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Iran : La semaine en images n°283 Introduction Historique (datant de cette semaine) pour comprendre la situation. Origines de la crise | En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde. Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Washington a perdu le contrôle de la situation. Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Londres a aussi donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington par la prise en otage des diplomates américains et a bloqué le retour des pions islamistes de Washington, par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington. Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique pour affaiblir économiquement ce régime par nature fragile, le mettant devant un risque de soulèvement populaire ou de division afin d’amener ses dirigeants (Khomeiny, Rafsandjani ou d’autres) à casser avec Londres, à rétablir les relations bilatérales et permettre à ses pions de participer aux joutes politiques et reprendre le pouvoir via des élections du régime (ce que l’on appelle une révolution de couleur). Londres devait faire capituler Washington. Son principale pion au sein du régime, Rafsandjani, promu patron effectif du régime, à travers la direction de la police, des renseignements et des services secrets a été chargé de mener une politique de provocation de crises régionales pour amener Washington à capituler (par peur d’un conflit régional nuisible à son approvisionnement pétrolier). Pour mener à bien ce projet, Rafsandjani a arrêté les projets ambitieux du Shah pour les Iraniens, engageant ces derniers dans la guerre, le terrorisme. Le pays a cessé de produire et d’exporter. Le régime devait tout importer. L’emploi s’est effondré. La monnaie iranienne s’est effondrée. L’islam au pouvoir était par ailleurs très loin de sa modération sous le Shah. Les jeunes engagés dans la révolution ont vite regretté le départ du Shah. Ils ont pris leur distance avec le régime pour s’approcher de Reza Pahlavi, le fils du Shah. Le régime a tenté de les retenir en bradant les produits de grande consommation qu’il importait avec difficulté en raison de la baisse de ses réserves de dollar. Washington touchait au but, mais le revirement des jeunes pouvait entraîner la chute du régime islamique nécessaire à ses desseins. Il a interdit à Reza Pahalavi toute action hostile au régime islamique et il a aussi allégé ses accusations pour éviter une pression trop forte susceptible de balayer le régime déjà politiquement et économiquement essoufflé. Rafsandjani, le pion actif des Britanniques, a alors intensifié son action terroriste contre Washington., mais il n’est pas parvenu à faire capituler Washington. Ses rivaux internes le critiquaient. Le régime pouvait basculer à la mort de Khomeiny dans leur camp et changer de bord. Londres a misé sur Rafsandjani et ses collaborateurs qui étaient en danger, donc motivés pour leur survie. A la mort de Khomeiny, Rafsandjani a pu trafiqué son testament pour nommer son propre ami Khamenei comme Guide. Puis grâce à ce Guide à sa botte et l’ayatollah Jannati, président du Conseil des Gardiens de la Constitution, ainsi que Moussavi (alors 1er ministre) il a modifié la constitution pour octroyer les pleins pouvoirs à son organe d’arbitrage, le Conseil de Discernement de l’intérêt du régime. La manipulation a permis d’exclure tous les rivaux religieux ou miliciens de Rafsandjani et a également permis la centralisation du pouvoir au sein du régime chaotique de par sa composition. Après ce sauvetage du système autour de Rafsandjani, les Britanniques ont aussi commencé une grande campagne médiatique pour le présenter comme un modéré pragmatique afin d’engager Washington à cesser ses sanctions. Mais Washington n’a pas flanché. Il a même placé Rafsandjani sous mandat d’arrêt international pour déstabiliser face à ses rivaux internes. Rafsandjani a calmé la fronde en offrant à ses rivaux du clergé et des Pasdaran des sièges de son Conseil (directoire) de Discernement (CDIR). Il s’est aussi retiré de la présidence. Il a mis en place l’un de ses employés des services secrets, le mollah charmeur Khatami pour poursuivre la politique de la fausse modération. Il a placé à ses côtés un autre mollah sécuritaire, Rowhani, chef du bureau des études stratégiques du CDIR, dans le rôle de négociateur pour épuiser Washington dans marchandages procéduriers via des intermédiaires toujours plus nombreux (d’abord les Britanniques, puis la Troïka, puis la Russie, à nouveau Troïka...). Washington s’est lassé de ses manœuvres dilatoires : il a durci ses positions en évoquant des frappes préventives... En 2005, Rafsandjani tenu en échec, encore critiqué par ses rivaux, est alors revenu à une politique dure grâce à Ahmadinejad, un autre de ses employés des services secrets. Rafsandjani a aussi dû offrir la direction des négociations avec Washington à son plus important rival d’alors Ali Larijani (directeur des médias du régime). Ce retour à une politique d’intimidation délibérée a été encore une erreur tactique car elle a permis à Washington de transférer le dossier au Conseil de Sécurité et légitimer ses sanctions financières à venir. La contestation interne a gagné les Bazaris, ainsi que les Pasdaran et les mollahs de base. La participation aux manifestations officielles a chuté. Le régime s’épuisait. Après l’adoption des premières sanctions fortes en 2007-2008, le régime a vite manqué de devises et s’est retrouvé avec un risque de pénurie. les dirigeants siégeant au Conseil de Discernement n’ont pas flanché, de plus pour continuer sans épuiser leurs ressources, ils ont forcé les gens à consommer moins en multipliant sans cesse les prix de produits de grandes consommations. Cette mesure injuste, insensée et fort dangereuse a entraîné la rupture définitive des Pasdaran et des Bassidjis de base et a parachevé l’isolement des dirigeants. Il est alors devenu clair à tous les dirigeants ou les responsables qu’ils devaient négocier des garanties de sécurité pour fuir avant que le régime rongé de l’intérieur ne s’effondre. Pour avoir le monopole du dialogue, Rafsandjani a écarté son rival Ali Larijani du Conseil iranien de Sécurité, organe chargé des négociations avec Washington. Larijani a commencé à diffuser des dossiers de la corruption de Rafsandjani et ses alliés politiques pour les écarter du pouvoir. Le système était en danger. Londres a rétabli l’ordre par l’intermédiaire de son pion médiatique Tavakkoli en discréditant Larijani. Puis via la BBC, il a inventé le Mouvement Vert avec Moussavi (proche de Rafsandjani) pour donner une nouvelle légitimité démocratique au régime islamique en difficulté et à ses serviteurs afin d’ôter toute possibilité à Washington de continuer à les sanctionner. Mais, le peuple autorisé à manifester a oublié Moussavi et les meneurs officiels en révélant son hostilité par le slogan de Mort à la république islamique. Les Pasdaran de base ont laissé faire montrant leur soutien tacite à un changement de régime. Washington a ignoré ce soulèvement , ses alliés comme la France se sont aussi alignés sur cette position. Ils ont laissé Rafsandjani et ses amis des services secrets mater le soulèvement. (VERT BIS). Rafsandjani avait néanmoins failli renverser le régime. Son échec l’a amené à partager le pouvoir en offrant le poste clef du Pouvoir Judiciaire aux Larijani. Puis il a tenté une nouvelle version du Mouvement Vert pour aboutit à une nouvelle république islamique avec la participation des pions de Washington. Ce projet a aussi échoué faute d’un soutien du peuple et des forces dissidentes. Au même moment, le peuple a confirmé son envie de changement de régime et de retour des Pahlavi par une grande manifestation en l’honneur de l’anniversaire de la naissance de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne et laïque. Les Pasdaran ont désobéi aux ordre en laissant faire confirmant leur adhésion à ce projet. Le régime était clairement condamné. Les hommes d’affaires du régime ont commencé à vendre leurs avoirs et à acheter de l’or et des dollars pour quitter le régime totalement rongé de l’intérieur. Les Larijani et les Chefs Pasdaran ont sans évoqué la puissance policière du régime et des pendaisons collectives pour intimider ces compagnons paniqués et contenir le peuple qui souffrait encore d’avantage. Mais ils n’ont jamais pu montrer leurs troupes ni aller trop loin par peur de provoquer une exode massive de leurs compagnons ou une explosion populaire. Rafsandjani a alors lâché les Britanniques pour tenter de passer un deal avec les Américains. Londres et les adversaires internes de Rafsandjani étaient sur les dents, faisant tout pour entraîner le régime dans un excès contraire aux marchandages en cours, Mais finalement, en décembre dernier, Rafsandjani a compris qu’il n’obtiendrait aucune garantie des Américains. Il a alors retrouvé le soutien de Londres et de ses médias. Il s’est mis également à parler de Réconciliation Nationale et son Mouvement Vert a scandé « Mort à la République Islamique ». Rafsandjani (à nouveau soutenu par Londres) lâchait le régime exsangue pour se rallier au peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, il sabotait le régime islamique pour bloquer le retour des pions islamiques de Washington. Le clergé lié à Londres n’a pas condamné les échos de déviation de la ligne officielle sous la direction de l’ex-ministre candidat présidentiel Rahim-Mashaï, beau-frère d’Ahmadinejad et surtout l’un des pions sécuritaires de Rafsandjani. Les nantis du régime ont apprécié ce projet opportuniste leur évitant les affres de l’exil, mais pas les Larijani et certains Chefs Pasdaran dont les noms restent associés à toutes les répressions. Mais en février de cette année, la situation du régime s’est dégradée suite à l’émergence d’une contestation populaire très forte notamment des attaques contre le régime et ses mosquées à Ispahan qui ont en évidence le manque de policiers fidèles. De grands rassemblements avec des slogans monarchistes ont confirmé l’hostilité du peuple vis-à-vis du régime. Le scénario de déviation devait s’accélérer. Les élections étant loin, Ahmadinejad, pion ultra-islamiste de Rafsandjani, a été dépeint comme un déviationniste. Mais en avril, le peuple et les éléments qui ont rompu avec le régime ont boycotté le grand rassemblement en faveur de cette déviation opportuniste. La solution de déviation étant rejetée par le peuple et les groupes étatiques dissidents, les nantis du régime ont paniqué, ils se sont mis à stocker de tout à acheter des dollars, provoquant une situation de crise grave. Rafsandjani a craint que ses lieutenants ne le lâchent ou ne le sacrifient : il a décidé d’intervenir directement en se représentant aux élections pour une déviation express. Sa volonté de se lancer alors que sa solution opportuniste est rejetée par le peuple a indisposé les autres du régime. Les grands ayatollahs du clergé, qui à la tête du Conseil Constitutionnel ont privilégié leur vie : ils ont invalidé sa candidature pour sénilité, rompant au passage avec 150 ans de servilité vis-à-vis de Londres. La rupture avec Londres et l’exclusion de Rafsandjani, l’homme clef de Londres, a permis l’émergence d’un nouvel ordre politique chaotique formé essentiellement par les grands mollahs du clergé, mais aussi les exclus des décisions comme les Larijani et donc le pouvoir judiciaire, les Chefs Pasdaran, les derniers sécuritaires fidèles, les acteurs clefs du terrorisme (Velayati, Rohani, Pour-mohammadi, Mohmmad-Najjar...) et enfin les intellectuels propagandistes (journalistes, écrivains, cinéastes, acteurs, faux opposants). Au sein de cet nouvel ordre chaotique, les grands du clergé ont d’abord choisi Jalili, le chef du Conseil de sécurité du régime, responsable des négociations nucléaires et auteur des discours incendiaires d’Ahmadinejad comme leur prochain champion pour un nouveau bras de fer destiné à contraindre Washington à leur céder des garanties de sécurité. Mais les Larijani ont rejeté cette candidature. Les Pasdaran ont tenté d’imposer par la force l’ex-chef de la police et l’actuel maire de Téhéran Ghalibaf. Rowhani, ex-proche de Rafsandjani, ex-responsable des stratégies sécuritaires du régime, ex négociateur nucléaire, et aussi ex-responsable de la base militaro-industrielle Khatom-ol Anbia des Pasdaran, s’est présenté comme l’ami de Washington pour jouer sa propre carte. A ce moment où le régime était très divisé, la situation interne s’est encore dégradée : deux grandes manifestations en honneur de Khomeiny ont été massivement boycottées, le Bazar s’est mis en grève, la bourse a chuté à la suite d’une nouvelle sanction visant la pétrochimie et il y eu des émeutes dans l’ouest du pays en raison d’une pénurie de pain. Les dirigeants du nouvel ordre ont paniqué : ils ont tenté de relancer du Mouvement Vert pour canaliser l’agitation naissante. Rowhani, qui est assurément le plus opportuniste des politiciens actuels, a rejoint le mouvement... Le peuple et les groupes dissidents n’ont pas suivi, mais Washington qui a en horreur la chute du régime islamique a apprécié le choix opportuniste de Rowhani et a vu en ce dernier un bon passeur vers ses pions. Il a salué sa candidature. Le clergé, patron du nouvel ordre interne, a lâché Jalili pour Rowhani pour être le responsable des marchandages avec Washington. Rohani a alors oublié le discours personnel pro-américain revenant à sa position de bras de fer mou via des manœuvres dilatoires, la politique de base dans les négociations avec Washington comme lorsqu’il les dirigeaient à la tête du Conseil (iranien) de la sécurité. Les médias ont annoncé des soutiens forts à Rowhani pour justifier son élection. Mais sur le terrain, il ne sut jamais mobiliser même en interne car sa présidence annoncée n’apportait aucune réelle solution aux sanctions. Ce boycott du candidat Rowhani qui était synonyme d’un rejet du régime a été confirmé par un boycott absolu des élections par le peuple et les groupes dissidents, mais aussi les riches issus du régime ou encore les chefs Pasdaran qui n’avaient pas pu imposer leur candidat pour contrôler les marchandages. Le Nouveau négociateur du régime n’avait aucune base. Il n’y a eu aucun rassemblement de joie en sa faveur, mais plutôt, une très grosse panique financière au lendemain de son élection. Rowhani s’est vu rapprocher l’échéance finale : il a organisé une conférence de presse pour relancer sa politique de bras de fer mou. Il n’y avait là aucune solution constructive. Les nantis du régime ont davantage paniqué, accélérant leurs achats d’or et de dollar, menaçant le régime de banqueroute. Dans la foulée, le régime a constaté la sympathie des ses derniers policiers avec le peuple à l’occasion de manifestations populaires hostiles après un match de foot. Rohani est devenu plus prudent, il a cessé de parler, se laissant une marge pour virer de bord et joindre le camp des déviationnistes pour sauver sa tête au cas où le peuple se montrerait plus offensif. Washington a renouvelé son offre de dialogue, mais n’a rien obtenu de Rohani qui est trop isolé ou indécis pour agir. Il a alors mis à l’exécution un grand nombre de nouvelles sanctions très fortes sur le pétrole, les compagnies de transports maritimes approvisionnant le pays, l’exportation et l’importation de l’or et divers minerais (dernières sources de devises du régime) et aussi le constructeur automobile Iran-Khodro pour accélérer sa faillite et agiter le milieux ouvriers très dépendants de cette industrie. La bourse a alors chuté et les achats de dollars ont repris. Rohani n’a pas apelé le peuple à une manifestation hostile à ces mesures car son électorat et bidon. Le régime ne pouvait même pas simuler le soutien du peuple car il n’avait pas d’images d’archives de mondanité avec Rohani (qui est un homme d’ombre). Le régime s’est réfugié dans des diversions médiatiques pour détourner l’attention de ses derniers compagnons de son manque de solution. Les Russes, inquiets par cette solution superficielle, avaient proposé une alliance forte aux ayatollahs en difficulté, mais ces derniers n’avaient pas donné de suite car cela ne changerait rien aux sanctions, ce qui avait entraîné la rupture des Russes. La nouvelle caste et son champion Rohani s’étaient tournés vers la Chine qui les connaissant bien n’avait pas répondu à leur appel. Le régime s’est retrouvé bien seul, ce qui a entraîné une nouvelle panique interne. © WWW.IRAN-RESIST.ORG
Enfin, le régime avait exhibé son champion Rohani à la Prière de Vendredi, mais sans aucune scène de liesse confirmant que la foule présente était juste une image d’archive. Rohani nous avait paru bien préoccupé de ne savoir quelle voie choisir, la fuite en avant ou la déviation alors que les délais raccourcissent du fait des sanctions et de la témérité de plus en plus grande du peuple et des Pasdaran qui le soutiennent. © WWW.IRAN-RESIST.ORG
Mais dès samedi, la publication de 2 mauvaises nouvelles économiques contenant des indices d’aggravation de la situation du régime ont semé la panique. Le régime a choisi la fuite en avant par son cocktail habituel de d’intox et de diversion. Cette attitude face à un danger réel a amplifié la panique et poussé les divers clans à se battre pour obtenir une place privilégiée dans l’équipe Rohani qui peut obtenir un deal et quitter le pouvoir en toute sécurité. Rohani est enfin sorti de son silence non pour rassurer avec un discours précis,, mais plutôt pour trouver des alliés de tout bord sur la base d’un discours généraliste et flou. Son attitude a attisée les rivalités internes. Voici le récit en images d’une semaine riches en événements au sein du régime en décomposition des mollahs. Iran : Une actrice au service de la désinformation Le site d’information Rooz, lié au régime des mollahs, a publié sous le titre d’« une Iranienne à Hollywood », un article sur l’actrice Golshifteh Farahani qui se serait exilée aux Etats-Unis. Ce récit colle parfaitement à notre scénario de la fabrication des « faux opposants mais vrais lobbyistes » en faveur d’une entente irano-américaine. Iran : Golshifteh Farahani et le cinéma iranien ! Golshifteh Farahani, une actrice iranienne qui a joué dans le dernier Ridley Scott aux côtés de Leonardo DiCaprio et de Russell Crowe, s’est vue interdire le droit de quitter l’Iran. L’occasion est trop belle pour Delphine Minoui pour évoquer un durcissement du régime à l’égard des artistes. Permettez-nous d’en douter. Ce n’est qu’une publicité facile pour insinuer que les acteurs iraniens sont subversifs ! Iran : Le contrat de Juliette Binoche L’actrice française Juliette Binoche est en visite en Iran pour mieux connaître ce pays, a rapporté mercredi l’agence des étudiants islamiques d’Iran (ISNA). Iran : L’origine du monde et le dialogue des civilisations Le photomontage d’un artiste marocain a déclenché la colère du représentant du régime des mollahs au Mexique. L’œuvre qui est une relecture de la peinture de Courbet : « l’origine du monde » avait été envoyée au musée San Pedro museo de Arte de la ville de Puebla au Mexique pour une exposition réunissant 60 œuvres photographiques d’artistes du Moyen-Orient. Cette exposition avait pour objectif de construire des ponts entre l’Orient et l’Occident. Iran : Pleins feux sur le cinéma féminin ! Le régime des mollahs a une spécialité unique au monde : des artistes dissidents qui parlent de tout sauf des violations des droits de l’homme par les mollahs en Iran. Ces intellectuels sans contenu qui ne s’engagent pour aucune cause ont pour fonction de faire croire à l’existence d’une dissidence en Iran. Par ailleurs, le régime préfère qu’ils soient de sexe féminin. Le dernier arrivage est Hana Makhmalbaf, 18 ans et déjà cinéaste avec un premier long métrage déjà sélectionné ! Iran : Alerte à la pendaison d’un mineur Un garçon âgé de 17 ans serait dans le couloir de la mort. Il est originaire de la ville de Sanadaj. Il serait déjà en prison en train de purger sa quatrième année de détention. Qu’a-t-il fait de si monstrueux qui mérite la mort par pendaison ? Iran : 20 Pendaisons et 2 indignations Selon le site Rue 89 et Pascal Riché, 6 hommes pourraient être pendus prochainement en Iran, simplement parce qu’ils sont homosexuels. Pascal Riché s’indigne évidemment qu’il y ait une totale indifférence internationale au sujet de ces exécutions. Iran : Les droits des femmes et la lapidation sous Khatami Khatami est présenté en Europe comme un champion de la modération qui aurait permis au régime des mollahs d’améliorer la condition féminine sous le soleil d’Allah. Le fan-club de Khatami est composé d’un grand nombre d’artistes et d’écrivains, principalement des femmes. La réalité de la condition féminine sous Khatami donne la mesure de la sincérité de ces femmes au service de l’image de Khatami. Iran : Persépolis et la « culture patriarcale » invités d’ARTE Selon l’AFP, le Persépolis de Marjane Satrapi est une charge contre le régime iranien, dépeint comme violemment répressif des libertés individuelles, en particulier celles des femmes forcées, du jour au lendemain, de se voiler et de déserter les lieux publics. Pourtant l’auteur s’en défend et à chaque sortie médiatique insiste sur la nécessité de cette révolution. Elle sera ce soir l’invité de Métropolis. Les médias français invitent beaucoup Satrapi, mais aucun ne l’écoute. Iran : Une histoire d’Adam et Eve avec Juliette Binoche Dans un article consacré aux « à-côté » de Cannes, le critique Jacques Mandelbaum du Monde a révélé l’existence d’un projet de film du cinéaste iranien Abbas Kiarostami avec Juliette Binoche. Iran : Shirin Neshat défend l’entêtement nucléaire des mollahs Les faux opposants ont le vent en poupe et plus particulièrement les femmes qui appartiennent à cette catégorie. Dans un article consacré à l’une d’entre elles, Lila Azam Zanganeh, nous avions évoqué le nom de Shirin Neshat sans parler de son oeuvre. Shirin Neshat usurpe le nom d’une farouche opposante iranienne qui vit en exil, et sous ce nom d’emprunt elle produit un travail artistique qui banalise le port du voile islamique ! Iran : Marjane Satrapi, un Prix décevant pour Persépolis Persépolis a obtenu le Prix du Jury qui est une récompense décernée lors du Festival de Cannes à un film apprécié par le Jury. Ce même jury dont nous avions remis en cause la composition car il contenait de nombreux amis de la responsable de la distribution de Persépolis. Nous pensons que le Prix du Jury est un moindre mal et sommes heureux d’avoir contribué à empêcher le film de Satrapi d’empocher la Palme d’Or. Iran : Ahmadinejad ne coupera pas toutes les mains ! « L’Iran coupera la main de tout agresseur », a déclaré mercredi le président de la République ISLAMIQUE d’Iran. Il faut savoir que depuis 1979, en Iran on coupe la main des voleurs et la référence d’Ahmadinejad est très islamique, mais cependant il ne dit pas toute la vérité. Iran : Pourquoi Khatami a condamné le négationnisme avant de démentir ? ou « Les 102 petits soldats de Khatami » Avec près plus d’un mois de retard, Khatami a condamné la tenue d’une Conférence négationniste à Téhéran. Quelques jours avant cette déclaration, des amis juifs nous avaient signalé la publication sur un site juif d’un appel de même nature portant la signature d’une centaine de personnes présentées comme des militants iraniens des droits de l’homme. Le problème est la composition de ce groupe et les appartenances politiques des signataires qui se caractérisent par des propos hostiles à un changement de régime en Iran. L’Iran et le tabou de ses « diplomates » arrêtés en Irak Le régime des mollahs a exigé dimanche la libération immédiate de ses cinq ressortissants arrêtés par l’armée américaine au consulat d’Iran à Arbil, dans le nord de l’Irak. Cette arrestation aurait, dans un autre pays, suscité un débat, d’autant plus que dans son communiqué, l’Armée Américaine reproche à ces « diplomates » d’être des agents de Renseignements des Pasdaran. Par ailleurs, l’état irakien a précisé que le « consulat » d’Arbil n’avait même pas encore obtenu le statut de représentation diplomatique. Ils n’étaient donc pas des « diplomates » ! Iran : Delphine Minoui dérape encore Delphine Minoui la correspondante du Figaro en Iran n’écrit que des articles complaisants avec le régime des mollahs (et son chef Rafsandjani). Ainsi quand ce dernier a été éclaboussé par un mandat d’arrêt pour crime contre l’humanité pour sa participation au plus grand attentat antisémite de l’histoire, Delphine Minoui n’a rien écrit sur l’affaire et ses conséquences. Iran : l’Holocauste vu par les intellectuels dissidents La Conférence hautement médiatisée sur l’Holocauste qui vient de se dérouler à Téhéran est maintenant terminée mais les sons qui se sont élevés là-bas résonnent encore désagréablement à nos oreilles. Au discours de Faurisson et autres invités négationnistes, il convient d’ajouter le point de vue des dissidents du régime. Iran : Non au cinéma cosmétique de Jafar Panahi Un des vecteurs de communication du régime des mollahs est l’existence d’une relative liberté d’action pour les intellectuels iraniens : l’idée générale est que ces derniers s’adaptent aux règlements et les détournent à leur avantage pour créer leurs œuvres et aborder les sujets les plus audacieux. Le périple de Khatami : Serait-il à Paris ? Comme vous le savez, si vous avez suivi nos informations, le 11 septembre, Khatami s’est vu notifier une adjonction à comparaître devant une cour américaine pour enlèvement et séquestration sans motif. Pris de panique, le mollah avait tenté de se rendre au Canada aidé par son réseau américain d’intellectuels iraniens mollement anti-régime et activement pro-« droit au nucléaire civil ». Ganji: L'Iran n'est pas un régime fasciste et totalitaire ! Le journaliste « dissident » Akbar Ganji, qui vient de recevoir à Moscou la Plume d’or de la liberté, a déclaré mardi qu’il ne comptait pas quitter l’Iran (des mollahs). Akbar Ganji prétend aussi qu’il a obtenu un passeport des autorités iraniennes, mais l’incertitude avait demeuré jusqu’au bout sur sa venue dans la capitale russe pour récolter son prix. Pourquoi les mollahs ont arrêté Ramin Jahanbeglou? Une des raisons d’être des réformes. Un Cabinet d’avocats qui représente les intérêts des grands pétroliers et des plus importantes compagnies étrangères en Iran possède également les plus importants journaux réformateurs iraniens au nombre desquels Shargh et Goftogoo ! Ramin Jahanbegloo le responsable de Goftogoo vient d’être arrêté, nous pensons qu’il y a anguille sous roche. Fariba Adelkhah : le Fascisme en jupon L’hebdomadaire L’Express, sans doute sans le vouloir, a interviewé une membre imminente du Lobby Rafsandjani en France. 7 jours en Iran : 2-Le banni et la fiancée infortunée Vincent Hugeux, l’envoyé spécial de l’Express en Iran, a eu l’idée de raconter la vie en Iran sous la forme de lettres écrites au cours de son périple. Lettre n°2 : Tranches de vie... Un génie, deux associés et une cloche Le cinéaste iranien, Abbas Kiarostami, qui est apolitique dans un pays doté d’un gouvernement négationniste a été invité en France, pays des droits de l’homme pour recevoir un dernier prix pour son œuvre silencieuse. Deux jeunes filles vitriolées par des bassidjis OFFICIELLEMENT - Les faits se sont déroulés le 4 janvier 2006, dans la ville de Shahroud. Les miliciens musulmans réagissant contre ce qu’ils nomment la non-observation du code vestimentaire islamique. [Retour à l'index des mots-clés] |