolution Verte", deuxième prise ! Il y a un an, le régime des mollahs a voulu simuler une révolution de couleur pour donner une légitimité absolue à ses institutions ainsi qu’à son programme nucléaire (défendu par Moussavi), mais trois jours après le début de la révolution verte, les choses ont échappé aux mollahs. Le peuple a profité de la brèche pour descendre massivement dans la rue et contester le régime tout entier. Quand les mollahs avaient lancé leur révolution verte, les Européens étaient ravis car ce régime horrible qui leur vend le pétrole au dixième de son prix allait avoir une meilleure image. En revanche, dès que le peuple est descendu dans la rue, les Européens ont détourné les regards pour laisser le régime étouffer cette contestation et ils se sont, à nouveau, intéressés à l’Iran quand le régime a repris la promotion de son mouvement Vert. Un an après, alors que le peuple se rappelle cette double trahison, le régime et ses amis européens préparent fébrilement l’anniversaire de cette fausse opposition. IRAN : BEHIND THE SCENES OF THE BOTH GREEN MOVEMENTS ! © IRAN-RESIST.ORG – March 19, 2010 | Two days ago, something amazing happened in Tehran : thousands of people went down to the streets in order to celebrate a ritual that is forbidden by the regime. They danced, they sang together what is forbidden and above all they refused to be instrumented by Mussavi’s Green Movement, this false internal opposition whose leaders sit in the leader decision-maker body of the country. The retraction was so important that the regime needed to change the colour balance of this night’s videos in order to make them green. However, the mullahs are not the only ones to colour anything in green : the Europeans and the Americans have just dedicated entire pages of their press to the Green Movement via long interviews which were made with Shirin Ebadi and Sazgara who claim to be the exiled leaders of the green opposition. | Decoding 12.05.2010 Iran : Kapuscinski ou l’amnésie internationale Le quotidien Le Monde vient de publier une note pour recommander aux Français de lire de toute urgence un ouvrage de référence sur l’Iran ! Il s’agit d’un livre sur la révolution islamique, mais on n’y apprend rien de nouveau. On aurait aimé connaître les liens entre les révolutionnaires et Washington car cet ouvrage de référence, selon Le Monde, date de 1979. D’autant qu’il a été écrit par un certain Ryszard Kapuscinski en collaboration avec les révolutionnaires islamiques qui venaient d’accéder au pouvoir ! Iran : Dans les coulisses des 2 Mouvements Verts Il y a deux jours, il s’est passé quelque chose d’énorme en Iran : des milliers de gens sont descendus dans la rue pour célébrer un rituel interdit par le régime. Ils ont dansé et chanté ensemble ce qui est interdit et surtout ils ont refusé de se laisser instrumentaliser par le Mouvement Vert de Moussavi, la fausse opposition interne dont les leaders siègent dans la plus haute instance décisionnaire du pays. Le désaveu a été si puissant que le régime a dû modifier la balance des couleurs des vidéos de la soirée pour les verdir. Mais il n’y a pas que les mollahs pour tout peindre en vert : les Européens et les Américains viennent de consacrer des pages entières de leur presse au Mouvement Vert au travers des longues interviews accordées à Shirin Ebadi et Sazgara qui se posent en chefs en exil de l’opposition verte. | Décodages 19.03.2010 IRAN-ARTE : A BACKGROUND AND THREE PRESENTS Usually, to mark the anniversary of the Islamic revolution, we are served by a plethoric number of articles in the written press describing the event as an extraordinary opportunity for Iran. This year, we were spoilt with 14 hours of disinformation in the form of apparently impartial reports on all topics dear to Islamic regime, aired on the Franco-German channel Arte. Such simplistic themes as : The bipolarisation of Iranian politics since the revolution in conservative and reformist camps…University is more accessible to the masses…Women have become omnipresent in the social sphere…Young Iranians are enjoying themselves : All lies, repeatedly reported in order to mask the harsh laws of the Sharia and the unpopularity of the regime and the revolution itself... Iran-Russie : à surveiller de près ! Pour échapper aux sanctions qui les épuisent à petit feu, les mollahs ont choisi une stratégie d’amplification de la crise pour provoquer un état de guerre susceptible de faire reculer Washington. Face à cette logique jusqu’au-boutiste, Washington a opté pour un faux apaisement afin d’éviter une escalade, maintenir ses sanctions et les affaiblir à petit feu. Il espère de la sorte les contraindre à devenir ses alliés pour agiter ensemble les musulmans de l’Asie centrale et soustraire cette région à l’influence de la Chine. Alors que l’on parle beaucoup de cette dernière, la Russie, l’autre victime désignée de la même politique américaine, vient de donner la parole à Ahmadinejad dans VIP-PREMIER, le magazine économique destiné aux patrons russes pour évoquer longuement les projets inavouables de Washington pour cette région. L’affaire est peu banale car Moscou s’affiche comme un allié de Washington. Serions-nous à l’aube d’un renversement des alliances ? Iran : La semaine en images n°103 Le régime fête actuellement la décade de Fajr (aube en arabe) avec des évènements qui commémorent la période allant du 1er février 1979, date du retour en Iran de Khomeiny, au 11 février 1979, date de la rédition de l’état major de l’armée impériale via une lettre dont l’authenticité est aujourd’hui remise en cause. La décade a été marquée par des discours, des manifestations ou des affrontements qui ont conduit à la victoire des révolutionnaires, mais vu le bilan désastreux de la révolution, les responsables actuels ne s’étalent pas trop sur ces évènements. On ne voit pas non plus les mollahs de l’époque se pavaner en public. Aujourd’hui, la décade est une corvée marquée par des évènements de substitution comme la journée de la conquête spatiale. Les images de cette semaine nous mènent au cœur de cette corvée qui pèse sur le régime, mais aussi sur les Iraniens qui se rappellent avec amertume leur soutien à la révolution ou leur indifférence face au changement de régime. THE HIDDEN AGENDA OF KHOMEINI’S REVOLUTION… THE BLACK FRIDAY © IRAN-RESIST.ORG – Feb 7, 2006 | The Friday 8 September 1978’s nickname is Black Friday. “It’s the day on which Iranian army opened fire on people. The 8 September is the official date of the beginning of the repression of the Islamic revolutionary movement by the Shah and his army.” This much spread version is nevertheless questioned by Iranian themselves, by those who attended this day’s events, by the contradictory proofs and by several Persian-written or French-written books. Iran : Moussavi se décommande pour le 11 ! Il y a quelques jours, le Mouvement Vert, Moussavi et Karroubi avait appelé les Iraniens à manifester sous leur bannière pendant la journée commémorative du 31ème anniversaire de la révolution islamique. En raison de l’identité pro islamique du Mouvement Vert, de ces deux hommes et aussi grâce à nos contacts en Iran, nous avions pronostiqué un nouveau boycott des trois par les Iraniens. Ce jugement s’avère juste puisque Moussavi vient d’évoquer des obstacles empêchant l’organisation de cette manifestation. Iran : Pas de sanctions, mais un nouveau Khomeiny made in US ! Washington avait laissé jusqu’au 31 décembre 2009 aux mollahs pour accepter sa proposition d’un allégement de son stock d’uranium pour mettre fin à la crise nucléaire. Nous avions affirmé que Téhéran refuserait, mais aussi que Washington ne prendrait aucune mesure hostile suite à cette réponse négative et c’est ce qui arrive : Hillary Clinton a exclu toutes nouvelles sanctions, mais aussi elle a refusé de définir une nouvelle date butoir ! Iran : Le doublement décevant Kouchner Téhéran avait jusqu’au 31 décembre 2009 pour donner une réponse à la proposition de se séparer volontairement de 75% de son stock d’uranium enrichi, quantité qui peut avoir un usage militaire. Au lieu d’accepter, il a inversé l’ultimatum en donnant jusqu’au 31 janvier 2010 aux Occidentaux pour accepter sa contre-proposition portant sur une quantité très inférieure. En réponse, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a dénoncé lundi la « dernière pirouette » de l’Iran dans le dossier du nucléaire avant d’enchaîner sur des violations des droits de l’homme en Iran, sujet que l’on aborde uniquement en cas de mésentente. Iran : Why Le Monde is getting restless ? Since yesterday, Le Monde publishes every three hours an article about Iran. This newspaper that used to appear very respectful towards the mullahs’ regime changed its speech. There’s no mention anymore of any running revolution in Iran, the regime would still have two months left… Such mood reminds us the year 1979 when Le Monde was one of the media to be at the forefront of the struggle against the Shah, on the side of Khomeini’s supporters. The regime maker switched presently to the opposite side. We can consider it as a warning. In order to understand the importance of such warning, we need to go back to 1979 and look into the part Le Monde played in the fall of the Shah of Iran, an ally who didn’t suit then Westerners. Iran : Pourquoi le Monde s’agite ? Depuis hier, Le Monde publie toutes les trois heures un article sur l’Iran. Ce journal qui se distinguait par un ton très respectueux vis-à-vis du régime des mollahs a changé de ton. On n’y parle plus que d’une révolution en marche en Iran, le régime aurait deux mois à vivre… L’ambiance nous rappelle l’année 1979 quand le Monde était un des médias à la pointe de la lutte contre le Chah, aux côtés des partisans de Khomeiny. Le faiseur du régime est à présent dans le camp opposé. On peut appeler cela un avertissement. Pour comprendre l’importance de cet avertissement, il faut retourner en 1979 et se pencher sur le rôle joué par le Monde dans la chute du Chah d’Iran, l’allié qui ne convenait plus aux Occidentaux. Iran : Le Mouvement Vert et le portrait de Khomeiny Cet été, pour fuir tout compromis sur le nucléaire, Téhéran a eu l’idée du Mouvement Vert, une opposition soi-disant populaire et hostile à tout marchandage (négociations) sur le droit au nucléaire. En raison de ce genre de slogans, il a vite été clair pour les Iraniens que le Mouvement Vert était lié au régime, ce qui a ruiné ses chances de mobiliser les Iraniens. Il y a deux jours, pour inciter les Iraniens à descendre dans la rue sous la bannière verte, le régime a fait bruyamment état d’un manque de respect des manifestants verts vis-à-vis du portrait de Khomeiny. Si les gens avaient gobé cette rumeur, on aurait eu une grande manifestation de soutien au Mouvement Vert et l’actualité aurait été centrée sur ce sujet, mais la rumeur n’a pas convaincu les Iraniens : il n’y a pas eu de grandes manifestations en faveur des Verts. Pire encore, il n’y a pas eu non plus de manifestations populaires en faveur de Khomeiny. En l’absence de ces manifestations qui auraient accaparé les médias, la rumeur est restée au centre de l’actualité comme un malfaisant cheveu dans la soupe du régime, provoquant des réactions les plus inattendues ! Iran and the West : BBC’s false allegations © IRAN-RESIST.ORG – Feb 2, 2009 | According to the French media, the documentary “Iran and the West ” that will be aired tonight on the French channel France 3 is a moment of truth and veracity. We watched it in its original version [3] on YouTube, and we think the contrary : All the facts are reversed, and the chronology shuffled to permit this manipulation in which the Islamic Revolution, Khomeini and even Ahmadinejad are given a new virginity ! Iran – 4 novembre : La dernière surprise des mollahs Il y a 2 mois, le Mouvement Vert mené par Moussavi s’est mis en branle pour mobiliser les Iraniens pour manifester pendant la journée de Qods qui est consacrée à la gloire du Hezbollah, l’arme du régime pour exporter sa révolution islamiste. Nous avons été le seul groupe à informer les Iraniens pour qu’ils ne consolident pas ainsi les fondements du régime. Cet appel a été entendu en Iran, mais critiqué en Occident. La récente prise de position de Moussavi en faveur d’un refus de compromis sur le nucléaire a dissipé les doutes quant à l’appartenance politique de ce personnage. Il confirme cette appartenance en appelant les Iraniens à se mobiliser pour le 30ième anniversaire de la prise en otage de l’ambassade américaine le 4 novembre 1979 pour montrer la cohésion sociale autour de la révolution islamique. Iran : Le portrait botoxé de Khatami par Reuters Selon l’agence britannique Reuters, « dans un discours devant des professeurs d’université, l’ancien président Mohammad Khatami, chef de file des réformateurs iraniens », a dénoncé une dérive « totalitaire et fasciste » des conservateurs. Le propos insinuerait que le régime est en soi très démocratique et fréquentable. La traduction faite par Reuters n’est pas fidèle aux propos d’origine qui ont été par ailleurs publiés sur le site de la BBC persan (géré par des journalistes issus du régime des mollahs). « L’Iran et l’Occident » : Les contrevérités de la BBC Selon les médias français, le documentaire « L’Iran et l’Occident » (Iran and the West) qui sera diffusé ce soir sur France 3 est un grand moment de vérité et d’objectivité. Nous l’avons visionné dans sa version originale [4] sur YouTube, c’est exactement le contraire : Tous les faits sont inversés et l’ordre chronologique est bouleversé pour permettre cette manipulation dans laquelle on blanchit la révolution islamique, Khomeiny et même Ahmadinejad ! Iran-Arte : Un décor et trois cadeaux Généralement, à l’occasion de l’anniversaire de la révolution islamique, nous avons droit à des articles de la presse écrite sur cet événement présenté comme une extraordinaire chance pour l’Iran. Cette fois, nous avons eu droit à 14h de désinformation en continu pendant lesquelles Arte a diffusé des reportages d’apparence objective pour illustrer tous les thèmes chers au régime : il y a des réformateurs et des conservateurs, après la révolution… l’université est devenue populaire…. les femmes sont omniprésentes dans la société… les jeunes s’éclatent : autant de mensonges éhontés sans cesse revitalisés pour cacher la dure loi de la charia, l’impopularité de la révolution et du régime... Iran : Faible mobilisation prévue pour le 10 février Alors que la France s’apprête à fêter dignement la victoire de la révolution islamique par une journée entière d’émissions « objectives » sur Arte, à Téhéran les mollahs tremblent à l’idée d’une journée placée sous le signe du boycott. Les chefs des trois pouvoirs se sont succédés à la télévision de la république islamique d’Iran pour quémander une participation populaire massive. Iran : La semaine en images n°50 Semaine de toutes les émotions en Iran : alors que le régime s’apprêtait à fêter le retour de Khomeiny en Iran à bord d’un avion d’Air France, l’Europe a radié les Moudjahiddines du Peuple de sa liste des groupes terroristes, provoquant une grosse colère à Téhéran. La semaine a été partagée entre évènements pro-Khomeiny et manifs anti Moudj. Iran : Le pain est devenu un produit de luxe Bientôt le régime fêtera ses trente ans. Les exilés sont sceptiques quant à un avenir meilleur et ce d’autant plus qu’Obama a parlé dans son discours de son désir de serrer les mains si elles renonçaient à rester des poings serrés. Mais les plus déçus sont ceux qui vivent en Iran : ils « fêteront » les trente ans de la révolution le ventre vide. Le pain vient de doubler en un mois pour atteindre ½ dollar dans les quartiers pauvres, 1 dollar chez les riches. Iran : La semaine en images n°49 La guerre de Gaza s’est terminée sans que les mollahs réussissent à organiser une manifestation digne de l’intérêt qu’ils portent à ce conflit. En début de la semaine, il y a eu encore 6 mini-manifestations en l’honneur de Gaza et ensuite le régime a permuté son attention sur les évènements qui tournent autour de la célébration de l’anniversaire du retour de Khomeiny en Iran, retour qui précéda la victoire de la révolution islamique. Iran : Ebadi considère que la conversion est une insulte ! Shirin Ebadi, alibi droits de l’hommiste du régime des mollahs, a encore dérapé. Le régime avait fait circuler les rumeurs de la conversion de sa fille au Bahaïsme (religion interdit en Iran depuis Khomeiny.), elle vient de porter plainte pour diffamation et insultes ! Iran : Quand Israël flirte discrètement avec les Moudjahiddines du Peuple Le 2 mai, une dépêche de l’AFP affirmait que lors d’une conférence du Forum Berlinois pour la liberté au Moyen-Orient (Mideast Freedom Forum Berlin), des intellectuels israéliens, allemands et iraniens avaient révélé que le gouvernement d’Angela Merkel s’opposait à l’adoption des sanctions européennes à l’encontre de l’Iran. Nous nous sommes intéressés au panel des conférenciers et nous n’avons pas été déçus ! Iran : Des fantômes du passé au-dessus de Téhéran Des Sukhois, des Migs, mais aussi des Phantoms ont survolé Téhéran à l’occasion de la journée de l’armée. Selon l’AFP, Ahmadinejad a fait à cette occasion un bref discours révolutionnaire sur la puissance militaire du régime qui trouve son origine dans l’armée mais aussi les milices des Pasdaran et des Bassidjis ! Il y a deux motifs à cette brièveté. Iran : Un exilé iranien assassiné à Madrid Encore une fois, les exilés iraniens sont réduits à compter leurs morts. Jeudi, le jour de l’an persan (Nowrouz), Manouchehr Farhangui, éminent mécène zoroastrien habitant à Madrid, succomba aux blessures des coups de poignards qu’il venait de recevoir d’une personne non encore identifiée. Iran : Le cas ambigu de Pascal Boniface Animer un site comme Iran-resist est un défi : il faut ne pas céder à l’envie d’une analyse à chaud et il faut souvent attendre au moins 24 heures avant d’analyser une action entreprise par les mollahs. Généralement, il y a un second volet complémentaire qui donne du sens à la première action. Nous l’avons vu dans le cas des récentes protestations iraniennes contre la politique française suivies d’une invitation à adopter une posture moins atlantiste. Ou encore dans le cas de la disqualification médiatisée du petit-fils de Khomeiny qui devait servir de rampe de lancement à Khatami, le challenger non déclaré d’Ahmadinejad. Mais tout n’est pas fait d’attentisme et d’analyses à tête reposée, il nous faut être à l’écoute des experts autoproclamés qui parlent de l’Iran, car ils jouent généralement aux lobbyistes pour le régime des mollahs. Ces lectures nous renseignent sur les préoccupations du régime que nous combattons. Cette semaine la palme du lobbying détourné revient à Pascal Boniface. IRAN, 1ST FEBRUARY 1979 : KHOMEINI AND HIS DEMOCRAT SUPPORTERS © IRAN-RESIST.ORG – Feb 02 2008 | This time, the author of the Nouvel Obs block calendar didn’t mistake : on the 1st February 1979, Khomeini entered in Iran after 15 years of exile. At his arrival, he made a speech on the illegality of the Shah’s power. His speech was matching with the expectations of the democrats who were for long time described as laic (Mossadegh, Bakhtiar…) and who demanded that the king submits to the 1906 constitution and to the Parliament, two symbols of the limits of the absolute power. The non respect of the 1906 constitution made the Shah a dictator ! However the Iranian, European or American ones who followed the opinions of the Iranian democrats probably never read this constitution that is still presented as a laic one. Iran, 1er février 1979 : Khomeiny et ses partisans démocrates Cette fois, l’auteur de l’éphéméride du Nouvel Obs ne s’est pas trompé : le 1er février 1979, Khomeiny était rentré en Iran après 15 années d’exil. A son arrivée, il fit un discours sur l’illégalité du pouvoir du Chah , son discours rejoignait les exigences des démocrates longtemps qualifiés de laïques (Mossadegh, Bakhtiar…) qui exigeaient que le roi se soumette à la constitution de 1906 et au Parlement, les deux symboles de la limite du pouvoir absolu. La non-respect de la constitution de 1906 faisait du Chah un dictateur ! Mais ceux, iraniens, européens ou américains qui suivaient les avis des démocrates iraniens n’avaient sans doute jamais lu cette constitution, encore aujourd’hui présentée comme laïque. | Document choc | Iran : La croissance et l’inflation, hier et aujourd’hui « L’ancien président iranien Akbar Hachémi Rafsandjani a critiqué vendredi la poussée d’inflation en Iran et comparé la gestion du problème par le président Mahmoud Ahmadinejad à la politique qui avait conduit au renversement du Chah. » Iran : 300 intellectuels trompés par Akbar Ganji 300 intellectuels qui ne connaissent rien à l’histoire de l’Iran ont apporté leur soutien à l’un des plus célèbres des faux opposants iraniens : Akbar Ganji, l’ex-agent des renseignements des Pasdaran qui milite pour la réhabilitation de cette milice mafieuse, terroriste et génocidaire. Akbar Ganji ne veut pas que les Pasdaran soient classés comme un mouvement terroriste et il a embrigadé 300 « intellectuels » qui n’ont jamais rien lu de réellement documenté sur l’Iran. L’Iran et l’ambiguïté de la diplomatie Israélienne Shlomo Ben-Ami, ancien ministre Israélien des Affaires étrangères, vice-président du Centre international de Tolède pour la paix (CITpax) a écrit une tribune dans le Figaro qui a dû surprendre plus d’un juif français qui tremble pour l’avenir d’Israël. Sous le titre racoleur « en pacifiant le Proche-Orient, nous gagnerons contre l’Iran des mollahs », Ben ami affirme qu’Israël peut très bien coexister avec une république Islamique en Iran. Ce texte n’a pas surpris les rédacteurs d’Iran-Resist. | Décodages | 0 | 50 [Retour à l'index des mots-clés] |