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Le « Malicieux El Baradei » aide les mollahs de son mieux
05.11.2005 [commentaires]

L’AIEA n’aura pas les résultats pour sa réunion du 24/11.



Les résultats d'inspections nucléaires sur le site militaire sensible de Parchine en Iran ne seront connus qu’après la réunion de l’exécutif de l’AIEA fin novembre, qui sera du coup embarrassée pour décider ou non d'une saisine du Conseil de sécurité de l’Onu, selon des sources diplomatiques.

Tardives visites, tardifs résultats d’inspections et tardif rapport, Mohamad El Baradei fait de son mieux pour donner encore plus de délais aux mollahs:

  • L’objectif est de « retarder les échéances »
  • Gagner du temps et
  • Finir la phase de conversion.

Thérèse Delpech, directrice des Affaires Stratégiques au Commissariat à l’Energie Atomique, l’affirmait en Juillet 2005 : La saisine éventuelle du Conseil de sécurité ne pose donc pas essentiellement la question de savoir comment réagiront les différents membres permanents. Elle pose surtout celle de la date de la saisine.

Au terme de cette période de « conversion », l'Iran disposera de plus de soixante tonnes d'hexafluorure d'uranium, qui pourront être enrichies par Téhéran au nom de son prétendu « droit » à l'enrichissement, « droit » qui n'est nullement garanti par le TNP, surtout pour un pays qui viole ses engagements et le tour sera joué.

L'Iran aura suffisamment d'uranium 235 pour plusieurs têtes nucléaires, qui ont déjà leurs vecteurs d’armes. Certes, ceci suppose que des progrès importants ont été faits en matière de vectorisation. Mais il semble justement que tel soit bien le cas : d’après un article récent du Wall Street Journal, les services occidentaux seraient en possession d’informations détaillées sur ce sujet, dont ils ont même fait part à l’AIEA en juillet.

Thérèse Delpech pensait que : Rien ne serait fait avant la fin septembre. Elle ne se trompait pas !

Elle avait prédit : Il sera alors trop tard pour brandir des menaces qui aient un sens pour Téhéran, quelle que soit la détermination des différents acteurs. L'Iran aura donc sa bombe, et tous ceux - Européens, Russes et Américains - qui ont déclaré que ceci était « inacceptable » devront faire face aux conséquences de leur choix d’août 2005.

Extrait de l’interview de Thérèse Delpech

Une course contre la montre : Cette expression avait été utilisée dans une interview accordée au Figaro par Pierre Goldschmidt le jour où il a quitté ses fonctions de directeur des garanties à l’AIEA. Pourquoi l’avait-il fait ?

Pour une raison très simple. La conversion est certes une étape précoce du cycle du combustible, puisqu’elle précède l’enrichissement, mais c’est le point le plus vulnérable du programme iranien, car la localisation de l’usine d’Ispahan est connue (risques de bombardements) et il n’y a très probablement pas d’installation clandestine de ce type sur le territoire iranien.

En revanche, une fois la conversion terminée, les produits pourront être stockés dans des tunnels découverts par l’AIEA, mais non déclarés par l’Iran, et l’étape suivante, celle de l’enrichissement, est beaucoup plus difficile à contrôler, car l’existence de centrifugeuses assemblées de façon clandestine sur un site non identifié est l’hypothèse de travail de tous ceux qui suivent le dossier iranien.

Cette hypothèse a été rendue publique à deux reprises  : la première fois, quand les révélations du colonel Kadhafi en décembre 2003 ont permis d’identifier un réseau international d’origine pakistanaise ayant vendu différents éléments nécessaires à un programme nucléaire militaire non seulement à la Libye, mais à d’autres pays, dont l’Iran.


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