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Iran : La semaine en images n°314 En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde. Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington. Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions. En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran. Fausse modération n°1 (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence et a confié ce rôle à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Alliances clientélistes | Rafsandjani a aussi gagné le soutien diplomatique des Européens en leur vendant du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions. Le régime a cependant continué ses activités terroristes sous la direction d’un certain Rohani pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Il s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et des centrales à des prix exorbitants. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique. Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani de mettre fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et le vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. En 2005, Rafsandjani est revenu, via ex-collaborateur Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir que Washington recule par peur de nuire au système islamique qu’il veut récupérer). Washington en a profité pour évoquer encore des frappes ou à défaut un transfert du dossier au Conseil de Sécurité pour légitimer ses pressions surtout des sanctions bancaires. Le régime s’est approché davantage de la Russie, mais aussi de la Chine, dans l’espoir d’entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin de bénéficier de sa protection économique et miliaire, mais il a aussi entamé des négociations clandestines avec les Américains. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, lui ont souvent refusé l’adhésion à l’OCS et ont même plutôt soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs. Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime exsangue s’est retrouvé en difficulté pour son approvisionnement : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté. Fausse modération n°2 : le Mouvement Vert | En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passés. Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures Garanties de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué par un tiers la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures Garanties pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues). En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX. Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il a abandonné les marchandages. Les pics britanniques ont cessé. Rafsandjani a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué. Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une politique d’Escalade et de bras de fer et aussi pouvoir piloter un transfert de pouvoirs vers Washington via une (éventuelle) révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire ou un deal entre les deux parties. Ce choix de retour aux solutions ratées des premières années du régime n’a pas plu aux nantis issus du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le dollar est monté en flèche. Les Nantis avaient envie de fuir. Les Pasdaran rebelles ont aussi commencé des actions de sabotages contre le régime. Rohani a a formé une coalition avec les Larijani qui pouvaient l’embêtaient, mais a exclu les Pasdaran qui n’ont plus de troupes et ne représentent plus rien. Il a commencer le bras de fer avec Washington en annonçant 19,000 centrifugeuses, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6 Riposte américaine | Mais Washington qui ne peut, pour des raisons stratégiques, reculer devant ses adversaires. Par ailleurs, s’il veut un avenir en Iran, il ne peut aussi laisser filer les mollahs. Il a neutralisé le plan du régime en divisant par 10 via l’AIEA le stock d’uranium revendiqué par Téhéran. Puis il a accentué sa politique de pression en reparlant du terrorisme du régime pour insinuer l’émission de nouveaux mandats d’arrêt internationaux et aussi évoqué la possibilité d’un embargo à 100%. Puis, il a commencé un dialogue clandestin en direct en Oman avec le régime. Rohani (ex-organisateur du terrorisme), a retiré les négociations au Conseil (collégial) de sécurité pour garder le secret de ses marchandages (ainsi que ses erreurs ou ses échecs) !Ce qui a provoqué la rupture des Russes et une guerre interne pour le contrôle du poste des marchandages avec Washington ! Rafsandjani s’est posé directement en alternative par divers propos pro-américains ou indirectement via son pion Khamenei par le projet de SOUPLESSE HEROIQUE. Les Chefs Pasdaran ont refusé ! Les nantis et les responsables affairistes du régime ont paniqué dans les deux cas (à l’idée que les dirigeants pactisent avec Washington et les oublient ou que par leurs excès non appropriés ils les exposent à plus de sanctions et de facto à plus de risques). Dans leur panique, ils ont révélé que le régime n’avait que 2 milliard dollars en réserves soit 1 ou 2 mois avant la panne sèche (mi-novembre) ! De nouveaux boycotts d’importants événements officiels ont rappelé la fragilité du régime. Washington a alors introduit l’idée d’un gel des sanctions pour éviter la chute du régime nécessaire à son expansion régionale et in fine, pour engager le régime dans un apaisement forcé, destiné à la longue à le désarmer pour mieux le soumettre. Les mollahs ont évidement refusé. Les Britanniques, les Russes puis les Allemands et les Français ont contré ce dégel (contraire à leurs intérêts globaux et pétroliers). Washington a frappé les derniers Pasdaran fidèles en service dans la région frontalière de Sistan-Baloutchistan pour montrer qu’il pouvait exposer le régime à un embargo de facto. Les dirigeants du régime ont esquivé, oubliant au passage les officiers fidèles décimés ou pris en otages lors des attaques. Au retour, ces derniers ont immédiatement pris leurs distances en cessant d’intervenir en sa faveur. Au même moment, une baisse soudaine des températures a augmenté la consommation d’énergie exposant le régime à une situation de pénurie et de crise impossible à gérer quand on n’a plus de soldats. Le 14 novembre 2013, le régime mené par Rohani a accepté l’Accord de Genève sur un plan de démantèlement partiel de ses installations nucléaires pour obtenir un sursis, quelques milliards de dollars et en se disant qu’après tout, il pourrait, si sa situation s’aggravait, rompre l’Accord pour provoquer enfin une escalade déstabilisante. Son geste a été vu comme une petite capitulation par les nantis paniqués. Ils ont rué vers l’or et le dollar pour faire leur valise... Le régime s’est retrouvé avec une nouvelle crise interne. Rohani est revenu à la politique d’Escalade délibérée en évoquant un enrichissement à 60% ! Washington a esquivé l’Escalade, mais a puni les mollahs indirectement en demandant à son allié turc de mettre fin à leurs importations d’or destinées à apaiser leurs nantis paniqués. Il a ainsi mis la pression sur les nantis affolés qui sont les maillons faibles du régime ! Mais au même moment, plusieurs boycotts d’événements significatifs, mais aussi des attaques de jeunes contre des derniers agents armés ou cléricaux fidèles au régime ainsi que le début de la grève du secteur pétrochimique ont surtout mis en évidence la faiblesse du régime. Les Nantis du régime ont encore davantage paniqué, les gros bonnets du régime aussi et le régime a eu droit à 7 jours consécutifs de crash boursier ! Le Froid a aussi entraîné une rupture des stocks d’énergie. Rohani a tenté de rassurer les nantis paniqués en draguant les investisseurs étrangers, mais n’a rien obtenu ! Il a seulement confirmé son impuissance provoquant un nouvelle panique financière ! © WWW.IRAN-RESIST.ORG
Washington a retour annoncé via ses médias en persan qu’une série télévisée du régime avait insulté le tribu des Bakhtiaris fort d’1,5 millions de personnes, pour les mettre dans la rue et déstabiliser le régime. La mobilisation été très très faible car la série avait seulement rappelé l’inféodation des chefs de ce tribu aux Britanniques dans leur seul intérêt et non l’intérêt de leur gens considérés comme des serfs. Dans les autres villes, les gens ont eu peur qu’ils s’agisse d’une action séparatiste et de fait, il n’y a pas eu de mobilisation par solidarité. Finalement, l’agitation voulue et promue par Washington a réunir environ 150 personnes dans 2 villes du sud du pays. Mais cette petite agitation ratée de Washington est vite devenue une affaire sérieuse car in il’y avait aucun policier dans les rues pour défendre le régime. L’incapacité du régime à contenir une faible mobilisation hostile à son égard a montré sa vulnérabilité extrême ! © WWW.IRAN-RESIST.ORG
L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (24.02.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist. 28.02.2014 Iran : La semaine en images n°167 Depuis des mois, les forces armées du régime boudent les manifestations officielles. Chaque manifestation ainsi ratée confirme la fragilité du régime face à un soulèvement et par conséquent elle augmente l’inquiétude dans les rangs des collaborateurs du régime. Actuellement ces gens achètent de l’or avec frénésie dans la crainte d’un effondrement soudain du régime. De fait, chaque événement officiel nécessitant une célébration avec la présence des forces armées est d’avance perçu comme une épreuve pour le régime. Cette semaine, le régime avait une très grande épreuve de ce genre devant lui : la célébration de la création des Pasdaran qui devait commencer vendredi et durer plusieurs jours. En prévision de nouveaux boycotts déstabilisants, jeudi dernier (la veille de la première manifestation), le régime avait menacé les Pasdaran dissidents des pires sévices. Cet avertissement n’a pas été entendu. La présence des Pasdaran a été très faible aux manifestations en leur honneur. Cette semaine, on a franchi un seuil. Le régime était menacé : la bourse de Téhéran s’est effondrée et la demande d’or a explosé. Le régime a augmenté l’offre de l’or dans des proportions inattendues et a organisé un accident de la route pour trois commandants dissidents des Pasdaran. Vous n’en avez rien su car les partenaires occidentaux du régime ont surtout parlé des nouvelles sans importance (sur le cinéma iranien) afin de dissimuler les difficultés de leur allié. Washington qui a besoin d’un allié islamiste en Iran a même précipité deux émissaires à Téhéran. Voici les images d’une semaine mouvementée dont les mollahs et les Pasdaran se souviendront. Iran : un appel solennel à l’Europe pour sauver des vies Toute la communauté iranienne est en état de choc depuis qu’un réfugié iranien s’est donné la mort par le feu après le refus de prise en compte de sa demande d’asile et l’annonce de son extradition vers l’Iran. Au nom de tous les exilés, nous appelons le Parlement Européen à suspendre les extraditions des demandeurs d’asile iraniens vers la république islamique d’Iran. Iran : La semaine en images n°139 La semaine dernière, la grande préoccupation du régime des mollahs a encore été la grande grève du Bazar qui a commencé le 29 septembre. Il y a trois semaines, le régime avait tenté de casser cette grève menée par son plus important allié en augmentant le taux du dollar pour montrer aux Bazaris qu’il pouvait diminuer à sa guise leurs bénéfices, mais cette hausse avait uniquement donné lieu à une rumeur de faillite de la banque centrale et de chute prochaine du régime. Ce dernier avait alors abandonné les menaces économiques pour de l’intimidation, mais il n’y était pas parvenu et avait ainsi uniquement rendu plus visible le manque ou l’absence de soutien de ses miliciens. Le régime était alors face à deux problèmes : la grève et la rumeur de sa faiblesse qui peut donner envie à ses derniers miliciens de le laisser tomber. Il y a deux semaines, il a tenté de remonter la pente sur les deux fronts avec des démonstrations de force mettant en scène les éléments d’élite des Pasdaran qui sont fort bien payés qui lui restent fidèles afin de restaurer son autorité, mais ces mises en scène n’ont pas réussi à inverser les vapeurs. Les exercices l’ont ridiculisé. La semaine passée, il les a abandonnés pour ne plus aggraver son cas. Il a attaqué sur un autre terrain qu’il maîtrise mieux : la propagande. Ainsi au lieu de tenter de restaurer son autorité : il a diffusé des rumeurs suivant lesquelles il maîtrisait la situation. Par exemple au lieu de chercher à restaurer sa capacité à terroriser, il a rendu public un plus grand nombre de pendaisons, mais aussi des cas d’amputation qui ont la capacité de terroriser le peuple notamment les plus jeunes. Parallèlement, au lieu de chercher en vain à contraindre les Bazaris à reprendre le travail, il a fait état de négociations en cours et d’une normalisation attendue sous peu. Il devait enfin donner l’image d’une grande force et de vitalité avec la tournée d’Ahmadinejad au Liban. Cette semaine, le régime avait préparé une annonce subliminale pour chaque problème survenu par sa faute au cours des dernières semaines. Iran : Shirin Ebadi et le système judiciaire des Mollahs Le principal pilier des états islamistes, comme l’Iran ou le Pakistan, est la Charia, c’est-à-dire le droit islamique découlant directement du Coran et des enseignements du Prophète Mohammed. Sans la Charia, le qualificatif d’islamique deviendrait superflu. Les révolutionnaires de 1979 qui ont porté Khomeiny au pouvoir ne cherchaient pas autre chose que l’application de cette même Charia. Selon leur propagande, elle aurait en très peu temps transformé l’Iran en un paradis terrestre. La suppression de la loi coranique du droit iranien ne serait donc autre chose que la négation de cette même révolution islamique que certains prétendent vouloir réformer sans renier ses principes. par Babak Khandani Iran : Les secrets des Chats Persans de Ghobadi Les Chats Persans de Bahman Ghobadi sort aujourd’hui à Paris. Les médias français sont enthousiastes à l’idée d’avoir découvert la face cachée de la jeunesse iranienne. Ils sont loin du compte : la jeunesse iranienne vit dans une extrême pauvreté et son souci premier n’est pas de jouer de la musique, activité réservée aux gosses de riches. Sous le label usurpé de cinéma d’underground, ce film qui imite l’esthétisme de ce genre de cinéma est une tentative très rusée pour détourner les regards Occidentaux des vrais problèmes de la jeunesse iranienne, mais aussi de son attente de voir l’Occident à ses côtés. Iran : La semaine en images n°94 Il y a une semaine, les médias occidentaux pleuraient pour la médaille volée de Shirin Ebadi. Les Iraniens se sont alors rappelés qu’elle existait, mais continuait à ne rien dire de déplaisant sur le régime qui les opprime. Ebadi est une figure positive en Occident mais pas en Iran. Ce qui explique qu’il n’y ait pas eu la moindre manif en sa faveur en Iran. Cette semaine ces mêmes médias vibrent pour la manif du 7 décembre alors qu’elle n’est qu’une nouvelle tentative du régime pour relancer le Mouvement Vert, fausse opposition interne hostile à toute négociation nucléaire et donc à la fin des sanctions qui pèsent sur le peuple iranien. Puisque l’on oublie si souvent les habitants de ce pays, les voici. Iran : Retour des pendaisons Alors que le régime avait déclaré un moratoire dans sa presse sur l’annonce des pendaisons, le silence de 3 mois est brisé depuis le 1er octobre, date de sa rencontre avec les Six à Genève. Iran : Sohrab, tué d’une balle dans le coeur Le 13 juin, le régime voulait simuler une révolution verte, pour avoir l’air démocratiquement islamique et révolutionnaire, le 15 juin, l’opération lui a échappé pour devenir une révolte nationale. Sohrab Aarâbi, lycéen de 19 ans, a été arrêté ce 15 juin avant d’être restitué 26 jours plus tard à sa mère à l’état de cadavre. Son cas est un exemple du traitement infligé aux victimes de la répression et à leur famille. Iran : Un documentaire sur la castration des homos ! Hier soir nous avons eu droit à un documentaire très instructif fait par une Iranienne des Amériques sur les transsexuels en Iran. Un journaliste de Têtu a trouvé ce documentaire étrange, on ne peut lui donner tort car le projet avait reçu l’aval de Téhéran : en fait, comme nous tous, il a assisté sans le savoir à un exercice de propagande du régime des mollahs sur sa supposée tolérance. Iran-Cannes : Les supercheries de Bahman Ghobadi révélées par lui-même A l’occasion d’un entretien accordé à la section persane de la chaîne publique américaine Voice Of America, Bahman Ghobadi a tenu des propos radicalement opposés à ces déclarations à la presse française. Ce document vidéo disponible sur Youtube montre aussi des images de son film qui révèlent des supercheries dans le discours de Ghobadi. Iran : La semaine en images n°65 La semaine a été écrasée sous le poids des nouvelles concernant Roxana Saberi. Une femme qui en 6 ans de vie en Iran n’a jamais écrit ou réalisé un reportage sur la vraie vie en Iran : la misère, le chômage, les enfants travailleurs, ces 15% d’Iraniens qui ont des casiers judiciaires parce qu’ils se défoncent ou vivent de menus larcins, les 700,000 prisonniers dont la moyenne d’âge est de 24 ans ! Aujourd’hui on parle d’elle comme auteur d’un film engagé sur la jeunesse. Les photos de presse récoltées cette semaine nous permettent d’enguirlander ce film présenté à Cannes. (cliquez sur les images pour les agrandir) Iran : Un certain regard ! La section « un certain regard » du 62eme Festival de Cannes a débuté avec un film iranien tourné clandestinement par Bahman Ghobadi sur la vie des rappeurs de la scène de la musique underground en Iran. On ne pouvait pas mieux choisir pour un certain regard car ce film est une nouvelle œuvre de propagande du régime des mollahs pour donner une certaine image de la jeunesse iranienne, une image qui ne correspond pas à la réalité de la vie en Iran. Iran : Delara Darabi, exploitée même dans l’au-delà Tout ce qui se passe en Iran est politique du moment qu’il est médiatisé : c’est le cas avec l’arrestation de Roxana Saberi ou la pendaison de Delara Darabi. Dans l’article que nous avons consacré à cette pendaison, nous étions loin d’imaginer que le régime voulait utiliser cette exécution pour animer une campagne présidentielle morose et sans surprise. L’info nous arrive via Delphine Minoui, l’attachée de presse du régime des mollahs ! Iran : On a dépassé les 100 pendaisons ! La semaine a été chargée en nombre d’exécutions : les médias ont rapporté une lapidation survenue en mars 2009 et deux pendaisons dont celle de Delara Darabi, cas qui ont fait monter le nombre des victimes du système judiciaire des mollahs à 99. Hier, le régime a battu ce record. Iran : Delara ou la pendaison d’une « mineure en instance d’exécution » Tous les Iraniens ont été touchés par la nouvelle de l’exécution de Delara Darabi, une jeune femme qui avait commis un meurtre alors qu’elle était mineure. Son cas présente un intérêt particulier car tout au long de ces 5 années, le régime n’a cessé de manipuler les médias et les activistes occidentaux contre la peine de mort pour bâtir des fausses carrières de défenseurs des droits de l’homme à des personnes liées au régime. Iran : La semaine en images n° 57 Le vendredi 20 mars à 12h44 heure de Paris, l’Iran est entré dans une nouvelle année de sa longue histoire, officiellement l’année 2548, sur la base d’un calendrier adopté par la dynastie Achéménide plusieurs décennies après la fondation de l’empire. Les Iraniens attachent une grande importance à cette descendance ancienne, à cette dynastie qui a été à l’origine de la première déclaration des droits de l’homme et des centaines de fêtes qui célèbrent la nature. Parmi ces fêtes, il y a le nouvel an ou Nowrouz qui marque l’arrivée du printemps, la résurrection de la terre. Depuis leur arrivée au pouvoir, les mollahs ont combattu ces traditions, mais chaque année nous assistons à la même résistance pacifique des Iraniens qui célèbrent Nowrouz envers et contre le régime. Cette semaine en images est consacrée à cette résistance qui commence à prendre les couleurs d’une révolution. Iran : Jack Lang n’a pas été piégé ! Il y a actuellement une vidéo sur le net qui montre Jack Lang en grande conversation amicale avec une journaliste d’une télévision du régime des mollahs. Pris sur les faits, Lang a affirmé avoir été piégé, mais la question est : de quel piège s’agit-il ? Iran : 3 pendaisons (un mineur et 2 baloutches) | +14 pendaisons depuis 01.01.2009 Selon le quotidien Keyhan, 3 iraniens ont été pendus au cours de ces derniers jours. Iran : Le régime contrôle certains médias en France La semaine dernière, le régime a officiellement fermé le Centre fondé par Shirin Ebadi. A cette occasion, nous avions relevé une méga bourde du bureau iranien de l’AFP et de l’entourage d’Ebadi qui avaient annoncé la nouvelle avant l’intervention de la milice, ce qui laissait supposer une mise en scène pour redorer le bilan inexistant de l’action de Shirin Ebadi. Depuis, avec l’aide volontaire ou involontaire d’autres médias occidentaux, Téhéran fait son possible pour que le soufflet Ebadi ne retombe lamentablement. Iran : Exécution d’un mineur dans le cadre d’une pendaison collective Mojtaba Abbassi 29 ans et Roshan Samim 25 ans ont été transférés de leurs cellules de la prison de Gohardasht à Karaj vers la prison d’Evin de Téhéran pour y être pendus. Selon certaines rumeurs, d’autres prisonniers ont été aussi transférés dans le même but. Il s‘agira d’une pendaison collective. Iran : Un après-midi de chien pour l’AFP et Shirin Ebadi Selon une dépêche de l’AFP qui cite Narguess Mohammadi, la plus proche collaboratrice de Shirin Ebadi, « les forces de l’ordre iraniennes sont intervenues dimanche après-midi à Téhéran pour fermer les bureaux du Cercle des défenseurs des droits de l’Homme, cercle dirigé par Shirin Ebadi qui prévoyait d’organiser cet après-midi une cérémonie pour marquer le 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme ». Iran : Rama Yade au secours des petites iraniennes ? La loi de la république islamique d’Iran est formelle : une fille devient une femme à l’âge de 9 ans. Le passage donne lieu à des cérémonies organisées par l’Etat où les fillettes entrent dans l’âge des devoirs (Taklif) ! L’Iran n’a absolument pas interdit les exécutions de mineurs ! Les médias se sont félicités de la décision du régime des mollahs de ne plus appliquer la peine de mort pour les mineurs. Cependant, la mesure contient des conditions qui sont bien minoritaires : au final, peu de mineurs iraniens profiteront de cette mesure. Iran : La semaine en images n°34 Cette 34e édition de la semaine en images aurait dû comporter des photographies de rideaux baissés dans les Bazars des 3 premières villes iraniennes (Téhéran, Ispahan et Tabriz). Ces images n’existent pas car grâce à des grèves concertées et unifiées, le bazar a fait plier le pouvoir qui a renoncé à son projet de nouvel impôt sur le chiffre d’affaires. Le régime ne diffuse pas des images qui montrent ses points faibles. Cette semaine, le régime des mollahs a montré un Iran victorieux dans tous les domaines. Iran : Une lecture politisée des droits de l’homme L’ambassadeur d’Iran en France a été convoqué le 6 octobre par le ministère des Affaires étrangères et européennes, au titre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne au sujet des « dégradations de la situation des droits de l’homme en Iran ». Il existe deux versions de cette nouvelle, une française et une autre iranienne qui ont pourtant bien des points communs. Iran : La semaine en images n°33 Fin de ramadan : les musulmans du monde entier se précipitent dans les mosquées pour prier en communauté. L’Iran des mollahs est le seul pays où l’on organise cet événement religieux sur les places publiques pour en faire une vitrine de la popularité du régime. Les images nous montrent des grandes foules, mais tout est relatif. Décodages en images. Iran : Le couloir de la mort ne désemplit pas | +220 pendaisons depuis 01.01.2008 Le régime des mollahs a encore exécuté un prisonnier condamné alors qu’il était mineur aux yeux des normes internationales (mais majeur en Iran conformément à la charia en vigueur dans ce pays depuis la révolution islamique de 1979). Iran : Deux faits divers (Zahra et Georges) En 1980, l’Iran a été arraché à sa marche en avant pour être jeté bas sous le règne rétrograde de la charia. Depuis, des centaines de milliers femmes, hommes et enfants ont été marqués dans leur chair par les lois barbares de la charia. Les faits divers donnent une image de cette souffrance. Aujourd’hui, le cas de Zahra et Georges. Iran : Alerte à la pendaison programmée d’un homosexuel Des sources situées en Iran ont signalé le cas alarmant de Nemat Safavi 19 ans, qui avait été arrêté à l’âge de 16 ans pour des relations homosexuelles et condamné à mort. Iran : La semaine en images n°31 Le régime des mollahs a pris de plein fouet le rapport plutôt défavorable d’El Baradai. De nouvelles sanctions se dessinent à l’horizon : elles vont priver encore plus l’Iran de l’apport des investissements étrangers ce qui aura pour conséquence de nouvelles émissions de monnaie pour relancer la consommation, mais aussi l’inflation. Ce mécanisme destructeur pèse lourd sur la production et provoque des faillites qui sont synonymes d’encore plus de chômage. Le régime s’y prépare en cherchant à fédérer les iraniens en faisant appel à des commémorations religieuses, mais aussi patriotiques. Iran : 1, 2, 3, 4, 5, 6 pendaisons de mineurs ! Reza Hejazi, reconnu coupable d’un meurtre qu’il avait commis à l’âge de 15 ans en 2003, a été pendu hier à la prison d’Ispahan. C’est la seconde pendaison de ce genre cette année : Mohammad Hassan-zadeh âgé de 17 ans, condamné pour le meurtre d’un enfant de dix ans en 2006, a été pendu le 2 juin dans la prison de Sanandaj. Iran : 77 autres mineurs attendent d’être pendus Mohammad Hassan-zadeh âgé de 17 ans, condamné pour le meurtre d’un enfant de dix ans en 2006, a été pendu dans la prison de Sanandaj. Iran : Le rapport de Shirin Ebadi Le Cercle des défenseurs des droits de l’Homme, dirigé Shirin Ebadi, a publié un rapport pour critiquer l’aggravation de la situation des droits de l’Homme durant la dernière année iranienne (21 mars 2007 à 21 mars 2008). Iran : La semaine en images (édition n°12) Cette semaine, notre revue en images se ballade entre des rires et des larmes. Images des mollahs ou autres Pasdaran du régime, ridicules dans l’exercice de leur fonction ; et des larmes d’enfants. Iran : Plus d’1,000,000 d’enfants SDF (selon l’UNICEF) Très régulièrement nous évoquons sur ce site le nombre des iraniens vivant en dessous du seuil de pauvreté. Le régime des mollahs a toujours cherché à minimiser ces chiffres. L’UNICEF vient de publier un rapport qui contredit les chiffres officiels sur le nombre des enfants SDF en Iran. Iran : Les revenus d’une famille iranienne Généralement nous vous parlons du niveau très bas des salaires mensuels de 85% des iraniens qui varient de 80 à 150 $ et également du fait qu’il leur faut avoir 400 à 550 dollars de revenus familiaux pour échapper au seuil de la pauvreté. Un article paru en Iran sur la condition du travail par des enfants explique comment se compose ce revenu parallèle. Iran : Vite ! On lit souvent des articles sur des iraniennes qui se font refaire le nez. On nous explique la banalité de ces opérations en Iran, mais on n’explique pas qui paye, combien et avec quel salaire. Voici des iraniens qui ne peuvent pas se payer une chirurgie esthétique et pourtant ils en ont besoin. Iran : Le régime continue sa comédie des étudiants anti-Ahmadinejad Selon des agences de presse iraniennes, plusieurs dizaines d’étudiants iraniens ont manifesté mardi à l’Université de Téhéran contre la politique du gouvernement ! Selon les mêmes sources, il y avait dans le lot 40 étudiants « indépendants » et une centaine d’étudiants qualifiés de « marxistes ». L’alcoolisme des jeunes en Iran Selon les critères onusiens, l’alcoolisme des jeunes iraniens se trouve au niveau le plus préoccupant au monde. Plus 4% des jeunes de moins de 15, plus de 24% des 15-19 ans et plus de 56,3% des moins de 24 ans peuvent être considérés comme des alcooliques à part entière. Les mollahs ne sont pas en mesure de connaître les pourcentages exacts car la dernière étude date d’il y a 5 ans, alors que le régime ventait la modération et le bien être sous l’ère Khatami. Iran : La drôle de vie du footballeur iranien Ashkan Dejagah Au début du mois d’octobre, un footballeur iranien avait refusé d’aller jouer en Israël. L’affaire s’est amplifiée quand le Conseil Central des Juifs Allemands a exigé l’expulsion du joueur de l’équipe de jeunes Espoirs d’Allemagne et de ce pays. Iran : 16 blessés et un mort après un match de foot En début de semaine, un groupe d’opposants iraniens, la « Coalition des opposants de l’intérieur » avait appelé les jeunes de Téhéran à assister à un important match de foot et en quittant le stade de manifester contre le régime. Pour l’heure, nous sommes dans l’impossibilité d’avoir des détails de cette journée mais d’ores et déjà on sait qu’il a eu des blessés et un mort. Iran : Communiqué pour une troisième mi-temps musclée Un communiqué a été diffusé depuis quelques jours sur la toile et ceux qui se donnent le nom de la « Coalition des opposants de l’intérieur » appellent leurs compatriotes iraniens à venir nombreux pour remplir le grand stade de Téhéran d’une capacité de 100,000 places afin de se déverser comme à l’unisson dans l’une des principales artères de la ville pour une manifestation anti-régime. Le rendez-vous a été fixé pour ce dimanche lors d’un match phare opposant les deux leaders du championnat iranien. Iran : Que pense Nicolas Sarkozy des droits de l’homme en Iran ? Lors d’une conférence de presse à Moscou aux côtés de Vladimir Poutine, Nicolas Sarkozy a déclaré mercredi que la France ne souhaitait « donner de leçon à personne » sur les droits de l’Homme. En Iran, la vie ne vaut rien (vidéo) Le bloggeur et militant des droits de l’homme, Spartakus, nous a envoyé une vidéo des derniers instants de la vie de Madjid Kavoussifar et de son compagnon d’infortune, son cousin ou son neveu Hossein. Iran : La pendaison d’un bandit subversif Deux hommes ont été pendus ce jeudi à l’aube, en plein centre de Téhéran. Les deux hommes étaient des cousins, le plus jeune se nommait Hossein Kavoussifar (fils de Mohsen Kavoussifar) et âgé de 24 ans et le plus âgé était Madjid Kavoussifar (fils de Mohammad-Mottaghi Kavoussifar) et âgé de 28 ans. Iran : Le chômage des jeunes a atteint les 85% ! Le régime des mollahs fait semblant d’être une démocratie en gestation : sur le plan international, ce jeu de rôle permet de prétendre que le régime est composé de modérés ou de durs, mais sur le plan intérieur, ceci crée des situations étranges. Ainsi, le nouveau dada des responsables du régime est de dénoncer les carences sociales de l’Iran. Ceci permet de crever les abcès et de ne plus avoir à cacher les évidences comme la toxicomanie des écoliers que nous évoquions hier ou encore l’énorme taux de chômage dans la société iranienne. Iran : La défonce chez les écoliers La toxicomanie fait rage en Iran. Si les drogues dures comme le Crystal Meth [1] sont très bon marché, la voie qui mène à ces fléaux passe par une défonce médicale. Ainsi le produit le plus vendu par les pharmaciens est l’acool à 90° qui, après dilution, remplace la vodka. Un autre produit phamaceutique en vente libre a enregistré 250% de hausse des ventes. Il s’agit du tramadol qui dans un contexte toxicomaniaque a des effets similaires aux opiacés (codéïne, morphine). Iran : Sina, le meurtrier mineur aurait été exécuté Selon les sources judiciaires du régime, Sina Paymard (photo ci-dessous) devait être exécuté mardi soir. Sina Paymard avait été condamné à la peine capitale pour le meurtre commis en 2004 alors qu’il avait 16 ans. Sa victime était son dealer. Le cas de Sina, le jeune joueur de flûte, était connu de tous les militants des droits de l’homme et l’exécution de la sentence avait été retardée à plusieurs reprises. Iran : Pourquoi Amnesty défend Persépolis de Satrapi La branche belge d’Amnesty international a volé au secours de Satrapi pour sauver la promo d’un film qui prétend que les femmes sont presque libres et dynamiques en Iran où la réalité est celle de l’esclavage sexuel légalisé. Quelle preuve plus éclatante de la partialité d’Amnesty international ! Nous en avions perçu des échantillons par le passé mais cette fois c’est le bouquet. 0 | 50 [Retour à l'index des mots-clés] |