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Iran : Terreurs et ripostes

Les mollahs sont ébranlés par des sanctions, les ruptures de leurs proches et un mécontentement populaire général. Les mollahs ont opté pour des punitions fortes en tout genre, dont des assassinats d’opposants exilés, pour empêcher la fuite de leurs proches et le soulèvement des Iraniens. Récit et impacts.


25.06.2020

Iran : La semaine en images n°298
La semaine des terroristes terrorisés !


Historique + Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, il a opté pour une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION via son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami. Il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par l’état du régime et bradé le pétrole pour gagner des soutiens européens, deux mesures qui n’ont pas changé la donne, mais ont anéanti tout capacité de production et entraîné de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. Rafsandjani a alors changé de ligne et opté pour STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir que Washington recule par peur de nuire au système islamique qu’il veut récupérer). Mais Washington a esquivé les provocations du régime puis il a adopté des sanctions bancaires pour l’affaiblir davantage. Le régime exsangue s’est retrouvé en difficulté pour son approvisionnement : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Les dirigeants devaient obtenir des garanties de sécurité de Washington pour fuir le pays qui leur était hostile à tous les niveaux. Larijani a divulgué par un tiers la corruption de membres du CDIR pour les renverser, prendre le pouvoir et obtenir les meilleures garanties de sécurité. Rafsandjani et ses amis ripoux du CDIR ont écarté Larijani. Puis en 2009, avec l’aide des britanniques, Rafsandjani a tenté une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a dû partager le pouvoir avec son rival Ali Larijani pour tenter une nouvelle (fausse) révolution de couleur avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne, confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains.

De fait, avec plus de contestation et plus de tentative dialogue de la part de Washington, cette ENVIE DE FUITE DES NANTIS RIPOUX DU REGIME AVEC LEURS CAPITAUX est à l’heure actuelle la plus grande source d’inquiétude des dirigeants et la principale menace contre le régime agonisant.

Rafsandjani étant lui-même parmi les ripoux soucieux de partir avec ses capitaux a très vite été sensible à cette menace. Il a rapidement lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant les foudres de ses maîtres britanniques. Mais il n’a rien obtenu des Américains. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Mais le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué !

Rafsandjani qui n’avait rien obtenu de Washington et ne pouvait que rester en Iran, s’est entêté à poursuivre le projet de déviation opportuniste du régime en agonie (en combinaison avec Londres). Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, invalidé sa candidature et ont de facto rompu avec Londres avec l’idée continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili. Mais la recrudescence des actes hostiles au régime a vite amené les nouveaux dirigeants à écarter Jalili et prendre comme futur président le faux modéré Rohani pour mener à la fois un bras de fer et aussi un transfert de pouvoirs vers Washington via une révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire. Ce choix de retour aux solutions ratées du passé n’a pas plu aux nantis du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le renforcement de la contestation interne avec l’entrée en action des Pasdaran rebelles a démontré au régime qu’il n’avait pas assez de temps devant lui pour un long marchandage. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention d’un poste clef au sein du Gouvernement de Rohani pour bénéficier comme les Ayatollahs qui le soutiennent des marchandages express avec Washington ou pour avoir un accès aux canaux de fuite. Les Chefs Pasdaran réduits à eux-mêmes et désormais sans troupes n’ont pu obtenir une place dans le gouvernement, mais Ali Larijani qui, en tant chef du Parlement, pouvait invalider les choix ministériels de Rohani a pu placer quelques pions aux postes clefs de surveillance du système. Finalement on est arrivé à une Gouvernement de Coalition Clergé-+le Clan Larijani-+2 proches de Rohani (Zanganeh au pétrole & Zarif au ministère des affaires étrangères) qui a débuté les marchandages avec Washington selon la stratégie d’Escalade (dissuasive) en annonçant un nombre élevé de centrifugeuses, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6 pour obtenir le plus grand nombre possible de garantie de sécurité (pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et aussi pour les agents terroristes qui pourraient les incriminer).

Mais Washington qui ne peut, pour des raisons stratégiques, reculer devant ses adversaires. Tout d’abord, via l’AIEA, il a d’abord nié l’existence du stock d’uranium revendiqué par Téhéran. Puis il a accentué sa politique de pression en reparlant du terrorisme des Pasdaran et en évoquant la possibilité d’un embargo à 100%. Enfin ,il a débuté un dialogue en direct par l’intermédiaire de sous-secrétaire d’État pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman.

Rohani a n’a pas défendu les Chefs Pasdaran menacés par Washington et il a aussi écarté le clergé et les Larijani en retirant les négociations au Conseil (collégial) de sécurité national pour les confier à son ami Zarif. Il a alors également oublié tout soutien à Syrie et a provoqué l’éloignement de la Russie et du Hezbollah.

Le régime était en péril par ses querelles et l’éloignement du Hezbollah et de la Russie. Rafsandjani s’est posé en alternative à Rohani en accusant Assad de répression pour se rapprocher de Washington ! Le clergé a suivi la tendance. Mais les nantis ont paniqué par peur d’un deal express, aggravant la situation économique.

Rohani, mis en danger s’est rapproché de son rival Larijani (avec un projet de rapprochement diplomatique et économique avec Londres et l’Europe) qui n’a pas fonctionné. Il s’est alors approché du Chef Pasdaran Jaafari, partisan du SOUTIEN À LA SYRIE pour REGAGNER LA PROTECTION DE LA RUSSIE... Rafsandjani a demandé à son pion le Guide d’inviter les hauts gradés Pasdaran à une SOUPLESSE HEROIQUE pour bloquer l’option Rohani-Jaafari. L’appel n’a été entendu et le régime s’est retrouvé à la veille d’une explosion.

Pour calmer le jeu interne et forcer les négociations, Washington a annoncé l’application très rapide de l’embargo à 100%. Par ailleurs, a indirectement évoqué la responsabilité du régime dans les attentas du 11 Septembre, laissant planer la menace de nouveaux mandats d’arrêt tous les dirigeants ! Le régime tout en entier a reculé et a accepté le dialogue à NY en marge de l’AG de l’ONU. Les nantis et les responsables affairistes et ripoux de la Chambre de Commerce Iranienne ont paniqué à l’idée d’un deal rapide ne leur laissant pas de temps pour fuir.

Deux jours plus tard, boycott à 100% du principal défilé militaire du régime par l’armée et les Pasdaran a rappelé au régime sa fragilité. Rohani a décidé de renouer avec la politique de chantage à la déstabilisation régionale. Mais il a échoué. Les nantis ont encore paniqué car il n’y avait pas d’issue... Via la Chambre de Commerce Iranienne, ils ont révélé que le régime avait dépensé la majorité de ses gains pour l’année et n’avait que 2 milliard dollars en réserves !

Rafsandjani s’est encore posé en alternative d’un deal avec Washington en suggérant l’abandon du slogan « Mort à l’Amérique » ! De peur que Rafsandjani réussisse et qu’il en sorte renforcé, Larijani a réactivé ses dossiers de corruption. Rohani a tenté de relancer sa politique de l’Escalade en annonçant que l’Enrichissement n’était nullement négociable !

La base a confirmé sa rupture par le boycott à 100% des de la semaine de fidélité des Forces de l’Ordre au régime ! Le régime a pendu 5 Hauts gradés des Pasdaran pour trahison.

Washington a eu peur que le régime islamique ne se disloque. Il a commencé des négociations secrètes avec Zarif, le ministre des affaires étrangères de Rohani, pour parvenir à un mini apaisement sur le taux de l’enrichissement afin de geler les sanctions et éviter la chute du régime islamique nécessaire à ses desseins régionaux.

L’équipe de Rohani a proposé le deal arrangé avec les Américains pendant sa rencontre avec les 5+1 à Genève. Mais les chefs Pasdaran qui sont exclus des décisions du régime ont contré le deal en insistant sur leur fidélité au slogan « Mort à l’Amérique ».

Les Britanniques et les Russes ont contré ce dégel en affirmant que l’on s’écartait des exigences des 5+1 (exigences qui leurs avaient été imposées par Washington en 2007) !

La solution aurait été l’acception de l’élimination du stock d’uranium enrichi à 20%, mais le régime ne l’a pas fait car ce stock est un outil de pression et de marchandage. Par ce refus, Rohani a confirmé l’impossibilité d’un vrai apaisement tant que lui et ses complices n’obtiendraient des garanties de sécurité de la part de Washington.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, les Américains a d’abord frappé le régime par une attaque du type Jundallah contre les gardes frontière de la région de Baloutchistan, le jour même de l’anniversaire du plus grand attentat de Jundallah contre le régime. Puis, ils ont envoyé de nombreux émissaires en Iran à la rencontre de tous les clans existants avec des offres de coopérations diplomatiques, économiques, financières...

Mais personne n’a flanché car il n’y avait aucune offre claire de garanties de sécurité au cas où le peuple bougerait pour en finir avec le régime. Les mollahs ont même cherché l’appui de Moscou et Londres, mais ils n’ont rien obtenu. Washington s’est aussi alors à nouveau montré moins complaisant en laissant publier le rapport onusien sur les violations des droits de l’homme par les mollahs. La panique a refait surface chez les nantis (haïs par le peuple). Pour les rassurer, le régime a tenté de relancer le Mouvement Vert qui a sa machine à les recycler en gentils patriotes. Mais la mayonnaise n’a pas pris avec le ramdam sur le faux opposant Majid Tavakkoli.

En fin de la semaine, le boycott à 100% de la fête de Ghadir, qui célèbre la naissance du chiisme, a rappelé le déclin de l’Islam et de fait, l’impopularité et l’isolement du régime islamique ! Le régime acculé n’avait d’autres choix que la fuite en avant !

Washington s’est alors montré plus menaçant en diffusant indirectement un rapport affirmant que le régime allait d’ici 1 mois disposer d’assez de matière enrichi pour fabriquer une bombe... La menace était trop molle, le régime n’a pas bougé.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, Washington a haussé le ton par une frappe très meurtrière contre les gardes frontières de la région de Baloutchistan avant l’arrivée de son émissaire en Iran et des négociations prévues avec l’AIEA à Vienne. Le régime n’a pas bougé ou dénoncé la frappe comme un coup de Washington. Les nantis ont fortement paniqué... Londres a accentué la panique en révélant que les exportations pétrolières du régime étaient en chute libre ! La règle de chacun pour soi a repris le dessus à tous les niveaux du pouvoir. Le gouvernement a alors insisté sur les annonces de pendaison pour intimider le peuple et compenser son manque de troupes fidèles... Washington n’a pas condamné et a même nié l’existence d’un embargo à 100% ! Voici le récit en images d’une semaine très agitée pour Washington, leurs pions séparatistes, mais aussi pour les mollahs et leurs complices... (tous des terroristes terrorisés) !


08.11.2013

Iran : La semaine en images n°221

La semaine dernière, le régime devait rassembler les gens autour de lui au prétexte de la défense de l’identité iranienne du Golfe Persique. Il n’y est pas arrivé. Le régime devait célébrer par de nombreux rassemblements la mémoire de l’ayatollah Mottahari, un des artisans de la révolution islamique. Ces cérémonies n’ont pas eu lieu faute de participants. Le régime a voulu organiser des manœuvres militaires pour intimider les dissidents et rassurer les hésitants, il n’a pu trouver plus d’une trentaine d’individus pour cette opération. Enfin, le régime devait également organiser la seconde partie de ses législatives pour légitimer ses politiques. Ces élections ont encore été totalement boycottées. Ces trois échecs ont confirmé la rupture et même l’opposition du peuple, des Pasdaran, des Bazaris et du clergé, mais aussi la prise de distance des derniers fidèles.

Cette semaine, le régime avait deux obligations. Il devait trouver un moyen pour affirmer son autorité ddans des mises en scène ne nécessitant pas la présence du peuple afin de ne pas être à nouveau humilié. Sa marge manœuvre était réduite. Il a multiplié les annonces fortes, les images n’étaient pas à la hauteur des annonces, le régime a dû modérer ses annonces et a fini la semaine presque sur les genoux.

Le régime devait également annoncer les résultats de ses élections, en fait une victoire des ultras pour cautionner son refus de tout dialogue. C’est là un choix vital pour le régime car Washington entend utiliser l’apaisement pour revenir en Iran avec ses pions afin de prendre le pouvoir de l’intérieur. Mais aucun résultat n’a été annoncé, les médias ont même évoqué des divisions internes avant la publication des noms des vainqueurs. Le discours qui devait être limpide et rassurant était surtout flou et fuyant.

Cette semaine, il y avait d’un côté une propagande en perte de vitesse et de l’autre côté, un flou dans la ligne politique du régime. Le résultat est une semaine floue et désordonnée qui a avancé en devenant de plus en plus brouillonne : voici des images d’un régime déboussolé.


15.05.2012

Iran : La semaine en images n°203

Depuis des mois, les Pasdaran boycottent les manifestations officielles à la gloire du régime et de la révolution islamique comme les autres Iraniens. Ce boycott hostile au régime a semé d’emblée la panique chez les nantis du régime : ils se sont mis à vendre massivement leurs divers avoirs et à acheter à la place de l’or et des dollars en vue de fuir le pays si le régime était inquiété par des Pasdaran qui se sont ralliés aux partisans d’un changement de régime. Régulièrement, nous assistons à des vagues de paniques après chaque nouveau boycott.

La semaine dernière, la panique est montée d’un cran car les associés du régime craignaient l’échec de la Journée annuelle de soutien du peuple au Guide au moment où le principal opposant au régime, Reza Pahlavi, a demandé au peuple de renverser le Guide pour le traîner devant la Cour pénale internationale. On n’était pas face à un boycott normal, mais dans une démarche d’union nationale pour un changement de régime.

A la fin de la semaine dernière, le vendredi 30 décembre, lors de la Journée annuelle de soutien du peuple au Guide, nous avons noté que le régime n’avait publié que des images d’archives ! Ce qui veut dire que pour la première fois depuis le début du boycott des Pasdaran, aucun élément lié au régime n’est descendu dans les rues iraniennes : 100% des Iraniens et 100% des collaborateurs de base du régime ont rejeté l’homme qui symbolise le régime et la révolution islamique.

Cette semaine, une nouvelle panique encore plus forte allait gagner les associés économiques du régime. Il était certain que ce samedi, dès l’ouverture de la bourse, ils se mettraient à vendre des actions avant de se précipiter au Bazar pour acheter encore de l’or, des dollars ou toutes autres devises avant que le régime ne s’effondre, emportant dans sa chute ses banques et leur fortune. Le régime a décidé de tirer des missiles dans le détroit d’Ormuz pour détourner l’attention du peuple de la crise interne qui allait le déstabiliser.

Washington qui ne veut pas un conflit, mais un arrangement avec les mollahs a esquivé. L’Europe qui leur achète secrètement près de 1,5 million de barils par jour via des contrats buy-back a également esquivé. La crise continuait. La bourse venait d’enregistrer un premier crasck. Le dollar montait d’heure en heure.

Le régime devait montrer qu’il avait le moyen de contrer l’opposition pour calmer la crise, mais cela semble impossible. Dès lors, il ne lui restait que d’injecter des dollars sur le marché pour limiter la crise. Or, sous l’effet des sanctions américaines, il manque de dollars et doit agir avec parcimonie.

Cette semaine, régime était bien en difficulté. Alors qu’il était au bord du précipice, Washington l’a sauvé du gouffre en laissant l’un de ses alliés lui proposer l’équivalent d’une année de revenus pétroliers. Le régime a injecté des dollars sur le marché, mais il n’a pas pu arrêter la crise, il a seulement aiguisé l’appétit de ses associés qui visiblement croient le régime perdu car il a un peuple devant lui. Voici les images d’une semaine exceptionnelle qui nous montrent tout de même un régime épuisé et prêt à tomber.


10.01.2012

Iran : 2nd compte-rendu des pendaisons en 2011

La section « un certain regard » du Festival de Cannes (financé par l’Etat français) vient de primer l’iranien Rassoulof pour sa lutte en faveur de la liberté alors que ce cinéaste soutient Moussavi, l’opposant officiel, partisan d’une république islamique pure et dure et que par ailleurs, ce cinéaste vient de réaliser un film où les femmes ne sont pas des victimes comme Sakineh, mais des citoyennes actives et maîtresses de leur destin conformément à l’image officielle donnée de la condition féminine par le régime !

L’année dernière, le même festival avait primé un film qui prétendait que le seul souci des jeunes était de jouer de la musique alors que des millions de jeunes avaient quelques mois plus tôt envahi les rues de toutes les villes du pays pour crier « mort à la république islamique ». L’année d’avant, Cannes avait primé Satrapi qui faisait la tournée des médias pour défendre le port du voile, pour dégueuler sur la laïcité ou encore pour affirmer que personne en Iran ne voulait un changement de régime !

Décidément, chaque année, ce maudit festival nie la révolte du peuple iranien. On peut angéliquement parler de coïncidences, de l’indépendance des jurys, mais la présomption d’innocence très à la mode en France ne tient pas la route car la France, organisateur du Festival, ne dénonce pas ces mauvais choix et participe à la promotion des ennemis du changement de régime car cela serait synonyme de la fin de ses contrats. Mais la France ne se contente pas de nier la révolte iranienne par la diffusion d’un cinéma négationniste, elle minimise aussi le nombre de pendaisons et leur nature. Voici le second opus de notre récapitulatif des pendaisons en Iran pour ne pas oublier une dure réalité dont ne parle aucun cinéaste iranien, ni aucun Etat occidental partenaire des mollahs.


24.05.2011

Iran : La semaine en images n°165

Au cours des dernières semaines, les Iraniens ont contesté le régime islamique en célébrant publiquement et joyeusement les rituels non islamiques et interdits de Norouz ou en se rendant en pèlerinage sur les sites historiques de la naissance de la monarchie en Iran. Les forces de l’ordre ne sont pas intervenues pour empêcher cette contestation silencieuse confirmant ainsi leur absence de soutien au régime et ses dirigeants. Ce double désaveu du peuple et des forces de l’ordre a rendu possible un soulèvement. Cela a paniqué les derniers serviteurs du régime.

Les plus riches d’entre eux se sont mis à vendre leurs actions pour acheter de l’or et les plus pauvres ont pris leur distance avec le régime en difficulté. Les dirigeants devaient se montrer forts pour les rassurer. Mais ils n’ont pas réussi à réunir des foules pour montrer qu’ils avaient des appuis populaires : la base a paniqué davantage.

La semaine dernière, on a assisté à une nouvelle ruée vers de l’or qui a gagné plus de 30% en 15 jours. Avec le risque de désertion de ses derniers serviteurs, la semaine dernière a été placée sous le signe de la peur pour les mollahs. Ils ont tout tenté pour calmer le jeu en se montrant gentils ou intimidants avec la base paniquée comme des parents dépassés par un enfant intenable. Voici les images d’une semaine pénible et épuisante pour les mollahs.


17.04.2011

Iran : un appel solennel à l’Europe pour sauver des vies

Toute la communauté iranienne est en état de choc depuis qu’un réfugié iranien s’est donné la mort par le feu après le refus de prise en compte de sa demande d’asile et l’annonce de son extradition vers l’Iran. Au nom de tous les exilés, nous appelons le Parlement Européen à suspendre les extraditions des demandeurs d’asile iraniens vers la république islamique d’Iran.


13.04.2011

Iran : La semaine en images n°154

Le régime des mollahs va mal car en refusant catégoriquement tout compromis quelles que soient les sanctions, il a peu à peu perdu le soutien de ses propres partisans notamment ses miliciens malmenés par ces sanctions. Cette rupture est devenue visible à l’occasion des grandes manifestations que le régime devait organiser sans y parvenir.

Sans sa base traditionnelle, le régime repose aujourd’hui d’une part, sur ses cadres dirigeants et des gens des services secrets qui ont un passé trop lourd pour cautionner un changement et d’autre part, sur les officiers de l’armée qui sont tenus de rester à ses côtés pour défendre le pays. Leur nombre n’est cependant pas suffisant pour simuler un front capable de contenir le peuple. C’est pourquoi depuis des mois, le régime tente d’intimider le peuple avec des annonces de pendaisons ou encore de le duper avec des annonces de grands rassemblements lors des diverses manifestations prévues à son calendrier.

Cette semaine, à une vingtaine de jours du 32e anniversaire de la révolution, une manifestation qui peut devenir la vitrine de l’isolement du régime, on a assisté à une intensification de cette propagande et des annonces de pendaisons. Voici les images d’une semaine placée sous le signe de la terreur.


30.01.2011

Iran : 1er Compte-rendu des pendaisons en 2011 (+28)

Paris bat la mesure avec Téhéran. Les mollahs annoncent l’arrestation ou la condamnation de gens comme Sotoudeh qui ne sont en rien des opposants, mais des islamistes purs et durs afin de laisser supposer que tout le monde est islamiste en Iran et Paris rend hommage à ces faux opposants et agents de propagande du régime ! Ainsi on nie l’existence même d’une vraie opposition et l’on évite la chute d’un régime qui vend le baril à 15 dollars.

Pendant ce temps, le régime des mollahs tue quotidiennement plus de 18 personnes. Il annonce certaines d’entre elles dans ses divers médias principalement pour intimider le peuple quand ce dernier se montre rétif à ses injonctions.

Par le passé, au moment de leurs annonces ou reprises par l’AFP, nous les répercutions, rongés par le regret de ne rien pouvoir faire pour mettre fin à cette situation. Au-delà de ce malaise, en acceptant le rythme banal imposé par le régime, un mort chasse l’autre : on oublie l’accumulation qui pétrifie de peur les Iraniens.

Pour vous permettre de mieux comprendre la situation, voici une nouvelle présentation : un compte-rendu groupé des annonces de pendaisons en rappelant le contexte politique du moment. Le décompte démarre à partir du 27 octobre 2010 au lendemain de notre dernier article sur les pendaisons en 2010. Le total officiel depuis le 1er janvier 2010 était alors de 249 exécutions.


13.01.2011

Iran : La semaine en images n°151

La semaine dernière a été marquée par la nouvelle du suicide du prince Ali-Reza Pahlavi, connu pour son attachement à l’identité iranienne non-slamique, une des choses à laquelle s’agrippe le peuple pour supporter les mollahs. Ce suicide a donné lieu à une grande vague de sympathie vis-à-vis des Pahlavi qui ont toujours défendu cette identité patriotique qui leur a valu l’animosité des grandes puissances étrangères. Les Iraniens sont même montés sur les toits de leurs logements pour scander le nom de Reza Pahlavi ! Le suicide a pris des dimensions politiques insoupçonnables poussant les grandes puissances à nier le soutien exprimé en grande partie par ceux du pays afin de nier le rôle central de Reza Pahlavi dans l’avenir du pays.

Ce suicide, mais aussi la vague de soutiens à Reza Pahlavi, ont contribué à faire oublier ce qui se passait en Iran même. Il s’en est quand même passé des choses très intéressantes dans ce pays.

Le principal événement de cette semaine oubliée a été sans aucun doute l’absence de tout commentaire de la part des mollahs sur cette disparition et ses effets. On n’a entendu aucun commentaire désobligeant de la part des mollahs dirigeants !

On s’abstient de tout commentaire désobligeant en cas de disparition d’un adversaire quand il y a du respect ou de la crainte d’un envenimement du conflit. Dans ce cas, on ne peut guère évoquer le respect des mollahs pour la famille Pahlavi, il ne reste que la crainte.

Ce silence que nul n’a signalé dans la presse occidentale (et pour cause) trouve son explication dans les faits que nous avons exposés depuis des mois dans nos articles de la rubrique de la « Semaine En Images » : depuis plus d’un an, le régime a perdu le soutien de ses miliciens : il est fragilisé. Il ne peut pas se permettre de provoquer une situation agitée nécessitant le déploiement des troupes qu’il n’a plus car on verrait clairement qu’il est fini. Il se tait, mais pour affirmer son autorité et intimider le peuple, le régime annonce régulièrement des pendaisons collectives visant parfois des groupes d’opposition.

Dans ce contexte, après le suicide survenu le mardi soir, avec des crieurs sur les toits et ceux qui avaient bravé la peur d’être arrêtés pour s’exprimer sur le site de Reza Pahlavi, le régime s’est retrouvé dès mercredi dans une situation inédite d’agitation. Il a laissé couler en évitant tout commentaire, mais il a aussi reprogrammé immédiatement une pendaison publique qu’il avait reportée en début de la semaine. Voici les images d’une semaine très mouvementée.


10.01.2011

Iran : La semaine en images n°141

Il y a un mois, le régime des mollahs a rencontré un problème inédit quand il a rendu tout compromis impossible en accusant les Américains d’avoir organisé les attentats du 11 septembre. Aussitôt les grands négociants du Bazar ont commencé une grande grève pour protester contre ce refus de compromis, contre les sanctions plus lourdes que cela allait leur imposer et surtout contre le renforcement présumé du plan de rigueur du régime (réduire la consommation pour éviter des pénuries). Cette grève a lourdement handicapé l’économie nationale : la bourse s’est effondrée et les prix du bâtiment ont doublé en trois semaines. Mais les mollahs n’ont pas assoupli leur position car le compromis demandé par Washington passe par une transition des pouvoirs des mollahs vers les islamistes pro-américains. Le Bazar était en train de pousser le régime à se livrer à l’ennemi : il devait casser cette grève par tous les moyens. Le régime a alors menacé d’incendier les Bazars ou de faire pendre les grévistes. Mais il n’a pas réussi à mettre à exécution ses menaces, ce qui a permis de confirmer le fait qu’il avait perdu le soutien de ses miliciens ou de sa base populaire. Chacun s’est alors dit qu’il serait incapable de résister à un nouveau soulèvement populaire. Le régime a alors changé de tactique en forçant sur la propagande vantant ses capacités policières. Cette durée lui a finalement profité car entre temps les Bazaris se sont essoufflés et la grève a été moins suivie la semaine dernière. Le régime n’a pas pu fêter l’événement car depuis deux semaines, il a rencontré une nouvelle difficulté : Washington a profité de sa faiblesse en demandant à Total de suspendre ses relations avec les mollahs, c’est-à-dire de ne plus leur fournir la part de pétrole qui leur revient de droit en vertu des contrats d’exploitation avec cette compagnie. La mesure a en fait privé Téhéran du pétrole dont il se sert pour produire 25% de ses besoins en carburant : de l’essence, mais surtout du kérosène dont il a besoin pour faire fonctionner ses centrales thermiques de production d’électricité. La mesure a rendu caduque le plan anti-sanctions basé sur une consommation basse et a mis le régime en demeure de réduire encore plus la consommation d’essence et d’électricité pour rallonger la durée de son autonomie. Il y a deux semaines, le régime avait annoncé l’entrée en vigueur du plan de rigueur. Mais par peur d’agitation sociale, il avait reculé en évitant d’annoncer la facture. Cette semaine, il a mis en avant sa capacité d’assurer l’approvisionnement afin de rassurer les Iraniens. Il a ainsi annoncé à grands renforts de publicité la production prochaine d’électricité à la centrale nucléaire de Bouchehr. Mais cette centrale ne peut produire que 6 milliards de KWh soit 5% de la consommation actuelle du pays. C’est pourquoi très pragmatiquement, cette semaine, le régime a surtout renforcé sa propagande pour affirmer ses capacités de répression. On a ainsi eu droit à de nombreuses images trafiquées du soutien massif des miliciens au Guide suprême…


31.10.2010

Iran : 56 nouvelles pendaisons pour intimider le peuple

Le régime des mollahs est tout d’un coup devenu très bavard sur le nombre des pendaisons car il se sent menacé : il s’agit de se montrer tel qu’il est pour intimider le peuple à un moment où son incapacité à casser la grève du Bazar est devenue la preuve que ses miliciens, les Bassidjis, lui ont tourné le dos. Les médias très contrôlés du régime viennent de faire état de près de 50 pendaisons au cours des trois dernières semaines ainsi que plusieurs amputations.


26.10.2010

Iran : 500 pendaisons depuis deux mois

L’Iran est en train d’exploser, les Iraniens demandent l’aide de l’Occident, mais ce soutien ne vient pas car les Etats occidentaux ne parlent que de Sakineh. La forêt brûle, ils veulent sauver un arbre. C’est une manière d’occuper l’attention de leurs citoyens pour qu’ils n’aillent pas voir plus loin. Cela est lié au prix très bas du baril chez les mollahs et le besoin de Washington d’avoir des alliés islamistes pour agiter les musulmans chinois afin de déstabiliser la Chine. Pour montrer la fausseté de la campagne écran de fumée, nous avons hier révélé que le régime des mollahs avait annoncé plusieurs autres exécutions polémiques qui n’étaient point exploitées en Occident car l’objet de cette campagne n’est pas d’intéresser les citoyens occidentaux à la gravité de la situation en Iran, mais de les dévoyer vers des cas particuliers. Grosse panique, on parle tardivement du cas d’un gay en instance de pendaison dans l’espoir de lancer une autre campagne écran de fumée. Aujourd’hui nous allons plus loin pour dénoncer la tartufferie des animateurs de ces campagnes en vous révélant des chiffres effrayants sur le nombre des pendaisons quotidiennes en Iran, pendaisons que l’AFP vous cache pour tuer l’urgence d’un soutien au peuple iranien.


01.09.2010

Iran : Retour des pendaisons

Alors que le régime avait déclaré un moratoire dans sa presse sur l’annonce des pendaisons, le silence de 3 mois est brisé depuis le 1er octobre, date de sa rencontre avec les Six à Genève.


13.10.2009

Iran : 13 pendus en cachette

Après une période de troubles attribués à des puissances étrangères, pour marquer son autorité, ce mardi à l’aube, le régime des mollahs a pendu pour l’exemple 13 membres du Jundallah, le groupe armé baloutche financé par les Etats-Unis.


15.07.2009

En Iran, 32 pendaisons en 4 jours

20 personnes, condamnées pour trafic de drogue, ont été pendues en une seule journée, samedi, dans une prison près de Téhéran, a rapporté l’agence Fars. En tout, 36 personnes ont été exécutées depuis une semaine. 13 autres pendaisons sont attendues dans les prochains jours.


05.07.2009

Iran : 2 pendaisons délibérément médiatisées par le régime

Le régime des mollahs a annoncé qu’il avait pendu hier deux membres du groupe armé Jundallah (soldats de Dieu) pour leur participation à l’attentat contre une mosquée qui servait de lieu de réunion pour sa milice dans la ville majoritairement sunnite de Zahedan.


07.06.2009

Iran-Attentat : Le Jundallah dénonce la pendaison de 3 innocents

Jeudi soir, Téhéran annonçait une explosion dans l’une de ses grandes mosquées de la ville de Zahedan, chef-lieu de la région Sistan-Baloutchistan. Le soir même, il avait annoncé l’arrestation des trois coupables. Hier, il a annoncé la pendaison publique de trois autres, des complices, devant l’entrée de la mosquée plastiquée


31.05.2009

Attentat en Iran : La guerre des revendications !

Difficile à dire qui a perpétué l’attentat contre une mosquée de la ville de Zahedan. Après que Téhéran ait accusé des terroristes mercenaires à la solde des Etats-Unis ou d’Israël, le groupe Jundallah financé par Washington s’est manifesté pour revendiquer l’attentat, mais Téhéran n’exploite pas cette revendication car elle perturbe l’exploitation politique que Téhéran veut faire d’un attentat financé par Washington.


30.05.2009

Iran : 3 pendaisons contre les Six !

Le régime des mollahs a pendu hier matin dans prison de la ville de Shiraz trois hommes accusés d’avoir commis un attentat contre une salle de prière en avril 2008. Ces 3 pendaisons qui portent à au moins 89 le nombre des exécutions depuis le 1er janvier 2009 est en fait liée à la crise nucléaire, puisque le régime accusait les trois hommes d’être des agents britanniques : Téhéran cherche un prétexte pour refuser la dernière offre de dialogue des Six.


11.04.2009

Iran : Pendaison de 2 prisonniers politiques | +74 depuis 01.01.2009

Selon l’agence iranienne ILNA, deux membres du groupe armé le Jundallah ont été pendus le mardi 3 mars à Zahedan, principale ville de la région Sistan-va-Baloutchestan. Ces pendaisons portent à au moins 74 le nombre des personnes exécutées en Iran depuis le début de l’année 2009.


04.03.2009

Iran : Pendaison d’un soufi | +62 depuis 01.01.2009

Samedi, le régime des mollahs a exécuté à Rezâyieh (Azerbaïdjan) Mehdi Ghassem-zadeh, un soufi iranien, pour guerre contre Dieu. Il appartenait à la Communauté de la Vérité, une croyance qui mélange l’islam, le christianisme, le mithraïsme ou encore le bouddhisme...


01.03.2009

Iran : Le régime contrôle certains médias en France

La semaine dernière, le régime a officiellement fermé le Centre fondé par Shirin Ebadi. A cette occasion, nous avions relevé une méga bourde du bureau iranien de l’AFP et de l’entourage d’Ebadi qui avaient annoncé la nouvelle avant l’intervention de la milice, ce qui laissait supposer une mise en scène pour redorer le bilan inexistant de l’action de Shirin Ebadi. Depuis, avec l’aide volontaire ou involontaire d’autres médias occidentaux, Téhéran fait son possible pour que le soufflet Ebadi ne retombe lamentablement.


01.01.2009

Iran : Répression annoncée au Baloutchistan et au Kurdistan

La semaine dernière, Téhéran reconnaissait avec plusieurs semaines de retard, l’exécution de ses soldats pris en otages par le Jundallah. Nous avions alors signalé une volonté de médiatisation : elle se confirme et se précise.


09.12.2008

Iran : 3 pendaisons qui pèseront sur l’avenir du Jundallah | +247 pendaisons depuis 01.01.2008

Sous le régime des mollahs, les médias ne diffusent l’identité complète des personnes pendues que dans le cas où l’affaire représente un aspect politique. Le 24 novembre 2008, le régime a annoncé une triple pendaison dans la région de Sistan-Baloutchistan en déclinant les identités complètes des condamnés.


04.12.2008

Iran : Tentative manquée d’internationalisation du conflit

Selon le quotidien Jomhouri Eslami (une des voix non officielles du régime), le lundi 9 novembre, Sheikh Ali Dehvari, responsable d’une école coranique sunnite de la province de Sistan-Baloutchistan, a été tué devant sa mosquée par deux hommes à moto. Cette version quasi officielle attribue la paternité de cet acte terroriste à ceux qui cherchent à dresser les sunnites contre les chiites.


14.11.2008

Iran : Les aveux filmés des condamnés avant leur pendaison

29 hommes ont été pendus à 5 heures du matin dans l’enceinte de la prison d’Evine de Téhéran [1]. Le régime a diffusé sur sa principale chaîne d’information des images de brèves interviews de 11 d’entre eux quelques minutes avant leur exécution.


28.07.2008

Iran : Les mollahs amputent 5 chefs de guerre liés à Washington

Le régime des mollahs a porté un coup décisif contre les guérilléros baloutches de Jundallah, groupe armé et financé par Washington : au cours des derniers jours, 8 de ses membres ont été arrêtés, 3 ont été pendus et 5 autres ont été amputés de la main droite et du pied gauche. Le chef du groupe pourrait figurer parmi les 5 suppliciés.


07.01.2008

Iran : La paix et le fouet font bon ménage dans nos églises !

Mgr Jean-Paul Gobel, 64 ans d’origine française, a été nommé le mercredi 10 octobre par Benoît XVI pour représenter le Saint-Siège à Téhéran. Voici un cas qui le concerne : un tribunal de la république islamique d’Iran a condamné un couple chrétien à être fouetté pour avoir transformé le sous-sol de leur maison en église clandestine où ils recevaient des amis chrétiens pour des réunions religieuses.


12.10.2007

En Iran, la vie ne vaut rien (vidéo)

Le bloggeur et militant des droits de l’homme, Spartakus, nous a envoyé une vidéo des derniers instants de la vie de Madjid Kavoussifar et de son compagnon d’infortune, son cousin ou son neveu Hossein.


06.08.2007

Iran : deux journalistes condamnés pour l’exemple

Deux journalistes iraniens vont marcher vers l’échafaud pour avoir combattu DIEU. Cette vaste ambition nous les rend déjà fort sympathiques, mais il est révoltant de lire ça et là que deux iraniens kurdes ou deux kurdes iraniens sont condamnés à mort. Cette formulation communautariste est un produit d’importation de ceux qui veulent bien nous aider mais en en nous imposant un modèle social communautaire avec une arrière-pensée partitionniste [2].


01.08.2007

Iran : Vidéo d’une pendaison collective

La semaine dernière nous avons signalé une pendaison massive de 12 prisonniers en Iran. En se référant aux déclarations de Jamshidi, le porte-parole du ministère de la justice du régime, on avait compris que les victimes étaient les jeunes des quartiers populaires qui avaient été arrêtés le 20 mai (ci-dessous). Nous avons reçu les images des 12 condamnées à mort et ce ne sont pas ces jeunes arrêtés par des miliciens cagoulés et armés de sabre.


26.07.2007

Iran : Sauvez 7 iraniens condamnés à mort

Le 15 octobre 2005 et le 24 janvier 2006, le régime des mollahs a arrêté des présumés terroristes iraniens accusés d’avoir perpétué des attentats à l’explosif dans la région de Khouzestan où vivent des iraniens arabophones majoritairement sunnites. Nous avons alors attribué ces deux séries d’attentats aux services de renseignements du régime plutôt qu’à des supposés mouvements indépendantistes. Ces derniers n’ont aucune base populaire car leurs revendications sont confuses.


14.01.2007

2 Iraniens pendus - Remise en cause de la version de l’AFP

Deux Iraniens accusés d’avoir perpétré un double attentat meurtrier à la bombe dans la ville pétrolière d’Ahvaz, ont été pendus en public jeudi, ont annoncé les médias officiels.


02.03.2006

10 mn avant la pendaison / 2

Une double pendaisons, deux jours après des heurts violents qui ont opposé les jeunes aux forces de l’ordre.


20.07.2005



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