Des foutaises en barre, car les mollahs n’ont pas les troupes nécessaires pour leur offensive. Les jeunes n’ont cessé d’exprimer leur rejet du programme islamiste et antisioniste du régime et d’affirmer leur soutien à Israël même après ses pires excès récents au regard des normes occidentales.

Par ailleurs, au cours de ce mois de ramadan, la majorité silencieuse iranienne des collaborateurs du régime, que nos jeunes révoltés appellent la couche grise, a aussi rejoint le mouvement de rejet des mollahs en enfreignant si massivement la règle du jeûne du ramadan dans l’espace public que les mollahs n’ont pu verbaliser les réfractaires et les punir sévèrement, selon leur règle de la charia en vigueur (2 mois de prison ou 74 coups de fouet). Finalement, ils ont initié un débat sur la nécessité de la révision des lois du régime. C’est une défaite majeure pour le régime et une victoire écrasante pour l’appel à la désobéissance civique lancé par le prince Reza Pahlavi [3] que les Iraniens voient comme seul dirigeant possible pour permettre à leur pays de retrouver sa place dans le monde.

Un indicateur terrible : un député s’exprimant à la télévision a rapporté que les observateurs de la morale (ceux et celles qui ont récemment tué la jeune Armita dans le métro en ravivant la haine des jeunes) étaient dépassés. Le député a même raconté une blague  : un observateur de la charia s’approche d’un jeune et lui demande s’il fait partie d’une minorité religieuse qui lui donnerait le droit d’être exempté du devoir de respecter le jeun et l’interpellé lui rétorque : non, je fais partie de la majorité sans religion !

© IRAN-RESIST.ORG

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Dans ces conditions, au cours des dernières semaines, le régime a très vite compris qu’il aurait encore moins de mobilisation parmi ses collaborateurs de la couche grise pour la journée anti-israélienne de Qods (nom arabe a Jérusalem) à la fin du ramadan. Finalement, il a eu une confirmation cinglante de son isolement vendredi dernier à l’occasion de cette journée : sur les images envoyées par des anonymes, on a surtout vu des étudiants coraniques afghans et africains défiler à Téhéran.

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Rappelons que l’on n’a vu aucune flambée de violence contre Israël, dans les pays musulmans du Moyen-Orient et d’ailleurs, à l’occasion de la journée de Qods (le vendredi 9 avril 2024). On peut en conclure que les musulmans n’ont pas les moyens ou même l’envie d’une action contre Israël et espèrent la victoire de Trump qui avait pacifié la région en offrant des compensations très intéressantes et des perspectives d’avenir, aux uns et aux autres.

Le régime dépité a annoncé de grandes mobilisations de plusieurs millions ou dizaines de millions de ses partisans dans plusieurs villes et petites villes iraniennes ! Les réseaux sociaux iraniens se sont moqués des annonces en disant que la somme des nombres annoncée signifiait que l’Iran avait 2 milliards d’habitants !

Les mollahs, nus et démasqués, ridiculisés par leur échec en Iran et hors Iran, ont augmenté leur effort de propagande, en choquant l’opinion mondiale avec le projet grandiloquent d’attaquer Israël ! Mais avec quelles armes le feraient-ils puisqu’en n’ayant aucun satellite militaire, ils ne peuvent disposer que d’une portée de 180 km pour leurs missiles développés sur la base de la technologie nord-coréenne elle-même basée sur des modèles soviétiques très anciens et nullement performants face aux armes actuelles dont dispose la partie adverse ?

On rappelle aussi que récemment Poutine avait accordé un interview à Fox News lors duquel il a dit qu’il avait offert son aide à Obama en 2009 pour former un front uni contre les mollahs et pour éradiquer leur ingérence déstabilisatrice au Moyen-Orient. Les mollahs n’ont donc aucune chance d’avoir les armes très sophistiquées développées par la Russie. Sinon, ils auraient déjà dû déclencher l’enfer contre Israël lors de sa riposte contre le Hamas !

Les mollahs font feu de tout bois pour cacher leur manque de troupes populaires, en Iran et ailleurs, et leur manque d’armes pour continuer à exister en Iran et hors Iran.

Pourquoi nos chaînes d’infos [4] n’évoquent pas ces sujets ? Les médias français et ceux des autres pays européens sont tous financés par les exécutifs de chaque pays. Ils s’autocensurent donc pour cette raison et se détournent des vrais sujets qui intéressent les Français.

L’un des sujets actuels est la montée des partis rejetant les politiques européennes et la possibilité de leur victoire écrasante lors des élections européennes à venir.

Un autre sujet actuel est l’actuelle montée du radicalisme islamique. Cette montée est alimentée par les chaînes islamiques financées par les mollahs et aussi les prêches des imams formés en Iran. Les pays occidentaux ne veulent pas diaboliser l’Islam qui est nécessaire à l’Europe pour garder de nombreux pays prometteurs en état de léthargie.

On évite aussi d’évoquer le rôle des mollahs car ils ont été portés au pouvoir en Iran par les Américains pour cette raison et aussi pour déstabiliser en permanence le Moyen-Orient et permettre des hausses de prix de carburants qui sont bénéfiques aux grandes compagnies pétrolières opérant sur des terrains où l’extraction n’est pas aisée (au Canada, la mer du nord, en haute mer...).

Dans le cas présent, en inventant une superpuissance militaire [5] fictive aux mollahs, il s’agit d’une part d’éviter d’évoquer leur déclin et leur isolement, mais aussi de justifier de prochaines hausses de prix de carburants qui seront utiles pour corriger des erreurs de gestions économiques françaises et américaines.

Nous pouvons vous assurer qu’il ne se passera rien dans les jours à venir sinon, une surenchère médiatique, comme on en a vu beaucoup d’autres par le passé [6]. Les mollahs sont ravis de ce ramdam qui cache leur déclin. Il y a une blague connue en Iran : quelqu’un lâche un pet tonitruant. Kalk ! Il prend alors l’une de ses chaussures pour taper par terre. Le gars à ses côtés lui rétorque : « Bon, tu as trouvé un truc pour son bruit, il va te falloir trouver aussi un truc pour l’odeur ».

Le régime sent le roussi et n’a rien pour cacher ceci à ses collaborateurs. Son agitation médiatique ne sert à rien. Ses collaborateurs sont de plus en plus paniqués. Ils cherchent à acheter des dollars pour prendre la fuite. Le régime, qui contrôle lui-même le marché noir du dollar, ne cesse d’augmenter ses taux (multipliés par 2 en 1 an, en 4 en 4 ans) pour contenir la fuite des siens. En agitant le risque d’une guerre qui sera accompagnée de nouvelles sanctions, le régime contribue à paniquer d’avantage sa couche grise. La vraie actualité iranienne est l’échec du régime à agiter vraiment la région et ainsi rassurer les siens.

© IRAN-RESIST.ORG

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Ainsi, les médias occidentaux oublient les peuples et leur envie de changement aussi bien là-bas qu’ici : la vérité qui ne convient pas à leurs commanditaires politiques. Ils inventent des risques de guerres imaginaires qui conviennent à leurs patrons mais aussi aux mollahs !

Les mollahs et les dirigeants Occidentaux [7] ne sont pas des ennemis à la veille d’une grande guerre au Moyen-Orient, mais des complices, s’agitant effrénement dans un théâtre d’ombres, pour assurer le succès de leur lutte contre leurs propres peuples en colère.