Accueil > Puissance militaire des mollahs
| |
Iran-Israël : Les dessous d’une guerre médiatisée ! L’Iran serait sur le point d’attaquer Israël [1] [2] ! Les médias sont en émoi ! Israël en alerte rouge ! Une riposte serait énorme ! La réalité est ailleurs .... Iran : Attentat à la « Mormone » à Kerman ! "Des dizaines de morts et blessés en Iran" lors de la commémoration de la mort en martyr de Soleimani, chef du terrorisme régional des mollahs, l’homme en lien avec le Hezbollah, le Hamas, mais aussi Daesh ! Ce mouvement nébuleux qu’il aidait a assumé la responsabilité de l’attentat [3]. Dès le début, l’ensemble des opposants a évoqué une mise en scène du régime. L’examen des images le confirme. Voici les défauts du récit de ce faux attentat ainsi que les explications de son mobile. BIDEN-IRAN | ACTE 9 Au lendemain de la remise en activité du centre d’enrichissement de Natanz, victime d’un sabotage des miliciens rebelles en juillet dernier, une nouvelle explosion vient de mettre hors d’usage de centaines de nouvelles centrifugeuses. Les services secrets israéliens ont annoncé avoir explosé le bâtiment qui fournissait de l’électricité aux nouvelles centrifugeuses mises en services la veille. Les mollahs ont indiqué une explosion dans le système électrique du site et ont accusé les Israéliens en affirmant qu’ils voulaient saboter les négociations en cours avec Biden. Une drôle d’affirmation puisque ces négociations avaient échoué. Décodages. Iran-Resist Fact-checking 002 | 210107 Selon, Siavosh Ghazi, correspondant de la RFI en Iran, que nous connaissons bien pour ces reportages avec des informations tronquées affirme, les mollahs viennent de renforcer leur présence militaire dans le golfe Persique en organisant mardi et mercredi d’importantes manœuvres avec des centaines de drones. Iran : Nouvelles preuves de la disparition du général milicien Hajizadeh Il y a peu, en nous référant à une rumeur des officiers rebelles luttant contre le régime, nous avions affirmé que les mollahs avaient sacrifié le général milicien Hajizadeh, principal accusé dans le tir de 2 missiles sur un avion ukrainien, afin qu’il n’y ait aucun procès possible impliquant le régime dans ce crash. Les mollahs ont fait, mardi, état de sa présence lors de leurs dernières manœuvres navales et balistiques pour nier son sacrifice. Mais les photos du reportage sur la présence de Hajizadeh semblent être des montages photographiques et elles confirment plutôt son absence. Iran : Offensives et défaites secrètes des mollahs en Irak et au Liban ! Les mollahs sont chaque jour ébranlé par des sabotages perpétués par des officiers de leurs renseignements, ceux-mêmes qui sont censés les protéger. C’est pourquoi au début de la semaine dernière, les mollahs ont joué la carte du chantage terroriste en Irak pour obtenir un couloir de fuite dans ce pays. Mais le PM irakien Kazemi a tenu bon et a contre-attaqué en arrêtant des membres du Hezbollah irakien. Les mollahs ont exporté des armes lourdes vers le Hezbollah Libanais et ont provoqué une chaîne de réactions négatives au Liban et en Syrie et aussi en Iran. Ils ont tenté de restaurer leur image par une manœuvres balistiques, mais suite à un sabotage, leurs missiles ont détruit leurs propres stocks de missiles sol-mer ! Voici les derniers événements survenus depuis :de nouvelles initiatives ratées qui ont lourdement pénalisé les mollahs. Iran : Tirs de missiles contre le régime Hier, la milice avait programmé des manœuvres nocturnes dans le golfe Persique et des tirs des missiles sol mer pour insinuer une bonne capacité de guerre pétrolière nocturne afin de terroriser ses voisins arabes et leurs clients pétroliers étrangers. Mais elle a annoncé une erreur : 3 missiles ont été tirés par erreur vers le sol de l’île de Qeshm. Mais il ne s’agit en fait pas d’une erreur, mais vraisemblablement d’un nouveau sabotage anti-régime. Iran : Feux d’artifice à Parchin ! Jeudi dernier, une grande explosion a eu lieu à une vingtaine de km à l’est de Téhéran. Sa lumière orange a été vue dans cette ville. Les mollahs ont annoncé l’explosion d’un gazoduc et des réservoirs de gaz, mais les Iraniens n’y ont pas cru, car le régime ment continuellement. La version populaire était une explosion ou une frappe militaire. Certains sites à la gloire de la capacité défensive et offensive d’Israël ont évoqué une cyber attaque de la base de Parchin et des tunnels reliant ses hangars souterrains de missiles ! Mais cela ne fait pas sens des experts israéliens ont évoqué d’autres hypothèses et par ailleurs, on aurait vu une longue suite d’éclairs en raison de l’explosion en chaîne des missiles. Rappels des faits et nos conclusions. Iran : Navy en crise ! Les mollahs ont annoncé avoir tiré un missile par erreur sur un de leur navire pendant une manœuvre navale faisant 19 morts et 15 blessés. Quelques détails indiquent que les mollahs ne disent pas la vérité. Iran : La semaine en images n°234 Depuis deux ans, nous vous signalons, images à l’appui, la rupture massive des Pasdaran, des Bassidjis, des militaires, des Bazaris ou encore des mollahs de base. Ces deux dernière semaines, nous avons eu des preuves flagrantes de cette rupture avec le boycott massif des mosquées pendant ce mois de Ramadan, une nouvelle attaque populaire contre les derniers miliciens fidèles au régime sans que le régime riposte. Le régime qui est incapable de riposter a commencé à évoquer le possible démantèlement de cette milice. Les Iraniens ont également manifesté dans une ville de province aux cris de « Mort à la république Islamique » sans que le régime puisse les réprimer. La semaine dernière, le régime a été secoué par de fortes contestations professionnelles, un appel à la grève générale au Bazar, la démission collective de 13 hauts responsables du ministère de l’agriculture. La presse a diffusé les lettres ouvertes contestant ouvertement les dirigeants. De plus en plus de gens affirment qu’ils n’ont rien à voir avec eux. Les mollahs n’ont en fait aucun intérêt en commun avec qui que ce soit : aussi bien le peuple que leurs propres serviteurs. Décodages L’Etat américain a alors commencé une guerre d’usure économique pour les affaiblir graduellement et provoquer des pénuries afin que le risque d’un soulèvement les force à laisser choir les Britanniques, à s’approcher de ses pions puis de leur restituer le pouvoir via une révolution de couleur. En réponse à la guerre d’usure économique des Américains, le régime a reçu le soutien des Britanniques pour contourner les sanctions. Mais ces derniers ne pouvaient défier ouvertement Washington car ils sont officiellement ses alliés. Le régime devait trouver un autre moyen pour neutraliser durablement les sanctions. Rafsandjani, le patron de facto du régime, maître d’œuvre des assassinats des pions de Washington, passible de punitions exemplaires, a choisi le terrorisme via le Hezbollah, la guerre contre les pétroliers et la menace d’une guerre régionale pour faire capituler Washington le plus rapidement possible. Washington a toujours évité cette escalade dissuasive pour continuer sa guerre d’usure économique affaiblissant chaque jour davantage le régime. De facto, en étant plus faible, le régime devait fatalement intensifier ses menaces terroristes exposant, chaque jour, le pays à plus de sanctions ou encore à plus de menaces de ripostes militaires punitives. Le peuple a été malmené au plus haut point, mais tant que les dirigeants, les cadres et les serviteurs du régime étaient issus de l’action anti-américaine de Rafsandjani, ils ont soutenu cette ligne. Le principal ennemi ou rival de Rafsandjani, Ali Larijani, a toujours critiqué l’intensité des actions ou leur style, mais pas la ligne d’action en elle-même. En l’absence de résultats positifs, Rafsandjani a dû leur accorder le droit d’intervenir. Ainsi Ali Larijani a obtenu la propagande du Hezbollah, puis la direction du dialogue avec les Occidentaux, face aux à des nouvelles sanctions, il a essayé plus de dureté des styles différents, mais il n’a également pas réussi à mettre fin aux sanctions. Au final sous la direction de Rafsandjani ou de son principal rival Larijani, le régime a été de plus en plus sanctionné entraînant le pays dans la misère et dans le mécontentement. Pour se maintenir face à ce mécontentement, le régime devait recruter. Il a privilégié les gens issus du peuple pour contenir leur mécontentement. Mais ces jeunes issus du peuple, des familles démunies, par ailleurs des enfants au moment de la guerre Iran-Irak ne pouvaient pas cautionner des politiques extrémistes exposant leur famille, aussi bien les parents que leurs progénitures, à toujours plus de sanctions ou encore à une nouvelle guerre. De nouvelles menaces de bombardement du pays puis l’annonce des sanctions paralysantes en 2007 ont convaincu ces jeunes Pasdaran, mais aussi les Pasdaran vétérans, qui avaient connu les affres la guerre Iran-Irak, que Rafsandjani et ses complices menaient le pays vers la banqueroute ou le néant. La seule solution était d’en finir avec ce régime condamné aux sanctions. Mais l’Armée des Pasdaran (Sepâh Pasdaran) a une structure cloisonnée comme des services secrets, les gens ne se connaissent pas pour former des complots. C’est pourquoi les jeunes Pasdaran ou les vétérans ont plutôt fait le choix à minima de boycotter le régime pour l’isoler ou pour se repérer. Au même moment, les Bazaris ruinés par les sanctions ont également fait le choix de la rupture. Des mollahs de base confrontés à la misère ont également lâché le régime. Ainsi en 2008, début des nouvelles sanctions américaines, le régime a constaté l’effondrement du nombre des Pasdaran, des Bassidjis, des Bazaris et des mollahs dans ses manifestations officielles. Après cette rupture générale, le régime s’est retrouvé seul et sans défense réduit à ses hauts dirigeants, les hauts commandants de Pasdaran, les hommes d’affaires liés à ces derniers et quelques milliers de hauts responsables administratifs ainsi que des hommes de main, soit en tout, environ 20,000 individus dans tout le pays. Le régime était fragilisé, il pouvait tomber en cas d’un petit soulèvement provoqué par de nouvelles sanctions. Ses dirigeants devaient envisager l’option d’un accord rapide avec Washington pour échapper à la colère du peuple. Rafsandjani a relevé Larijani de la direction des négociations sur le nucléaire pour nommer l’un de ses pions (Jalili) et avoir la priorité dans les négociations pour obtenir les meilleures garanties de sécurité pour lui-même au détriment d’autres mollahs ou Pasdaran notamment des ennemis comme Larijani. Ce dernier a alors révélé avec l’aide de son ami Kordan nommé au ministère de l’intérieur des dossiers de corruption de hauts dirigeants proches de Rafsandjani pour les écarter, isoler ce dernier, le renverser pour prendre le contrôle du régime et des négociations avec Washington. Les mollahs discrédités ont découvert un Larijani très teigneux, capables de tout sacrifier. Rafsandjani n’a pas défendu ses amis, Il a prouvé qu’il n’était pas un allié fiable. Mais dans son propre intérêt, il a discrédité indirectement Kordan et a fait arrêter l’agent chargé des révélations par son ami Shahroudi, chef du pouvoir judiciaire. Larijani a abandonné son ami Kordan et son agent pour sauver sa propre peau. Guerre(s) interne(s) | Tous les compagnons du régime ont réalisé qu’ils étaient au centre d’une guerre totale entre Rafsandjani et Larijani et pouvaient y laisser leur peau, sacrifiés par l’un ou par l’autre dans le sens de leurs intérêts personnels. Cette guerre totale n’a pas été terminée avec l’affaire Kordan. Elle persiste et elle est devenue un des composants actifs de la crise née des sanctions. Chaque fois que le régime est en danger, que ses compagnons paniquent, les deux principaux dirigeants oublient de s’allier pour l’intérêt général et ils se mettent à se battre pour leurs propres intérêts, semant la déprime chez tous ceux qui sont restés à leurs côtés car ils n’ont pas d’autres choix. Conclusions | Ce régime est depuis 3 ans affaibli par la rupture des jeunes du peuple qui ne sont pas parvenus à le servir, mais depuis quelques mois, il est également affaibli par le désespoir des anciens qui l’ont toujours servi et se voient trahis et rejetés comme des kleenex usés. On en a vu un second exemple de guerre interne en 2009, quand Rafsandjani a inventé la fausse révolution de couleur, le Mouvement Vert dirigé par l’islamiste Moussavi pour sauver le régime, mais n’y est pas parvenu car le peuple autorisé à manifester s’est mis à scander des slogans hostiles au régime. Larijani, qui avait d’abord soutenu le projet, ne l’a soutenu dans l’intérêt général au moment de l’échec : il a profité de l’échec de Rafsandjani pour exiger la direction du Pouvoir Judiciaire qui lui avait manqué dans sa tentative de coup d’Etat interne en 2008. Il espérait l’utiliser contre Rafsandjani pour obtenir son éviction de la direction du Conseil plénipotentiaire de Discernement et prendre ce poste qui est la clef de voûte du régime. Mais il n’a pas pu y parvenir car il fallait nommer des juges hostiles à Rafsandjani. Ce dernier a été finalement écarté au bout d’un an en juin 2010 pour son incapacité à attirer la foule dans la rue sous la bannière du Mouvement (islamiste) Vert. Larijani a pris le relais de ses activités, mais sa rapacité flagrante a retenu les autres à lui confier les pleins pouvoirs. Il est resté écarté de la directions des négociations avec les Américains, obsédé par l’idée d’y parvenir. On en a vu un troisième exemple de guerre interne en mars 2011, quand les Pasdaran ont permis au peuple d’exprimer son rejet du régime en célébrant l’anniversaire de Reza Shah Pahlavi (père du dernier Shah), vénéré pour sa laïcisation et la modernisation du pays. Les Pasdaran avaient également choisi la contre-révolution. Les hommes d’affaires du régime ont paniqué car le peuple pouvait désormais renverser le régime et s’en prendre à eux. Les dirigeants fragilisés pouvaient aussi négocier une fuite sécurisée avec Washington et les laisser tomber. Ils avaient d’ailleurs accepté de rencontrer les 5+1 à la même époque. Les hommes d’affaires du régime ont commencé à brader leurs actions et leurs biens immobiliers pour acheter de l’or et des dollars afin de quitter le pays au plus vite. Le régime était face à une nouvelle rupture le fragilisant très fortement. Larijani craignait aussi que les pions de Rafsandjani passent un deal avec Washington. Il a ouvert un procès pour fraude visant les hommes d’affaires agités, mais il a aussi accusé les ministres (du clan Rafsandjani) chargés de négociations pour les éliminer et pouvoir se hisser à leur place. Cette guerre de Larijani pour assurer ses propres intérêts a démoralisé les insolvables qui restent aux côtés du régime. On a assisté à une baisse de coopération au sein de la brigade Qods, parmi les hauts officiers de la marine, sans lesquels le régime ne peut en aucun cas exécuter ses menaces de fermeture de l’Ormuz. Washington qui observe les fluctuations du régime a compris qu’il pouvait semer le désordre et provoquer des fuites en poussant Larijani à attaquer Rafsandjani. Pour cela, il devait accentuer ses pressions de manière à donner l’impression qu’il veut en finir avec ce régime. Pour cela, Washington a forcé les Européens à annoncer la rupture de leurs relations pétrolières avec les mollahs en cas d’absence d’un progrès dans le dialogue. Au final, on est arrivé à la date boutoir du 1er juillet 2012. Le régime qui allait perdre sa meilleure alliée pour lutter contre les sanctions américaines, a accepté de reprendre le dialogue. La première rencontre programmée en juin dernier à Bagdad a eu lieu après deux boycotts consécutifs confirmant l’isolement du régime. Pour les derniers compagnons du régime, la situation était désespérée : leurs dirigeants pouvaient accepter de céder le pouvoir aux pions de Washington en échange des garanties de sécurité pour leur famille. Ceux de la base pouvaient être sacrifiés : il y a eu une rupture massive de plusieurs milliers de cadres administratifs. Le régime était alors en difficulté. On en a alors eu la quatrième guerre interne encore plus forte que les précédente. Larijani a interdit aux négociateurs d’accepter un quelconque compromis. Il a accusé les plus proches amis politiques de Rafsandjani de fraude et de trahison. Rafsandjani a reculé avant de révéler une partie des fraudes foncières de Larijani pour obtenir leur silence et le droit de faire ce qu’il voulait. Les deux principaux dirigeants du pays se battaient à nouveaux pour leurs propres intérêts. Washington avait réussi son jeu. Il a annoncé un embargo maritime et aérien du pays pour agiter encore Larijani et le pousser à taper encore plus sur le clan Rafsandjani. Il a ainsi divisé davantage le régime. Le régime était divisé, économiquement condamné à la banqueroute et désavoué par le peuple. Il ne pouvait pas survivre. La Chine qui lui achète 35% de ses barils a trouvé un prétexte administratif pour annoncer l’arrêt de ses achats pétroliers après le 1er juillet 2012 ! Quelques jours après, les Indiens (alliés de Washington) qui achètent près de 20% des barils iraniens ont dit la même chose. Le régime n’allait pas perdre un peu de ses revenus avec le retrait des Européens, mais au moins 55% de ses revenus ! Ces derniers compagnons ont encore paniqué. Ali Larijani a appelé les Pasdaran au secours, ils n’ont pas été au rendez-vous. En leur absence, aucune guerre pétrolière n’est possible. Le régime était bel et bien condamné à subir les sanctions. Ses dirigeants devaient endurer des pénuries en attendant les soulèvements susceptibles d’entraîner rapidement leur chute ou céder le pouvoir aux Américains. Panique générale après le 1er juillet | Les derniers serviteurs du régime se sont mis à acheter de l’or, des dollars et à stocker des alimentations. Les prix de tous les produits convoités ont augmenté et en plus, il a eu une pénurie de poulet, produit que le régime importe depuis longtemps. La pénurie a aussi touché la masse qui se nourrit par pauvreté d’abats de poulet. La tension est montée. Après plusieurs jours d’interminables attentes dans les files sous une chaleur sans précédente, à Téhéran, les gens excédés ont attaqué les derniers miliciens fidèles au régime qui sont chargés de surveiller le port rigoureux du voile. Le régime n’a pas riposté à cette petite attaque : il a ainsi rappelé la rupture des Pasdaran et des bassidjis. Il y a 15 jours, le début du Ramadan et l’absence de toute cérémonie officielle ou populaire dans les mosquées ont confirmé cette rupture, mais aussi celles des Bazaris et des mollahs de base. Les habitants d’une ville de province ont alors manifesté contre le régime aux cris de « Mort à la république Islamique ». Les dirigeants se sont cachés au lieu de riposter. Ce comportement face à une petite action hostile a mis en évidence leur grande impuissance. La semaine dernière, les bazaris ont profité de cette impuissance apparente pour lancer un appel à la grève générale. Le régime était ouvertement contesté et dépassé. La panique s’est développée. Ali Larijani a fait des diversions médiatiques pour cacher sa déroute. Il a incendié partiellement le bazar pour intimider les Bazaris avant de jouer la carte de l’unité avec le clan Rafsandjani qu’il dénigre depuis toujours ! Mais Rafsandjani lui a refusé son aide et les photos ont surtout révélé que le régime disposait de peu de fidèles à ses côtés. Larijani n’arrivait pas à rassurer la base. Washington a amplifié la panique interne en révélant l’existence de plans militaires pour attaquer l’Iran ! Le régime n’a pas osé parler de la fermeture d’Ormuz car cette menace énerve prodigieusement ses derniers compagnons conscients de ses faiblesses. Larijani était perdu. Les Britanniques ont volé à son secours en affirmant dans un article paru dans le très sérieux The Economist que le Pentagone fanfaronnait pour rien car il sait que les chercheurs iraniens étaient parvenus depuis 2008 à créer un béton ultraperformant capable d’arrêter tous les derniers modèles de bombes anti-bunker américains. Le régime était momentanément sauvé par les Britanniques et non par Larijani visiblement à la dérive. Rafsandjani a profité de cette absence pour annoncer qu’il avait demandé et obtenu le droit de reprendre sa fonction de responsable intermittent de la Prière de Vendredi à Téhéran pour le prêche de la Journée de Qods afin d’insinuer qu’il avait le soutien des ayatollahs pour revenir au pouvoir sans doute pour plaider le dialogue sous sa direction. Rien n’est moins sûr car l’annonce n’avait été répercutée nulle part. Mais les ayatollahs ont laissé dire Rafsandjani pour secouer Larijani. Ce fut le début d’une cinquième guerre interne au sommet du régime. Larijani a laissé ses efforts pour sauver le régime et s’est lancé dans une attaque sans précédente contre Rafsandjani. Larijani a d’abor remis en cause son prion Ahmadinejad pour laissant entrevoir qu’il pouvait révoquer la confiance à son cabinet pour exclure d’un seul coup tous les pions politiques de son rival. Par l’intermédiaire de la presse, Larijani a remis en cause l’enrichissement de Rafsandjani malgré la crise économique. Par l’intermédiaire de la presse, Larijani a évoqué des preuves pour accuser Khatami, un des jokers de Rafsandjani, d’activités hostiles au régime. Le pouvoir judiciaire contrôlé par le Larijani a évoqué 4 condamnations à mort dans le cadre de procès pour fraude visant ses proches et la presse a demandé au pouvoir judiciaire d’enfermer enfin la fille de Rafsandjani inculpée d’activités politiques hostiles au régime, mais jouissant d’une liberté incompréhensible. Larijani a en fait menacé Rafsandjani d’arrêter ses amis, sa fille pour l’amener à reculer. Rafsandjani a adouci sa position, mais il n’a pas renoncé ouvertement à son come-back. Les derniers compagnons du régime étaient à nouveau confrontés à une guerre interne forte entre les deux hommes. Rafsandjani gardait toute sa hargne et ne faisait aucun effort dans l’intérêt général. La panique est devenue plus forte à tous les niveaux et le pays a connu de nouvelles pénuries alimentaires. Mercredi dernier, à deux jours de la fin de la semaine iranienne, Larijani qui avait tout essayé sans pouvoir calmer la crise, a tenté une modération de façade. Mais il n’est pas parvenu à calmer la crise interne notamment la ruée vers le dollar. Il a alors changé pour revenir à un vocabulaire plus offensif. Washington l’a bousculé en affirmant qu’il pouvait à certain moment attaquer l’Iran. Le régime a été surpris par cette annonce. N’ayant pas de militaires à ses côtés pour les exhiber et fanfaronner, il a perdu la parole. Son absence a rassuré les Iraniens, jeudi a été une journée de contestation pour le peuple et une journée de panique pour les derniers compagnons du régime. Vendredi dernier, Jaafari, le commandant des Pasdaran a parlé d’une situation gravissime. Le président de la chambre de commerce a dit que toutes indicateurs étaient dans le rouge. Le régime devait décréter un état d’urgence. Le régime avait invité le président islamiste d’Egypte à Téhéran pour la conférence des Non Alignés prévue du 26 au 30 Août. Ce pion islamiste de Washington a refusé. Le régime, qui ne trouvait rien de positif pour rassurer ses derniers compagnons, a appelé tous les derniers partisans à se réunir derrière les commandants en chefs des Pasdaran et des Bassidjis dans le mausolée de Khomeiny : un appel tout en symbole. Mais le régime n’a eu que le soutien de moins d’une trentaine d’hommes en état de se battre. Cette très faible mobilisation a prouvé la rupture des Pasdaran, des Bassidjis… mais aussi la rupture de ses derniers compagnons. Le régime n’avait jamais été aussi bas. Cette semaine, après ce dernier échec, le régime allait connaître une nouvelle crise de confiance accompagnée d’une nouvelle ruée vers l’or et le dollar, épuisant ses maigres réserves. Il devait trouver une solution pour calmer cette crise. Il devait aussi trouver des solutions pour nier son impuissance militaire ou policière. La situation pouvait s’aggraver à partir du milieu de la semaine car du mercredi 8 août 2012 (18 Mordad-19 Ramezân) au vendredi 8 août 2012 (20 Mordad-21 Ramezân), il devait trouver quelques milliers de volontaires pour célébrer l’inspiration du Coran à Mahomet et pleurer l’assassinat d’Imam Ali, la plus grande figure du chiisme. Accessoirement, le régime devait aussi célébrer la Journée du Journaliste. Les Journalistes ont toujours été des agents de propagande pour le régime. Mais à la suite du comportement égoïste des chefs, le nombre des journalistes fidèles a diminué. Le régime redoutait donc cette journée, il oublié de célébrer cette journée. Larijani s’est lancé dans une cascade de diversions médiatiques nationales et internationales (il n’a pas oublié d’attaquer au passage son rival Rafsandjani). Ce fut une semaine riche en fanfaronnades et en propagande, mais les images sont là pour nous montrer que c’était surtout du vent : le régime est de plus en plus seul et divisé. Voici des images de la lente chute des mollahs. Iran : La semaine en images n°207 Au cours des derniers mois, les Pasdaran ont sans cesse désavoué le régime par le boycott massif de ses manifestations officielles. Cette rupture qui vulnérabilise le régime a provoqué une vague de panique chez les hommes d’affaires du régime : ils se sont mis à vendre leurs biens et acheter de l’or ou des dollars afin de quitter le pays avec leur fortune avant la chute du régime pour ne pas couler avec lui. Pour arrêter la fuite de ces partenaires, qui l’affaiblit davantage, le régime devait montrer qu’il dispose encore des réserves en termes de partisans populaires prêts à le défendre. Il y a un mois, alors que Reza Pahlavi avait appelé la communauté internationale à aider le peuple iranien à renverser le régime, le régime n’a réussi à mobiliser aucun Iranien pour la Journée du soutien au Guide. Il est devenu clair que le régime n’avait pas les réserves nécessaires pour se sortir d’affaire. Dans la foulée, le peuple et les Pasdaran ainsi que les membres du clergé ont rappelé leur rejet par le boycott de grandes fêtes religieuses islamiques ou chiites. La panique des associés du régime a été amplifiée davantage. Ce rejet du régime par le peuple et la panique interne des associés du régime ont été ignorés par les Américains car ils ne veulent pas la fin du régime islamique, mais le transfert des pouvoirs des mollahs vers leurs propres pions islamistes afin de disposer d’un levier pour agiter l’Asie Centrale et la soulever contre la Chine. Les Américains ont même été effrayés par l’éventualité d’un succès du peuple : ils ont fait parvenir quelques milliards de dollars aux mollahs pour combler le trou provoqué par la demande d’or et de dollar et empêcher une faillite bancaire interne susceptible de balayer le régime, ils ont oublié les propos sur les violations des droits de l’homme en Iran et ont parlé de la possibilité d’une entente globale. Ils ont encore proposé le dialogue qui est la première étape pour aller vers la passation des pouvoirs. Cette offre a davantage paniqué les hommes d’affaires du régime car toute entente irano-américaine se fera à leur insu. Ils ont accéléré leur achat pour fuir le pays avant une telle éventualité, aggravant la santé fragile de l’économie iranienne. Les dirigeants du régime ont dû parler de leur progrès dans le nucléaire militaire et de la fermeture de détroit d’Ormuz pour montrer leur fermeture à tout compromis afin de rassurer leurs associés turbulents qu’ils n’allaient pas les sacrifier dans une entente avec les Américains. L’administration Obama a été obligée d’évoquer de nouvelles sanctions financières. Ces sanctions affaiblissant le régime devaient être annoncées la semaine dernière. Le régime s’attendait à une nouvelle panique de ses associés qui sont pressés de quitter le navire avant qu’il ne coule sous le poids des sanctions et de son impopularité. Il a tenté d’empêcher la panique en affirmant que des milliers de Pasdaran s’étaient rassemblés en sa faveur à l’occasion des prières pour la mort du prophète Mahomet. Mais les tenues des gens vus sur les images n’étaient pas en adéquation avec le froid qui s’était abattu sur l’Iran : il s’agissait d’images d’archives. Le régime a seulement réussi à prouver qu’il était très isolé. Il est devenu certain qu’il serait boycotté le jour anniversaire de la révolution (le 11 février prochain), ce qui ne peut qu’obliger les Américains à soutenir le désir de changement du peuple. La crainte que la situation ne s’aggrave dans trois semaines a relevé le niveau de la panique : on a assisté à une incroyable ruée vers l’or et le dollar qui a fait montrer les prix de ces deux produits à des niveaux jamais atteints et ce malgré la restriction d’accès au dollar ou des menaces de pendaison à l’encontre des vendeurs et des acheteurs. Cette semaine débutait la période de célébration de la révolution islamique avec l’anniversaire du retour en Iran de Khomeiny le mercredi 1er février (12 Bahman). Le régime entrait clairement dans une zone de turbulence car, selon ses propres règles, les Pasdaran doivent être présents à tous les niveaux surtout pour l’anniversaire du retour de Khomeiny. Il allait connaître un boycott très dévalorisant : la semaine allait être un rappel de leur rupture et la confirmation de sa faiblesse. Se sentant en danger, le régime a multiplié les buzz pour détourner l’attention du peuple de son isolement, il a également multiplié les slogans agressifs pour se montrer puissant alors qu’il perd pied. Les Occidentaux qui ne veulent pas la fin de l’islamisme qui divise et affaiblit cette région très riche ont aidé les mollahs en ignorant le boycott du peuple et des Pasdaran et en ne prêtant d’attention qu’aux buzz et aux provocations creuses du régime. Voici néanmoins des images qui prouvent la lente chute du régime, images qui continuent à paniquer ses associés du régime et à accélérer sa chute. Iran : La semaine en images n°177 Il y a deux semaines, Larijani menait la vie dure à Rafsandjani. La guerre interne pour le pouvoir au lieu de faire la guerre aux problèmes avait paniqué les derniers partisans du régime. Ils s’étaient mis à vendre leurs actions pour acheter des dollars en prévision d’un effondrement du régime. Il y a une semaine, les Pasdaran, les membres du clergé et les bazaris, lassés par les sanctions qui laminent le pays, avaient boycotté l’anniversaire de la naissance de l’Islam, rejetant non seulement le régime, mais aussi sa seule raison d’être. Cela avait provoqué une nouvelle panique plus forte dès le début de la semaine, le samedi 2 juillet. La semaine commençait mal. Le régime a craint une dégradation plus forte car ce même samedi à l’occasion de la journée des mines et de l’industrie, il devait présenter ses réussites dans ces deux domaines alors que l’exportation des matières premières et l’industrie iranienne sont à l’agonie par la faute des sanctions qu’il impose au pays par son comportement. Par ailleurs, le lundi 4 juillet, à l’occasion de la journée Pasdaran, il craignait un nouveau boycott révélant plus encore sa vulnérabilité. Enfin le 9 juillet, à l’occasion de l’anniversaire de la fausse révolte estudiantine de 1999, version brouillonne de sa nouvelle révolution interne, il devait aussi faire un peu de publicité pour les nouveaux représentants de sa fausse opposition, le Mouvement Vert. Il y avait beaucoup à faire. Le régime n’a pas suivi l’ordre chronologique : il a zappé l’unité de Larijani et Rafsandjani et il a donné la priorité à une insistance outrageuse sur la fidélité des Pasdaran pour rassurer ses partisans, intimider le peuple et provoquer une polémique qui relancerait la fausse opposition. Mais son plan a échoué par la faute d’un plus important boycott des Pasdaran, visible sur les images. Il a alors sans cesse changé de cheval pendant la course (défendant son islam, ses réussites, revenant aux Pasdaran par des tirs de missiles ou des manifestations de dernières minutes), ratant immanquablement le but poursuivi qui était de rassurer ses partisans. Cette semaine, le régime s’est dispersé alors qu’il voulait se concentrer. Voici les images d’une semaine décousue à l’image du désarroi et de la surprise provoqués par des boycotts et des ruptures de plus en plus inattendus. Iran : Les raisons des tirs de missiles et des slogans agressifs du régime Cette semaine, la république islamique d’Iran a montré des silos profonds, avant d’annoncer 14 tirs réussis de missiles de 2000 km de portée. Le régime s’est dit prêt à détruire Israël et les bases américaines chez ses voisins arabes. Mais les tirs ont été faits dans le désert central iranien (ci-dessous) qui est distant de moins de 800 km des frontières du pays. De fait, s’ils avaient la portée annoncée, ils seraient tombés chez les voisins. Or personne n’a signalé une attaque de missiles iraniens. Les missiles ne pouvaient donc pas avoir la portée annoncée. L’annonce était un bluff de puissance. Ce qui compte ce ne sont pas les détails des missiles, mais les intentions du régime. Iran : Un hippopotame dans l’espace La république islamique a annoncé l’envoi dans l’espace d’un singe en 2012. Téhéran parle en fait de l’amélioration de ses capacités balistiques. Il s’agit non pas d’un sujet spatial, mais d’une insinuation militaire pour provoquer une escalade avec Washington afin que la perspective d’une guerre pousse ce dernier à capituler face à Téhéran. Iran : La semaine en images n°144 La principale information iranienne chaude de la semaine dernière a été les manœuvres militaires pendant lesquelles les mollahs ont fait état de progrès inouïs en matière de défense aérienne. Téhéran a notamment annoncé qu’il avait en sa possession un système de missile du même niveau que le S-300. Il insinuait ainsi qu’il pourrait frapper en toute impunité Israël via le Hezbollah pour punir Washington. Les images officielles des manœuvres ne font état d’aucun progrès. Il s’agissait d’une nouvelle provocation pour engager Washington dans une escalade afin de le contraindre à abandonner la partie par peur d’une guerre dans laquelle il aurait beaucoup à perdre. L’objet des annonces était donc de se débarrasser des sanctions qui ont ruiné le régime provoquant la rupture des Bazaris et des bassidjis, la milice conçue pour contenir le peuple. C’est pourquoi dimanche, le jour de l’annonce des manœuvres, Ali Larijani, qui espère devenir le patron du régime en prenant la place de Rafsandjani au sein du Conseil de Discernement, avait la banane. Sa joie découlait du fait que deux jours plus tard, en plein milieu des manoeuvres, Ahmadinejad, le représentant du régime, devait aller à Bakou, terre pro-américaine, pour participer à une conférence internationale sur le statut juridique de la mer Caspienne d’où il pouvait répondre vertement aux Américains pour amplifier la crise naissante. Les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Les médias occidentaux ont évoqué les progrès militaires inexistants des mollahs, mais les Américains ont profité de l’occasion pour écarter les frappes militaires et affirmer leur attachement aux sanctions pour parvenir à des négociations. A Bakou, Mahmoud a perdu son sourire. La facture s’est alourdie en fin de semaine quand la capacité balistique imaginaire du régime a été envisagée comme le prétexte pour l’OTAN de déployer en Europe son nouveau bouclier anti-missile ! Cela vise évidemment la Russie, mais au passage, Téhéran ne pourrait plus agiter sa capacité à provoquer une guerre pour pousser Washington à capituler. Voici les images d’une semaine tactique qui s’est terminée par un flop déprimant pour le régime. Iran : La semaine en images n°138 Le principal événement de la semaine dont il n’existe aucune image a été la grève du Bazar iranien. Les négociants en or et diamant, ainsi que les négociants en acier et en textile, c’est-à-dire tous ceux qui en faisant grève avaient contribué à la victoire des mollahs en 1979, étaient pour la deuxième semaine en grève, paralysant les secteur-clefs de l’économie iranienne : la spéculation financière, le bâtiment et l’habillement. Le mouvement a démarré quand par son discours provocateur Ahmadinejad a fermé la porte à tout apaisement avec Washington présageant de nouvelles sanctions américaines ainsi qu’un renforcement du plan iranien de rigueur pour atténuer l’impact des sanctions par une baisse forcée de la consommation. Le régime a immédiatement choisi le recours à l’intimidation car il sait qu’il ne veut d’aucun apaisement avec Washington. Mais il n’est pas parvenu à rétablir l’ordre car depuis plus d’un an, il a perdu le soutien de ses jeunes miliciens, les Bassidjis, à la suite de la mise en place de son plan de paupérisation visant à réduire la consommation. Il s’est alors retrouvé avec le risque que son incapacité à rétablir l’ordre soit interprétée comme les prémices d’une chute encourageant les gradés de la milice qui sont ses derniers alliés à le laisser tomber pour ne pas disparaître avec lui. Cette peur présente depuis plusieurs mois avait initialement poussé le régime à jouer le profil bas sur le plan politique pour récupérer les Bazaris et les Bassidjis. Ce ramollissement n’avait non seulement pas déclenché le retour de ces forces devenues dissidentes, mais encore il avait renforcé leur boycott du pouvoir et de ses manifestations. Le régime a dû penser que la présente grève était une suite de ce boycott, cette semaine, il a rompu avec son profil bas pour réinvestir en force le terrain qu’il avait abandonné. Le régime a eu une semaine chargée pour avancer étapes par étapes dans une explosion de violence retenue avec trois coups d’éclat en milieu et fin de semaine, mais il n’a pas réussi à atteindre ses objectifs. Voici les images d’une semaine très intéressante. (vous pouvez cliquer puis zoomer sur les images pour les agrandir une ou deux fois). Iran : La semaine en images n°137 Le Bazar, principale entité sociale, qui a aidé les mollahs à prendre le pouvoir est en grève dans les grandes villes du pays depuis une semaine et la milice composée de jeunes qui doivent défendre le régime n’intervient pas. Le régime des mollahs est dans une situation grave. Son incapacité à rétablir l’ordre peut donner lieu à un élargissement du mouvement aux entreprises publiques et aux administrations. Cela pourrait signifier la fin du régime. Pour forcer les Bazaris à cesser leur grève, le régime a tenté de les intimider en incendiant les Bazars, en les accusant de voler le peuple et enfin en menaçant d’abord implicitement puis très ouvertement des arrestations musclées. Dans le même temps, le régime a tout fait pour minimiser la gravité des faits pour éviter l’adhésion du peuple ou l’abandon de ses partenaires économiques étrangers. De fait, alors que le pays brûle, il n’y a aucune image des grèves, des incendies, le régime a tenté de montrer des images faisant état de sa force basée sur le soutien d’un peuple heureux et d’une milice fidèle. Mais les images ne sont jamais neutres et nos amis les photographes iraniens nous ont envoyé des messages faisant état du contraire pour qui sait lire les images. C’est ce que nous vous proposons. Iran : La semaine en images n°132 Au cours de la semaine dernière, le principal sujet traité dans les médias iraniens a été l’entrée en vigueur de la suppression des prix subventionnés, mesure qui annonce des hausses d’au moins 500% sur tous les produits de base. Cette hausse est liée aux sanctions : le régime manque de devises, il ne peut pas approvisionner le marché, il a commencé à réduire le pouvoir d’achat des Iraniens en augmentant les prix, mais il doit passer à une vitesse très supérieure pour brider définitivement la consommation dans l’espoir d’écarter les risques de pénurie et d’émeutes, voire de soulèvement. La mesure risque cependant de provoquer ce qu’il veut éviter, d’où la nécessité de préparer longuement le terrain, mais aussi la nécessité de donner l’image d’un régime fort capable de résister à un autre soulèvement. C’est pourquoi les mollahs ont cessé leur guéguerre qui est censée donner l’illusion d’un débat démocratique diversifié. Supposant l’inefficacité de ces mesures, le régime a aussi ressorti Karroubi de la naphtaline : ce faux opposant intérieur a appelé à un rassemblement pour placer les contestataires sous la bannière d’un partisan du régime. Bref, le régime se prépare au pire. En cette semaine décisive où tout indique un possible retour de la contestation, on n’a guère entendu les Occidentaux en particulier les Américains sur le sujet. Ces derniers ont parlé d’autres sujets comme pendant le premier soulèvement iranien pendant l’été 2009 : l’affaire d’une lapidation qui a été suspendue, il y a 3 semaines, l’affaire d’un footballeur qui a mangé pendant le mois de Ramadan, un bébé tigre dans une valise. Lamentable. Iran : La nouvelle doctrine militaire des mollahs Il y a deux semaines, Téhéran avait annoncé qu’il ne parlerait jamais aux Américains. Il avait aussi présenté à la presse des armes capables de couler des pétroliers dans le détroit d’Ormuz. Il avait également promis de nouvelles armes plus destructrices pour le 22 août. Il était clairement à la recherche d’une escalade guerrière dissuasive pour contraindre les Américains à cesser leur guerre d’usure économique. Mais depuis peu, le régime craint que ses provocations ne poussent le Bazar ou ses milices à le lâcher. Dans un contexte de grève latente et d’inquiétude, il a nuancé ses positions. Il a également tenté d’atténuer le caractère inquiétant des armes qu’il devait présenter en cachant un important progrès effectué sur ses missiles pendant la présentation qui a suivi son dernier tir d’essai. Le régime a confirmé cette approche avec les commentaires qui ont accompagné l’essai d’un drone, le Karrar (ci-dessous). Iran : La semaine en images n°130 Depuis un mois, Washington, qui a besoin des mollahs pour soulever les musulmans de l’Asie Centrale contre la Chine, a renforcé les sanctions de sa guerre d’usure économique à leur encontre pour les forcer à accepter son offre d’entente. De nombreux pays fournisseurs de produits de première nécessité comme l’Allemagne ont cessé leurs livraisons. Dans le même temps, les clients du pétrole iranien ont cessé leurs achats. Ces lâchages en chaîne ont humilié les mollahs et démoralisé ses alliés internes. Ces lâchages en chaîne privent l’Iran des devises nécessaires pour trouver de nouveaux fournisseurs. Le pays manque de tout et surtout de carburant, nécessaire pour faire fonctionner les centrales thermiques. Les mollahs n’ont néanmoins pas cédé en cas d’entente, ils devraient transférer les pouvoirs politiques et économiques (le pétrole) aux Américains. C’est une situation dangereuse car les alliés internes du régime pourraient le lâcher pour ne pas mourir en cas d’un soulèvement populaire. Il y a trois semaines, le régime avait tenté de les rassurer en se lançant dans un programme d’inauguration d’équipements industriels pour montrer que tout va bien. La semaine dernière il a oublié le peuple et ses alliés internes pour enchaîner les provocations afin d’engager Washington dans une escalade express afin que la peur d’une guerre dans le détroit d’Ormuz handicapant l’approvisionnement pétroler de l’Occident pousse ce dernier à lâcher Washington. Dans cette semaine de vifs efforts pour provoquer une escalade, le régime a dû faire face à un autre problème : le Ramadan qui doit être synonyme d’un marché bien achalandé pour récompenser les bons croyants. Cela fait des années que les Iraniens ont fait le deuil de ce genre de chose, mais cette semaine, on a atteint le niveau plancher dans l’offre de produits comestibles, c’est pourquoi pendant la semaine où les mollahs devaient se faire entendre, on ne les a pas vus se pavaner en Iran. Iran : Une guerre sous-marine éclair Washington a besoin d’une entente avec les mollahs, mais ces derniers ne peuvent pas accepter car ils perdraient le soutien de la rue arabe à leurs milices. En réponse, Washington sanctionne les mollahs pour les affaiblir et les forcer à accepter. Les mollahs qui ne s’estiment pas assez puissants d’un point de vue économique pour résister font tout pour provoquer une escalade afin que la perspective d’une guerre menaçant l’approvisionnement pétrolier dissuade les Américains. Ces derniers esquivent les provocations de Téhéran pour éviter toute escalade et continuer leur guerre d’usure économique. Pour neutraliser cette esquive, Téhéran exhibe régulièrement des armes capables de couler des pétroliers. Il y a exactement 5 mois, il avait fait état de la fabrication d’un très puissant missile sol mer, cette fois, il a annoncé la mise en service de « 4 sous-marins furtifs ». Iran : Rumeurs d’une guerre qui n’aura pas lieu ! Il y a une semaine, la presse israélienne a affirmé qu’une douzaine de navires de guerre américains (dont un porte-avions) et un navire de guerre israélien avaient traversé le Canal de Suez avec la collaboration discrète de l’armée égyptienne pour faire route vers la mer rouge. L’annonce est devenue par la suite une rumeur sous l’effet de sa reprise par certains sites qui aiment prétendre disposer d’infos secrètes, ce qui a donné lieu à des rumeurs d’une frappe imminente des installations nucléaires iraniennes. Ce n’est pas la première fois que de telles choses arrivent. Les autorités américaines ont pour leur part ni confirmé, ni démenti. Cela n’est pas non plus une attitude inédite : tout au long de la présidence Bush en parallèle aux efforts diplomatiques intenses pour renouer le dialogue avec Téhéran en vue d’une entente vitale pour les Etats-Unis, les autorités américaines avaient frappé sur les tambours de la guerre. A l’époque, notre pronostic était qu’il n’y aurait pas de guerre, nous le maintenons : il n’y aura pas de guerre, mais nous assistons à un retour des tambours de la guerre dans une version plus efficace. Iran : La semaine en images n°116 Depuis des mois, Washington ne cesse de proposer un dialogue apaisé aux mollahs car il a besoin d’une alliance stratégique avec eux pour accéder à l’Asie Centrale. Cela ne convient pas aux mollahs car tout apaisement avec Washington -le grand protecteur d’Israël- lui ferait perdre le soutien de la rue arabe. Il cherche donc un moyen pour rendre le dialogue impossible, en réponse Washington esquive ses provocations en refusant de les médiatiser. Cette semaine, Téhéran a cru pouvoir casser cette censure grâce à la visite d’Ahmadinejad à New York pour exposer sa vision du TNP à l’ONU. Puisque les médias avaient les yeux rivés sur l’Iran, le régime a profité de l’occasion pour annoncer la tenue de nouvelles manœuvres navales sur la route des pétroliers dans le Golfe Persique. Tout était parfait, mais il y a eu des imprévus forçant Téhéran à improviser au pied levé. Voici donc les images d’une semaine où Téhéran a raté une occasion en or pour amplifier la crise afin de rendre impossible l’apaisement. Iran : La semaine en images n°115 Le début de la semaine a été marqué par les annonces d’attaques contre les pétroliers alors que les Gardiens de la Révolution procédaient à des tirs de missiles sur le golfe Persique, une provocation évidente pour bloquer tout apaisement avec Washington. Sans se laisser perturber par cette attitude négative des mollahs, Washington qui a besoin d’une entente pour étendre son hégémonie régionale, a expédié son émissaire, le ministre brésilien des affaires étrangères, à Téhéran pour trouver un terrain d’entente avec les mollahs. Ces derniers ont encore une fois dit non à tout compromis. La fin de la semaine a été différente car si nos enturbannés ont bien évidemment des priorités internationales, ils ont aussi des priorités intérieures : l’été revient et s’approche le 1er anniversaire du soulèvement du peuple iranien contre l’ensemble du régime. Ne sachant ce qui pourrait advenir nos barbus de toutes tendances se sont lancés dans des célébrations de type social pour se montrer proches du peuple. Iran : La semaine en images n°114 Il y a une semaine, le régime des mollahs avait annoncé la tenue à Téhéran de l’Iran Oil Show qui devait être la vitrine de l’inefficacité des sanctions contre l’Iran. Mais cette exposition réunissant les représentants des grandes compagnies européennes mais aussi chinoises n’a débouché sur aucune déclaration forte d’un des exposants. De fait, le régime a mis l’accent sur les nouvelles militaires de la journée de l’armée et les manœuvres des Pasdaran où il était question de fermer le détroit de l’Ormuz. La propagande militaire a été à la hauteur de la déception pétrolière de l’Iran Oil show. Téhéran a fait état d’une forte puissance de feu. Iran : Le grand jeu des Pasdaran dans le golfe Persique Depuis 2005, sur un fond de tension avec Washington, les Pasdaran, milice chargée de la sécurité du régime, organisent des manœuvres navales dans les eaux du Golfe Persique pour prétendre qu’elle peuve fermer le détroit d’Ormuz en faisant couler des pétroliers. Cette année pour la première fois, Téhéran a coulé un bateau dans le premier jour de manœuvre pour faire monter la tension d’un cran. Iran : Qui a peur du missile balistique iranien ? L’agence britannique Reuters a rapporté que Washington avait annoncé que d’après ses estimations, « l’Iran pourrait fabriquer un missile balistique intercontinental en 2015 ». Au cours des 4 jours précédents cette annonce, Téhéran avait déployé des moyens médiatiques peu habituels pour affirmer qu’il avait une très grande puissance de feu défensive pour montrer qu’il n’accepterait aucun compromis même sous la menace d’une frappe. Washington qui court après un compromis n’avait pas réagi aux rumeurs. Pourquoi a-t-il pris le contre-pied de son silence avec l’annonce d’une capacité offensive iranienne ? Serions-nous face à un tournant ? Des explications existent. Elles sont surprenantes. Iran-S300 : Le régime peine à se montrer fort Dans notre article du lundi 19 avril, en nous basant sur des images diffusées la veille à télévision iranienne ou sur les sites des agences de presse iraniennes, nous avons qualifié d’intox la nouvelle diffusée par le site d’Alain Soral à propos de la présence d’une copie iranienne du S-300 pendant le défilé militaire de l’anniversaire de la création de l’armée de la république islamique d’Iran. Nous devons revoir notre jugement car dans la nuit du dimanche 18 avril au lundi 19 avril, des images pirates du défilé ont commencé à circuler sur le net : on y voit la copie iranienne du S-300. C’est ce que l’on peut qualifier d’intox de seconde génération : au lieu de revendiquer une puissance de feu que les experts américains peuvent contester, le régime a fait le choix de laisser dire à des inconnus qu’il avait une telle puissance feu. Le régime cherche et peine à se montrer fort pour se maintenir face aux pressions extérieures. Iran : Intox à propos des S-300 Le régime des mollahs célébrait hier sa journée de l’armée où l’on assiste au défilé militaire des troupes et des équipements. Dans un article consacré à cet événement, le site Égalité et Réconciliation d’Alain Soral, proche du Hezbollah, affirme que le régime a cette année exposé une réplique iranienne du très performant système de missiles anti-missiles S-300. Pure intox ! Iran : Une nouvelle DCA haute en couleur Depuis 5 ans, Téhéran enchaîne les provocations tantôt militaires, tantôt nucléaires. Il espère que la combinaison des deux ferait peser une menace pour l’exportation du pétrole via le Détroit d’Hormuz poussant les Etats-Unis à cesser de l’importuner. Dans le cadre de cette politique d’amplification de la crise, il y a deux jours Téhéran a annoncé des progrès nucléaires qui n’ont pas été à la hauteur pour impressionner les Américains. Pour remédier à cette baisse de régime, il vient d’annoncer la production de missiles anti-aériens à moyenne portée. Iran : NASR 1 ou le retour de la guerre des pétroliers Téhéran vient d’annoncer en grande pompe la naissance de son premier missile de type Cruise, Nasr 1. Les médias occidentaux ont forcément relaté l’info. Ils ont cependant parlé d’un missile de courte portée capable de détruire des objectifs d’une masse allant jusqu’à 3.000 tonnes, ce qui est inexact car dans son annonce, Téhéran n’a pas parlé de détruire des cibles de 3000 tonnes, mais de couler des navires de 3000 tonnes ! 08.03.2010 Iran : La semaine en images n°105 La semaine dernière, le régime fêté le 31e anniversaire de la république islamique et nous bouclions le dernier numéro de la seconde année de la Semaine en images ou l’actualité au travers des photos des agences iraniennes de presse. Pour ce numéro 104, nous avons été gâtés car le jeudi 11 février, les Iraniens y compris les miliciens ont massivement boycotté le rassemblement annuel de la commémoration de la victoire des islamistes qui se tient chaque année sur la Place Azadi qui a une superficie de 275,000 m². Le régime s’est retrouvé au dépourvu et contraint de recourir à la contrefaçon des images. Au lieu de bourrer la place dont on avait des images aériennes, il a décidé de prétendre que les Iraniens étaient massés ailleurs : sur l’Avenue Azadi qui mène à la place. Étant donné qu’il est impossible de partir d’une base vierge, le régime a travaillé sur des images des années précédentes quand l’attraction de la journée était un missile lanceur de satellite placé à l’embouchure de la Place. Malheureusement, dans leur hâte, les responsables du régime ont oublié d’ajouter cette fusée sur les photographies faites cette année depuis la Place Azadi. La fusée manquante a hanté les mollahs car le rassemblement devait être la vitrine du plébiscite de leur régime et de leur politique nucléaire refusant tout compromis avec Washington. La fusée manquante a provoqué une diète photographique qui nous vaut une semaine moins riche en images. La cueillette est néanmoins bonne car Téhéran devait marquer des points pour compenser son échec. Ce qui nous vaut un feu d’artifice de contrefaçons très révélateur sur les centres d’intérêt ou de crainte du régime. IRAN-TIMES : CROSS SHOOTINGS OF MEDIA BOMBS Two days ago, the Times published an undated Iranian document, without any heading or signature, stating that Iran disposed of a sophisticated atomic bomb. We noticed then it was a frame-up from Tehran because it would just have needed to notify the document’s characteristics to deny those allegations. Our analysis was right because 24 hours after it forgot to deny the Times’ allegations, Tehran announced the successful shooting of a long-range missile ; announce which is completely in line with its anti-appeasement strategy. Iran-Times : Tirs croisés de bombes médiatiques Il y a deux jours, le Times publiait un document iranien non daté, sans entête ni signature faisant état de la possession par l’Iran d’une bombe atomique sophistiquée. Nous y avions vu un coup monté de Téhéran car il lui aurait suffi de signaler les caractéristiques du document pour rejeter ces allégations. Notre analyse était juste car 24 heurs après le non-démenti des allégations du Times, Téhéran a annoncé le succès d’un tir de missile longue portée, une annonce dans la parfaite ligne de sa stratégie anti-apaisement. Iran : La semaine en images n°93 La semaine en images est une véritable aubaine pour nous. Elle montre la république islamique sans son masque de slogans et d’annonces grandiloquentes et nous rappelle qu’elle est de plus en plus faible. Cette semaine par exemple, le régime célébrait la création de la milice Bassidj qui est réputée d’avoir au moins 10 millions de membres. Nous ne les avons pas vus manifester dans les rues. Modestement, le régime a revendiqué un rassemblement de 60,000 miliciens dans une salle de prière qui peut contenir 10,000 personnes. Ils étaient en vérité moins de 5,000, principalement des vieux et non ces jeunes costauds qui devraient défendre le régime. Cette semaine, Téhéran devait aussi déployer des centaines d’avions et de missiles, mais nous ne les avons pas vus non plus. Iran : The week in images n°93 The Week in images is a true golden opportunity for us. It shows the Islamic Republic without its slogan pack and pompous statements and reminds us it’s getting weaker and weaker. This week for example, the regime celebrated the creation of the Bassij militia which is reputed to count at least 10 millions of members. We didn’t see them demonstrating in the streets. Modestly the regime claimed a gathering of 60,000 militiamen in a prayer room that can hold 10,000 people. Actually they were less than 5,000, mainly old people and not those young fellows who are supposed to defend the regime. This week, Tehran needed also to deploy hundreds of planes and missiles but we didn’t see them either. Iran : Missile without a launcher ! The Mullah regime seems to be extremely reactive towards our website. Following our short article of Monday November 23 on the authenticity of the announcements on military maneuvers by Iran, Colonel Hadji-zadeh, Commander of the Air Force, denied that the military exercises were a “bluff” and the Mehr and Fars press agencies published on Tuesday November 24 photos of the missile launches of these past days. The photographs deserve a closer look. Iran : DCA cherche lanceurs ! Le régime des mollahs est décidément très réactif vis-à-vis de notre site. Suite à notre mini article du lundi 23 novembre sur l’authenticité des annonces relatives aux des manœuvres en cours, ce mardi 24 novembre, le colonel Hadji-zadeh, commandant des forces aériennes, a réfuté que les manœuvres soient « un bluff » et les agences Mehr et Fars ont publié des photos de tirs de missiles au cours des trois derniers jours, images qui méritent d’être vues. Iran : The latest maneuvers exasperate the army ! A midst an ongoing conflict with the West and Russia’s refusal to supply the sophisticated DCA S-300 system, Tehran announced that it was leading defence exercises in preparation of an eventual nuclear, bacteriological, or chemical attack against its nuclear installations and to demonstrate its military power despite the absence of the S-300 anti-missiles. Iran : Des manœuvres qui gonflent les militaires ! Sur un fond de conflit avec l’Occident et de refus russe de lui livrer le très performant système de DCA S-300, Téhéran a annoncé la tenue d’exercice de défense contre une éventuelle attaque nucléaire, bactériologique ou chimique contre ses sites nucléaires pour montrer sa préparation, mais aussi son autonomie même en l’absence des S-300. Iran : La semaine en images n°84 Cette semaine, on a beaucoup parlé de l’Iran : le régime a aligné les gadins avec la chute d’un avion pendant un défilé militaire, l’échec d’Ahmadinejad à l’ONU, des manifs contre lui. C’est une semaine riche en images, mais aussi riche en émotions pour les mollahs. Iran : Missiles perdus en haute mer Un quotidien autrichien affirme que l’Etat russe a envoyé sa marine militaire pour libérer le Cargo Arctic Sea car il souhaitait récupérer des missiles S-300 achetés clandestinement par les mollahs à des trafiquants russes. L’info est plausible car Moscou ne souhaite plus livrer ces missiles anti-missiles à l’Iran. Iran : Deux crashs suspects Le régime des mollahs qui ne reconnaît jamais ce qui pourrait être le signe d’une faiblesse vient de reconnaître le crash d’un hélicoptère militaire d’entraînement et la mort de ces trois passagers. Généralement quand le régime reconnaît un tel accident, la vérité est ailleurs. IRAN : Where are my missiles ? © IRAN-RESIST.ORG – August 14 2009 | For long time, Americans threatened to strike Iranian nuclear plants as military option In order to become able to face such threat, Tehran searched for long for acquiring a worthy anti-aircraft defence but it didn’t manage to get it. Because it lacks of such equipment, it is asking currently to the AEIA for a solution that could make such strike forbidden. Iran : Mais où sont passés mes missiles ? Depuis longtemps, les Américains agitent la menace d’une frappe des installations nucléaires iraniennes sous le terme de l’option militaire. Pour y faire face, Téhéran a longtemps cherché à acquérir une DCA digne de ce nom sans jamais y parvenir. En l’absence de cet équipement, à présent, il demande à l’AIEA une résolution interdisant ce genre de frappe. Iran : Téhéran n’apprécie pas la présence française à Abu Dhabi (vidéo ajoutée à 14h05) Selon l’AFP, l’Iran aurait annoncé dimanche « le lancement de la production d’un canon naval anti-aérien capable de frapper des missiles de croisière ». Il semble que nos amis de l’AFP ont mal traduit : les mollahs annoncent un canon pour abattre les missiles de « type cruise » ! Iran-missile : Washington change d’approche ! Au lendemain de l’annonce par le président américain de vouloir poursuive le dialogue au moins jusqu’en 2010, Téhéran a répondu par une provocation en annonçant le tir d’un missile aux capacités nucléaires et d’une portée de 2000 Km. Iran : Les mollahs cherchent un fournisseur de S-300 Un des moyens de pression de Washington sur les mollahs est la possibilité d’une frappe aérienne (israélienne). C’est pourquoi Téhéran cherche frénétiquement à trouver un fournisseur capable de lui donner le très performant système de défense anti-missile russe S-300 qui neutraliserait ce moyen de pression. Iran : Le Jihad maritime des Pasdaran sera un feu de paille Selon une information exclusive de RFI, « des unités, des navires et du matériel militaire (des Pasdaran) sont implantés depuis quelques mois dans le port érythréen d’Assab, sur la mer Rouge ». Olivier Rogez, l’auteur de l’article, évoque la crainte d’un « Jihad maritime » sur cette artère par où « transitent 25% du pétrole de la planète et 10% du commerce maritime mondial ». Iran : Le régime promet une grande réalisation militaire Najjar, le ministre iranien de la défense, a promis des révélations sur de grandes réalisations techniques et militaires pour l’année prochaine qui commence le 21 mars 2009. 0 | 50 | 100 | 150 [Retour à l'index des mots-clés] |