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Iran : Khamenei & ses amis dans un piège sino-russe ! La Chine et la Russie ont intégré les mollahs dans l’Organisation de Coopération de Shanghai après de nombreux refus. Les Occidentaux ont été effrayés par la nouvelle, car tout membre de l’OCS bénéficie de la protection militaire et économique sino-russe. Mais cette crainte est erronée car il s’agit d’un piège tactique. Explications. Iran : La semaine en images n°398 En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde. Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington. Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions. En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran. Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washingtonton. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions. Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique. Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs. Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté. Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé. Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues). En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX. Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué. Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire). Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable. Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan implicite d’arrangement avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève. Rohani incapable de réussir ses paris | Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’y est pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiés. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington. Washington a eu peur que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dé-diaboliser les mollahs terroristes en affirmant qu’ils luttaient contre Daesh ! Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble, ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Le joker tactique énergétique était HS. Le régime n’avait plus aucun jokers. La panique interne s’est intensifiée : la bourse a chuté de plus de 80% et le 36e anniversaire de la révolution islamique a été boycotté à 100% ! Washington a alors intensifié ses efforts pour la dé-diabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre. Les intérêts pétroliers des autres pays des 5+1, notamment les Anglais et les Russes, étaient en danger. Lors des négociations à Lausanne, puis à Vienne, sur la poursuite du Processus de Genève, les Anglais et les Russes se sont unis avec les Français, les Allemands et les Chinois, exigeant un nouveau processus d’engagements nucléaires très stricts notamment avec des inspections exposant les hauts dirigeants du régime... afin de les braquer et de fait, neutraliser les efforts de Washington. Les mollahs ont dû accepter les objectifs imposés par le front anti-américain composé entre autre par les 4 membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 »). Téhéran espérait adoucir les sanctions, signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser ce front eurasien hostile de 5-1 pour décrédibiliser le processus onusien et retrouver Washington et l’obliger grâce à une escalade sur le thème de la prolifération nucléaire au Moyen-Orient obtenir des garanties de sécurité fermes et définitives par l’annulation de toutes les sanctions pour quelques motives que se soient tout particulièrement au motif du crime imprescriptible du terrorisme ! Or cette diplomatie poussive qui n’a jamais fonctionné car Washington ne peut avoir un avenir en Iran ou ailleurs s’il accordait ce genre de garanties à ses ennemis la panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau grand crash boursier ! Les mollahs persistaient dans une voie impossible et vouée à l’échec : la panique interne a explosé ! Washington a d’ailleurs continué ses médiations avec des promesses d’investissements ou une coopération contre Daesh, offrant de facto aux mollahs un exil acquis en Irak ou dans les Emirats ! Il a aussi tenté de sortir de l’Accord imposé par 5-1 par la soi-disant opposition du Congrès... Mais les 5-1 ont validé leur suprématie par l’adoption de la résolution 2231 au Conseil de Sécurité à laquelle Washington n’a pu échapper ! Par ailleurs, l’Allemagne, le champion économique du groupe a introduit pendant la visite de son vice-chancelier à Téhéran, l’exigence de la reconnaissance d’Israël comme préalable à tout échange commercial, dépassant le cadre de la mésentente sur le nucléaire et s’octroyant un moyen de pression formidable pour dominer l’avenir de l’Iran et de fait, celui de cette région du monde. La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors que 33% des entreprises encore actives à la bourse avaient été exclues de vente pour limiter la casse. Ce crash a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs ! Les tensions internes se sont amplifiées par l ’émergence d’un front de jeunes parlementaires hostiles à la gestion exclusive des mollahs. Ils ont voté contre l’avis du chef du Parlement une commission de vérification de l’Accord de Vienne soulignant sa contradiction avec les lignes rouges du régime ! Ce front de jeunes serviteurs révoltés avait une double légitimité religieuse et électorale et le soutien des ripoux paniqués pour prendre la direction du régime ! Les mollahs lui ont accordé le droit d’agir tout en proposant des alliances privilégiées aux Russes, aux Chinois et aussi aux Français. Mais ces derniers ont refusé. Les parlementaires indociles ont intensifié leur effort contre Rohani ! Le clergé s’est détourné de son pion Rohani pour ne pas couler avec lui ! Rohani a remis en cause la suprématie du clergé sur les élections... Le système étant proche de l’explosion, les Anglais se sont empressés de revenir en Iran pour orienter le changement de régime dans le sens de leurs intérêts. Ce retour intéressé a aggravé la panique... Washington a profité de l’extrême affaiblissement des mollahs pour relancer ses médiations, mais les mollahs ne cédaient pas. Washington a annoncé une inspection du site militaire de Parchin par son pion onusien Amano, proposant implicitement aux mollahs la possibilité d’une grosse punition ou celle d’un blanchiment ! La France y a vu une manœuvre pour un deal. Elle a programmé une visite avec ses plus grandes entreprises pour grappiller des marchés au détriment des Américains et aussi ses camarades des 5-1 ! Washington a saisi l’occasion de la division annoncée des 5-1 en expédiant ses pions commerciaux en Iran pour exacerber les rivalités et briser les 5-1 ! La tension est montée en flèche au sein du régime avec la possibilité d’un deal. Tout le monde s’est empressé de jouer de manière à finir dans l’équation d’un deal avec Washington ! La panique a explosé encore chez les nantis ripoux qui n’auront aucune place avec le retour des pions et les investisseurs américains. La France a été éliminée de facto comme un vulgaire catalyseur ! Mais l’opération « Amano-deal » a aussi échoué car Washington ne pouvait accorder des garanties à tous les gens du régime. Cet échec a déprimé tous les responsables impliqués ! Les tensions ont repris de plus belle ! © IRAN-RESIST.ORG © IRAN-RESIST.ORG 16.10.2015 Iran : Un petit rapporteur pour de minis droits de l’homme A l’heure où les Occidentaux se montrent très sévères avec la Libye, ils ont uniquement exprimé leur « préoccupation » sur l’intensification de la répression en Iran et se sont contentés de nommer un Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’Homme dans ce pays. Un pshitt complaisant avec le régime surtout quand on regarde de près les détails de la décision. Iran : Des dialoguistes à Téhéran ! Récemment suite au refus des mollahs de dialoguer sur le nucléaire, l’Unesco s’est retirée des manifestations organisées à Téhéran pour célébrer la Journée mondiale de la philosophie. L’Unesco a remplacé la Conférence à Téhéran par un colloque à Paris. Cependant, la conférence prévue à Téhéran a commencé ce dimanche avec des dizaines de participants occidentaux y compris des habitués de l’Unesco. | enjeux culturels et images 23.11.2010 Iran : La semaine en images n°116 Depuis des mois, Washington ne cesse de proposer un dialogue apaisé aux mollahs car il a besoin d’une alliance stratégique avec eux pour accéder à l’Asie Centrale. Cela ne convient pas aux mollahs car tout apaisement avec Washington -le grand protecteur d’Israël- lui ferait perdre le soutien de la rue arabe. Il cherche donc un moyen pour rendre le dialogue impossible, en réponse Washington esquive ses provocations en refusant de les médiatiser. Cette semaine, Téhéran a cru pouvoir casser cette censure grâce à la visite d’Ahmadinejad à New York pour exposer sa vision du TNP à l’ONU. Puisque les médias avaient les yeux rivés sur l’Iran, le régime a profité de l’occasion pour annoncer la tenue de nouvelles manœuvres navales sur la route des pétroliers dans le Golfe Persique. Tout était parfait, mais il y a eu des imprévus forçant Téhéran à improviser au pied levé. Voici donc les images d’une semaine où Téhéran a raté une occasion en or pour amplifier la crise afin de rendre impossible l’apaisement. Iran - Etats-Unis : Double Exercice de style à l’ONU La république islamique d’Iran avait demandé et obtenu le droit à la parole pour son remuant président pour la journée inaugurale de la conférence de suivi du Traité de Non Prolifération. Il était prévisible que son discours serait polémique. Nous avions pour notre part évoqué des thèmes : on les retrouve tous dans le discours. Grâce à ses thèmes énumérés dans un discours plus critique que polémique, Téhéran s’est encore posé en porte-parole des déshérités du monde, ceux qui n’ont pas accès au magnifique amphithéâtre des Nations Unies pour s’exprimer. En quittant la salle au milieu de ce discours, les Etats-Unis ont donné raison aux mollahs. Iran : Ahmadinejad part à NY pour contrarier Obama Les pays membres de l’AIEA se réunissent tous les 5 ans à l’ONU pour réactualiser le Traité de Non-prolifération. Ahmadinejad a demandé et obtenu un visa pour y assister. Hillary Clinton craint que le représentant des mollahs n’ait décidé de venir pour semer la confusion. Iran : La semaine en images n°84 Cette semaine, on a beaucoup parlé de l’Iran : le régime a aligné les gadins avec la chute d’un avion pendant un défilé militaire, l’échec d’Ahmadinejad à l’ONU, des manifs contre lui. C’est une semaine riche en images, mais aussi riche en émotions pour les mollahs. Iran : Big slaps at the UNO On the beginning of the week, Americans and their allies implied they would adopt already with Russia’s support a new resolution and why not sanctions at the time of the extraordinary meeting of the Security Council in the margin of the UNO General Assembly. This was highly improbable because Tehran would have withdrawn then its 1st October Geneva meeting. Besides Tehran didn’t comment much those rumors. The Council met and even didn’t talk about Iran. As revenge it adopted a resolution that won’t favor Tehran’s business : “the establishment of a denuclearized world”. Iran : Grosses gifles à l’Onu Au début de la semaine, les Américains et leurs alliés ont laissé entendre qu’ils pouvaient d’ores et déjà adopter avec l’appui de la Russie une nouvelle résolution et pourquoi pas des sanctions lors de la réunion extraordinaire du Conseil de Sécurité en marge de l’Assemblée Générale de l’ONU. Cela était fort improbable car Téhéran aurait alors décommandé la réunion du 1er octobre à Genève. Téhéran a d’ailleurs peu commenté ces rumeurs. Le Conseil s’est réuni et n’a même pas parlé de l’Iran, il a en revanche adopté une résolution qui n’arrange pas les affaires de Téhéran : « l’instauration d’un monde dénucléarisé ». Iran : Une dernière provocation nucléaire en attendant mieux Au moment où le régime des mollahs doit répondre aux Six à propos d’une suspension de son programme nucléaire, il a annoncé un renforcement de ce programme avec l’exploitation prochaine d’une « nouvelle génération de centrifugeuses 5 fois plus puissantes et plus rapides pour enrichir de l’uranium ». Téhéran provoque pour faire capoter le dialogue. Iran : Les terribles félicitations de Ban Ki-moon Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a félicité officiellement le président iranien Mahmoud Ahmadinejad pour sa réélection en juin : ce dernier est désormais officiellement l’interlocuteur iranien du Conseil de Sécurité. IRAN : 25 JULY, A PARTICULAR DAY © IRAN-RESIST.ORG | Today, Saturday 25 July, will take place the world action day to support Iranian people. It’s an excellent initiative but it is introduced under the green banner of islam, with a green logo and it is launched by persons and organizations that are much linked to the regime right after the 17 July, the black day for the mullahs’ regime which then noticed the death of the green movement. Such initiative of world solidarity will be one of the last attempts to revive a movement on which the regime relies to strengthen its bases. Thus this 25 July won’t be a day for the Iranians who are hostile to the regime but a day for their enemies. Iran : 25 juillet, une journée particulière Aujourd’hui samedi 25 juillet aura lieu la journée mondiale d’action pour soutenir le peuple iranien. C’est une excellente initiative, mais le fait est qu’elle est placée sous la bannière verte, avec un logo vert et quelle a été lancée par des personnes et organismes très liés au régime au lendemain du 17 juillet, une journée noire pour le régime des mollahs qui a alors constaté la mort du mouvement vert. Cette initiative de solidarité mondiale sera une dernière tentative pour réanimer un mouvement sur lequel compte le régime pour consolider ses bases. Ce 25 juillet ne sera donc pas une journée pour les Iraniens hostiles au régime, mais une journée pour leurs ennemis. IRAN – DURBAN 2 : ISRAEL, A USEFUL OBSESSION ! © IRAN-RESIST.ORG – April 22 2009 | The Geneva conference was marked by the new speech of Ahmadinejad on Israel and the boycott of various delegations in protest in this obsessive speech. The fact to not analyze this speech would be a mistake : this speech is not an ideological obsession but a tactical necessity for a vaster plan. Iran – Durban 2 : Israël, une obsession utile ! La conférence de Genève a été marquée par un nouveau discours d’Ahmadinejad sur Israël et le boycott des nombreuses délégations en protestation à ce discours obsessionnel. Ne pas analyser ce discours serait une erreur : ce discours n’est pas une obsession idéologique, mais une nécessité tactique pour un projet plus vaste. Iran – Durban 2 : Sortie ratée pour Ahmadinejad Si en Occident, l’accent a été mis sur le contenu du discours d’Ahmadinejad et le départ de plusieurs délégations européennes (Finlande, France, Grande-Bretagne et Pologne) ; en Iran, le régime des mollahs a insisté sur la marginalité de cette protestation et sur le succès de son nouveau discours auprès des délégations qui sont restées. IRAN : THE FAILED WISHES OF OBAMA © IRAN-RESIST.ORG – March 21 2009 | As they are always looking for a way to open the dialogue and drive the mullahs to a compromise, right after mediations, pressures and sanctions, the Americans since then took up again with friendly methods –flattery and small presents. After the flatteries of the emir of Qatar and a new threat of expulsion of the Iraq-based Mujahidin from their city of Ashraf, Obama went up a gear with a message for the Iranian New Year that was addressed to “the people and the rulers of the Islamic Republic of Iran”, a message that didn’t convince or even weakened the mullahs. Iran : Ebadi vient à Paris pour les soldes d’Orsay ! Shirin Ebadi est actuellement à Paris pour participer à un conseil d’administration de l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (Unitar). Elle a été accueillie à l’aéroport par Chahla Chafiq, le relais parisien des fausses féministes iraniennes, et par Ahmad Salamatian, un soi-disant exilé qui aurait coupé avec les mollahs ! Ces deux guides l’ont conduit au Quai d’Orsay où elle a aussi été reçue et saluée par Bernard Kouchner. Quels jolis spectacles ! Iran : La rapporteuse musulmane de l’ONU au secours des mollahs Margaret Sekaggya, rapporteuse des Nations Unies pour la défense des droits de l’homme et la Turque Yakin Erturk, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les violences faites aux femmes ont publié un rapport sur la situation en Iran. Iran : L’opinion d’Ahmadinejad sur les violations des droits de l’homme La Commission sociale, humanitaire et culturelle de l’Assemblée générale des Nations unies a adopté, le 18 novembre 2008, un projet de résolution portant sur la situation des droits de l’homme en République islamique d’Iran. Iran : L’UNESCO au service des mollahs-écolos</HTML> A l’occasion du 30ième anniversaire de la révolution islamique en Iran, le régime organisera une exposition sur ses réussites technologiques dans toutes les villes iraniennes, mais aussi à Paris du 2 au 6 février 2009 au siège de l’UNESCO. Iran-Onu-sanctions : Intense lobbying au Japon et en France Le régime des mollahs allie toujours le commerce à la diplomatie : on retrouve ce concept aussi bien dans ses efforts pour obtenir un siège au Conseil de Sécurité que dans ses efforts pour faire de Paris un allié pour s’opposer à l’adoption de nouvelles sanctions européennes. Iran : Plusieurs comités d’accueil new-yorkais pour Ahmadinejad ! Hier Mahmoud Ahmadinejad le président du régime des mollahs a assisté à un défilé militaire et tenu des propos très bellicistes avant de s’envoler pour New York afin d’assister à l’Assemblée Générale de l’ONU où il doit prononcer un discours le 23 septembre. Iran-Japon : Le mollah et le samouraï se disputent la table-ronde Le régime des mollahs qui n’a cessé de narguer le conseil de Sécurité en qualifiant ses résolutions de papier sans valeur souhaite y siéger comme le représentant de l’Asie. La candidature tardive du Japon a décontenancé les mollahs qui se disent fâchés et demandent son retrait. Fitna n’a pas fini d’empoisonner nos libertés Dans notre article à propos de Fitna (de Wilders), nous avions exprimé notre inquiétude face à l’attitude adoptée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui n’avait pas condamné symboliquement Wilders pour avoir prétendu que tous les musulmans étaient des terroristes, mais de l’avoir condamné pour diffamation à l’égard du Coran. Nous prédisions une cascade de malheurs pour les libertés laïques et il semble que nous y avions vu juste… Fitna : Une cascade de malheurs ! Le documentaire Geert Wilders sur l’Islam est le sujet du jour, il a suscité une réaction négative aussi bien de la part des mollahs que du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, de la rédaction de New York Times, du 1er ministre néerlandais ou encore du Conseil de l’Europe. L’ONU sermonne l’Iran pour violation des droits de l’Homme Une commission de l’ONU a adopté mardi une résolution exprimant la « profonde préoccupation » des membres devant les « violations systématiques » des droits de l’Homme et des libertés fondamentales en Iran. Iran : L’arbitre de la crise des otages en Afghanistan ! Récemment, un important quotidien du régime, la Publication des Gardiens de la révolution, relevait l’importance du rôle d’arbitre du régime des mollahs du Moyen-Orient au Pakistan. Ban Ki-moon appelle la Ligue des Etats arabes à relancer l’initiative de paix au Moyen-Orient 28 mars 2007 – Le monde arabe a un rôle décisif à jouer dans le processus de paix israélo-palestinien, a affirmé aujourd’hui le Secrétaire général au sommet de la Ligue arabe à Riyad, où il a exhorté les pays membres à relancer l’initiative de paix ainsi qu’à user de leur influence pour régler les conflits en Iraq, au Darfour, en Somalie et soutenir la démocratie au Liban. Iran : L’Onu fait une fleur aux mollahs Les membres de l’Onu se sont prononcés lundi pour la fin de l’examen systématique de la situation des droits de l’homme en Iran. Cette action inexplicable a eu lieu en même temps que le Conseil de Sécurité adoptait la résolution 1747. Iran : La Résolution 1747, un document qui triche La résolution 1747 ne cherche pas à diminuer les souffrances du peuple iranien, mais uniquement à donner au régime des mollahs les moyens de se normaliser afin de perdurer. Lisez ce document de la honte. L’Onu a d’ailleurs fait un pas dans le sens d’un apaisement avec les mollahs : Les membres du Conseil des droits de l’homme de l’Onu se sont prononcés lundi pour la fin de l’examen systématique de la situation en Iran ! LE MONDE | Serge Sur : « En cas d’échec (du Conseil de Sécurité) avec l’Iran, les options plus guerrières risquent d’être ouvertes » Serge Sur est Professeur à l’Université Panthéon-Assas (Paris II) et Directeur du Centre Thucydide - Analyse et recherche en relations internationales (Thucydide est dans le prolongement du Quai d’Orsay). Il est responsable des Masters de Relations internationales et d’ Administration internationale, et dirige l’Annuaire français de relations internationales. Serge Sur est également rédacteur en chef de la revue bimensuelle Questions internationales (La Documentation Française). Iran : Le texte intégral de la résolution 1737 Conseil de sécurité | 5612e séance – matin | Devant le refus de l’Iran de suspendre son programme nucléaire, le Conseil de sécurité a décidé ce matin d’imposer à ce pays un embargo sur les articles nucléaires, les articles à double usage ainsi que le gel des avoirs financiers de certaines personnalités iraniennes qui tombent aussi sous le coup d’une interdiction de se déplacer à l’étranger. A l’ONU, Ban Ki Moon s’intéresse à l’Iran Le successeur de Kofi Annan, le sud-coréen Ban Ki Moon, a prêté serment aujourd’hui en tant que Secrétaire général de l’ONU lors d’une cérémonie à l’Assemblée générale. Il entrera en fonction le 1er janvier prochain pour cinq ans. On ne connaît pas encore tout sur lui, mais la république islamique iranienne se souviendra de lui par son discours inaugural peu tendre avec les mollahs de Téhéran... Sanctions contre l’Iran : dans l’attente des résultats américains Les six grandes puissances qui discutent du dossier iranien au Conseil de Sécurité se sont séparées mardi sans trouver d’accord sur les moyens de sanctionner l’Iran pour son refus de suspendre l’enrichissement d’uranium, ont indiqué plusieurs diplomates. Iran : Mostafa Pour-Mohammadi, un boucher à l’ONU La république islamique d’Iran a nommé Mostafa Pour-Mohammadi comme délégué à la commission tripartite du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR). Iran : Kofi Annan obtient le contraire de ce qu'il voulait ! Résultat des visites du petit poucet Jack Lang et Kofi Annan en Iran : le régime des mollahs refuse toute suspension de son enrichissement d’uranium, mais il veut suspendre les inspections. Qu’en est-il réellement ? Nucléaire : L'Iran a repris l'initiative des provocations Le régime des mollahs a de nouveau pris l’initiative des « négociations » car rappelons le, le délai qui lui a été accordé depuis un mois n’a pas encore pris fin, officiellement. Chacun a su et a écrit que la guerre du Liban, qui opposait le Hezbollah à Israël, était commandée par les mollahs pour créer une diversion sur le dossier nucléaire. Au premier jour de ce conflit nous avons écrit qu’il ne s’agissait pas d’une diversion mais d’une volonté permanente d’amplifier la crise. Liban : La résolution 1701 dans le contexte iranien La résolution adoptée pour «arrêter la guerre au Liban» est un concentré du savoir faire français dans le domaine diplomatique. Le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy estime dans un entretien au « Monde » daté du lundi «qu'à court terme, cela signifie le retour des déplacés et réfugiés ainsi que la levée du blocus, donc la fin des souffrances, et à long terme, c'est une solution globale et politique, pour que plus jamais cela ne se reproduise». Liban : La résolution vue par Henry Kissinger Kissinger qui a servi comme secrétaire d’Etat des USA sous les présidents Nixon et Ford s’est exprimé sur la chaine Fox News juste avant le vote de la résolution de l’ONU. Nucléaire : l’ONU entérine la décision des mollahs ! Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU se sont mis d’accord vendredi sur un projet de résolution sur l’Iran qui donnerait à Téhéran jusqu’à 31 août pour suspendre son programme d’enrichissement d’uranium, faute de quoi il s’exposera (peut-être) à des sanctions économiques et diplomatiques. Iran – ONU : La Suisse n’expulsera pas le tortionnaire iranien A la suite de notre article sur 1ere Session du Conseil des droits de l'Homme et la présence scandaleuse d’un assassin, violeur et tortionnaire à la tête de la délégation iranienne (Saïd Mortazavi), de nombreuses voix commencent à s’élever ici et là. Iran : Le Conseil des droits de l'homme commence par un scandale Kofi Annan inaugurait le 19 juin 2006 la nouvelle instance de l’ONU : le Conseil des Droits de l’Homme qui remplace la Commission du même nom qui avait perdu toute crédibilité [1]. Iran : Réunion décisive le 9 mai à New York Les ministres des Affaires étrangères des cinq pays membres permanents (P5) du Conseil de Sécurité, ainsi que celui de l’Allemagne, se réuniront le 9 mai à New York pour discuter de la question nucléaire iranienne. L'ONU s'écrase devant l'Iran les mollahs Mahmoud Ahmadinejad ne cachait pas son plaisir hier à Téhéran, un plaisir à la limite d’indécence en annonçant que l’ambassadeur de l'Iran auprès de l'ONU venait d'être élu vice-président de la commission sur le désarmement. L’ONU se penche sur le cas des «intérêts iraniens au Liban» Le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a appelé l'Iran et la Syrie à participer pleinement au retour de l'indépendance politique au Liban et au désarmement des milices (comme le Hezbollah) qui contrôlent certaines parties du pays. Décodage : l’ONU envoie enfin une aide d’urgence en Iran Les Nations Unies ont annoncé lundi l’envoi de matériel d’urgence aux victimes des tremblements de terre qui ont frappé l’Iran, le …. Avec constance et insistance, le régime des mollahs et l’AFP s’accrochent à ces 70 morts et 1300 blessés. L’ONU préoccupée par les violations des droits de l’homme L’Assemblée générale des Nations unies a adopté vendredi une résolution exprimant sa « grave préoccupation » devant les violations des droits de l’homme en Iran et demandant à Téhéran de prendre des mesures pour y mettre fin. Malgré les réticences de l’Algérie, le Conseil de Sécurité condamne les propos d’Ahmadinejad « Le Conseil de Sécurité condamne les remarques sur Israël attribuées à Son Excellence M. Mahmoud Ahmadinejad, président de la République islamique d’Iran », selon un communiqué lu par le président actuel du Conseil l’ambassadeur roumain Mihnea Motoc. 0 | 50 [Retour à l'index des mots-clés] |