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Salman Rushdie et les mollahs Salman Rushdie vient d’être sauvagement poignardé par un fanatique libanais chiite né en Amérique fan affiché des mollahs. Mais en France ou ailleurs, les pays occidentaux qui ont aidé la révolution islamique, on nie leur implication dans l’affaire. Explications. Iran : Désordres, chantages & censures bilatéraux(+décodage de l’escalade avec l’Azerbaïdjan) Les actualités iraniennes diffusées en Occident sont navrantes. Les mollahs soufflent le chaud et le froid, alternent dialogue et terrorisme pour paralyser les démocrates américains qui cherchent à les chasser et à prendre le contrôle du régime islamique dont ils ont été les parrains. Les démocrates et leurs alliés européens tempèrent pour éviter de devoir sanctionner davantage le régime et de fait précipiter sa chute. Mais ils ne sont pas pour autant impuissants face aux mollahs, pour imposer leurs pions : ils les harcèlent secrètement en espérant les pousser à capituler. Cela a des conséquences sur le régime, cela est aussi censuré. Voici ce qui se passe vraiment en Iran. Iran-Resist Fact-checking 12 | 210512 Un journal français (cliquez sur l’image ci-dessous) se plaint de la présence des militaires dans l’élection présidentielle du régime des mollahs. Le journaliste qui n’a pas signé craint un danger. Il cite des noms sans rien y connaître, sans avoir vérifié les informations prémâchées par l’AFP [1] qui a signé un accord avec les mollahs pour recycler leurs informations ou plutôt leur désinformation. Cette fois, il s’agit de l’antimilitarisme alors que le sujet est d’actualité en France. Ce n’est pas un hasard. Décodages. Iran-Liban : Preuves de la responsabilité des mollahs dans les explosions à Beyrouth Après les explosions à Beyrouth, le Hezbollah a été désigné comme le responsable en étant le propriétaire des stocks de nitrate d’ammonium explosif à l’origine de la catastrophe. Or, selon les informations de divers services secrets dont occidentaux, les stocks situés dans les zones réservées au Hezbollah n’appartenaient pas à ce dernier, mais directement aux mollahs. Ce qui confirme notre hypothèse de leur responsabilité directe. Iran : Offensives et défaites secrètes des mollahs en Irak et au Liban ! Les mollahs sont chaque jour ébranlé par des sabotages perpétués par des officiers de leurs renseignements, ceux-mêmes qui sont censés les protéger. C’est pourquoi au début de la semaine dernière, les mollahs ont joué la carte du chantage terroriste en Irak pour obtenir un couloir de fuite dans ce pays. Mais le PM irakien Kazemi a tenu bon et a contre-attaqué en arrêtant des membres du Hezbollah irakien. Les mollahs ont exporté des armes lourdes vers le Hezbollah Libanais et ont provoqué une chaîne de réactions négatives au Liban et en Syrie et aussi en Iran. Ils ont tenté de restaurer leur image par une manœuvres balistiques, mais suite à un sabotage, leurs missiles ont détruit leurs propres stocks de missiles sol-mer ! Voici les derniers événements survenus depuis :de nouvelles initiatives ratées qui ont lourdement pénalisé les mollahs. Iran : La semaine en images n°244 intro de base pour comprendre la situation, Origines de la crise. Il y a 33 ans, en 1979, les mollahs, alliés historiques de Britanniques et exclus du jeu par la dynastie progressiste des Pahlavi, ont pu revenir dans l’arène politique quand les Américains ont décidé de renverser le Shah (coupable d’avoir créer l’OPEP) avec l’intention d’installer à sa place leurs islamistes (dont l’OMPI) pour déstabiliser la région et la remodeler selon leurs intérêts pétroliers. Le projet appelé Arc de Crise allait mettre fin à 100 ans de domination du marché pétrolier par les Britanniques. Les mollahs pro-britanniques ont participé au projet pour évincer les pions de Washington. Ils ont aussi verrouillé le système en diabolisant les Etats-Unis. L’Etat américain a alors commencé à sanctionner les mollahs pour provoquer des pénuries et un risque de soulèvement pour les amener à cesser leur diabolisation et d’accepter un apaisement, puis la normalisation des relations pour qu’il puisse revenir en Iran avec ses pions et reprendre le pouvoir via une révolution de couleur. Ce plan n'a pas bien fonctionné car Washington avait toujours peur que le régime islamique chute car il n'a jamais aidé les opposants laïques, le peuple ou des milliers de miliciens effarés par le régime qui ont cessé de le soutenir en boycottant très rapidement ses manifestations officielles ou en nouant des contacts avec le fils aîné du Shah d'Iran, le prince Reza Pahlavi, souvenir d'un régime modéré qui avait oeuvré pour la grandeur du pays et le confort de ses habitants. Le plan d'affaiblissement et d'intimidation des mollahs a également échoué car Washington a souvent laissé de nombreux partenaires contourner les sanctions pour adoucir leur effet quand il estimait qu'elles pouvaient dépasser leur objectif et entraîner la chute du régime islamique qu'il veut récupérer. Mais en agissant ainsi, Washington a rallongé l'agonie du régime et a amplifié l'opposition et la dissidence. Rafsandjani, le patron de facto du régime, a été de nombreuses fois mise en difficulté : pour se maintenir, il a dû partager le pouvoir avec des rivaux comme Larijani avant de le priver de tout accès aux négociations avec Washington pour être certains de bénéficier de garanties de sécurité afin d'assurer assurer sa survie et sa fortune au-delà du régime. Cela a poussé Larijani vouloir éliminer Rafsandjani et ses vrais alliés en révélant les secrets de leur enrichissement par toute sorte de corruption. Ce coup d'Etat a été avorté, mais il a révélé Larijani comme un fou furieux prêt à tout. § 1.Plan d'affaiblissement et d'intimidation du régime des mollahs & les évolutions de la guerre entre Rafsandjani et Larijani. En 1979, selon Washington, les choses devaient aller très vite car les mollahs avaient terriblement désorganisé et affaibli l’économie iranienne en tuant les élites, en s’appropriant les grandes industries et la compagnie iranienne de pétrole. Il y avait aussi une guerre interne au sein de la caste dirigeante : Ali Akbar Hashemi-Rafsandjani-Bahremani alias Rafsandjani (le demi-frère et fondé de pouvoir de Khomeiny), avait pris le ministère de l’intérieur et les services secrets pour éliminer les adversaires politique ou économiques (comme les grands ayatollahs dirigeants le clergé, son propre beau-frère Montazéri, le patron de la loge maçonnique du clergé ou entre l'ayatollah Mottahari, le beau-père de Larijani). Le Régime était économiquement affaibli et politiquement très divisé. Mais beaucoup de mollahs de bas niveau et de nervis bénéficiaient des éliminations de Rafsandjani. Ils ont accepté son appétit et sont devenus ses alliés. Ces adversaires ont dû aussi l'accepter comme leur «parrain». Devenu le patron de facto du régime, conformément aux attentes des Britanniques et dans ses propres intérêts, il s'est mis à utiliser le terrorisme islamique pour refouler toute tentative d’apaisement. il a utilisé la menace de fermeture du détroit pétrolier d’Ormuz et d’une guerre régionale pour intimider Washington et il a créé d’un front européen anti-sanction par l’importation massive de produits européens à prix d’or grâce aux réserves de dollars accumulées par le Shah. Les Britanniques ont relancé leur économie et l’Iran a perdu ses richesses. Le choix du terrorisme, mais aussi la guerre contre l’Irak, a vite fait montrer le prix des protections diplomatiques achetés à coup de contrats auprès des Européens. En peu de temps, ces choix irresponsables ont ruiné le pays et détruit la production iranienne, désorganisant l’économie intérieure, provoquant un chômage et une pauvreté irrépressibles y compris au Bazar (qui a toujours commercialisé la production iranienne). En cherchant à préserver leurs pouvoirs, les mollahs, les affairistes et les nervis liés à Rafsandjani ont, en fait, généré un grand front interne de mécontents parmi leurs propres subalternes (ceux d’en bas ou ceux qui devaient à cette époque monter au front). En fait, Rafsandjani et ses complices n’ont cessé de ruiner le pays et augmenter le malaise interne. Rafsandjani s’est aussi retrouvé en difficulté. En 1989, Khomeiny était mourant : Rafsandjani pouvait sauter car d’un point de vu clérical, il n’avait aucun poids. Peu avant la mort de Khomeiny, a créé un organe nommé Conseil de Discernement. Puis après la mort de Khomeiny, grâce à ses relations familiales, il a trafiqué son testament pour nommer comme prochain guide un de ses pions nommé Khamenei. Dès son accession au pouvoir suprême, ce dernier a modifié la constitution pour transférer les pouvoirs exécutif et législatif au Conseil de Discernement, c’est-à-dire à Rafsandjani. En offrant des sièges à ses gros bonnets de l’époque, ce dernier a obtenu leur accord pour ce coup d'Etat interne. A ce moment, les trésors cumulés par le Shah étaient épuisés, Rafsandjani et ses nouveaux complices pouvaient perdre le pouvoir illégalement obtenu. Rafsandjani a composé avec ses adversaires politiques notamment Ali Larijani qui disposait d’un clan a ainsi obtenu la direction des médias du régime et du Hezbollah. Rafsandjani a aussi baissé le taux officiel du dollar pour acheter le soutien des mollahs-affairistes pour s’approprier le marché intérieur, ce qui encore plus défavorisé les Bazaris traditionnels (aujourd’hui dans la rue). Rafsandjani a aussi joué la carte de l’apaisement diplomatique avec son ami Khatami (un de ses ex-agents des services secrets des Pasdaran). Enfin, il a relancé la politique de monnayage des protections en vendant des contrats d’exploitations pétrolières à très bas prix à un nombre grandissant de pays notamment via ses propres sociétés pétrolières dirigées notamment par son fils Mehdi ! Cette fuite en avant a totalement ruiné le pays sans neutraliser les sanctions. La fausse modération de Khatami a également énervé les Américains. Ils ont parlé de la menace nucléaire pour augmenter ses sanctions. Rafsandjani était à nouveau en difficulté : il a partagé certains monopoles avec des rivaux économiques. Larijani a obtenu la direction des négociations nucléaires avec Washington, mais aussi le droit de nommer ses lieutenants à des vice-présidences clefs dans le pétrole, le commerce extérieur ou le ministère de l'intérieur. En revanche, Rafsandjani a demandé et obtenu de Khamenei le contrôle du pouvoir judiciaire pour se protéger contre les nouveaux venus. Enfin pour parvenir à gagner la partie contre les Américains, il a mis en place Ahmadinejad (un autre de ses ex-agents de renseignement), pour radicaliser ses menaces. Mais cela aussi n’a pas sauvé le Régime. Washington a renforcé ses sanctions et s'est mis à évoquer des frappes punitives. 1ères Ruptures des subalternes.Dès l’apparition de la grande disparité entre le peuple et les dirigeants, un grand mécontentement interne était rapidement apparu chez les miliciens de base : ces gens ont vite lâché le régime en cessant de participer aux manifestations officielles. Très rapidement, le régime a instauré le licenciement pour les fonctionnaires ou l’expulsion pour les étudiants pour enrayer ce boycott interne, mais avec la montée du chômage et la nécessité de chacun d’avoir plusieurs jobs pour survivre, la menace licenciement a perdu de sa force. Le régime a dû attirer les gens dans ses manifs avec la promesse de distribution d’aides alimentaires sur place. A cette époque, les Pasdaran vétérans de la guerre Iran-Irak ont commencé à contacter Reza Pahlavi, le symbole d’un Régime qui avait propulsé l’Iran vers de grandes réussites. Le Régime a remplacé ces dissidents par des jeunes issus des familles pauvres. Il a ainsi gagné quelques années de délais, mais les nouveaux venus ont été rapidement confrontés à la réalité que l’avenir était compromis avec des terroristes affairistes au pouvoir. Mais la milice des Pasdaran a une structure cloisonnée comme des services secrets et le Régime avait ses clans, aucune action n’était possible. En 2007 quand, Washington et ses alliés ont commencé à évoquer très régulièrement l’option militaire, les mécontents devaient agir. Dans ce pays très sécuritaire et, par peur de représailles les dissidents ont fait le choix tactique de boycotter le Régime pour l’isoler et se repérer. Au même moment, les Bazaris et les mollahs de base ruinés par les mauvais choix du Régime l’ont également lâché. Le Régime a riposté en cessant de payer les Pasdaran, en assassinant des meneurs d’hommes ou en incendiant le Bazar à plusieurs reprises sans parvenir à casser ce boycott. Avec ces ruptures de facto dès 2008,, le Régime a été rapidement réduit à ses 200 dirigeants, près de 15,000 responsables régionaux, 700 hommes d’affaires et 6000 nervis. Le Régime était fragilisé, il pouvait chuter dans le sang et ses dirigeants et membres pouvaient tout perdre : leur fortune, mais aussi la vie. Rafsandjani et ses amis devaient envisager de négocier avec les Américains pour quitter paisiblement le pouvoir en échanges de garanties de sécurité pour eux-mêmes. Rafsandjani a alors démis Larijani de ses fonctions de négociateurs nucléaires pour avoir le monopole des marchandages avec les Américains afin d’être sûr d’obtenir les meilleures garanties pour sauver sa propre tête et sa propre fortune. Pour bénéficier des mêmes avantages exclusifs, Larijani a décidé de renverser Rafsandjani et ses alliés en révélant les détails de leur corruption. Rafsandjani et les grands noms du clergé éclaboussés par cette affaires ont neutralisé Larijani en éliminant son plus important lieutenant (Ali Kordan). Rafsandjani a ainsi réduit le réseau déjà très limité de Larijani, mais ce dernier restait intouchable et dangereux grâce à ses dossiers sur tout le monde. Larijani pouvait aussi bénéficier du soutien politique de ses adversaires. Il pouvait créer une coalition pour le virer. Rafsandjani devait agir vite avant qu’il ne s’en serve pour trouver des alliés contre lui. Rafsandjani a alors tenté de sauver le régime et sa peau avec une fausse révolution de couleur, le Mouvement Vert (en référence à l’islam). Ce projet réalisé avec l’aide de la BBC a échoué car le peuple a profité de l’occasion pour contester le régime et les Pasdaran ou Bassidjis de base ont massivement laissé faire la contestation, montrant de facto leur adhésion à la contre-révolution. Le régime a été dévalorisé, réduit à ses dirigeants et des collaborateurs trop impliqués dans la répression ou les larcins qui n’ont pas d’avenir après sa chute. Le régime s’est maintenu grâce à l’absence de soutien de Washington aux opposants et grâce à la rediffusion par la principale chaîne américaine en persan de ses rumeurs intimidantes de répression sanglante. Rafsandjani qui avait tout de même failli renverser le régime était personnellement menacé par ses pairs : pour rester en place, il devait composer avec eux : il a cédé le pouvoir judiciaire (le pouvoir des arrestations) au clan Larijani (offrant ainsi à ses adversaires le droit d’arrêter ses projets pour éviter d’autres dérapages). Esseulé et limité dans son action, Rafsandjani a attribué des rôles d’opposants voire de dissidents à sa fille Faezeh, puis à son fils Mehdi, avant de les sortir du pays pour agir à sa place et sans limite pour relancer le jeu. Il a ainsi pris de nouveaux risques (déstabilisant pour le régime), mais sans parvenir à ses fins. Finalement au bout d’un an d’échecs, il a dû s’éclipser.Il a dû rapatrier sa fille Faezeh et l’offrir en gage au pouvoir judiciaire pour sauver sa propre tête. Ali Larijani a pu obtenir la direction du régime grâce à ses dossiers judiciaires sur ses pairs, mais il n’a pas été officialisé par eux de peur qu’il ne devienne trop fort. Il n’a donc pas pu éliminer les pions de Rafsandjani. C’est pourquoi depuis cette promotion officieuse, sa grande préoccupation a été d’utiliser ses dossiers et le pouvoir judiciaire pour intimider Rafsandjani ou éliminer ses pions négociateurs. Les derniers compagnons du Régime ont constaté que leur nouveau chef et ses lieutenants, comme les précédents, ne songeaient pas à défendre leur droit. En mars 2011, les Pasdaran ont laissé le peuple célébrer l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne et laïque. Les cadres et hommes d’affaires ou encore les nervis du régime ont estimé qu’ils étaient fichus et que leurs dirigeants pouvaient à tout moment demander des garanties de sécurité pour eux-mêmes afin de partir avant une contre-révolution sanglante. Beaucoup des nervis et de cadres du régime ont pris leur distance et ont rejoint le camp du boycott et les hommes d’affaires du Régime ont commencé à brader leurs avoirs pour acheter de l’or et des dollars et quitter le pays. La demande du dollar a fait augmenter le prix de la devise américaine sur le marché libre. Le taux du dollar est devenu l’indicateur de la chute de la confiance des derniers compagnons du Régime en leur avenir. Ces retraits de devises et la rupture des cadres (notamment les députés) ont affaibli davantage le Régime. Larijani a alors accentué ses efforts pour écarter au plus vite Rafsandjani afin de contrôler les marchandages avec Washington. Il a ainsi admis la vulnérabilité du Régime, ce qui a créé une nouvelle source d’agitation interne. En juillet 2012, Washington a imposé aux Européens de cesser leurs relations protectrices et a parlé d’embargo total pour agiter Larijani, la panique interne afin d’épuiser le moral général du Régime.. Le Régime était économiquement condamné. Les Chinois ont prudemment annoncé la diminution de leurs investissements, puis la suspension de leurs achats pétroliers privant le Régime de 50% de ses revenus. La peur de la banqueroute économique et de pénuries a alors provoqué une nouvelle grande ruée vers le dollar. Le régime n’a pas injecté de dollar sur le marché. Les derniers compagnons du régime (les hommes d’affaires et ses collaborateurs insolvables) ont conclu à la faillite de la Banque centrale Iranienne (BCI). Il y a une peur panique de pénurie alimentaire car le pays ne produit plus rien depuis des années. Ils ont paniqué : ils se sont rués vers les magasins d’alimentation. Le pays tout entier a basculé dans la pénurie. Les plus démunis ont laissé éclater leurs rancoeurs et ont basculé dans la révolte avec une grande manifestation contre le Régime à Neyshabur, puis des appels à la grève générale au Bazar et plusieurs attaques contre la police des moeurs, dernière milice encore fidèle au Régime… Les Pasdaran ne sont pas intervenus, confirmant ainsi leur adhésion à la contre-révolution. Le Régime a fait appel à ses 6000 nervis de base pour rassurer ses derniers compagnons. Mais il n’a pu mobiliser que 250 individus qui au fil du temps n’osent même plus sortir dans la rue et soutiennent le régime en se réunissant uniquement sur des sites sécurisés. De nouveaux boycotts internes de grands événements officiels qui devaient avoir lieu à ce moment ont confirmé l’isolement du régime et ont donné lieu à des nouvelles paniques internes : ses associés ont repris leurs achats de dollars pour quitter le pays au plus vite. Rafsandjani a alors donné des signes de vouloir négocier avec Washington. Il pouvait le faire au moment où Ahmadinejad allait se trouver à NY (pour l’Assemblée Générale de l’ONU). Pour empêcher le clan Rafsandjani, Larijani n’a pas arrêté ses éléments car cela risque d’entraîner des remous fatals au régime. Il a tenté de les intimider en réactualisant les procès les visant. Les commandants des Pasdaran, qui sont tous en place grâce à Rafsandjani, mais qui pourraient être sacrifiés par lui, l’ont lâché en se joignant au concert des accusations via leur agence de presse, Fars. Dans la foulée, les Pasdaran de base ont boycotté les défilés de la « Défense sacrée de la révolution islamique » par la Pasdaran, ils ont rappelé leur rupture. La panique interne a refait surface : en trois jours, le dollar est remonté de 90% en dépassant 3400 Tomans. Le régime était plus fragilisé que jamais. Rafsandjani ne pouvait que songer à négocier sa fuite. Ses adversaires ont renforcé leurs accusations contre lui et ses pions négociateurs. Pour les rassurer sur sa fidélité et laisser ses pions partir à N-Y, Rafsandjani a accepté de rapatrier ses enfants Mehdi et Faezeh, laissant les Larijani les arrêter : il les a mis en gage de sa fidélité. Mais contre toute attente, dès son arrivée à NY, son pion Ahmdinejad s’est montré très charmant avec les Américains en leur proposant lors d’une interview télévisée l’opportunité d’une normalisation des relations bilatérales ! Rafsandjani avait sacrifié ses enfants. Il devait estimer que le régime était fichu. La panique a de nouveau gagné les derniers compagnons du Régime : on a assisté à une folle ruée vers le dollar qui selon notre estimation a propulsé la devise américaine au-delà de 4000 Tomans. Les Larijani ont renforcé les accusations contre les enfants de Rafsandjani. Les Britanniques, alliés trahis, ont demandé des sanctions supplémentaires pour intimider le Régime. Rafsandjani a reculé en faisant désavouer indirectement l’ouverture proposée par Ahmadinejad. Mais la crise a persisté car elle n’est pas seulement due à l’envie de fuite des dirigeants, mais à ce qui provoque cette envie, c’est-à-dire, la vulnérabilité du régime.. Dans la foulée (il y a deux semaines), le Régime devait organiser de nombreux manoeuvres et défilés pour la « Semaine des Forces de l’Ordre ». Craignant un nouveau boycott, il redoutait une panique encore plus forte voire la fuite de ses associés avec ses masses de devises achetées. Il a cru judicieux de bloquer tous les comptes en devises. Cette mesure a encouragé ses compagnons à acheter davantage de devises, mais aussi de revenir à l’achat de pièces d’or. Le dollar et l’or ont atteint des sommets. Le régime a proféré des menaces à l’encontre des acheteurs qualifiés d’agitateurs financiers, mais en l’absence de troupes fidèles à ses côtés, il n’a pas pu intimider les compagnons affolés. Incapable de faire pression sur les siens le régime s’est attaqué aux revendeurs Bazaris en incendiant une importante section du Bazar ! Les Bazaris, malmenés et ruinés par le régime, ont baissé les grilles pour commencer une grève paralysante. Sur les images de manifestations des Bazaris, on ne voyait aucun policier ou milicien fidèle au régime. Chacun a vu que le régime était dépassé et seul. Ses compagnons ont aussi rompu les amarres et ont attaqué les banques pour libérer les devises bloqués sur leur compte. Il y a deux semaines, le régime s’est ainsi retrouvé avec deux actions explosives susceptibles de précipiter sa chute. Il avait d’abord diffusé de fausses vidéos insinuant l’arrivée des troupes et avaient annoncé des arrestations pour casser la grève et calmer ses compagnons agités. Mais la semaine dernière, sans des troupes pour exécuter ses menaces, la grève avait persisté. Ses compagnons ont encore constaté son impuissance. Leur envie de fuir a persisté : ils ont continué à chercher à se procurer de devises. En raison de la fermeture des agents de change, ils se sont orientés vers les revendeurs à la sauvette et Le dollar (baissé arbitrairement par le régime) a augmenté sur le marché noir ! Le régime a alors tenté d’insinuer l’existence de fidèles partisans intégristes en annonçant des rassemblements pro-Mahomet sur des sites reculés, notamment dans la région de Khorâssân du Nord en l’honneur d’une tournée officielle du Guide Suprême. Les images de ses rassemblements ont été très décevantes : le régime comptait tout au plus environ 300 soldats Pasdaran fidèles dans l’Est du pays ! L’opération de la visite triomphale a seulement mis en valeur la pénurie de partisans fidèles au régime. Le régime n’avait pas pu rassurer les siens : cette semaine, la panique devait demeurer. Mais, cette semaine, la crise pouvait s’amplifier car le dernier délai amical de réflexion accordé par l’Europe sur le nucléaire prenait fin dimanche et le lundi 15 octobre, les Etat européens devaient annoncer de nouvelles sanctions contre le régime et son économie exsangue. Le régime était sur ses gardes. L’échec de la visite du Guide devait normalement faire annuler l’opération, mais le risque de l’embrasement l’a amené à maintenir ce programme de propagande et même à amplifier son message en annonçant de plus grands rassemblements pour écouter des discours de plus ne plus belliqueux. Des images contradictoires de ces rassemblements ont remis en cause leur authenticité. Le régime n’a donc pas pu couler une chape de terreur sur le pays. Mardi, au lendemain de l’annonce des sanctions, la panique s’est amplifiée, le dollar a augmenté de 30% malgré la grève des agents de change. Le régime, encore une fois dépassé, a annoncé la tenue de trois jours de manœuvres époustouflantes de 15,000 combattants de sa nouvelle milice anti-émeute à partir de mercredi au cœur même de Téhéran. Mais mercredi, personne n’a rien vu ! Les premières images avec moins d’une centaine de participants sont arrivées jeudi ! Le régime a tenté de dissimuler le manque de participants à ses ennemis et à ses propres associés avec de grands discours sur les capacités de sa nouvelle milice active de Téhéran à Jérusalem ! Voici les images d’une semaine de mensonges et de panique. 23.10.2012 Iran : La semaine en images n°234 Depuis deux ans, nous vous signalons, images à l’appui, la rupture massive des Pasdaran, des Bassidjis, des militaires, des Bazaris ou encore des mollahs de base. Ces deux dernière semaines, nous avons eu des preuves flagrantes de cette rupture avec le boycott massif des mosquées pendant ce mois de Ramadan, une nouvelle attaque populaire contre les derniers miliciens fidèles au régime sans que le régime riposte. Le régime qui est incapable de riposter a commencé à évoquer le possible démantèlement de cette milice. Les Iraniens ont également manifesté dans une ville de province aux cris de « Mort à la république Islamique » sans que le régime puisse les réprimer. La semaine dernière, le régime a été secoué par de fortes contestations professionnelles, un appel à la grève générale au Bazar, la démission collective de 13 hauts responsables du ministère de l’agriculture. La presse a diffusé les lettres ouvertes contestant ouvertement les dirigeants. De plus en plus de gens affirment qu’ils n’ont rien à voir avec eux. Les mollahs n’ont en fait aucun intérêt en commun avec qui que ce soit : aussi bien le peuple que leurs propres serviteurs. Décodages L’Etat américain a alors commencé une guerre d’usure économique pour les affaiblir graduellement et provoquer des pénuries afin que le risque d’un soulèvement les force à laisser choir les Britanniques, à s’approcher de ses pions puis de leur restituer le pouvoir via une révolution de couleur. En réponse à la guerre d’usure économique des Américains, le régime a reçu le soutien des Britanniques pour contourner les sanctions. Mais ces derniers ne pouvaient défier ouvertement Washington car ils sont officiellement ses alliés. Le régime devait trouver un autre moyen pour neutraliser durablement les sanctions. Rafsandjani, le patron de facto du régime, maître d’œuvre des assassinats des pions de Washington, passible de punitions exemplaires, a choisi le terrorisme via le Hezbollah, la guerre contre les pétroliers et la menace d’une guerre régionale pour faire capituler Washington le plus rapidement possible. Washington a toujours évité cette escalade dissuasive pour continuer sa guerre d’usure économique affaiblissant chaque jour davantage le régime. De facto, en étant plus faible, le régime devait fatalement intensifier ses menaces terroristes exposant, chaque jour, le pays à plus de sanctions ou encore à plus de menaces de ripostes militaires punitives. Le peuple a été malmené au plus haut point, mais tant que les dirigeants, les cadres et les serviteurs du régime étaient issus de l’action anti-américaine de Rafsandjani, ils ont soutenu cette ligne. Le principal ennemi ou rival de Rafsandjani, Ali Larijani, a toujours critiqué l’intensité des actions ou leur style, mais pas la ligne d’action en elle-même. En l’absence de résultats positifs, Rafsandjani a dû leur accorder le droit d’intervenir. Ainsi Ali Larijani a obtenu la propagande du Hezbollah, puis la direction du dialogue avec les Occidentaux, face aux à des nouvelles sanctions, il a essayé plus de dureté des styles différents, mais il n’a également pas réussi à mettre fin aux sanctions. Au final sous la direction de Rafsandjani ou de son principal rival Larijani, le régime a été de plus en plus sanctionné entraînant le pays dans la misère et dans le mécontentement. Pour se maintenir face à ce mécontentement, le régime devait recruter. Il a privilégié les gens issus du peuple pour contenir leur mécontentement. Mais ces jeunes issus du peuple, des familles démunies, par ailleurs des enfants au moment de la guerre Iran-Irak ne pouvaient pas cautionner des politiques extrémistes exposant leur famille, aussi bien les parents que leurs progénitures, à toujours plus de sanctions ou encore à une nouvelle guerre. De nouvelles menaces de bombardement du pays puis l’annonce des sanctions paralysantes en 2007 ont convaincu ces jeunes Pasdaran, mais aussi les Pasdaran vétérans, qui avaient connu les affres la guerre Iran-Irak, que Rafsandjani et ses complices menaient le pays vers la banqueroute ou le néant. La seule solution était d’en finir avec ce régime condamné aux sanctions. Mais l’Armée des Pasdaran (Sepâh Pasdaran) a une structure cloisonnée comme des services secrets, les gens ne se connaissent pas pour former des complots. C’est pourquoi les jeunes Pasdaran ou les vétérans ont plutôt fait le choix à minima de boycotter le régime pour l’isoler ou pour se repérer. Au même moment, les Bazaris ruinés par les sanctions ont également fait le choix de la rupture. Des mollahs de base confrontés à la misère ont également lâché le régime. Ainsi en 2008, début des nouvelles sanctions américaines, le régime a constaté l’effondrement du nombre des Pasdaran, des Bassidjis, des Bazaris et des mollahs dans ses manifestations officielles. Après cette rupture générale, le régime s’est retrouvé seul et sans défense réduit à ses hauts dirigeants, les hauts commandants de Pasdaran, les hommes d’affaires liés à ces derniers et quelques milliers de hauts responsables administratifs ainsi que des hommes de main, soit en tout, environ 20,000 individus dans tout le pays. Le régime était fragilisé, il pouvait tomber en cas d’un petit soulèvement provoqué par de nouvelles sanctions. Ses dirigeants devaient envisager l’option d’un accord rapide avec Washington pour échapper à la colère du peuple. Rafsandjani a relevé Larijani de la direction des négociations sur le nucléaire pour nommer l’un de ses pions (Jalili) et avoir la priorité dans les négociations pour obtenir les meilleures garanties de sécurité pour lui-même au détriment d’autres mollahs ou Pasdaran notamment des ennemis comme Larijani. Ce dernier a alors révélé avec l’aide de son ami Kordan nommé au ministère de l’intérieur des dossiers de corruption de hauts dirigeants proches de Rafsandjani pour les écarter, isoler ce dernier, le renverser pour prendre le contrôle du régime et des négociations avec Washington. Les mollahs discrédités ont découvert un Larijani très teigneux, capables de tout sacrifier. Rafsandjani n’a pas défendu ses amis, Il a prouvé qu’il n’était pas un allié fiable. Mais dans son propre intérêt, il a discrédité indirectement Kordan et a fait arrêter l’agent chargé des révélations par son ami Shahroudi, chef du pouvoir judiciaire. Larijani a abandonné son ami Kordan et son agent pour sauver sa propre peau. Guerre(s) interne(s) | Tous les compagnons du régime ont réalisé qu’ils étaient au centre d’une guerre totale entre Rafsandjani et Larijani et pouvaient y laisser leur peau, sacrifiés par l’un ou par l’autre dans le sens de leurs intérêts personnels. Cette guerre totale n’a pas été terminée avec l’affaire Kordan. Elle persiste et elle est devenue un des composants actifs de la crise née des sanctions. Chaque fois que le régime est en danger, que ses compagnons paniquent, les deux principaux dirigeants oublient de s’allier pour l’intérêt général et ils se mettent à se battre pour leurs propres intérêts, semant la déprime chez tous ceux qui sont restés à leurs côtés car ils n’ont pas d’autres choix. Conclusions | Ce régime est depuis 3 ans affaibli par la rupture des jeunes du peuple qui ne sont pas parvenus à le servir, mais depuis quelques mois, il est également affaibli par le désespoir des anciens qui l’ont toujours servi et se voient trahis et rejetés comme des kleenex usés. On en a vu un second exemple de guerre interne en 2009, quand Rafsandjani a inventé la fausse révolution de couleur, le Mouvement Vert dirigé par l’islamiste Moussavi pour sauver le régime, mais n’y est pas parvenu car le peuple autorisé à manifester s’est mis à scander des slogans hostiles au régime. Larijani, qui avait d’abord soutenu le projet, ne l’a soutenu dans l’intérêt général au moment de l’échec : il a profité de l’échec de Rafsandjani pour exiger la direction du Pouvoir Judiciaire qui lui avait manqué dans sa tentative de coup d’Etat interne en 2008. Il espérait l’utiliser contre Rafsandjani pour obtenir son éviction de la direction du Conseil plénipotentiaire de Discernement et prendre ce poste qui est la clef de voûte du régime. Mais il n’a pas pu y parvenir car il fallait nommer des juges hostiles à Rafsandjani. Ce dernier a été finalement écarté au bout d’un an en juin 2010 pour son incapacité à attirer la foule dans la rue sous la bannière du Mouvement (islamiste) Vert. Larijani a pris le relais de ses activités, mais sa rapacité flagrante a retenu les autres à lui confier les pleins pouvoirs. Il est resté écarté de la directions des négociations avec les Américains, obsédé par l’idée d’y parvenir. On en a vu un troisième exemple de guerre interne en mars 2011, quand les Pasdaran ont permis au peuple d’exprimer son rejet du régime en célébrant l’anniversaire de Reza Shah Pahlavi (père du dernier Shah), vénéré pour sa laïcisation et la modernisation du pays. Les Pasdaran avaient également choisi la contre-révolution. Les hommes d’affaires du régime ont paniqué car le peuple pouvait désormais renverser le régime et s’en prendre à eux. Les dirigeants fragilisés pouvaient aussi négocier une fuite sécurisée avec Washington et les laisser tomber. Ils avaient d’ailleurs accepté de rencontrer les 5+1 à la même époque. Les hommes d’affaires du régime ont commencé à brader leurs actions et leurs biens immobiliers pour acheter de l’or et des dollars afin de quitter le pays au plus vite. Le régime était face à une nouvelle rupture le fragilisant très fortement. Larijani craignait aussi que les pions de Rafsandjani passent un deal avec Washington. Il a ouvert un procès pour fraude visant les hommes d’affaires agités, mais il a aussi accusé les ministres (du clan Rafsandjani) chargés de négociations pour les éliminer et pouvoir se hisser à leur place. Cette guerre de Larijani pour assurer ses propres intérêts a démoralisé les insolvables qui restent aux côtés du régime. On a assisté à une baisse de coopération au sein de la brigade Qods, parmi les hauts officiers de la marine, sans lesquels le régime ne peut en aucun cas exécuter ses menaces de fermeture de l’Ormuz. Washington qui observe les fluctuations du régime a compris qu’il pouvait semer le désordre et provoquer des fuites en poussant Larijani à attaquer Rafsandjani. Pour cela, il devait accentuer ses pressions de manière à donner l’impression qu’il veut en finir avec ce régime. Pour cela, Washington a forcé les Européens à annoncer la rupture de leurs relations pétrolières avec les mollahs en cas d’absence d’un progrès dans le dialogue. Au final, on est arrivé à la date boutoir du 1er juillet 2012. Le régime qui allait perdre sa meilleure alliée pour lutter contre les sanctions américaines, a accepté de reprendre le dialogue. La première rencontre programmée en juin dernier à Bagdad a eu lieu après deux boycotts consécutifs confirmant l’isolement du régime. Pour les derniers compagnons du régime, la situation était désespérée : leurs dirigeants pouvaient accepter de céder le pouvoir aux pions de Washington en échange des garanties de sécurité pour leur famille. Ceux de la base pouvaient être sacrifiés : il y a eu une rupture massive de plusieurs milliers de cadres administratifs. Le régime était alors en difficulté. On en a alors eu la quatrième guerre interne encore plus forte que les précédente. Larijani a interdit aux négociateurs d’accepter un quelconque compromis. Il a accusé les plus proches amis politiques de Rafsandjani de fraude et de trahison. Rafsandjani a reculé avant de révéler une partie des fraudes foncières de Larijani pour obtenir leur silence et le droit de faire ce qu’il voulait. Les deux principaux dirigeants du pays se battaient à nouveaux pour leurs propres intérêts. Washington avait réussi son jeu. Il a annoncé un embargo maritime et aérien du pays pour agiter encore Larijani et le pousser à taper encore plus sur le clan Rafsandjani. Il a ainsi divisé davantage le régime. Le régime était divisé, économiquement condamné à la banqueroute et désavoué par le peuple. Il ne pouvait pas survivre. La Chine qui lui achète 35% de ses barils a trouvé un prétexte administratif pour annoncer l’arrêt de ses achats pétroliers après le 1er juillet 2012 ! Quelques jours après, les Indiens (alliés de Washington) qui achètent près de 20% des barils iraniens ont dit la même chose. Le régime n’allait pas perdre un peu de ses revenus avec le retrait des Européens, mais au moins 55% de ses revenus ! Ces derniers compagnons ont encore paniqué. Ali Larijani a appelé les Pasdaran au secours, ils n’ont pas été au rendez-vous. En leur absence, aucune guerre pétrolière n’est possible. Le régime était bel et bien condamné à subir les sanctions. Ses dirigeants devaient endurer des pénuries en attendant les soulèvements susceptibles d’entraîner rapidement leur chute ou céder le pouvoir aux Américains. Panique générale après le 1er juillet | Les derniers serviteurs du régime se sont mis à acheter de l’or, des dollars et à stocker des alimentations. Les prix de tous les produits convoités ont augmenté et en plus, il a eu une pénurie de poulet, produit que le régime importe depuis longtemps. La pénurie a aussi touché la masse qui se nourrit par pauvreté d’abats de poulet. La tension est montée. Après plusieurs jours d’interminables attentes dans les files sous une chaleur sans précédente, à Téhéran, les gens excédés ont attaqué les derniers miliciens fidèles au régime qui sont chargés de surveiller le port rigoureux du voile. Le régime n’a pas riposté à cette petite attaque : il a ainsi rappelé la rupture des Pasdaran et des bassidjis. Il y a 15 jours, le début du Ramadan et l’absence de toute cérémonie officielle ou populaire dans les mosquées ont confirmé cette rupture, mais aussi celles des Bazaris et des mollahs de base. Les habitants d’une ville de province ont alors manifesté contre le régime aux cris de « Mort à la république Islamique ». Les dirigeants se sont cachés au lieu de riposter. Ce comportement face à une petite action hostile a mis en évidence leur grande impuissance. La semaine dernière, les bazaris ont profité de cette impuissance apparente pour lancer un appel à la grève générale. Le régime était ouvertement contesté et dépassé. La panique s’est développée. Ali Larijani a fait des diversions médiatiques pour cacher sa déroute. Il a incendié partiellement le bazar pour intimider les Bazaris avant de jouer la carte de l’unité avec le clan Rafsandjani qu’il dénigre depuis toujours ! Mais Rafsandjani lui a refusé son aide et les photos ont surtout révélé que le régime disposait de peu de fidèles à ses côtés. Larijani n’arrivait pas à rassurer la base. Washington a amplifié la panique interne en révélant l’existence de plans militaires pour attaquer l’Iran ! Le régime n’a pas osé parler de la fermeture d’Ormuz car cette menace énerve prodigieusement ses derniers compagnons conscients de ses faiblesses. Larijani était perdu. Les Britanniques ont volé à son secours en affirmant dans un article paru dans le très sérieux The Economist que le Pentagone fanfaronnait pour rien car il sait que les chercheurs iraniens étaient parvenus depuis 2008 à créer un béton ultraperformant capable d’arrêter tous les derniers modèles de bombes anti-bunker américains. Le régime était momentanément sauvé par les Britanniques et non par Larijani visiblement à la dérive. Rafsandjani a profité de cette absence pour annoncer qu’il avait demandé et obtenu le droit de reprendre sa fonction de responsable intermittent de la Prière de Vendredi à Téhéran pour le prêche de la Journée de Qods afin d’insinuer qu’il avait le soutien des ayatollahs pour revenir au pouvoir sans doute pour plaider le dialogue sous sa direction. Rien n’est moins sûr car l’annonce n’avait été répercutée nulle part. Mais les ayatollahs ont laissé dire Rafsandjani pour secouer Larijani. Ce fut le début d’une cinquième guerre interne au sommet du régime. Larijani a laissé ses efforts pour sauver le régime et s’est lancé dans une attaque sans précédente contre Rafsandjani. Larijani a d’abor remis en cause son prion Ahmadinejad pour laissant entrevoir qu’il pouvait révoquer la confiance à son cabinet pour exclure d’un seul coup tous les pions politiques de son rival. Par l’intermédiaire de la presse, Larijani a remis en cause l’enrichissement de Rafsandjani malgré la crise économique. Par l’intermédiaire de la presse, Larijani a évoqué des preuves pour accuser Khatami, un des jokers de Rafsandjani, d’activités hostiles au régime. Le pouvoir judiciaire contrôlé par le Larijani a évoqué 4 condamnations à mort dans le cadre de procès pour fraude visant ses proches et la presse a demandé au pouvoir judiciaire d’enfermer enfin la fille de Rafsandjani inculpée d’activités politiques hostiles au régime, mais jouissant d’une liberté incompréhensible. Larijani a en fait menacé Rafsandjani d’arrêter ses amis, sa fille pour l’amener à reculer. Rafsandjani a adouci sa position, mais il n’a pas renoncé ouvertement à son come-back. Les derniers compagnons du régime étaient à nouveau confrontés à une guerre interne forte entre les deux hommes. Rafsandjani gardait toute sa hargne et ne faisait aucun effort dans l’intérêt général. La panique est devenue plus forte à tous les niveaux et le pays a connu de nouvelles pénuries alimentaires. Mercredi dernier, à deux jours de la fin de la semaine iranienne, Larijani qui avait tout essayé sans pouvoir calmer la crise, a tenté une modération de façade. Mais il n’est pas parvenu à calmer la crise interne notamment la ruée vers le dollar. Il a alors changé pour revenir à un vocabulaire plus offensif. Washington l’a bousculé en affirmant qu’il pouvait à certain moment attaquer l’Iran. Le régime a été surpris par cette annonce. N’ayant pas de militaires à ses côtés pour les exhiber et fanfaronner, il a perdu la parole. Son absence a rassuré les Iraniens, jeudi a été une journée de contestation pour le peuple et une journée de panique pour les derniers compagnons du régime. Vendredi dernier, Jaafari, le commandant des Pasdaran a parlé d’une situation gravissime. Le président de la chambre de commerce a dit que toutes indicateurs étaient dans le rouge. Le régime devait décréter un état d’urgence. Le régime avait invité le président islamiste d’Egypte à Téhéran pour la conférence des Non Alignés prévue du 26 au 30 Août. Ce pion islamiste de Washington a refusé. Le régime, qui ne trouvait rien de positif pour rassurer ses derniers compagnons, a appelé tous les derniers partisans à se réunir derrière les commandants en chefs des Pasdaran et des Bassidjis dans le mausolée de Khomeiny : un appel tout en symbole. Mais le régime n’a eu que le soutien de moins d’une trentaine d’hommes en état de se battre. Cette très faible mobilisation a prouvé la rupture des Pasdaran, des Bassidjis… mais aussi la rupture de ses derniers compagnons. Le régime n’avait jamais été aussi bas. Cette semaine, après ce dernier échec, le régime allait connaître une nouvelle crise de confiance accompagnée d’une nouvelle ruée vers l’or et le dollar, épuisant ses maigres réserves. Il devait trouver une solution pour calmer cette crise. Il devait aussi trouver des solutions pour nier son impuissance militaire ou policière. La situation pouvait s’aggraver à partir du milieu de la semaine car du mercredi 8 août 2012 (18 Mordad-19 Ramezân) au vendredi 8 août 2012 (20 Mordad-21 Ramezân), il devait trouver quelques milliers de volontaires pour célébrer l’inspiration du Coran à Mahomet et pleurer l’assassinat d’Imam Ali, la plus grande figure du chiisme. Accessoirement, le régime devait aussi célébrer la Journée du Journaliste. Les Journalistes ont toujours été des agents de propagande pour le régime. Mais à la suite du comportement égoïste des chefs, le nombre des journalistes fidèles a diminué. Le régime redoutait donc cette journée, il oublié de célébrer cette journée. Larijani s’est lancé dans une cascade de diversions médiatiques nationales et internationales (il n’a pas oublié d’attaquer au passage son rival Rafsandjani). Ce fut une semaine riche en fanfaronnades et en propagande, mais les images sont là pour nous montrer que c’était surtout du vent : le régime est de plus en plus seul et divisé. Voici des images de la lente chute des mollahs. Iran-Nucléaire : Changement de priorités, risques de conflits Washington sanctionne toujours davantage les mollahs afin de les contraindre à « négocier pour résoudre leurs problèmes ». Il entend utiliser la réconciliation pour revenir au pays avec ses pions islamistes qui espèrent prendre le pouvoir via une révolution de couleur. Sous l’effet de ces sanctions, Téhéran accepte le dialogue, mais il doit fuir tout terrain d’entente, d’où ses diverses provocations avant, pendant et après chaque rencontre. De préférence, il doit provoquer un conflit ouvert afin de pousser les Américains à reculer de peur d’en arriver à une guerre. Dans ce contexte, à quelques jours d’une nouvelle rencontre à Istanbul, Téhéran vient de lancer deux grands projets de conflit : l’accusation que Washington est à l’origine des attentats menés par des espions israéliens contre les savants atomistes iraniens puis une tentative de déstabilisation du Liban qui risque d’agiter Israël et déstabiliser la région. Attention ! Il y a matière à s’inquiéter. | Décodages | Iran : Le feu d’artifice d’Ahmadinejad au Liban Ahmadinejad a passé deux jours au Liban. Ce voyage a intrigué les Occidentaux, les experts qu’ils ont consultés ont parlé de l’affirmation du rôle régional de l’Iran ou encore d’un « moyen pour plaire aux Iraniens en leur offrant un rayonnement régional ». Ces points de vue sont ceux des lobbyistes non-déclarés du régime car le peuple est en révolte contre les mollahs notamment en raison de leur soutien très coûteux à des formations terroristes qui en plus donnent à ce pays civilisé une « aura » d’un Etat terroriste. Le but du voyage n’était donc pas de plaire aux Iraniens, mais à l’inverse de faire oublier le désintérêt des Iraniens pour le fait palestinien par un discours susceptible de restaurer son image de champion de la rue arabe. Le Liban a été un prétexte : le régime a envoyé son meilleur porte-parole à la rencontre de la rue arabe : tel cupidon, le régime a tiré une flèche dans le coeur de la rue arabe avec un arc nommé Beyrouth. L’Orient Le Jour | Un accueil populaire enthousiaste tout au long de la route de l’aéroport Iran : vers une acceptation d’un Iran nucléaire militaire ? À chaque fois que s’approche l’échéance d’adoption de nouvelles sanctions contre les mollahs, on entend ou on lit des analyses qui plaident en faveur de l’acceptation d’un Iran nucléaire militaire. Hier, on en a de nouveau entendu parler aux Etats-Unis, mais aussi en France sur France 24, la chaîne du Quai d’Orsay dans un dialogue entre Bernard Hourcade, un lobbyiste des mollahs en France et le journaliste Sylvain Attal. On commence à préparer l’opinion à l’acceptation d’un Iran nucléaire militaire. Iran : United Colors of Hezbollah ! Dans un récent article, nous avons évoqué le Hezbollah comme étant un levier de pression des mollahs sur les dirigeants arabes pro-américains. Le propos à blessé un de nos lecteurs qui a parlé du Hezbollah comme un mouvement de résistance, ce qui n’explique pas la volonté de ce mouvement de remettre en cause la souveraineté du peuple libanais. Pour prouver que le Hezbollah est uniquement au service des intérêts de Téhéran, nous offrons en exclusivité à ce lecteur, un parmi nos chers lecteurs musulmans, une preuve du manque de rigueur du Hezbollah à l’égard des mollahs. Iran - EU : L’heure des choix Comme l’a rappelé cette semaine Obama, les Etats-Unis veulent parvenir à une entente avec les mollahs. L’objet de cette entente est la maîtrise territoriale, énergétique et politique de l’Asie Centrale, une région pétrolière qui compte pour beaucoup dans les économies russe et chinoise. En échange de cette alliance décisive, les mollahs exigent l’abandon des sanctions contre le Hezbollah et l’abandon des demandes américaines de sa démilitarisation pour avoir un mécanisme de représailles contre Israël en cas de désaccord avec Washington. Cette demande étant évidemment irrecevable, Washington mène vis-à-vis des mollahs une politique d’intimidations, de sanctions économiques et de déstabilisation régionale combinée à des offres régulières de reprise de dialogue. Cette semaine, Washington a mené des actions qui illustrent à la perfection les différents volets de cette politique. Iran : Les Américains le félicitent, Téhéran sort les missiles C’est désormais une provocation par jour : un second centre d’enrichissement, des tirs de missiles, courte, moyenne ou longue portée et l’annonce de l’arrestation d’un « groupe de terroristes lié à des puissances étrangères basées dans un pays voisin ». Téhéran fait tout pour faire capoter la rencontre qui doit avoir lieu dans 4 jours, le 1er octobre à Genève. Iran : La semaine en images n°83 Toutes les images disponibles sur les différents sites d’infos du régime sont en lien avec la journée de Qods, journée instaurée par Khomeiny pour célébrer la nécessité de soutenir le Hezbollah pour reprendre Jérusalem. Gaz : L’Iran veut acheter Shah Deniz 2 ! Il y a une semaine, Téhéran proposait l’achat de tout le gaz de la phase 2 du gisement azerbaïdjanais de Shah Deniz situé sur la mer Caspienne. Il ne s’agissait pas de s’approprier le volume destiné au futur gazoduc Nabucco, mais d’influencer le verdict d’un procès actuellement en cours en Azerbaïdjan qui établirait un lien entre les Pasdran et Al Qaeda. Obama-Iran : L’instrumentalisation de Mossadegh est une erreur tactique Dans son discours du Caire, pour accélérer l’ouverture du dialogue avec les mollahs, Obama a reconnu un rôle américain dans le renversement de Mossadegh en 1953. Washington a sous-entendu que le Chah était un « agent américain » afin de satisfaire l’ego des mollahs ! Mais, ce calcul est faux et la déclaration est loin d’être suffisant pour Téhéran. | Décodages | Liban-Hariri : On évoque le Hezbollah pour intimider l’Iran Selon l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, la commission d’enquête de l’ONU suivrait une nouvelle piste dans l’affaire de l’assassinat de Rafic Hariri. Elle soupçonne le Hezbollah, le bras armé des mollahs, d’être derrière l’attentat qui a tué le Premier ministre libanais, en 2005. Iran : Pour contrer Obama, Téhéran agite le Hezbollah Le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah a affirmé vendredi que son mouvement n’accepterait jamais de reconnaître Israël, condition posée par les Etats-Unis pour qu’ils consentent à dialoguer avec ce mouvement qu’ils considèrent comme terroriste. Le Hezbollah a été créé par le régime des mollahs qui est le seul financier de ce mouvement. Sa réponse est donc celle de l’Iran et elle surgit au lendemain de l’annonce de nouvelles sanctions par Obama. Le ton et le contenu de cette réponse méritent donc une attention particulière. Gaza : l’Iran réadapte sa rhétorique pour la rue arabe Les attaques israéliennes à Gaza ont mobilisé des foules immenses dans les pays musulmans, tandis que les dirigeants des pays concernés se sont montrés réticents à apporter leur soutien au Hamas. En Iran, c’est l’inverse : les Iraniens se montrent indifférents aux malheurs de Gaza alors que les dirigeants s’égosillent toute la journée. Iran : Larijani lance un avertissement à la Maison-Blanche Après l’attaque américaine contre la Syrie, par la voix d’Ali Larijani, le président de son Parlement Islamique, le régime des mollahs a rappelé la nécessité de riposter de manière adéquate selon le modèle du Hezbollah ! C’est un appel à des attentats terroristes contre les Américains. Syrie : Le divorce à l’iranienne ! Selon la chaîne Al Arabiya, après le récent attentat à Damas dans un quartier chiite, le Hezbollah aurait demandé à ses membres d’éviter de se rendre en Syrie. Or, selon la même source, le Hamas, de confession sunnite, aurait lui aussi pris des dispositions dans le mêmes sens. Iran-Syrie : Vers une rupture ! Hisham al-Labadani, un proche collaborateur du secrétaire général du Hamas a été sorti de force de son automobile et abattu par ses assaillants en plein jour dans une ville syrienne. Les médias virtuels arabes placent cet assassinat, comme une réplique à celui du Général Sleiman, le chef de la sécurité personnelle de Bechar Assad, dans le contexte d’une guerre interne au régime syrien entre les partisans d’une entente avec l’Occident et les partisans de la continuation d’une alliance avec les mollahs. Bien que Mechaal soit un allié de Téhéran, cet assassinat le visait lui et pas Téhéran. Iran-Syrie : Le plan d’Assad pour planter les mollahs ! Iran : Les juifs argentins demandent l’aide de Chavez ! Récemment, une délégation des Associations Israélites Argentines (DAIA) a demandé à tous les pays de collaborer à l’arrestation des responsables de l’attentat contre la mutuelle juive AMIA en 1994, dans un communiqué publié à la veille du quatorzième anniversaire de l’attaque. L’Iran a mollement critiqué Sarkozy La rencontre de l’UPM à Paris n’a pas tenu ses promesses : il n’y eut ni de poignée de main historique, ni un geste extraordinaire de Damas envers le Liban. Même si Sarkozy s’attribue le projet du rétablissement des relations diplomatiques entre Damas et Beyrouth, Assad avait annoncé des mois avant cette rencontre qu’il le ferait aussitôt que le pays se doterait d’un gouvernement d’union nationale (c’est-à-dire un gouvernement dans lequel le Hezbollah aurait une minorité de blocage). Le Jihad islamique, l’un de principaux composants du Hezbollah (extension arabe du régime des mollahs), a émis une critique qui mérite qu’on s’y attarde. L’Iran, la restitution du Golan et l’accord du Doha Les choses bougent au Moyen-Orient : le Liban a eu droit à l’accord de Doha et l’on parle d’un accord sur le Golan entre Israël et la Syrie. Les deux affaires sont en fait plus liées que ne le laissent voir des dépêches de presse évitant toute lecture géopolitique. Liban : L’accord de Doha est un compromis irano-américain Au sixième jour des négociations de Doha menées par la Ligue arabe, les parties libanaises sont parvenues à un accord qui au lieu de renforcer l’Etat libanais renforce le Hezbollah et par conséquent la république Islamique d’Iran. Iran – Liban : Géopolitique et téléphonie Suite au coup force du Hezbollah, les acteurs de la scène politique libanaise se sont réunis à Doha pour chercher des solutions politiques à leurs multiples problèmes à l’intérieur même du Liban. L’intérieur du Liban est certes intéressant, mais le problème du Liban est d’ordre géopolitique et non libanais ; néanmoins le problème a démarré suite à un intérêt porté par le protecteur du Hezbollah aux conversations de l’intérieur du Liban. Liban : Accusations américano-saoudiennes, l’Iran répond ! Après avoir été aux abonnés absents pendant le coup de force du Hezbollah, qui s’est depuis retiré des rues, l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis ont donné de la voix pour accuser les mollahs et promettre une riposte puissante (après la fin des hostilités) ! Pour embellir leurs interventions ils ont dramatisé la situation. Sans attendre, le régime a répondu à l’un et à l’autre par l’intermédiaire d’Ahmadinejad. Iran - Lebanon : The Hezbollah will not attempt a coup ! The Lebanon is once more under siege because of the Hezbollah. Some consider the situation to be a civil war, while others consider that the Hezbollah have made a coup [2] creating a Shiite state similar to the Mullah regime in Tehran. Either analysis indicates a misinterpretation of the Hezbollah and its mission. Iran-Liban : Le Hezbollah ne fera aucun Coup d’Etat ! Le Liban est encore en état de siège à cause du Hezbollah, les uns parlent de guerre civile et les autres de Coup de Etat pour la création d’un Etat chiite sur le modèle du régime des mollahs [3]. C’est méconnaître le Hezbollah et sa mission. Iran - Russie : Réconciliation forcée en Azerbaïdjan Après un mois d’attente, la Russie a daigné transmettre au ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères les caractéristiques techniques du fret destiné à la centrale nucléaire de Bouchehr. Le chargement pourrait comme nous l’avions prédit hier reprendre bientôt sa route vers Bouchehr, sur les rives du Golfe Persique. Iran : Persépolis, le Hezbollah et les mollahs La projection du film de Marjane Satrapi, Persépolis, a été finalement autorisée au Liban. Elle avait été interdite quelques jours plutôt alors que la version imprimée de la BD est vendue librement dans ce pays depuis des années.
Iran : La seconde vie d’Imad Moughnieh Récemment, nous avions publié un commentaire sur l’assassinat d’Imad Moughnieh en insinuant que Téhéran avait intérêt à faire disparaître ce témoin gênant des attentats commandités par les mollahs. Entre temps, nous avons collecté des infos qui confirment cette supposition. Nous avons décidé de les publier alors que Téhéran a dévoilé aujourd’hui « un timbre international à l’effigie de Moughnieh pour diffuser l’image de ce martyr à travers le monde » ! Iran : Les mollahs pleurent Moughnieh Les mollahs pleurent leur employé modèle le terroriste Moughnieh. Tous les personnages du régime se sont exprimés et le ministre des affaires étrangères, lui-même un ex-responsable des opérations terroristes s’est déplacé au Liban pour les obsèques de Moughnieh. Florilège des déclarations des mollahs et une photo. Moughnieh : Victime de la raison d’Etat L’homme clé des grandes opérations terroristes du Hezbollah, Imad Moughnieh, recherché par Interpol et les Etats-Unis pour une série d’attentats et d’enlèvements, a été assassiné mardi à Damas, a indiqué mercredi le Hezbollah qui a mis en cause Israël. Le Monde | Entretien avec Abbas Araghchi, vice-ministre iranien des affaires étrangères Article paru dans l’édition du 24.11.07 - Propos recueillis par Cécile Hennion : « Il reste des questions à clarifier » sur le dossier nucléaire, « nous nous y sommes engagés » ! Liban : Le Hezbollah se donne 3 mois pour aider Téhéran Un attentat perpétré le mercredi 12 décembre matin à 7h (heure locale) au siège du palais présidentiel a coûté la vie au général François Hajj qui était pressenti pour remplacer le général Sleimane à la tête de l’armée libanaise au cas où ce dernier serait nommé à la tête de la magistrature suprême du pays. L’attentat a eu lieu au lendemain d’un huitième report de la séance parlementaire qui devait désigner le chef de l’Etat, report synonyme d’une impossibilité d’organiser un vote avant la fin de l’année, voire avant la mi-mars, date du début de la prochaine session ordinaire du Parlement. Liban : Le Hezbollah et l’Iran entendent arbitrer l’élection présidentielle L’élection présidentielle prévue mardi au Liban sera reportée en raison de l’absence de consensus sur le nom de la personnalité appelée à remplacer le chef de l’Etat pro-syrien sortant Emile Lahoud, dont le mandat expire le 23 novembre. Le problème vient encore du Hezbollah. Iran : Une amende de 2,65 milliards de dollars contre les Pasdaran Un juge fédéral américain a condamné vendredi l’Iran à verser aux familles de 241 américains tués en 1983 au Liban 2,65 milliards de dollars de dommages, la plus forte compensation jamais demandée par la justice américaine à un pays étranger. Iran : Nouveau consensus entre Ahmadinejad et Rafsandjani </HTML> La presse française a unanimement salué le retour au premier plan de Rafsandjani, en insistant sur l’opposition entre Ahmadinejad et ce conservateur modéré et pragmatique. Nous avons choisi de comparer leurs derniers propos au sujet du Moyen-Orient (Sources IRNA). Iran : Les missiles anti-navires qui font peur à Israël Le Jerusalem Post affirme que les responsables israéliens craignent que le régime des mollahs ne transfère vers la Syrie ou vers le Hezbollah, la récente livraison de missiles anti-navires Russes, de la famille du Sunburn. Iran - Décodages : Le Hezbollah est hostile à la division du Liban Le samedi 28 juillet, au cours d’une manifestation commémorant « sa victoire Divine » de l’année dernière, le secrétaire général du Hezbollah a évoqué ce que nous dénonçons comme une balkanisation programmée du Moyen-Orient. Ses propos sont dignes d’intérêt car Hassan Nasrallah est le porte-voix du régime des mollahs. Ses déclarations doivent être entendues comme venant de Téhéran et cette donnée change la teneur des propos. Ahmadinejad : Tout est calme au Liban ! Lors de son déplacement en Syrie, Ahmadinejad a rencontré à Damas son ami Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, qui vit depuis l’été 2006, loin des siens, dans un lieu sûr en Syrie. Ce grand courageux avait fui le Liban pendant la guerre entre le Hezbollah et Israël. C’est toujours à distance que les deux amis de 20 ans [4] ont exprimé leur certitude quant à la fin prochaine d’Israël. Liban : Celle-Saint-Cloud à l’heure des manœuvres iraniennes Décodages d’un article du Figaro | « L’invitation était française, mais le dialogue était libanais », a souligné le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. Une trentaine de délégués représentant les principaux partis et courants politiques se sont réunis à huis clos à La Celle-Saint-Cloud. En invitant le Hezbollah, Sarkozy courtise les mollahs d’Iran Le Hezbollah n’est « pas inscrit sur la liste européenne des organisations terroristes » et la France « n’a pas l’intention » de demander son inscription sur cette liste, selon le porte-parole de la présidence française David Martinon (interrogé par l’AFP). Gaza : Alan Johnston et la Stratégie Gigogne de l’Iran ! Alan Johnston, le correspondant de la BBC dans la bande de Gaza, qui avait été enlevé le 12 mars, a été relâché dans la nuit du 3 au 4 juillet après 113 jours de séquestration. Iran : A propos des déclarations de Solana Javier Solana, représentant diplomatique de l’Union européenne, a évoqué lundi un lien possible entre d’une part, l’Iran et, d’autre part, la prise de la bande de Gaza par le Hamas et les attaques récentes contre l’armée libanaise et contre les casques bleus au Sud Liban. Iran : Le nouveau patron du Liban ? 3 militaires Espagnols et 3 colombiens de la Finul ont péri dans l’explosion d’une bombe télécommandée qui a explosé sur une route au passage du convoi militaire entre les villes de Khiyam et de Marjayoune : un attentat sur le modèle irakien. 0 | 50 | 100 | 150 [Retour à l'index des mots-clés] |