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Iran : La semaine en images n°138
10.10.2010

Le principal événement de la semaine dont il n’existe aucune image a été la grève du Bazar iranien. Les négociants en or et diamant, ainsi que les négociants en acier et en textile, c’est-à-dire tous ceux qui en faisant grève avaient contribué à la victoire des mollahs en 1979, étaient pour la deuxième semaine en grève, paralysant les secteur-clefs de l’économie iranienne : la spéculation financière, le bâtiment et l’habillement. Le mouvement a démarré quand par son discours provocateur Ahmadinejad a fermé la porte à tout apaisement avec Washington présageant de nouvelles sanctions américaines ainsi qu’un renforcement du plan iranien de rigueur pour atténuer l’impact des sanctions par une baisse forcée de la consommation. Le régime a immédiatement choisi le recours à l’intimidation car il sait qu’il ne veut d’aucun apaisement avec Washington. Mais il n’est pas parvenu à rétablir l’ordre car depuis plus d’un an, il a perdu le soutien de ses jeunes miliciens, les Bassidjis, à la suite de la mise en place de son plan de paupérisation visant à réduire la consommation. Il s’est alors retrouvé avec le risque que son incapacité à rétablir l’ordre soit interprétée comme les prémices d’une chute encourageant les gradés de la milice qui sont ses derniers alliés à le laisser tomber pour ne pas disparaître avec lui. Cette peur présente depuis plusieurs mois avait initialement poussé le régime à jouer le profil bas sur le plan politique pour récupérer les Bazaris et les Bassidjis. Ce ramollissement n’avait non seulement pas déclenché le retour de ces forces devenues dissidentes, mais encore il avait renforcé leur boycott du pouvoir et de ses manifestations. Le régime a dû penser que la présente grève était une suite de ce boycott, cette semaine, il a rompu avec son profil bas pour réinvestir en force le terrain qu’il avait abandonné. Le régime a eu une semaine chargée pour avancer étapes par étapes dans une explosion de violence retenue avec trois coups d’éclat en milieu et fin de semaine, mais il n’a pas réussi à atteindre ses objectifs. Voici les images d’une semaine très intéressante. (vous pouvez cliquer puis zoomer sur les images pour les agrandir une ou deux fois).



Il y a une semaine, le régime était surpris par la grève du Bazar. Il a d’abord tenté de minimiser l’affaire avant de vouloir la placer sous la bannière de sa fausse opposition interne dont les dirigeants font partie des hautes sphères du pouvoir afin que la grève ne devienne pas un support pour la contestation populaire qui a vu le jour en juin 2009. Mais le régime avait rapidement changé d’avis car en cas d’une longue grève, il lui aurait fallu sortir ces gens devant la foule avec le risque qu’ils se fassent huer ce qui aurait été un déclencheur d’une nouvelle contestation. Il avait alors remplacé son plan de récupération par une punition économique en faisant monter le taux de change du dollar qu’il tient bas pour faire subir des pertes aux Bazaris. Cela n’avait pas fait reculer les Bazaris qui avaient renoncé à tout profit pour aller contre le régime, mais étant donné que la Banque Centrale iranienne veille toujours au maintien du taux, la hausse du dollar avait laissé courir la rumeur d’une faillite économique qui a provoqué un mouvement de panique. A la fin de la première semaine de grève, le régime avait rabaissé le taux du dollar. Il avait alors incendié le plus important centre de conditionnement du Bazar avant de proférer ses premières menaces de nouveaux incendies ou encore de poursuites policières et judiciaires contre les grévistes. Cela n’a pas provoqué l’effet escompté car le régime ne dispose pas de miliciens en nombre suffisant pour ce genre d’actions et n’est pas certains que les miliciens encore fidèles accepteraient ce genre de mission.

Cette semaine, le régime a su utiliser ces forces peu nombreuses et pas très sûres dont il dispose de la manière la moins risquée pour ses intérêts.

Du samedi (1er jours de la semaine en Iran) à mardi | Pour cela il a agi sur deux plans. Tout d’abord, il a décrété la Semaine de Démonstration de l’Autorité des Forces de l’Ordre pour se lancer dans 4 jours de mise en scène avec ses derniers éléments fidèles dans l’exercice de tâches comme la libération d’otages ou la dispersion de manifestants. Cela a donné lieu à des mises en scène urbaines des capacités de ses policiers ou groupes de choc dans 4 villes importantes du pays : Téhéran, Zanjan (chef lieu de la région agitée de Kurdistan), Zahedan (chef lieu de la région agitée de Sistan et Baloutchistan) et enfin Chiraz, ville meneuse pour la grève du Bazar. Sur les photos qui suivent, on peut clairement voir qu’il y avait peu de monde. Le régime a compensé cette faiblesse par un usage immodéré d’armes à feu et la répétition des saynètes sur plusieurs jours dans les rues devant les passants à une exception près : à Téhéran, les démonstrations n’ont pas eu lieu dans la ville, mais en dehors de la ville sur un terrain appartenant aux Pasdaran, mais elles ont été vues à la Télévision à la même fréquence. La raison de cette délocalisation est le nombre peu élevé de ces commandos qui auraient montré leur infériorité numérique et aurait donné du courage à l’ennemi. Pour résumer, avec très peu de monde, mais beaucoup de bruits et un effet de répétition sur 4 villes, le régime a marqué les esprits. Voyons les images avant de passer à la seconde étape de la reprise du terrain avec peu de troupes.
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Mardi et mercredi : 3 TP (premièrement un coup de force) | Après ces 4 jours de théorie, en milieu de la semaine, mardi, le régime a frappé son premier coup d’éclat avec une attaque de la section or du Bazar par 200 hommes décidés à casser les portes d’accès à cette section pour ouvrir de force les échoppes. Cette attaque a été rapportée par les sites et les blogs de la fausse opposition interne du régime qui ont évoqué une bagarre et ont même diffusé une vidéo censée la montrer. Or, cette vidéo avait été diffusée pendant la première journée de la grève. Le fait de recourir à un faux nous a amené à reconsidérer l’authenticité de l’attaque. La bagarre n’avait d’ailleurs pas de sens puisque les grévistes n’étaient physiquement pas sur place. Mais dès le lendemain (mercredi), les Bazaris sont revenus pour rouvrir les boutiques, mais sans reprendre le travail ce qui laisse supposer qu’avec l’aide des médias soi-disant dissidents, le régime avait laissé courir la rumeur d’une attaque pour faire craindre la mise à sac des boutiques afin de les faire revenir sur les lieux. Aussitôt que les Bazaris sont revenus pour veiller à leurs marchandises, les mêmes médias soi-disant dissidents ont affirmé que la grève était terminée. Mercredi, le régime a diffusé des centaines de milliers de SMS évoquant la fin de cette grève, mais l’info a été démentie par les intéressés, qui sont désormais en grève, mais présents dans leur boutique. Pour montrer leur détermination, les grévistes ont expédié vers l’extérieur des images de l’adhésion du Bazar de la ville kurde Kermanshah.

Le 1er coup de force du régime peut donc être qualifié d’un échec ou au mieux d’un semi échec en prenant en compte le retour des Bazaris de Téhéran dans leur boutique. Le régime a alors paniqué. Il a cru qu’il était impossible de casser la grève du Bazar. Il allait en plus la voir se renforcer avec l’adhésion des nouveaux mécontents qu’il avait produits, c’est pourquoi il a évoqué via Moussavi, le nouveau chef de sa fausse opposition interne, la possibilité d’un référendum pour chuter sans violence.

2nd TP | Ce même mardi, le régime a lancé une seconde offensive pour marquer son autorité. Sans sommation, la Banque centrale iranienne a baissé le plafond de son offre quotidienne de dollar par acheteur de 30,000 à 3,000 dollars. Cela n’a pas eu d’effet sur les grévistes qui ne travaillent pas, mais il a touché les Bazaris non grévistes. Tout le monde s’est précipité pour acheter des dollars à n’importe quel taux : en fait le régime a de nouveaux laissé ses interlocuteurs supposer qu’il avait du mal à joindre les deux bouts. Ce qui est vrai. La hausse de la demande ne l’a pas fait reculer, ce qui prouve qu’il a vraiment des difficultés et entend faire des économies. Cette seconde opération du régime pour marquer son autorité peut être qualifiée d’un échec car il a provoqué une nouvelle crise au lieu d’éteindre le feu au Bazar et le seul moyen qu’il a trouvé pour calmer les esprits a été d’annoncer la nouvelle rassurante d’un taux très bas pour son dollar introuvable ou encore de diffuser des images apaisantes d’un marché calme et heureux qui ne correspond à aucune réalité.
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3ième TP | Ce même mardi, le régime a pris une troisième initiative pour marquer son autorité. En effet, quand pour récupérer les Bazaris ou les Bassidjis, il avait choisi le profil bas, il avait réduit l’exposition de ses représentants car ils incarnent le refus de tout apaisement. Il avait ainsi renoncé à mettre en scène Ahmadinejad dans des déplacements en province d’où il invectivait les Etats-Unis. Pour marquer son autorité, il a envoyé ce dernier pour une visite de deux jours à la région sinistrée de Golestan. Il devait retourner à Téhéran après la fin annoncée de la grève. Cette autre initiative peut être qualifiée d’échec car la foule n’a pas été au rendez-vous.

Le reportage photographique de ce voyage montre cependant le contraire, mais comme on va le voir ce reportage est un collage d’images d’archive car sur les images de son bain de foule, Ahmadinejad a une main plâtrée alors que ce plâtre est absent des photos le montrant à son arrivée à l’aéroport, puis lorsqu’il est en train de faire son discours devant une foule très impressionnante. Cette foule est elle-même fausse car elle a été composée de bouts d’images de foule collés ensemble car il y a des pans entiers de personnes qui tournent le dos à Ahmadinejad pendant son discours ! La vérité sur cette foule est visible sur une photo qui a été publiée sur une des agences de presse du régime : Jam-é-Jam.
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(vous pouvez cliquer puis zoomer sur cette image pour l’agrandir une ou deux fois)


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Mercredi et jeudi : Retour à la démonstration de force | Après les échecs de ses trois initiatives pour la restauration de son autorité, le régime a décidé de reprendre ses démonstrations de force policière, un domaine qu’il maîtrise mieux que la stratégie ou les intimidations financières. Son premier choix a été l’annonce de la création de la brigade 2 roues qui remplacera les patrouilles 4 roues permettant de gagner du temps pour les interventions. On sent que cela a été improvisé car il ne s’est pas lancé dans des démonstrations spectaculaires d’intervention rapide. Puis, il a annoncé de vastes arrestations : 200 drogués ou petits revendeurs de la drogue qui se réunissaient dans un parc au nord de Téhéran et 80 gros bras du sud très populaire de cette même ville. Les photos montrent de l’exagération : il y aurait eu une vingtaines d’arrestation dans les deux cas (ce qui fait état d’un manque d’effectifs et une faible puissance à tous les niveaux).
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Mercredi : le 2nd coup de force | Dans cette semaine placée sous le signe de restauration de son autorité, le régime devait également s’affirmer dans le domaine de refus de tout apaisement avec Washington. Etant donné que le régime a toujours utilisé la provocation dans ce domaine, le régime a simulé une attaque à la mitraillette contre ses propres miliciens de la ville kurde de Sanandaj pour accuser le groupe séparatiste kurde Pejak qui a le soutien logistique de Washington afin d’accuser ce dernier et le provoquer en duel !

Téhéran avait déjà tenté le même coup en simulant un attentat à la bombe contre ses troupes dans la même région lorsque Ahmadinejad était à NY. Il avait alors diffusé des photos de l’attentat qui ne correspondaient pas à sa description très sanglante des faits. Cette fois, avec un récit très compliqué et bien invraisemblable, il n’a diffusé qu’une seule photo floue d’un bout de trottoir ensanglanté. Cette photo prise après la fusillade, mais qui très astucieusement ne montre rien, a un énorme défaut : elle a été prise pendant la nuit alors que la fusillade a eu lieu à cinq heure d’après-midi bien avant le coucher de soleil au Kurdistan !
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Le régime a également manqué de rigueur dans sa mise en scène. Il a aussi manqué de rigueur dans sa description des faits puisqu’il l’a modifié trois fois pour la rendre moins invraisemblable. Mais il a à chaque fois modifié le nombre des morts au point que l’on ne sait plus combien de personnes (5 ou 15) ont trouvé la mort dans cette soi-disant fusillade. Il a finalement été obligé de clore le dossier en annonçant la mort des assaillants pendant leur arrestation. Une dernière preuve de la fausseté de cette fusillade est l’absence d’une mobilisation de masse lors des obsèques des victimes organisées ce samedi. Une autre preuve est que plusieurs cercueils manquaient à l’appel lors des obsèques.
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Vendredi noir / samedi gris | Il convient de préciser que ce second coup de force du régime pour marquer son autorité dans le domaine du refus de l’apaisement n’a suscité aucun commentaire des Etats-Unis. L’opération a donc été un échec total. Ce vendredi (dernier jour de la semaine en Iran), après une semaine d’efforts et d’échecs pour restaurer son autorité, le régime était aux abois. Son incapacité à restaurer son autorité est visible par l’absence de photos montrant la tenue de prière de vendredi dans les régions. A Téhéran, les photos sont dépareillées, ce qui laisse supposer une faible mobilisation qui aurait poussé le régime à piocher dans ses archives.
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Le soir de ce vendredi noir, un grand restaurant situé dans le Bazar de Téhéran a pris feu ! Le régime a évoqué un mauvais fonctionnement d’un four alors que le restaurant était fermé ! Les pompiers du régime qui par le passé ont souvent laissé brûler des sections grévistes du Bazar en évoquant un accès difficile ont cette fois maîtrisé le feu en l’empêchant même de se répandre aux zones voisines. Le lendemain, ils ont publié un communiqué pour se féliciter d’être intervenu rapidement car sinon tout le Bazar aurait brûlé ! Le régime a enfin mis toutes les options sur la table. Ce troisième coup de force était censé briser définitivement la grève. Cela n’a pas eu lieu : les Bazaris de Téhéran se sont rendus encore une fois à leur boutique, mais en refusant tout client. Ils ont ainsi mis à mal les efforts du régime pour la restauration de son autorité, seul moyen pour éviter un renforcement de la grève ou l’adhésion du peuple. Le régime a alors fait un geste intéressant : ce samedi, premier jour d’une nouvelle semaine, il a publié dans ses médias des images de ce Bazar semi fermé pour annoncer la fin de la grève alors que le mouvement continue. Il a en fait raté sa semaine de restauration de son autorité.
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samedi (conclusion) | Le régime a toutes les raisons de se méfier de ce manque d’autorité car il n’a même pas su imposer ces images de la fin de la grève comme les plus fortes de la semaine. Le dernier mot en matière d’images est revenu à un reportage sur la vie dans le sud de Téhéran. Il est signé par l’agence ISNA, l’une de celles qui avaient été confiées aux Bassidjis pour servir le régime et sont à présent au service des opposants hostiles au régime. Les auteurs des clichés, les nouveaux résistants, montrent un monde que l’on ne peut pas imaginer : des hommes vivant dans les égouts. Des hommes et des enfants faisant les poubelles, vendant des vêtements trouvés dans des poubelles à d’autres de leur espèce dans un marché bizarre qui dure toute la nuit. La base rappelle le régime à l’ordre. Le régime a voulu jouer au plus malin avec ses pantins cagoulés, des gamins armés de caméras, des gamins qui ne se cachent derrière aucune cagoule osent l’interpeller. C’est fort. L’autorité a un peu changé de camp cette semaine.
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