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Iran : La France chouchoute implicitement nos mollahs dans ses médias 

31.10.2023

Armita Garavand serait morte hier après une longue agonie. Sa mort n’a révolté aucun pipole notamment ceux de la grande famille du cinéma français ou encore des politiciens woke qui ne cessent de l’ouvrir pour tout et pour rien. Pourtant l’agression subie par Armita et qui a provoqué sa mort est riche en détails qui font état de la vivacité de la révolution Iranienne anti-mollahs. C’est justement ce qui gêne la France et ses employés médiatiques, culturels et politiques. La chute des mollahs n’est pas une priorité pour la France et ses employés se taisent. 

En parallèle, les médias parlent bien certes de l’implication assumée des mollahs au côté dans les conflits larvés de la région. Evidemment il y a le conflit actuel qui oppose le Hamas et Israël, et on évoque les risques d’escalade et la puissance terroriste des mollahs, mais sans entrer dans les détails, car ceux-ci montrent une autre réalité que celle décrite  : la faiblesse et l’isolement régional des mollahs et encore leur vulnérabilité. Comme dans le cas d’Armita, il s’agit d’éviter un débat sur les possibilités infinies de renverser les mollahs. L’Occident ne veut pas leur chute, ils sont utiles à ses desseins. 



Armita | Il y a plus d’un mois, <bArmita Garavand, une lycéenne de 16 ans de modeste condition, a été gravement blessée dans le métro iranien. Les opposants iraniens très actifs sur les réseaux sociaux notamment le réseau russe Telegram, mais aussi sur Twitter (malgré l’inimitié de ses dirigeants), décrivent l’incident comme une agression contre Armita pour refus de porter le voile islamique. Elle avait été interpellée par une femme voilée de la « milice de l’incitation à la vertu » qui lui avait ordonné de se voiler. Elle avait rétorqué à cette femme qu’elle devait se dévoiler pour être comme le peuple. Cette dernière l’avait alors attaquée et repoussée. Elle était tombée, sa tête avait violemment cogné la marche en fer à l’entrée de la rame au point d’être fracturée et ensanglantée. Son corps a été déplacée. Inanimée. On a annoncé son admission à l’unité des soins intensifs de l’hôpital militaire Fajr de Téhéran.

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Circonstances de la chute d’Armita | En France, cliente pétrolière privilégiée des mollahs, l’AFP toujours alignée sur les mollahs, a signalé la chute sans ouvrir le sujet. Or, par sa violence et ses détails, il était déjà devenu un sujet central en Iran et même une affaire d’État car au lieu d’occulter le sujet, les médias officiels se sont empressés de diffuser des interviews pour nier les soupçons d’agression sur la victimes. Ils ont en premier donné la parole à de soi-disant amies d’Armita faisant état de sa chute accidentelle suite à une chute de sa tension et ce sans aucune émotion dans la voix. Toutes (très bien voilées) affirmaient avoir quitté les lieux pour aller en cours alors que leur amie était étendue sur le quai ! Aucune n’était restée à ses côtés, ne serait-ce que pour surveiller ses affaires ou contacter ses parents. 


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Incohérences | Les cyber-opposants ont rapidement remis en cause cette version de chute de tension d’abord évoquée par les fausses amies d’Armita puis par l’ensemble des médias du régime. Selon des informations qu’ils ont pu trouver Armita était une fille très sportive, elle pratiquait du Taekwando à haut niveau puisqu’elle était ceinture noire 3e Dan (échelle qui compte 10 niveaux mais 9 d’effectifs).

Les opposants ont aussi fait remarquer qu’il y manquait des vidéos de nombreuses caméras qui existent sur les quais et surtout la caméra Big Brother installée par les mollahs à l’intérieur des rames  ! 

Parents d’Armita | Les médias officiels ont interviewé les parents de la victime qui ont dit qu’ils n’avaient pas vu toutes les vidéos de l’incident.


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Les mollahs ont alors interviewé une autre femme (en présence de la mère d’Armita). Elle était présentée comme une membre de la famille d’Armita. Ce nouveau témoin a dit que toutes les vidéos avaient été vues et les opposants mentaient pour s’inventer un martyr, car leur tentative de révolte avait été un échec. La mère a un signe négatif de la tête au sujet des vidéos. Clap de la fin. Le reportage terminé, la mère de la victime a été arrêtée. Les téléphones des membres de la famille ont été saisis pour qu’ils ne puissent pas communiquer avec médias d’opposition hors Iran et faire des photos montrant leur situation. Rien en France ou ailleurs en Occident sur le sujet. 


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Intruse | Les opposants, aidé par la 5e colonne de miliciens rebelles du Contre-Espionnage, ont dévoilé l’identité de l’intruse : Elle n’était pas une membre de la famille mais une milicienne de la bas sécuritaire de Shahriar près de Karaj (banlieue de Téhéran), une base chargée de la sécurité du Guide à Téhéran et ses envions, et quia joué un rôle central dans lac répression lors des dernières soulèvement contre le régime !

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Faux reportage | Quelques jours plus tard, le régime a diffusé un reportage sur la télévision nation Seda va Sima (Parole & Visage), une vidéos réalisée grâce aux images de plusieurs caméras dans les rues et à l’intérieur de la station où l’incident (agression) avait eu lieu. On y voyait Armita marchant d’un pas tonique dans la rue sans porter de voile, puis achetant une bouteille d’eau avant de se diriger vers les quais. Elle n’avait pas l’air d’une fille exténuée manquant de tension sanguin !


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Puis, on la voyait sur le quai avec ses amies, mais de très loin (par une caméra du quai opposé) : les visages de ses amies sont impossibles à distinguer. Un commentateur disait  : comme vous voyez, elle n’a jamais été agressée le long de son parcours alors qu’elle ne portait pas de voile  ! 

Dans l’heure, un opposant très observateur a signalé que les tennis portés par Armita dans ce reportage étaient noires avec des bandes blanches alors que le jour de sa chute, elle portait des tennis 100% blanches. Le régime avait donc fabriqué un faux documentaire pour s’innocenter. Il avait aussi caché les vrais visages des vraies amies d’Armita. Enfin, il était évident qu’elle était surveillée depuis un certain temps du fait de son attitude d’opposante au voile. Il restait aussi que nous manquaient des images de la caméra se trouvant à l’intérieur des rames. 

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Le maire de Téhéran, le milicien Zakani, a pris la parole pour dire que la rame était d’un modèle ancien ne permettant pas d’y installer de caméra. Les cyber-opposants ont diffusé une de ses propres photos d’archive le montrant dans le modèle de la rame en question sous une belle caméra-espionne ! 

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Meurtre avoué | D’autres opposants vivant en Iran ont interpellé une membre des FatmaCommandos de vertu dans une station à propos d’Armita. La femme a fièrement dit : nous l’avons tuée et nous avons bien fait ! 

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Personne n’a alors tiqué qu’Armita que le régime gardait officiellement dans un hôpital militaire et ne montrait même pas à ses propres médias était probablement décédée au moment de sa chute ou peu après.

Armita Leaks | D’autres informations médicales ont fait surface. Les opposants ont obtenus les documents de son admission à l’unité des soins critiques (intensifs et cardiaques / ISU en français / ICU en anglais) de l’hôpital militaire Fajr de Téhéran car en dehors d’une grosse fracture à la tête, ses fonctions respiratoires et cardiaques étaient en état d’arrêt.

Les informations fuitées faisaient état d’un niveau 3 sur l’échelle GCS, Glasgow Coma Scale, classification pronostique des comas traumatiques la plus utilisée dans le monde. Elle consiste à tester trois paramètres : l’ouverture des yeux (E), la réponse verbale (V) et la réponse motrice (M). Le niveau 3 est le plus fort de cette échelle de trauma. Selon des études réalisées en 1995 par Kotwica Z, Jakubowski JK. Dans le cas des blessures à la têtes avec l’arrêts des fonctions vitaux, et un score de 3 sur l’échelle de GCS , il y a 89 % de morts dans les 30 premiers jours, 7 % de survie en état végétatif et seulement 4 % de survie avec des résultats satisfaisants (un handicap sévère ou modéré).

Mort programmé | De plus, nous avons aussi fouillé un peu et avons découvert que l’unité des soins intensifs de l’hôpital militaire Fajr de Téhéran avait brûlé 3 semaines auparavant ! L’incendie dû à la vétusté de son circuit électrique avait nécessitait l’intervention de 4 compagnies de pompiers pendant plusieurs heures. Le régime avait publié une seule photo en affirmant que personne n’était blessé ou décédé ! Ce qui est bien invraisemblable. Ce lieu n’était pas le plus approprié pour sauver Armita mais bien choisi pour accélérer sa mort.

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Le régime est resté silencieux après la gaffe monumentale de son employée évoquant un meurtre délibéré et la divulgation de l’état d’Armita au moment de son admission par des médecins ou personnels médicaux visiblement hostiles au régime qui signalaient la mort probable d’Armita.

Faux témoignages | Le régime a continué à nier les accusations mais aussi à entretenir le doute sur l’état d’Armita en diffusant un interview de ses parents et ses amies et sa directrice d’école dans un couloir où pouvait lire ICU (ISU) sur un panneau. La mère a parlé en premier pour dire qu’elle n’avait pas été arrêtée et que sa fille allait bien ! Elle a critiqué le « peuple » pour avoir dit des « fausses choses sur leur famille ». Elle a demandé seulement des prières pour Armita. Elle n’était visiblement pas au courant de l’état de sa fille et ne l’avait certainement pas vue.


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Le père a aussi dit qu’on lui prêtait certains propos (remettant en cause un interview dans lequel il avait dit qu’il n’avait pas accès à l’hôpital) pour voir sa fille. Il a dit qu’il la voyait plusieurs fois par jour ! Or, on ne peut pas On ne peut y aller plusieurs fois par jour dans un service ISU comme dans un moulin. Il a aussi montré un portable bas de gamme en affirmant qu’iil n’avait jamais eu les moyens de dénoncer quoi que ce soit. Ce geste était-il indispensable alors que le sujet était surtout l’état de santé de sa fille. Le récit sonnait faux pour les visites et hors sujet pour le reste.

Enfin, ses « amies » voilées aussi ont dit les mêmes choses en insistant sans aucune émotion qu’elle allait bien !et lui fallait des prières pour aller mieux encore !

Recentrage | En réalité, on devait zapper ces propos qui étaient clairement de la désinformation pour faire diversion et se recentrer sur ce qui n’était pas : la mort quasi probable d’Armita, fait visiblement dissimulé à ses parents (sinon ils auraient été incapables de parler sans verser une larme). Le sujet devait être un meurtre délibéré de la jeune fille rebelle. Mais pourquoi le régime avait eu besoin de verser le sang de cette jeune femme. Mais pourquoi ?

Un meurtre pour intimider les opposants | Le régime avait alors subi une série de revers révolutionnaires. Un haut responsable du clergé dans la ville de Zanjan, chef lieu du Kurdistan iranien ainsi que plusieurs commandants de la milice antiémeute de Bassidjs, mais aussi des chefs locaux de ses Renseignements [1] [2] [3] [4], dans régions proches du Kurdistan (où naquit Mahsa Amini) avaient été éliminés par des jeunes Iraniens grâce notamment à la cinquième colonne des officiers rebelles du Contre-Renseignements internes des Pasdaran apparue il y a 5 ans suite à la défection du chef de ce service et sa fuite vers les États-Unis le 13 avril 2019.

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Ridiculisé par MBS et les Iraniens | Autres faits remarquables  : le régime avait tenté un rapprochement diplomatico-sportif avec les Saoudiens et il avait été échaudé par le rapprochement plus marquant au même moment entre MBS MBS et Netanyahou.

Les mollahs ont alors réagi bêtement en plaçant un buste de leur ex-champion de terrorisme le sinistre Qassem Soleimani (que le peuple déteste), à l’entrée de terrain de foot d’un match prévu à Ispahan entre leurs footballeurs et une équipe saoudienne. Les footballeurs saoudiens avaient boycotté le match et les spectateurs iraniens, jeunes issus à 100% des familles Bassidjis, avaient insulté le régime et son héros, puis salué la mémoire de Reza Shah Pahlavi [5], fondateur de la dynastie patriote et progressiste des Pahlavi, aimée pour sa lutte contre les mollahs pour un Iran indépendant, moderne, laïque et prospère !

Slogans vs Soleymani et pro Pahlavi
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Les mollahs étaient ainsi remis en cause et aussi menacés par les assassinats de leurs commandants sécuritaires. Le lendemain Armita, déjà repérée par le régime, a été délibérément agressée et tuée. Le régime avait visiblement tué une jeune au hasard pour rappeler à tous leurs opposants qu’il peut à tout moment tuer à l’aveugle n’importe qui.

Occident complice | Qu’a fait l’Occident ? Rien en demandant aux mollahs une enquête indépendante sur Armita. L’Occident a même fait l’inverse de ce que l’on espérait car au lieu de sanctions pour violation évidente des droits humains, Biden a fait deux beaux gros cadeaux aux mollahs, réaffirmant ainsi son envie d’entente avec les mollahs, c’est-à-dire pour un islamisme formaté pour lutter contre les adversaires géopolitiques des États-Unis, la Russie et la Chine ainsi qu’ Assad en Syrie qui est un rempart contre cet islamisme visant via Daesh (ISIS) le Caucase et l’Asie Centrale. 

Cadeaux à gogo | L’Europe qui est le valet de pied des États-Unis a débloqué 1,7 milliard de dollars des mollahs gelés dans ses banques au prétexte d’un verdict en leur faveur ! Les alliés pétroliers occidentaux des États-Unis qui financent les Prix Nobel ont attribué le Nobel de la Paix à la fausse opposante Nargues Mohammadi, issue de la direction de la sinistre milice universitaire (BCU chargée de l’épuration et l’islamisation des université ainsi que l’identification et l’arrestation des étudiants déviants), une milicienne pur jus, menteuse maniant à merveille la langue de bois islamiste d’apparence modérée, opposée à tout soutien à un changement de régime en Iran ou à des sanctions contre les mollahs ! Précisons tous ses faux opposants [6] comme leurs 2 championnes, Shirin Ebadi (également prix Nobel de Paix) et Sotoudeh, ont toujours comme seule actualité de lutte de soi-disant pressions contre leur personne, jamais ils ne parlent de ce qui arrive aux Iraniens et de leur lutte pour renverser le régime. 

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Encouragements ratés | Les mollahs encouragés par ces cadeaux (notamment les dollars, car ils manquent sérieusement de devises) ont fait état de la mort cérébrale d’Armita pour souligner le mépris de l’Europe et des États-Unis. Et ainsi déprimer d’avantages leurs opposants. 

HamasUne semaine plus tard, le Hamas a attaqué Israël en tuant avec beaucoup de cruauté des civils (comme le font si bien les mollahs en Iran).
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Les mollahs ont aussitôt clamé leur rôle décisif en affirmant que leur Guide Suprême Khamenei avait récemment mis en garde MBS. leur associé Nasralah a aussi publié une photomontage combinant une photo l’attaque avec un portrait de Soleimani !

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L’argent accordé aux mollahs n’a donc pas pu les assagir et les intégrer une dynamique de paix et prospérité pour eux-mêmes, les Iraniens et la région, mais leur a permis de réaffirmer leur terrorisme et lancer une opération préparée bien avant avec le Hamas, branche palestinienne de la confrérie maçonnique des Frères musulmans, organisation que les mollahs [maçonniques] ont intégré et renforcée en 1945. [7]

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Objectifs géopolitiques des mollahs | En affirmant leur implication et en citant l’opération comme une réaction à la paix souhaitée par MBS (qui n’est pas un allié des Démocrates mais un patriote au service de sa nation en soi et dans la région), les mollahs l’ont défini comme un refus des efforts pour la paix au Moyen-Orient. Mais en bons prédicateurs menteurs, avec leur habitude de dissimulation tactique, ils ont omis de désigner aussi l’Amérique comme une cible, ce qui signifie qu’elle devrait être vue comme l’objet principal de l’attaque. Les mollahs ont en fait réaffirmé le terrorisme à la Daesh (création d’Hillary Clinton) pour montrer qu’ils pourraient convenir à Washington, mais sans devenir ses toutous. Pour simplifier, ils ont lancé l’attaque pour marchander un meilleur rôle, avec un scénario différent, dans le deal souhaité par les démocrates [8] pour sauver leur projet islamiste avant une éventuelle victoire de Trump [9] (seul politicien de haut niveau à avoir apporté un soutien actif au peuple iranien). 

Réponse américaine | Washington a très bien compris l’offre des mollahs, car il n’a pas condamné sans réserve les mollahs. En revanche, leur projet de casser le rapprochement MBS-Bibi s’avère un échec, car les Saoudiens n’ont pas apporté de soutien au Hamas et les autres pays arabes ont gardé leur distance avec cette organisation tout en affirmant leur souhait d’apaiser les malheurs des citoyens palestiniens. 

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Réactions des Iraniens (du peuple) | Le régime et ses partisans ont reçu le soutien en revanche de dizaines de milliers de musulmans résidant dans les pays occidentaux, mais seulement une vingtaine de personnes ont manifesté leur soutien au Hamas en Iran ! Le régime désespéré a hissé le drapeau de la Palestine lors d’un match de foot, de dizaines de milliers de jeunes présents ont crié « fout ce drapeau dans ton cul » !

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Dans le cul | Le lendemain, panique à Téhéran, ruée des amis affairistes du régime sur ses réserves en dollar ! En gros, comme dirait Woody Allen : Prends l’oseille et tire-toi ! La banque centrale du régime a relevé le taux sans pouvoir contenir la panique. Elle a finalement annoncé des mécanismes pour réduire l’accès des hommes d’affaires du régime à ses réserves en dollar pour limiter des crédits inutiles et inflationistes !

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Nouvelle intimidation | Le régime a aussi zappé son camouflet de la veille et a sévèrement mis en garde ses proches souhaitant l’abandonner par un double meurtre de deux de ces VIP habitant dans un quartier sécurisé fermé au commun des mortels iraniens. Le cinéaste Mehrjui, grand fan de Khomeiny en 1979, ennemi de tous les opposants, allant même jusqu’à les insulter lors des tournées de promotion cinématographique payées par le régime, a été roué de coups, poignardé à de multiples reprises (une signature du régime), les membres fracassés et enfin égorgé avec sa compagne dans leur villa.

Le régime a montré la scène macabre de ces meurtres sanglants à la télévision ! On a alors remarqué que la porte d’entrée n’était pas cassée. L’absence d’effraction laissait supposer que les victimes connaissaient le ou les assassins.

Assassinats à messages | Le chef de la police présent sur les lieux a dit que les caméras du site étaient toutes en panne depuis quelques jours mais il a reconnu et arrêté un jardinier afghan [s’inspirant sans doute d’Omar m’a tuer] qui aurait tué le cinéaste, connu pour sa pingrerie, pour 700 euros de factures impayés. Mais comment a-t-il peu le reconnaitre sans caméra ? Personne n’a cru cette version car l’accusé n’aurait pas pu pénétrer dans ce quartier sécurisé et en échapper et en plus il n’avait rien volé !

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Le régime a alors programmé l’enterrement de son ami cineaste sacrifié. Il y avait peu de témoignage de sympathie au sein des faux opposants politiques et culturels en mémoire de cet homme honni par le peuple en raison de ses positions pro régime.

Le régime a administré une piqure de rappel à tous ceux qui étaient de facto en train de prendre leur distance en diffusant des photos floues des cadavres (ci-dessous). Puis, il a passé le nombre des assassins à 4 jeunes afghans et a diffusé une pénible reconstituttion du double assassinat (document déconseillé selon le régime aux personnes cardiaques).

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Puis, le régime a organisé son enterrement. On a eu droit à des images floues qui signidiaient qu’il y avait très peu de monde. Désespéré, il a fait état de la présence de la super fausse opposante Sotoudeh qui était censée être en prison. On a aussi entendu le slogan « Femme, Vie, Liberté » scandé par des voix féminines. Visiblement, il y avait une tentative de placer ces pions présents parmi le peuple et les opposants. 

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Mais les opposants et les cyber-opposants ont rappelé l’incohérence de la présence de Sotoudeh et ils se sont aussi moqué de sa coiffure très travaillée, impossible pour une prisonnière. Ils ont aussi et surtout souligné les engagements opportunistes islamistes actifs de Mehrjui : pro-Khomeini et larévoltion islamiste dès 1978, puis son soutien à la création de la journée antisioniste de Qods et enfin ces agressions contre les opposants en exil.

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Le régime a zappé ce spectacle raté. Il n’est resté au régime que son répugnant manque de scrupule à tuer même les siens pour neutraliser tout mouvement perçu comme une menace. Mais la panique de ses affairistes n’a pas diminué...

Conclusions... | Le régime a conçu une attaque tactique qui ne voulait pas anéantir Israël [10], mais rétablir le désordre et marchander un nouveau deal avec Biden. L’opération est un échec du point de vue de ses objectifs, car il n’y a pas eu des désordres et conflits en cascade au Moyen-Orient opposant les signataires arabes du génial accord d’Abarham avec Israël et Biden qui a besoin d’une victoire auprès de ses propres alliés financiers (de Big Data) a tenu tête aux mollahs en donnant son feu vert à une attaque disproportionnée de Gaza avant de bombarder les bases des Pasdaran en Syrie. 

Il n’y eut alors aucune escalade, car les mollahs et leurs agents de terrorisme en parlent beaucoup mais ils n’en ont aucunement les moyens, surtout pas les volontaieres kamikazes pour accomplir leurs projets.

Le Hamas a même accepté de rendre des centaines d’otages ! Plusieurs pays arabes ont fait état de leur volonté de cesser les liens avec le Hamas. Le Qatar a annoncé la volonté de chasser les dirigeants de Hamas. Les Russes ont fermé les deux principaux comptes Telegram du Hamas qui ensemble avaient 1,2 millions de followers et propagateurs ! 

Les mollahs ont donc échoué sur tous les plans. Parler de leur capacité à embraser davantage la région relève de propagande pour une puissance qu’ils n’ont guère. Les médias français, tous très largement aidés par l’État français, chouchoutent donc encore les mollahs, car ils ne veulent évoquer leur échec islamiste dans la région et en Iran comme ils oublient aussi leur impuissance face à un peuple désarmé, mais très « déter », car la chute des mollahs, que ces mêmes Occidentaux ont mis au pouvoir pour organiser le désordre au Moyen-Orient et dans toutes les régions pétrolières musulmanes, n’est toujours pas à leur ordre du jour. L’Occident veut marchander avec les mollahs ! 

Les mollahs conscients de leurs échecs et que le peuple très observateur l’a déjà remarqué et en faire un sujet de rigolade, ont rappelé leur méchanceté en annonçant la mort d’Armita. L’Occident a aussi soutenu encore les mollahs en reprenant l’annonce sans aucune analyse susceptible de rappeler les faiblesses du régime et ses bavures sanglantes. 

Cette volonté occidentale d’entente avec ces assassins sans scrupule pour des desseins géopolitiques encore bien plus dénoués de scrupule ne peut qu’engendrer une escalade du malsain et du chaos. Les mollahs marchanderont avec des bombes, des otages et des assassinats. 

On a appris que Netanyahou avait été prévenu par les services égyptiens. Il avait déplacé les troupes protégeant les frontières avec Gaza, fait visibles dans les images de pénétration et déplacements fluides des combattants du Hamas [11] en territoire israélien - sans aucune résistance isralienne pendant l’assaut puis lors de leurs attaques terroristes sanglantes ou encore lors de leur retraite).
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Netanyahou, allié indéfectible des démocrates, ces architectes de l’islamisme stratégique américain, a agi avec le consentement de ces derniers qui visiblement espéraient anéantir MBS et l’accord d’Abraham et aussi pousser les mollahs à la faute, c’est-à-dire à s’agiter et à s’essouffler en même temps que leur allié de circonstance, le Hamas, exactement en 2008-2009 ! Aucun media n’a évoqué le sujet !.

À ce moment Jimmy Carter avait rencontré Khaled Meshaal et l’avait convaincu qu’Obama le laisserait faire.

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Il reste à savoir qui a manoeuvré dans l’ombre. Mais sans le savoir, on peut affirmer que l’Amérique marchande aussi sans aucun scrupule avec des bombes et en sacrifiant des vies humaines.

On n’est donc pas sorti de l’escalade du malsain et du chaos (au Moyen-Orient, mais aussi en Europe avec des assassinats islamiques comme récemment à Arras et un an plus tôt la décapitation de Samuel Paty à Éragny-sur-Oise).

PS Une soi-disant spécialiste d’Iran, une Iranienne, qui a jadis collaboré avec les Pasdaran, a dit il y a peu sur l’antenne de France inter, qu’elle a toujours dit que le régime était solide d’un point de vue sécuritaire et militaire et ne pouvait pas tomber.

Or tout montre le contraire. Tout montre que ce régime n’a pas la capacité de casser l’opposition, car il ne serait pas réduit à tuer de jeunes filles isolées ou ses amis qui habitent sous sa protection. Il n’a également pas les moyens de provoquer le brasier mondial qu’il ne cesse d’annoncer. Il n’a aussi aucune compétence nucléaire car il n’a pas le moyen de relancer la centrale nucléaire civile de Bouchehr quand les Russes l’arrêtent chaque fois qu’ils ressentent la possibilité d’un deal avec les démocrates. 

En résumé, on a donc un régime aux abois, il tient non pas ses forces, mais parce que l’Occident le lui permet en lui apportant des dollars, en valorisant ses faux opposants et en démoralisant ainsi le peuple qui rêve de renverser la table. La fin de ce régime et les cauchemars qu’ils génère est possible si l’Occident renonce à ses desseins et ses marchandages. 

Le régime isolé, ruiné et paniqué, visant alors tout le monde mais surtout ses plus proches serviteurs agités, s’épuisera davantage par la faute de ses bavures assumées de plus en plus sanglantes.

[7Les Frères Musulmans et les mollahs | Les mollahs se sont intéressés à la confrérie des Frères musulmans fondée en 1928 en Égypte par Seyyid Qutb, de son propre aveu franc-maçon. Ses idées étaient inspirées par l’agitateur religieux Seyyed Jamal al Din Asadabadi, un Anglais aux yeux bleus se disant Iranien ou Afghan, membre de nombreuses loges maçonniques européennes. Assad-Abadi prônait l’unification de toutes les formes d’Islam en Afghanistan, puis en Iran où il avait comploté contre la royauté (sans les mollahs qui n’étaient pas encore unifiés grâce aux fonds fournis par la compagnie des Indes orientales). Mais le pouvoir a déjoué ses plans par la révélation de son sexe non circoncis. Expulsé, il avait voyagé en Europe avant de s’installer en Égypte. On voit ici les logos des Frères musulmans et de la loge maçonnique de soufis iraniens !

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En 1945, Navvab Safavi, un jeune mollah-étudiant extrémiste chiite iranien a fondé le mouvement islamique Fedayin de l’Islam (kamikazes de l’islam) et a profité de l’occupation russo-américano-britannique de l’Iran et l’affaiblissement de facto de la dynastie Pahlavi pour éliminer les patriotes proches du jeune roi Mahammad Reza Shah Pahlavi. Jamais il ne s’attaqua à un étranger de facto considéré comme un impie ! Il était clair qu’il était dans la ligne britannique. Les Frères musulmans l’ont alors vu un allié indispensable et sont entrés en contact avec lui !

Le cheikh d’Al-Azhar, Mahmoud Shaltut, que l’on ne présente pas comme un extrémiste ou partisan des Frères, les a cependant aidés en émettant aussitôt une fatwa autorisant le culte de la secte chiite duodécimain et autorisant son enseignement à Al-Azhar.

Sayyid Qutb, le chef des Frères, a alors invité en Égypte le terroriste islamique, Navvab (le 2nd à gauche) alors qu’il n’avait aucun rang au sein du clergé iranien et ne servait d’aucune référence en termes des sciences islamiques. Shaltut n’a nullement critiqué cette invitation !

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Ensemble, Sayyid Qutb et Navvab Safavi (ci-dessous), ont relancé le projet de l’unité islamique, Vahdat Eslami formulé par Asadabadi, dépassant les différences et mésententes sérieuses entre les sunnites et les chiites, officiellement pour un front de lutte commune contre les Américains, mais en réalité contre les personnes qui incarnaient l’ouverture et le progrès au service de l’indépendance et la stabilité de la région, c’est-à-dire le Shah d’Iran, le roi Faisal d’Arabie et plus tard le président Sadate (ceux qui refusaient les projets de chaos des spins docteurs de Londres et Washington).

Dans les années 70, les mollahs ont bénéficié de l’aide active d’Arafat, membre des FM. C’est pourquoi le peuple iranien a une haine sans limite et irréversible pour les Palestiniens.

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Après avoir pris le pouvoir avec cette aide des FM, les mollahs ont eu accès à d’immences ressources d’argent et de renseignements mais ils ne leur ont guère proposé leur soutien financier. Ils ont même rapidement essayé de se poser en leader des Frères, sans respecter les intérêts en commun et accords du passé. Cela, mais aussi les liens entre les Frères et les puissances étrangères qui les financent, ont conduit à des conflits ouverts avec les mollahs.


Jamais il n’a été une question de religion, mais de géopolitique et finance.

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Cependant les deux parties ont chacun besoin de l’autre et de ses réseaux. Par intérêt, elles continuent à coopérer dans leur seul vrai domaine de compétence : le terrorisme accéssoirement islamique.