Iran : La semaine en images n°360 Attention aux terroristes terrorisés de Téhéran ! 16.01.2015
En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde. Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington. Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions. En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran. Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions. Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique. Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs. Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté. Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé. Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues). En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX. Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué. Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire). D’emblée ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables et des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû, pour pouvoir gouverner, s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif. Mais quand Washington a évoqué un embargo à 100% et des mandats d’arrêts internationaux puis a proposé un dialogue en directe en Oman, Rohani a écarté Ali Larijani des marchandages. Ce dernier a rejoint les adversaires de Rohani tout en ayant quelques-uns de ses lieutenants dans son gouvernement ! Le système est devenu rapidement très instable. En novembre 2013, Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme, a alors changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève. Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’est pas parvenu à excéder les Américains. Les sanctions ont persisté. Les pénuries se sont amplifiées. Les Bazaris, dépossédés par les mollahs après la révolution et de plus en plus touchés par la récession ont aussi préféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières et les manifestations d’agriculteurs se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. L’absence de répression a confirmé le manque de policiers et Pasdaran fidèles. On a alors assisté à des boycotts unanimes d’événements officiels et religieux très importants. Le nombre des hauts responsables fidèles est passé de 500 à 60 personnes. Sous l’effet de la panique, Rohani et le clergé ont à maintes reprises tenté de relancer le Mouvement Vert avec des leaders inédits car il ne trouvait pas de volontaires pour ces projets voués d’avance à l’échec ! La bourse a perdu 80% de ses clients, se résumant aux gros bonnets et aux quelques membres de la Chambre de commerce de Téhéran. En septembre dernier, le clergé désespéré a évoqué, lors de la prière de vendredi, sa disposition pour un deal win-win, (alignement sur Washington en échange de quelque garanties de sécurité) ! Mais ses rivaux s’y sont opposés... A l’approche de la fin du second sursis dans le cadre de l’accord de Genève, Rohani et le clergé ont alors sollicité l’aide de la Russie et de la Chine, mais ne l’ont pas obtenue. Leur action est devenue confuse. La France-l’Angleterre et l’Allemagne se sont associés à la Russie pour proposer un apaisement aux mollahs en échange d’investissements en Iran. Washington a saboté ce projet en frappant lourdement les Pasdaran et en court-circuitant l’offre par la reprise du dialogue via le canal 5+1, puis en proposant un dialogue en direct à Oman... Après l’échec de ces rencontres, Washington a opté pour une révolution en couleur avec les mollahs, avec l’idée de les recycler en démocrates et pouvoir leur accorder les garanties de sécurité qu’ils souhaitent, mais le peuple n’a pas adhéré au projet. In fine, Washington a encore dû accorder un nouveau délai de 7 mois au régime islamique au prétexte de sa bonne coopération ! La déprime interne s’est amplifiée car le régime allait encore subir des sanctions ! Washington a alors aidé les mollahs à organiser une conférence onusienne contre la violence et l’extrémisme afin de les recycler au plus vite en démocrates et obtenir leur accord pour la transition vers une république islamique avec ses pions ! Mais les responsables, exclus de ce processus, ont saboté le projet. La bourse a chuté de plus de 30% ! Dernièrement, le régime a constaté son impopularité par le boycott à 100% des deuils chiites d’Arbaeyn, la mort Mahomet et la fondation du Califat par ce dernier. Washington a proposé un dialogue à Genève, mais les divisions internes n’ont pas permis de trouver un consensus. La bourse na continué sa chute vertigineuse. Washington a alterné les pressions et le dialogue sans parvenir à un deal en raison des divisions internes. Les mollahs & co ont encore opté pour une révolution en couleur pro-US avec leur pion Sotoudeh et ceux de Washington comme le vieux Maleki. Mais les faux opposants internes se sont aussi gardés de participer à cette opération impopulaire. Le régime s’est retrouvé sans joker. Les mollahs et leurs rivaux les chefs Pasdaran et les Larijani se sont unis pour faire vibrer l’Arc chiite. Mais leurs alliés régionaux à savoir la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! La coalition des mollahs et leurs rivaux a éclaté ! Les chefs Pasdaran ont alors tenté de sauver leur peau en proposant via le faux opposant Nourizad un projet de pilotage du régime vers la démocratie ! Washington a refusé pour rester avec le clergé qui lui semble bien plus faible et manipulable ! © IRAN-RESIST.ORG
Les mollahs devaient se tourner vers Ali Larijani. Ce dernier a demandé les pleins pouvoirs via son propre faux opposant et beau-frère Ali Mottahari. Les mollahs ont choisi les Pasdaran en signant leur unité par la présence de Rohani à leurs dernières manœuvres clairement anti-américaines ! Washington a réagi à ce choix de fuite en avant par des sanctions bancaires et l’élimination du dollar dans les échanges autorisés entre son alliée la Turquie et les mollahs. Les mollahs sont alors revenus à un discours favorable à une révolution de couleur avec Washington ! © IRAN-RESIST.ORG
Trois problèmes se posaient aux mollahs : le boycott quasi certain de l’anniversaire de Mahomet par le peuple et leurs derniers fidèles, le risque d’un boycott de leur Conférence du nouveau califat par les autres pays musulmans, y compris leurs alliés chiites et enfin une nouvelle crise provoquée par ces deux boycotts. De plus, la date de leur conférence en sursis, le mercredi 7 janvier (17 Dey) coïncidait avec l’anniversaire de l’abolition du voile en Iran par Reza Shah, le grand architecte de l’Iran moderne et laïque aujourd’hui même adulés par les communistes iraniens ! Vu la contestation populaires et féminine, des actions étaient à craindre ! Le régime a évité toute publicité sur la conférence et toute attaque contre la figure adulée de Reza Shah. On a compris qu’il craignait une semaine difficile. Le régime n’avait pas tort. Voici, le récit en images d’une semaine exceptionnellement noire et mouvementée pour les mollahs & co et pour ceux qui leur parlent ! © IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière (27 décembre 2014-02 janvier 2015 / 05-12 Dey 1393), le régime qui avait échoué dans ses projets de recyclage ou de révolution de couleur, vivait un nouveau calvaire dans la crainte du boycott de la journée du Guide, journée de rejet de tout changement ! Les mollahs au pouvoir ont zappé l’évènement pour passer discrètement ce cap dangereux. Les Pasdaran, Rafsandjani et les Larijani sont alors entrés en guerre contre les mollahs qui étaient en difficulté pour accéder à leur place aux négociations directes avec Washington afin d’obtenir une sortie sécurisée du pays qui les vomit. Les dirigeants ne croyaient pas au régime ! La panique a éclaté. Washington a alors alterné les punitions et les offres de capitulation (transfert du pouvoir vers ses pions). Les mollahs & co mis en demeure de quitter le pouvoir sans garantie de sécurité pour leur vie et leur fortune n’ont pas plié.. La panique et la crise politique se sont alors amplifiées. Les Pasdaran ont alors annoncé des grandes manœuvres assorties de menaces contre Washington pour devenir ses principaux interlocuteurs ! Mais sur les images, on a vu très peu de soldats et d’officiers et on a compris que les chefs Pasdaran étaient très isolés et n’avaient aucunement la capacité de réaliser leur rêve ni de résister longtemps à la contestation qui se développe à travers des grèves, des manifestations ou des actions anti-voile. Le Gouvernement du clergé s’est tourné alors vers ses faux opposants ! Mais ces derniers n’ont pas souhaité prendre partie ne faveur de leur patrons en déclin. Les Pasdaran ont alors accusé le fils du Guide de corruption pour forcer le clergé à leur accorder une place à la table des négociations ! Le clergé a fait appel à Ali Larijani, mais ce dernier exigea les pleins pouvoirs dans un système parlementaire émancipé du clergé. Le clergé ne pouvait accepter. Il a dû solliciter le soutien des Pasdaran ! Washington a durci ses frappes en ciblant des officiers de Pasdaran et en sanctionnant les gens chargés de contourner les sanctions bancaires. Cette semaine allait s’avérer aussi très difficile en raison de l’anniversaire de Mahomet (lundi pour les sunnites et vendredi pour les chiites) et l’impossibilité pour les mollahs de le célébrer en grande pompe dans les traditions du régime. En premier le régime devait réunir, selon sa tradition, à la date intermédiaire entre les anniversaires sunnite et chiite (cette année le mercredi 7 janvier) une conférence sur le thème de l’Unité de l’islam (doctrine née de l’alliance du clergé chiite iranien avec les Frères Musulmans sunnites en 1954) pour rappeler son engagement en faveur du califat mondial afin de solliciter des soutiens pour résister à Washington. Mais vu son isolement diplomatique et surtout son échec à faire vibrer l’Arc Chiite, la conférence de cette année semblait être voué à l’échec et susceptible d’entraîner une nouvelle panique plus une nouvelle vague de crash boursier. Par ailleurs en raison de l’effondrement de plus en plus fort du nombre des officiers des Pasdaran, le régime était certain de ne pouvoir organiser la traditionnel grand rassemblement des officiers de cette milice autour du Guide pour l’anniversaire chiite de Mahomet ! Il n’y était pas arrivé l’an dernier déjà et cela avait provoqué la vague de crashs boursiers qui continue de l’ébranler chaque semaine. Ainsi après une crise née de son isolement international, il risquait une autre crise plus forte avec la confirmation de son affaiblissement interne. De plus, par un hasard du calendrier, le début de sa conférence, diplomatiquement importante mais sérieusement en sursis, tombait cette année le jour de l’abolition du voile par l’ultra populaire Reza Shah Pahlavi, le grand architecte de l’Iran moderne et laïque. Le régime pouvait craindre des manifestations hostiles de la part du peuple, notamment les femmes et les ouvriers, très attachés aux avancées de leurs droits grâce à la dynastie très socialiste des Pahlavi. Les mollahs & co étaient exposés à une multitude de problèmes. Ils marchaient sur des œufs pourris et devaient se montrer prudents. © IRAN-RESIST.ORG Vendredi (02 Janvier 2015 – 12 Dey 1393), dernier jour de la semaine dernière, dans la prière de vendredi, clergé s’est gardé d’annoncer des programmes grandioses pour l’anniversaire de Mahomet et n’a promis aucun succès grâce à sa conférence sur l’unité de l’islam. Il a plutôt mis en avant le droit à la contestation des élections du régime pour relancer en cas de besoin ses faux opposants de sa fausse opposition interne, le Mouvement vert ! Mais le clergé a aussi exclu Rafsandjani, aujourd’hui adepte d’un changement de régime, des prochaines élections du Conseil des Experts pour rassurer les siens qu’il faisait tout pour sauver le régime. Les chefs Pasdaran n’ont pas réagi : ils étaient partant puisqu’il n’y avait pas d’autres solutions ! On avait là un projet désespéré en tenant compte de l’expérience ratée du régime en 2009 ! Washington a montré sa disponibilité pour un deal an annonçant via Associated Press un accord assorti d’une clause de pétrole contre nourriture (pour clamer la panique qui poussaient les mollahs à choisir la fuite en avant). Les mollahs & co devaient capituler sans avoir obtenu des garanties pour leur sécurité. Ils n’ont pas répondu ! Le site ISNA de Rafsandjani a démenti l’accord pour ne laisser aucune chance à l’apaisement de la panique au cours de la semaine difficile qui attendait le régime. Les Pasdaran ont annoncé 15 pendaisons pour calmer le jeu. Les faux dissidents de HRA a répété l’info pour insister sur les capacités répressives du régime. Rafsandjani était pleinement dans le projet de déviation du régime alors que ses collègues étaient tétanisés par la peur de leur incapacité de réussir et résistaient par la propagande. On avait les ingrédients d’une semaine explosive. Le clergé était en danger, ses alliances étaient en péril ! Les chefs Pasdaran, maîtres de l’intimidation, pouvaient le lâcher. Les Larijani pouvaient en profiter ! Les hommes d’affaires désespérés par l’échec de toutes les solutions jusque-là tentées par les divers responsables du régime, ne pouvaient que sombrer dans une nouvelle panique entraînant le régime vers les abîmes. Samedi (03 Janvier 2015 – 13 Dey 1393), J-4 de l’échec de la Journée de l’Unité de l’Islam sous la direction des mollahs, J-4 d’une méga panique... la semaine a débuté en trombe par une méga offensive des Larijani ! On a appris qu’après leur échec d’alliance avec le clergé, ils s’étaient approchés du maire de Téhéran Ghalibaf (ex-pion de Rafsandjani qui ne trouve pas de clan) pour détruire avec ses gros bras deux étages d’un centre commercial appartenant à un Pasdaran proche de Rafsandjani, qui apportait aussi beaucoup de revenus fiscaux au clergé ! On voit ici le site et aussi les commerçants concernés avant cette destruction arbitraire. Les Larijani avaient fait le nécessaire pour montrer que leurs adversaires ne faisaient pas le poids face à eux et que surtout dans ce lot, les chefs Pasdaran n’étaient plus les vrais gros bras du régime ! La destruction était décrite comme une agression par les médias du clergé, de Rafsandjani et des Pasdaran qui étaient contestés comme force répressive ! Drôle ! Les Larijani étaient aussi à l’honneur dans les médias du clergé et des Pasdaran par une action judiciaire en fin de semaine contre la compagnie immobilière Padideh (phénomène) de Mashad qui apportait beaucoup à ces deux clans ! Mais dans ce cas, les Pasdaran et le clergé feignaient la surprise et condamnaient la fraude pointée par les Larijani pour ne pas couler avec cette compagnie ! Cette offensive ayant commencé jeudi soir, au moment des sanctions américaines, les mollahs et les Pasdaran avaient donc choisi la solution suicidaire d’une révolution de couleur par peur des Larijani et leur avancée à Téhéran grâce à leur alliance secrète avec Ghalibaf. In fine, Washington avait aussi proposé un deal au rabais aux mollahs par peur que Larijani réussisse, prenne les commande et entraîne le régime dans une radicalisation effrénée. Mais on était déjà dans une accélération des processus de luttes internes car les chefs Pasdaran ne s’étaient pas contentés de sacrifier un camarade ou de déplorer une agression, un de leurs journaux « Hemayat » (soutien) affirmait à sa une que l’Europe était le principal exportateur du terrorisme islamique (vers la Syrie), laissant entrevoir une volonté de surfer sur ce thème pendant la conférence sur l’unité de l’Islam pour permettre au clergé et son représentant Rohani de remettre en cause la droiture des membres européens du groupe des 5+1 pour éclater ce groupe et aller vers une très gros bras de fer avec Washington pour le forcer à battre en retraite ! Par ailleurs, les Chefs Pasdaran ont annoncé une amputation à Mashad pour relancer leur image de méchants pères fouettards du régime ! Le clergé mis en danger par les Larijani leur a aussi déclaré la guerre en annonçant la remise en cause de leur dernier grand projet de loi de lutte contre le dévoilement pour les priver de leur statut de super-islamistes ! C’était assez drôle que le clergé soit obligé de marcher contre ce projet de loi qu’il avait sollicité au moment où le peuple pouvait manifester contre le voile, à l’occasion de l’anniversaire de la date historique de l’abolition du voile par Reza Shah ! On avait un drôle de bagarre en ce premier jour d’une semaine dont les boycotts faisaient très peur au régime ! Rafsandjani, conscient de la crise en cours, avait misé sur la déstabilisation du régime : le journal Abrar dénonçait le hausse du chômage et de l’inflation. Etemad soulignait l’envie de Larijani d’abattre le clergé en remettant en cause le gouvernement Rohani qui le représente. Ce journal mettait aussi en image la destruction du passage Ala-Eddin par les gros bars en civil des Larijani. Enfin, le quotidien Ebtekar offrait une occasion à Larijani de secouer le gouvernement en soulignant la nullité de Zarif par la révélation que seulement l’Arabie Saoudite et la Russie avaient répondu à sa lettre, mais sans changer de position à propos des sanctions ! En parallèle, l’agence ISNA proche de Rafsandjani a révélé que le pays avait gagné seulement 45,000 milliards de tomans ou 15 milliards de dollars grâce à ses exportations (dont 85% de produits pétroliers) dont les revenus restaient bloqués chez les acheteurs ! La panique a gagné la bourse. Les nantis du régime ont commencé à vendre les actions du giga-Holding pétrolier FARS, de Mokhaberat (les télécoms du régime), de la société du développement minier du régime, les divers productions métalliques, des aciéries de Khorassan et de Kashan, d’Iran Transfo, du géant automobile iranien Iran Khodro (qui vit grâce à l’investissement à perte de la Banque Centrale Iranienne) et e,fin la société des services informatiques... Le clergé et les Chefs Pasdaran ont réagi ensemble par le représentant du Guide auprès des chefs Pasdaran pour accusé Rafsandjani de déviation ! Les Américains, embêtés par Rafsandjani, ont aussi affirmé via les Moudjahidines qu’il avait mis online sur son site une vidéo où il attaquait le Guide en remettant en cause sa politique répressive. Nous avons vérifié : la déclaration remontait à plusieurs mois (doc joint en pdf) !
Il y avait donc une guerre interne, mais aussi des frappes étrangères. La panique a sans cesse été amplifiée. Le régime a diffusé une rumeur de négociations et d’accord en cours ! Il a aussi mis en solde plusieurs grosses compagnies, puis il est intervenu pour acheter leurs actions afin de faire remonter l’indice d’achat et masquer le crash en cours. L’indice a tout de même fini en négatif à -143 points (l’équivalent d’un crash de 4%). Le choc aurait été plus dur si le régime n’avait pas prudence arrêté au cours des semaines passées la vente des actions des compagnies pétrolières et des principales raffineries du pays. Le gouvernement du clergé a paniqué. Il a tenté de réanimer la fausse opposition en annonçant des pressions sur des étudiants, des Bahaïs et des syndicalistes... © IRAN-RESIST.ORG Dimanche (04 Janvier 2015 – 14 Dey 1393), à J-3 du boycott prévisible de la Journée de l’Unité de l’Islam et le début d’une méga crise... Rafsandjani a remis les curseurs à zéro d’espérance des compagnons du régime en affirmant à la une de ses principaux journaux Aftab et Shargh qu’il n’y avait aucun accord en gestation ! Ali Larijani est aussi repassé à l’attaque en allégeant les charges contre ex-procureur de Téhéran Mortazavi laissant présager un accord en échange de sa coopération contre le clergé ! L’agence de presse online Mehr proche de Larijani a aussi remis en cause la politique économique de Rohani en soulignant la précarité de l’emploi par l’augmentation du nombre des CDD à 29 jours pour mettre la pression sur les travailleurs. Mehr a aussi remis en cause les prévisions du gouvernement grâce à un pronostic de baisse du baril par un pion de Larijani, ex-responsables du secteur international da la compagnie iranienne de pétrole. Enfin, Ali Mottahari, beau-frère d’Ali Larijani et son faux opposant personnel, a demandé la régularisation de la détention de Moussavi et Karroubi par le Pouvoir judiciaire, dirigé par Sadegh Larijani, pour placer les deux jokers du clergé sous la tutelle de ce dernier ! Ali Larijani est aussitôt intervenu pour demander le procès des deux jokers des mollahs dans le but de pousser ces derniers à lui accorder les pleins pouvoirs ! Les mollahs étaient en danger car les Larijani entendaient utiliser leur ex-cerbère Mortazavi contre eux pour leur dérober leurs jokers. Ils n’ont rien dit pour éviter de déclencher le processus. Leur bras exécutif Rohani était aussi en danger. Il a convoqué les économistes du régime pour une grande conférence afin de trouver des solutions pour le régime. Il s’agissait en fait d’une mise en scène car on n’a pas trop vu la liste des invités et on a surtout entendu Rohani plaider pour l’ouverture du pays grâce à une pause tactique dans l’enrichissement en cessant d’en faire une affaire idéologique (c-à-d une lutte de principe anti-américaine) ! Un appel du pied aux Américains avant que Larijani ne réussisse ! Rohani a aussi insisté sur sa lutte contre la corruption laissant présager des sacrifice pour sauver la peau de ses maîtres. Il a enfin annoncé le recours systématique au référendum au moins une fois par an sur des sujets graves, préparant une sortie démocratique du système pour lui-même et ses patrons cernés de tous les côtés ! Le clergé n’a pas protesté. Il avait donné son accord. Il croyait la fin proche : le mouvement de panique a repris à la bourse de Téhéran ! Cette fois, les actionnaires étatiques la compagnie AzarAb, principal producteur national d’équipements énergétiques et industriels (fondé par le Shah en 1974) étaient touchés par la panique. Les actionnaires des banques Saderat et Mellat, de Saipa Diesel et du développement urbain de l’est du pays essayaient de se débarrasser de leurs actions ! L’indice a chuté de 179 points (soit environ 6%) encore ! Les vétérans insolvables du régime, du clergé et des Pasdaran, ont affirmé leur hostilité au référendum via le quotidien du soir Keyhan qui les représente. Rohani n’a pas répondu. Le clergé non plus. Le clergé ne pouvait compter sur les vétérans du système. La panique ne pouvait que se développer ! Ali Larijani s’est invité à la cérémonie de la clôture du festival international de récitation du Coran pour se montrer. On a remarqué une mine défaite et déprimée.Rien qui puisse souffler un peu d’espoir au sein du régime ! Lundi (05 Janvier 2015 – 15 Dey 1393), à J-2 du boycott prévisible de la Journée de l’Unité de l’Islam et le début d’une méga crise... le régime était déjà dans une méga crise de panique ! Les chefs Pasdaran ont désavoué le clergé en se prononçant dans leur principal journal JAVAN (jeune) contre le projet suicidaire du référendum en affirmant que l’objectif du régime était d’être anti-américain. Une photo attribuait le génocide rwandais à Israël. Les Pasdaran s’affichaient Anti-américains pour résister au clergé et aussi pour empêcher leurs camarades insolvables et richissimes de rejoindre les files de vendeurs à la bourse de Téhéran. En l’absence d’une réponse du clergé et de son bras exécutif, les Chefs Pasdaran ont insisté sur le nombre très élevés des gens sous le seuil de la pauvreté et vivant dans les bidonvilles, se positionnant contre le clergé et son pion Rohani pour montrer qu’ils pouvaient aider Larijani ! Ce dernier a dit merci en insistant sur le nombre élevé des chômeurs, en multipliant le chiffre officiel d’1,2 millions par 4, donc 5 millions de personnes, soit 25 % de la population active (en réalité, on estime le chômage à 85% car le critère de l’emploi est de 4 heures de travail par mois). Même si Larijani évitait de divulguer les vrais chiffres du chômage, on était dans une logique de fuite en avant dans les hostilités. Larijani a intensifié son offensive en critiquant Ayoubi, le responsable (francophone) du cinéma du régime pour avoir récemment permis la diffusion d’un film légèrement critique ! Rafsandjani s’est invité dans ce jeu de massacre en soulignant le déficit du budget de Rohani, l’effondrement de l’industrie nationale de pneu grâce au dumping accordé aux Chinois sur ce marché. Par l’intermédiaire de l’un de ses pions, il a aussi qualifié le référendum de dangereux pour rester le seul dissident du régime ! Rafsandjani s’est enfin vengé du maire de Téhéran Ghalibaf en l’accusant d’être un des principaux vecteurs de corruption dans le pays pour entraîner sa chute et priver Larijani d’un atout maître pour le contrôle de Téhéran ! On avait donc une coalition contre Rohani, mais aussi toujours une guerre entre les clans opposés à Rohani ! La panique boursière a repris de plus belle. Les lutes internes devaient s’intensifier donc. Zarif convoqué le lendemain au Parlement s’est vu très en danger ! Il a affirmé qu’il était très protégé par le Guide afin d’empêcher Larijani de le malmener dans quelques heures. A ces heures sombres pour le régime et ses dirigeants, François Hollande s’est opposé aux accusations des Pasdaran en affirmant que la France allaient tenir une position très ferme contre le régime dans le cadre des négociations nucléaires. Londres a aussi augmenté sa pression par l’affirmation de l’inquiétude de son alliée historique le Koweït engagé avec l’Egypte d’al-Sissi contre les mollahs ! Le clergé menacé à nouveau a réagi en combinaison avec les Pasdaran en annonçant via le mollah Saïdi, son représentant au sein des Pasdaran, « la nécessité de réveiller les cellules du Hezbollah à Londres et d’une manière plus générale en Europe ! » Au même moment, la direction des Pasdaran a annoncé le rassemblement de ses vétérans prêts à mourir en martyr. Le rassemblement n’a pas été un succès, mais il a commencé par un message du commandant en chef des Pasdaran, Jaafari, annonçant des jours décisifs devant la milice ! Le commandant Naghdi (chef du Bassidj, milice dont il ne reste rien) a été l’unique orateur de ce rassemblement a insisté sur la force des combattants prêts au martyr avant de rejeter formellement l’apaisement de Rohani et son projet suicidaire de référendum. Les chefs Pasdaran ont tenté de sauver la face en annonçant une grande prière collective en mémoire de leur (défunt) camarade, le commandant Taghavi en poste ne Irak et tué la semaine dernière par un sniper à Samara, mais ce fut un plus grand échec. Les derniers fidèles n’étaient pas partant pour se sacrifier pour le régime ! Le Chef Pasdaran de la police, Ahmadi-Moghadam, a pris le prétexte du lancement d’une formation policière tactique, pour attirer les derniers officiers fidèles, mais ce fut aussi un échec car il y avait très peu de participants et surtout, tous étaient très déprimés à l’idée de mourir pour un régime à l’agonie. Le commandant Ahmadi-Moghadam a paru plus déprimé qu’à l’accoutumé ! La milice avait enfin organisé un festival de film de résistance (islamiste) dans un grand cinema de Téhéran. Il y avait très peu de monde, pas de quoi remplir une petite salle. Les Pasdaran désespérés ont tenté de sauver la face par la mise en scène d’une exécution façon Daesh ! Le clergé et le gouvernement Rohani avaient donc des alliés prêts à reprendre le terrorisme en Europe, mais incapables de les protéger en Iran. Le gouvernement du clergé a opté pour une révolution en couleur par la promotion sans vergogne de faux opposants appréciés par Washington comme Soleil Arabi, l’ayatollah Boroudjerdi et enfin l’éternel milicien étudiant Tabarzadi (de 60 ans) a encore lancé un appel au soulèvement sous sa direction ! Mais aucun de ces guignols n’a jamais fait bouger le peuple. Le clergé était désespéré ! La panique a gagné du terrain : les nantis du régime ont aussi commencé à vendre ou brader les actions d’autres grands groupes comme la pétrochimie de Shiraz, le holding Ghadir, la compagnie petro-gazière Pârsiân, de la banque de l’emploi Kar-Afarine, les industries énergétiques lourdes Mapna ou encoure la société immobilière de Téhéran, en total déconfiture par la chute du nombre des permis ,en raison de la hausse des prix des matériaux de construction et l’exode des ingénieurs du régime ! Le régime perdait pied. Washington a envoyé en médiateur à Téhéran Ammar al-Hakim, le fils de l’un des protégés irakiens des mollahs, pour leur proposer un deal ! Hakim a rencontré Ali Larijani et Rafsandjani pour les raisonner. Aucun n’a réuni la presse pour annoncer un virage. Les extrémistes du régime ne voulaient pas renoncer à leur plan. La bourse a fini sur l’indice effrayant de -418 points soit l’équivalent de -18% de sa valeur ! Dans la soirée, la ville de Téhéran a connu un grand incendie : l’entrepôt du meuble de Téhéran a brûlé. Il n’y avait pas assez de moyens sur le terrain. Les pompiers étant sous direction des chefs Pasdaran, ces derniers avaient laissé faire. Les chefs Pasdaran punissaient donc le Bazar ! Les commerçants avaient sans doute entamé une action contre le régime. Par la suite on appris qu’ils avaient fermé leurs boutiques en déclarant qu’il ne leur servait à rien d’ouvrir les boutiques car grâce au régime il n’y avait plus de clients ! Une nouvelle panique plus forte était attendue en raison de cette grève et la punition extrémiste et désespérée des Pasdaran ! Ces derniers ont annonçé la pendaison imminente d’un opposant kurde protégé par Washington pour monter qu’ils pouvaient malgré leur faiblesse numérique perturber toute entente avec Washington ! © IRAN-RESIST.ORG Mardi (06 Janvier 2015 – 16 Dey 1393), à J-1 du boycott prévisible de la Journée de l’Unité de l’Islam et de l’aggravation de la méga crise en cours... le ministre des affaires étrangères des mollahs étaient convoqué au Parlement ! Les Chefs Pasdaran avaient pendu l’opposant kurde Saber Mokhled-Mavaneh à l’aube ! Via la pesse écrite, le gouvernement du clergé a accusé la Russie et la Chine d’exploiter sa misère (il entendait encore provoquer l’éclatement des 5+1 afin de se retrouver face aux Américains). Pour provoquer la rupture des Chinois, le journal gouvernemental Taadol tirait à boulets sur « les bridés » révélant qu’ils avaient accepté d’investir l’argent dû au régime et bloqué par les sanctions dans le secteur de l’électricité si le régime acceptait de leur octroyer 60% de tous les marchés iraniens pour des périodes renouvelables de 5 ans ! Le gouvernement a aussi désigné les Saoudiens et les Américains comme les parrains financiers du terrorisme afin de provoquer une escalade rapide susceptible de le sauver. Il a dans le même temps annoncé de bonnes recettes en dollars pour calmer la panique et s’éviter une nouvelle méga crash comme la veille ! En preuve de cette réussite, avant que Zarif n’arrive au Parlement, le gouvernement a aussi annoncé la reprise du travail à l’usine textile de Mazandaran en arrêt suite à la grève des ouvriers on payés. L’agence Mehr des Larijani a démenti l’annonce par un reportage assez parlant sur l’absence d’une réelle activité dans cette usine ! Ali Larijani a intensifié son action contre l’ensemble du gouvernement Rohani en annonçant via le Parlement que ce dernier avait illégalement pris 18 milliards de dollars dans les caisses de l’Etat pour compenser ses erreurs de gestion ! Le Parlement d’Ali Larijani a aussi dénnoncé des pressions pour adopter une loi permettant des contrats pétroliers aussi terribles que celui de d’Arcy, c’est-à-dire des contrats d’exclusivité ne laissant presque aucun droit pays ! Il ne précisait pas d’où venait les pression, mais vu qu’il avait rencontré un médiateur de Washington, il pouvait dire Washington voulait la part de lion sur le pétrole iranien en échange de la fin des hostilités avant que le régime ne soit balayé par le peuple ! En affirmant cela, il accusait aussi le gouvernement d’avoir été sollicité sans en parler et de fait mener un jeu en faveur de ses intérêts ! Le Parlement a aussi voté une loi en faveur du procès de Moussavi et Karroubi pour empêcher le gouvernement et le clergé de prendre l’option de la déviation en cas de la remise en cause de son ministre des affaires étrangères et en cas d’une nouvelle panique due à la panique en cours ou à venir. Mais le pouvoir Judiciaire également du clan Larijani a refusé le procès offrant au clergé une chance de lui proposer une alliance. Zarif est ainsi arrivé sur un terrain miné. Une des pions parlementaires de Larijani l’a accusé de mollesse face à ses interlocuteurs étrangers. Il n’avait pas utilisé pleinement les leviers habituels du régime que sont la provocation, les menaces, etc... ! Zarif a affirmé que cette attitude placerait le régime au point de non-retour alors que lui était parvenu à imposer le régime comme un facteur de stabilité régionale et aussi parvenu à imposer le droit à l’enrichissement comme un acquis et d’imposer seulement un débat sur le degré de l’enrichissement. Il a aussi insisté sur son engagement à suivre les directives et le Fatwa du Guide dans la lettre écrite aux mae des 5+1. Enfin il a affirmé qu’il ne travaillait pas pour son camp mais l’ensemble du pays (du régime). En fait, il mentait sur les succès de sa politique car le régime n’a rien obtenu et les sanctions continuent. Il s’alignait sur les postures de force chères à ses contradicteurs pour les priver d’arguments à son encontre. Il avait choisi la fuite en avant dans le déni des réalités pour sauver son poste !
Un journal arabe a alors annoncé que la France, menacée par le régime en sursis, s’apprêtait à envoyer le porte-avions Charles-de-Gaulle dans les eaux du Golfe Persique ! La panique s’est encore amplifiée, tous les indices et les compagnies sont passés dans le rouge : la bourse a chuté de 613 points soit l’équivalent de 30% ! Rappelons que l’on était à la veille de la conférence sur l’unité de l’Islam, le fer de lance du régime, mais la bourse avait chuté de 30%. Cela signifiait que ersonne ne croyait à la survie du régime divisée, ruiné, et menacé de toute part. Washington a alors demandé à Hakim de multiplier les rencontres chez les grands ayatollahs, grands actionnaires du régime sans doute pour proposer un exil en Irak. Mais il n’y eu aucune déclaration car les vieux mollahs ont placé leur fortune en Occident et profèrent habiter dans la quiétude de l’Europe et non en Irak où ils risquent la mort dans les explosions qui ensanglantent ce pays chaque jour. La ministre de la santé de l’Irak est alors arrivée en renfort vers Larijani et le gouvernement, sans doute proposer un plan d’apaisement contre médicaments. Le Vice-président Afghan est aussi arrivé en renfort pour rencontre le responsable Pasdaran du conseil de sécurité du régime pour proposer un apaisement sans doute sur l’extradition des baloutches terroristes financés par Washington. Mais aucune de ces rencontres n’a également abouti à un accord. Car les gens du régime s’attendent à des garanties pour fuir le pays qui les rejette. Le régime devait alors recevoir les responsables religieux des divers pays pour la conférence sur l’unité de l’Islam et afficher leur présence comme une victoire. On n’a rien vu venir. La conférence était boycotté par les grands pays islamiques. Ce qui lassait présager une nouvelle journée de crise et de crash ! © IRAN-RESIST.ORG Mercredi (07 Janvier 2015 – 17 Dey 1393) / Journée de crise grâce au boycott avéré de la conférence sur l’Unité de l’Islam et au risque de la célébration de l’abolition du voile... Selon des complaintes cléricales parues en fin de la semaine, Sabzevar, une ville normalement très pieuse située près de Mashad, des femmes dévoilées avaient marché dans les mosquées et il n’y eut aucune action policière à leur encontre, aucune protestation des mollahs de base. Les faux opposants du régime, mais aussi ceux de Washington ou encore les déviants de Rafsandjani n’ont pas signalé cette action car aucun ne veut admettre la mort naturelle de l’Islam en Iran qui ne leur laisse aucun avenir en Iran ! D’autres actions de même genre ont donc pu avoir lieu mais on n’en sait rien. En revanche, Rafsandjani qui veut paraître l’ami du peuple, a révélé que 500 des 5000 employés de la compagnie iranienne de l’électricité étaient devant le Parlement (photo ci-dessous) pour protester contre des salaires ne permettant même pas de survivre ! Les mineurs de Sang-roud près de la ville de Roudbar avaient aussi occupé leur mine bloquant de facto la production d’acier dans le nord du pays ! Le régime était face à 3 périls : le boycott humiliant de Mahomet, les actions anti-voile et des grèves très pénalisantes soulignant son total impopularité mais aussi l’absence absolue de troupes pour imposer sa loi ! Rafsandjani était alors également dans la provocation déstabilisante car le quotidien Entekhab (choix) a annoncé une baisse de 31% de la bourse depuis 1 an (après l’échec de la mobilisation pour Mahomet en 2013) et ce malgré les interventions permanentes de l’Etat pour secourir la bourse et remplir ses caisses. Par ailleurs, dans le quotidien Arman (ci-dessous), il a personnellement dénoncé le recours à l’unité de l’islam comme une erreur en précisant qu’elle n’avait jamais rien apporté au régime ! Les Chefs Pasdaran, dépités par l’échec programmé du recours à l’unité de l’Islam, ont choisi l’attaque en mettant à la une de Javan, l’Islamophobie des Européens et l’organisation de la résistance islamique, pour faire fuir les Européens aux négociations afin de se retrouver en face-à-face avec les Américains ! L’ouverture de la conférence a confirmé un boycott bien plus important que l’on imaginait. La conférence avait été axée sur « l’unité pour résister aux mouvements extrémistes en soutien à la résistance populaire irakien et syrien », mais aucune personnalité marquante de deux pays n’y était (sauf le jeune Hakim pour l’Irak) ! Les Irakiens, on le comprend, sont dans le camp américain, mais les Syriens censés être pro-mollahs n’avaient pas envie d’être instrumentalisés pour servir les intérêts du régime agonisant des mollahs ! Le régime était désavoué par ses pairs et n’avait aucun moyen de provoquer une escalade régionale ! Par ailleurs, il n’y avait aucune personnalité de premier plan du monde chiite (irakien) et enfin aucune personnalité du premier plan du Hezbollah ! Le groupe chiite libanais, jadis instrument du régime, affirmait pour la seconde fois en un mois sa volonté de réagir en libanais et non en instrument de l’agitation du régime ! La salle était composée de mollahs iraniens et de pays de l’Asie Centrale. Rohani a consacré son discours à l’unité nécessaire de l’Ouma pour combattre pleinement les actes islamophobes à travers le monde. On était loin du thème annoncée. le clergé était revenu dans la ligne des chefs Pasdaran afin de profiter de leur soutien et leur capacité de chantage à la violence. Il a aussi montré sa pleine complicité avec eux en expédiant le général milicien Rostam Ghassemi, ex-commandant de la base industrielle Khatam-al-Anbia, ex-ministre du pétrole sous Ahmadinejad et nommé depuis peu conseiller économique de Rohani en Syrie pour solliciter l’intervention d’Assad en échange d’un soutien logistique et économique. Ce dernier a reçu l’émissaire des mollahs mais n’a pas pris part à leur conférence provocateur. Le clergé était en difficulté. Ses alliés, les chefs Pasdaran, aussi. Rafsandjani semait le trouble ! Khabar online d’Ali Larijani a alors affirmé que Rohani c’est-à-dire, le clergé considérait, les chefs Pasdaran comme des éléments ultra-dangereux. Larijani entendait forcer les mollahs à rompre avec les chefs Pasdaran ! Le chaos régnait en maître. La bourse, alors dans sa dernière journée d’activité hebdomadaire, a de nouveau sombré dans une hyper-panique. Tous les actions étaient en vente, tous les indices étaient rouges. Le clergé très en difficulté a alors annoncé le rassemblement des milliers d’habitants de Qom (représentés par Ali Larijani) autour du Guide à l’occasion de la commémoration d’une révolte intégriste le 10 janvier 1978 contre le Shah. Mais il y avait deux problèmes majeurs : on n’était pas la bonne date et la salle de prière du Guide ne peut contenir que 784 personnes (soit 28 rangées de 18 personnes au centre et 5 personnes sur chaque côté) ! Mais sur les images vues de haut, on avait 30 à 40 personnes par rang dans la partie centrale et une dizaine dans les deux bas côtés. Sur les images vues du sol, on avait 18 seulement sur la première rangée, puis un nombre grandissant de gens. Sur la video, on avait aussi des problèmes : des têtes immobiles ou encore des rangées de 40 personnes dans la partie centrale. Sur une seule photo tronquée, on avait sur une moitié des 3 premières rangées, le nombre plausible de participants et en tout une vingtaine de personnes, ce qui nous ramène à dire que la participation devait se résumer à une cinquantaine de personnes. D’ailleurs, le Guide s’est un moment moqué de la poursuite des négociations et on a alors entendu la foule rire et le volume des rires indiquait une cinquantaine de personnes. Sur la video, on avait aussi des problèmes : des têtes immobiles (dans la séquence du rire) ou encore des rangées de 40 personnes dans la partie centrale. Le clergé était donc en perte de vitesse. Les médias du clergé ont vite rapporté le texte écrit du discours du Guide où il avait insisté sur l’unité interne avec le Gouvernement, la fin des propos inutiles qui divisent (comme le référendum, les révélations), enfin le rejet de l’apaisement face à des demandes inacceptables (la fin de l’anti-sionisme ou les offres d’ouvertures de Rohani), indiquant comme solution « la nécessité d’agir pour immuniser le régime contre les demandes inacceptables des Américains ». Le Guide ne précisait pas comment. Mais puisqu’il refusait l’ouverture et qu’il s’tait rapprochait des chefs Pasdaran, on pouvait supposer une politique plus agressive vis-à-vis des Américains et leurs alliés au sein des 5+1. La panique boursière s’est encore amplifiée. Le gouvernement a annoncé la découverte d’une grande mine d’or pour apaiser les inquiétudes, mais la crise a persisté et l’indice a chuté ce jour de 569 points soit de 28% ! Le régime a avoué une chute de 2000 points soit encore un crash de l’ordre de 80% depuis le début de la semaine ! Le régime était face à un chaos généralisé de ses derniers compagnons alors que les ouvriers et les femmes oser manifester contre lui. Le gouvernement avait organisé de nombreux programmes complémentaires du genre islamiste pour cette journée dont une conférence sur le tournage d’un grand film sur Mahomet et une visite du site du tournage qui n’eurent aucun succès. Ayoubi, le responsable du cinema du régime, s’est retrouvé seul au milieux des décors ! Le gouvernement devait se réunir à midi comme chaque mercredi. L’ambiance y été morose car en une demi journée le régime avait perdu beaucoup de points. Mais attention coup de théâtre ! En début de l’après-midi (à Téhéran), à l’heure de la conférence de presse du gouvernement, le monde a été secoué par un attentat contre Charlie fait au nom de l’intitulé exacte du thème de la conférence de Téhéran, « la lutte contre l’islamophobie et le soutien au peuple d’Irak et de Syrie ». De plus, le mitraillage de Charlie hebdo par deux islamistes qui se réclamaient d’al Qaeda, la branche armée des Frères Musulmans (alliés historiques et occultes des mollahs depuis 1954) et par ailleurs complice à ce titre de tous les grands attentats des mollahs depuis les années 90 notamment dans l’attaque contre le pétrolier français Limburg au large de Yémen en 2002 ! Pratiquement tous les Iraniens en exil, même certains faux opposants, on vu dans l’attaque contre Charlie hebdo la patte des mollahs en difficulté ! Précisons que les mollahs ont d’ailleurs très présents aux côtés d’Al Qaeda Yémen (AQY) jusqu’en 2008 avant de perdre son soutien complice en raison de leurs efforts pour parvenir à un deal avec Washington ! Chérif Kouachi a été condamné en 2008 pour sa tentative de joindre Al Qaeda au Yémen ce qui veut dire qu’il était en contact avec eux avant cette date c’est-à-dire en pleine lune de miel entre les mollahs et l’AQY. A la suite de la rupture entre les deux parties, les mollahs se sont mis à défendre les chiites Houthis en désaccord avec leur pacte de l’unité de l’islam avec les Frères Musulmans. Ces derniers ont aussi pactisé avec Washington dans le projet Printemps Arabe, mais à la suite de la perte de pouvoir en Egypte, ils se sont à nouveau approchés des mollahs lors de la précédente conférence sur l’unité de l’islam à Téhéran en 2014 sans cependant parvenir à un parfait accord en raison de leur divergence à propos de la Syrie, du Yémen et de Bahrein. De fait, nous pensons que l’attentat contre Charlie a été un coup des mollahs avec des relations passées, des paumés recrutés par le réseau des mollahs et non des membres aguerris de l’AQY. Les recrues devaient aussi mourir en martyr et emporter avec eux le secret de cette opération, permettant aux mollahs d’éviter plus de sanctions pour ce crime. D’ailleurs, l’AQY ne s’est pas manifesté après l’attentat (pas plus que Daesh). En revanche les mollahs l’ont justifié en affirmant très rapidement via la porte-parole de leur ministère des affaires étrangères que « l’attentat, qu’il condamnait, résultait de l’abus de la liberté d’expression et d’insultes contre des personnalités religieuses que le régime jugeait inacceptables. Le régime précisait qu’un système injuste de doubles critères » (l’autorisation de caricatures sur Mahomet et la condamnation du négationnisme) « était depuis dix ans à l’origine de ce genre de comportements agressifs ! » Nous pensons que l’objectif central du régime était d’intimider la France et l’obliger à battre en retraite pour entraîner l’éclatement des 5+1 afin de se retrouver en face-à-face dans une escalade monstre contre Washington. Etant donné qu’un coup de ce genre ne s’improvise pas, les mollahs associés aux chefs Pasdaran avaient sans doute prémédité le coup. Mais vu les erreurs commises par les tueurs, le coup a sans été décidé dernièrement pour avoir lieu le jour de la conférence de l’unification de l’Ouma par les mollahs & co en réponse aux désistements qui les affaiblissaient et dans le but d’entraîner les présents et les autres dans l’escalade utile à leurs intérêts. Mais cela n’a pas eu lieu car le chef du Hezbollah a condamné formellement l’attaque et les terroristes islamiques de Paris en affirmant qu’ils avaient « avantage nui au prophète Mahomet que les caricatures qui le visaient, et le tort qu’ils ont causé à l’islam est sans précédent dans l’histoire ! » Les Syriens ont aussi condamné formellement l’attentat. La France qui espère relancer ses contrats avec les mollahs s’est aussi gardée de les accuser, se cachant derrière des expertises bas de gamme sur l’opposition entre les chiites et les sunnites. Washington a aussi vite accusé Daesh pour éviter l’escalade souhaitée par les mollahs associés aux chefs Pasdaran ! Le régime a été privé de son escalade tactique et ne pouvait compter sur l’apport du Hezbollah et de la Syrie n’a pas pu aller plus loin en revendiquant un peu plus explicitement l’attentat qu’il avait justifié. Le spectaculaire assassinat des caricaturistes de Charlie Hebdo n’avaient pas servi les intérêts du régime en déroute. Le régime avait recouru au terrorisme sans oser le revendiquer (finalement l’AQ au Yémen a endossé la paternité de l’assassinat quelques jours plus tard). Dans la soirée du 7 janvier, le régime devait organiser un dîner pour ses invités. Le dîner n’a pu avoir lieu : moins d’une dizaine avaient accepté l’invitation car personne ne souhaite s’afficher avec un terroriste et un lâche en déroute. Jeudi (08 Janvier 2015 – 18 Dey 1393) / au lendemain d’un quadruple défaite nationale et internationale du régime, la situation interne s’est dégradée (malgré la fermeture de la bourse) grâce à l’annonce de la grève illimitée des ouvriers d’Iran Khodro (jadis ultra protégés comme tous ouvriers sous le Shah et à présent plongés dans la misère) et leur « appel à tous les ouvriers d’Iran à en faire autant ». Les chefs Pasdaran ont renoué avec la menace terroriste en diffusant sur leur site Tasnim une expertise de leur antenne libanaise AL AHD évoquant « de nouveaux attentats plus durs contre la France ! » Mais cette dernière a esquivé la menace, privant le régime de l’escalade souhaitée ! Mais tout le monde n’était pas d’avis pour continuer ce scénario suicidaire. Rafsandjani (qui se trouve en tête de liste des terroristes islamiques du régime) a attribué (via Mardom-Salari / démocratie) la responsabilité de l’attentat à Daesh par peur que la poursuite des efforts des mollahs désespérés n’entraîne des sanctions susceptibles de le condamner définitivement ! Rafsandjani a aussi accéléré sa déviation en révélant via Shargh que le budget nécessaire pour une famille de 4 était désormais de 3,1 millions par mois ne province et 3,6 millions de tomans à Téhéran, situant de facto 99% des Iraniens sous le seuil de la pauvreté ! ISNA a aussi insisté sur la récession par l’annonce d’une baisse de 45% du nombre des permis de construction en Iran en printemps dernier. ISNA a aussi révélé que les annonces d’exportation d’électricité par le pays étaient toutes fausses, le pays manquait de watts et n’avait trouvé mieux que la minuscule Arménie pour importer 300 MW par an pour ne pas sombrer dans le black-out total ! Le clergé a annoncé des rassemblements populaires pour la semaine de Vahdat (unité) et aussi une prière collective réunissant ses plus hauts membres et ses invités de marque pour affirmer que l’appel du Guide a été entendu, mais on ne vit qu’un rassemblement pour l’unité avec une dizaine de personnes ! La tentative de prière avec les sunnites a été un échec car les invités n’ont pas accepté de prier avec leurs hôtes terroristes ! Ce désaveu a été révélé par un site du clergé, Rasa. La base cléricale qui a lâché les ayatollahs entraient dans la contestation ouverte ! Larijani a annoncé le rassemblement de son parti des Fondamentalistes pour rejeter le référendum de Rohani afin de le déstabiliser. Mais il n’a pas pu mobiliser tous ses compagnons ! Les chefs Pasdaran attaqués la veille par Larijani ont saisi l’instant pour répondre à ses accusations en le qualifiant de « diviseur » sur leur site Javan online pour le placer en ennemi du Guide et du système et l’isoler davantage ! L’agence de presse des Pasdaran Fars ont aussi révélé la condamnation à mort de deux gardes forestiers par le pouvoir judiciaire dominé par les Larijani pour les désigner comme de grands ennemis du peuple ! Le clergé est resté en retrait par peur d’une réaction judiciaire des Larijani. Ces derniers n’ont finalement pas bougé, ce qui voulait dire qu’ils ne s’estimaient pas assez forts pour ravir le pouvoir à la coalition des ayatollahs et des chefs Pasdaran ! Au lendemain de l’échec cuisant du régime dans tous les domaines, le système était déchiré mais aucun clan ne pouvait rétablir l’ordre. Samedi Washington a insinué plus de sanctions à l’ouverture de la bourse, une nouvelle crise était certaine. Washington a opté pour une nouvelle offensive : son allié, le Bahrein, a accusé les mollahs d’envoie d’armes à ses rebelles. Washington a aussi soumis tout arrangement à un accord du Congrès, se réservant le droit de rompre l’accord en cours de route au cas où les mollahs refuseraient de coopérer ! Dans le même temps, le L.A.Times a insisté sur le discours d’ouverture de Rohani 5 jours plus tôt laissant entrevoir son envie d’une famille nombreuse ! Mais Rohani attendait une escalade. Il n’a pas répondu ! L’Angleterre a annoncé la non-fiabilité de l’AIEA afin de saboter tout arrangement possible entre les mollahs et les Américains ! Le clergé opté pour une révolution de couleur en annonçant une réaction tardive de la fausse opposante Sotoudeh en faveur des caricaturistes de Charlie Hebdo. Personne n’est venu se joindre à Sotoudeh. Le clergé a tenté de sauver son image et la sienne en annonçant une action hostile de sa police ! Le régime devait normalement bénéficier de rassemblements populaires en faveur de Mahomet à l’occasion de son anniversaire prévu pour le lendemain. Mais on n’a rien vu. La mobilisation était nulle ! Le clergé et les chefs Pasdaran n’ont pu également manifester par manque de partisans ! Dans la soirée, le nord et l’est du pays ont été plongés dans le froid et sous la neige. Le régime s’est retrouvé menacé par la hausse de la consommation d’électricité alors qu’il manque sérieusement de MW. Vendredi (09 Janvier 2015 – 19 Dey 1393) / on était le jour anniversaire de Mahomet selon les chiites et aussi le dernier jour de la conférence sur l’unité de l’islam, les zones enneigées grelottaient, le clergé aussi car il ne savait comment réunir des centaines d’officiers des Pasdaran autour du Guide et ou organiser une rencontre entre ses invités sunnites et chiites et le Guide. Finalement, il n’y eut aucune annonce de rassemblements d’officiers autour du Guide. Les Pasdaran n’étaient pas assez nombreux. Le clergé a zappé cette tradition et a seulement parlé d’une grande rencontre avec ses invités étrangers qui selon ses annonces précédentes étaient environs 600 personnes. Mais on ne les a pas vus au rassemblement annoncé ! La salle de prière du Guide était réduite par des panneaux amovibles à une surface susceptible de réunir 300 personnes et cette foule était composé d’une vingtaine de chefs Pasdaran, autant de mollahs, et aussi autant de responsables politiques, un bon nombre d’inconnus y compris des femmes et des enfants (sans doutes les familles des gens du pouvoir) et tout au fond de la salle une vingtaine d’invités étrangers ! La conférence était déjà terminée par des départs précipités de la majorité des invités et le régime se réduisait à une soixantaine de personnes. Ils était d’ailleurs tous moroses. On le comprend d’autant plus qu’il n’y avait aucune unité dans les discours du jour : Rohani a critiqué l’attentat de Paris « parce qu’il avait donné une mauvaise image de l’islam. » Mais le Guide a rejeté le « pluralisme car absent du Coran » et a plaidé pour « l’unité de l’islam afin de lutter contre l’islamophobie et le sionisme », sans tenir compte de l’absence de l’unité et même de force interne pour y arriver ! Un peu plus tard, le régime a rectifié le discours un peu dissonant de Rohani par le sermon de vendredi de l’ayatollah Ahmad Khatami. Face à une foule assez réduite, ce porte-parole expérimenté du clergé a déploré la mort d’innocents, mais les attribuant au financement du « terrorisme par les Américains, les Anglais et les Européens » (c’est-à-dire à l’aide apportée par l’OTAN aux islamistes ennemis d’Assad – selon les critères du régime). Le porte-parole du clergé termina son allocution sur ce sujet en déclarant qu’après « cet échantillon qui avait bien savonné les Européens, il espérait la fin de leurs aides au terrorisme sans quoi ils risquaient d’en prendre pour 10 ans d’attentats du même genre ! » On était à nouveau dans la menace (ce que Rohani n’avait réussi insinuer). Après cette menace implicite, l’hebdomadaire Express très proche du Quai d’Orsay a publié une traduction tronquée de l’article menaçante AL AHD rediffusée par Tasnim en affirmant que les Pasdaran y menaçaient explicitement la France de nouvelles attentats. Le régime a eu un peu peur : le clergé et les chefs Pasdaran ont mis en avant quelques journalistes solidaires de Charlie Hebdo et Sotoudeh a posé avec un bic bleu en signe de soutien à la liberté de la presse et un texte élogieux de l’Etat français pour avoir permis des manifestations en faveur de Charlie, mais elle n’a eu aucun mot sur la condamnation explicite de l’attentat car il visait désormais un peu le régime qui le nourrit. Dans la soirée, le régime a annoncé une grande cérémonie de clôture pour sa conférence ratée afin de finir sa semaine ultra ratée en beauté pour éviter une nouvelle panique ! On a alors constaté une salle presque à 100% iranienne avec les mêmes responsables moroses. Le Guide, le gouvernement et les chefs Pasdaran avaient cependant déserté la scène. Ali Larijani qui avait commencé la semaine par une offensive contre eux était là en espérant ramasser des miettes du pouvoir. Par cette cérémonie ratée, le régime et son dernier prétendant ont surtout confirmé leur agonie. Samedi a été marqué par de nouvelles crise et aussi un nouveau méga crash de 704 points, c’est-à-dire de 32% ! © IRAN-RESIST.ORG conclusion(s) | cette semaine (02-09 janvier 2015 / 13-20 Dey 1393), le régime vivait dans la crainte des boycotts humiliants de l’anniversaire de Mahomet et de la Conférence qu’il organise à ce moment pour se poser en leader du monde musulman. Ses membres se sont mis à s’entredéchirer ! La panique née de cette grande guerre interne en entraîné un méga crash ! Les alliés régionaux du régime, le Hezbollah et la Syrie l’ont lâché. Le clergé et les chefs Pasdaran ont alors choisi le recours au terrorisme contre la France pour provoquer une escalade et obtenir la délivrance ou une porte de sortie sécurisée, mais leurs alliés ne les ont a pas suivi et la France s’est gardé de les accuser. Le régime n’a pas osé aller plus loin révélant une peur qu’il n’affichait guère quand il maitrisait le Hezbollah ! La panique s’est amplifiée encore se soldant par un crash de 86% ! Cette semaine a été sans l’ombre d’un doute une semaine terrible pour le régime car les femmes ont aussi défié son autorité en manifestant dévoilées dans certaines mosquées, les ouvriers ont aussi commencé des grèves illimitées pour le renverser ! Le régime avait programme un recours au terrorisme car il était terrorisé ! Les Français ont marché glorieusement dans les rues avec leur drapeau et au son répétitif et enivrant de la marseillaise pour montrer leur amour de la liberté et leur refus du terroriste de Daesh, en négligeant les vrais causes et les responsables qui frapperont sans doute encore la France et via des réseaux criminels alternatifs car ils seront chaque jour plus désespérés et plus isolés. La solution n’est pas dans des dessins, des plaisanteries, des hymnes ou des symboles, mais dans la lutte contre ce régime, dans le soutien aux vrais opposants d’ici et de là bas, unis sous l’unique et franc slogan de Mort à la république islamique !
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