Hamid Zare’i, qui à l’âge de 17 ans avait commis un meurtre, a été pendu après 8 ans de détention à la prison centrale de Sanandaj.

Hamid Zare’i rejoint ainsi les autres condamnés mineurs tués après leur majorité. Au moins 77 autres jeunes attendent leur tour dans le couloir de la mort.

Par ailleurs, Bahador Narou’i et Jalal Akbar Jom’eh Al-Bouchi, deux baloutches, ont été pendus à la prison de Zahedan (Sistan-Baloutchestan). Le régime des mollahs ne publie jamais l’identité des prisonniers exécutés à moins qu’il ne s’agisse de prisonniers politiques. C’est une pratique courante du régime d’accuser les prisonniers politiques de crimes avilissants comme une insulte post-mortem à l’encontre de la personne qui a attenté à la sécurité du régime.

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En Iran, plus de 111 délits sont passibles de la peine de mort par pendaison, décapitation, lapidation ou précipitation du haut d’une falaise (peine réservée aux homosexuels).