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Iran : La semaine en images n°246
05.11.2012

intro de base pour comprendre la situation,
mise à jour chaque semaine :
avec une nouvelle analyse inédite des événements de la semaine précédente.
En rouge : les éléments qui, cette semaine, ont été d’actualité.

Origines de la crise. Il y a 33 ans, en 1979, les mollahs, alliés historiques de Britanniques et exclus du jeu par la dynastie progressiste des Pahlavi, ont pu revenir dans l’arène politique quand les Américains ont décidé de renverser le Shah (coupable entre autre d’avoir modernise le pays, stabiliser la région et aussi d’avoir créer l’OPEP) avec l’intention d’installer à sa place leurs islamistes (dont l’OMPI) pour déstabiliser la région et la remodeler selon leurs intérêts pétroliers. Le projet appelé Arc de Crise devait faire de l’Iran un foyer d’agitation islamiste pour soulever l’Asie Centrale contre la Russie et la faire basculer dans le camps américain permettant à Washington de devenir la première puissance pétrolière au monde. Cela allait mettre fin à 100 ans de domination du marché pétrolier par les Britanniques : les mollahs pro-britanniques ont participé au projet pour évincer les pions de Washington, dévoyer le projet et aussi accaparer le pouvoir. Ce coup d’état interne a été réalisé par Rafsandjani, le demi-frère et fondé de pouvoir de Khomeiny en assassinant les pions religieux de Washington et surtout en coupant le cordon ombilical entre Washington et la révolution islamique par l’attaque des étudiants islamiques contre l’ambassade américaine et la prise en otage des diplomates américains . En échange, de ces services et cette Seconde révolution islamique, Rafsandjani a été autorisé à écarter des mollahs plus hauts placés comme Mottahari (le protecteur des Larijani) pour accéder à tous les postes clefs comme le ministère de l’intérieur, les services secrets des Pasdaran ou encore le ministère de guerre qui ont fait de lui le patron non officiel du régime et de tous les bons business (pétrole, automobile, le secteur alimentaire). Avec quelques autres mollahs ambitieux et le soutien tacite des Britanniques, Rafsandjani a aussi verrouillé le système en diabolisant les Etats-Unis et en attaquant ses intérêts et ses alliés régionaux pour ne laisser aucune chance de retour aux pions américains.

L’Etat américain a alors commencé à sanctionner les mollahs pour provoquer des pénuries et un risque de soulèvement pour forcer Rafsandjani et ses complices à cesser leur diabolisation, d’accepter un apaisement, puis la normalisation des relations pour qu’il puisse revenir en Iran avec ses pions et reprendre le pouvoir via une révolution de couleur.

Rafsandjani et ses complices ont alors accentué les actions terroristes contre les intérêts américains et ont décidé de sacrifier la production nationale pour importer tout d’Europe afin d’acheter la protection diplomatique des Européens. Cela et la guerre contre Saddam ont rapidement ruiné le pays et sa force de production : les ouvriers ont perdu leurs emplois, les Bazaris qui vivaient de la vente des produits nationaux ont été ruinés. Le pays était aussi en guerre. Beaucoup de jeunes Pasdaran contactaient Reza Pahlavi pour exprimer leurs regrets de tout ce qui avait été perdu par leur faute. La révolution islamique a très vite perdu ses enfants et très vite, le régime s’est retrouvé en danger. Mais il n’est pas tombé car Washington n’a jamais aidé les opposants, le peuple et les dissidents de peur que le modèle islamique nécessaire à ses projets régionaux ne disparaisse.

Par ailleurs non seulement Washington n’a jamais aidé les opposants, mais encore, il a souvent laissé un grand nombre de ses partenaires stratégiques contourner ses sanctions pour adoucir leur effet quand il estimait qu’elles pouvaient dépasser leur objectif et entraîner la chute du régime islamique qu’il veut récupérer.

Mais en agissant ainsi, Washington a rallongé l’agonie du régime et a amplifié l’opposition et la dissidence, ce qui a affaibli la position de Rafsandjani, le patron de facto du régime, parmi ses adversaires internes. Pour se maintenir, Rafsandjani a toujours cherché à étendre son pouvoir. En, 1989, à la mort de Khomeiny, il a trafiqué son testament pour officialiser sa mainmise sur le régime et a obtenu les pleins pouvoir à la tête d’un organe nommé le Conseil de Discernement, mais la poursuite des sanctions, le visant personnellement (comme le mandat d’arrêt pour l’attentat de l’Amia) et son incapacité à les neutraliser l’ont amené à partager le pouvoir avec des adversaires (comme les frères Larijani) pour acheter leur loyauté.

Rafsandjani a alors tenté un faux apaisement via Khatami, un ex-responsable d’assassinats des opposants exilés, mais il n’a pas pu amadouer Washington. Il l’a alors remplacé par un autre ex-responsable des services secrets nommé Ahmadinejad et l’a entouré des pires racailles des services secrets (comme Mottaki, Najjar, Vahidi) pour tenter de faire reculer Washington avec toute sorte de menaces. Mais Washington a utilisé ces menaces pour renforcer ses sanctions !

Mais en 2007 quand Washington a impliqué le Conseil de Sécurité de l’ONU pour généraliser les sanctions et s’est mis à évoquer très régulièrement la possibilité de frappes militaires, la dissidence interne s’est amplifiée : on a assisté à d’importants boycotts des manifestations officielles par les de Pasdaran de base, les Bazaris ou des mollahs de base. Rafsandjani a compris que le régime était lâché par ses serviteurs. Le régime était menacé d’effondrement. Rafsandjani devait songer à une éventuelle négociation avec Washington pour pouvoir quitter le pays avant la chute du régime : il a alors exclu Ali Larijani du poste clef de négociateur nucléaire lui donnant accès au dialogue avec les Américains pour prendre en main ce poste. Larijani ne s’écartait pas : Rafsandjani devait lui donner un poste clef. Via a les élections factices du régime, il lui a offert la direction de la majorité législative (la chefferie du Parlement) : un titre et une tribune plus qu’un vrai pouvoir car le Parlement n’a aucun rôle décisionnaire dans le système actuel. Ali Larijani a alors révélé par l’intermédiaire de l’un de ses pions la corruption de Rafsandjani et de ses alliés afin de les éliminer du jeu et devenir celui qui négocie la fin du régime pour bénéficier des mêmes garanties.

Rafsandjani s’est vu menacé par les sanctions, les menaces américaines, la dissidence interne et les dossiers d’Ali Larijani : en juin 2009, il a tenté de sauver sa situation avec le Mouvement Vert, une fausse révolution de couleur, partisane de la ligne de Khomeiny, menée par ses ex-amis (les étudiants islamiques preneurs d’otages de l’ambassade américaine pour donner une nouvelle légitimité à son clan. Mais le peuple a profité de l’occasion pour crier sa haine du régime et les Pasdaran ne sont guère intervenus pour réprimer cette contre-révolution. Rafsandjani a dû offrir le Pouvoir Judiciaire à Sadegh Larijani, le frère cadet d’Ali Larijani, pour acheter leur loyauté afin de poursuivre ses plans. Rafsandjani offrait plus de pouvoir à ses ennemis, mais avec un risque limité car le procureur Ejéi, maître des accusations, était un de ses pions et par ailleurs, l’inspection générale interne était dirigée par son pion Pour-Mohammadi. Il devait cependant faire vite avant que les Larijani nomment leurs pions. Rafsandjani a alors tenté de duper le peuple avec de nouveaux slogans moins mièvres et en faisant passer d’ex-agents secrets enrôlés dans le ministères des affaires étrangères, mais aussi ses enfants Mehdi et Faezeh pour des opposants. Mais après un an d’échecs, il a dû s’éclipser laissant officieusement ses pouvoirs à Ali Larijani. On peut dire que Rafsandjani a perdu le soutien de ses pairs et qu’il a été débarqué du pouvoir par eux et Larijani qui avait des dossiers contre tout le monde a pu obtenir sa place du chef occulte du régime. Mais ses gens n’ont pas osé officialiser la passation du pouvoir car il avait peur de Larijani et de ses dossiers compromettants. De fait, il n’y a pas eu d’épuration interne, Rafsandjani est resté influant car il gardait des pions au pouvoir en particulier Ahmadinejad et ses ministres, tous issus des services secrets des Pasdaran qu’il avait jadis dirigés. Ainsi, en juin 2010, le pouvoir est devenu bicéphale, complètement divisé.

Larijani a alors commencé à mettre en place des procès contre les enfants de Rafsandjani pour l’atteindre moralement et des procès contre Ahmadinejad et ses ministres chargés des négociations pour démanteler son équipe afin de permettre à son propre équipe de prendre la place. Cette entreprise de sape a reçu le soutien tacite de tous ceux qui étaient exclus du pouvoir et des bons business par Rafsandjani.

En mars 2011, la fête du Feu, une grande fête persane interdite par le régime depuis toujours, coïncidait avec l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur d’Iran laïque. Le régime a menacé le peuple des pires répressions s’il bougeait. Le peuple a passé outre ces menaces montrant son rejet de l’Islam et son souhait d’une contre-révolution. Les Pasdaran ont laissé faire, affichant ainsi leur soutien à la contre-révolution. Cette action exemplaire a réduit le régime à ses 200 dirigeants, près de 15,000 responsables régionaux, 800 hommes d’affaires et 6000 nervis.

Le Régime a tenté de rétablir l’ordre en cessant de payer les Pasdaran, en assassinant des meneurs d’hommes ou en incendiant le Bazar à plusieurs reprises sans parvenir à soumettre les dissidents qui étaient à l’origine de ses malheurs.

Le Régime était fragilisé, il pouvait chuter dans le sang et ses dirigeants devaient songer à accepter l’offre de Washington pour céder le pouvoir afin d’échapper à une fin terrible. Les cadres et les hommes d’affaires du régime qui allaient être sacrifiés dans le deal ont paniqué : les cadres du régime ont commencé à rompre et les hommes d’affaires du régime ont commencé à brader leurs biens pour acheter de l’or et des dollars afin de quitter le pays avant la débandade de leur dirigeants. La demande du dollar a fait augmenter le prix de la devise américaine sur le marché libre. Le taux du dollar est devenu l’indicateur de la chute de la confiance des derniers compagnons du Régime en leur avenir.

Ces ruptures et ces retraits de devises ont affaibli davantage le Régime. Larijani a alors accentué ses efforts pour écarter au plus vite Rafsandjani afin de contrôler le jeu des marchandages avec Washington. Il a ainsi admis la vulnérabilité du Régime, ce qui a créé une nouvelle source d’agitation interne.

En juillet 2012, Washington a imposé aux Européens de cesser leurs relations protectrices pour amener Larijani à accélérer sa guerre contre Rafsandjani afin de provoquer de nouvelles fracture au sein du régime.. il y a de nouvelles ruptures (les députés, puis les juges). Les Chinois ont estimé que le régime était fichu : prudemment, ils ont annoncé la diminution leurs investissements, puis ont suspendu leurs achats pétroliers. La peur de la banqueroute économique et de pénuries a envahi tout le monde provoquant une nouvelle grande ruée vers le dollar, mais aussi une ruée vers les produits alimentaires. Le pays tout entier a basculé dans la révolte avec une grande manifestation contre le Régime à Neyshabur, puis des appels à la grève générale au Bazar et plusieurs attaques contre la police des moeurs, dernière milice encore fidèle au Régime… Les Pasdaran ne sont pas intervenus, confirmant ainsi leur adhésion à la contre-révolution.

Le Régime a fait appel à ses 6000 nervis de base pour rassurer ses derniers compagnons. Mais il n’a pu mobiliser que 250 individus qui au fil du temps n’osent même plus sortir dans la rue et soutiennent le régime en se réunissant uniquement sur des sites sécurisés. De nouveaux boycotts internes de grands événements politiques, militaires et religieux ont alors confirmé la rupture des millions de Pasdaran, mais aussi des Bazaris ou encore les 80,000 mollahs de base ! Les associés du régime ont alors repris leurs achats de dollars pour quitter le pays au plus vite.

Rafsandjani a aussi paniqué : il a donné des signes de vouloir négocier rapidement avec Washington. Larijani a renforcé les accusations contre ses plus proches lieutenants (nommés à des postes clefs pour le protéger contre toute action judiciaire). Mais il n’a pas réussi à le calmer. Les commandants des Pasdaran (qui sont en place grâce à lui mais pourraient être sacrifiés dans le deal à venir) ont rejoint le concert des accusations. Rafsandjani a senti qu’il devait saisir toutes les occasions. Le voyage d’Ahmadinejad à NY pour l’Assemblée Générale de l’ONU était une occasion en or. Larijani a fait mine de vouloir l’arrêter. Les Pasdaran ont formulé d’autres accusations de corruption pour le dissuader de sceller une entente en échange de quelques garanties pour lui-même. Afin de les rassurer sur sa loyauté et laisser son pion partir à N-Y, Rafsandjani a rapatrié ses enfants Mehdi et Faezeh, laissant les Larijani les arrêter : il les a mis en gage. Mais contre toute attente, dès son arrivée à NY, son pion Ahmdinejad s’est montré très charmant avec les Américains en leur proposant lors d’une interview télévisée la possibilité d’une normalisation des relations bilatérales ! Rafsandjani avait sacrifié ses enfants. Il devait estimer que le régime était fichu. La panique a de nouveau gagné tous les derniers compagnons du Régime : on a assisté à une folle ruée vers le dollar : en quelques heures, le dollar est remonté de 70% dépassant les 4000 Tomans.

Les Larijani ont placé Mehdi en isolement pour faire pression sur Rafsandjani. Rafsandjani a continué et il a ainsi déçu de nombreux proches par son cynisme. Ses amis ex-preneurs d’otages ou terroristes ont constaté qu’il pourrait facilement les sacrifier. Les Britanniques, alliés trahis, ont aussi demandé des sanctions supplémentaires pour intimider le Régime. Rafsandjani a dû reculer en faisant désavouer indirectement l’ouverture proposée par Ahmadinejad. Mais la panique a persisté car elle n’est pas seulement due à l’envie de fuite des dirigeants, mais à ce qui provoque cette envie, c’est-à-dire, la vulnérabilité du régime.. Le régime était de facto condamné. Rafsandjani devait continuer ses efforts pour assurer ses intérêts au-delà du régime. Pour cela, il avait besoin de tous alliés disponibles. Il a décidé de sauver son fils pour rassurer ses fils spirituels. Il a alors a chargé Ahmadinejad de visiter la prison Evine de Téhéran au prétexte d’un rapport sur l’état des prisons. Les Larijani ont refusé la demande et ont même utilisé ce refus pour malmener le clan Rafsandjani et mettre en valeur son déclin. Rafsandjani a lâché prise, mais il a vu qu’il devait conclure rapidement une entente avec Washington avant que les Larijani trouvent le moyen de le mettre hors service.

Dans la foulée (il y a un mois), le Régime devait organiser de nombreux manoeuvres et défilés pour la « Semaine des Forces de l’Ordre ». Craignant un nouveau boycott des Pasdaran, il redoutait une nouvelle panique ou un début d’exode de ses associés avec leurs fortunes reconverties en dollar. Ses dirigeants (des deux clans) ont cru judicieux de bloquer tous les comptes en devises. Cette mesure a encouragé ses compagnons à acheter davantage de devises, mais aussi de revenir à l’achat de pièces d’or. Le dollar et l’or ont atteint des sommets. Le régime a proféré des menaces à l’encontre des acheteurs qualifiés d’agitateurs financiers, mais en l’absence de troupes fidèles à ses côtés, il n’a pas pu les intimider. Il a alors incendié le Bazar pour forcer les revendeurs Bazaris d’arrêter les ventes. Bazar ! Les Bazaris, malmenés et ruinés par le régime depuis des années, ont baissé les grilles pour commencer une grève paralysante.

Sur les images de manifestations des Bazaris, on ne voyait aucun policier ou milicien fidèle au régime. Chacun a vu que le régime (et ses dirigeants) étaient dépassés et seuls. Ses compagnons ont aussi rompu les amarres et ont attaqué les banques pour libérer les devises bloqués sur leur compte. Le régime s’est ainsi retrouvé avec deux actions explosives susceptibles de précipiter sa chute. Il a tenté de contenir ces menaces en annonçant de grands rassemblements autour du Guide dans la région de Khorâssân du Nord, mais les Pasdaran de cette région ont boudé le Guide. Le régime a diffusé des images de foules, mais il y avait de nombreuses déformations visuelles et en plus, on n’y voyait aucun bain de foule. Il s’agissait d’images d’archives trafiquées. Personne n’a cru aux annonces de la popularité du régime. La crise de l’or et du dollar a persisté.

Il y a deux semaines, dans ce contexte particulièrement défavorable, l’Europe devait annoncer de nouvelles sanctions contre le régime. Le régime a menacé de pendre les agitateurs du marché du dollar. Mais malgré cette menace et la fermeture du Bazar, le dollar a augmenté encore de 30%. Le régime, encore une fois dépassé, a alors annoncé la tenue de trois jours de manœuvres époustouflantes au cœur même de Téhéran avec 15,000 combattants de sa nouvelle milice anti-émeute. Mais on n’a rien vu d’époustouflante, juste des images d’archives et une soixantaine de miliciens sous-équipés s’agitant à l’intérieur des casernes.

La tension interne est monté d’un cran car dans la foulée, le régime craignait le boycott de la fête de Sacrifice. Il a alors eu un malheur supplémentaire : 26 écolières, issues des familles fidèles au régime sont mort au retour d’une opération de propagande mettant en scène la popularité du régime. Le régime a eu peur de perdre le soutien de sa base des derniers fidèles. Il a cru bon de leur promettre un système de rationnement en cas de pénurie et il a aussi demandé à ses riches d’être plus solidaire : tout le monde a conclu qu’il était au bord de la faillite et de pénurie : il y a une ruée vers le stockage des principaux produits de grandes consommations en particulier d’essence que le pays a déjà rationné, les pompes ont été mis à sec et le pays a été confronté à une grosse pénurie d’essence. Le pays pouvait basculer dans l’agitation. Les Larijani devaient vite prendre le contrôle du régime et des négociations finales avec Washington pour pouvoir fuir en toute sécurité et avec leur fortune.

C’est pourquoi les frères Larijani et leurs pions ont reparlé de la demande de visiter les prisons, la qualifiant de manœuvres médiatiques pour cacher la responsabilité d’Ahmadinejad dans la crise économique actuelle avant d’évoquer le retrait du vote de confiance du Parlement. Cette guerre interne commencée par les Larijani pouvait encourager les ruptures internes à des échelons plus bas au moment du boycott très significatif de la fête de Sacrifice : les 200 autres petits clans représentés par le Conseil des Experts ont condamné l’initiative des Parlementaires. Puis, pour rassurer la base paniquée, la direction esseulée des Pasdaran a annoncé la tenue des plus grandes manœuvres de tous les temps dans les jours à venir à l’ouest du pays…

Après le mouchage sans chichi du clan Larijani, le clan Rafsandjani s’est senti protégé et s’est lancé dans des attaques contre ses adversaires. Par ce comportement, il a confirmé que la chute du régime était proche. Ce qui a découragé la base : même les 200 à 300 nervis de base ont boycotté la prière publique de la fête de Sacrifice. Par ailleurs, le nombre de responsables participant à la prière officielle est passé de 150 à 25 personnes.

Après ce boycott, les Larijani ont repris leurs efforts pour renverser Ahmadinejad. Les anciens et les Britanniques n’ont pas pu calmer la crise !

Mais cette semaine, le régime ultra affaibli, ultra divisé et ultra boycotté de toute part était face à une avalanche de défis insurmontables. Selon son programme officiel, il devait organiser une semaine de manifestations et rassemblements politiques, artistiques et paramilitaires pour rappeler l’engagement des jeunes écoliers en sa faveur de la milice Bassidj pour célébrer en début de la semaine suivante l’anniversaire de la prise d’ambassade américaine par les inspirateurs de cette milice, les étudiants islamiques. Par ailleurs, le régime devait montrer des belles images de la grande manoeuvre promise la semaine dernière. Enfin, en raison de concordance du calendrier islamique, le régime devait multiplier manifestations et rassemblements politiques, artistiques et paramilitaires pour en fin de cette semaine la fête chiite de Ghadir, la petite sœur de la fête de Sacrifice ! Tout pouvait dérailler.

Les dirigeants devaient trouver des compromis et être présents au premier rang pour éviter l’explosion de leurs dernières troupes. Or, ils ont peur de s’exposer ! Il y a un an, dans la même situation, le régime avait remplacé la « Semaine de Bassidj des Ecoliers » et ses manifestations à risques par une Exposition internationale d’agences de presse et des dizaines de conférences de presse très polémiques et offensives de ses divers responsables pour mettre en scène un régime solide et offensif.

Cette semaine, les dirigeants du régime devaient rejouer la même comédie pour limiter le nombre des manifestations et donc les risques d’être dévalorisé ou même sérieusement bousculé lors d’une confrontation avec une foule remuante. Cependant, il y avait des manifestations rituelles et incontournables dont l’hommage du 8 Abân (29 octobre) au Shahid (Martyr) Fahmideh, un jeune volontaire tué sur le front et montré en exemple de dévotion. La cérémonie doit donner le départ de la Semaine de Bassidj des Ecoliers. A cette occasion et d’autres rassemblements improvisés, on a constaté qu’ils étaient de plus en plus seuls. Ils ont alors oublié leurs fameuses manoeuvres. Washington a été alarmé. Pour montrer sa disponibilité à leur accorder des garanties de sécurité, il a demandé aux Argentins à trouver un compromis sur l’affaire Amia qui exposent les principaux dirigeants du régime à une poursuite pour le crime non prescriptible de terrorisme. Israël n’a rien critiqué car il n’est qu’un pion dans le jeu américain, mais par chance, ce dialogue indisposait les compagnons du régime et les mollahs eux-mêmes ont dû y mettre fin.

Dès lors, les dirigeants du régime ont jugé qu’il était préférable de changer de programme officiel pour dissimuler leur faiblesse afin de calmer les inquiétudes de leurs compagnons pour éviter de se retrouver en position de rater une incroyable garantie de sécurité ! Ghadir n’a pas eu lieu et à sa place, le régime a organisé avec 24 heures d’avance l’anniversaire de la prise de l’ambassade ! Aucun des grands ayatollahs n’a protesté ces manipulations utiles. Voici le récit et les images d’une semaine de manipulations, de boycotts et de frayeurs pour les mollahs et leurs derniers serviteurs désenchantés.



© WWW.IRAN-RESIST.ORG

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Le désenchantement des troupes du régime a certainement commencé la semaine dernière avec la longue pénurie d’essence et de produits alimentaires car elle a révélé la faillite du régime. Le désenchantement a été amplifié par les dirigeants qui avaient lâché la gestion de la crise pour se battre entre eux afin de contrôler l’accès aux négociations avec Washington pour une fuite en toute sécurité. Le désenchantement des derniers compagnons du régime a entraîné un boycott à 100% la fête de Sacrifie et de la prière de Vendredi.

Avant la nouvelle semaine semée d’embûches, éviter un plus grand désenchantement, ce même vendredi 26 octobre 2012 (5 Abân 1391), le régime devait rapidement corriger en mettant fin aux divisons internes, en mettant fin aux pénuries et en montrant des troupes fidèles à ses côtés.

On n’a rien entendu sur les pénuries. Le régime avait du mal à importer des produits qui manquaient. De fait, il n’avait que des solutions politiques ou sécuritaires pour calmer le jeu. Très rapidement, deux des grands ayatollahs qualifiés de source d’imitation, Makarem-Shirazi et Safi-Golpayegani ont appelé les trois pouvoirs à s’entendre et à suivre la directive du Guide en cessant de déballer les discussions qui font la joie des ennemis. Sadegh Larijani, le chef du pouvoir judiciaire, a fait intervenir son beau-père, le grand ayatollah Nouri-Hamedani pour critiquer vertement les lettres ouvertes écrites par Ahmadinejad pour réclamer le droit de visiter les prisons. Par cette initiative, les Larijani ont anéanti la seule solution imaginée par les plus anciens pour désamorcer la crise. Les Larijani ont également montré qu’ils ne pouvaient pas renoncer à leur objectif de prendre le contrôle du régime pour avoir accès aux marchandages assurant leurs intérêts au-delà du régime.

Dans ces conditions, il était encore plus urgent pour le commandement des Pasdaran de montrer des troupes fidèles à leurs côtés pour rassurer leurs compagnons désenchantés : en début de l’après-midi, ils ont annoncé un rassemblement et une prière géants des centaines de pilotes de son armée de l’air en mémoire du retour en Iran des corps de 7 pilotes tués en martyrs pendant la guerre Iran-Irak.

Ces corps avaient en fait été rapatriés la semaine dernière pour attirer la sympathie des officiers retraités de l’armée de l’air, mais ils avaient boycotté l’opération. Cette fois, le rassemblement a eu après la tombée de la nuit pour ne pas trop voir le nombre des participants. Une photo dans la série a par ailleurs permis de constater que les pilotes chevronnés du régime étaient drôlement jeunes ou plus exactement des lycéens déguisées en officiers supérieurs ! Les photos de la prière de ces soi-disant officiers sont également intéressantes car on passe de très peu de monde à une foule immense qui est différente d’une photo à l’autre. Ainsi pour résumer on peut dire que pour l’extérieur, le régime a choisi l’obscurité et pour l’intérieur, le cocktail d’images d’archives pour dissimuler qu’il n’avait pas les renforts qui pourraient peut-être rassurer ses compagnons désenchantés.

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Ce choix a été même une très mauvaise idée car en 1979, alors que la révolution piétinait, Khomeiny avait aussi déguisé des jeunes islamistes en sous-officiers de l’armée de l’air et les avait fait manifester en sa faveur pour simuler une première adhésion des militaires afin d’encourager les autres à déposer les armes. En réutilisant la même ruse, le régime montrait qu’il considérait ses compagnons comme des ennemis. On peut par ailleurs voir la tristesse sur les visages des figurants qui participent à cette duperie car ils sont en train de trahir leur famille pour un régime condamné.

Samedi 27 Octobre 2012 (6 Abân 1391), des rumeurs venues du Parlement ont fait état d’une décision dimanche sur l’abandon ou la confirmation de la convocation d’Ahmadinejad alors que plus tôt, après l’intervention des autres clans, Ali Larijani avait pris ses distances avec le projet. Les échecs du régime pour trouver des renforts avaient montré sa fragilité poussant les Larijani de tout mettre en œuvre pour prendre le pouvoir.

Face à ce revirement inattendu, le clan Rafsandjani a tenu la chute d’Ahmadinejad et des élections anticipées pour acquises et a commencé à mettre en orbite ses candidats : le premier choix a été de mettre en avant Ghalibaf, le très ambitieux, mais néanmoins frustre maire de Téhéran qui espère accéder à la présidence depuis longtemps. Ce choix qui a toujours été évité par le clan Larijani montrait que le clan Rafsandjani avait du mal à trouver quelqu’un pour y aller ! Ce candidat par défaut a fait son entrée avec un discours sur son courage pendant la guerre et la nécessité pour chacun de se comporter ainsi face à la crise.

Les Britanniques ont torpillé ce choix en critiquant son bilan comme maire de Téhéran. Ils avaient visiblement envie de quelqu’un d’autre ou encore, ils étaient en train de larguer leur vieux pion Rafsandjani pour se caler sur Larijani. Rafsandjani devait riposter. Abbas Abdi, l’un de ses étudiants preneurs d’otages, aujourd’hui analyste politique, a dit qu’Ahmadinejad n’avait que faire de la convocation et des questions que le Parlement allait lui poser car ce Parlement était certainement le plus faible et le plus indécis que le régime n’ait jamais eu ! Rafsandjani a aussi utilisé son pion le procureur pour enregistrer des plaintes de son fils Mehdi contre plusieurs journaux de son propres clans pour créer une polémique positive autour de son fils afin de pouvoir l’extirper du silence que les Larijani lui avaient imposé ! On était encore dans une guerre latente susceptible de perturber les gens de la base.

Puisque que l’on était dans la semaine dédiée à l’enrôlement (Bassidj) volontaire dans la milice, pour rassurer leurs compagnons de base, les dirigeants, principalement les commandants des Pasdaran, ont annoncé qu’ils allaient se rendre sur l’ex-front de la guerre Iran-Irak pour saluer 8000 jeunes femmes Bassidjis (enrôlées volontaires) réunies pour exprimer qu’elles étaient prêtes à se sacrifier pour la révolution !

L’annonce nous a surpris car à la veille du début de la Semaine dédiée à l’enrôlement volontaire et au sacrifice de sa personne pour la révolution, le régime doit (selon sa tradition) réunir ses jeunes miliciens chez le Guide pour écouter un sermon sur Shahid Fahmideh et sur la grandeur de mourir pour ce régime. On était en train de zapper en douce la rencontre impossible à réaliser faute de l’existence de jeunes miliciens fidèles au régime !

Les photos du rassemblement de substitution ont confirmé le manque de miliciens car on nous n’a pas montré un stade local bondé de jeunes femmes combatives, mais une petite salle de fête et très peu de participants qui par ailleurs n’étaient plus vraiment des jeunes filles, mais des mamies.

Les photos de ces mêmes miliciennes à l’extérieur a laissé voir qu’elles étaient plutôt une trentaine ou une quarantaine : autrement dit, le régime avait choisi une petite salle et en plus il avait aussi triché pour la remplir.

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Le régime devait trouver autre chose pour rassurer les siens en cette semaine au programme lourd : il a encore parlé d’une cérémonie pour les 7 pilotes tués pendant la guerre Iran-Irak sur une base, plus une marche urbaine, mais cette fois encore, il n’a pas pu afficher le soutien de milliers d’officiers, mais de 100 ou 60 individus selon les photos.

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Le régime a alors annoncé le lancement d’un festival artistique et apolitique, la Pluie de Ghadir, consacré à cette fête religieuse avec l’objectif de remplir quelques salles de concert à défaut de remplir les mosquées. Cette initiative n’a nullement été soutenue par les derniers responsables du régime, peu de gens étaient présents aux côtés des dirigeants (proches de Rafsandjani) qui avaient pris cette initiative et les photographes du régime n’ont malgré leur talent pu cacher ce manque évident de soutien interne.

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En une seule journée, le régime était déjà à bout de souffle et de solutions. Par ailleurs, le lendemain, les Larijani devaient annoncer la confirmation de la convocation d’Ahmadinejad. Le clan Rafsandjani pouvait en souffrir : ce clan a essayé de montrer sa force en mettant en avant son pion procureur général Ejei annonçant un grand rassemblement de tous les procureurs du pays sous sa direction très prochainement.

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Le régime était à bout de souffle, à court de solutions. Il avait déjà zappé un grand rendez-vous de la semaine, la rencontre avec le Guide, mais il ne pouvait pas zapper l’hommage à Shahid Fahmideh. Il nous semblait que les dirigeants devaient en ces circonstances difficiles s’unir pour rassurer leurs compagnons de base, mais ils continuaient à se battre pour leur pomme.

Dimanche 28 Octobre 2012 (7 Abân 1391), une info a éclairci l’extrême nervosité des dirigeants : le régime a annoncé que certaines pompes à essence (en fait toutes) restaient fermées pour des travaux de modernisation ! Il manquait visiblement d’essence et ne pouvait pas s’en procurer. Le régime était donc soit totalement sous embargo ou soit totalement en faillite, c’est pourquoi ses dirigeants ne songeaient qu’à préparer leur fuite. Conscients de la réactivité de leurs derniers compagnons à tout signe de faillite et au risque d’une vague massive et fatale de retraits des avoirs bancaires, les mollahs ont oublié leurs efforts pour préparer leur fuite et ont tous tenté de rassurer les gens de la base de leur mieux.

Tout d’abord, le ministère des affaires étrangères issu du clan Rafsandjani a annoncé qu’il n’y avait aucune discussion avec les 5+1 car le régime restait intransigeant (donc loin de tout compromis). Par ailleurs, d’autres sources de ce clan ont inlassablement répété que Velayati, le négociateur en chef de ce clan n’était engagé dans aucune discussion avec Washington. Enfin, le clan a sorti de sa poche Vahidi, le ministre de la défense, ex-terroriste au service de Rafsandjani (responsable de l’attentat anti-juifs d’Amia), pour annoncer qu’il avait des drones encore plus performants pour attaquer Israël afin de laisser supposer que ce clan était dans une disposition de guerre et non de compromis.

Mais parallèlement, les médias et les blogs du clan Rafsandjani ont aussi continué à torpiller des commandants de Pasdaran en évoquant leur corruption et leur gain dans les importations d’automobiles de luxe (cette fois, le sujet a été sur des Alfa Roméo à la place des Porsche). Les gens du clan Rafsandjani marquaient une pause pour éviter une crise soudaine, mais gardait visiblement des cartouches pour continuer à se battre pour garder le contrôle du jeu à l’heure des négociations pour assurer leur fuite.

Les Larijani ont également marqué une pause reportant la convocation d’Ahmadinejad, signe de leur empressement à s’approcher du pouvoir. Mais leur média préféré, l’agence Mehr, a aussi publié un reportage sur l’état parfait des prisons comme pour dire que le Président n’avait pas de raison d’y aller, ce qui n’était pas un bon signe pour l’abandon de leurs efforts pour dominer le jeu à l’heure des règlements de compte.

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Enfin, les commandants des Pasdaran, désormais seuls, ont tenté de préserver la cohésion du régime en affirmant qu’ils restaient « persuadés que l’évocation de l’option militaire par Washington n’était pas de la rhétorique » (et que, de fait, tout marchandage était tout simplement impossible). Les commandants des Pasdaran ont aussi lancé un appel au « recrutement de bassidjis en service permanent » pour donner l’illusion qu’ils continuaient à recevoir l’apport de nouveaux renforts.

Couacs ! Mais puisque le régime est surtout boycotté par ces anciens bassidjis et les jeunes, il a dû se rabattre sur ces vieilles miliciennes montrées la veille en annonçant un « grand spectacle nocturne de reconstruction d’une bataille en leur honneur ! »

Le mot "nocturne" voulait dire que l’on allait rien voir ! Les annonceurs devaient tenir parole, mais ce spectacle d’illusions ne pouvait que décevoir les serviteurs désenchantés et déprimés du régime.

Les dirigeants sont décidé d’avancer l’inauguration du Salon Internationale des Agences de Presse pour pouvoir lancer le principal spectacle de diversion prévu pour cette semaine : des rafales d’interviews et de conférence de presse explosives pour faire illusion qu’ils existent et se portent très bien.

L’inauguration a été faite par Seyed Mohammad Hosseini, le ministre de la culture et la conduite islamique, un des rares pion de Rafsandjani qui a longtemps travaillé avec Larijani. D’ordinaire très souriant, il était très crispé, même dans ses sourires, lors du lancement de cette diversion médiatique destinée à dissimuler les difficultés du régime.

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Le soir, le commandement des Pasdaran devait organiser leur grand spectacle pour leurs 8000 miliciennes lycéennes. Ce spectacle a permis de constater que le régime avait 30 volontaires miliciennes et une dizaine de miliciens acteur. Ce spectacle a seulement mis en évidence la déliquescence du régime !

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Lundi 29 Octobre 2012 (8 Abân 1391), le régime devait organiser dans toutes les villes un grand rassemblement urbain et un spectacle paramilitaire urbain en hommage au parfait modèle de dévotion aveugle qu’était le jeune soldat volontaire, Mohammad-Hossein Fahmideh, mort au combat un tel jour à l’âge de 13 ans à Khorram-Shahr.

Mais depuis la rupture des jeunes combattants bassidjis, le régime ne parvient plus à organiser de tels rassemblements. Ainsi l’année dernière, le régime à cette occasion le régime a seulement réuni dans une petite salle environ 30 fillettes et 60 adolescents (20 sur la scène et 40 dans la salle dont certains se cachaient le visage), tous portant un bandeau jaune estampillé : « Ma vie pour le guide Khamenéi ! »

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Cette année, alors que tout va mal, le régime a trouvé encore moins de volontaires ou plus exactement un nombre moins élevé de ses derniers compagnons ont prêté leurs enfants pour ce jeu. Du coup, le régime a mis ses rares participants au garde à vous dans un coin d’une caserne tout en annonçant une formidable « mobilisation dédiée à la Dévotion et au Courage ».

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Avec ces petits soldats pré-pubères et colorés, on était dans boycott du régime et non dans la preuve de la dévotion, le régime a admis sa défaite en se lançant à corps perdu dans son Expo-spectacle et de nombreuses conférences dont aucune n’a pu capter l’opinion.

Le régime a alors donné le coup d’envoie de son festival artistique, la Pluie de Ghadir, mais le succès n’a également pas été au rendez-vous. La salle vide a vite sombré dans l’obscurité la nouvelle alliée du régime.

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La situation était à nouveau dans le rouge. Washington a poussé les Argentins à trouver un compromis sur l’affaire Amia qui exposent les principaux dirigeants du régime comme Rafsandjani à des peines très lourdes pour les convaincre qu’il pouvait les sauver. Washington visait Rafsandjani, devenu un maillon faible en espérant obtenir un fatwa en faveur de l’ouverture dont il a besoin pour prendre le contrôle du régime. Cette offre à Rafsandjani n’a pas enchanté Larijani. Il devait attaquer son pion Ahmadinejad et prendre le pouvoir avant que Rafsandjani parvienne à un compromis acceptable.

C’est pourquoi les Parlementaires de Larijani ont confirmé la convocation d’Ahmadinejad et lui ont donné un mois pour venir à leur encontre afin de s’expliquer sur sa politique économico-financière. Les Larijani avaient choisi d’attaquer. La guerre pour le contrôle du régime avait redémarré. Ali Larijani a alors doublé le maire de Téhéran, candidat à la présidence du régime, pour l’inauguration d’un bretelle urbaine et dans son discours inaugural, il a fait état de la puissance militaire du régime et la peur qu’elle suscitait et doit continuer à susciter chez les Américains. Il a en quelque sorte changé son « position officielle de conservateur modéré » en conservateur agressif, le positionnement de Ghalibaf, pour lui voler la vedette et déclasser sa candidature, mineure par rapport à la sienne au regard de leur différence d’importance au sein du régime.

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Le camp Rafsandjani a réagi très vite et plutôt intelligemment en associant ses députés à l’initiative contre son pion Ahmadinejad pour s’incruster dans le jeu afin de pouvoir faire dévirer les questions. Il a aussi changé de candidat en évoquant un sondage indiquant la victoire au premier tour des prochaines élections de son pion, "le conservateur très modéré", Esfandiar Rahim-Mashaï, avec 36% des voix contre 21% pour le maire de Téhéran, partisan de la manière dure et 18% pour Khatami, "le réformateur modéré". Ce sondage repris par les Britanniques (donc avalisés par eux) indiquait à Larijani qu’il ne comptait guère et n’avait aucune chance pour ravir le contrôle du régime et la direction des marchandages pour se garantir une fuite en toute sécurité !

Larijani décontenancé par ce mépris délibéré s’est lancé dans des annonces sécuritaires, des annonces arrestation notamment contre un proche de Rahim-Mshaï pour affirmer qu’il contrôlait le Pouvoir Judiciaire et qu’il pouvait bien faire souffrir ses adversaires.

Mardi 30 Octobre 2012 (9 Abân 1391), la situation a pris une nouvelle tournure : Ahmadinejad, considéré par tout le monde comme de l’histoire ancienne a menacé de balancer sur tout le monde !

Cette menace susceptible d’exploser le régime ne pouvait que paniquer davantage les derniers compagnons du régime et provoquer la ruée vers le dollar et les magasins d’alimentations pour stocker. Le régime annoncé la suspension totale ou momentanée de nombreux bureaux de change dont 99,7% des 236 cambistes de Téhéran en laissant en activité 8 cambistes liés aux banques, cambistes que nul ne peut considérer comme fiable pour des transactions anonymes et discrètes. De fait, on peut dire que le régime a fermé 100% des cambistes privés suspendant de facto la totalité de l’activité d’achats de dollar à Téhéran ! La demande devait être forte pour en arriver là.

Par ailleurs, le régime qui importe presque tous les produits de base dans presque tous les domaines y compris la pétrochimie a annoncé que « pour combattre des pénuries à venir », il allait cesser d’exporter 50 produits de base produits en Iran ou importés comme le blé, la farine, le sucre, l’huile végétale, la viande rouge, le papier, l’avoine, le thé, le riz, le lait en poudre, l’avoine, le soja, l’essence, divers types de bois, divers produits industriels en acier ou en plastique... Ce qui dans le jargon des mollahs voulait dire que les produits cités étaient rationnés. Avec la liste publiée les Iraniens ont compris l’ampleur de la faillite du régime. D’ailleurs, premier effet de l’annonce, la compagnie iranienne de roulements à bille (ou IBC créé en 1969 par le Shah) a déposé le bilan, entraînant la perte d’un millier d’emplois de ce secteur et laissant supposer l’effondrement prochain du secteur automobile qui est très en difficulté depuis 2009 et en conséquence la perte directe de 35000 autres emplois voire plus en considérant la chute des industries périphériques de ce secteur.

Le régime allait dans le mur ! Il devait faire face à des ruptures massives de ses serviteurs, à des adhésions spectaculaires au peuple. Via les faux opposants internes, le régime a laissé courir la rumeur qu’il allait pendre prochainement près de 1000 personnes détenus à la prison Gohar-Dasht pour intimider les candidats à la rupture et aussi le peuple. Il a également alourdi la note en arrêtant 12 employés de bureau de change à Mashad pour intimider les cambistes encore en activité dans cette ville. il a enfin annoncé avec moult détails le début de la très grande manoeuvre militaire annoncé au cours de la semaine dernière, mais on n’a vu aucune image pour confirmer l’authenticité de l’annonce.

En gros, le régime était à la peine et sur le mode très défensif. Pour affirmer sa force, il a ébruité la prochaine pendaison de 1117 autres prisonniers détenus à la prison Rajaï-Shahr tout en publiant des images plutôt souriant de l’impitoyable juge Mortazavi connu pour sa brutalité. Cette apparition n’a pas provoqué de scandale ou un buzz comme l’entendait le régime.

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Le régime a changé de registre : tout au long de l’après-midi, le régime a fait défiler à son Expo-spectacle des fidèles comme Mottaki ou des cinéastes serviles comme Hatami avec l’espoir de provoquer un scandale susceptible de faire écran à ses problèmes. Mais il n’y est pas arrivé. Par dépit, il s’est rabattu sur le festival artistique et apolitique de Ghadir en organisant une nuit de poésie pour attirer quelques curieux autour de quelques fidèles afin de prétendre qu’il peut encore mobiliser et trouver des alliés, mais encore une fois, il a constaté sa difficulté à mobiliser ses derniers fidèles.

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Pour les observateurs du régime, il était clair que les mollahs devaient envisager un compromis dans leur dialogue indirect avec Washington (via les Argentins) pour quitter la scène avant une chute plus que terrible. Cela peut cependant entraîner la fuite anticipée d’une partie des responsables au passé sale entraînant la chute que le régime veut éviter. >C’est pourquoi il y a eu plusieurs articles sur les exigences du régime pour rassurer ces gens qu’un compromis était impossible.

Mercredi 31 Octobre 2012 (10 Abân 1391), le régime a dû quitter la table pour rassurer ses derniers compagnons qui se sentaient menacés afin qu’ils ne le quittent pas précipitant la fin et l’empêchant de mener à bien ses ultimes efforts pour partir en douce !

C’était cependant un coup dur pour les dirigeants. Ils devaient éviter de se retrouver dans la même position, c’est pourquoi ils devaient rassurer leurs derniers compagnons sur leur solidité ou sur leur fermeté nécessaire face à Washington.

Pour les rassurer sur leur solidité, les dirigeants ont décidé d’éliminer les occasions de boycotts et d’humiliation : le mot Ghadir a disparu de leur vocabulaire. La fête chiite a été oubliée ! Par ailleurs, ils ont annoncé des rassemblements pour l’anniversaire de la prise de l’ambassade, un jour plus tôt, le vendredi quand la ville est quasi déserte, afin de limiter la visibilité de leur boycott en interne.

Mais le régime a jugé également utile de prendre une décision moins fuyante, plus autoritaire, plus forte : il a annoncé que le Guide conviait les jeunes dans sa mosquée privée pour rappeler devant eux la politique de fermeté et d’intransigeance du régime face aux Américains !

La principale photo de cette rencontre organisée tardivement indiquait un boutage complet du RDC (soit près de 550 individus). pour l’observer en détail, nous l’avons agrandi (seconde image- cliquez pour agrandir à votre tour) et nous avons encore constaté de la triche car sur des lignes situées à une même distance de la caméra, les têtes ont des dimensions différentes au lieu d’avoir les mêmes dimensions.

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Par ailleurs, nous avons constaté que d’une photo à l’autre, la foule n’était pas identique : elle paraissait moins dense sur ces vues. De plus, nous avons constaté une différence de lumière dans le fond : il y a une grande partie de foule qui est bleutée ! Il n’est pas facile de trafiquer des images pour simuler des salles pleines !

En éliminant ces zones louches (au-delà de la ligne verte sur la 2nde photo), on arrive à une participation de 150 à 200 personnes dont beaucoup de trentenaires, des quadragénaires ou même des quinquagénaires (soit le dernier nombre des nervis encore fidèles au régime).

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Le régime avait été encore humilié ! Il avait besoin de rebondir vite, mais les allées et les stands de son Expo-Spectacle étaient désespérément vides : il ne parvenait pas à créer une diversion ou l’illusion d’une unité forte.

Cette désertion était sans doute liée à ses problèmes économiques et ses divisions à haut niveau. Le régime alors annoncé la tenue de la première conférence géopolitique chiite pour tenir des discours polémiques et saisissante rappelant sa capacité de nuisance régionale. Cette fois, la participation a été si basse, qu’il a dû changer de salle en cours de route pour limiter l’impression d’un boycott absolu.

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Jeudi 1er novembre 2012 (11 Abân 1391), après avoir rationné presque tous les produits et avoir banni les achats de dollars, le régime a banni la sortie de l’or sous toutes ses formes de l’Iran pour éviter que les achats paniqués s’orientent vers le marché de l’or, mais aussi pour pouvoir garder quelques réserves et enfin pour que empêcher ses associés pris au piège de quitter le navire en perdition avec les capitaux déjà convertis en or ou en dollar !

Le régime avait alors besoin d’infos bouche-trous ou de quelques scandales pour occuper les siens et donner l’impression qu’il était dans une certaine normalité : face à l’une crise passagère. Il a annoncé des rassemblements inédits comme la grande conférence sur l’islam et le cinéma qui a intéressé une vingtaine de personnes !

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Le régime a alors annoncé une bagarre à l’expo ou plutôt une attaque des extrémistes contre le journaliste Nourizad ! Cela n’avait aucun sens car Nourizad a fait carrière dans l’extrémisme et au sein des nervis du régime. Il n’a d’ailleurs rien eu malgré la supériorité numérique écrasante de ses assaillants !

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Ce leurre médiatique portant la signature de l’une des agences officielles du régime (SNN) a été largement rediffusé par le site britannique persanophone de Digarbân qui épaule et conseille le régime des mollahs.

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De nombreuses chaînes d’opposition ont consacré de précieuses heures d’antenne à ce leurre médiatique britannico-mollahs au lieu de s’occuper de l’état de déliquescence du régime afin de jouer leur vrai rôle (d’opposants en exil) qui est uniquement d’éclaircir le peuple et l’appeler à saisir les bonnes occasions pour se soulever.

Le régime lui-même qui n’en attendait pas tant car en parallèle avec ce leurre qu’il jugeait insuffisant, il avait immédiatement mis 9 de ses fausses opposantes en grève de la faim pour les tenir prêtes à être infiltré dans le mouvement pour islamiser ses slogans et empêcher la contre-révolution que le peuple souhaite. L’Europe qui ne veut pas la chute de ce régime a aussitôt apporté son soutien à ses 9 femmes vendues au régime. On rate des occasions en or, c’est bien navrant, mais le régime, aussi, n’en tire pas bénéfice car il est fini aux regards de ses propres composants.

Vendredi 2 novembre 2012 (12 Abân 1391), les mollahs et leurs associés les Pasdaran en chef devaient célébrer au mieux de leurs moyens à 8 heure tapante l’anniversaire de la prise d’ambassade, la Seconde Révolution, qui leur avait permis de prendre le pouvoir, par un grand défilé finissant devant l’ex-ambassade américaine.

Le défilé à été annulé et l’événement réduit à un rassemblement mixte car il n’y avait pas assez d’hommes et de femmes pour avoir deux belles sections distinctes. Le régime a publié une seule vue d’ensemble et un très grand nombre de photos au cadrage serré sur les participants et leur joie d’être là, mais ne permettant pas de voir le nombre des participants.

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Nous avons donc concentré notre regard sur la vue d’ensemble et la comparant à une photo prise sous le même angle en 2011 (la prière ci-dessous) : dans les deux cas, la foule est dans l’ombre de bâtiments situés au sud, mais cette année, nous avons constaté de très grandes pancartes, qui ne sont pas dans cette ombre portée, nous bouchent la vue et dissimule la profondeur de la foule. Ce n’est pas compliqué de comprendre que le régime a ajouté des obstacles pour limiter la vue de son boycott.

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Dans d’autres villes, des météos plus tranchés et incommodes ont permis une détection plus facile des mensonges du régime pour cacher le boycott. Ainsi à Mashad, le régime a publié des images d’une belle manifestation sous n ciel magnifique alors que le temps était brumeux.

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A Rasht, il a plut de 8 à 10, mais on a encore des images d’une belle manifestation sous un ciel magnifique. On ne peut même pas dire que la manifestation a commencé en retard car les rues sont également sèches !

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A Tabriz, le temps était aussi nuageux et on a encore eu des images d’un ciel bleu et de manifestants aux visages ensoleillés.

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Cette semaine, le régime a touché le fond, avoisinant la faille, craignant un soulèvement. Il a encore publié des images d’une prière de vendredi avec une forte participation mais avec les mêmes défauts de maquillage que l’on connaît. Nous vous épargnons l’analyse d’image pour nous attarder, en cette journée de "fête pour le régime", sur les regards des responsables assis au premier rang : Rahim-Safavi (ex-patron des Pasdaran), Naghdi (actuel chef du Baasidj) et le mollah Jannati (pilier du Conseil de Discernement). Ils sont absents et désabusés. Ils expriment tout le désenchantement des derniers fidèles du régime.