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Iran : Révolution, usurpation et recadrage du Sénat !

Ce lundi 28 novembre 2022, grâce à une initiative de M. Bruno Retailleau (LR) et Mme Annick Billon (centriste), deux sénateurs de la Vendée, le Sénat français [1] organisa une conférence intitulée « Femme, vie, liberté : Iran, révolte ou révolution ». Sa Majesté Impériale (SMI) Farah Pahlavi et Son Altesse Impériale (SAI) Noor Pahlavi, la fille aînée du SMI Reza II Pahlavi (possible future reine d’Iran), étaient les invités d’honneur de cette conférence, mais malgré des discours très respectueux à leur égard et la reconnaissance de la révolution populaire en Iran, l’initiative nous a inquiétés, car l’ensemble des orateurs était membres du Conseil de Transition d’Iran ou Iranian Transition Council (ITC) qui nous rappelle l’expérience malheureuse autour d’Ahmad Chalabi en Irak. Décodage détaillé.


04.12.2022

Iran : La semaine en images n°197

Indispensable rappel des faits et événements des semaines précédentes pour comprendre une semaine très palpitante | Au cours des derniers mois, les jeunes Pasdaran ont sans cesse boycotté les manifestations officielles politiques ou religieuses, mais aussi la participation à des actions répressives et intimidantes. Le régime est devenu de facto vulnérable face au peuple. Les associés économiques, membres des clans au pouvoir, qui selon une récente information serait 810 individus, ont estimé que les jours du régime étaient comptés. Ils se sont mis à vendre leurs actions pour acheter de l’or et des dollars. Cela vidait les réserves bancaires du régime. Cette frénésie est par ailleurs devenue l’indicateur du manque de confiance en l’avenir du régime et a commencé à provoquer la rupture d’autres collaborateurs. Le régime devait mettre fin à cette crise polymorphe.

Dans un réflexe pavlovien, le régime a d’abord annoncé des pendaisons collectives pour mettre en scène sa force afin de rassurer ses associés qu’il a le moyen de rester au pouvoir. Mais chaque nouveau boycott des Pasdaran contredisait cette soi-disant puissance. Les achats d’or et de dollars se sont accélérés. Le régime a alors inventé un scénario de Coup d’Etat des Pasdaran-Trafiquants pour insinuer qu’il pouvait arrêter et pendre les miliciens boycotteurs. Mais le risque d’un clash ouvert précipitant sa chute a amplifié la panique de ses associés. Le régime a dû arrêter ce scénario. Il a alors inventé une histoire de fraude bancaire de ses 810 associés économiques et a parlé de pendaisons pour atteinte à la sécurité nationale afin de les intimider.

Cette solution à l’emporte-pièce a démontré la détresse du régime : ses associés économiques ont été convaincus qu’il était dépassé et ont accéléré leurs achats. Les nervis du régime qui seront seuls au premier rang en cas de soulèvement ont réalisé qu’ils défendaient un régime condamné : ils ont commencé à prendre leur distance avec le régime. Le boycott du Ramadan par le peuple et le boycott la journée de Qods par les Pasdaran a convaincu chacun des collaborateurs du régime que le système était fichu. Puis le régime a été confronté au boycott de la Semaine de la Défense de la Révolution. C’était, il y deux mois.

Selon des informations parues cette semaine, les Américains, qui ne cherchent pas la fin du régime islamique, mais l’arrivée de leurs pions à la tête de ce régime auraient écrit aux mollahs deux lettres signées par Obama pour proposer la reprise du dialogue. C’est dans la foulée de cette correspondance qu’un émissaire du régime, Ahmad Rezaï, le fils d’un des plus haut personnages du régime, a quitté le pays pour se rendre à Dubaï. En 1998, il avait été au centre d’autres tractations irano-américaines pour un rapprochement basé sur un soi-disant coup d’Etat des Pasdaran et la mise à l’écart des personnes sanctionnées par Washington. Il semble que les mollahs cherchaient un rapprochement avec les pions islamiques de Washington dans le sens de leur intérêt commun avant que les jeunes Pasdaran devenus laïques parviennent à déstabiliser le régime avec un boycott massif de la semaine du Bassidj comme en 2010 et 2009.

Il est important de rappeler que ce boycott massif de la semaine du Bassidj n’était pas une supposition car le boycott des Pasdaran a commencé au sein des Bassidjis au point que le régime a démantelé leurs brigades et désarmé les jeunes en 2009. Le régime a gardé la semaine du Bassidj car le mot signifie l’engagement volontaire et populaire dans la résistance contre les ennemis de la révolution islamique et il ne voulait pas paraître plus seul qu’il n’est. Le régime et les Américains devaient se dépêcher !

Selon des informations officielles du régime, Ahmad Rezaï faisait sans cesse des allées et venues en Iran ou discutait tous les jours avec les gens de « sa famille ». Il travaillait donc durement pour parvenir à un résultat.

Mais il y a dix jours, Ahmad Rezaï a été trouvé mort dans sa chambre dans des conditions qui laissent supposer un meurtre. Il nous est paru évident que les seuls bénéficiaires étaient les Pasdaran en rupture avec le régime. Peut-être, ont-ils été aidés par les Britanniques qui ne peuvent pas accepter que les mollahs passent dans le camp américain. Ils ont déjà agi de manière très hostile envers le régime quand ce dernier a commencé à dialoguer avec Washington.

Deux jours après l’élimination de son intermédiaire Ahmad Rezaï, le régime a reçu un nouveau coup avec l’absence de près de 93% des jeunes officiers au défilé annuel de leur fin d’étude devant le Guide et l’Etat major des Pasdaran. Le régime allait recevoir le coup de grâce avec le boycott massif de la semaine du Bassidj. Une bombe a explosé décimant de nombreux officiers des Pasdaran. Les circonstances douteuses de l’explosion portent à croire qu’il s’agissait d’un coup monté pour éliminer des éléments actifs du groupe des Pasdaran en rupture avec le régime islamique. Cette bombe a aussi focalisé les attentions et détourné les regards du boycott de la semaine du Bassidj.

Deux jours plus tard après des funérailles bâclées, le régime organisait des fêtes, on distribuait des gâteaux ! La réponse ne s’est pas faite entendre : une des plus grandes mosquées du nord de l’Iran a brûlé sans qu’interviennent les pompiers qui font partie des Pasdaran. La police est également restée passive ainsi que la population. Le groupe des Pasdaran dissidents a démontré qu’il avait les moyens de partir en guerre contre les centres d’intérêts du régime avec le concours de la population en dehors du calendrier des manifestations. Le régime a seulement nié les faits malgré la publication de photos sur ses propres sites !

La semaine dernière, nous avons donc assistés aux premiers actes de guerre entre les mollahs et les jeunes Pasdaran. Par le passé, chaque boycott de la part des jeunes Pasdaran avait été suivi d’une panique chez les associés du régime, le déclenchement des hostilités aurait dû provoquer un vrai tsunami de panique. Les Pasdaran qui ont agi misaient peut-être sur cette panique, mais cela n’a pas eu lieu car au lendemain de l’attentat qui a décimés leurs figures charismatiques, le régime avait confisqué près de 3 millions de comptes bancaires utilisés par ses 810 associés économiques pour leurs achats de dollars. En l’absence de cash, le régime espérait aussi en finir avec la hausse des prix de l’or et du dollar qui est devenue l’indicateur de son affaiblissement. Mais ses associés spoliés ont commencé à vendre massivement des actions pour compenser la perte : la bourse a enregistré une baisse de son index par la chute des actions, en revanche, les 810 associés en rupture ont pu trouver des ressources pour continuer leurs achats. L’or et le dollar, malgré la baisse des ressources, ont vu leur prix rester à leur haut niveau.

Cette semaine, le régime devait neutraliser cette résistance de ses associés en rupture, mais aussi s’occuper des Pasdaran qui avaient détruit une mosquée, symbole du système en place. Leur capacité de destruction étant prouvée, le régime devait éviter de les énerver, mais il devait montrer sa propre puissance de résistance.

Etant donné que conformément au programme officiel, on était en pleine Semaine du Bassidj et de résistance aux ennemis, le régime devait neutraliser ses adversaires en mettant en avant le soutien des jeunes Bassidjis qui incarnent sa résistance. Le régime ne pouvait pas y couper et était de facto face à un défi impossible.

Après de vains échecs pour convaincre l’opinion que tout se déroulait bien, comme la semaine dernière, le régime a choisi la diversion médiatique. Mais cette fois, il n’a pas fait exploser une bombe (peut-être qu’il redoute la riposte des Pasdaran). Il a mis en scène une fausse crise politique basée sur l’interdiction du journal Etémad pour faire oublier son incapacité à organiser les événements programmés et aussi pour faire oublier les faits graves de la semaine dernière.

Le journal Etémad appartient à Karroubi, le faux opposant interne, membre du 1er cercle du pouvoir : le régime espérait également le relancer à un moment où un soulèvement devient possible. Mais la mayonnaise n’a pas pris, il a été obligé de lancer une autre fausse crise politique basée sur l’interdiction d’un autre journal ! Par ailleurs, pour des raisons électorales, Obama a été obligé d’adopter de nouvelles sanctions bancaires contre le régime. Cela a déplu aux associés du régime qui ont besoin de sortir le dollar du pays, on a assisté à une nouvelle vente massive d’actions et une reprise forte des achats. Le régime a été surpris, il devait réagir : il espérait diffuser des images d’archives de Bassidjis paradant dans les rues, mais il s’est mis à neiger et il n’a pas d’images de Bassidjis sous la neige. Il a dû composer avec ce qu’il avait sous la main. Voici les images d’une semaine bien mouvementée et pleine de rebondissements et d’échecs pour le régime agonisant des mollahs.


29.11.2011

Iran-Rafsandjani : l’Etat se fissure.

Rafsandjani n’a pas été réélu à la tête de l’Assemblée des Experts. Les médias parlent d’une « mise à l’écart d’un modéré proche de Moussavi et de Karroubi » alors qu’à ce poste, Rafsandjani n’avait pris aucune décision modérée. Ce remaniement est lié au fait que la promesse latente d’un retour des soi-disant modérés n’a pas pu désamorcer la contestation, elle a même aggravé la situation car elle a été vue comme la preuve de la peur du régime, ce qui a incité ses derniers partisans à fuir pour sauver leur peau. Le régime vient d’écarter un pilier du régime incarnant ce scénario contre-productif pour stopper la fuite.


09.03.2011

Iran : Les détails délirants du mardi 1er mars

L’opposition officielle du régime des mollahs, le Mouvement Vert, partisane du maintien de ce régime islamiste, avait appelé les Iraniens à manifester ce mardi 1er mars. Elle a annoncé de nombreuses manifestations et des affrontements à Téhéran et à Chiraz. On peut en douter car sur les seules images existantes et exploitables attribuées à la manifestation à Téhéran, les gens sont en T-shirts alors qu’il faisait très froid ce mardi à Téhéran ! Les images publiées proviennent d’archives. Détails d’une nouvelle journée de mystification médiatique.


03.03.2011

Iran : Une arrestation pour islamiser la contestation

Le régime a annoncé l’arrestation de Moussavi et Karroubi, les chefs de l’opposition officielle. Les médias s’agitent alors qu’il s’agit d’une opération publicitaire pour donner une actualité à une opposition moribonde en raison du mépris du peuple pour cette alternative factice. L’annonce n’a d’ailleurs suscité aucun rassemblement malgré les efforts des sites des deux hommes qui continuent à fonctionner alors qu’ils devraient normalement être bloqués !


01.03.2011

Iran : La semaine en images n°157

Il y a une dizaine de jours, le régime annulait discrètement les manifestations militaires pour la célébration de la révolution islamique. Cela voulait dire qu’il n’avait plus aucun partisan dans l’armée ou chez les Pasdaran. Cela voulait dire qu’il pouvait tomber et disparaître en cas de soulèvement. Avant la célébration qui, le 11 février, allait confirmer l’isolement et la fragilité du régime, Moussavi et Karroubi, opposants officiels qui souhaitent le maintien du régime, ont lancé un appel à manifester pour le lundi 14 février afin de prendre la direction de la contestation et transformer par leur présence tout soulèvement anti-régime en une manifestation en faveur de réformes.

Des dizaines de blogs et de sites ont aidé Moussavi et Karroubi en insistant sur des slogans ambigus laissant croire que ces deux hommes pourraient être du côté du peuple, mais cette propagande n’a pas marché : les Iraniens n’étaient pas au rendez-vous. Ce boycott a affaibli le régime et renforcé ses adversaires. Il est devenu encore plus urgent de réussir.

Le régime a employé la semaine à chercher des moyens pour émouvoir ou exciter les Iraniens afin de les inciter à manifester pour qu’ils se retrouvent dans le sillage de Moussavi et Karroubi et propulsent de facto ces deux serviteurs dans le processus d’une contestation désormais possible donc inévitable. Voici les images d’une semaine de mystifications stériles.


20.02.2011

Iran - urgent : L’étau se resserre

Ce lundi, l’opposition officielle du régime des mollahs, partisane du maintien de ce régime islamique a prétendu avoir mobilisé des millions de personnes. Nous avons prouvé qu’elle mentait en démontrant que les images provenaient des manifestations de l’été 2009 qui étaient hostiles à ce régime et à ses faux opposants comme Karroubi. Il n’y avait personne dans les rues : la preuve absolue que le peuple ne considère pas l’opposition officielle comme une alternative crédible. Ce boycott a bousculé le régime...


17.02.2011

Iran-Karoubi : L’Occident parie sur un cheval mort

Depuis des mois, le régime des mollahs n’arrive plus à mobiliser ses troupes. Il y a deux semaines, à l’occasion de l’anniversaire du retour de Khomeiny en Iran, on a constaté l’absence des militaires lors des cérémonies : le régime venait d’être largué par l’armée. Etant donné qu’il avait été lâché par les Bassidjis en 2009, le régime s’est retrouvé sans aucune défense et en position d’être balayé par un soulèvement populaire. Immédiatement, Moussavi et Karroubi, opposants factices qui sont partisans du maintien du régime, ont appelé à manifester ce lundi 14 février à Téhéran afin de transformer tout soulèvement partisan d’un renversement du régime en une manifestation en faveur de réformes. Cet appel a été boycotté par le peuple. Avec un cynisme absolu, la fausse opposition a diffusé des images d’archives pour prétendre que des millions d’Iraniens étaient présents dans les rues car il ont besoin de parler des réformes afin de nier l’envie de changement de régime. | Décodages des images |


15.02.2011

Iran : Karroubi, le martyr répétitif !

Il y a deux jours, les médias ont rapporté que Mehdi Karroubi, « chef de l’opposition iranienne », avait été malmené par les bassidjis. Puis, hier, on a dit que sa maison avait été saccagée. Il est important de rappeler que Karroubi est partisan du régime et défend l’ensemble de ses politiques, il n’est de ce fait pas un opposant, mais un membre haut placé du pouvoir présenté comme un opposant pour simuler l’existence d’une lutte interne en faveur de la démocratie. Mais étant du même avis que le pouvoir, Karroubi n’a pas une vraie actualité politique. Son actualité se résume à des rumeurs d’attaques physiques contre sa personne. Ainsi, tout au long de l’année dernière, on avait également parlé des attaques contre lui, son auto ou sa maison.


03.09.2010

Iran : Les difficultés de Moussavi et Karroubi

Le Mouvement Vert, fausse opposition interne du régime apparue le 12 juin dernier, ne mobilise guère car les Iraniens ne veulent en aucun cas cautionner un mouvement favorable au régime. Comme nous l’avions annoncé, on s’attend à une mobilisation nulle, c’est pourquoi Moussavi et Karroubi, les deux dirigeants du Mouvement Vert, ont annoncé que la « manifestation (d’anniversaire du Mouvement) n’aurait pas lieu ».


11.06.2010

Iran : La semaine en images n°109

La principale info de la semaine du point de vue extérieur a évidemment été la célébration de la Fête du feu d’origine zoroastrienne qui est vue par le régime comme un élément hostile à l’Islam. C’est pourquoi cette fête bon enfant avant la révolution s’est transformée en une expression très politisée du rejet du régime et des mollahs et par extension de l’islam dont les Iraniens connaissaient peu la rigueur ou les méfaits. Depuis des années, le peuple parade dans les rues au son des pétards d’une puissance inouïe. Cela est à l’origine d’un grand malaise pour les dirigeants du régime. Pendant cette période, on ne les voit plus et l’on ne les entend plus. Ils attendent que ce mauvais moment passe. La situation a toujours été plus terrible pour ceux d’entre eux qui se prétendent comme étant des modérés ou des dissidents car en tant que tels, pendant cette période, ils doivent être du côté du peuple, ce qu’ils ne peuvent évidemment pas faire. Il en résulte un second mutisme politique plus prononcé du côté des soi-disant modérés. Cette année, ce second mutisme nécessaire a été nuancé par le fait que ces modérés à temps partiel réunis au sein du Mouvement Vert avaient décidé de récupérer la parade protestataire du peuple comme l’expression d’un soutien en leur faveur. Il en a d’ailleurs résulté une semaine courte coupée en deux avec un peu d’agitation Verte avant la fête du feu et du mutisme après cette fête.


21.03.2010

Iran : La semaine en images n°102

C’est une semaine avec des morts, des victimes vites oubliées par les médias officiels et officiellement dissidents car les uns étaient la preuve d’un manque de compétence du régime et les autres, la preuve de son cynisme. Les Iraniens observent ce spectacle avec désolation et prennent chaque jour leur distance avec ce régime notamment en boycottant des évènements qu’il organise pour montrer sa vitalité, dans une totale indifférence pour ce rejet. On peut comparer la scène à un chariot lancé sans frein sur ses montagnes russes qui passe avec indifférence et fureur devant des spectateurs qui attendent le déraillement avec impatience et crainte. (vous pouvez cliquer puis zoomer sur les images pour les agrandir une ou deux fois)


31.01.2010

Iran : Karroubi, par la petite porte !

Il y a deux jours, le fils de Karroubi s’est confié à l’AFP pour affirmer que son père reconnaissait Ahmadinejad comme le président légitime de la république islamique. L’info n’a donné lieu à aucun commentaire dans les médias français. | décodage d’un silence gêné |


27.01.2010

Iran : Karroubi censuré !

Selon l’AFP, Mehdi Karroubi, l’un des chefs de l’opposition iranienne, a écrit une lettre ouverte pour dénoncer la fraude électorale et la répression du peuple. Encore une fois, on est très loin de la vérité.


12.01.2010

Iran : Moussavi et ses pleureuses

Hier, le site du parti associatif de Moussavi et Karroubi, Rahesabz (le chemin vert) a affirmé que les deux hommes avaient été enlevés par les Pasdaran et les gens du ministère de l’intérieur. Ce qui a provoqué un grand émoi dans les médias occidentaux. L’agence iranienne officielle IRNA a alors affirmé mercredi que les « chefs de la sédition » avaient quitté la capitale pour le nord du pays : second choc émotionnel dans les médias occidentaux. Mais le fils de Karroubi est intervenu quelques heures plus tard pour dire que son père était chez lui. L’IRNA a réaffirmé que les deux hommes avaient quitté Téhéran, mais l’un serait revenu alors que l’autre serait resté là-bas. Le site du parti associatif de Moussavi et Karroubi a retiré son affirmation ! Les médias occidentaux sont perdus : ils ne comprennent plus rien.


01.01.2010

Iran : Ebadi rewards a defender of the sharia

At the moment that Obama received his Nobel Peace Prize in Oslo, the former recipient of the prize, Shirin Ebadi, attributed her Human Rights Defender of the Year Prize to Ayatollah Montazeri. Montazeri was one of Khomeini’s first lieutenants and a partisan of an Islamic state based on the Sharia. This political choice was completely occulted by the Western press. | Deciphering |


13.12.2009

Iran : Un médecin qui serait mort pour raison d’Etat

Les médias français parlent actuellement de la mort suspecte de Ramin Pour-Andarjani, un médecin qui aurait été un témoin clé dans les crimes commis cet été par le régime dans le centre de détention de Kahrizak. Le problème est que pour un mort suspect, on en parle un peu trop à notre goût dans les cercles officiels du régime ou chez certains journalistes connus pour leur complaisance avec le régime. Il nous semble que ce médecin suicidé est une invention médiatique du régime pour relancer le Mouvement Vert, opposition scénarisée pour simuler une crise intérieure afin de bloquer tout compromis avec l’Occident.


20.11.2009

Iran : Micro-manifs et micro-vidéos

Sur la base de « témoignages » publiés sur le site mowjcamp du Mouvement Vert, les principaux médias occidentaux ont annoncé d’importantes manifestations d’opposition en Iran. Ces médias ont ainsi diffusé une information non vérifiée car le Mouvement Vert qui clame sa fidélité à l’islam au pouvoir n’a pas réussi à mobiliser les Iraniens. Seuls les 3000 manifestants professionnels du régime étaient au rendez-vous.


05.11.2009

Iran : Les vertes excuses de Moussavi

Le porte-parole en exil de Moussavi, chef de file du Mouvement Vert, a annoncé son intention de remettre une lettre ouverte d’excuse de la part du peuple iranien à la représentation diplomatique américaine à Londres en marge de la manifestation de soutien à la commémoration du 30ième anniversaire de la prise en otage de l’ambassade américaine le 4 novembre 1979. Ce non-sens a une explication très simple.


04.11.2009

Iran – 4 novembre : La dernière surprise des mollahs

Il y a 2 mois, le Mouvement Vert mené par Moussavi s’est mis en branle pour mobiliser les Iraniens pour manifester pendant la journée de Qods qui est consacrée à la gloire du Hezbollah, l’arme du régime pour exporter sa révolution islamiste. Nous avons été le seul groupe à informer les Iraniens pour qu’ils ne consolident pas ainsi les fondements du régime. Cet appel a été entendu en Iran, mais critiqué en Occident. La récente prise de position de Moussavi en faveur d’un refus de compromis sur le nucléaire a dissipé les doutes quant à l’appartenance politique de ce personnage. Il confirme cette appartenance en appelant les Iraniens à se mobiliser pour le 30ième anniversaire de la prise en otage de l’ambassade américaine le 4 novembre 1979 pour montrer la cohésion sociale autour de la révolution islamique.


03.11.2009

Iran : A very offensive response

It was due October 23, and Tehran just handed in their response to the P5+1 (U.S, France, Great Britain, Germany, Russia and China) proposal on an exchange of enriched uranium against fuel rods for a research reactor to the IAEA. According to our sources, the response is an open war declaration, so unacceptable that the UN agency is embarrassed to divulge its content. The P5+1 have gone into mute mode. In order to temporize they have instead turned their attention towards Ahmadinejad’s speech of the day by analyzing it as a prelude to an agreement. In order to achieve this analysis, they have slightly censored the speech. | Revelations and comments on a deadlock |


30.10.2009

Iran : Une réponse très offensive

Elle était attendue pour le 23 octobre, Téhéran a enfin remis à l’AIEA sa réponse à l’offre des Six d’un échange d’uranium contre du combustible. D’après nos informations, c’est une vraie déclaration de guerre, une réponse si peu formidable que l’agence onusienne a eu peine à divulguer son contenu. Les Six sont passés en mode silence. Pour tempérer, ils ont orienté les regards vers un discours d’Ahmadinejad en l’analysant comme annonciateur d’un accord. Pour cela aussi, il a fallu censurer légèrement le discours en question. | Révélations et commentaires sur une impasse |


30.10.2009

Iran : La semaine en images n°88

Deux événements iraniens ont une large répercussion dans les médias occidentaux : l’attentat contre les Pasdaran et surtout les négociations à Vienne qui devait être la première étape de coopération des mollahs avec les Six conformément aux engagements pris par Téhéran pendant la reprise des négociations à Genève le 1er octobre 2009. Aucun des deux n’a eu de couverture photographique. Téhéran a censuré les images de l’attentat et les Six ont censuré les images des négociations notamment parce que les mollahs refusaient de parler aux autres (selon les aveux d’El Baradai). En revanche, la semaine était riche en images dérivées de ces évènements : l’exploitation par Téhéran de l’attentat pour accabler ses ennemis et montrer que le régime était encore debout, et la préparation du climat politique pour mettre en avant la contestation de la légitimité du président afin de contester l’accord que ses collaborateurs ont cédé à Vienne. (Vous pouvez cliquer puis zoomer sur certaines images pour les agrandir une ou deux fois)


25.10.2009

Iran : La semaine en images n°87

L’Iran vit en léthargie. Le peuple attend les sanctions pour descendre dans la rue face à un régime plus affaibli que jamais. Il attend les échéances internationales pour savoir si son refus d’apaisement lui vaudra des sanctions ou pas. Les Occidentaux roulent aussi au ralenti en ce qui concerne l’Iran car ils ne savent pas s’ils vont ou pas sanctionner car ils tiennent encore à ce partenaire utile. Chacun attend et chacun meuble le vide médiatique selon ses objectifs : le régime avec de fausses nouvelles sur sa fausse opposition locale et les Occidentaux avec un peu n’importe quoi de sensationnel pour dissimuler le refus d’apaisement de Téhéran et leur propre absence de réponse à l’échec attendu des négociations Genève 2. Ainsi deux grosses nouvelles complètement fausses ont eu droit aux honneurs des médias cette semaine.


18.10.2009

Iran : Journée de Qods, le fiasco vert

Le Mouvement Vert, fausse opposition liée au régime, souhaitait mobiliser les Iraniens pour prétendre qu’il est la seule opposition possible en Iran. Il avait annoncé au moins 100,000 personnes à Téhéran. Nous avions appelé au boycott : d’après toutes les vidéos, notre voix à été entendue. Le régime et son Mouvement Vert n’ont su déplacer les Iraniens.


19.09.2009

Iran : La journée de Qods, deux victoires pour les opposants !

Moussavi, Karroubi et Khatami – que les médias occidentaux présentent comme des modérés – ont appelé à un rassemblement populaire « anti-Ahmadinejad » pendant la journée de Qods, en affirmant leur solidarité avec cette journée instaurée par Khomeiny en soutien au Hezbollah et le projet de la conquête d’Israël par le Jihad. Les trois hommes ont donné une orientation islamiste à leur mouvement [2], une couleur politique qu’ils dissimulaient jusque-là. Nous devons ce regroupement autour du tronc commun d’islamisme révolutionnaire à des menaces qui pèsent sur le régime.


17.09.2009

Iran : Moussavi et Karroubi montent au créneau

Une folle agitation règne dans les médias à propos de l’Iran. On parle d’un tour de vis du pouvoir (Ahmadinejad) contre l’opposition avec des arrestations et la fermeture de quelques locaux. Or, les deux opposants en question, Moussavi et Karroubi, sont membres d’un organisme qui peut légalement suspendre toute procédure judiciaire. Nous sommes encore une fois face à une simulation de répression de l’opposition. Mais pourquoi ?


11.09.2009

Iran : Des viols ? qui ça ? où ça ?

L’affaire des viols dans les prisons iraniennes prend une tournure particulière. Karroubi, l’auteur de la rumeur, s’est insurgé contre une mauvaise lecture de sa lettre qui ne contenait pas selon lui une accusation mais une demande d’enquête pour faire taire les médisances fabriquées par des ennemis. C’est bien ce qui était écrit dans sa lettre, mais c’est la première fois que l’auteur se focalise sur une tournure de prudence pour clore une polémique qui est devenue dangereuse pour le régime.


21.08.2009

IRAN : DOES THE GREEN PATH OF HOPE BEARS GO BY THE RIGHT NAME ?

Under the mullahs’ regime in which everything is script-written, at the moment when Ahmadinejad is about to announce the composition of his government, we can catch a glimpse of the composition of the opposition. The former reforming president, Khatami, and Karrubi joined the new 100% Islamic political party that was founded by Mussavi : “THE GREEN PATH OF HOPE” that wished to appear as a “Muslim associative social network at the service of 1980’s Islamic Constitution.” The content is woolly, the program remains nonexistent but the spectacle will be ensured by the presence of the three tenors.


19.08.2009

Iran : Le Chemin Vert de l’Espoir porterait-il bien son nom ?

Sous le régime des mollahs où tout est scénarisé, au moment où Ahmadinejad s’apprête à annoncer la composition de son gouvernement, on laisse entrevoir la composition de son opposition. L’ex-président réformateur Khatami et Karroubi ont rejoint le nouveau parti politique 100% islamique fondé dimanche dernier par Moussavi : le « Chemin Vert de l’Espoir » qui se veut un « réseau social associatif musulman au service de la Constitution Islamique de 1980 ». Le contenu est flou, le programme inexistant, mais le spectacle sera assuré par la présence des trois ténors.


19.08.2009

Iran : Karrubi, the dissidents’ rising figure !

Tehran’s procurer, Said Mortazavi -who would be about to be transferred- banned the publication of the latest issue of the daily paper Etemad Melli -national trust, an organ of the party that bears the same name and that is lead by Karrubi, one of the both reforming candidates of the 12 June’s presidential election. There’s no need to conduct such ban because it was justified by the publishing of an interview that was already distributed by the regime’s press agencies. Tehran wants to initiate some Karrubi case.


18.08.2009

Iran : Karroubi, la figure montante des dissidents !

Le procureur de Téhéran Saïd Mortazavi (qui serait sur le point d’être muté) a suspendu la parution du prochain numéro du quotidien Etemad Melli (confiance nationale), organe du parti du même nom, dirigé par Karroubi, l’un des deux candidats réformateurs à l’élection présidentielle du 12 juin. Cette suspension n’a pas de raison d’être puisqu’elle a été motivée par la publication d’une interview déjà diffusée par les agences de presse du régime. Téhéran veut fabriquer un cas Karroubi.


18.08.2009

Iran : Révélations délibérées sur les viols en prison

Alors que la France s’inquiète pour Clotilde Reiss et que le monde a les yeux braqués sur l’Iran, un haut dirigeant du régime des mollahs, membre du puissant Conseil de Discernement, le véritable centre de toutes les décisions dans le pays, a révélé des cas de viols sur les prisonniers du soulèvement de juin dernier. Il n’y a pas l’ombre d’un hasard : il s’agit d’une sensationnelle manœuvre médiatique à multiples objectifs.


11.08.2009

Iran : Une investiture ouvertement contestée

Le Guide suprême Ali Khamenei, a officiellement approuvé lundi la réélection de Mahmoud Ahmadinejad avant son investiture mercredi au Parlement. La cérémonie a été boycottée par Rafsandjani, Khatami, Moussavi et Mehdi Karroubi ainsi que les principales chaînes de la télévision publiques iraniennes, ce qui ne manquera pas de relancer le débat sur les divisions internes du régime.


04.08.2009

Iran : La foule revient enfin avec un slogan anti-régime

L’opposition hostile aux mollahs avait appelé à des rassemblements populaires dans 30 villes iraniennes à l’occasion d’une commémoration religieuse pour Neda. Cet appel a été entendu !


31.07.2009

Iran : Tu pleureras assis et en silence !

Moussavi, le candidats battu à l’élection présidentielle du 12 juin et leader du mouvement vert, accompagné de Karroubi, a demandé l’autorisation d’organiser une cérémonie en hommage aux personnes tuées au cours des manifestations post-électorales. C’est une manière d’appréhender une possible reprise des manifestations hostiles au régime dans sa totalité.


27.07.2009

Iran : La semaine en images n°70

Quelle semaine ! Quelle semaine ! Le régime voulait simuler la démocratie totale en organisant une contestation contre la réélection d’Ahmadinejad, mais le peuple a profité de l’espace de permissivité pour prendre la rue. La semaine en images qui explore depuis plus d’un an la vision des photographes des médias officiels du régime sera à la hauteur de vos attentes. On voit la nette coupure entre la contestation autorisée et ce qui ne l’était pas. On voit aussi la déconfiture du régime en images et en vidéos.


21.06.2009

Iran-Contestation : Un mouvement autonome attaché aux symboles

Amnesty international a publié le chiffre des morts des manifestations de ces 5 derniers jours en Iran. 15 morts. On est loin du chiffre émis par les sources iraniennes. Tout se passe sans nous. Les Occidentaux parlent de ce qui les intéresse : le discours du Guide Suprême, Moussavi, et mots d’ordre de quelques vieux ayatollahs : pourtant le mouvement n’est pas mort. Il serait une erreur de l’enterrer. Hier, Téhéran et d’autres grandes villes ont connu une nouvelle journée de manifestations géantes autonomes et il en sera de même aujourd’hui.


20.06.2009

Iran : Les épouses exemplaires des candidats modérés !

De nombreux pays démocratiques ont des intérêts commerciaux en Iran, intérêts difficilement assumés en raison des violations quotidiennes des droits de l’homme par les mollahs. Pour calmer leur opinion publique, ils oeuvrent pour donner une meilleure image de ce régime pour atténuer les effets de nouvelles comme la pendaison des mineurs ou des lapidations. Actuellement, l’effort de ces médias idéologiquement proches des mollahs ou contrôlés par l’Etat ou encore les grands groupes industriels est mis au service d’une désinformation continue à propos de la condition féminine.


03.06.2009

Iran : Les promesses des candidats désespèrent les Iraniens

Alors que les Iraniens s’apprêtent à boycotter massivement l’élection présidentielle car des candidats pareils aux mêmes n’abordent jamais les sujets qui les intéressent, les Etats amis partenaires commerciaux des mollahs produisent tous les jours des articles pour prétendre le contraire en insistant sur la différence entre les candidats.


01.06.2009

Iran : La semaine en images n°67

Trois événements ont marqué cette semaine : le sommet Iran-Afghanistan-Pakistan qui a débouché sur un accord historique dimanche dernier, la conférence de presse d’Ahmadinejad qui a annulé cet accord le lendemain, et l’attentat jeudi contre une mosquée dans le sud du pays qui s’est soldé pour l’instant par 25 morts vendredi et trois pendaisons le samedi.


31.05.2009

Iran : La semaine en images n° 66

Cette semaine, le régime a donné le coup de départ officiel de la campagne présidentielle. Celle-ci qui avait pourtant commencé il y a deux mois commence à s’essouffler. (cliquez sur les images pour les agrandir)


24.05.2009

Iran : Les dernières rumeurs d’une élection sans surprise

A l’approche du 12 juin, date de l’élection présidentielle en Iran, les divers médias iraniens (ouvertement liés au régime ou faussement dissidents) sont en ébullition. Il y a des contacts entre les deux : ce que le régime ne peut dire ouvertement le dit via les médias soi-disant dissidents. Les deux types de médias sont en œuvre pour assurer au régime la réalisation de ses deux objectifs : affirmer son caractère démocratique et justifier d’avance les résultats finaux du scrutin du 12 juin. Il en résulte un micmac plutôt amusant.


22.05.2009

Iran : Karroubi remet en cause la participation de Khatami

Mehdi Karroubi a annoncé dimanche qu’il se porterait candidat à la présidentielle iranienne du 12 juin 2009. En se présentant sous une étiquette de modéré et de réformateur, il pourrait remettre en cause la participation de Khatami. Il faut parler au conditionnel, car les jeux électoraux en Iran ont des enjeux très particuliers.


13.10.2008

Iran : Possible candidature de Khatami face à Ahmadinejad

Khatami, l’ancien président du régime des mollahs, a critiqué son successeur Ahmadinejad en affirmant que ses « slogans agressifs et vifs » donnaient des prétextes à l’ennemi (Israël ou les Etats-Unis) pour agir contre le pays.


15.09.2008

Iran : Le repêchage spectaculaire des candidats disqualifiés !

En mars prochain, les mollahs organisent des élections ! Le suffrage universel a une place particulière au sein du régime des mollahs : il est la preuve d’une certaine démocratisation. Pour garnir cette vitrine de spectacle démocratique, le régime doit nécessairement mettre en scène une alternance entre les réformateurs et des conservateurs. En fait c’est le spectacle électoral qui compte et non le débat. C’est d’autant mieux car les uns et les autres n’ont aucune divergence sur les sujets de fond comme la charia, le droit à l’enrichissement, la politique nucléaire ou le soutien au Hezbollah. Actuellement, le spectacle est assuré par le recalage (par le Conseil des Gardiens) de 2000 candidats soit 50% des soi-disant réformateurs !


28.01.2008

RSF prend la défense d’un mollah corrompu

Affaire Saba-TV ou comment Karroubi trompe son monde ?


01.01.2006



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