Généralement, les mollahs ne font pas trop de publicité autour des amputations au point que certains correspondants de presse croient qu'il s'agit d'une volonté du régime des mollahs d'arrêter ce genre de punition.

On peut croiser de nombreuses victimes estropiées dans les rues des grandes villes, mais il semblerait qu'aucun journal européen ne soit intéressé par un sujet aussi délicat qui pourrait gêner la république des mollahs, grand fournisseur de pétrole de l'UE.

La charia est sans équivoque à ce sujet : l'amputation est un juste châtiment. L'islam est opposé à l'emprisonnement des délinquants. Dans l’Islam, la privation de la liberté est en elle-même une forme d'injustice. Jeter « un homme » en prison revient à priver sa famille de son gagne-pain. Un homme amputé d'un doigt ou d'un bras, au contraire, s'est acquitté de sa dette envers la société et peut immédiatement retourner travailler pour nourrir sa famille !

L’islam admet deux types de peines : pécuniaire et corporelle. Les personnes qui ont commis une faute ou un crime doivent payer une amende (Prix du Sang) – soit en argent, soit en nature – à tous ceux qui ont souffert des conséquences de leur acte. Voilà pour la sanction pécuniaire.

Quant aux châtiments corporels, ils vont de la décapitation, pour les meurtriers, à la lapidation à mort pour les femmes coupables d'adultère. Certains forfaits valent à leurs auteurs d'être battus à coups de canne ou de fouet (lanière de cuir). Selon la justice musulmane, l'amputation n'est qu'une forme de peine corporelle parmi d'autres.

La Charia estime que les musulmans ne sont pas tenus pas à dilapider l’argent public pour construire des prisons pour y tenir les gens enfermés et les nourrir !

Amputation : Surate 5:38 « Tranchez les mains du voleur et de la voleuse : ce sera une rétribution pour ce qu'ils ont commis et un châtiment d'Allah. Allah est Puissant et Juste. »

Amputation est le mot élégant pour décrire une pratique injuste, cruelle et sans appel qui ne laisse aucune possibilité de réhabilitation aux délinquants.

Un homme amputé porte le stigmate de sa délinquance et ne pourra plus trouver d’emploi. Handicapé à vie et sans pension pour son handicap « justifié », l’homme ne pourra pas «  être libre  » et « retourner travailler pour nourrir sa famille » comme l’expliquent les mollahs.

Les opérations se font sans anesthésie et avec une sorte de « petite guillotine » qui a été mise au point en Grande-Bretagne.

Un premier vol est puni par l’amputation des quatre doigts de la main droite ou bien par l’amputation de la main droite toute entière. Une récidive est punie par l’« amputation croisée » : section de la main droite et de la jambe gauche sous le genou.

Cette forme d’amputation est un arrêt de mort dans un pays comme la république des mollahs où 55% des hommes jeunes, valides et diplômés sont sans emploi.