Ce rôle d’arbitre existe bel et bien car les mollahs ont joué la carte de l’ingérence dans de nombreux pays ou territoires et ils sont devenus les arbitres du chaos.

Quand il y a un motif d’insécurité, on négocie avec eux comme aujourd’hui en Irak, ou bien on fait appel à leurs alliés locaux, comme récemment après le meurtre des soldats de la Finul au Liban.

Cette demande d’arbitrage deviendra peut-être une procédure : Ban Ki-moon a demandé au régime des mollahs de contribuer au règlement de la crise des otages en Afghanistan !

Selon le site de l’agence iranienne IRNA, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, « a appelé l’Iran à apporter son assistance pour la libération des 21 Sud-coréens qui sont retenus en otages depuis le 19 juillet 2007 ». Dans une conversation téléphonique avec Manouchehr Mottaki, le ministre iranien des Affaires étrangères, Ban Ki-moon a demandé l’aide à l’Etat qui est le fournisseur des Talibans en matière d’armes lourdes et de bombes anti-blindés.

Mottaki, cet ancien barbouze des Gardiens de la Révolution, a promis la complète coopération de l’Iran avec les Nations Unies et le gouvernement afghan pour la libération des otages, tout en décrivant l’enlèvement des 23 Sud-Coréens et le meurtre de deux d’entre eux par les talibans comme un « acte inhumain et terroriste ».

La reconnaissance du rôle régional des mollahs est au rendez-vous, que ces 21 compatriotes de Ban Ki-moon soient libérés ou égorgés comme tant d’autres par les alliés des mollahs.

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