Le choix du site n’est pas un hasard : cet organisme onusien créé en 1954 pour promouvoir la paix et la sécurité dans le monde via une coopération internationale dans les champs éducatifs, scientifiques et culturels est devenu depuis longtemps un complice des propagandistes et des lobbyistes universitaires du régime. L’UNESCO organise régulièrement des conférences où ces intervenants évoquent les richesses culturelles de l’Iran, en essayant de les attribuer aux mollahs afin d’améliorer l’image du régime et ainsi faciliter le commerce avec ce pays.

L’UNESCO est aidée par son bureau iranien, une équipe qui dépend du services des relations publiques du ministère des sciences, de la recherche et des technologies d’Iran. Le service est chargé d’organiser les expositions, les conférences, et les autres évènements culturels.

L’expo des 30 ans de la révolution a été confiée au directeur du service des relations publiques du ministère des sciences, Hashem Dadashpour [1], un des anciens directeurs adjoints de la télévision iranienne, principal organe de propagande du régime (en Iran, mais aussi en Palestine).

Pour être dans l’ère du temps, ce spécialiste des médias a consacré une partie de son expo à la défense de l’écologie afin d’utiliser la caution morale de l’UNESCO pour la promotion d’un régime qui a détruit la quasi totalité des forêts du pays pour vendre le bois et récupérer les terrains pour la spéculation immobilière.

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