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Iran : Poutine l’agitateur ! Poutine [1] s’est rendu en Iran et les rumeurs se sont multipliées. Les « experts français » ont annoncé une alliance stratégique concernant la guerre en Ukraine. Les Américains ont dit qu’il y allait pour acheter des missiles. Ce qui est bien ridicule : Poutine s’était même moqué des capacités militaires ou balistiques des mollahs précédemment lors d’un interview. Il a lui-même démenti tout lien avec l’Ukraine en affirmant que sa visite concernait la Syrie. Pas tout à fait, en vérité. Il y est allé surtout pour perturber les conversations secrètes entre les mollahs et Biden. Explications. Ukraine, Poutine, Biden, un bras de fer aux enjeux pétroliers majeurs Depuis quelques jours, il y a un bras de fer inattendu entre Poutine et Biden à propos de l’Ukraine et plus précisément de la Crimée. Le président français issu du réseau démocrate américain en Europe est monté au créneau pour inviter les Russes à quitter les lieux. Les médias font du story telling (la table très longue...) sans jamais évoquer les véritables enjeux. Ils existent. Ils sont pétroliers et majeurs. Voici une courte analyse historiques des faits et des enjeux autour de la Crimée. BIDEN-IRAN | ACTE 2 Dans notre dernière analyse fact-checking, nous avons rappelé que les démocrates ont installé un pouvoir islamique en Iran, mais les mollahs leur ont volé ce projet. Les démocrates [2] ont toujours multiplié les menaces, évoquant des frappes ou des sanctions pour les déstabiliser, mais aussi des négociations en espérant qu’ils cèdent le pouvoir à leurs pions. Nous avons rappelé que les mollahs avaient rapidement déployé une riposte basée sur le terrorisme et sur de faux opposants pour empêcher le retour des pions des démocrates. Nous assistons depuis une semaine à la reprise de ce jeu de cache-cache avec le retour des démocrates au pouvoir. Semaines 607 ↔ 610 En 2016, les grands patrons américains qui dominent la politique des États-Unis ont renoncé à leur diplomatie islamiste conçue par le géopoliticien russophobe et sinophobe, Brzezinski (sur un malicieux conseil de leur ennemi anglais Bernard Lewis), pour contrer les Chinois et la suprématie pétrolière mondiale des Anglais (!?), car cette stratégie avait produit des effets inverses. Ce changement diplomatique a été concrétisé par la mise à l’écart de l’Establishment républicain et démocrate pour favoriser l’élection de Trump qui n’en faisait pas partie. L’Amérique a alors affiché une nouvelle diplomatie basée sur le rapprochement pétro et diplo avec la Russie pour contrer la suprématie pétrolière anglaise. Les mollahs ont alors soutenu les Ansar-Allah et les Houthis de Yémen pour menacer la livraison de pétrole du golfe Persique via la mer Rouge et le canal de Suez. Ils ont aussi aidé les Talibans et se sont mis à financer Daesh, abandonnés par Trump ! Ils ont aussi essayé de liguer les Européens contre Trump en leur vendant du pétrole très bon marché et en leur achetant tous leurs surplus non vendus. Mais leur terrorisme ne leur a pas permis de réussir. Les mollahs ont manqué de dollar et n’ont pas pu approvisionner leur marché intérieur. Ils ont annulé les comptes d’épargne de leurs miliciens de base pour limiter leur pouvoir d’achat et éviter une pénurie généralisée. Ce geste a entraîné la rupture de ces derniers en novembre 2017 et leur ralliement au peuple pour demander la fin du régime et le retour de la monarchie progressiste des Pahlavi. Les mollahs ont alors intensifié leur terrorisme au Yémen et en Syrie. La Russie et la Syrie ont laissé l’OTAN bombarder le centre de commandement du terrorisme des mollahs situé à Al Qisa, privant ces derniers de tout moyen terroriste pour assurer leur survie par le chaos. Trump a profité de cette unité internationale pour se retirer de l’accord de Vienne et d’imposer de nouvelles sanctions aux mollahs. Les autres grandes puissances signataires de l’accord (devenues les 4+1) ont abondé en son sens en se disant en faveur d’échanges démonétisés (Instex) avec les mollahs, les plaçant de facto sous l’embargo financier souhaité Trump. Les collaborateurs du régime ont paniqué. Ils ont commencé à vendre leurs bien pour partir avec leurs dollars. Les mollahs leur ont déclaré la guerre judiciaire via une soi-disant lutte anti-corruption. Puis ils ont tenté de relancer leur fausse opposition, pour les rassurer, mais les ont davantage inquiétés et ont encouragé leur rupture. Début 2019, les mollahs ont eu la très mauvaise idée de désorganiser la lutte populaire en laissant le pays être ravagé par des inondations. La milice a complété le plan en empêchant les secours. La haine anti-régime s’est amplifiée. Washington en a profité pour classer comme entité terroriste la milice qui gère tout au sein du régime. Le responsable du contre-espionnage de la milice est alors fui vers les États-Unis avec de précieuses informations pour accélérer la chute du régime. La Russie s’est montrée favorable à un deal avec Trump pour renforcer Assad et sa propre position en Syrie en échange de l’éviction de toutes les forces liées aux mollahs. Les mollahs ont alors capturé des pétroliers étrangers tout en affichant des ambitions balistiques, menaçant davantage l’approvisionnement pétrolier des Occidentaux afin de terroriser ces derniers et les éloigner de Trump. Mais ils ont seulement réussi à les braquer et à rapprocher les Chinois des Arabes et de Trump ! Ce dernier en a profité pour sanctionner Zarif et la diplomatie terroriste des mollahs ! Le président français a profité de leur isolement grandissant et s’est proposé en médiateur en leur proposant 15 milliards de dollars contre leur participation aux nouvelles négociations souhaitées par Trump. Ils ont simulé une ouverture pour geler les sanctions et sortir de leur isolement. Mais Trump a refusé de céder. Les mollahs se sont alors tournés vers Poutine, mais ce dernier a ostentatoirement montré son intérêt d’aider la Turquie pour se rapprocher de l’OTAN et d’aider Israël à les attaquer. Les mollahs, désespérés par cet échec et aussi des grèves très pénalisantes de deux grands groupes industriels fondés par le Shah et dégradés par leur régime, ont concrétisé leur chantage en ciblant deux sites pétroliers saoudiens avec l’aide de leurs miliciens basés en Irak touchant gravement l’approvisionnement pétrolier des Occidentaux et des Asiatiques. Les Saoudiens, les Américains et les Anglais ont apporté des preuves que les mollahs étaient pleinement impliqués. Les Russes et les Chinois ont pris la partie des Saoudiens. Mais Macron, en quête d’un grand succès politique, s’est posé en médiateur pro-américain pour profiter d’un possible fléchissement des mollahs, mais a seulement réussi à les encourager à poursuivre leur chantage. Trump en a profité pour sanctionner leur banque centrale. Fin septembre 2019, les mollahs, gravement pénalisés par cette sanction, ont menacé leurs collaborateurs agités grâce à leur soi-disant lutte contre la corruption, puis ils ont menacé tous les pays pétroliers et leurs clients avant le 74e AG de l’ONU en vue d’y obtenir leur aide pour rencontrer Trump et parvenir à un deal avec lui. Ces efforts et ceux des mollahs se sont soldées par une reconnaissance européenne de leur rôle dans l’attaque des installations d’Aramco. Trump les a aussi désignés comme étant aux commandes du terrorisme dans le monde . La Russie et la Chine ne le lui ont pas reproché. Macron a alors changé de discours en déplorant comme tous les autres grands États européens le rôle négatif des mollahs dans la région. Les mollahs sont revenus au chantage nucléaire en augmentant le volume de leur enrichissement nucléaire, mais ils n’ont pas réussi à paniquer et faire plier leurs adversaires. Les Européens ont dit qu’ils pourraient mettre fin à l’accord de Vienne, les exposant à de nouvelles sanctions onusiennes qui pourraient les renverser. Les mollahs n’ont pas obtempéré, car la fin de leur d’ingérence terroriste régionale ne passerait pas l’arrestation de leurs proches serviteurs et la perte de leur force de répression et conduirait à leur chute. Ils n’ont pas pu profiter de leur chantage. Les ouvriers en grève ont profité de l’impopularité du régime en Europe pour mettre en avant leur propre misère et le déstabiliser. Les Irakiens ont profité du déclin des mollahs pour manifester contre leur présence dans leur pays. Les mollahs n’ont pas osé défier vraiment les Européens ou Trump. Voici le récit de ces deux semaines des séquelles de la défaite des mollahs à ONU. Iran : Lukoil, un cadeau empoisonné pour les Américains Depuis plusieurs mois, Washington n’a cessé de se plaindre d’un manque d’enthousiasme de la part de Moscou ou Pékin à sanctionner les mollahs. Pour le contredire, la Chine a baissé ses achats pétroliers en Iran et Moscou vient d’annoncer le gel des activités iraniennes de sa principale compagnie pétrolière : Loukoïl. Iran : Un nouveau format de sanctions En visite à Paris, le président russe Medvedev s’est dit disposé à sanctionner l’Iran, mais tout en évitant des sanctions susceptibles de provoquer de drames humanitaires. Or, les « sanctions qui ne provoquent pas de drames humanitaires » sont tout simplement des sanctions non-économiques. Moscou vient de donner son accord pour des sanctions qui sont des réprimandes. Iran : Petit aperçu de l’année 2010 Le porte-parole de la Maison-Blanche, Robert Gibbs, a rappelé jeudi qu’il restait « jusqu’à fin 2009 à l’Iran pour répondre favorablement à la proposition de transférer 75% de l’uranium iranien faiblement enrichi en Russie puis en France afin qu’il y soit converti en combustible nucléaire ». Téhéran n’a rien répondu car il a la certitude qu’il n’y aura aucune sanction car cela irait à l’encontre des intérêts même des Etats-Unis. G20 - Obama : Ce que lui dira Medvedev sur l’Iran Depuis son installation à la Maison-blanche, Obama a tendu la main aux mollahs à plusieurs reprises. Suite à leurs refus, il a à deux reprises alourdi les sanctions à leur encontre. Le sujet de l’augmentation des sanctions reste donc très actuel pour Washington, mais aussi pour les adversaires de cette politique : en première ligne la Russie dont le président rencontrera bientôt Obama à Londres en marge du sommet des G20. Iran : Bush annonce une entente avec Poutine Dans un discours prononcé à Washington, le président américain George Bush a déclaré qu’il avait trouvé un terrain d’entente sur l’Iran avec son ami Vladimir Poutine. Poutine a eu sa petite frayeur iranienne ! En marge de la réunion du Conseil des chefs de gouvernement des pays membres de l’Organisation de Coopération de Shanghai, le 1er ministre russe Vladimir Poutine a rencontré le seul représentant iranien présent (un adjoint de ministre) pour lui faire part de l’intérêt qu’il porte à l’avenir de la coopération entre leurs pays. Généralement, les chefs de gouvernements n’adressent pas la parole à des subalternes, mais dans ce cas il y avait urgence ! Iran : La Russie apporte la preuve de sa protection Une réunion prévue depuis deux semaines entre les diplomates des P5+1 pour évoquer le nucléaire iranien a été annulée suite au désistement à la dernière minute du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Ce dernier s’était d’abord fait excuser par un collègue qui avait évoqué son emploi du temps très chargé. Mais dès le lendemain, Moscou se ravisait pour dire officiellement son hostilité à tout projet de nouvelle résolution à l’encontre de l’Iran. Iran – Russie : Rencontre à huis clos à Moscou Alors que Téhéran attend une invitation irakienne pour reprendre son dialogue officiel avec Washington, le régime des mollahs a reçu une autre invitation, celle de Moscou ! Le chef de la diplomatie russe, Sergeuï Lavrov a accueilli vendredi son homologue iranien, Mottaki, pour une visite de travail et le sujet ne manque pas de piquant ! Iran : La grosse colère de Moscou Téhéran cherche à renouer le dialogue avec Washington et cela déplaît très fortement à Moscou. Tout a basculé le 23 juillet après un discours d’Ahmadinejad invitant Washington à se montrer plus souple avec l’Iran. Moscou a alors bloqué les travaux d’achèvement de Bouchehr. Il vient d’imposer deux autres punitions aux mollahs suite aux propos d’Aghazadeh, un autre représentant du régime des mollahs. Pourquoi Moscou espère le lancement rapide de négociations Le jeudi 10 juillet, Sergueï Kisliak, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, a plaidé pour un lancement rapide de négociations avec l’Iran sur les propositions des Six médiateurs internationaux. Le lendemain, c’est Lavrov, le ministre des affaires étrangères, qui a insisté sur le même point. Ces déclarations font état d’une inquiétude grandissante à Moscou. Pourquoi ? Iran : Poutine, entre les lignes Rien ne permet de supposer que l’Iran développe un programme nucléaire à caractère militaire, a affirmé le 1er ministre russe Vladimir Poutine dans une interview publiée samedi par le quotidien français Le Monde. Le Monde | Poutine : L’Iran ne veut pas la bombe ! En visite en France, Vladimir Poutine a accordé un entretien à trois journalistes du Monde [3]. Nous vous publions ici, les extraits mentionnant l’Iran. Iran - Russie : Réconciliation forcée en Azerbaïdjan Après un mois d’attente, la Russie a daigné transmettre au ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères les caractéristiques techniques du fret destiné à la centrale nucléaire de Bouchehr. Le chargement pourrait comme nous l’avions prédit hier reprendre bientôt sa route vers Bouchehr, sur les rives du Golfe Persique. Iran : Poutine plaide en faveur des mollahs Le président russe Vladimir Poutine a demandé vendredi aux dirigeants de l’Otan et en particulier à son homologue américain George Bush de sortir l’Iran de son isolement. « Au lieu d’acculer l’Iran, il serait beaucoup plus intelligent de réfléchir ensemble à la manière d’aider l’Iran à devenir plus prévisible et transparent ». | Décodages | Dialogue avec l’Iran : Moscou imite Washington pour le contrer Le lundi 18 février dans une interview à la chaîne d’informations turque NTV, Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, a exprimé sa satisfaction sur le prochain rapport d’El Baradei, et il a appelé à des efforts diplomatiques accrus après la remise de ce rapport qu’il juge d’avance comme étant de bonne qualité. Face à Tzipi Livni, Moscou réitère implicitement son soutien à l’Iran Après le tir inopportun d’un missile balistique, la chef de la diplomatie israélienne Tzipi Livni a dû contredire Ehud Olmert sur une éventuelle frappe militaire israélienne contre l’Iran lors d’une visite à Moscou. Malgré ce geste purement diplomatique, elle n’a pas pu gagner l’accord de la Russie pour que ce pays se joigne à l’adoption de nouvelles sanctions contre les mollahs. Time | Poutine : La Russie ne veut pas devenir une superpuissance dans le monde d’aujourd’hui Source : RIA Novosti | La Russie ne veut pas devenir une superpuissance prédominante dans le monde d’aujourd’hui, imposant son avis aux autres pays, mais être un pays espérant au contraire développer ses possibilités pour pouvoir protéger ses propres intérêts, a déclaré le président Vladimir Poutine dans une interview au Time américain. Iran : La Russie s’oppose à tout changement de régime en Iran Le projet du bouclier antimissile américain en Europe a pour objectif de contenir la Russie et « à changer le régime politique en Iran », a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, dans un entretien publié mercredi par le quotidien russe Vremia Novosteï. Moscou appellerait l’Iran à cesser l’enrichissement ? Le 26 décembre 2007, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a exhorté l’Iran à renoncer à la poursuite de l’enrichissement de l’uranium au mépris de l’avis de la communauté internationale. Courrier Int. | Gazeta : L’assassinat de Poutine vu de Washington Par Alexandr Artemiev | Dans le cadre d’une analyse prospective, un think-tank américain envisage un scénario politique du futur de la Russie pour le moins inédit : l’actuel maître du Kremlin serait la victime d’un meurtre commis le soir du Noël orthodoxe. Iran-nucléaire : Les variations de la Russie Il y a 9 jours, par l’intermédiaire du porte–parole de son ministère des affaires étrangères, la Russie évoquait « de graves déficits de coopération entre l’Iran et l’AIEA » ! Une semaine est passée et à présent le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov au retour de la conférence des Etats-Unis sur le Proche-Orient a déclaré que le refus de reconnaître les progrès accomplis par l’Iran dans son travail avec l’AIEA réduisait les chances de résoudre les problèmes. Que signifie ce changement d’appréciation ? Iran : La bonne influence de la Russie Le ministre russe des affaires étrangères était à Téhéran et nous avions diagnostiqué que la Russie voulait obtenir de Téhéran une suspension des déclarations anxiogènes afin que les déclarations de Téhéran ne contredisent pas celles d’El Baradei ou de Moscou à un moment où ces deux alliés non déclarés de Téhéran remuent ciel et terre pour que le dialogue continue. Lavrov a quitté Téhéran, mais d’ores et déjà, il y a des petites améliorations. Iran : Lavrov est à Téhéran pour une visite flamboyante ! Après l’annonce américaine d’un nouveau train de sanctions unilatérales, il n’y a pas eu de déclaration officielle de la Russie. Avant cette annonce, Poutine avait longuement évoqué son hostilité à ce genre de mesure, mais depuis rien. Hier Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, s’est rendu pour une visite surprise à Téhéran pour rencontrer Ahmadinejad : une visite pour travailler une réponse commune aux américains, mais également une visite flamboyante. |Décodages | Toute attaque contre l’Iran serait une attaque contre la Russie ! L’Asia Times a révélé la proposition spéciale faite par Poutine à Khamenei pour régler la crise nucléaire iranienne. Cette proposition est la copie conforme de l’une de nos analyses quant à la nécessité vitale pour la Russie de son alliance avec le régime des mollahs. Mais le silence gêné de Téhéran qui n’a pas accepté cette proposition fort généreuse et très radicale confirme d’autres de nos analyses. Iran : Poutine presque converti à l’Islam ! Les médias du régime des mollahs ont la particularité d’être totalement libres au regard des faits. Ils écrivent ou diffusent ce que bon leur semble pour des lecteurs ou des auditeurs qui n’ont généralement aucun moyen pour vérifier les faits exposés. Cette liberté s’applique aussi aux revues de presse internationale et l’on peut parfois y lire l’opposé des articles publiés ailleurs, mais cette liberté atteint son paroxysme quand il s’agit des faits rapportés par des sources bien informées : il paraît que Poutine a été spirituellement bouleversé par sa rencontre avec notre Guide Suprême du Hezbollah ! Iran : Poutine revient à ses fondamentaux Au lendemain de la visite de Vladimir Poutine, George Bush avait fait part de ses relations privilégiées avec Moscou et ses convergences avec Poutine sur l‘Iran. Bush se disait impatient d’entendre le rapport que lui ferait son ami Vladimir sur ses entretiens avec les mollahs. Mais au lieu de lui faire un rapport comme un vulgaire coursier, Vladimir Poutine s’est attaqué frontalement à Bush et à sa diplomatie irakienne en des termes qui montrent une totale absence de convergence à propos de l’Iran, son régime et le rôle régional de ce dernier. Iran : Téhéran-Moscou, un tandem pour annexer la Caspienne Au lendemain de leur rencontre avec Vladimir Poutine et d’une grande complicité affichée à propos de l’avenir de la Caspienne, les mollahs ont apparemment tout remis en cause. Mehdi Safari, le vice-ministre des Affaires étrangères et représentant spécial d’Ahmadinejad pour la Caspienne a déclaré que l’Iran ne signerait pas les accords sur la Caspienne avant d’avoir assuré ses intérêts nationaux dans la région. Iran : Poutine a su éviter les pièges et marquer des points Vladimir Poutine avait décidé de mettre en scène son arrivée à Téhéran : il voulait une entrée remarquée, bravant le danger d’un attentat. Il s’était livré auparavant à Wiesbaden à un vibrant plaidoyer à propos du courage des mollahs. Comme nous l’avions expliqué, il voulait faire comprendre à ses alliés iraniens qu’il était l’homme de la situation, qu’ils avaient besoin de lui et qu’ils lui devaient de la reconnaissance. Il voulait arriver sur place en Patron chez ses employés, il s’est même payé le luxe d’arriver en retard pour désorganiser l’emploi du temps de la journée. Le Patron a eu un petit désagrément, mais il a su éviter les pièges et gagner sur tous les tableaux. Iran : Avec les mollahs, Poutine joue au Patron ! Comme à Moscou la semaine dernière face à Nicolas Sarkozy, ce lundi à Wiesbaden face à Merkel, Poutine a encore affirmé son intention de ne pas soutenir l’adoption de nouvelles sanctions contre le programme nucléaire des mollahs. Ce soutien est la colonne vertébrale de la diplomatie Russe. Explications. Iran : Poutine face à un voyage délicat Selon une information émanant de Kremlin, les services spéciaux russes informés par d’autres services (Mossad, CIA…) auraient prévenu Poutine d’un possible attentat-suicide contre sa personne lors de sa visite mardi à Téhéran. On parlerait de commandos suicides prêts à se sacrifier pour éliminer Poutine. Ce qui est certain : ces commandos ne sont pas liés au régime des mollahs car Poutine est le seul allié de poids pour Téhéran. Iran : L’origine des divergences Franco-russes Le voyage de Nicolas Sarkozy à Moscou, sa rencontre avec Vladimir Poutine et les dépêches sur leurs convergences supposées ou réelles divergences ont à nouveau rappelé à chacun toute la complexité de la crise nucléaire iranienne. Iran : Kouchner se rétracte et s’aligne sur Poutine... La diplomatie est une affaire de géopolitique et non de coup de gueule et de communication. Comme nous l’avons exposé à maintes reprises, le régime des mollahs est devenu un allié indispensable pour la Russie nationaliste qui a besoin de ce pays placé au carrefour de l’Asie Centrale et du Moyen-Orient et du régime qui le gouverne qui a construit un des plus redoutables réseaux terroristes de tous les temps. Iran-missiles : Poutine veut tester Bush Vladimir Poutine a adopté un ton conciliant jeudi lors de sa rencontre bilatérale avec Bush en marge du sommet du G8 et a proposé à son homologue américain d’utiliser conjointement une puissante station radar construite en Azerbaïdjan pendant la période soviétique. Il s’agit d’un test car Bush ne peut pas accepter cet offre dans la mesure où le projet d’ABM a des visées stratégiques que les Etats-Unis refusent d’admettre ou d’assumer [4]. Iran-missiles : Poutine relu et expliqué Dans un entretien au Figaro [5], le président russe réplique au projet américain de système antimissile en menaçant de pointer ses propres engins sur des cibles en Europe. Nos confrères du Figaro ont laissé échapper des points très précis dans les propos de Poutine qui sont bien plus préoccupants que les missiles pointés vers l’Europe. Nous avons donc décidé de publier cet entretien en y incluant des notes IRAN-RESIST. La Russie ne veut pas renoncer à l’Iran C’est la guerre pour savoir qui parviendra à être l’intermédiaire qui saura mettre un terme à la crise nucléaire voulue et orchestrée par Téhéran. La Russie brigue ce rôle mais aussi l’Europe et le régime des mollahs joue avec l’une et l’autre pour contribuer à amplifier la crise. Iran : Le Guide nous déboussole Le régime des mollahs perturbe les prévisions des observateurs politiques de la trempe d’Alexandre Adler d’autant plus que lui et ses émules font d’avantage de lobbying informatif que de véritables travaux d’analyse. Pour comprendre le lien entre ce que disent les mollahs et ce qu’ils font : il faut posséder la clef ! Il y a une logique à ces agissements d’apparence illogique. La clef est l’alternance entre le harcèlement et les messages de modération. Analyse : L’affaire de l’OPEP du Gaz perturbe les plans de Poutine Lors de sa conférence de presse annuelle du jeudi 1er février, le président russe Vladimir Poutine a trouvé « l’idée d’un OPEP du gaz, avec l’Iran et d’autres producteurs de gaz, intéressante ». Lavrov : Téhéran doit répondre à toutes les questions de l’AIEA BERNE (Suisse), 21 novembre 2006 – Ria Novosti | Téhéran doit répondre à toutes les questions de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur le programme nucléaire de l’Iran, a déclaré mardi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Russie-USA : Washington confirme la levée des sanctions contre Sukhoï Après la rencontre Bush-Poutine à Hanoï, les Etats-Unis ont confirmé, le lundi 20 novembre 2006, la levée imminente de sanctions contre le fabricant russe de l’avion de chasse Sukhoï, soupçonné d’avoir fourni à l’Iran du matériel pouvant servir à développer des armes de destruction massive. L’Iran au menu du Sommet Asie Pacifique George Bush a donc des atouts pour « convaincre » Vladimir Poutine de se rallier à des sanctions contre l’Iran et les deux hommes doivent se rencontrer aujourd’hui à Hanoï. Iran-Russie : L’OTAN craint un chantage énergétique L’OTAN craint que la Russie ne crée une « OPEP gazière » capable de renforcer les moyens de pression de Moscou sur l’Europe, lit-on dans l’édition de mardi de la version américaine du Financial Times. Du Real Politik au Sommet Chirac-Poutine-Merkel Le président russe Vladimir Poutine est arrivé ce vendredi pour une visite de deux jours à Paris. Il dînera ce soir avec Jacques Chirac et rencontrera demain Chirac et Merkel dans un sommet tripartite à Compiègne. L’axe Paris-Berlin-Moscou se reforme à nouveau pour des discussions sur l’approvisionnement énergétique de l’Europe et le nucléaire iranien. Sur les deux sujets, Moscou a des intérêts antagonistes avec Paris et Berlin. Iran: Poutine envisagerait des sanctions ! Désormais, c’est un cas d’école, chaque fois que les mollahs s’approchent des Européens ou que ces derniers cherchent à trouver un compris à tout prix, les Russes menacent de se rallier à des sanctions contre l’Iran. La Russie doit conserver les mollahs dans son camp et au moindre signe de désistement iranien dans l’Alliance Iran-Russie, Moscou réagit pour rappeler son allié incontrôlable à l’ordre. Iran : Lavrov s’oppose implicitement à des sanctions Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s’est implicitement opposé vendredi à des sanctions contre l’Iran, estimant qu’il fallait « un dialogue » pour trouver une issue à toute crise. L’Iran relance les Russes dans la course aux armements Le Figaro : Le Pakistan franchit un cap nucléaire
Poutine au sommet de sa spiritualité ! Depuis quelques mois, Poutine est le nouvel ami influent des états islamiques. Nous ne serions pas étonnés de le voir rejoindre l’OPEP ou former une nouvelle OPEP centrée sur les objectifs hégémoniques de la Russie en Moyen-Orient et en Asie Centrale. 0 | 50 [Retour à l'index des mots-clés] |