Les mollahs et le team de l’administration Biden négocient actuellement à nouveau à Vienne. C’est encore un échec, les mollahs refusent toute coopération constructive. Les négociateurs démocrates n’ont pas évoqué des sanctions, mais ont proposé une astuce pour continuer durablement dans cette voie. Des négociations parallèles sur les conditions de violations de l’accord par les mollahs ! Une pratique très dangereuse notamment pour la France.

L’administration Biden [1] a encore demandé aux mollahs l’application de leurs engagements nucléaires de 2015 pour lever les sanctions adoptées par Trump pour leur terrorisme. Les démocrates [2] ne semblèrent pas avoir de problème avec le terrorisme islamique des mollahs, car depuis 70 ans, ils ont eux-mêmes soutenu des mouvements d’inspiration musulmane comme le FLN, et le parti islamiste de la Turquie, Mossadegh en Iran avant d’inventer de nombreux mouvements islamiques terroristes comme les Moudjahidines du peuple en Iran, les Talibans en Afghanistan, les Tchétchènes en Russie, Daesh en Syrie et en Irak...

Les mollahs ont encore refusé (malgré l’assurance de l’intérêt des démocrates pour le terrorisme islamique). En fait, ils ne veulent pas d’une normalisation des relations avec les États-Unis, car ils ne pourront pas alors refuser le retour des pions islamistes des démocrates en Iran et la perte du pouvoir en leur faveur. Ils voient l’apaisement de Biden comme une pomme empoisonnée [3].

Les démocrates, qui depuis des années utilisent l’islamisme pour déstabiliser la Russie et la Chine, ont maintenu leur offre et ont trouvé une astuce pour négocier et ne pas sanctionner d’avantages les mollahs pour la violation de leurs engagements nucléaires.

En réaction au refus prévisible de ce round de négociations, les démocrates proposent une négociation parallèle portant sur la prolongation du délai de (la pseudo) coopération pour les inspections de l’AIEA qui expire fin mai avant un prochain round de négociations qui sera présentée comme la dernière chance avant de déboucher sur des négociations annexes...

On revient ainsi aux années Bush et Obama avec des dizaines de dernières chances accordées aux mollahs pendant lesquelles ces derniers ont multiplié les actions terroristes contre les alliés des Américains. À ces époques, les États-Unis, perturbés par ces frappes, ont souvent menacé les mollahs sans jamais les sanctionner vraiment. On revient ainsi dans un schéma stérile pour les deux parties. Les alliés des États-Unis sont invités à suivre malgré le risque de terrorisme à leur encontre.

Parmi ces alliés, l’Europe, dirigée par des politiciens pro-démocrates, a pour mission d’aider les mollahs en insisitant sur leur légitimité politique (promotion des soi-disant modérés ou l’existence d’une certaine liberté de facto) pour donner de la légitimité aux marchandages en cours.

Parmi les États européens, la France [4], a toujours fait plus que les autres, sans rien gagné de concrètement époustouflant pour sa permissivité, sinon des frappes terroristes [5] [6] qui seront désormais accompagnées par du séparatisme islamiste. Il en sera de même voire pire, si elle continue à suivre les directives des démocrates car elle aidera l’avènement d’un monde islamisé qui ne peut garantir ses intérêts. Les négociations sans fin des démocrates avec les mollahs, quelle que soit leur issue, pourraient être fatales aux États européens en particulier la France.