Le gouvernement helvétique commence à réagir suite aux demandes des groupes d’opposition d’arrêter ou au moins d’expulser Mortazavi. Mais la réaction helvétique ne va pas tout à fait dans le sens attendu.

Lars Knuchel, porte-parole du Département fédéral des affaires étrangères helvétiques, a ainsi tenu à rappeler que la Suisse en vertu des accords internationaux passés avec l’ONU est tenue de laisser venir tous les représentants de tous les pays quels qu’ils soient aux séances des organisations relevant de l’entité internationale et que la présence de Saïd Mortazavi en est l’exemple. Knuchel a aussi ajouté que le seul cas où la Suisse pouvait lui interdire l’entrée de son territoire aurait été celui d’une menace pour l’intégrité de la confédération helvétique. Par ailleurs, il a rappelé que Mortazavi titulaire d’un passeport diplomatique n’avait pas eu à demander de visa.

Cependant il est nécessaire de rappeler que la république islamique iranienne n’a jamais respecté pas la neutralité de la Suisse : une enquête suit son cours. La demande des groupes d’opposition iranienne d’arrêter Mortazavi pour le déférer devant la cour de justice internationale sera donc encore une fois vaine.

Toutefois le point positif (mais malheureusement certainement temporaire) aura été que depuis aujourd’hui des journaux suisses relayent les informations sur le passé de Mortazavi et ses basses oeuvres. Le ministre de la justice islamique, Djamal Karimi-rad doit prendre la parole pour « éclairer » le reste du monde sur la vision des droits de l’Homme selon le régime des mollahs, régime selon la lettre de Ahmadinejad à Bush veut servir de modèle à une nouvelle société plus humaine et plus juste.