Semaines 607 ↔ 610 (28 sept.-25 oct. 2019) Les mollahs ont perdu leurs partenaires historiques © IRAN-RESIST. ORG 10.11.2019 En 2016, les grands patrons américains qui dominent la politique des États-Unis ont renoncé à leur diplomatie islamiste conçue par le géopoliticien russophobe et sinophobe, Brzezinski (sur un malicieux conseil de leur ennemi anglais Bernard Lewis), pour contrer les Chinois et la suprématie pétrolière mondiale des Anglais (!?), car cette stratégie avait produit des effets inverses. Ce changement diplomatique a été concrétisé par la mise à l’écart de l’Establishment républicain et démocrate pour favoriser l’élection de Trump qui n’en faisait pas partie. L’Amérique a alors affiché une nouvelle diplomatie basée sur le rapprochement pétro et diplo avec la Russie pour contrer la suprématie pétrolière anglaise. Les mollahs ont alors soutenu les Ansar-Allah et les Houthis de Yémen pour menacer la livraison de pétrole du golfe Persique via la mer Rouge et le canal de Suez. Ils ont aussi aidé les Talibans et se sont mis à financer Daesh, abandonnés par Trump ! Ils ont aussi essayé de liguer les Européens contre Trump en leur vendant du pétrole très bon marché et en leur achetant tous leurs surplus non vendus. Mais leur terrorisme ne leur a pas permis de réussir. Les mollahs ont manqué de dollar et n’ont pas pu approvisionner leur marché intérieur. Ils ont annulé les comptes d’épargne de leurs miliciens de base pour limiter leur pouvoir d’achat et éviter une pénurie généralisée. Ce geste a entraîné la rupture de ces derniers en novembre 2017 et leur ralliement au peuple pour demander la fin du régime et le retour de la monarchie progressiste des Pahlavi. Les mollahs ont alors intensifié leur terrorisme au Yémen et en Syrie. La Russie et la Syrie ont laissé l’OTAN bombarder le centre de commandement du terrorisme des mollahs situé à Al Qisa, privant ces derniers de tout moyen terroriste pour assurer leur survie par le chaos. Trump a profité de cette unité internationale pour se retirer de l’accord de Vienne et d’imposer de nouvelles sanctions aux mollahs. Les autres grandes puissances signataires de l’accord (devenues les 4+1) ont abondé en son sens en se disant en faveur d’échanges démonétisés (Instex) avec les mollahs, les plaçant de facto sous l’embargo financier souhaité Trump. Les collaborateurs du régime ont paniqué. Ils ont commencé à vendre leurs bien pour partir avec leurs dollars. Les mollahs leur ont déclaré la guerre judiciaire via une soi-disant lutte anti-corruption. Puis ils ont tenté de relancer leur fausse opposition, pour les rassurer, mais les ont davantage inquiétés et ont encouragé leur rupture. Début 2019, les mollahs ont eu la très mauvaise idée de désorganiser la lutte populaire en laissant le pays être ravagé par des inondations. La milice a complété le plan en empêchant les secours. La haine anti-régime s’est amplifiée. Washington en a profité pour classer comme entité terroriste la milice qui gère tout au sein du régime. Le responsable du contre-espionnage de la milice est alors fui vers les États-Unis avec de précieuses informations pour accélérer la chute du régime. La Russie s’est montrée favorable à un deal avec Trump pour renforcer Assad et sa propre position en Syrie en échange de l’éviction de toutes les forces liées aux mollahs. Les mollahs ont alors capturé des pétroliers étrangers tout en affichant des ambitions balistiques, menaçant davantage l’approvisionnement pétrolier des Occidentaux afin de terroriser ces derniers et les éloigner de Trump. Mais ils ont seulement réussi à les braquer et à rapprocher les Chinois des Arabes et de Trump ! Ce dernier en a profité pour sanctionner Zarif et la diplomatie terroriste des mollahs ! Le président français a profité de leur isolement grandissant et s’est proposé en médiateur en leur proposant 15 milliards de dollars contre leur participation aux nouvelles négociations souhaitées par Trump. Ils ont simulé une ouverture pour geler les sanctions et sortir de leur isolement. Mais Trump a refusé de céder. Les mollahs se sont alors tournés vers Poutine, mais ce dernier a ostentatoirement montré son intérêt d’aider la Turquie pour se rapprocher de l’OTAN et d’aider Israël à les attaquer. Les mollahs, désespérés par cet échec et aussi des grèves très pénalisantes de deux grands groupes industriels fondés par le Shah et dégradés par leur régime, ont concrétisé leur chantage en ciblant deux sites pétroliers saoudiens avec l’aide de leurs miliciens basés en Irak touchant gravement l’approvisionnement pétrolier des Occidentaux et des Asiatiques. Les Saoudiens, les Américains et les Anglais ont apporté des preuves que les mollahs étaient pleinement impliqués. Les Russes et les Chinois ont pris la partie des Saoudiens. Mais Macron, en quête d’un grand succès politique, s’est posé en médiateur pro-américain pour profiter d’un possible fléchissement des mollahs, mais a seulement réussi à les encourager à poursuivre leur chantage. Trump en a profité pour sanctionner leur banque centrale. Fin septembre 2019, les mollahs, gravement pénalisés par cette sanction, ont menacé leurs collaborateurs agités grâce à leur soi-disant lutte contre la corruption, puis ils ont menacé tous les pays pétroliers et leurs clients avant le 74e AG de l’ONU en vue d’y obtenir leur aide pour rencontrer Trump et parvenir à un deal avec lui. Ces efforts et ceux des mollahs se sont soldées par une reconnaissance européenne de leur rôle dans l’attaque des installations d’Aramco. Trump les a aussi désignés comme étant aux commandes du terrorisme dans le monde . La Russie et la Chine ne le lui ont pas reproché. Macron a alors changé de discours en déplorant comme tous les autres grands États européens le rôle négatif des mollahs dans la région. Les mollahs sont revenus au chantage nucléaire en augmentant le volume de leur enrichissement nucléaire, mais ils n’ont pas réussi à paniquer et faire plier leurs adversaires. Les Européens ont dit qu’ils pourraient mettre fin à l’accord de Vienne, les exposant à de nouvelles sanctions onusiennes qui pourraient les renverser. Les mollahs n’ont pas obtempéré, car la fin de leur d’ingérence terroriste régionale ne passerait pas l’arrestation de leurs proches serviteurs et la perte de leur force de répression et conduirait à leur chute. Ils n’ont pas pu profiter de leur chantage. Les ouvriers en grève ont profité de l’impopularité du régime en Europe pour mettre en avant leur propre misère et le déstabiliser. Les Irakiens ont profité du déclin des mollahs pour manifester contre leur présence dans leur pays. Les mollahs n’ont pas osé défier vraiment les Européens ou Trump. Voici le récit de ces deux semaines des séquelles de la défaite des mollahs à ONU. -Semaine 607 (28 sept-4 oct. 2019) :- © IRAN-RESIST.ORG
Mais dans leur journal anglophone, ils avaient continué le chantage en déplorant le soutien des Européens et de l’ONU aux sanctions américaines, tout en annonçant encore que Trump et les MBS avaient demandé une médiation d’Imran Khan du Pakistan, pour intriguer les Européens et les inciter à devenir leurs alliés.
Or, Trump n’avait jamais cherché à rencontrer Rohani (qui l’avait souhaité) et c’est Imran Khan, craignant le terrorisme des mollahs, leur avait proposé son aide. Macron et par ailleurs tous les Européens n’avaient rien à craindre et ne devaient en principe pas intervenir en faveur des mollahs ! © IRAN-RESIST.ORG
Les mollahs ont rebondi en annonçant de bonnes rencontres entre Zarif resté à NY et ses homologues arabes. Ils ont aussi annoncé une rencontre avec les Arméniens qui s’était soldée par une invitation officielle à Rohani pour assister au sommet des pays d’Eurasie à Erewan en vue d’intégrer ce groupe pro-russe et d’échapper aux sanctions américaines. Les mollahs ont alors rebondi via leurs amis Houthis en annonçant une grande victoire sur les Saoudiens et la capture des milliers de soldats et d’officiers de ce pays !
© IRAN-RESIST.ORG Les mollahs n’ont pas repris la nouvelle des Houthis dont l’authenticité était discutée. Ils ont aussi oublié les accusations de la Ligue arabe et le soutien d’Israël à ces derniers, qui soulignait leur isolement Les députés du régime ont volé au secours des mollahs en oubliant leurs échecs et leur dernier chantage nucléaire raté et en se focalisant sur leur loi de transparence des avoirs des dirigeants, qui existe depuis longtemps et n’a jamais été appliquée. Ils ont même annoncé la création d’un site sans en donner l’adresse. Nous avons aussi cherché et n’avons pas pu trouver ce site. Les mollahs ont certes été ravis par la diversion de leurs députés, mais craignant une grosse panique à la bourse en raison de leurs échecs à NY et cette passivité ont mis la pression à leurs nantis en annonçant la saisie de nombreux terrains occupés illégalement par ces gens ainsi la destruction de nombreuses villas qui s’y trouvaient. Ils ont aussi souligné leur capacité à augmenter les charges contre les nantis accusés de corruption en annonçant la saisie d’importants stocks cachés d’une entreprise d’importation de médicaments dont les dirigeants sont arrêtés et sont jugés actuellement ! Ils ont mis la pression à leurs nantis en affirmant qu’ils continuaient à générer encore des pénuries pour s’enrichir bien que déjà démasqués, les exposants à des peines plus lourdes pour ce récidivisme. © IRAN-RESIST.ORG
Au cours de l’après-midi, les mollahs sont restés cachés, car ils n’arrivent pas à assumer leurs défaites. Leur pouvoir judiciaire a souligné sa mauvaise foi et sa méchanceté. Les députés ont continué leur diversion. Mais tout cela pouvait ne pas être suffisant pour empêcher la panique. Les dirigeants ont opté pour des intimidations à gogo à l’encontre des Occidentaux et des nantis agités, car Khamenei a ordonné la mise en conformité des lois du pays avec sa constitution (islamiste et pro-terrorisme) stipulant le recours au terrorisme contre tous les ennemis du régime et aussi des peines inspirées par la charia comme l’amputation pour ceux accusés de corruption ! Un chef Pasdaran a complété l’ordre de Khamenei en affirmant que le régime allait étendre son domaine de lutte à l’ensemble du monde musulman et exporter la révolution islamique partout en particulier au Nigeria et dans le Cachemire ! Cela était censé rassurer les nantis issus du terrorisme et aussi paniquer les Occidentaux notamment les Français qui achètent de l’uranium en Afrique ou les Chinois qui ont beaucoup de problèmes avec leurs musulmans ouïghours qui habitent à proximité du Cachemire. Mais les cibles du régime n’ont pas changé de ligne. Les mollahs ont perdu une nouvelle bataille. Ils devaient plier ou plus vraisemblablement poursuivre leur fuite en avant par de nouvelles intimidations à gogo à l’encontre des Occidentaux et leurs collaborateurs déçus par leurs échecs. © IRAN-RESIST.ORG
Dans leur journal anglophone, les mollahs affirmaient avoir le soutien de l’Oman, insinuant un dialogue caché avec Trump pour persuader les Européens que ce dernier cherchait un deal avec le régime pour qu’ils cessent de le soutenir.
Les ex-affairistes de l’ère Rafsandjani devenus des dissidents avaient mis en avant l’hostilité de la Ligue Arabe pour souligner l’isolement du régime et inciter ses collaborateurs agités à rester ainsi et à tout entreprendre pour le fuir avec leurs fortunes en devises.
Hors Iran, l’ex-AE saoudien avait appelé les Européens à mettre fin à leur complaisance avec les mollahs et le PM irakien avait démenti la rumeur iranienne de son voyage en Iran en vue d’une médiation après sa visite en Arabie Saoudite. © IRAN-RESIST.ORG
Les mollahs ont nié cette contestation en annonçant une belle mobilisation et des milliers de départs vers l’Irak pour le pèlerinage d’Arbaeyn (prévu dans 3 semaines) ! La bourse a chuté malgré la même mise de fonds que la veille ! Les députés ont encore aidé le régime en critiquant un peu ses dirigeants sur d’autres sujets tout en affirmant leur fidélité au régime. Puis, ils ont oublié les critiques pour éviter tout dérapage et ont aidé les mollahs en débattant sur une loi déjà existante depuis 3 ans sur la transparence financière des responsables avant de voter la même loi en prétendant qu’ils faisaient une action inédite ! Cela n’a pas aidé pour stopper la crise. Les mollahs ont comme la veille mis l’accent sur la répression de leurs collaborateurs en saisissant encore des terres et en détruisant des dizaines de villas. Ils ont aussi repris le procès contre une importante société de leasing en formulant de nouvelles accusations contre ses dirigeants. Mais cela n’a pas aidé pour stopper la crise. Les chefs Pasdaran ont aussi encore promis une guerre mondiale sous leur ordre à tous les gens du régime sans parvenir à les consoler et les calmer. Les mollahs ont alors continué à menacer leurs collaborateurs par des dépêches sur le déroulement des procès en cours tout en leur promettant que les problèmes allaient se terminer grâce à la visite de Rohani à Erewan et l’intégration du régime dans l’alliance économique d’Eurasie ! © IRAN-RESIST.ORG
Les mollahs ont alors oublié les promesses qu’ils ne pouvaient visiblement pas tenir. Leur conseil de sécurité a promis une grande crise bénéfique au régime en évoquant la possibilité de mettre fin à l’accord de Vienne ! Mais les Occidentaux n’ont pas tremblé et les pays de la région n’ont pas parlé de prolifération et n’ont pas engendré la crise espérée par les mollahs. Les chefs Pasdaran ont alors annoncé le début de leur congrès annuel lundi matin pour exposer leurs nouvelles armes et nouvelles capacités offensives ! Mais ils n’ont pas réussi à intimider les adversaires du régime ! Zarif a alors rassuré les gens du régime en leur disant que les Européens n’étaient pas en mesure de sortir de l’accord de Vienne ! Il a ainsi minimisé les échecs du régime pour résorber la panique. Les députés, très solidaires avec les mollahs, ont rassuré les gens du régime en promettant l’étude des doléances des ouvriers de HEPCO à qui le régime avait promis de réaliser toutes leurs revendications. On a compris qu’ils étaient chargés de démobiliser les ouvriers en grève et retarder les promesses faites à ceux de HEPCO. Ainsi après savoir minimisé la menace des Européens, les mollahs entendaient rassurer leurs proches qu’ils pourraient démobiliser les ouvriers en grève et aussi retarder les promesses faites à ceux de HEPCO. © IRAN-RESIST.ORG Les mollahs affirmaient que Zarif avait obtenu le soutien des démocrates américains pour forcer Trump à se modérer ! Les mollahs avaient aussi mis en avant la victoire fake des Houthis datant de quelques jours pour bien faire comprendre que leur terrorisme leur avait permis d’obtenir le soutien des démocrates ou que ces derniers les aimaient même malgré leur terrorisme. Cela signifiait que la promesse de soutien de la Russie, elle-même sanctionnée par Trump, n’avait pas rassuré les gens du régime et tout monde attendait un deal avec Trump.
Dans leur journal anglophone, les mollahs avaient aussi mis en avant la victoire fake de leurs agents yéménites. On devait s’attendre à des actions laissant supposer une grande capacité offensive du régime et la présentation de nouvelles armes capables de troubler les Occidentaux et les Arabes de la région.
Les médias de cadres miliciens hostiles au régime avaient révélé la froideur affichée par le PM irakien, ainsi que l’annulation de son voyage en Iran après son voyage en Arabie Saoudite. Ces médias avaient aussi révélé l’opposition de la représentante onusienne pour la Syrie à la présence des troupes du régime dans ce pays. ! Hors Iran, les Saoudiens avaient affirmé qu’ils n’entendaient pas répondre aux provocations du régime (afin d’éviter une nouvelle guerre dans la région), mais qu’ils restaient totalement hostiles au régime et feraient tout pour le combattre ! © IRAN-RESIST.ORG
Les Chefs Pasdaran ont débuté leur conférence en promettant une guerre aux Émirats s’ils osaient revendiquer encore la propriété des îles situées à proximité d’Iran. Les émirats ont évidemment évité le conflit. Les députés se sont mis à critiquer les membres du gouvernement des mollahs sans pour autant les accuser nommément. Les mollahs ont craint que leurs députés aggravent la crise interne. C’est pourquoi ils ont augmenté la pression sur leurs proches en annonçant un nombre plus important de saisie de terre et de destruction de villas. Ils ont aussi saisi des puits exploités illégalement par leurs proches familles à Qom pour montrer qu’ils ne feraient aucune exception pour se maintenir au pouvoir. Le chef de leur pouvoir judiciaire a aussi évoqué pour la première fois le recours à l’amputation pour les corrompus qui volent le régime en affirmant qu’il n’hésiterait pas à ordonner l’amputation du bras tout entier ! Mais ses services ont aussi évoqué des arrangements possibles pour tous les condamnés par le paiement de très lourdes amendes. © IRAN-RESIST.ORG
Au début de l’après-midi, Rohani, arrivé en avance en Arménie pour signer des contrats avec ses dirigeants en vue d’assurer l’entrée du régime dans l’alliance Eurasie, n’a pas eu le succès espéré (c’est-à-dire zéro contrat) et en plus, il a aussi appris que la Russie qui contrôle cette alliance avait décidé d’accorder l’adhésion à Singapour qui n’a rien d’eurasiatique et elle avait même humilié le régime en le maintenant comme un simple invité !
Le régime a caché cette double défaite à ses proches et leur a promis de bonnes nouvelles d’Erewan au moment du début la conférence sur l’Eurasie dans 24 heures ! Le régime a aussi tenté de rassurer ses proches en surfant encore sur la soi-disant mobilisation pour Arbaeyn. Les chefs Pasdaran ont aussi annoncé la mise en service de nouvelles armes très performantes et de nouvelles villes souterraines de stockage de missile avant de préciser qu’ils feraient tout pour sauver la révolution islamique. Les mollahs ont aussi surfé sur cette vague en annonçant la diffusion d’un entretien télévisé avec Qassem Soleymani, le chef de leurs opérations terroriste, ils ont ainsi insisté sur leur capacité terroriste extraterritoriale et ont aussi nié encore la mort de Soleimani (il y a plusieurs mois dans un raid israélien en Syrie). © IRAN-RESIST.ORG
Dans leur journal anglophone, les mollahs annonçaient l’ouverture de la frontière entre l’Irak et la Syrie comme une victoire pour eux-mêmes, insinuant qu’ils avaient des agents pour contrôler toute la région. Il s’agissait d’intimider les Occidentaux et aussi les Russes qui espèrent contrôler la région, pour les forcer à les intégrer dans leur alliance économique d’Eurasie.
Les miliciens affairistes devenus des opposants avaient mis l’accent sur la hausse de l’or pour signaler que les collaborateurs du régime étaient paniqués. Ils espéraient propager la panique alors que les mollahs devaient subir de nouveaux revers notamment à Erewan.
Les cadres miliciens hostiles au régime au sein de l’agence de presse Fars avaient aussi traduit un article du journal indépendant libanais Al Akhbar affirmant qu’en 2017, MBS avait lancé un programme pour aider tous les opposants au régime des mollahs pour les renverser en 3 ans. Ce journal créé au moment de la guerre du Hezbollah financée par les mollahs contre Israël en 2006 avertissait ces derniers qu’ils allaient tomber dans quelque 18 mois !
Cette mauvaise nouvelle pour les mollahs & cie a donné du courage aux Iraniens. Les miliciens dont le régime a effacé les épargnes ont encore manifesté à Mashad avec des slogans pro-Pahlavi ! Les commerçants du passage Ala-Edin de Téhéran ont encore fermé en réponse au mauvais traitement que le régime leur inflige. Les grévistes de Haft Tappeh (sucre) ont maintenu leur mouvement pour faire libérer leurs camarades arrêtés également pour récupérer des salaires et aussi pour annuler la vente de leur usine qui profite seulement aux mollahs, œuvrant en somme pour les renverser.
Rohani alors à Erewan a multiplié les rencontres avec les participants au sommet sur l’avenir de l’alliance Eurasie pour obtenir des fournisseurs osant défier Trump, mais il n’a rien obtenu de ses interlocuteurs. Ils ont alors changé d’approche en parlant de leur plan de sécurité d’Ormuz, mais ils n’ont trouvé aucun allié. Parmi eux, Poutine a été le plus méprisant en leur ordonnant d’appliquer seulement leurs engagements nucléaires.
Les mollahs ont tout simplement évacué ces revers en affirmant que Rohani n’avait pas encore rencontré Poutine et cela devait avoir lieu après le sommet proprement dit. Ils ont aussi annoncé le départ de leur ministre de pétrole Zanganeh à Moscou pour insinuer que les pourparlers avançaient et les Russes étaient en train de préparer un deal avec le régime. Mais les gens n’ont pas cru à ces promesses et sont revenu à la bourse pour vendre et cela a freiné la hausse que le régime voulait provoquer. Les ouvriers en grève ont alors annoncé le maintien de leurs mouvements respectifs. Les commerçants du passage Ala-Edin de Téhéran ont aussi cessé de travailler. Les miliciens dont les mollahs ont volé les épargnes ont manifesté à Mashad avec des slogans anti-régime & pro-Pahlavi !
En réponse, les mollahs ont menacé leurs proches en intensifiant les actions et augmentant le nombre des annonces judiciaires intimidantes. Ils ont mis en garde les ouvriers de Haft Tappeh, la direction des raffineries de Qeshm ou encore les commerçants du bazar de la ville de Shadegan. Ils ont aussi insisté sur la condamnation du frère de Rohani pour démontrer qu’ils ne faisaient pas d’exception pour distribuer des « baffes ». Mais les mollahs ont diminué sa condamnation de 7 ans à 5 ans pour signaler qu’ils pouvaient accorder des remises de peine aux collaborateurs pénitents ! En l’absence d’une amélioration à la bourse, ils ont annoncé l’ouverture d’un nouveau grand procès contre les directeurs du constructeur d’automobile Iran-Khordo en les accusant d’avoir détourné des fonds par un trafic de pièces détachées. Ils ont dit que ces gens avaient détourné 30,000 milliards de tomans et ruiné l’entreprise et ses 60,000 employés et ont aussi visé les directeurs des dizaines d’entreprises qui gravitent autour d’Iran-Khodro ! © IRAN-RESIST.ORG
Au début de l’après-midi, il n’y a pas eu de miracle à Erewan et le sommet des pays d’Eurasie s’est vite terminé sans aucun bénéfice pour le régime.
Les médias du régime ont zappé cet échec en affirmant que le sommet aurait lieu plus tard. Au même moment, un événement inattendu a bousculé les mollahs : des milliers de jeunes Irakiens ont manifesté à proximité de la zone verte à Bagdad contre la corruption du pouvoir chiite et la présence des agents des mollahs en Irak, accusant la République islamique d’être la source de l’insécurité et des problèmes économiques de leur pays et aussi pour’avoir demandé la mise à pied d’un général sunnite qui avait été le véritable vainqueur de Daesh (ce que le régime attribue à son patron du terroriste Soleimani). Par le choix du site du rassemblement, les manifestants espéraient attirer l’attention des représentants des pays occidentaux contre les mollahs !
Les mollahs ont alors été bousculés à plusieurs titres, car ils étaient contestés et il était devenu clair pour leurs proches qu’ils ne disposaient pas d’alliés pour défendre leurs intérêts. Leur allié, le Hezbollah (lui-même contesté par de larges manifestations sunnites au Liban et son rôle dans la dégradation de la situation économique de ce pays), a préféré garder ses distances et n’a pas volé à leur secours. Les Houthis n’ont aussi rien dit. Les responsables chiites irakiens n’ont pas pris leur défense et l’ayatollah Sistani n’a appelé à aucune mobilisation pour aider le gouvernement chiite irakien et les mollahs. Mais les intérêts du régime ont été préservés par le gouvernement irakien qui était aussi largement désavoué et pour sauver ses propres intérêts a donné l’ordre de tirer aux policiers issus des milices pro-mollahs et certains ont tiré sur la foule faisant 3 morts et des dizaines de blessés, mais sans réussir à mettre fin à cette émeute et il a même encouragé son développement ! Les chefs Pasdaran devaient alors mettre en avant Qassem Soleimani, qui a longtemps été présenté comme un héros des Irakiens dans leur lutte contre Daesh, mais on ne l’a pas vu, car il est mort. Ils ont alors oublié l’interview télévisée promise de ce dernier, car cette interview devait aborder les événements en cours et elle ne pouvait les évoquer, car Qassem Soleimani est mort. La déprogrammation de l’interview promise a été une preuve supplémentaire de sa mort. Ils ont cependant maintenu leur version de son existence en diffusant sur leur chaîne un récit monté de ses souvenirs sur comment il avait organisé la guerre du Hezbollah contre Israël en 2006 pour intimider Bush jr et l’empêcher de sanctionner le régime (ce qu’il n’avait pas réussi). Les chefs Pasdaran ont aussi contribué à la désinformation sur l’invincibilité du défunt général par le récit sur l’échec d’une opération israélienne pour son élimination ! Après cette opération publicitaire multifacette pour insister sur leur capacité terroriste malgré la perte du responsable de leur opération, les chefs Pasdaran ont eux-mêmes pris la parole pour affirmer qu’ils ne craignaient personne et étaient prêts à tout (sous-entendu d’aller en Irak pour défendre leurs mercenaires). Mais l’absence d’annonce au sujet de l’émeute en cours nous a convaincu qu’ils fanfaronner pour garder la face, mais qu’ils avaient peur et ne comptaient pas bouger et se mettre en danger. Plus tard dans la nuit, les mollahs ont rompu leur silence et ont annoncé un succès à Erewan, car Rohani avait réussi l’intégration de facto du régime dans l’alliance d’Eurasie en signant des accords de préférences commerciales avec ses membres ! Ils ont aussi annoncé une bonne entente avec Poutine pour minimiser la perte de l’Irak qui est leur seul corridor de fuite en cas de problème. © IRAN-RESIST.ORG Pour rassurer leurs proches, ils avaient choisi de continuer la propagande de la veille en affirmant encore avoir désormais le soutien des pays d’Eurasie donc celui de la Russie (alors que c’était le contraire). Ils espéraient faire croire à la Russie comme sortie de secours alors que ce pays a déjà mis en place un dispositif pour empêcher les mollahs & cie d’utiliser son territoire comme un passage vers l’Europe ou d’autres destinations. Les mollahs affirmaient aussi que l’épargne avait augmenté pour laisser supposer qu’il n’y avait plus aucun problème pour ceux qui leur faisaient confiance !
Dans leur journal anglophone, ils n’avaient pas osé leur mensonge, mais affirmaient que Rohani avait cherché des investisseurs d’Eurasie. Ils espéraient inciter les Européens à revenir en Iran.
Hors Iran, les Saoudiens avaient affirmé qu’ils n’avaient aucun projet de réconciliation avec les mollahs et ils avaient convoqué le PM irakien pour allez en Iran et mettre en garde ses dirigeants (ce que le PM irakien avait refusé d’accomplir). © IRAN-RESIST.ORG Il n’y eut aucune confirmation du succès des mollahs en Arménie et aucun signe d’investissements des Européens en Iran ! Les Français ont même déploré l’échec de leur initiative pour assagir les mollahs ! L’indice boursier a chuté dès l’ouverture de la bourse de plusieurs milliers de points ce qui signifiait un rush maximal des gens du régime pour vendre leurs actions afin d’acheter des dollars et fuir par tous les moyens le régime qui était encore plus isolé que la veille ! Rohani qui devait présider le conseil des ministres de son gouvernement a tenté de rassurer les gens en annonçant le soutien de Macron et un nouveau plan français pour sauver le régime ! Mais personne n’y a cru ! Les Français n’ont également pas changé de direction. Zarif a alors pris la parole pour affirmer que le régime n’avait rien à dire à qui que ce soit et s’affranchirait de l’accord de Vienne et quitterait cet accord si ses demandes de soutien économiques ! Les mollahs ont alors mis l’accent sur leur punition judiciaire pour contenir la panique de leurs collaborateurs en annonçant l’ordre de destructions de 176 autres villas et d’expulsion des gens du régime de leurs terres ! Les mollahs ont aussi continué les procès en cours en accusant les directeurs d’Iran Khodro de blanchiment d’argent, un délit passible de la peine de mort ! © IRAN-RESIST.ORG
Après ce sauvetage artificiel de leur indice, les mollahs ont attribué leur (soi-disant) succès à la cohésion du régime en annonçant la visite de leurs chefs Pasdaran au Guide Khamenei. La principale photo de la rencontre nous esr parue bizarre et on a conclu que les mollahs avaient trafiqué la photo (plus de 22 personnes entre les poteaux, plus de monde derrière la première ligne, différence d’échelle entre le Guide et ses invités) pour nier la diminution du nombre de Pasdaran fidèles à leur régime.
Lors de ce rassemblement trafiqué, Khamenei a continué la propagande du régime en affirmant que Trump avait échoué à leur imposer son embargo pétrolier au régime, car avait lui-même réduit sa dépendance à la vente du brut pour renforcer l’économie grâce à ses produits pétrochimiques, Khamenei a aussi insisté sur la force du régime à obtenir tout ce qu’il veut par le chantage en invitant Rohani à réduire l’application de l’accord de Vienne si nécessaire ! Au début de l’après-midi, en l’absence d’un changement d’attitude du côté des Européens, les mollahs ont renoué avec les intimidations en demandant à leurs camarades Houthis d’annoncer de nouvelles frappes contre Saoudiens ! En parallèle, le commandant en chef des Pasdaran a aidé les mollahs en affirmant que toute guerre se solderait par l’anéantissement d’Israël ! Mais les occidentaux ont ignoré cette fanfaronnade en deux temps et le régime n’a pu en tirer un quelque bénéfique ! Dans la nuit, la contestation en Irak est devenue plus forte. Les dirigeants irakiens ont renforcé la répression et ont aussi bloqué l’accès aux réseaux sociaux qui soulignait le soutien des Irakiens à ce mouvement. Ils ont in fine annoncé un couvre-feu pour démobiliser le mouvement, mais leur annonce l’a radicalisé ! © IRAN-RESIST.ORG
Hors Iran, le PM indien avait reporté à une date inconnue la veste qu’il avait promise aux mollahs pour éviter leur terrorisme à présent que cela semblait du bluff et le régime était totalement isolé et sous peu passible de sanctions onusiennes. La France a alors réagi aux propos du Guide en mettant en garde les mollahs qu’à la réduction de leur engagement nucléaire. L’Italie a aussi annoncé la sanction de la compagnie aérienne des mollahs à la demande de Trump ! L’AIEA a aussi bousculé les mollahs en annonçant avoir détecté des traces d’uranium enrichi dans une de leur université, les accusant d’activité illicite avant d’exiger leur coopération pour fouiller le site ! Les mollahs ont d’abord refusé, mais ont finalement accepté. L’AIEA a évoqué sommairement l’affaire, mais n’a pas publié de rapport sur les transes trouvées. On a conclu à un chantage pour freiner la fuite en avant des mollahs en réponse à ses provocations anti-Trump.
La bourse étant fermée tous les jeudis, les mollahs étaient à l’abri de la révélation de leur mal-être, mais ils pouvaient assister à la baisse de leur réserve d’or et de devises. Les mollahs ont continué à intimider leurs collaborateurs par les procès de leur pouvoir judiciaire. Le chef du pouvoir judiciaire a aussi débarqué par surprise dans plusieurs quais privés des Pasdaran en fermant certains pour contrebande ! On a conclu que les relations entre les mollahs et les chefs Pasdaran avec les officiers sous leurs ordres n’étaient pas au beau fixe et qu’il y avait de nouvelles tentatives de fuite à haut niveau au sein des Pasdaran ! Le clergé a aussi signalé indirectement des ruptures dans ses rangs par la rumeur de l’arrestation d’un mollah-juge haut placé ! © IRAN-RESIST.ORG Les mollahs ont arrêté une jeune journaliste russe pour espionnage en faveur d’Israël pour faire pression sur Poutine...
© IRAN-RESIST.ORG Mais avant leur discours, leur horizon s’est assombri, car le grand Ayatollahs Sistani a apporté son soutien aux manifestations contre les agents de la République islamique et a demandé au gouvernement de prendre des mesures conformes aux revendications des manifestants (c’est-à-dire de rompre ses liens, quels qu’ils soient avec les mollahs). Les manifestations ont continué et se sont même amplifiées grâce à ce soutien ! Sistani s’est gardé de lancer encore un appel au calme de peur de ne pas être suivi et perdre la face ! Les mollahs ont nié leur désaveu par la plus importante leader d’opinion chiite et par la poursuite des manifestations en affirmant qu’il n’y avait aucun risque et aucune insécurité en Irak avant de parler encore de la mobilisation en Irak à l’occasion d’Arbaeyn ! À cette annonce, les agents du régime déguisés en pèlerins ont été attaqués en zone chiite d’Irak ! Les mollahs ont censuré ce désaveu encore plus puissant et en annonçant de bonnes relations avec les Irakiens ! On pouvait être certain que leurs proches allaient sombrer dans la panique.
Trump a alors mis la pression au régime en démentant avoir demandé des négociations à NY et a aussi accusé les mollahs de chercher secrètement un deal en cherchant à duper Macron pour le rencontrer ! © IRAN-RESIST.ORG
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Les miliciens affairistes devenus des opposants au régime avaient insisté sur le succès des manifestations en Irak. On pouvait supposer qu’ils encourageaient les Iraniens à en faire autant. Ils avaient aussi signalé que les Irakiens avaient accepté de sanctionner la dernière ligne aérienne du régime (Mahan) à la demande de Trump. Ils précisaient que les sanctions étaient un succès pour ce dernier, car le pouvoir d’achat des Iraniens était en constante baisse.
© IRAN-RESIST.ORG © IRAN-RESIST.ORG Les mollahs ont fait la sourde oreille. Les députés sont restés focaliser sur leurs projets de transparence des avoirs des responsables du régime sans cependant imposer des mesures ou donner le bon exemple en dévoilant leurs propres avoirs et ceux des entreprises ou personnes dont ils ont les renseignements dans le cadre de leurs enquêtes. Les témoignages des victimes et l’absence de réaction de la part des mollahs et leurs complices ont amplifié la colère des habitants de Chenar-Abad. Il y a eu aussi des manifestations à Lordegan au cours desquelles les gens ont attaqué et incendié le siège du gouverneur de la région !
Les mollahs ont cru qu’ils allaient vers un embrasement général contre leur régime ! Ils ont alors rassuré les leurs en censurant les infos de Lordegan. Leurs miliciens étudiants ont annoncé un mouvement de colère légitime dans leurs universités iraniennes pour dévoyer l’attention et pouvoir placer les agents du régime dans la contestation en genèse. Mais ce prétexte de privatisation n’a pas fonctionné, car les universités du régime ont depuis toujours des droits d’inscriptions très élevés. Ils ont continué à rassurer les leurs en censurant les infos de Lordegan et en affirmant que les manifestations en Irak étaient l’œuvre des Américains et des Saoudiens, mais tout était fini et ils n’étaient pas en danger, laissant ainsi dévoiler qu’ils avaient peur d’être déstabilisés par les manifestations qui continuaient à leur encontre en Irak et par les manifestations au même moment en Iran. © IRAN-RESIST.ORG Pour calmer cette nouvelle panique et s’éviter une très grosse perte, ils ont mis la pression sur Iran-Khodro (Iran automobile) qui a environ 60,000 emplois par le procès de ses cadres dirigeants, menaçant de facto ces derniers et des centaines de chefs d’entreprises liées au secteur d’automobile. Ils ont menacé leurs affairistes en annonçant la saisie des centaines de serveurs pour récolter des Bitcoins. © IRAN-RESIST.ORG
Au cours de l’après-midi, les mollahs et leurs associés ont parlé des sujets hors actualités dans l’espoir que la contestation ne déborde pas de Lordegan. Dans le même temps, il y avait encore des manifestations à leur encontre en Irak, ainsi que des attaques contre les bus des pèlerins iraniens, mais également de nombreux témoignages de soutien des Iraniens sur les réseaux sociaux iraniens à ce mouvement aux partisans du régime !
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Dans leur journal anglais, ils avaient nié les attaques contre leurs pèlerins en annonçant toujours plus de pèlerins iraniens en Irak pour Arbaeyn (prévu dans 2 domaines environ).
Mais les opposants issus du régime avaient encore mis l’accent sur les mauvais résultats économiques du régime pour inciter ses derniers collaborateurs à se révolter.
Les mollahs ont alors eu une très mauvaise nouvelle : la Chine a annoncé la fin de ses importations pétrolières iraniennes. Le département d’État s’en est vite félicité en rappelant que des centaines de compagnies pétrolières avaient fait de même !
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© IRAN-RESIST.ORG Les associés affairistes des mollahs ont paniqué. Ils ont augmenté les ventes d’actions en violation des limites imposées par les mollahs et l’indice a gravement chuté. © IRAN-RESIST.ORG Les mollahs n’ont pas retiré l’offre, mais ils sont alors passés aux menaces en mettant en avant les procès en cours contre leurs nantis pour les inciter à rester à leur côté. Ils ont aussi fait de l’intox rassurante en annonçant une charge musclée contre les ouvriers grévistes d’Azarab. Par ailleurs, le M-AE Zarif s’est rendu au Parlement du régime et a a promis un changement d’attitude des Européens en affirmant que ces derniers n’avaient pas d’autres options que d’aider l’accord de Vienne pour préserver leur influence au Moyen-Orient ! Il a aussi promis un rapprochement avec Erdogan en affirmant que le régime s’opposait à l’aide américaine aux Kurdes dans le nord de la Syrie et à la menace que cela faisait peser sur la Turquie !
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Le clergé a alors invité ses collaborateurs à se calmer en affirmant par un tweet de Khamenei que le régime n’avait rien à craindre des manifestations en Irak, car l’Iran avait le soutien des Irakiens. Mais de nouvelles images provenant d’Irak ont démenti cette annonce ! Les députés du régime ont mis une pression dissuasive aux nantis paniqués en annonçant un débat lundi sur la perception de TVA, qui en Iran des mollahs, n’est pas imposée aux consommateurs, mais aux entreprises, mais jamais exigée sauf en cas de fâcherie ! © IRAN-RESIST.ORG
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Les médias d’opposants en exil ont aussi signalé l’occupation de l’usine Azarab par ses ouvriers et la capture de leur directeur ! Les ouvriers de Haft Tappeh ont aussi insisté sur leur envie de changement de régime en rappelant les excellents résultats de leur usine sous le shah et la détérioration de son état après sa chute. Enfin, les vendeurs ambulants des abords du bazar ont cessé de travail pour protester contre les conditions professionnelles !
Les Anglais, ex-protecteurs des mollahs, mais en conflit avec eux depuis leurs efforts pour parvenir à un deal avec les Américains et aussi en conflit en raison de la détention d’une de leur agent par les mollahs, ont alors bousculé ces derniers en annonçant un entretien de leur M-AE avec celui de Trump, puis en remettant en cause leur engagement à leurs verser 1,4 milliard d’euros (pour cette libération) au motif d’indemnisation de l’annulation d’un contrat d’achat de chars effectués avant la révolution. Les mollahs se sont gardés de protester de peur que ce manque à gagner de 1,4 milliard d’euros amplifie la panique de leurs collaborateurs. Les députés du régime ont cessé tout soutien aux contaminés de Lordegan tout en critiquant le gouvernement, mais en se disant en faveur de ses choix. Ils ont aussi inventé une attaque contre les ouvriers d’Azarab pour nier leur coup de force ! Ils ont aussi ravivé leurs fausses féministes pour réclamer la présence des femmes dans les stades comme seule revendication des femmes et aussi pour placer leurs fausses féministes dans la contestation du régime pour empêcher le développement des mouvements antivoile et anti-régime. En parallèle, ils ont diminué leur injection de fonds à la bourse et ont augmenté leur pression judiciaire sur les nantis paniqués en communiquant sur la faillite d’Iran-Khodro. Ils ont aussi ouvert un procès contre des proches au motif d’importation du riz contaminé pour « changer de contamination » et donner une image pro-peuple en sacrifiant des proches ! © IRAN-RESIST.ORG
En début d’après-midi, après la décision de Trump de retirer ses troupes du nord de la Syrie et les annonces d’attaques d’Erdogan (pour gagner des points de popularité), Zarif a appelé le M-AE de ce dernier pour avoir son soutien à la participation et le retour du régime dans le nord de la Syrie soi-disant pour sa pacification. Mais il n’y a aucune déclaration turque en faveur du régime ou du moins de sa volonté pour l’aider. Les mollahs incapables de s’inviter dans cette crise naissante pour faire valoir leurs revendications sont revenus au chantage nucléaire en annonçant par le responsable de leur programme nucléaire l’activation très prochaine d’une nouvelle cascade de centrifugeuses en totale violation de l’accord de Vienne. Mais les Occidentaux ont ignoré ce bluff destiné à provoquer une crise en faveur des mollahs. © IRAN-RESIST.ORG
Panique à bord ! Devant le risque d’un nouveau krach boursier, les mollahs ont fui la réalité de leur isolement et des échecs de leurs initiatives en lançant différents débats sur le rôle de leurs réformateurs dans leurs prochaines élections législatives ! Ils ont aussi simulé la fin prochaine des contestations ouvrières grâce à l’intervention de la milice universitaire en faveur des grévistes pour trouver un accord avec le gouvernement. © IRAN-RESIST.ORG
Dans le même temps, leur journal anglophone annonçait un nouveau pas vers la rupture de l’accord sur le nucléaire en raison du refus des Européens de les aider.
En résumé, ils avaient opté pour le chantage, mais sans informer leurs proches, ce qui signifiait qu’ils avaient peur d’échouer et d’aggraver la panique de leurs proches. Les opposants internes ont alors révélé la disparition de l’un des premiers adjoints de Zarif, Takht-Ravanchi, insinuant sa fuite, car il n’était pas rentré de NY et son chef (Zarif) affirme qu’il était hospitalisé à NY suite à une maladie soudaine !
Au même moment, les ouvriers d’Azarab et Haft Tappeh étaient toujours en grève et occupaient leurs usines et les voies de circulation de leur ville. Les commerçants du passage Ala-Edin de Téhéran ont également arrêté de travailler pour protester contre les projets de TVA destinés à les ruiner ! © IRAN-RESIST.ORG En parallèle, les Russes ont annoncé la libération imminente de leur journaliste arrêtée (pour espionnage en faveur d’Israël) en précisant que le motif de l’arrestation n’était pas la bonne ! Les mollahs visiblement en difficulté après leurs échecs avaient plié devant Poutine malgré l’absence de soutien depuis leur radicalisation et la visite prévue par le Russe en Arabie Saoudite ! Les mollahs ont gardé ce repli secret et ont annoncé des manœuvres prévues en fin de l’année avec la marine russe pour insinuer qu’ils avaient obtenu le soutien de la marine russe en échange de la libération de leur otage russe, mais la Russie a démenti l’annonce ! Les mollahs ont alors dragué les Kurdes irakiens pour se poser en protecteurs des Kurdes syriens en danger face à Erdogan et du coup s’installer aussi dans le Kurdistan irakien pour contrarier les intérêts pétroliers de tous les Occidentaux en particulier les Anglais et les obliger à devenir ses alliés. Mais le très rusé Barzani ne les a pas invités dans sa région alors qu’ils étaient chassés de la zone chiite !
Les Kurdes syriens ont aussi mis fin aux espoirs des mollahs en sollicitant le soutien d’Assad pour résister à Erdogan !
Bloomberg a alors affirmé que Trump avait lourdement armé et entraîné les Kurdes syriens avant de se retirer de leur zone qu’il avait aussi pénalisé lourdement Erdogan notamment en diminuant sa capacité de frappe aérienne pour le pousser à attaquer sans gagner voir à se trouver dans un bourbier qui entraînerait sa chute. Bloomberg a aussi révélé que les troupes américaines avaient quitté la Syrie en présence des forces d’Assad et que toute cette affaire était un plan secret de Trump pour mettre fin à la diplomatie d’islamisation américaine de ses prédecesseures tant en Turquie qu’en Syrie. Il s’agissait aussi d’un deal avec Assad pour isoler les mollahs !
Les Européens qui avaient été blackboulés de la Syrie se sont gardés d’évoquer ce deal et ont pleuré à chaudes larmes pour les Kurdes laissant croire à leurs hommes d’affaires qu’ils pouvaient profiter de cette crise... Ils ont aussi confirmé leur inconséquence diplomatique ! Les mollahs ont aussi zappé ce commentaire de Bloomberg, car cela supposait un deal fort entre Trump et Assad qui devait se solder par l’arrestation de tous leurs agents et la révélation de leur responsabilité dans de nombreux attentats. Ils n’ont pas annoncé un envoi de troupe pour défendre Assad ou les Kurdes, car ils ne pouvaient pas. Ils sont restés hébétés et inactifs. Cette passivité a surpris leurs proches. Ils ont supposé que les mollahs n’avaient plus la capacité d’agir ! La panique s’est évidemment amplifiée au sein du régime et l’indice de la bourse a chuté sous l’effet des offres de vente non satisfaites par le régime. Les mollahs ont alors rappelé leur capacité de nuisance contre leurs proches en communiquant sur les procès en cours notamment celui des banquiers du régime et ont révélé que la panique touchait leurs plus importants collaborateurs. Ils l’ont aussi confirmé en accusant les directeurs d’Iran Khodro d’avoir détourné 30,000 milliards de tomans (soit près de 7 milliards de dollars au taux officiel réservés à leurs proches).
Les mollahs ont aussi saisi plusieurs hectares des terres illégalement occupées avec leurs autorisations par ces riches et ont aussi ordonné la démolition de dizaines de leurs villas pour les dissuader de vendre et monter la faillite du régime ! Mais tout cela n’a pas calmé la panique ! Les députés ont alors lu une lettre des revendications des ouvriers grévistes de Haft Tappeh pour amadouer ces derniers, mais leur geste a été vu comme l’aveu de la faiblesse du régime et n’a pas pu calmer la panique. Ils ont alors parlé de leur TVA façon mollahs et ont évoqué plus d’impôts pour intimider les paniqués, mais étant donné que pratiquement personne au sein du régime n’en paye. L’annonce n’a pas été dissuasive ! Ils ont alors annoncé une visite de Jeffrey Sachs, un conseiller de Soros (qui est très hostile à Trump), mais étant donné que Soros œuvrait pour la clique de Brzezinski (dont Obama était le dernier élève) et avait projeté une révolution de couleur islamolibérale en Iran pour remplacer les mollahs par les islamistes pro-américain, la nouvelle a aggravé la panique et les mollahs ont annoncé l’annulation de la visite ! avec Mariam Ebtekar, porte-parole des preneurs en otages des Américains en 1980 !
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Au cours de l’après-midi, les mollahs ont encore continué les propagandes de la veille et en plus ont insinué qu’ils avaient le soutien des jeunes entrepreneurs iraniens en annonçant une rencontre entre Khamenei et les patrons des start-ups iraniens dans une exposition sur leurs œuvres ! Khamenei a alors dit que grâce à ses invités le régime pouvait avoir un budget enfin débarrassé des revenus pétroliers qui sont devenus un obstacle à son épuisement économique ! Le discours était contradictoire, mais révélait que le régime était sur le point d’arriver au zéro revenu pétrolier annoncé par Trump.
Les images de l’événement n’ont montré rien d’extraordinaire susceptible d’aider que le régime à redresser son économie et à éradiquer la pression de la rue ou encore de Trump et de ses alliés. Alors que hors Iran, on assistait à une nouvelle crise en Syrie où le régime ne pouvait espérer profiter du retrait des Américains et de la volonté d’Erdogan d’en profiter pour des raisons électorales turques, les mollahs ont alors opté pour la provocation régionale dans le golfe Persique en menaçant d’abord les Saoudiens par l’intermédiaire de leur M-AE avant de leur proposer une entente s’ils voulaient s’éviter une défaite cuisante. Mais les Saoudiens n’ont pas plié face au régime qui visiblement n’avait plus le soutien de ses mercenaires régionaux et était contesté par ses subordonnés ! © IRAN-RESIST.ORG
Les médias alternatifs libanais ont alors révélé que le Hezbollah avait cessé de faire défiler ses troupes dans le nord de la Syrie ! Ce qui signifiait que le Hezbollah espérait aussi un deal avec Trump pour préserver quelque chose de son pouvoir déclinant actuel aussi bien au Liban qu’ailleurs. La contestation interne était aussi forte que les jours précédents aussi bien en province qu’à Téhéran.
Les journalistes du régime ont alors publié une traduction de l’article de Bloomberg pour informer les Iraniens que le régime allait très mal ! À l’ouverture de la bourse, son indice a chuté !
Les députés ont alors encore évoqué la drôle de TVA du régime ! Le pouvoir judiciaire a aussi gravement alourdi les charges contre les directeurs et les entreprises liées au secteur automobile en les accusant de trafic de pièces détachées pour sortir leurs capitaux d’Iran, ce qui est passible de la peine capitale ! Des centaines de nantis visés ont cessé de vendre leurs actions et la chute de l’indice s’est ralentie. Khamenei a alors rassuré ses proches en se montrant très offensif dans un discours devant les jeunes entrepreneurs du régime en affirmant que le régime avait toujours eu la capacité de faire une bombe nucléaire, mais ne l’avait pas voulu pour des raisons d’idéologie et de morale. Il espérait intimider les Occidentaux en affirmant que le régime avait le savoir-faire nucléaire militaire et qu’il pouvait le transmettre au Hezbollah !
Les chefs Pasdaran ont aussi complété la menace de Khamenei en affirmant qu’ils étaient prêts à tout et avait même fait une manœuvre surprise terrestre pré de la zone kurde irakienne pour affirmer qu’ils avaient la capacité d’agir. Mais le lieu de ces manœuvres a indiqué que l’alliance des Kurdes pro-américains sur-armés à Assad était vue comme une menace. Ils redoutaient une aide des Kurdes syriens et irakiens aux Kurdes iraniens pour déstabiliser le régime et permettre à tous ses opposants à manifester et demander le soutien des Occidentaux pour un changement de régime. Les Pasdaran ont aussi continué la menace en affirmant qu’ils allaient sous peu mettre en service des drones hors-bord kamikazes furtifs pour se poser en patron du golfe Persique... © IRAN-RESIST.ORG
Cependant aucune courbe n’a été publiée afin que l’on ne soit pas être au courant des variations de l’indice au cours de cette journée. On a supposé que l’indice reboosté après le discours menaçant de Khamenei avait chuté, car il n’avait pas provoqué l’escalade souhaitée par les mollahs et le régime avait ainsi subi deux krachs boursiers. Par la suite, l’escalade souhaitée par les mollahs n’a également pas eu lieu, car leur bluff n’a pas fonctionné. L’état de leur activité nucléaire ne laisse pas supposer qu’ils aient le savoir nucléaire militaire. Ils n’ont également pas le savoir-faire pour la technologie de furtivité et même pas le savoir-faire pour fabriquer des hors-bord, car les leurs sont made in England et ont été achetés quand leurs relations avec les Anglais étaient au beau fixe à l’époque de Jack Straw, mais ce n’est plus le cas.
De plus, le Hezbollah n’a pas sauté sur leur offre de nucléarisation alors qu’il risque de perdre tout pouvoir tant au Liban que dans le reste du Moyen-Orient. Les mollahs dépités par l’échec de leur super provocation ont tenté de rassurer les leurs à l’issue de leur conseil des ministres en affirmant que tout allait bien, car ils n’avaient aucune pénurie de dollars et que la Russie allait sans doute se fâcher avec Trump en raison de leur rivalité dans le secteur gazier ! Ils ont aussi condamné Erdogan (pour être proches des Occidentaux) tout en lui tendant la main pour obtenir éventuellement son soutien et pouvoir déployer des miliciens au nord de la Syrie ! Mais Erdogan n’a pas répondu à leur appel dans sa fuite en avant ! Les mollahs qui avaient perdu leur belle alliance avec le Hezbollah et n’avaient pu regagner son soutien ont alors annoncé la libération des ouvriers de Haft Tappeh qu’ils retenaient en otage, espérant mettre fin à cette importante contestation dans le sud du pays. Mais les ouvriers ont maintenu leur grève en affirmant que le régime n’avait libéré personne et avait cherché à les duper ! Dans la soirée Trump a continué la validation implicite de la réhabilitation d’Assad en désavouant fortement les guerres menées par Bush jr puis par Obama en Irak ! © IRAN-RESIST.ORG
En parallèle à ce mensonge rassurant d’harmonie avec les Occidentaux, ils avaient mis en avant leur savoir-faire nucléaire militaire dans leur journal en anglais dans l’espoir de provoquer l’escalade qui n’avait pas eu lieu !
Les opposants internes avaient en revanche révélé que la masse monétaire avait explosé depuis quelques mois et les mollahs étaient revenus à leur politique de planches à billets pour donner compenser leur manque d’argent !
Les mollahs ont tenté de rassurer les leurs en annonçant que le chef de la marine de guerre était à Moscou pour préparer des manœuvres communes. Mais les Russes ont révélé qu’il y était dans le cadre de négociations pour encadrer la navigation sur la Caspienne ! Les mollahs ont zappé la visite qui ne leur pouvait pas leur permettre de rassurer les leurs. © IRAN-RESIST.ORG
Les mollahs ont mis en avant la fausse affaire de la fille qui se serait immolée pour assister à un match de foot et de soi-disant manifestations en faveur du droit d’accès des femmes dans les stades avant d’autoriser la présence de quelques dizaines de femmes fardées lors d’un match contre l’équipe du Cambodge pour revaloriser leurs faux opposants et détourner l’attention de la vraie contestation anti-régime. Mais les images de cette victoire n’ont pas convaincu les gens, car les fausses opposantes fardées du régime n’ont même pas eu la présence d’esprit de scander des slogans en mémoire de la fille immolée. Leur joie bon enfant était loin de la détresse du peuple. Elles n’ont pas provoqué de manifestations de joie parmi les Iraniens.
Ils ont alors oublié leurs faux opposants en se focalisant sur la soi-disant belle mobilisation pour Arbaeyn en Iran. Ils ont aussi simulé de bonnes relations avec les chiites irakiens en affirmant qu’ils avaient proposé le déploiement de leurs troupes en Irak pour aider à la sécurité d’Arbaeyn ! Ils ont aussi insinué un soutien du potentiel remplaçant de Mogherini, le diplomate espagnol Josep Borrell, en lui présentant leurs félicitations pour sa nomination à venir ! Leur MAE a aussi annoncé sa disposition à appliquer le plan pour la sécurité du golfe Persique pour insinuer que les pays riverains l’avaient accepté ! Les mollahs ont conclu alors que tout allait bien et Trump n’avait d’autres options que d’admettre leur force et leur victoire dans tous les domaines ! On avait un joli chapelet de mensonges rassurants pour éloigner la menace de nouvelles sanctions et aussi pour permettre aux mollahs d’évoquer dans leur sermon de vendredi un bon bilan de cette semaine catastrophique durant laquelle ils avaient perdu leur réseau en Irak, au Liban et en Syrie et à l’issue de leur sermon donner des directives pour motiver leurs troupes démoralisées. © IRAN-RESIST.ORG
On a conclu que les mollahs se posaient en victime de terrorisme pour ne pas subir des sanctions en raison de leur refus de capituler par peur de payer pour leurs crimes ou de provoquer la fuite de leurs derniers serviteurs ! © IRAN-RESIST.ORG
Les mollahs ont mis en avant leurs miliciens étudiants dans le rôle de défenseurs des grévistes pour les calmer, mais ils n’y sont pas arrivés ! Les mollahs ont alors zappé le sermon de vendredi ! Le chef des Pasdaran a seulement pris la parole en promettant un front mondial de résistance islamique aux États-Unis afin de nier la perte de la capacité terroriste du régime en cette semaine ! Personne n’a eu peur de cette menace qui ne pouvait pas se réaliser. Washington a aussi neutralisé la volonté d’escalade des mollahs en affirmant qu’il n’avait aucun projet de guerre contre les mollahs, mais qu’il continuerait sa guerre économique contre eux. Pompeo a aussi déploré le refus d’adhésion des mollahs à la convention de Palerme. Il entendait semer la discorde parmi les responsables du régime : inciter les plus jeunes ou les administratifs non impliqués dans le terrorisme (seulement impliqués dans les corruptions du régime) à se dresser contre les patrons historiques du régime et de son terrorisme en soutenant l’adhésion du régime à la convention de Palerme.
Que pouvait-être le résultat de la perte de la capacité terroriste du régime et la tentative américaine de semer la zizanie au sein du régime en déroute ? Sans doute une belle crise interne, des ruptures inattendues et plus d’espace pour manifester contre le régime ! © IRAN-RESIST.ORG
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Les affairistes devenus des opposants ont affirmé que le PM pakistanais allait arriver dans la journée pour parler en faveur d’un apaisement avec les Saoudiens, c’est-à-dire pour inviter les mollahs à cesser leurs provocations !
Les médias locaux du nord du pays ont alors annoncé une situation d’urgence en raison d’importantes crues après plusieurs journées de pluies à Fooman. Il y avait de ponts et des routes détruites, de nombreux morts ou disparus et des dizaines de milliers de personnes en danger, mais comme d’habitude aucune info ou secours de la part du régime !
Au même moment, le mouvement de la contestation interne était maintenu à Arak (centre) et à Ahwaz (sud du pays). Les employés de Metro de Téhéran ont aussi alors arrêté le travail pour obtenir des mois de salaires en retard. Ils ont ainsi paralysé Téhéran ! Certains ont même attaqué le directeur du Métro à son arrivée à son bureau !
Les mollahs ont continué à zapper les victimes des crues du nord du pays pour éviter de dépenser leurs dollars et ont rassuré les leurs en affirmant que le PM pakistanais allait se rendre en Arabie Saoudite après sa rencontre avec Rohani, car il était en mission de réconciliation à la demande des Saoudiens qui se sentaient en danger après leur attaque contre le pétrolier du régime ! Le PM pakistanais n’a pas démenti cette annonce malgré le fait qu’elle ne correspondait pas à la réalité ! © IRAN-RESIST.ORG
© IRAN-RESIST.ORG Au cours de l’après-midi, le PM pakistanais est arrivé à Téhéran et a rencontré Rohani, mais les médias du régime n’ont pas parlé de cette visite ! Tout le monde a conclu qu’il était en train de négocier avec les mollahs pour la capitulation des Saoudiens et qu’il avait un problème ou l’offre n’était pas conforme aux attente des mollahs ! Les Saoudiens ont plombé l’ambiance en annonçant qu’ils n’avaient confié aucune mission au PM pakistanais. Tout le monde a conclu que ce dernier avait soit échoué dans sa mission d’amadouer les mollahs ou alors qu’il n’avait effectivement aucune mission et n’avait pas osé démentir les mollahs de peur de perdre la face et se ridiculiser dans son propre pays. Les grandes puissances ont aussi désapprouvé cette initiative pakistanaise en rappelant via le FATF-GAFI que le Pakistan était soupçonné de financer du terrorisme. Enfin, le M-AE américain a mis fin à toute nouvelle tentative des mollahs de sortir de leur isolement par un pseudo-dialogue avec les Saoudiens en rappelant que les mollahs étaient pleinement impliqués dans le terrorisme, car ils refusent de se soumettre aux exigences du FATF et qu’ils devaient le faire immédiatement avant le délai de 4 mois qui leur avait été accordé en juin dernier et allait prendre fin en fin de la semaine. On a alors compris leur empressement à se donner une bonne image de modérés de la région ! Mais les mollahs ont ignoré l’avertissement du FATF au Pakistan et à eux-mêmes et ont maintenu leur version avant de menacer à demi-mot des Saoudiens par l’intermédiaire du secrétaire de leur conseil de Sécurité, l’amiral milicien Shamkhani, ex-patron de leur marine, leur promettre une grosse riposte en raison de leur responsabilité dans l’attaque de leur pétrolier ! Dans le même temps, les mollahs ont aussi annoncé le paiement de tous les salaires en retard de leurs militaires (miliciens chargés de la défense du territoire) et ont montré qu’ils redoutaient leur rupture après ces événements. Ils espéraient acheter et fidéliser les miliciens faisant leur service dans l’armée. On a supposé qu’ils avaient encore perdu des miliciens chargés de la sécurité de leur régime, d’eux-mêmes et de leurs familles. Par ailleurs, le chef de leur Parlement Ali Larijani est parti en avance pour la Serbie pour une conférence mondiale des chefs des Parlements dans l’espoir de sonder le terrain et savoir quoi dire pour éviter de nouvelles sanctions au régime ! © IRAN-RESIST.ORG
Dans leur journal anglais, ils avaient mis en avant les propos de Shamkhani dans l’espoir de provoquer une escalade au moment du départ de leur hôte pakistanais.
Les affairistes devenus des opposants avaient attaqué les mollahs en rappelant que la veille leur ministère des AE avait affirmé qu’ils étaient prêts à négocier directement ou indirectement avec les Saoudiens ! Ils avaient aussi attaqué les mollahs en révélant que le Pakistanais avait nié leur version sur sa visite. Ils ont malmené le mollah en révélant que le rial avait perdu 300 % au cours des derniers mois, incitant les proches du régime à convertir au plus vite leur fortune en dollar !
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En Serbie, Ali Larijani a défendu le régime en déplorant la violation de l’accord de Vienne par Trump. Il espérait un soutien des Russes qui ont souvent dit la même chose. Mais les Russes ont surpris Larijani, car ils n’ont pas soutenu ses propos. Les mollahs ont compris que leur régime et l’Iran n’intéressaient plus Poutine depuis le soutien de facto de Trump à Assad et sans doute parce que le Russe était aussi attendu à Riyad pour vendre des armes aux Saoudiens et ainsi intégrer de facto le cercle des fournisseurs des alliés des États-Unis et devenir de facto leurs alliés !
Les mollahs ont oublié Larijani pour ne pas évoquer l’absence de soutien des Russes qui isolait davantage le régime et signifiait la perte des capitaux déplacés en Russie et l’arrêt des trocs alimentaires susceptibles de provoquer une pénurie fatale au régime ! Les mollahs ont annoncé que Khamenei avait effectué sa visite annuelle à l’école des officiers de la milice et y avait défendu la milice comme le véritable pilier du régime avant de promettre une résistance à toute épreuve contre les États-Unis et ses alliés (du FATF), y incluant aussi le Pakistan pour impressionner son PM et aussi engendrer une panique régionale et mondiale ! Mais cette visite n’avait pas été annoncée auparavant et que les images étaient très visiblement factices car il faisait très nuageux, limite pluvieux, les soldats étaient souvent alignés sous les nuages (photo 1), mais toutes les photos concernant Khamenei montraient des gens sous le soleil !
Cependant, les mollahs ont insinué avoir réussi en annonçant de nouvelles rencontres entre leur hôte et Rohani !
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Mais les pressions sur le Pakistanais n’ont rien donné. Il a dit qu’il était venu en Iran pour éviter une nouvelle régionale, car son pays pouvait en souffrir, accusant de facto les mollahs et les priant d’être moins agressifs ! Les mollahs l’ont envoyé chez Khamenei et ce dernier a tenté d’obtenir un mot de soutien pour l’attaque du pétrolier du régime et lui arracher une condamnation de la guerre des Saoudiens au Yémen, mais le Pakistanais est resté calme et ne s’est pas laissé piégé par les mollahs. Il les a même punis en se gardant de répondre à leur sollicitation commerciale et financières.
La panique allait renaitre et sans doute s’aggraver à l’arrivée de Poutine lundi a Riyad ! Les mollahs ont vite oublié leur hôte et ont fui la réalité en mettant leurs députés pour dénigrer les Saoudiens. Les députés du régime, ont aidé leurs dirigeants, en déplorant les dettes fiscales de collaborateurs nantis dus pour les menacer avant d’annoncer le droit de préserver le secret sur ces dettes pour les inciter à être sages pour profiter de cette mesure. Les députés du régime ont aussi aidé les mollahs en évoquant la possibilité de voter en faveur de la création d’un ministère de Commerce extérieur rassurant les nantis avec la possibilité de sortir leurs dollars du pays au nom d’échanges pour lutter contre les sanctions de Trump. Mais ceci étant un risque pour le régime, certains députés ont aussi refusé ce choix. Les mollahs eux-mêmes ont soufflé le chaud et le froid à propos de ce ministère de fuite des capitaux pour inciter sans danger leurs collaborateurs à rester sages pour en profiter et surtout ne pas sombrer dans une nouvelle crise à la vue des accolades chaleureuses de Poutine et les dirigeants saoudiens à son arrivée prévue dans quelques heures à Riyad. Dans la soirée les mollahs ont été rappelés à l’ordre, plongés dans la réalité de leur isolement en Iran aussi, grâce à la grève des supermarchés de la ville sainte de Qom où se trouvent tous les organes de leur clergé !
Rien d’étonnant, car ses habitants haïssent les mollahs et ont été parmi les premiers à crier de nom de Reza Pahlavi et demander son retour en Iran pour mettre fin à la direction désastreuse du pays par les mollahs et espérer sa renaissance sous la direction avisée de la royauté. © IRAN-RESIST.ORG
Mais dans leur journal anglais, ils ont affirmé avoir ordonné aux Saoudiens de mettre fin à la guerre au Yémen essayant de faire passer une éventuelle initiative russe pour cette paix comme le résultat de leur volonté !
Les miliciens affairistes désormais hostiles au régime avaient mis en avant l’opportunisme de Poutine en signalant qu’il avait refusé de soutenir la version du régime à propos de l’attaque de son pétrolier dans la mer rouge en affirmant qu’il avait ordonné une enquête, mais personne n’avait rien trouvé à ce sujet ! Les opposants internes avaient aussi signalé que le régime avait arrêté les allocations des milliers des ayants droit pauvres au lieu d’arrêter celles des riches comme il l’avait dit !
Les médias du monde entier ont alors montré une arrivée spectaculaire de Poutine en Arabie Saoudite, accueillie par des tambours et des accolades de hauts dignitaires saoudiens ! Il n’avait pas accordé une telle chose à son arrivée à Téhéran !
Dans le même temps, un groupe de responsables européens sont arrivés à Téhéran pour la reconstruction du site d’eau lourde d’ARAK et sont repartis sans mettre en place les travaux demandés par les mollahs !
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© IRAN-RESIST.ORG Les mollahs ont juste zappé les problèmes et ont diminué leurs achats d’actions en communicant sur leur initiative de dialogue avec les Saoudiens ! Khamenei a aussi joué la carte de la force tranquille en rendant visite à son ami l’ayatollah Makarem Shirazi en hôpital. Le régime a aussi mis en avant le plan très impopulaire de transfert des eaux de la Caspienne vers les déserts d’Iran pour occuper les gens et faire oublier ses échecs.
Mais du fait du cumul de ces gros revers et l’absence de gestion de la perte définitive de Poutine par des mollahs, les nantis du régime ont gravement paniqué et dès l’ouverture de la bourse, ils ont mis en vente des actions plus que permises par la loi. Les mollahs ont continué à ignorer les problèmes et ont résisté au tsunami d’offres de vente en refusant d’acheter les actions et d’injecter dans fonds dans leurs marchés, ce qui provoqué une grosse chute de l’indice. Les mollahs ont alors tenté de rassurer les leurs en mettant en avant la fausse opposition estudiantine pour suggérer la possibilité de mettre en place une fausse révlution de couleur, mais ils ont manqué de faux opposants !
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Au début de l’après-midi, les mollahs ont fait acte de diversion et d’intimidation en annonçant l’éclatement de toute l’opposition en exil en annonçant l’arrestation de Zam, l’un de leurs plus importants faux opposants en exil (qui résidait en France ! et en le présentant comme le chef du principal média anti-régime en exil ! Ils ont présenté aussi cette arrestation comme la supériorité de leurs agents sur ceux de la France, des États-Unis et leurs alliés les sionistes ! Tous les responsables ont immédiatement félicité la force des Pasdaran et ont fait part de leur joie !
Précisons que ce Zam, fils d’un important ayatollah, avait été selon ses propres confidences, chargées dans les années par Rafsandjani de scénariser des mésaventures pour ses faux opposants, puis il avait été envoyé par ce dernier hors Iran pour raviver le Mouvement Vert de Rafsandjani (chargé d’une fausse révolution de couleur en Iran).
Les États-Unis qui étaient sous la direction d’Obama et la diplomatie de Brzezinski et partisane d’une révolution de couleurs islamiques, mais pro-américaine avaient aidé Zam en lui accordant une tribune dans une émission de VOA où Zam faisait de soi-disant révélations sur le régime grâce à des informateurs au sein du régime ! Mais il n’a pas pu infiltrer l’opposition ses révélations étaient présentes sur les sources de distribution de fausses rumeurs souhaitées par le régime. Sa cote de confiance a encore baissé au moment de la nouvelle contestation contre le régime, car au lieu d’aider les gens en livrant par exemple l’adresse de mollahs, il avait essayé de dévoyer le mouvement avec la télévision nommée Amad News (arrive nouvelle) où il faisait la promotion de leaders inventés par le régime. Mais il avait obtenu tellement peu d’influence qu’il avait renoncé à avoir un compte twitter !
Le régime a donc retiré un agent défaillant qui devait lui couter cher. Mais étant donné la situation critique du régime, nous avons aussi supposé que les mollahs l’ont retiré, car ils ont eu peur que Zam les trahisse, peut-être avait-il pris des contacts. On avait un avertissement à tous les faux opposants (pour qu’ils restent avec le régime et surtout cessent de se planquer). C’est sans doute pourquoi on n’a pas entendu parler d’arrestation de ses complices et informateurs ! Le régime avait envie de raviver ses équipes et non de les éliminer. La comédie devait continuer. C’est pourquoi personne ne demandait le nom de ses complices et leur arrestation. Quelques heures après cette arrestation, un chef Pasdaran a annoncé que Zam était revenu de lui-même en Iran, puis l’intéressé a parlé à la télévision pour dire qu’il avait été dupé par les Occidentaux notamment les Français et avait compris qu’ils étaient les ennemis de l’Iran !
Il était clair qu’en parallèle avec le projet d’intimidation des agités et de faux opposants rétifs, le régime cherchait aussi mettre la pression sur les Français, insinuer une rupture pour obliger Macron à se montrer plus conciliant encore ! Les députés du régime ont alors félicité les Pasdaran avant d’annoncer qu’ils partaient pour deux semaines en vacances ! On a compris que le régime allait stopper les querelles internes faites pour occuper ses proches et communiquer sur sa capacité de répression pour empêcher de nouvelles grosses crises à l’issue des revers cataclysmiques régionaux qu’ils subissaient depuis peu et assombrissait ses perspectives de survie ! © IRAN-RESIST.ORG
Dans leur journal anglais, ils affirmaient se baser sur un budget sans pétrole (officiellement pour assainir leur économie), mais insinuer leur volonté de résistance après la perte de la Russie comme frein à Trump et espéraient aussi inciter leurs clients à les supplier de rester dans le circuit pétrolier.
Au même moment, le M-AE français a répondu à la pression implicite du régime sur Macron en affirmant dans un entretien au Figaro que les mollahs devaient accepter de négocier (capituler) sur leur rôle régional et leurs missiles ou alors subir de nouvelles sanctions.
© IRAN-RESIST.ORG Les mollahs ont eu le soutien de quelques faux opposants étudiants pour manifester au prétexte risible que la qualité des repas de leur cantine était en baisse !
Mais cela ne pouvait pas être un recours et pouvait même devenir un vecteur de contestation en Iran tant les étudiants non miliciens qui sont la majorité haïssent ceux du régime ! La bourse a ouvert en panique et l’indice a même chuté davantage dès le début de la séance ! Rohani a alors dit que tout allait bien, car tous les pays de la région qui se disent pro-américains étaient en fait des amis du régime ! Les nantis paniqués se sont demandé : et alors ? À quoi bon des amis aussi inefficaces ? La panique a donc persisté. © IRAN-RESIST.ORG
Au cours de l’après-midi, les mollahs ont annoncé une rencontre entre Khamenei et les jeunes patrons des start-ups geeks pour rajeunir leur image et se dirent populaires parmi les jeunes élites iraniennes. Puis réalisant que cela ne changerait rien, le porte-parole de leur gouvernement a annoncé discrètement l’entrée en application de la loi contre le blanchiment d’argent, qui est censée être conforme aux demandes de FATF pour permettre le début des échanges avec l’UE et aussi pour éviter de nouvelles sanctions évoquées samedi par Pompeo et aussi pour intimider les collaborateurs agités du régime qui en feraient les frais. Quelques députés ont aussi répété la nécessité d’adhérer pleinement au régime des mesures exigées par le FATF comme les conventions de Palermo et du financement du Terrorisme (CFT), mais preuve de leur mauvaise foi, ils n’ont demandé aucun compte au gouvernement. Les médias occidentaux ont relevé ce changement tout en signalant que le régime avait concocté des lois de lutte contre le terrorisme en excluant ses alliés terroristes et devaient revoir ses critères et adhérer pleinement au FATF. Les mollahs ont compris que leur initiative était un échec. Washington a aussi rappelé sa supériorité offensive sur les mollahs en annonçant qu’après l’attaque contre Aramco, il avait lancé une cyber attaque contre les ordinateurs du régime et avaient sérieusement réduit sa capacité de propagande médiatique.
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Dans leur journal en anglais, les mollahs (conscients de leur échec face aux grandes puissances) avaient qualifié les sanctions économiques à leur encontre de crimes contre l’humanité, soit un projet d’extermination des Iraniens, dans l’espoir de diaboliser leurs adversaires du FATF ! Ce journal insinuait encore que les Saoudiens avaient attaqué le pétrolier du régime pour demander qu’ils soient qualifiés de terroristes ou pour accuser le FATF de favoritisme et trouver des alliés parmi ses nombreuses victimes dans le monde !
Les miliciens affairistes qui préfèrent la chute du régime pour sauver leur peau avaient mis en avant dans leur journal Abrar la vente des S-400 par poutine aux Saoudiens pour montrer que le régime était très seul et ne pouvait même plus rêver de menacer les Saoudiens !
Les cadres miliciens hostiles au régime depuis longtemps avaient pour leur part signalé la passation de pouvoir entre les Américains et les partisans d’Assad dans le nord de la Syrie !
© IRAN-RESIST.ORG Ils ont fait appel à leurs faux opposants estudiantins pour manifester encore sur la qualité de leur gamelle, mais cette action n’a pas fait de vague hors Iran. Ils ont alors annoncé une protestation estudiantine pendant le discours que Rohani devait tenir à l’université. Mais les images bien dépassionnées et les slogans sans danger pour le régime ont souligné l’artificialité de cette protestation. Les opposants iraniens ne se sont pas intéressés à cette soi-disant protestation, car en plus le régime avait joué la même scène sous Khatami puis à plusieurs reprises sous Ahmadinejad.
Les mollahs ont alors promis une belle sortie de la crise grâce à l’arrivée du M-AE de l’Afrique du Sud, pays membre du FATF, pour signer de grands contrats avec le régime au nom de son appartenance au mouvement des non-alignés (MNA). Zarif, le sauveur du régime, a lors de cette rencontre déploré la violation de l’accord de Vienne par Trump, a critiqué la passivité des Européens, a aussi insisté sur le pacifisme du régime en évoquant son plan d’Ormuz, avant d’insister sur de bonnes relations avec l’Afrique du Sud. Mais leur invitée n’a rien signé avec eux !
Les mollahs ont caché cette défaite à leurs proches et, mais ces derniers pouvaient s’en douter. Les mollahs ont alors intimidé leurs proches en faisant valoir l’efficacité de leurs agents dans le monde en dévoilant les détails de l’arrestation de leur agent Zam. Ils ont dit qu’ils l’avaient abordé par une femme et attiré en Irak par la promesse d’un entretien avec le grand Ayatollah Sistani. Ils l’auraient suivi lors de son départ vers le Kurdistan irakien par Dubai Arline avant de le faire arrêter par des Irakiens. Étant donné les relations très tendues par les Irakiens, on a compris qu’ils cherchaient entre autres à nier la perte de leurs bases dans ce pays ! Après avoir ainsi intimidé leurs proches, ils sont revenus à menacer encore les Saoudiens pour forcer les Sud africains à investir chez eux ! Mais ces derniers n’ont pas cédé ! Rohani a alors évoqué la possibilité d’adhérer à la convention de Palermo laissant supposer les Sud africains qu’ils pourraient profiter de la visite pour être les premiers investisseurs en Iran, mais leur représentant n’a pas jugé les mollahs dignes de confiance ! Les collaborateurs du régime, menacés par la loi anti-blanchiment du régime, n’ont cependant pas osé vendre des actions. Le régime s’est gardé de dépenser ses rials après ces échecs et a puni ses collaborateurs agités pour leurs crises des jours passés en injectant très peu de fonds à la bourse et a de fait provoqué une petite hausse de l’indice malgré sa sécurité de manœuvre en raison de la peur de ses collaborateurs. © IRAN-RESIST.ORG
Au début de l’après-midi, les Américains ont demandé à leurs alliés de ne pas laisser aux mollahs (si totalement dénués de scrupule) le droit de développer des armes après la fin de moratoire incluse dans l’accord de Vienne. Les Anglais ont aussi torpillé la propagande du régime sur le thème de Zam en affirmant via différents sites dont la BBC Farsi que Zam avait avoué qu’il avait gardé son passeport iranien et que le Dubai Airline avait démenti la version du régime et n’avait jamais transporté Zam. La BBC a aussi précisé que Sistani ne connaissait pas Zam. Ce qui signifiait que Zam n’avait pas de raison de quitter Paris et était certainement rentré de son plein gré à Téhéran par un vol diplomatique du régime. La France a aussi déclaré que Zam avait quitté la France le 11 octobre et ce pays n’avait aucune information sur sa destination, son lieu d’arrestation et où il se trouvait en ce moment, insinuant prudemment que son enlèvement avait de nombreuses zones d’ombres sans pour autant accuser les mollahs de mensonges et faire perdre à leur président la possibilité de proposer encore un deal aux mollahs pour profiter de leur déroute pour remonter dans les sondages. Un peu plus tard, les miliciens chiites irakiens, initialement formés par les mollahs qui sont par la suite trahis le régime suite à un appel de Sistani, ont aussi puni les mollahs en annonçant la découverte d’un des sites de tirs de missiles Katiusha sur les pèlerins iraniens, dévoilant par la même occasion que le régime avait perdu pas mal de ses agents et ses pèlerins et qu’il risquait d’en perdre d’autres. Ils ont aussi mis la pression aux agents du régime pour qu’ils fuient avant que ce ne soit trop tard pour eux. Les mollahs n’ont pas remercié cette annonce et leurs ex-miliciens irakiens. Les mollahs dépités par l’impossibilité de faire agiter l’arrestation de Zam pour intimider leurs proches ont annoncé la destruction de 10 très grandes villas pour montrer qu’ils pouvaient toujours punir leurs proches s’ils s’avisaient de les défier. Certaines sources avec un label d’ultra islamiste ont aussi critiqué Rohani en affirmant que lors de son discours à l’université, il avait évoqué un référendum sur la remise en cause de la confrontation stratégique du régime avec le monde (selon la directive de Khomeiny) ! On a compris que les mollahs insinuaient que leur pion et camarade Rohani, l’homme chargé de tous les grands projets sales du régime et de la propagande de Khomeiny, était hostile à ce dernier et une chance pour le monde. On a compris que les mollahs espéraient duper les grandes puissances et les inciter à lui accorder plus de délais en reportant les sanctions lors de la prochaine réunion du FATF vendredi dans 48 heures à Paris !
Mais étant donné que ce référendum n’avait pas été cité dans les médias après le discours de Rohani, on pouvait supposer qu’il s’agissait d’une improvisation des mollahs pour éviter l’adoption des règles du FATF et la possibilité d’être exposés à des demandes d’extradition pour leur rôle dans des attentats comme ceux d’Amia, de Drakkar, de Khobar, de Lockerbie et du 11 septembre 2001 aux États-Unis. © IRAN-RESIST.ORG
Dans leur journal anglais, Zarif avait critiqué les Européens comme étant des valets de Trump afin de les inciter à se démarquer en acceptant le scénario du recyclage de Rohani en ami de l’Occident !
Les cadres miliciens hostiles au régime avaient publié une photo de la salle où parlait Rohani pour signaler qu’elle était vide et Rohani avait évoqué son référendum sans avoir les partisans nécessaires pour appliquer son projet au cas où il aurait été sincère !
En parallèle, ces cadres miliciens présents à la rédaction de l’agence FARS ont annoncé que Rohani allait conduire le régime à la faillite en raison de ses prélèvements dans les avoirs en devises de la Banque Centrale iranienne pour simuler que tout allait bien ! © IRAN-RESIST.ORG Après ces mauvaises nouvelles, le Qatar que le régime présente comme un allié a l’appelé à cesser ses agitations dans la région. On a compris que le Qatar avait peur que les mollahs multiplient les provocations en raison de leur isolement absolu et le risque de nouvelles sanctions dans 24 heures. Les mollahs ont seulement annoncé la création d’un avion d’entrainement Ya Sin (sourate récitée au chevet des mourants) pour insister secrètement sur leur capacité militaire sans être passibles de sanctions en raison du caractère non léthale de cet avion.
Puis leur M-AE a appelé Erdogan et Assad pour se poser en médiateur et permettre au régime de s’infiltre dans le conflit et assurer ses intérêts. Mais en l’absence d’une invitation de ces deux ou même l’un d’eux, on a la confirmation que la Turquie refusait leur ingérence au détriment de ses intérêts et la Syrie ne voulait plus d’eux. Les mollahs inquiets par ces nouveaux échecs par le risque de l’amplification de la panique suite à de nouvelles sanctions et aussi en raison du boycott d’Arbaeyn en Iran ont mis en avant leur capacité de répression contre des proches hostiles en annonçant un verdict de flagellation pour un conseiller municipal en urbanisme dans une petite ville en Iran. Ils ont aussi annoncé l’arrestation du principal informateur de Zam pour insinuer qu’ils pouvaient à tout moment arrêter quelqu’un sous prétexte de complicité avec Zam ! Les cadres miliciens de l’agence Fars ont alors remis en cause Zam en affirmant que la personne présentée comme son complice ne pouvait pas l’être, car il était en prison depuis 3 ans et ne pouvait pas avoir été son informateur. © IRAN-RESIST.ORG Les mollahs devaient aussi parler à l’occasion de leur sermon de vendredi d’autant plus qu’ils avaient séché cet exercice la semaine passée, car ils n’avaient pas trouvé des mots pour positiver leur déroute ! Ils ont ameuté leurs fidèles, ministres, députés et chefs Pasdaran pour parler de la l’arrestation de Zam et se féliciter des hautes capacités de la milice ! Puis tous ont parlé du succès de la mobilisation pour Arbaeyn en évoquant plus de 2 millions d’inscrits pour aller en Irak (sans montrer la moindre image de foules arborant des signes représentatifs de leur régime, mais seulement quelques groupes de 4 personnes avec le drapeau du régime).
Dans leur sermon, les mollahs ont aussi mis l’accent sur tous ces points et en particulier sur Arbaeyn pour se dire forts et entourés de soutiens afin de se protéger des intempéries à venir ! Au cours de l’après-midi, le FATF (qui est dirigé par les grandes puissances du G8 et leurs alliés) a sommé les mollahs d’adopter et d’appliquer de nouvelles lois conformes à ses critères avant le mois du février 2020, soit avant le 40e anniversaire de la révolution islamique, sinon il les traiterait selon sa 19e recommandation qui stipule en gros un embargo sur toutes leurs opérations bancaires et financières partout dans le monde !
Les mollahs ont zappé cet ultimatum qui soulignait l’échec de leur scénario de Rohani modéré, Rohani partisan du FATF et Rohani ami de l’Occident et leur promettait une situation très critique à l’approche de leur 40e anniversaire. En parallèle, Zarif a alors pris aussi la parole pour jouer un rôle de modéré en appelant son homologue turc et l’invitant de cesser la guerre contre la Syrie, mais le turc n’a pas accepté son ouverture. Washington a confirmé ce rejet en annonçant lors d’une rencontre de son M-AE avec Netanyahou, son soutien à toutes les frappes israéliennes contre les bases du régime dans la région. Le responsable du dossier du régime a été rappelé que Washington continuerait à les bombarder de sanctions de plus en plus fortes. Les mollahs et leurs fidèles ont mis le cap de leur propagande sur Arbaeyn, en promettant une mobilisation montre en Iran et en Irak pour donner une bonne image d’eux-mêmes et s’éviter une panique monte après cette date et en raison de tous les revers subis dernièrement comme l’entente russo-américaine en Syrie et en Arabie Saoudite, les manifestations contre le Hezbollah et contre le régime lui-même en Irak. © IRAN-RESIST.ORG
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Le premier adjoint de Rohani, Jahangiri, est parti en Irak, dans l’espoir d’être invité dans les cérémonies officielles du PM chiite irakien, mais il ne reçut aucune invitation et ne put se rendre sur les lieux du pèlerinage en raison des risques pour sa sécurité ! Les mollahs ont caché son échec en affirmant que leur représentant s’était entretenu au téléphone avec des responsables irakiens pour les féliciter de cette union qui était un désaveu pour leurs ennemis !
Parmi ces ennemis, le royaume de Bahrein, également chiite, a profité de l’échec du régime en Irak pour l’accuser de fournir des armes à ses ennemis ! Les mollahs ont rassuré les leurs en annonçant l’arrivée de l’un de leurs chefs Pasdaran en Chine, mais il n’y eut aucune déclaration chinoise en faveur du régime. © IRAN-RESIST.ORG
Les mollahs ont alors annoncé le départ de nombreuses processions d’étudiants des universités de Téhéran vers la maison de Khamenei, cherchant à donner l’illusion d’un régime islamiste ayant le soutien des jeunes, mais d’une part cela était faux, car très tardif et en plus cette initiative n’a pas donné envie aux Iraniens de se rassembler en mémoire de Hossein !
Les mollahs ont parlé de la communion du Guide avec ces jeunes et de son conseil de faire preuve de pugnacité dans la voie divine pour surmonter tous les problèmes.
En raison des images incapables de rassurer leurs proches, les mollahs ont alors concentré leur effort sur la mobilisation des Iraniens en Irak sans montrer des images susceptibles d’authentifier leurs prétentions, puis ils ont affirmé que la mobilisation des Iraniens chez eux était la preuve qu’ils n’étaient pas seuls ! Ils ont continué ce mensonge en envoyant des dizaines de félicitations aux responsables irakiens pour avoir permis une telle communion en leur faveur ! Dans la soirée, ils ont continué leurs propagandes par des statistiques irakiennes sur la mobilisation lors de cette journée de soutien par procuration dans l’espoir de duper tous leurs ennemis et s’éviter de nouvelles crises internes. © IRAN-RESIST.ORG
Les miliciens affairistes en colère contre le régime avaient signalé l’ultimatum du FATF au régime pour encourager la crise au sein du régime. Un autre journal de la même tendance (Etemad) avait révélé que les manifestants au Liban étaient majoritairement hostiles au Hezbollah et le chef de ce mouvement était si troublé par ses slogans qu’il avait cherché à calmer les manifestants en affirmant qu’ils avaient le droit de l’insulter !
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Ces médias ainsi que l’Agence FARS ont aussi affirmé que des représentants de nombreux pays ainsi que ceux d’Israël étaient réunis au royaume chiite de Bahrein pour décider de mesure pour limiter la menace des mollahs dans le golfe Persique.
Un important journal turc a alors annoncé que les représentants de Trump et de Poutine s’étaient récemment croisés en Turquie pour trouver un arrangement permettant la paix entre Assad et Erdogan à l’issue d’une rencontre en tête à tête ! Les mollahs ont compris qu’ils étaient blackboulés par Trump, Poutine, Assad et Erdogan et la région syrienne allait leur échapper totalement.
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La panique s’est amplifiée. L’indice de la bourse a chuté de plusieurs milliers de points dès l’ouverture de la séance ! Les députés du régime ont demandé des mesures pour les ouvriers en grève pour mettre fin à leur action, afin de mettre à leur nuisance et de fait baisser le niveau de la panique, mais les ouvriers n’ont pas accordé d’attention à cette tentative pour les contrer. Les mollahs ont alors continué à se dire soutenus par les Irakiens en multipliant les remerciements pour leur mobilisation en leur faveur et pour l’accueil qu’ils avaient réservé aux pèlerins iraniens ! Mais personne n’a cru à ses annonces, car les Irakiens n’ont pas envoyé de message à ces sujets aux mollahs ! Ces derniers ont fait pression sur leurs collaborateurs agités en affirmant que même le frère de Rohani était en prison. En l’absence d’une diminution de la panique, ils ont fait pression sur leurs collaborateurs agités en annonçant l’arrestation d’un haut responsable pour avoir reçu des pots-de-vin et un affairiste renommé pour détournement de fonds, délits sévèrement punis. Ils ont aussi mis en avant les expropriations foncières et les destructions des avoirs immobiliers de leurs collaborateurs agités. © IRAN-RESIST.ORG
Au début de l’après-midi, les mollahs et leurs divers associés ont sans cesse parlé de leur victoire grâce à la mobilisation des chiites du monde entier en leur faveur à l’occasion d’Arbaeyn en Irak. Ils ont aussi prétendu que tout allait bien en parlant des élections législatives à venir et en se chamaillant au sein des différents partis du régime ! Mais ils ont aussi parlé des affaires judiciaires en cours pour avertir leurs collaborateurs agités afin qu’ils ne continuent à vendre massivement leurs actions et donne du régime l’image d’un navire en déroute ! © IRAN-RESIST.ORG
Leurs opposants internes affirmaient en revanche que ce plan n’était plus d’actualité et qu’il y avait aussi une guerre des nantis du régime contre sa banque centrale, car ils avaient pris des fonds en dollars à taux préférentiel de 4200 tomans pour importer des biens et devaient restituer ces fonds et refusaient de le faire et se disaient prêts à payer plus de rials (qui ne vaut rien) au régime s’il renonçait à la restitution des fonds ainsi obtenus. Ce qui signifiait qu’ils exigeaient purement et simplement le droit de convertir leurs fortunes en dollars et déposer leurs dollars dans des banques étrangères sans se soucier que le régime ne pourrait pas vivre sans ces fonds.
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Il y avait aussi une conférence internationale en Arabie Saoudite pour la sécurité des installations d’Aramco ! Les Européens ont alors déprimé les mollahs en annonçant un atelier pour une meilleure application de l’accord sur le nucléaire en se focalisant sur les devoirs cdes mollahs et en ignorant leurs propres promesses de coopérations économiques !
Cette fois, les mollahs ont renforcé la densité de leur communication sur les punitions judiciaires à l’encontre de leurs proches. Mais ils ont aussi changé leur approche financière et ont augmenté leurs achats à la bourse pour éviter un nouvel effondrement de leur indice boursier. Cela a encouragé les paniqués à augmenter leurs offres de ventes et de fait l’indice n’a pas pu décoller comme le régime l’espérait !
Les mollahs ont tenté de rassurer leurs collaborateurs agités en annonçant que Rohani et Zarif étaient invités au prochain sommet du Mouvement des non-alignés (MNA) qui devaient avoir lieu en fin de la semaine (jeudi et vendredi) à Bakou en Azerbaïdjan. Zarif a complété cette bonne nouvelle en organisant une conférence sur la nécessité du multilatéralisme où il a inversé la réalité en affirmant que Trump s’était isolé par son unilatéralisme, que l’Europe était hors jeu et les pays du MNA pouvaient et devaient prendre le relais et diriger le monde dans une approche multilatérale !
© IRAN-RESIST.ORG Zarif a alors assoupli sa position dans un entretien en jouant l’ouverture au sein des MNA en affirmant qu’il était prêt à se rendre à Riyad pour permettre la fin de la guerre au Yémen si les Saoudiens le lui demandaient et étaient prêts à cette réconciliation. Mais les Saoudiens qui estiment que les mollahs aident les Houthis pour faire durer cette guerre ne leur ont pas répondu ! Aucun des pays du MNA n’a aussi salué leur geste. Zarif a alors oublié sa posture modérée. Il a remis partiellement en cause son ouverture aux Saoudiens. Il a affirmé qu’il était pleinement d’accord pour lutter contre le terrorisme, mais qu’il refusait la demande du FATF, car ces exigences étaient politisées (c.-à-d. dépourvues d’impartialité). Il entendait rassurer les gens du régime qu’il ne capitulerait pas et il entendait aussi provoquer une escalade avec les G8 qui président le FATF pour les accuser de partialité en faveur des Saoudiens et des Israéliens dans l’espoir d’obtenir le soutien de la rue arabe (culturellement anti-sioniste) et ainsi recharger les batteries du régime ! Le FATF et ses pays dirigeants ont ignoré Zarif afin qu’il ne puisse pas réussir son coup et empoisonner l’ambiance dans l’intérêt de ses patrons. La panique a persisté. Le régime a sévèrement menacé ses collaborateurs en révélant via un député qu’il y avait 900,000 milliards de tomans de fraudes fiscales chaque année en Iran ainsi que plusieurs milliers de milliards de tomans de rentes cachées, et qu’ils pouvaient se voir accusés d’être les vils profiteurs du régime et devoir payer des sommes colossales en réponse à leur impertinence. © IRAN-RESIST.ORG
Au début de l’après-midi, les mollahs ont ravivé le projet de Rohani, ami de l’Occident et ennemi du radicalisme du régime, en lui inventant une querelle avec leur conseil constitutionnel (Conseil des Gardiens) à propos de son référendum sur les grandes orientations du régime ! Ils lui ont aussi inventé une tendance dissidente par une rumeur prétendant que l’un de ses proches avait été arrêté comme étant l’informateur de Zam ! Enfin, son ministre de l’intérieur a aussi donné une image de rebelle pro-occident à Rohani en affirmant que sous sa direction différents organes du clergé allaient adopter des lois nécessaires pour donner satisfaction au FATF ! Les mollahs n’ont pas protesté malgré le fait que le Guide avait récemment refusé publiquement cette option. Les mollahs attendaient la réponse des Occidentaux. Mais ces derniers n’ont rien dit par peur que ce soit encore une ruse pour les entraîner à mettre fin à leur ultimatum. © IRAN-RESIST.ORG
Dans leur journal anglophone, ils avaient mis en avant le (soi-disant) multilatéralisme de Zarif pour draguer encore les pays du MNA malgré leurs réticences à les aider ou pour laisser supposer aux Occidentaux qu’ils pourraient créer des foyers de résistance à leur influence dans des pays en voie de développement notamment en Afrique pour les forcer à changer d’attitude envers le régime.
Les médias des factions déçues par le régime et partisanes de sa chute s’étaient moqués du régime pour son ouverture soudaine et de courtes durées aux Saoudiens pour signaler qu’il était prêt à tout et malgré cela ne pouvait sortir de son isolement ! Parmi ces médias, Javan avait précisé que les Américains et les Russes s’étaient partagé les richesses de la Syrie (pétrole, gaz, phosphate) pour montrer que les mollahs n’avaient rien obtenu !
Un envoyé de la Chine était attendu ce matin à Téhéran. Les mollahs n’ont pas abordé le sujet dans leurs dépêches. On a compris qu’il n’avait pas de bonnes nouvelles pour eux. On a supposé que les Chinois les avaient mis en garde pour qu’ils ne cherchent pas à justifier leurs soutiens aux Houthis et au terrorisme, car ils seraient obligés de renoncer à leurs exportations très lucratives vers l’Iran.
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Erdogan était alors à Sotchi à l’invitation de Poutine (allié secret de Trump) pour trouver un arrangement afin de sortir indemne du bourbier où il s’était fourré. Poutine devait assurer l’intégrité de la Syrie et l’avenir d’Assad. Les mollahs n’étaient pas invités et pouvaient se considérer comme exclus de l’avenir de la Syrie. Cette nouvelle a augmenté le malaise au sein du régime !
On a alors aussi appris le suicide de la fille unique de l’ambassadeur du régime en Russie par défenestration de son appartement dans l’ambassade du régime à Moscou. Il semble qu’elle était très artiste et loin des exigences du régime.
Sa mort était une affaire privée, mais aussi un geste politique fort peut-être dû à l’agitation que devait régner dans l’ambassade du régime à Moscou. En tous les cas, cette mort tragique était de nature à perturber le représentant du régime et l’empêcher de trouver une solution à l’exclusion du régime ou une manœuvre pour diminuer son impact. On n’a d’ailleurs eu aucune déclaration diplomatique de sa part. Les mollahs conscients qu’in fine leur ambassadeur pouvait entrer pour oublier cette défenestration sous ses yeux et qu’ils pourraient perdre avec lui son réseau en Russie se sont empressés de lui apporter son soutien. Ils ont aussi utilisé l’affaire pour faire oublier leur exclusion à Sotchi. Enfin, ils ont dépolitisé ce suicide en parlant d’un mort par AVC qui avait provoqué une chute mortelle provoquant la mort de la fille de leur ambassadeur. Les mollahs conscients aussi de la gravité de leur situation ont alors misé sur une intimidation renforcée en annonçant avoir sévèrement puni 245 hauts responsables au motif de n’avoir rien fait pour empêcher les inondations de l’an passé (alors qu’ils les avaient eux-mêmes favorisés). Ils ont aussi annoncé que 105 autres responsables allaient être punis pour le même motif. Ils ont aussi mis en avant la nécessité de lutter contre les fraudes fiscales ! Ils ont aussi annoncé un plus grand nombre d’accusés dans leur procès contre leurs banquiers. Enfin ils ont annoncé l’expropriation de dizaines de milliers de m2 dans les zones très recherchées du nord de Téhéran et aussi du nord du pays ! Par ailleurs, le site Gerdab (tourbillon), appartenant aux Pasdaran, qui est chargé d’identifier les sites hostiles au régime et d’arrêter leurs responsables a lancé un appel à tous les collaborateurs de Zam pour dire qu’ils étaient identifiés et pouvaient obtenir une réduction de peine s’ils se dénonçaient !
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Au début de l’après-midi, les mollahs ont ravivé leur scénario de la réhabilitation pro-occidentale de Rohani avec l’aide de son adjoint Jahangiri qui, lors d’une longue réunion avec les chefs du clergé et après un interminable exposé sur les succès de Rohani, a négligé le rôle du clergé en affirmant que les chefs des 3 pouvoirs (Rohani, Rayissi et Larijani) avaient décidé l’adhésion du régime au FATF et l’application de ses conventions sans demander l’avis du conseil constitutionnel qui s’était prononcé contre cette adhésion, mais avait obtenu la validation du Guide et attendait la validation du conseil de Discernement du régime pour valider ces adhésions.
Les mollahs qui écoutaient Jahangiri auraient dû contester la validité constitutionnelle de la décision de Rohani. Les membres du Conseil des Gardiens de la constitution devaient protester et signaler l’invalidité constitutionnelle de l’adhésion annoncée, mais ils n’ont rien dit ! La Guide qui n’avait jamais évoqué son soutien devait parler, mais il est resté silencieux. Les gardiens de la révolution devaient aussi refuser cette adhésion qui les expose à être arrêtés, mais ils n’ont rien dit. Il était évident que le régime donnait du temps aux Occidentaux pour saluer Rohani et cesser de faire pression pour l’aider à aller vers l’avant au sein du régime ! Mais les Occidentaux sont restés méfiants et silencieux. Il se pouvait qu’ils soient aussi plutôt préoccupés par le dialogue entre Erdogan et Poutine. Les mollahs ont continué à ignorer délibérément les propos anticonstitutionnels de Jahangiri pour lui laisser plus de délais. Ils ont repris le thème de la mobilisation en faveur du régime au moment d’Arbaeyn. Dans ce délai, Poutine est parvenu à imposer un cessez-le-feu à Erdogan en contrepartie de l’évacuation du nord de la Syrie par les Kurdes soi-disant dans l’intérêt de la Turquie, mais en réalité dans l’intérêt d’Assad, car cette zone n’avait jamais été une zone kurde. Washington n’a rien dit.
Les mollahs ont zappé ce nouveau deal qui ne les arrangeait pas et ont fui la réalité de leur isolement par la volonté de Trump en se disant prêts à célébrer avec force leur journée anti-américaine de 13 Abân avec de nouvelles fresques murales et en offrant la tribune de cette exposition à une haut responsable des Pasdaran. Le chef de l’État major du régime a aussi donné le thème de son discours en affirmant que l’ennemi (américain) perdrait beaucoup d’hommes s’il attaquait (niant de facto les attaques subies par le régime et ses défaites continuelles depuis plusieurs semaines). Mais malgré la longue attente des mollahs, des Chefs Pasdaran et tous leurs bons serviteurs ici et là, personne ne les a appelés par peur ou par intérêt. Le multilatéralisme des petits souhaités par les mollahs était bousculé par le multilatéralisme réel de Trump à travers le monde. Après cette journée d’ouverture avortée, la crise devait reprendre à moins que les mollahs optent pour l’application de leur mesure contre ceux qui les défieraient ! Zarif est alors parti à Bakou avant Rohani pour la réunion préparative des M-AE des pays membres et aussi pour voir s’il pouvait y trouver des alliés pour le régime. Dès son arrivée, il a organisé une conférence de presse pour exposer son multilatéralisme anti-occidental et appeler à un front de petits pays contre les grandes puissances pour paniquer ces dernières, mais encore une fois, aucun petit pays n’a répondu à cet appel suicidaire et aucune grande puissance n’a tremblé pour ses acquis !
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Le journal anglophone des mollahs avait aidé ce scénario très improbable en affirmant que la visite de l’envoyé de la Chine était la preuve que ce pays était l’allié stratégique du régime !
Abrar, un des journaux des miliciens affairistes en colère avec les mollahs avait révélé qu’Erdogan, en route pour la Russie pour négocier avec Poutine, avait refusé aux mollahs le droit d’intervenir à propos de la Syrie en affirmant que ces derniers l’ennuyaient par leurs interventions.
Le volet économique du même journal avait signalé que les mollahs avaient acheté du blé aux d’autres pays pour avoir leur soutien au lieu d’acheter du blé aux producteurs iraniens. Il appelait ces derniers à se révolter contre le régime !
© IRAN-RESIST.ORG Les collaborateurs du régime n’ont pas entendu Zarif alors qu’il avait déjà rencontré ses homologues de plusieurs pays, dont l’Irak, l’Afghanistan et l’Azerbaïdjan. Tout le monde conclu qu’il avait échoué.
Les nantis ont encore paniqué malgré les menaces formulées plus tôt par le régime. Les mollahs ont tenu tête à leurs collaborateurs paniqués et faute d’achats des actions en vente, l’indice boursier a chuté fortement. Le gouvernement qui devait se réunir pour le conseil des ministres a évoqué les bons indices économiques et le projet de brader ses usines de constructions d’automobiles pour encourager les paniqués à se calmer dans l’espoir de profiter de ces ventes. Puis le porte-porte du gouvernement a parlé de l’adhésion au FATF comme une nécessité et Rohani a joué son rôle en se disant décidés à lutter contre l’accusation de terrorisme du régime sans expliciter sa position sur le FATF et ses exigences.` Les nantis du régime ont compris que les mollahs voulaient donner un coup de pouce à leur projet de recyclage de Rohani en pro-occidental afin de duper les Européens. Le niveau de la panique a baissé, mais l’indice n’est pas remonté. L’agence Fars des cadres miliciens hostiles au régime a alors consacré un article à la traduction des mémoires de Wendy Sherman, une des négociatrices américaines de l’accord de Vienne. Ils ont relevé qu’elle avait encouragé ses supérieurs démocrates d’aider Rohani, le modéré, à rester au pouvoir pour appliquer l’accord de Vienne. Ils ont insinué que les mollahs s’en étaient inspiré pour mettre sur pied leur recyclage de Rohani en partisan du FATF ! Ils ont aussi insinué qu’in fine, l’objectif des mollahs serait non seulement d’alpaguer les Européens, mais aussi capturer Miss Wendy et éveiller l’intérêt des démocrates pour ralentir les coups de bélier de Trump !
Les mollahs, déstabilisés par leur échec à alpaguer leurs adversaires et par la panique provoquée par cet échec, ont alors ajouté une dose de radicalisation en annonçant par le porte-parole de Rohani que ce dernier avait déjà décidé de la formule pour la 4e étape de la diminution de coopération avec les signataires de l’accord de Vienne ! Mais l’indice est resté en baisse. Les mollahs ont joué la carte de la grosse intimidation en annonçant 395 expropriations et la destruction de 4000 m2 de logements ! Ils ont aussi alourdi les charges contre la fille de leur ex-ministre de commerce et ont annoncé l’amputation de la main d’un voleur multirécidiviste (ci-dessous imagr d’archive) pour faire réfléchir les nantis accusés de corruption à qui ils avaient promis le même châtiment !
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Après ce score qui résultait du désaveu de la solution fantasmagorique de recyclage de Rohani en pro-FATF en combinaison avec le radicalisme diplomatique de Zarif, le Conseil de Discernement de l’Intérêt du régime a enfin parlé et a démenti le soutien du Guide à l’adoption du FATF comme l’avait dit Jahangiri, mais il n’a demandé aucune mesure disciplinaire contre ce dernier ! Le Guide lui-même est resté silencieux. On a compris que les mollahs espéraient jouer la carte du flou artistique ou de l’enfumage, qui est l’une de leurs spécialités politiques et diplomatiques, pour relancer leur solution fantasmagorique en diminuant le délai pour en profiter ! En l’absence de la précipitation des Européens pour profiter de cette ouverture menacée, le pouvoir judiciaire a démenti sa validation de l’adhésion au FATF sans prendre des mesures contre Jahangiri ou le prote-parole de Rohani ou encore ce dernier. Mais personne n’a voulu de la soupe indigeste sans cesse réchauffée des mollahs ! Ils ont alors changé de sujet en reparlant de la mobilisation d’Arbaeyn en leur faveur et de leurs élections pour se donner du temps et trouver une solution pour relancer leur projet ou pour la remplacer. Dans la soirée, on a entendu parler de Zarif ! Il avait trouvé de nombreux alliés à Bakou. On a compris que les mollahs entendaient continuer leur programme pour faire réagir les Européens, grands perdants des contrats pour l’exploitation des richesses de la Syrie, grands perdants des marchés saoudiens, et les inciter à saisir l’ouverture proposée par Rohani et fausse le grand jeu pour en profiter et permet au régime d’avancer et perdurer dans ce désordre ! En début de soirée, Trump a levé les sanctions contre la Syrie suite à l’accord imposé par Poutine à Erdogan. Il a aussi annoncé que les troupes américaines allaient rester en Syrie pour protéger les puits de pétrole syrien. Il a aussi évoqué des crimes de guerre commis par les Turcs promettant de facto des compensations aux Kurdes syriens. Poutine n’a nullement critiqué ces annonces.
On s’est rappelé qu’il avait par le passé offert à Poutine le maintien d’Assad en échange de l’expulsion des mollahs de la Syrie. C’était chose faite avec en plus des contrats pétroliers avec Assad pour le bénéfice de ce dernier et des États-Unis. Les mollahs dépités par ces annonces qui signifiaient la fin de leur présence en Syrie ont nié la nouvelle donne en annonçant que le premier adjoint de Zarif (Araqchi) devait se rendre à Moscou pour rencontre son homologue russe, insinuant qu’il y avait du nouveau pour le régime du côté de Poutine, espérant utiliser une soi-disant alliance stratégique avec Poutine pour faire bouger les Européens ! C’était risqué, car Poutine avait certainement un plan pour continuer à les dézinguer. Les mollahs ont alors repris leurs jeux de ventriloques pour le recyclage de Rohani en remettant en cause de manières délibérément maladroites l’adhésion au FATF, la qualifiant de frein à l’épanouissement de l’économie iranienne, menaçant d’y mettre fin afin de réveiller leurs interlocuteurs européens, mais aussi énerver leurs affairistes et leur faire aimer cette ouverture et au passage mettre fin à leur panique très nuisible pour le régime ! © IRAN-RESIST.ORG
Dans leur journal anglophone, ils avaient salué le deal pro-Assad entre Erdogan et Poutine pour nier leur exclusion (en raison de leur manque de fiabilité), exclusion qui ne pouvait que les desservir aux yeux des responsables des pays du MNA.
Les affairistes issus du clan Rafsandjani qui depiuis sa mort sont hostiles au régime, avaient mis l’accent sur l’opposition du CDIR et du Guide à l’adoption des conventions dictées par le FATF pour empêcher les mollahs de continuer leur plan.
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Le ministre américain de la Défense qui était arrivé à Bruxelles a alors pris la parole pour demander aux Européens (membres de l’OTAN) de sanctionner les mollahs et aussi d’aider l’Arabie Saoudite afin qu’ils ne se voient pas exclus du grand jeu et puissent aussi relancer leur économie chancelante grâce aux pétrodollars saoudiens.
La bourse étant fermée tous les jeudis, les mollahs ne risquaient pas d’avoir une crise visible. Ils ont diminué la pression sur leurs proches avant l’intervention de leur M-AE à Bakou. Ils ont aussi insisté sur les projets de rénovation menés par les Pasdaran pour calmer la colère des Iraniens. Loin des caméras, Zarif a aussi changé d’approche à Bakou en essayant de trouver des partenaires en pleurant pour les Palestiniens avant d’appeler les pays membres du MNA à créer un front uni et multilatéral contre Trump qui voulait imposer une paix injuste dans la région ! Mais cette nouvelle mouture de son multilatéralisme n’a également pas séduit, d’autant plus qu’un nouveau Moyen-Orient était en train d’émerger et le plan de paix de Trump qui sera une aubaine pour les Palestiniens pouvait être réalisé en raison du déclin du Hezbollah et du Hamas qui s’y opposaient. Zarif a alors multiplié les rencontres avec des membres non moyen-orientaux du MNA, mais n’a pu obtenir leur soutien. Son adjoint Araqchi a aussi parlé du pacifisme du régime au n° 2 de la diplomatie russe tout en insistant sur les attentes économiques du régime au sein de l’accord de Vienne. Sans un soutien de sa part, il a parlé du 4e pas vers la sortie de l’accord pour menacer les Européens. Le Russe a alors surpris les mollahs en affirmant qu’il les comprenait avant de les encourager à mettre à exécution leur plan !
Les mollahs qui menacent beaucoup, mais n’osent pas aller au bout de leurs menaces ont cessé de communiquer sur cette rencontre et ont focalisé les attentions sur l’arrestation spectaculaire de Zam pour occuper leurs proches tout en les menaçant pour les intimider et de les forcer à cesser leurs offres d’actions. La semaine a ainsi été une suite de ruses et d’intimidations ratées du régime en raison de la supériorité de son principal ennemi américain, mais aussi grâce aux envies de rupture de ses derniers serviteurs et la résistance sourde des Iraniens ! © IRAN-RESIST.ORG Rohani devait aussi parler au sommet des non alignés. Il a d’abord rencontré des représentants de l’Algérie (proche de démocrates américains), de la Malaisie (où le régime des comptes secrets), mais ils lui ont fait des sourires sans lui donner raison. Il a alors rencontré des représentants de pays non musulmans Maduro et les Cubains, mais ils lui ont aussi fait des sourires sans lui apporter de soutien diplomatique ou financier.
Malgré ses échecs, il a maintenu les idées développées par Zarif dans son discours en accusant Trump de faire la guerre au Moyen-Orient pour les objectifs impérialistes américains et a demandé un front de résistance multilatéralisme à Trump et a proposé de lui résister ensemble par des relations bancaires bilatérales dans le respect des règles du FATF ! En décodé, il accusait Trump d’être un terroriste hostile à la stabilité du Moyen-Orient et entendait inverser les vapeurs en faveur du régime !
Mais étant donné que Trump fait le contraire de ce que Rohani lui reprochait et aussi parce que le Mouvement des non alignés n’existe plus vraiment, ce discours n’a eu aucun succès. Les mollahs certains que cet échec entraînerait une nouvelle crise interne et aussi une panique parmi leurs collaborateurs administratifs ont mis la pression à ces derniers dans leur sermon de vendredi en se plaignant de la mauvaise gestion du régime par ses responsables. Mais ils leur ont aussi laissé un sursis en affirmant que le but de cette dénonciation n’était pas de faire de révélations et d’arrêter les gens, mais de les conseiller et de corriger leurs erreurs. L’otateur du jour a aussi apporté son soutien au principal administrateur du régime (Rohani) en saluant sa vision de la nécessité d’une bonne entente avec le monde afin que les dissidents qui œuvrent en cachette pour la chute du régime ne puissent pas profiter de la critique des administrateurs pour demander le départ de Rohani pour déstabiliser le régime ! Au cours de l’après-midi, tout le monde du régime est resté silencieux. Cela arrive après de grands échecs et son objectif est d’éviter les polémiques et fuir la réalité. Mais dans la nuit, Trump a rappelé son engagement pour la région et contre les mollahs en annonçant que le FinCen (Financial Crimes Enforcement Network) ou bureau de lutte contre le blanchiment d’argent pour financier le terrorisme, avait reconnu le régime islamique d’Iran comme l’épicentre du financement du terrorisme et mis en place 5 mesures contre les mollahs par référence à l’article 311 de loi Patriot Act de 2001 pour permettre aux Iraniens de profiter des aides humanitaires, tout en empêchant les mollahs de procéder à des transactions au prétexte de ce genre d’action.
Les mollahs n’ont pas commenté la nouvelle. On a compris que Trump avait tapé juste. En songeant aux mois passés, nous avons supposé avec frayeur que les mollahs avaient laissé les inondations dévaster le pays pour désorganiser les mouvements d’opposition populaire, mais aussi pour obtenir des fonds en dollars au prétexte de ces inondations et de fait mettre en place des mécanismes et des sociétés-écrans pour atténuer des effets des sanctions qu’ils subissent ! Les mollahs ont ainsi fini la semaine sur un autre grand revers. © IRAN-RESIST.ORG
© IRAN-RESIST.ORG Le seul résultat à ras le-bol arabe et la fédération de nombreux mouvements anti-mollahs dans les pays qu’ils utilisaient comme base arrière c’est-à-dire en Irak et au Liban ! La panique s’est enflée dans leur rang. Ils ont multiplié les procès contre leurs collaborateurs pour les forcer à se calmer, mais ont seulement réussi à les agiter d’avantages. Les mollahs se sont alors tournés vers la Russie et son Union Economique eurasiatique (UEEA) qui ont préféré une alliance avec la lointaine Singapour pour les humilier ! La Russie a signé sa rupture avec le régime en annonçant la visite de Poutine Arabie Saoudite ! Les mollahs ont alors évoqué la rupture de l’accord sur le nucléaire et ont été mis en garde par les Européens, y compris Macron qui espèrent exploiter leur désarroi pour obtenir un succès diplomatique qui masquerait ses échecs dans d’autres domaines ! L’AIEA a aussi exigé plus d’inspections inopinées hors des limites qu’ils lui avaient imposées et ils ont dû se soumettre par peur que les 4+1 déclarent que le régime était à nouveau un danger pour le monde et lui rétablissent les sanctions qui ne lui appliquent plus. Les mollahs ont alors été confrontés de très importantes grèves qui ont paralysé les transports entre les villes en Iran, grèves qu’ils n’ont pu arrêter et continuer à souligner leur faillite économique et le fait qu’ils n’ont plus assez de miliciens pour rétablir l’ordre et se faire respecter. La Chine a alors mis fin à ses achats pétroliers en Iran et a aggravé la panique interne. Au même moment, Trump a alors retiré les troupes américaines du nord de la Syrie en passant les commandes aux troupes d’Assad (sans que les Kurdes syriens s’en plaignent). Il a aussi permis à Assad à unifier son pays et à récupérer les Kurdes qui lui étaient opposés en permettant à Erdogan d’attaquer ces derniers. Le Hezbollah a alors cessé de défier les États-Unis en Syrie. Les mollahs ont ainsi perdu Assad, la Syrie et aussi le Hezbollah ! Les mollahs ont alors essayé de s’en sortir par une menace l’attente de prolifération sauvage en affirmant qu’ils avaient le savoir nucléaire militaire, mais ne voulaient pas de bombe atomique. Par cette menace l’attente, les mollahs espéraient aussi récupérer un soutien actif du Hezbollah en insinuant qu’il aurait accès comme à des bombes sales ou des minis bombes nucléaires. Mais cette menace latente n’a pas forcé les Européens ou les pays de la région à reculer, car le Hezbollah ou encore le Hamas (les 2H) se sont aussi gardés de réclamer le cadeau empoisonné que les mollahs leur proposaient. Les mollahs ont seulement convaincu tout le monde y compris leurs amis des 2H qu’ils devaient être isolés. Le FATF a décidé de se réunir... Les mollahs ont alors simulé une attaque contre l’un de leurs pétroliers en accusant les Saoudiens, pour échapper aux sanctions et empêcher le rapprochement entre les Russes et les Saoudiens. Mais personne ne les a pris au sérieux ! La Russie, récompensée par Trump par le sauvetage d’Assad, a alors souligné avec force sa rupture avec les mollahs, mais aussi son rapprochement avec l’Arabie Saoudite en lui vendant des S-400. Il a ainsi aussi remercié Trump et les États-Unis en leur offrant de facto un accès à sa technologie balistique et leur a montré sa bonne foi pour arriver à une entente globale avec eux. En récompense de ce geste, il a pu régler la fin de l’agression d’Erdogan contre la Syrie en obtenant avec les félicitations de Trump le retrait d’Erdogan et la présence durable de la Russie en Syrie. Washington l’a félicité et a reconnu la légitimité d’Assad en évoquant des contrats pétroliers avec la Syrie. D’autres pays notamment européens se sont rapprochés des Saoudiens en proposant de sécuriser leurs installations pétrolières ! Les mollahs ayant perdu les partenariats économiques avec la Chine et la Russie, les liens tactiques avec la Syrie, l’Irak et le Liban (comme bases arrières et couloirs de sortie), plus seuls que jamais, ils ont simulé une division au sein de leur régime à propos de l’adhésion aux règles de FATF, en mettant en scène un Rohani dissident, presque ouvert à un référendum sur les grandes lignes du régime et son anti-américanisme, pour trouver ses alliés lors du sommet des non alignés, au nom du multilatéralisme anti-américain ! Leurs interlocuteurs ont seulement compris que les mollahs ne changeaient pas ! Par ailleurs, aucun ne pouvait adhérer à un projet qui a pour objectif de défier à la fois, les États-Unis et la Russie ou encore la Chine ainsi que tous les pays arabes et les Européens qui les découvrent comme alliés ! On peut même dire que les mollahs ont engendré par leur discours une alliance multi-latéraliste des non alignés contre leur régime ! Ainsi au cours des 4 semaines que nous avons passées en revue, les mollahs ont perdu le soutien de plusieurs pays qui ne les aimaient pas, mais qui subissaient leur influence ou les fréquentaient pour gêner les Américains, mais cherchaient à les utiliser pour obtenir un deal avec les Américains. Les mollahs ont certainement aidé ces deals par leurs excès. Les mollahs ne peuvent agir autrement, car ils ne peuvent pas espérer un deal en raison de tous les autres excès terroristes commis au cours de leurs 40 ans au pouvoir. Leur seul espoir était que les pays comme Poutine et Assad ne parviennent pas à trouver un deal avec Trump et cet achat assure leur maintien et le soutien du Hezbollah, de la Chine et de certains pays européens. Mais cet espoir n’est plus. Tous ont suivi la tendance. Les mollahs ont ainsi perdu les liens pour diviser le monde et assurer leur survie. L’échec de leurs menaces latentes a aussi démontré qu’ils n’avaient pas les moyens tactiques de terroriser le monde et assurer leur survie. Il leur reste quand même les Houthis et des missiles pour fermer le transit pétrolier autour du golfe Persique. Mais les Houthis peuvent refuser cette fuite en avant à côté d’un allié en faillite qui ne peut pas leur assurer d’une terre d’asile en cas de défaite. Les mollahs isolés à l’excès, déprimés à l’excès, vulnérables à l’excès, oseront-ils la fuite en avant ou la capitulation à travers un référendum ? Quel sera leur choix ? Habitués aux ruses et aux excès, ils simuleront l’un puis l’autre en intercalant entre eux des semi-provocations, des pseudo-menaces latentes et leurs faux opposantes sans risque, pour gagner du temps dans l’espoir latent de l’impeachment de Trump et de l’explosion du front hostile créé par ce dernier ! Les mollahs sont tels des vieillards criblés de dettes qui croient tromper la mort et leurs créanciers. Mais in fine, ce n’est pas leur choix ou leur excès qui comptent, mais leurs effets sur leurs proches et sur le monde. La Russie qui entrevoit un avenir doré grâce à Trump fera aussi usage de ruses d’excès contre les mollahs. Assad qui se voit en place grâce à Trump doit offrir toutes les informations à ce dernier pour avoir la peau des mollahs. Le Hezbollah sur la sellette doit en faire autant. Il y a désormais une course contre la montre contre les mollahs et et ces derniers formés pour terroriser des États commerçants ne sauront que faire contre des ex-alliés qui sont comme eux et ne manqueront pas de déclencher un tsunami de ruse et d’excès pour les reverser !
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