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Iran rêve de révolution et d’indépendance !

14.09.2023

Samedi prochain aura lieu le premier anniversaire du meurtre de Jina Mahsa Amini par les miliciens du régime criminel des mollahs. Après ce meurtre, les Iraniens s’étaient levés massivement contre le régime. Mais l’Occident s’est gardé de soutenir le peuple en apportant son soutien aux faux opposants au lieu d’aider et écouter le prince Reza Pahlavi [1] que le peuple iranien considère comme son porte-parole le plus neutre et légitime. Mais les Iraniens et le prince n’ont pas abandonné le combat. En effet il y a quotidiennement des dizaines de manifestations et d’actions anti-régime en Iran. De son côté, le prince multiplie les initiatives hors Iran pour aider les Iraniens. On s’attend à une reprise forte des manifestations ce samedi 16 septembre [2].



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Il y a un an, les jeunes Iraniens ont fait l’actualité mondiale en prenant d’assaut les forces du régime après le meurtre de jeune Mahsa Amini par le régime car elle avait légèrement remonté son hijab. Des milliers de jeunes miliciens ont aussi rompu leur serment de défendre le régime et ont rejoint le mouvement.

Ces contestataires ont aussitôt reçu l’aide non négligeable d’une cinquième colonne anti-régime apparue au sein des renseignements internes des Pasdaran depuis plusieurs années. Celle-ci a fourni les coordonnées des sites secrets des Pasdaran ou les coordonnées personnelles des commandants de la milice pour qu’ils soient neutralisés [3] (ainsi au cours de la semaine passée 4 commandants miliciens et un gradé de la milice ont été tués par nos compatriotes résistants).

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Lieutenant Ali Shoghi, resposable des répressions dans le village Ardal du province Tchaharmahal-&-Bakhtiari a été éliminé ce lundi par nos patriotes.


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Le peuple a marqué des points et le régime a sans cesse perdu des commandants : certains étaient éliminés, d’autres faisaient publiquement défection. Certaines villes ont pu se libérer de l’emprise des mollahs. Les ouvriers pétroliers ont repris leur grève avec l’objectif annoncé de renverser le régime des mollahs connu pour sa corruption et la vente au rabais des ressources naturelles contre la complaisance occidentale et la diffusion de sa propagande (cinématographique).

Mais la France, championne en ce domaine, car elle importe presque tous ses besoins en essence et en gaz de l’Iran a œuvré contre cette révolution en apportant son soutien à 3 fausses opposantes très décriées en Iran [4], car elles ne dénoncent rien et ne veulent aucun changement de régime !

Les Américains, parrains de l’islamisme en Iran et ailleurs dans le monde, ont aussi contré la révolution patriotique en mettant en scène des opposants woke complètement hors sujet pour refroidir l’ardeur des Iraniens.

Mais ces actions ont renforcé la colère du peuple ainsi que la détermination des jeunes et de miliciens rebelles des renseignements internes : ils ont encore exprimé ouvertement à plusieurs reprises leur attachement au prince Reza Pahlavi et à la restauration de la dynastie patriote et laïque des Pahlavi.

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La dynastie Pahlavi est très respecté et aimée des les Iraniens en raison de ses réformes, ses ambitions et ses choix économiques patriotiques qui faisaient de l’Iran un grand investisseur sur la scène internationale tout en préservant le caractère national (public) des domaines stratégiques comme l’eau, le pétrole, les industries mères, la santé etc : une sorte de gaullisme social. Rien d’étonnant du fait de la proximité entre le Chah et le Général.

Ce renforcement de la contestation aurait pu aller crescendo grâce au déploiement de Starlink promis par Elon Musk, mais il ne l’a pas fait et pire encore il poursuit la politique de restriction de Twitter en bloquant systématiquement les comptes qui fournissent les coordonnées des miliciens chargés de la répression en Iran.

L’hiver iranien qui par endroit n’a rien à envier celui à de la Russie a ralenti le mouvement. Les mollahs ont coupé l’électricité et le gaz dans les villes et régions rebelles et ont ainsi gelé le peuple et décomposé le mouvement.

Ce mouvement que les Iraniens considèrent comme une révolution patriotique a repris au moment des fêtes non islamiques du Nouvel An iranien au printemps 2023, mais encore une fois les Occidentaux ont refusé leur aide en refusant de la médiatiser.

Ils étaient focalisés sur l’Ukraine et leur ami Zelensky qui a tout pour leur plaire : un corrompu, cité dans les Pandora papers qui pour être élu a promis la multiplication par 15 des salaires, a obtenu soi-disant 73 % des voix sans obtenir une majorité au Parlement. Visiblement élu de manière truquée, il a tombé le masque en mettant en place la privatisation de 3000 entreprises publiques d’industries lourdes, d’infrastructures, mais aussi de propriétés de l’État, livrant toutes les richesses du pays pour une poignée de dollars (quelques dizaines de millions) au détriment des intérêts nationaux avant d’assurer encore les intérêts occidentaux principalement américains en provoquant une guerre qui endette lourdement chaque jour davantage son pays. C’est le même processus qu’avec les mollahs imposés à l’Iran en 1979 par les démocrates Américains, les Français, les Anglais et les Allemands. La similitude est effarante.

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Explosion des dépenses publiques en mi 2019 à l’arrivée à la présidence de Zelensky malgré ses privatisations qui devaient soi-disant enrichir l’Ukraine.


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Explosion de la dette publique en mi 2019 à l’arrivée à la présidence de Zelensky.


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Croissance constante de 3,5% avant Zelensky devient chaotique.

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Mais malgré ce soutien évident de l’Occident à ce qu’il y a de plus vil dans chaque pays, les mollahs au pouvoir mafieux depuis 43 ans ont commis tellement de méfaits qu’à présent, chaque jour apporte de nouvelles catastrophes écologiques, sociétales et économiques [5] qui viennent nourrir la haine des Iraniens à leur encontre [6]. C’est pourquoi l’indifférence occidentale n’a pas pu casser le souffle de cette révolution, elle a au contraire frustré le peuple et décuplé sa colère. Plusieurs catastrophes dues à la gestion mafieuse des mollahs ont donné lieu à des explosions de révoltes ponctuelles très fortes qui ont révélé la fragilité actuelle du régime, qui se verrait donc menacé si une nouvelle action nationale se déclenchait.

Les affairistes et les membres des familles du régime ont aussi perdu la foi en sa capacité à durer et à assurer leurs intérêts. Ils ont boycotté massivement la journée anti-israélienne de Qods.

Cette fête de la haine coïncidait cette année avec la journée de la commémoration des victimes de la Shoah. Le prince Reza Pahlavi s’est rendu en Israël pour rappeler les liens de soutien de sa famille aux juifs iraniens et étrangers persécutés par les nazis et aussi pour demander l’aide d’Israël à la restauration des ressources en eaux de l’Iran. Son voyage a eu un impact massif en Iran. On a alors assisté à de nouvelles grosses ventes d’actions et fortes ruées vers le dollar qui ont forcé le régime à relever son taux et aussi annoncer une lutte contre la corruption pour menacer de mort ses éléments turbulents.

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Aorès ces revers et malmené par un mouvement qui continuait malgré l’opposition passive des Occidentaux, les mollahs ont repris les négociations avec Biden [7] et ce dernier plus désespéré que jamais leur a promis le dégel de leurs avoirs captifs à l’étranger contre la libération de Bagher et Siamak Namazi [8], chefs et cerveaux des réseaux des affaires et des contrats secrets irano-américains via leur "cabinet de conseils juridiques Atieh Bahar". Le deal proposé par Biden n’aura donc sans aucune pour les Iraniens ou les pays de la région. Son objectif semble être de relancer les projets d’affaires susceptibles de convenir aux mollahs ou obtenir des secrets pour les obliger à pactiser avec Biden !

La Chine, principal détenteur d’avoirs gelés iraniens, a refusé de rémunérer les mollahs pour cette entente contre ses intérêts (et ce n’est pas nouveau). Seule la Corée du Sud a accepté de restituer 6 milliards de dollars aux mollahs qui ont dores et déjà indiqué qu’ils ne distribueront rien au peuple. La somme ne sera pas suffisante pour augmenter leur réserves alimentaires. Elle servira pour importer de nouveaux outils européens pour la répression des manifestations. C’est pourquoi ils ont même continué la politique de la hausse délibérée des prix de denrées de première nécessité (pain et essence) pour exténuer le peuple et aussi diminuer la consommation et repousser l’échéance des pénuries à venir.

Le prince a multiplié les actions en réunissant des experts iraniens avec des projets pour la remise en état du pays et a lancé un appel pour des manifestations et des grèves chaque jour dans le pays pour arriver une action générale au moment du triste anniversaire de la mort tragique de Jina Mahsa Amini.

De fait, au cours du mois dernier, il y a eu chaque jour des dizaines de manifestations de retraités (ci-dessous), de cadres et d’ouvriers privés de pensions de salaires, mais aussi des grèves [9] dans les secteurs très impactant comme les pétrochimies et les transports routiers.
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Ces opposants ont indiqué qu’ils seront présents samedi dans les rues en mémoire de Mahsa. Leur nombre permettra aux jeunes d’agir. Ils l’ont d’ailleurs commencé déjà !

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Les affairistes et familles des gens du régime ont persisté dans la dissidence en boycottant les deuils chiites d’Arbaeyn. Les rares personnes présentes portaient des affichettes indiquant que leur participation ne signifiait en iren un soutien au régime !
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Le régime plus isolé que jamais a diffusé une vidéo (ci-dessous) sur la capacité de frappe de ses forces : on y voit des miliciens cagoulés donner l’assaut à l’appartement de deux « terroristes » qui ont éliminé un membre du régime. Mais nous avons remarqué qu’il neigeait alors que l’on était en été et que les balles qu’ils tiraient sur la porte de l’appartement ne faisaient aucun trou ! On avait donc des images d’archive et un faux assaut qui signifiait qu’il n’avait même pas de quoi simuler la puissance !

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Depuis quelques jours, les Iraniennes montrent leur détermination à reprendre la lutte en se promenant dévoilées ou un peu dénudées dans l’espace urbain. Leurs sorties montrent l’incapacité du régime à appliquer ses lois très répressives.
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Ce lundi, sur un quai de métro de Téhéran, un vieil homme appelait les jeunes à devenir des légendes et à se rappeler qu’ils étaient des "IRANIENS". Il faisait référence au slogan lancé dernièrement par le prince Reza Pahlavi."Nous sommes un grand peuple et reprendrons l’Iran" (à nos ennemis). C’est un slogan qu’on peut actuellement lire sur tous les murs en Iran. Les miliciens présents n’ont pas bougé. Soit ils n’ont pas osé le forcer à se taire et soit ils étaient d’accord avec lui. Il a été applaudi par les gens sur place.

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Aujourd’hui, cette sève révolutionnaire va monter un peu plus, car ce jour est le triste anniversaire de l’exécution de Navid Afkari, le sportif exécuté pour avoir manifesté contre les mollahs.

Les mollahs incapables de contenir le peuple ont annoncé des arrestations d’une dizaine de personnes, membres des familles de leurs plus récentes victimes. Biden les a rassurés en annonçant une rapide finalisation de leur deal d’échanges de prisonniers contre 6 milliards de dollars. Ces initiatives sans scrupules suffiront-t-elles pour faire retomber le vent révolutionnaire qui souffle sur le cœur des jeunes Iraniens et leur leader ? Nous en doutons.

Il y a 48 heures, en réaction à la mesure punitive préventive des mollahs, le prince a lancé un avertissement à Biden afin qu’il ne finalise pas l’accord avec les mollahs. Il lui a précisé que le peuple iranien ne pardonnera pas aux États-Unis d’aider les mollahs à financer la répression.

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Aussitôt, les élus de la chambre (House) ont massivement insisté sur la nécessité des sanctions contre les assassins de Mahsa, désavouant à demi-mot l’accord de Biden ! Cette réaction a renforcé le moral des Iraniens et leur confiance en leur dévoué porte-parole.

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Au même moment, les Anglais, fondateurs du clergé chiite en Iran et en Irak, artisans de la survie des mollahs pendant des décennies, ont révélé qu’ils ne croient plus en la pérennité du régime. En effet, ces derniers ont organisé une conférence en présence du prince Reza Pahlavi avec des VRP iraniens des britanniques Shell et British Gas (ayant collaboré avec Atieh Bahar, mais aussi les compagnies américaines Exxon [10] et Halliburton), des faiseurs d’affaires pour les mollahs [11] présentés comme des scientifiques et experts en pétrole et en énergies vertes, pour valider, à coups de chiffres et graphismes prometteurs, le scénario de la privatisation du secteur des énergies comme la seule option viable pour la relance de l’économie moribonde iranienne.

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Il s’agissait aussi d’imposer au futur roi des technologies anglaises périmées déployées en Australie et d’exclure les acteurs européens du secteur comme l’allemand Rawlemon qui permet d’augmenter de 70% la puissance des panneaux photovoltaïqies tout en divisant par 10 leur surface ou les miniturbines éoliennes MotorWind de Lucien Gambarota...

Le prince a écoutés ces "experts". Il a salué les recommandations concernant le recours aux énergies renouvelables, avant de rappeler l’hypocrisie des entreprises qu’ils représentaient en soulevant le sujet gênant du business scandaleux des points carbone. Enfin, il a précisé que l’avenir des Iraniens sera décidé par eux (et non par lui). C’est pour cela qu’ils le respectent et le considèrent comme leur porte-parole légitime.

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Dans ces conditions (après ces bons signaux), il est certain que la révolution patriotique iranienne devra reprendre vigoureusement et renverser les mollahs. Cette action révolutionnaire le confirme.

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Il y a 24 heures, l’exécution révolutionnaire de deux mollahs qui tenaient un bordel dans ville sainte de Mashhad où la prostitution des femmes voire des fillettes est organisée à vaste échelle par le régime depuis des années. La scène a été enregistrée par la caméra vidéo de sécurité du bordel. Sa diffusion sur les réseaux sociaux ne peut être que l’oeuvre de la cinquième colonne des Renseignements des Pasdaran ou les miliciens rebelles au sein de la police du régime qui ont accès à ce genre de documents.
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En conclusion, le peuple iranien devrait prendre en main son avenir. Tous les pays d’Occident et d’Orient pourraient compter sur l’émergence d’un Iran stable et fort qui injectera ses fonds propres dans l’économie moribonde mondiale, mais pour cela il faudrait qu’ils aiment et respectent les Iraniens et qu’au lieu de leur inventer de faux leaders à la Zelensky, pour privatiser et vampiriser l’Iran, ils aident celui qui incarne à la perfection leur aspiration à un avenir souverain, donc démocratique, à l’opposé du mondialisme qui contrairement à ses promesses détruit tout comme tous les fascismes.
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[8Bagher Namazi et son fils Siamak ont été les concepteurs et gestionnaires des privatisations massives et sauvages des secteurs, mines et industries convoitées par les Américains et les Européens. ils étaient les trésoriers et comptables de tous les lobbies pro-entente avec les mollahs. Ils avaient accès à tous les comptes secrets des mollahs. Ils ont également été les bienfaiteurs des candidats démocrates à la présidence des États-Unis comme John Kerry, actuellement en charge de l’écologie ce qui équivaut aux efforts américains pour neutraliser les vrais projets écologiques à bas coût. |

[10Exxon peut-être considérée comme la caisse pour la création de la Commission Trilatérale, le rachat de Bilderberg par David Rockefeller et sa mainmise sur le Council on Foreign Relations pour contrer Nixon et le Shah d’Iran qui œuvraient pour un monde multilatéral.

[11Le faiseur d’affaires pétrolières Ramin Lakani membre de la compagnie Atieh Bahar chargée de contourner des sanctions avec l’aval des États-Unis et de financer le lobby irano-américain pour la régularisation des relations entre les mollahs et les démocrates.